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Le sang de Lilith

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Le sang de Lilith Empty Le sang de Lilith

Message  Hisha Sam 7 Nov 2009 - 17:11

Petite explication : Rien à voir avec la Lilith légendaire (quoique) : il s'agit d'un personnage que ceux qui ont déjà jeté un œil à mon blog connaissent bien, et qui est le personnage principal (et éponyme au passage) d'une sorte de feuilleton écrit.
Le sang de Lilith est en quelque sorte un épisode hors-série. Vous n'êtes pas obligé d'avoir lu le blog pour lire ceci.
Voici les trois premiers tableaux.

Le sang de Lilith



Lilith, sœur de cœur de Julien, semi-démone
Julien, fils de Sylvie, frère de cœur de Lilith, semi-ange
Sylvie, mère de Julien, humaine
Ismaël, ami de Julien, humain
Lucie, génitrice de Lilith, humaine
Chad, semi-démon
Démon, géniteur de Chad et Lilith
Le Chœur
Vielle dame
Journaliste



Tableau 1 : appartement Sylvie et Julien

(Lilith et Sylvie sont déjà sur scène, assise sur un canapé ou des chaises lorsque le rideau se lève. Le premier quart côté jardin est séparé du reste par une fine cloison ou un simple encadrement de porte et contient si possible une baignoire)

Lilith- Dis-moi, Sylvie… Peux-tu me raconter exactement comment s’est passée ma naissance ? Je n’avais pas osé le demander à Lucie…
Sylvie- J’ai l’impression que c’était hier…
(L’éclairage baisse, Sylvie sort, puis rentre avec Lucie alors que la lumière revient.)
Lucie- Son enfant arrive ! (Tient son ventre en respirant bruyamment)
Sylvie- Tu es vraiment certaine de ne pas vouloir aller à l’hôpital ? (Lucie hoche vigoureusement la tête)
Lucie- (s’assoit sur une chaise) Il n’y a qu’à toi que je fais confiance…
Sylvie- (quelque peu paniquée) Allons, heu… Dans la salle de bain ! (Elles franchissent la porte et Lucie s’allonge et accouche dans la baignoire)
Lucie- Il arrive… (Contractions)
Sylvie- Respire… (Le public ne voit pas l’enfant sortir, mais Sylvie oui ; elle a un léger mouvement de recul en l’apercevant.)
Lucie- (une fois l’accouchement terminé) Je ne pouvais accoucher de ce monstre à l’hôpital.
Sylvie- (Saisissant le bébé) Ce n’est pas parce qu’il –pardon : elle a des ailes et une queue qu’elle est un monstre. (Elle donne une claque sur les fesses du nouveau-née pour lui faire pousser son premier cri) Mon fils est un hybride, lui aussi.
Lucie- Je ne savais pas. Mais toi, tu aimais le père de Julien. Moi, je n’ai jamais aimé les mâles. Tout ce que je souhaite à cette enfant, c’est de ne pas subir la même chose que moi. Lilith. Un nom de démone pour une démone. Je t’appelle Lilith, pour que tu ne sois jamais à la merci de quiconque, et encore moins d’un homme ou démon. (Elle refuse de prendre l’enfant quand Sylvie lui tend.)
(Noir pendant lequel Lucie sort de scène)
Sylvie- (À Lilith) Puis nous t’avons laissée là où nous savions que tu serais trouvée, en espérant qu’on t’enlève la queue et les ailes pour que tu puisse avoir une vie à peu près normale. Et quinze ans plus tard j’ai appris qu’il s’en était lui-même chargé avant que d’autres remarquent ta présence.
Lilith- C’est même moi qui te l’ai dit. C’était il y a trois ans, mais j’ai l’impression que ça fait une éternité. Juste une chose : tu savais donc que Lucie avait été violée. Pourquoi ne pas me l’avoir dit la première fois ? Ça m’aurait évité d’avoir à la retrouver pour le savoir. Je n’étais pas la bienvenue dans sa cachette.
Sylvie- Désolée, mais j’estimais que c’était à elle seule de raconter ça. Et ça ne pouvait pas lui faire de mal de se confier enfin à quelqu’un… Même à moi, qui avais pourtant sa confiance, elle ne m’avait pas tout dit. Même si le coupable, dans cette affaire, ne sera jamais arrêté.
Lilith- (Se levant) Pourquoi tu ne prononce jamais son nom ?
Sylvie- (Se levant) Joyeux anniversaire, en tout cas, Lili.
Lilith- J’ai déjà dit que je ne voulais ni qu’on le fête, ni même qu’on me le souhaite, cette année.
Sylvie- Tu ne t’es toujours pas remise de…
Lilith- (l’interrompant) Bonne nuit, Sylvie. (Elle sort. Sylvie reste seule sur le plateau quelques secondes, puis Julien entre côté cour.)
Julien- Bonsoir, maman.
Sylvie- Bonsoir mon cœur.
Julien- Je vous ai entendues –je sais, tu t’en doutais. Ça fait moins d’un an, comment veux-tu qu’elle se soit déjà remise ? Combien de temps tu as mis pour « te remettre » de la disparition de papa ? Tu n’as toujours pas fini d’encaisser le choc après vingt-deux ans, même si tu essayes de ne pas le montrer.
Sylvie- Ils n’étaient pas ensemble.
Julien- Ils allaient se mettre ensemble.
(Noir)

