Commentaire sur "la Bandaison"
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Re: Commentaire sur "la Bandaison"
Petit relevé :
Mes doigts entrent dans sa bouche et s’agrippent à sa joue. Je tire pour les libérer. Le sang gicle
=> euh ça se transforme en taken là non ? \o/
Appréciation linguistique :
Ah le style est en adéquation avec le récit ! J'aurais donc tendance à dire que tu as réussi ton coup pour le travail de la langue (sans parler de celle du pauvre petit Pierre).
Le vocabulaire est le reflet même de l'esprit de ce jeune dérangé. J'ai beaucoup aimé.
Mon seul reproche viendra donc lorsque tu t'écartes un tantinet de l'esprit innocent et infantile de Julien, c'est-à-dire, quand tu lui fais employer des termes trop techniques et trop recherchés pour lui. Comme "zones érogènes". Mais je crois que c'est le seul truc que j'ai relevé.
Tu pourrais y aller plus crûment, au point où tu en es. Genre :
Appréciation de l'histoire :
Sans conteste, j'aime ! Et vraiment !
Tu as su relater l'histoire d'un dérangé et ce, d'une manière assez habile. Sans trop rentrer dans le stéréotype du gars dérangé, sans trop chercher la pitié du lecteur non plus.
Je sais pas si tu prendras ça pour un compliment, mais ton Julien Sorel me fait penser au Pierrot d'azul. Très fortement d'ailleurs .
En clair, la manière dont se déroule le récit, les choses qui amènent le gars là où il en est, me plaisent.
Cependant, peut-être es-tu resté trop évasif sur le pourquoi Julien se pend. La police va le remettre en cage... certes. Mais ça, ça fait déjà plus réflexion de quelqu'un de "stable" dans sa tête. S'il savait qu'il allait être remis en cage, pourquoi est-il déjà allé chez Mina ?
Ensuite, si ce gars était si dangereux, pourquoi les autorités l'ont laissé habiter en plein cœur d'un immeuble rempli de gens ordinaires ?
Enfin des petites incohérences certaines fois, pour moi.
Et sinon, pourquoi ces comparaisons, qui font certes sourire, à Stendhal, Proust et certainement à un autre auteur dont j'ai perdu le nom ?
=> oh, comptine ça me choque : une chansonnette aussi mignone et innocente placée à côté de "La mère de Julien est une pute" XD.et de réciter leur comptine
=> ptètre que ça a pas le même sens que nous mais chafouin chez moi, c'est synonyme de dragueur. Je pense pas que ce soit adapté...et j’aime pas ses yeux chafouins.
Mes doigts entrent dans sa bouche et s’agrippent à sa joue. Je tire pour les libérer. Le sang gicle
=> euh ça se transforme en taken là non ? \o/
=> ah oui effectivement. Mais j'avais pas saisi au départ qu'il arrachait la langue, mais plutôt.. qu'il arrachait la paroi de la joue ^^.J’arrache cette langue juste bonne à dire du mal.
=> pouark les vieilles allusions à flots là XD.J’suis « son petit Sorel ». Elle me fait toujours des madeleines. Elle me dit que l’odeur de la cuisson lui rappelle le temps perdu.
=> ah mince, j'ai l'impression que "zones érogènes", ça sort un peu de l'esprit "innocent" et "légèrement idiot" de la narration de ton Julien Sorel. Depuis le début, il utilise un vocabulaire un peu ingénu et là, ça fait déjà plus évolué, plus technique, plus.. connaisseur j'ai envie de dire .
me délectant de ses petits cris lorsque je frôle ses zones érogènes.
Appréciation linguistique :
Ah le style est en adéquation avec le récit ! J'aurais donc tendance à dire que tu as réussi ton coup pour le travail de la langue (sans parler de celle du pauvre petit Pierre).
Le vocabulaire est le reflet même de l'esprit de ce jeune dérangé. J'ai beaucoup aimé.
Mon seul reproche viendra donc lorsque tu t'écartes un tantinet de l'esprit innocent et infantile de Julien, c'est-à-dire, quand tu lui fais employer des termes trop techniques et trop recherchés pour lui. Comme "zones érogènes". Mais je crois que c'est le seul truc que j'ai relevé.
