Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
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Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
=> ombre (puisqu'il n'y en a aucun justement)Aucun battement de palmiers, arbres de Judée, magnolias, qui ombrent les quais.
=> il y a un "a" de trop non ?là où un a ami a laissé les Furtwängler s’installer gratuitement
=> peut-être y a t-il un tantinet trop de virgules ?Dans sa chambrette de la clinique qui surplombe Clarens, là où un a ami a laissé les Furtwängler s’installer gratuitement, tandis que le monde de la musique les a abandonnés, Elisabeth, madame Furtwängler, reçoit un coup de téléphone.
=> alors c'est qui qui narre ? oOElisabeth Furtwängler raconte. Ses mots se perdent dans mon imagination…
=> où Franz...me couler dans la douceur des tavernes ou Franz payait son vin blanc avec quelque mélodie et revoir la tombe de Mahler
=> un peu lourde non ? Surtout que j'ai cru pendant un court instant que "l'autre frétillante, tête baissée, enfoui dans ses pensées... concernaient uniquement l'autre main. Petite confusion qui expliquera éventuellement mon ressenti.Soudain, juste après un tournant, le cocher aperçoit un vieil homme voûté, une main dans le dos, l’autre frétillante, tête baissée, enfoui dans ses pensées, qui débouche d’une rue latérale.
=> what ? En traduction ça donne ?Scheissdräck !
=> pomp pom pom, je l'aurais mis en italique et pas entre guillemets. Dans un dialogue, où tu les utilises déjà pour faire parler, ça porte à confusion.- Il est toujours distrait, à tapoter de ses mains, à fredonner ses « pom pom pom pom », ce pauvre monsieur…
=> une antre (ou son antre)Je pénètre dans un antre, sombre.
=> quelques chaisesOn ne distingue qu’un grand piano à queue, une table et quelque chaises.
=> le "fébrile" est un peu maladroit placé là où il est selon moi.Monsieur Ludwig s’assied à la table, prend sa plume d’oie, gratte, fébrile, ses feuillets lignés.
=> temps fiables ou faibles ?sur des temps forts et des temps fiables…
=> le ou la seconde ? oOet d’un temps faible, le seconde…
Bon un commentaire de piètre qualité parce que je suis à demi éveillé.
Je voulais pas en faire ce soir, mais finalement, j'en ferais UN. Quand même .
Alors que dire ? La narration change par rapport à tes habitudes... mais je la trouve un peu plus... lourde, ou plutôt, chargée d'adjectifs et par conséquent, de virgules.
Plusieurs fois, je me sens obligé de relire une seconde puis une troisième fois pour tout rattacher les adjectifs aux bons noms.
Les dialogues font par contre bien d'époque, avec un jargon et un patois de la vieille prusse/autriche (tout ça par là quoi).
Enfin je dis ça, mais je suis pas un expert non plus.
Côté histoire, il serait peut-être bon pour moi de me redire qui est qui. Ludwig... Beethoven ? Non ?
Rien à voir avec Strauss ?
Oui parce que moi j'ai tendance à confondre les noms des compositeurs ^^"...
Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
Non parce qu'il n'y aucun battement. Mais les arbres qui ombre les quais sont bien présents. ^^=> ombre (puisqu'il n'y en a aucun justement)
C'est une interjection vulgaire assez difficile à traduire, parait-il. C'est ma grand-mère germanophone qui me l'a fournie et elle-même ne savait pas trop comment le traduire. On pourrait dire quelque chose comme "Bordel de merde !"=> what ? En traduction ça donne ?
Non, pour l'instant, rien à voir avec Strauss. Beethoven (enfin le rêve) va conduire le narrateur chez Mme Furtwängler et c'est là que va apparaître monsieur Strauss. ^^Côté histoire, il serait peut-être bon pour moi de me redire qui est qui. Ludwig... Beethoven ? Non ?
Rien à voir avec Strauss ?