Tableau 2 : chambre de Lilith (dans la pénombre)

Lilith- (allongée sur le lit) « Un nom de démone pour une démone »… Je ne suis pas une démone, mais une « demie », une hybride. Et l’autre Lilith était humaine, la première même. Avant de devenir la reine des succubes… Ho et puis… Bon, résumons où j’en suis.
À six ans, mes parents et moi découvrons mes pouvoirs. À quinze ans, je découvre que j’ai été adoptée et que mon géniteur est un démon. Je rencontre Julien et fait équipe avec lui. Je retrouve ma génitrice pour en savoir plus, et… Un an plus tard, mes parents, qui m’ont élevée et aimée, se font assassiner par ce connard de… Calme-toi, Lili, paix, calme, sérénité… Bref. Et Samael… Non, n’y pense plus.
Aujourd’hui, j’ai dix-huit ans…et je ne sais pas ce que je veux… (L’intro d’« I’m eighteen » retentit alors que Lilith se lève pour allumer la lumière, révélant au centre du plateau un punching-ball auquel on a ajouté des cornes en carton très abîmées et coupant la musique. Elle fait craquer ses poings puis passe le jouet à tabac. Soudain, un « toc-toc » se fait entendre ; Lilith va décrocher son portable.) Allô, ici, Lilith. Samira ? Désolée, vous avez fait un faux numéro, Monsieur. Ou c’est elle qui vous a donné un faux. Bonne soirée. (Elle raccroche et repose le téléphone.) Pourquoi presque tous les appels que je reçois sont des erreurs ? (Un autre toc-toc : elle ouvre la porte) Salut Juju. Bien le boulot ?
Julien- Ouais. Je t’ai réparé ta tenue, au fait. Comment tu as fait pour faire un trou alors que je me suis fait chier à te fabriquer un truc que tu ne risquais pas de déchirer ?
Lilith- Une branche basse.
Julien- (secouant la tête) Tu me désespère, des fois, Lili
Lilith- Dis ça au démon que je pourchassais. Au fait, tu ne m’as toujours pas dit où tu travaillais.
Julien- Dans la petite entreprise d’un ami.
Lilith- Entreprise de quoi ?
Julien- Couture.
Lilith- Tu dois être employé du mois permanent : je n’ai jamais vu quelqu’un faire un ourlet parfait aussi vite que toi.
Julien- Hum. Et toi première cliente. Passe au bureau un de ces jours histoire d’officialiser tout ça.
Lilith- C’est où ?
(Noir)