Tu pourrais y aller plus crûment, au point où tu en es. Genre :
Enfin un truc plus... basique et plus à la portée de l'esprit d'un petit garçon (parce que ta narration donne l'effet d'un petit garçon puisqu'elle ne change pas tellement entre le passage de la cours d'école et celui de sa vie vingt ans plus tard)me délectant de ses petits cris lorsque je frôle ses seins et son vagin.
Appréciation de l'histoire :
Sans conteste, j'aime ! Et vraiment !
Tu as su relater l'histoire d'un dérangé et ce, d'une manière assez habile. Sans trop rentrer dans le stéréotype du gars dérangé, sans trop chercher la pitié du lecteur non plus.
Je sais pas si tu prendras ça pour un compliment, mais ton Julien Sorel me fait penser au Pierrot d'azul. Très fortement d'ailleurs .
En clair, la manière dont se déroule le récit, les choses qui amènent le gars là où il en est, me plaisent.
Cependant, peut-être es-tu resté trop évasif sur le pourquoi Julien se pend. La police va le remettre en cage... certes. Mais ça, ça fait déjà plus réflexion de quelqu'un de "stable" dans sa tête. S'il savait qu'il allait être remis en cage, pourquoi est-il déjà allé chez Mina ?
Ensuite, si ce gars était si dangereux, pourquoi les autorités l'ont laissé habiter en plein cœur d'un immeuble rempli de gens ordinaires ?
Enfin des petites incohérences certaines fois, pour moi.
Et sinon, pourquoi ces comparaisons, qui font certes sourire, à Stendhal, Proust et certainement à un autre auteur dont j'ai perdu le nom ?
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
Chafouins, dans ce contexte, exprime l'idée de sournoiserie
Merci pour tes remarques
Bien vu, je mettrai plutôt son sexe.ah mince, j'ai l'impression que "zones érogènes", ça sort un peu de l'esprit "innocent" et "légèrement idiot" de la narration de ton Julien Sorel. Depuis le début, il utilise un vocabulaire un peu ingénu et là, ça fait déjà plus évolué, plus technique, plus.. connaisseur j'ai envie de dire Smile.
Il y a effectivement le fait qu'il va être remis en cage mais aussi la douleur de la disparition de Mina.Cependant, peut-être es-tu resté trop évasif sur le pourquoi Julien se pend. La police va le remettre en cage... certes. Mais ça, ça fait déjà plus réflexion de quelqu'un de "stable" dans sa tête.
Pour lui, les policiers l'arrêteraient de toutes façons, et puis il répond à une pulsion sexuelle.S'il savait qu'il allait être remis en cage, pourquoi est-il déjà allé chez Mina ?
Parce qu'il faut bien faire de la place en HP ^^. Non, il a été jugé apte et il n'est pas dangereux, ce n'est pas lui le tueur. En fait, je me suis surtout inspiré de BernieEnsuite, si ce gars était si dangereux, pourquoi les autorités l'ont laissé habiter en plein cœur d'un immeuble rempli de gens ordinaires ?
Enfin des petites incohérences certaines fois, pour moi.
Le trou par lequel regarde "Julien" évoque Psychose et Poe. J'aime beaucoup les Simpsons et Pixar, leur talent à mettre plusieurs degrés dans leur histoire. Donc, mes écrits sont toujours parsemés d'allusions qu'il n'est pas nécessaire de connaitre ou de relever pour comprendre l'histoire.Et sinon, pourquoi ces comparaisons, qui font certes sourire, à Stendhal, Proust et certainement à un autre auteur dont j'ai perdu le nom ?
Merci pour tes remarques
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
Mais de rien.
Puisque j'aime, il faut bien le dire.
Profite donc, j'aurais parfois les dents plus acérées !
PS: la pulsion sexuelle, je l'avais saisie aussi. Elle est même pas mal rendue, surtout quand il renifle les sous-vêtements ^^.
Par contre, s'il a été jugé apte à retrouver la vie en société et donc, pas dangereux, vu son état comment cela se fait-il ? Et alors, pourquoi serait-il donc le premier bouc émissaire ?
Puisque j'aime, il faut bien le dire.
Profite donc, j'aurais parfois les dents plus acérées !