A vrai dire, cette nouvelle m'ennuie un peu. Je ne sais pas trop par quel bout la prendre et comment triturer cette narration pour l'améliorer. M'enfin je vais continuer à plancher dessus (et sur l'extrait suivant, dans les sens que tu m'as indiqués, avant de le poster)... ^^
Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
bon je sais que je m'en tiens d'habitude a commenter la poésie, histoire de limiter les bêtises, mais y'a juste un terme qui m'a fait sauter en l'air-mais peut être l'as tu fait exprès- et décidémnt, il faut que je le dise "gueule en l'air" pour des chevaux, le terme est complêtement incorrect...
Sinon en général, ce n'est pas le texte de toi que je préfère, comme Pacô, je trouve les phrases parfois un peu trop à rallonge...
Sinon en général, ce n'est pas le texte de toi que je préfère, comme Pacô, je trouve les phrases parfois un peu trop à rallonge...
Morganne- Talent Divin
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Localisation : perdue dans un océan blanc dans un monde entre deuc constellations.
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Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
Tu m'intrigues, là. Je pensais que "gueule" était un terme générique pour à peu près tous les animaux, excepté si on aime son cheval au point de parler de bouche, mais on m'avait appris que si justement "gueule" était péjoratif pour l'homme c'est qu'il s'appliquait aux animaux. Mais il est vrai que j'aurais peut-être pu parler de museau.
(Ce que je vais faire, d'ailleurs, à la réflexion. ^^)
(Ce que je vais faire, d'ailleurs, à la réflexion. ^^)
Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
le cheval est le seul animal pour lequel on parle de "bouche" de "jambe" et de "pied"^^ c'est... l'exception qui confirme la règle, une logique du français quoi^^
Morganne- Talent Divin
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Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
Et voilà, il fallait que cela m'arrive à moi !
J'aurais du y ficher des bœufs, au fiacre viennois...
(pour plus de crédibilité... )
J'aurais du y ficher des bœufs, au fiacre viennois...
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Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
MrSonge a écrit:Le Chant du Cygne
Les dents du Midi scintillent de leurs dernières neiges, plus roses que blanches dans ce coucher de soleil estival qui baigne les montagnes et le lac (ça rallonge la phrase, je te conseille de la couper en deux, ou d'enlever la partie en italique). Aucun battement de palmiers, arbres de Judée, magnolias, qui ombrent les quais (j'ai du mal à comprendre ta phrase, surtout avec ce "ombrent" au pluriel. Ta phrase laisse supposer qu'aucun battement de palmiers, qu'aucun arbres de Judée et qu'aucun magnolia n'ombre les quais. Alors pourquoi un pluriel ?). La chaleur est fragile en cette fin de mois de juin 1948. Dans sa chambrette de la clinique qui surplombe Clarens, là où un ami a laissé les Furtwängler s’installer gratuitement[ ] tandis que le monde de la musique les a abandonnés, madame Furtwängler reçoit un coup de téléphone. C’est l’hôpital de Montreux. Richard Strauss est au plus mal. Pour une dernière fois peut-être, il souhaite parler à son ami Wilhelm…
Elisabeth Furtwängler raconte et ses mots se perdent dans mon imagination…
Une semaine plus tôt, je dirigeais les Egmonts à Vienne, la Grande de Schubert… Entre deux répétitions, j’ai pris le tramway pour Grinzing. Je voulais m’imprégner de Beethoven, de ses lieux d’écriture, me couler dans la douceur des tavernes où Franz payait son vin blanc avec quelque mélodie et revoir la tombe de Mahler. La nuit suivante, un rêve me ramena dans les rues de Grinzing, à la Sieveringerstrasse. Un fiacre. Il dévale. Le cocher tire sur les rênes, actionne le frein. Les deux chevaux ne ralentissent pas leur trot échevelé ; les grelots trépident dans un tintamarre de tous les diables. Soudain, juste après un tournant, le cocher aperçoit un vieil homme voûté, une main dans le dos, l’autre frétillante. Tête baissée, enfoui dans ses pensées, il débouche d’une rue latérale et s’apprête à traverser la chaussée.
«C’t’idiot ! Y va pas y aller ! Heureusement qu’y r’lève pas la tête, y va entendre les grelots d’mes ch’vaux !»