Tableau 3 : bureau d’Ismaël

(Ismaël est assis derrière son bureau et répond au téléphone quand Lilith entre.)
Ismaël- Oui, Madame. Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Nous pouvons vous envoyer quelqu’un à domicile. Notre meilleur employé. Puis-je avoir votre adresse ? Ne vous inquiétez pas, c’est un véritable ange.
Lilith- (À part) Ou plutôt un demi ange.
Ismaël- Merci d’avoir appelé, Madame. Bonne journée. (Il raccroche, puis s’adresse à Lilith.) Bonjour, c’est pour faire recoudre un truc ou c’est pour l’annonce ?
Lilith- Je viens de la part de Julien.
Ismaël- Ha, c’est pour toi, le paquet « L ». Il est tout en haut de l’étagère à côté de moi, prend-le.
Lilith- Tu as juste à te lever et tu l’as…
Ismaël- J’aimerais bien… (Il roule vers le côté cour jusqu’à dévoile entièrement son fauteuil roulant) pouvoir me lever.
Lilith- Oh… Je suis désolée, je n’avais pas vu…
Ismaël- T’inquiète. (Il suit Lilith du regard alors qu’elle va chercher le paquet.)[i] Comment tu t’appelles, déjà ?
Lilith- [i](attrapant le paquet)
Lilith.
Ismaël- C’est de quelle origine, ça ?
Lilith- (examine le paquet, puis regarde Ismaël quand il lui parle) Comment tu t’appelles ?
Ismaël- Ismaël.
Lilith- C’est de quelle origine, ça ?
Ismaël- Un point partout…
Lilith- Tu parlais de meilleur employé tout à l’heure, mais en réalité, vous êtes combien ?
Ismaël- Deux et demi : Julien, moi, et une amie d’ami à temps partiel.
Lilith- Je peux te poser une question indiscrète, Samael ?
Ismaël- Ismaël.
Lilith- Désolée, je… Dis-moi, tu as eu un accident ou… ?
Ismaël- J’ai été renversé par une voiture il y a deux ans. J’ai bien faillit mourir… Mais le bas de ma colonne vertébrale est mort à ma place.
Lilith- Ça ne doit pas être facile tout les…
Ismaël- (l’interrompant) J’veux pas de ta pitié, je veux que tu me parles comme à n’importe qui.
Lilith- Désolée, Sam…heu, Ismaël. N’en parlons plus.
Ismaël- Julien fait souvent des heures sup’ gratos pour toi. Tu es qui exactement, par rapport à lui ?
Lilith- Sa sœur.
Ismaël- Il ne m’a jamais dit qu’il avait une sœur. Et je ne t’ai jamais vu avant.
Lilith- Sœur de cœur, si tu préfères. (Ismaël hoche la tête) Ha, et dès que j’aurai ma carte bleue, je te payerai ce colis, j’y tiens.
Ismaël- Nous sommes ouvert tous les jours, sauf le week-end !
Lilith- Je prends note.
(Noir)
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Message  Pacô Dim 8 Nov 2009 - 17:01

Hisha a écrit:
Le sang de Lilith



Lilith, sœur de cœur de Julien, semi-démone
Julien, fils de Sylvie, frère de cœur de Lilith, semi-ange
Sylvie, mère de Julien, humaine
Ismaël, ami de Julien, humain
Lucie, génitrice de Lilith, humaine
Chad, semi-démon
Démon, géniteur de Chad et Lilith
Le Chœur
Vielle dame
Journaliste (il casse un peu l'inventaire xD)



Tableau 1 : appartement Sylvie et Julien
(Lilith et Sylvie sont déjà sur scène, assises sur un canapé ou des chaises (y'a pas de "ou" qui tienne là ... c'est soit le canapé, soit les chaises ...) lorsque le rideau se lève. Le premier quart côté jardin est séparé du reste par une fine cloison ou un simple encadrement de porte et contient si possible (c'est pas selon la tête du spectateur hein) une baignoire)