PS: la pulsion sexuelle, je l'avais saisie aussi. Elle est même pas mal rendue, surtout quand il renifle les sous-vêtements ^^.
Par contre, s'il a été jugé apte à retrouver la vie en société et donc, pas dangereux, vu son état comment cela se fait-il ? Et alors, pourquoi serait-il donc le premier bouc émissaire ?
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
Très agréable à la lecture. Un mélange habile de plusieurs genres (en tout cas selon mon ressenti).
J'aime beaucoup ta façon de narrer, tes envolées entres les étages et ses habitants. En quelques mots tu les décrits suffisamment bien que pour qu'on puisse les imaginer, se les approprier. On dirait un dessinateur qui parvient en quelques traits à croquer un visage que l'on reconnait aisément.
Le personnage parle un peu comme le petit Nicolas de Goscinny (je rejoins Pacô pour le "zones érogènes" qui dénote dans le vocabulaire plus naïf du personnage) ce qui, quelque part, le rend attachant et un rien simplet.
Ses rapports "malsains" avec la voisine sont extrêmement bien rendu, on imagine toute la déviance et la souffrance de ce type contraint de se masturber en cachette et qui sait qu'il n'aura jamais d'autres rapports avec cette femme.
Les petites subtilités suprêmes: le soutien-gorge qu'il ramène chez lui comme un trophée et qui lui permettra d'assouvir un dernier fantasme et l'utilisation des sous-vêtements pour se pendre. C'est très bon.
Tout comme Pacô, je ne l'aurais cependant pas suicidé. Ce type n'est pas fou, il est déviant c'est sur mais pas fou. Difficile d'imaginer qu'il n'envisage pas que l'honnêteté le tirera de ce très mauvais pas (c'est sûr qu'il a un peu tripoté la pauvre fille mais il n'est pas l'assassin). Maintenant ta justification est légitime et c'est ta façon d'envisager l'issue de la scène. Je respecte cela.
En résumé un très bon écrit, sans concession, noir mais tendre à la fois. On en ressort un peu ému ce qui est un pari réussi sur ce genre de nouvelle. Bravo
J'aime beaucoup ta façon de narrer, tes envolées entres les étages et ses habitants. En quelques mots tu les décrits suffisamment bien que pour qu'on puisse les imaginer, se les approprier. On dirait un dessinateur qui parvient en quelques traits à croquer un visage que l'on reconnait aisément.
Le personnage parle un peu comme le petit Nicolas de Goscinny (je rejoins Pacô pour le "zones érogènes" qui dénote dans le vocabulaire plus naïf du personnage) ce qui, quelque part, le rend attachant et un rien simplet.
Ses rapports "malsains" avec la voisine sont extrêmement bien rendu, on imagine toute la déviance et la souffrance de ce type contraint de se masturber en cachette et qui sait qu'il n'aura jamais d'autres rapports avec cette femme.
Les petites subtilités suprêmes: le soutien-gorge qu'il ramène chez lui comme un trophée et qui lui permettra d'assouvir un dernier fantasme et l'utilisation des sous-vêtements pour se pendre. C'est très bon.
Tout comme Pacô, je ne l'aurais cependant pas suicidé. Ce type n'est pas fou, il est déviant c'est sur mais pas fou. Difficile d'imaginer qu'il n'envisage pas que l'honnêteté le tirera de ce très mauvais pas (c'est sûr qu'il a un peu tripoté la pauvre fille mais il n'est pas l'assassin). Maintenant ta justification est légitime et c'est ta façon d'envisager l'issue de la scène. Je respecte cela.
En résumé un très bon écrit, sans concession, noir mais tendre à la fois. On en ressort un peu ému ce qui est un pari réussi sur ce genre de nouvelle. Bravo
noway- Talent Habitué
- Nombre de messages : 211
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Points : 241
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
MErci Noway, une critique positive est toujours encourageante quand elle est si bien argumentée .
Il est certain que j'avais envie de le suicider (rien que pour justifier le titre ^^) et lui permettre une dernière érection avec le soutien gorge. Je justifiais cet acte en me disant que Julien avait pu développer un sentiment de persécution depuis tout petit. On lui a dit qu'il n'était pas "normal" donc quand une bêtise ou un truc pas normal arrivent, c'est lui qu'on accuse.