Non. L’homme s’engage dans la rue. Le fiacre fonce sur lui. Le cocher hurle, tire les rênes de toutes ses forces, s’acharne sur le frein. Enfin, les roues bloquent en frottant le pavé. Stridences. Claquements d’étincelles. Les chevaux, museaux en l’air, écument et piaffent, tiraillés en arrière par leur mors. Les grelots exultent, le cocher continue de hurler. Le vieux s’avance, tranquille, les yeux rivés au sol. Quelques mètres encore et c’est la collision. Je me précipite, agrippe l’imprudent, le projette sur le bord de la chaussée. Une seconde de plus et le fiacre le fracassait. (wow, y a du mouvement là !)
[...]
«Qu’est-ce que tu as à m’épier ? Je suis chez moi, tu vois bien… puis, j’ai à faire… allez, va-t’en… (un commentaire au sujet de sa voix serait intéressant, s'il est bien sourd, il devrait parler très fort, et sans en prendre conscience)
- Monsieur, vous savez…
- Cause plus fort, je n’entends rien…
[...]
Je pénètre dans une antre, sombre. Les fenêtres à carreaux sont trop basses. On ne distingue qu’un grand piano à queue, une table et quelques chaises. Partout, des papiers, des manuscrits, des notes, des esquisses…
[...]
«Qu’attend-il de moi… voyons… Toute la musique est bâtie sur des temps forts et des temps faibles… Une mesure à deux temps est composée d’un temps fort, le premier, et d’un temps faible, le second… Dans le style classique, un thème doit avoir quatre mesures, ou un multiple de quatre mesures… Même les valses s’organisent selon des périodes de quatre, huit, seize mesures… Je sais ! Le tout jeune Schubert (C'est pas Ludwig ?) a introduit des périodes de douze mesures, ce qui est très original… Plus bizarre, il a inventé des thèmes à carrures de sept, de neuf mesures… Mais voilà, le premier mouvement de la Cinquième est écrit à un temps… Donc pour les temps forts et les temps faibles… Je compte du début : une mesure de trois notes et une seconde d’une note avec un point d’orgue. Les fameux quatre coups du destin qui frappent à la porte… Le motif est répété, la seconde fois une mesure est ajoutée au point d’orgue… Cinq mesures… Voilà qui commence mal…»
[...]
Nous sommes voisins, à Montreux. Elle occupe toujours cette grande maison acquise au début des années cinquante. Elle m’accueille dans le vaste salon, entre le piano, la table ronde et les photos-souvenirs. À côté se trouve la bibliothèque. Rien n’a bougé. Par les fenêtres, larges et hautes, je peux admirer les cèdres du Liban, les arbres fruitiers… J’ose à peine respirer. Elisabeth Frutwängler est gaie, pétillante. À plus de huitante (oh ! C'est suisse ça ! xD) ans, elle court encore le concert, à Lucerne, à Genève, à Paris, à Berlin…
« La musique vaut bien un voyage !»
Je tiens à lui dire, pour Beethoven…
- Beethoven… oh ! Beethoven… L’obsession de Wilhelm… Des journées entières de sempiternels pom pom pom pom…
Tout en étant suspendu à ses lèvres, je tente de glisser quelques mots d’explication.
- Un rêve, vous…
- Pendant les promenades : pom pom pom pom…
- Un rêve fort…
- Il clamait : qu’aurait-il été, Schumann, sans Beethoven ?
-[ ]Ah, Schumann !
- Et Brahms, mon Dieu…
[...]