Lilith- Dis-moi, Sylvie… Peux-tu me raconter exactement comment s’est passée ma naissance ? Je n’avais pas osé le demander à Lucie… (glup's, sympa pour commencer)
Sylvie- J’ai l’impression que c’était hier…
(L’éclairage baisse, Sylvie sort, puis rentre avec Lucie alors que la lumière revient.)
Lucie- Son enfant arrive ! (Tient son ventre en respirant bruyamment)
Sylvie- Tu es vraiment certaine de ne pas vouloir aller à l’hôpital ? (Lucie hoche (hoche dans quel sens ? tu peux hocher pour dire oui et dire non) vigoureusement la tête)
Lucie- (s’assoit sur une chaise) Il n’y a qu’à toi que je fais confiance…
Sylvie- (quelque peu paniquée) Allons, heu… Dans la salle de bain ! (Elles franchissent la porte et Lucie s’allonge et accouche dans la baignoire)
Lucie- Il arrive… (Contractions)
Sylvie- Respire… (Le public ne voit pas l’enfant sortir, mais Sylvie oui (non ça ne va pas ça dans le théâtre) ; elle a un léger mouvement de recul en l’apercevant.)
Lucie- (une fois l’accouchement terminé) Je ne pouvais accoucher de ce monstre à l’hôpital.
Sylvie- (Saisissant le bébé) Ce n’est pas parce qu’il –pardon : elle a des ailes et une queue qu’elle est un monstre. (Elle donne une claque sur les fesses du nouveau-née pour lui faire pousser son premier cri) Mon fils est un hybride, lui aussi.
Lucie- Je ne savais pas. Mais toi, tu aimais le père de Julien. Moi, je n’ai jamais aimé les mâles. Tout ce que je souhaite à cette enfant, c’est de ne pas subir la même chose que moi. Lilith. Un nom de démone pour une démone. Je t’appelle Lilith, pour que tu ne sois jamais à la merci de quiconque, et encore moins d’un homme ou démon. (Elle refuse de prendre l’enfant quand Sylvie lui tend.)
(Noir pendant lequel Lucie sort de scène)
Sylvie- (À Lilith) Puis nous t’avons laissée là où nous savions que tu serais trouvée, en espérant qu’on t’enlève la queue et les ailes pour que tu puisse avoir une vie à peu près normale. Et quinze ans plus tard j’ai appris qu’il s’en était lui-même chargé avant que d’autres remarquent ta présence.
Lilith- C’est même moi qui te l’ai dit. C’était il y a trois ans, mais j’ai l’impression que ça fait une éternité. Juste une chose : tu savais donc que Lucie avait été violée. Pourquoi ne pas me l’avoir dit la première fois ? Ça m’aurait évité d’avoir à la retrouver pour le savoir. Je n’étais pas la bienvenue dans sa cachette.
Sylvie- Désolée, mais j’estimais que c’était à elle seule de raconter ça. Et ça ne pouvait pas lui faire de mal de se confier enfin à quelqu’un… Même à moi, qui avais pourtant sa confiance, elle ne m’avait pas tout dit. Même si le coupable, dans cette affaire, ne sera jamais arrêté.
Lilith- (Se levant) Pourquoi tu ne prononces jamais son nom ?
Sylvie- (Se levant) Joyeux anniversaire, en tout cas, Lili.
Lilith- J’ai déjà dit que je ne voulais ni qu’on le fête, ni même qu’on me le souhaite, cette année.
Sylvie- Tu ne t’es toujours pas remise de…
Lilith- (l’interrompant) Bonne nuit, Sylvie. (Elle sort. Sylvie reste seule sur le plateau (plateau ? XD de TF1 c'est ça ?) quelques secondes, puis Julien entre côté cour.)
Julien- Bonsoir, maman.
Sylvie- Bonsoir mon cœur.
Julien- Je vous ai entendues –je sais, tu t’en doutais. Ça fait moins d’un an, comment veux-tu qu’elle se soit déjà remise ? Combien de temps tu as mis pour « te remettre » de la disparition de papa ? Tu n’as toujours pas fini d’encaisser le choc après vingt-deux ans, même si tu essayes de ne pas le montrer.
Sylvie- Ils n’étaient pas ensemble.
Julien- Ils allaient se mettre ensemble.
(Noir)
Pour être franc dès le départ ... je n'ai pas aimé du tout.
Disons que les dialogues sont assez creux, le suspens n'est pas tellement là, et l'intérêt que je porte à l'histoire est très réduit.
Le théâtre, c'est avant tout l'apologie du discours. Ici, ils sont très ... pauvres, très peu entretenus. Et encore une fois, je trouve que certaines paroles sont inutiles.