En tous les cas, je remettrais une autre nouvelle pour voir si elle sera aussi appréciée.
Il est certain que j'avais envie de le suicider (rien que pour justifier le titre ^^) et lui permettre une dernière érection avec le soutien gorge. Je justifiais cet acte en me disant que Julien avait pu développer un sentiment de persécution depuis tout petit. On lui a dit qu'il n'était pas "normal" donc quand une bêtise ou un truc pas normal arrivent, c'est lui qu'on accuse.
En tous les cas, je remettrais une autre nouvelle pour voir si elle sera aussi appréciée.
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
Quelle idée de commencer un texte par cette phrase, je suis pur et chaste moi
Bref, bon texte, il faut l'avouer.
Le vocabulaire est bien choisi, et est en accord avec le scénario, ce qui n'est pas forcément quelque chose de facile à avoir.
De plus, on est bien dans l'esprit d'un dérangé, sans non plus avoir l'impression qu'il est dérangé. J'ai eu le sentiment de voir à travers les yeux de quelqu'un de naïf, d'inconscient, qui est mené à faire ses actes sans contrôler ses gestes. On dirait que tout ce qu'il fait lui est imposé, et que de toute façon, il était voué à finir ainsi. J'ai aimé.
Le titre, en plus de cela, est bien choisi.
Toutefois, un truc m'a chagriné, son suicide. Déjà, je vois mal comment on peut se pendre avec des sous-vêtements, enfin, je vois très bien, mais ils ne tiendraient jamais le poids d'un homme, si ? Je le vois plus se pendre avec les sous-vêtements à la main, ou posés sur une table à côté.
Sinon, un très bon texte, j'ai hâte d'en voir un autre de toi.
Bref, bon texte, il faut l'avouer.
Le vocabulaire est bien choisi, et est en accord avec le scénario, ce qui n'est pas forcément quelque chose de facile à avoir.
De plus, on est bien dans l'esprit d'un dérangé, sans non plus avoir l'impression qu'il est dérangé. J'ai eu le sentiment de voir à travers les yeux de quelqu'un de naïf, d'inconscient, qui est mené à faire ses actes sans contrôler ses gestes. On dirait que tout ce qu'il fait lui est imposé, et que de toute façon, il était voué à finir ainsi. J'ai aimé.
Le titre, en plus de cela, est bien choisi.
Toutefois, un truc m'a chagriné, son suicide. Déjà, je vois mal comment on peut se pendre avec des sous-vêtements, enfin, je vois très bien, mais ils ne tiendraient jamais le poids d'un homme, si ? Je le vois plus se pendre avec les sous-vêtements à la main, ou posés sur une table à côté.
Sinon, un très bon texte, j'ai hâte d'en voir un autre de toi.
kirlim- Talent Divin
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Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
Figure-toi que j'ai demandé ^^. C'est possible avec certains modèles et pour un poids inférieur à 75 kg environ.Toutefois, un truc m'a chagriné, son suicide. Déjà, je vois mal comment on peut se pendre avec des sous-vêtements, enfin, je vois très bien, mais ils ne tiendraient jamais le poids d'un homme, si ? Je le vois plus se pendre avec les sous-vêtements à la main, ou posés sur une table à côté.
Le suicide avec le soutien renvoie à la phrase "pour une dernière érection avec le soutien de ..." et au titre puisque la pendaison entraine une érection. Un mythe raconte que la mandragore, une plante aphrodisiaque, poussait sous les pendus. De plus, c'était pour un défi ayant pour thème "le soutien gorge de MAdemoiselle Nina".
A partir de là, j'ai décidé de faire un recueil de "Contes Horribles"
Ah ben merci, ça fait plais' ^^Sinon, un très bon texte, j'ai hâte d'en voir un autre de toi.
Je publierai un deuxième extrait de mes contes ce soir, tard, et vais essayer de trouver un des tiens.
Re: Commentaire sur "la Bandaison"
75 kg ? O_o
Je suis choqué...
(et pour un des miens, ça risque d'être difficile, je ne poste jamais xD)
Je suis choqué...
(et pour un des miens, ça risque d'être difficile, je ne poste jamais xD)
kirlim- Talent Divin
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