Le Sourire d'une âme

Bienvenue sur le topic des commentaires de ma nouvelle : Le Sourire d'une âme.

Je revoie une petite fille écrire sur le même genre de feuilles ses premières histoires.

Oh, Barbara !!!

Bon j'avoue que j'y ai plongé mais jusqu'au cou ^^ L'histoire de ce petit bout d'homme qui écrit son premier récit m'a fait sourire par son ton enfantin, m'a émue quand il déclare avoir trop de rêves dans la tête, bref, on est embarqués du début jusqu'à la fin.

Il tient de sa maman apparemment

Cri du cœur : Il est trop chouuuuuuuuuuuu *ç*

Merci beaucoup Laumie ! Oui, il est chou mon bout.
Bouh, le vilain "e" ! Si je dis que j'ai confondu avec la conjugaison de "renvoyer", ça passe ? Bon, je file corriger cette horreur.

Un très joli texte Barbara, autobiographique si j'ai bien compris ?

Ca m'a fait sourire, parce que j'ai écrit ma première histoire à son âge, sur Mickey et Minnie et mon frère aîné a eu la même réaction, au lieu de m'embêter (ce qui était son jeu favori), il essayait de me donner des conseils. Mais je n'étais pas très réceptive à la critique à l'époque XD

Bon ce que je dis là n'est pas très très constructif et comme je vaudrais faire mieux, je reviendrais ici dès que j'aurais un peu plus le temps (et la tête à ça aussi ^^) mais comme je me suis facilement laissé entraînée, je ne pense pas que j'aurais beaucoup de critique à formuler :p A part peut-être sur les répétitions du sourire à la fin ^^

Merci pour ta lecture et ton com, Devlen.
En ce qui concerne les répétitions du "sourire", à la fin, je les avais notées aussi, mais je ne sais pas encore comment tourner les phrases pour que ça passe mieux, ou pour supprimer ces répétitions. Il va falloir que je m'en occupe, donc, si ces répétitions sont trop lourdes.

Je ne ferais pas une grande critique car je suis conquis par ton texte.
La forme est bien maîtrisée et le fond est adorable sans tomber dans le mièvre. Un texte auquel, je ne changerais pas une virgule.

Merci beaucoup Noway.

Bha mis à part que le texte ne soit pas une nouvelle selon la définition propre, je vois pas grand chose à redire.
On ressent toute ta fierté de maman, je trouve ça adorable. C'est une tranche de vie très bien écrite et très bien décrite.
Donc j'aime en fait.

Merci Lou.
En effet, ce n'est pas vraiment une nouvelle, mais ce texte n'avait pas sa place dans l'autre section des divers écrits, car ce n'est ni une réflexion, ni un essai, ni un hommage... Enfin, ça pourrait être un hommage, mais je ne trouve pas ce terme adapté pour un écrit qui a un rapport avec mon fils et qui raconte un fait réel.
C'est une mini nouvelle.

il plonge ses grands yeux bleus baignés de questions et d’attentes

=> baigné n'est peut-être pas le terme qui me viendrait à l'esprit. "baigné de larmes" c'est pour l'idée du liquide (= les larmes).
=> je te propose "ses grands yeux qui pétillent de/qui s'illuminent de... etc." ou "ses grands yeux envahis par" ou encore un adjectif en "é" qui reprend l'idée.

Il adore parler, il me raconte toujours ses pensées, ses idées, il cherche des réponses, il veut savoir s’il est normal d’avoir autant d’images à l’esprit.

=> à mon avis, ici, un point virgule ne ferait pas de mal \o/.
=> je t'en propose un entre "réponses" et "il veut savoir s'il est normal..."

Il aime particulièrement lire et, depuis qu’il a appris, je ne cesse de lui offrir livres sur livres

=> histoire d'éviter la répétition de "livre" pense à "ouvrages sur ouvrages".

Les courses et moi, ça fait deux.

=> intervention "trop personnelle" qui casse le rythme et l'ambiance du texte.

je leur ai montré le recueil de nouvelles lorsque je l’ai reçu.

=> et la boule de poils ?
=> et le tyran ?

après toutes ces années d’hésitations, de déceptions, d’errance et de désespoir.

=> j'avoue hésiter ici... mais je trouve bizarre que hésitations et déceptions prennent un "s" alors que les deux autres suivant, qui sont inscrits dans la même logique, n'en aient pas.

s’il s’était agi d’un trésor inestimable.

=> comme s'il s'était agi ? Euh... pas plutôt "comme s'il s'agissait"

A la fin de son petit livre, il a même ajouté les noms de ses personnages.

=> À

Ben écoute, oui, comme les autres, je trouve cet instant de ta vie relaté d'une manière très douce et adorable.
Un petit enfant qui met autant de cœur à la tâche littéraire, nous ne pouvons que nous en glorifier (oui la secte ID prend emprise sur les enfants )

Pour que ce soit une nouvelle, il y aurait peut-être fallu rajouter un petit "quelque chose" qui aurait animé l'action, l'intrigue (très belle intrigue néanmoins).
Un petit coup du sort, une petite chute... mais bon, c'est pas si dramatique.

Attention cependant à t'impliquer sans trop t'impliquer. La petite remarque (une broutille certes) sur ton appréciation des courses faisait pour moi "hors contexte" et ce, même si la narratrice c'est toi-même.
Je trouve que ça ne rentre pas dans la rythmique du texte.

Mais bref, il est très mignon ce texte.
Et un bisou pour ton fils (futur membre de l'association qui sait ).