Essaie de retravailler d'une façon à donner plus de poids à tes personnages par leur verve. Dès la première réplique de Lilith, je n'ai pas aimé. Et c'est allé de mal en pis ... Donc ce qu'il faudrait, c'est déjà rendre les didascalies dans la règle du théâtre. A proscrire donc les "si possible" et les suppositions, les expressions etc. Une didascalie est claire et nette.

Hisha a écrit:
Tableau 2 : chambre de Lilith (dans la pénombre)
Lilith- (allongée sur le lit) « Un nom de démone pour une démone »… Je ne suis pas une démone, mais une « demie », une hybride. Et l’autre Lilith était humaine, la première même. Avant de devenir la reine des succubes… Ho et puis… Bon, résumons où j’en suis.
À six ans, mes parents et moi découvrons mes pouvoirs. À quinze ans, je découvre que j’ai été adoptée et que mon géniteur est un démon. Je rencontre Julien et fais équipe avec lui. Je retrouve ma génitrice pour en savoir plus, et… Un an plus tard, mes parents, qui m’ont élevée et aimée, se font assassiner par ce connard de… Calme-toi, Lili, paix, calme, sérénité… Bref. Et Samael… Non, n’y pense plus. (tu imagines vraiment un protagoniste dire ça sur scène ?)
Aujourd’hui, j’ai dix-huit ans… [espace] et je ne sais pas ce que je veux… (L’intro d’« I’m eighteen » retentit alors que Lilith se lève pour allumer la lumière, révélant au centre du plateau (noon! pas de plateau xD) un punching-ball auquel on a ajouté des cornes en carton très abîmées et coupant la musique. Elle fait craquer ses poings puis passe le jouet à tabac. Soudain, un « toc-toc » se fait entendre ; Lilith va décrocher son portable.(logique un toc toc, faut aller décrocher le portable ... Non, les didascalies ne doivent pas tourner autour du pot: "le portable sonne et Lilith va le décrocher". Ce n'est pas un roman, donc pas de "elle entend". Le regard de la didascalie est objectif et voit de loin, c'est à dire, il se fout royalement du protagoniste: il expose juste ce qu'il se passe: le téléhpone sonne et la protagoniste décroche. Mais après, qu'elle l'ait entendu ou pas, on s'en doute, mais la didascalie s'en contrefout.) Allô, ici, Lilith. Samira ? Désolée, vous avez fait un faux numéro, Monsieur. Ou c’est elle qui vous a donné un faux. Bonne soirée. (Elle raccroche et repose le téléphone. (voilà c'est ça une vraie didascalie)) Pourquoi presque tous les appels que je reçois sont des erreurs ? (Un autre toc-toc : elle ouvre la porte) Salut Juju. Bien le boulot ?
Julien- Ouais. Je t’ai réparé ta tenue, au fait. Comment tu as fait pour faire un trou alors que je me suis fait chier à te fabriquer un truc que tu ne risquais pas de déchirer ? (non non ... la vulgarité a des limites)
Lilith- Une branche basse.
Julien- (secouant la tête) Tu me désespères [pas de virgule] des fois, Lili
Lilith- Dis ça au démon que je pourchassais. Au fait, tu ne m’as toujours pas dit où tu travaillais.
Julien- Dans la petite entreprise d’un ami.
Lilith- Entreprise de quoi ?
Julien- Couture. (répliques tout à fait inutile. Je le savais d'avant et ça sert strictement à rien.)
Lilith- Tu dois être employé du mois permanent : je n’ai jamais vu quelqu’un faire un ourlet parfait aussi vite que toi. (c'est son frère de coeur ou pas ? Parce qu'elle connait bien peu sa vie.)
Julien- Hum. Et toi première cliente. Passe au bureau un de ces jours histoire d’officialiser tout ça.
Lilith- C’est où ?
(Noir)