… Furtwängler ne marche plus comme avant, son dos de stèle s’est voûté, son âme est blessée, ses sens mal remis d’un sale moment. Il est très sombre. Pendant la guerre, il n’a pas renoncé à son orchestre de Berlin. C’était toute sa vie, la « Philharmonie ». Le régime menaçait de la disloquer, de ponctionner les musiciens juifs, mais le maître a tenu bon et sa présence empêchait la débâcle. Ni Hitler, ni encore moins Goebbels, son ennemi invétéré, n’osèrent toucher aux instrumentistes. Il était impensable pour lui de quitter son pays. Le pays, comme il le disait lui-même, de la grande musique symphonique allemande, cette incarnation la plus noble de l’esprit européen. Mais plus d’une fois, il a fallu diriger dans des usines d’armement, lors des imposants cérémonials de Bayreuth qu’affectionnait le Führer. Jouer la Neuvième Symphonie pour son anniversaire, à ce Führer qui l’a remercié en lui donnant l’accolade (pas très très claire ta phrase là u_u'). Les photographes n’ont évidemment pas manqué d’immortaliser la scène…
Submergé par le compromis, débordé par la situation toujours plus ambiguëe, Furtwängler, qui avait déjà installé sa femme et son fils en Suisse, s’est résolu à contrecœur à fuir sa ville. Son attitude contestataire l’aurait expédié derrière des barbelés électrifiés. Indésirable en Allemagne, il ne s’attendait néanmoins pas à l’être à l’étranger.
[...]
C'est plus agréable à lire à la fin qu'au début selon moi, le début contient des phrases tarabiscotées dans tous les sens, avec des propositions par milliers... Bref, un peu lourd, des phrases à rallonge quoi ^^.
Pour les dialogues, il n'y en a qu'un que je n'ai pas aimé, "- Mais… que me dis-tu là ?... Chenapan… tu t’y entendrais un peu ?.... Entre, va !", il est nettement moins réaliste que les autres, qui eux, sont parfaitement adaptés à l'époque choisie.
Après, pour ceux qui n'y connaissent absolument rien niveau compositeurs classiques, ça doit être assez dur à suivre, ce serait pas plus mal de bien situer chaque passage (je me suis demandé ce que venait faire beethoven en 1948 moi, avant de comprendre qu'on était sous le point de vue de madame Furtwängler. Mais reste le souci de l'époque..) Enfin, si tu pouvais situer chaque passage, ce serait pas plus mal, d'autant plus qu'on ne sait plus trop qui parle, etc. On se noie dans ton texte en fait, je suis convaincu de ne pas avoir tout saisi.
Un tantinet trop de virgules , mais c'est pas la première fois que je te le dis !
Sinon, c'est intéressant, c'est un bel univers et j'ai vraiment été plongé dedans. Je lirai la suite si elle vient, mais j'aimerais bien tout comprendre des deux premiers passages déjà.
kirlim- Talent Divin
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Re: Commentaire sur "Le Chant du Cygne"
Non, un "Il n'y a" est sous-entendu dans la phrase. "Il n'y a aucun battement des palmiers (..) qui ombrent les quais"(j'ai du mal à comprendre ta phrase, surtout avec ce "ombrent" au pluriel. Ta phrase laisse supposer qu'aucun battement de palmiers, qu'aucun arbres de Judée et qu'aucun magnolia n'ombre les quais. Alors pourquoi un pluriel ?)
Il a dû jouer la Neuvième devant le Führer qui l'a remercié en lui donnant l'accolade. ^^(pas très très claire ta phrase là u_u')
Non, il cherche dans sa mémoire et là, il parle bien de Schubert qui, contrairement à Beethoven, était tout jeune à cette époque.(C'est pas Ludwig ?)
Oui, tu as raison, je crois que je vais situer chaque passage avec une petite date en italique, ce sera plus clair. ^^Après, pour ceux qui n'y connaissent absolument rien niveau compositeurs classiques, ça doit être assez dur à suivre, ce serait pas plus mal de bien situer chaque passage (je me suis demandé ce que venait faire beethoven en 1948 moi, avant de comprendre qu'on était sous le point de vue de madame Furtwängler. Mais reste le souci de l'époque..) Enfin, si tu pouvais situer chaque passage, ce serait pas plus mal, d'autant plus qu'on ne sait plus trop qui parle, etc. On se noie dans ton texte en fait, je suis convaincu de ne pas avoir tout saisi.
En tout cas merci pour ta lecture et tes corrections que je vais m'empresser de reporter !
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