Tableau 3 : bureau d’Ismaël
(Ismaël est assis derrière son bureau et répond au téléphone quand Lilith entre.)
Ismaël- Oui, Madame. Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Nous pouvons vous envoyer quelqu’un à domicile. Notre meilleur employé. Puis-je avoir votre adresse ? Ne vous inquiétez pas, c’est un véritable ange.
Lilith- (À part) Ou plutôt un demi ange.
Ismaël- Merci d’avoir appelé, Madame. Bonne journée. (Il raccroche, puis s’adresse à Lilith.) Bonjour, c’est pour faire recoudre un truc (bien le tact du vendeur xD) ou c’est pour l’annonce ?
Lilith- Je viens de la part de Julien.
Ismaël- Ha, c’est pour toi, le paquet « L ». Il est tout en haut de l’étagère à côté de moi, prends-le. (et le tutoiement direct ... c'est normal ?)
Lilith- Tu as juste à te lever et tu l’as…
Ismaël- J’aimerais bien… (Il roule vers le côté cour jusqu’à dévoile entièrement son fauteuil roulant) pouvoir me lever.
Lilith- Oh… Je suis désolée, je n’avais pas vu…
Ismaël- T’inquiète. (lol mais lol) (Il suit Lilith du regard alors qu’elle va chercher le paquet.) Comment tu t’appelles, déjà ?
Lilith- (attrapant le paquet)
Lilith.
Ismaël- C’est de quelle origine, ça ?
Lilith- (examine le paquet, puis regarde Ismaël quand il lui parle) Comment tu t’appelles ?
Ismaël- Ismaël.
Lilith- C’est de quelle origine, ça ?
Ismaël- Un point partout…
Lilith- Tu parlais de meilleur employé tout à l’heure, mais en réalité, vous êtes combien ?
Ismaël- Deux et demi : Julien, moi, et une amie d’ami à temps partiel.
Lilith- Je peux te poser une question indiscrète, Samael ?
Ismaël- Ismaël.
Lilith- Désolée, je… Dis-moi, tu as eu un accident ou… ?
Ismaël- J’ai été renversé par une voiture il y a deux ans. J’ai bien failli mourir… Mais le bas de ma colonne vertébrale est mort à ma place.
Lilith- Ça ne doit pas être facile tous les…
Ismaël- (l’interrompant) J’veux pas de ta pitié, je veux que tu me parles comme à n’importe qui. (le truc original ça tient Very Happy)
Lilith- Désolée, Sam…heu, Ismaël. N’en parlons plus.
Ismaël- Julien fait souvent des heures sup’ gratos pour toi. Tu es qui exactement, par rapport à lui ?
Lilith- Sa sœur.
Ismaël- Il ne m’a jamais dit qu’il avait une sœur. Et je ne t’ai jamais vue avant.
Lilith- Sœur de cœur, si tu préfères. (Ismaël hoche la tête) Ha, et dès que j’aurai ma carte bleue, je te payerais ce colis, j’y tiens.
Ismaël- Nous sommes ouverts tous les jours, sauf le week-end !
Lilith- Je prends note.
(Noir)

Bon ... je pense que mon avis est assez clair.
Le but n'est pas de te démoraliser, mais là, il me semble que tout ton texte est tout à fait impropre au théâtre. Il faut absolument revoir la pertinence des répliques: il ne suffit pas de les faire parler.
Tes didascalies parlent beaucoup de leurs mouvements, mais très peu de leur attitude ou de leur visage. C'est dommage parce que du coup, on ne peut pas sentir le ton de chaque parole.

Bref, il faut absolument tout revoir ... au risque de tout modifier de fond en comble, selon mon avis.

Et si tu commençais par nous poster le synopsis de l'intrigue ?
Pacô
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