« Maman, je sais pas ce que j’ai, je me fais plein d’histoires ! Tu sais, le soir, avant de dormir, je me raconte mes rêves, et puis quand je dors, je rêve, et puis quand je me réveille, avant de me lever, je termine mes rêves ! »
Il a sept ans. Du haut de son mètre vingt-sept, il plonge ses grands yeux bleus baignés de questions et d’attentes dans les miens. Il espère de moi une solution à son trop-plein de créativité. j'aurais plutôt vu une réponse à son imagination débordante Il adore parler, il me raconte toujours ses pensées, ses idées, il cherche des réponses, il veut savoir s’il est normal d’avoir autant d’images à l’esprit.
« Maman, j’ai plein de rêves dans la tête ! Je sais pas comment faire pour pas les oublier… »
Cette phrase me percute alors que je lui lave le dos dans la baignoire. Oui, il a sept ans, il est grand, je sais parfaitement qu’il est capable de se laver seul, mais c’est là mon petit plaisir ; j’aime lui laver les cheveux et le dos comme l’année dernière, et l’année d’avant... ah ben moi, il a six ans et j'aimerais bien qu'il se lave tout seul ^^Il grandit trop vite, mon bébé. Et tous les deux, nous faisons comme s’il ne parvenait pas à se frotter comme un grand, car il apprécie autant que moi ces instants où nous nous retrouvons en tête-à-tête. très bien vu, sentiment d'échange que seul des parents peuvent connaitre

J’avais déjà senti qu’il ne serait pas comme son frère aîné - bagarreur, très remuant, préférant la compagnie de ses copains et de ses cousins à celle, plus calme, d’un jeu de société ou d’un livre. Lui, mon lutin numéro 3, est un rêveur. Depuis sa naissance, il observe le monde. Il examine tout ce qui l’entoure, étudie les causes et les effets d’un acte, et mesure les conséquences avant d’agir. C’est un petit être paisible. Il aime particulièrement lire et, depuis qu’il a appris, je ne cesse de lui offrir livres sur livres – j’ai d’ailleurs déniché une série d’aventures parfaitement adaptées à son âge et à ses goûts : La Cabane magique de Mary Pope Osborne, mais il en existe bien d’autres. ça fait un peu trop currier des lectuers du magazine parebts, à cause de "déniché une série d’aventures parfaitement adaptées à son âge et à ses goûts " et "mais il en existe bien d’autres"L’esprit de mon petit garçon semble ne jamais prendre de pause.

Là, tout mouillé et dégoulinant de savon dans la baignoire, j’ai envie de le serrer dans mes bras et de couvrir ses petites joues douces de milliers de bisous. Il porte sur moi un regard joyeux et rayonnant d’amour. J’en suis chavirée. je croirais voir ma femme avec notre fils : tout pareil !Je dépose un baiser sur son nez et je lui dis :
« Tu sais quoi ? Je sais comment faire pour que tu n’oublies pas tes rêves. Il faut que tu les sortes de ta tête. »
Il me regarde, tout étonné derrière ses grands yeux écarquillés, se demandant ce que j’étais en train de lui proposer.
« Tu vas écrire tes rêves », ai-je alors précisé.
Une fois séché et habillé, je l’entraîne dans le salon où je range les fournitures scolaires, achetées en début d’année en quantité suffisante, de manière à ne pas m’en préoccuper une fois la scolarité entamée. Les courses et moi, ça fait deux.

Mes enfants savent que j’écris depuis longtemps, que l’écriture est ma passion. Ils savent que j’ai été publiée l’année dernière : je leur ai montré le recueil de nouvelles lorsque je l’ai reçu. Je crois me souvenir avoir pleuré de bonheur dans leurs bras à ce moment-là, profondément émue que mon rêve ait pris forme, après toutes ces années d’hésitations, de déceptions, d’errance et de désespoir.

Du tas de pochettes, cahiers, stylos et autres gommes, je sors un lot de feuilles à grands carreaux et je les plie en deux devant lui. Je lui tends son tout premier manuscrit.
« Voilà. Prends un stylo et écris tes rêves là-dessus, mon cœur. Comme ça, tu ne les perdras jamais et tu pourras en inventer des tonnes. C’est ce que je fais, moi. »
En donnant ces feuillets à mon fils et en voyant sa petite main les saisir avec fierté, j’ai pris conscience de lui transmettre le flambeau. Il reçoit le présent comme s’il s’était agi d’un trésor inestimable. Il lève sur moi ses prunelles brillantes d’émotion :
« Maman, je t’adore. Tu es la meilleure des mamans. C’est super ! »
Le voilà parti dans sa chambre en appelant son frère et en s’écriant qu’il allait écrire son premier livre !

Toute la journée s’écoule comme sur un nuage, dans une atmosphère paisible et douce à laquelle je n’ai pas goûtée depuis des années. Pour la première fois depuis bien longtemps, aucun cri, aucune bagarre, ne résonne dans ma maison. Isolé devant ses papiers, mon petit gars commence par dessiner l’illustration, à main levée, de son histoire. Il a déjà choisi de raconter une aventure de Sonic, petit personnage bleu de jeu vidéo. Je dois dire que son dessin est très réussi. Mais ce qui m’étonne le plus, c’est de le voir penché sur son bureau des heures durant. Son frère aîné respecte complètement ce travail et ne va le voir que pour lui suggérer quelques idées, debout derrière lui, avant de retourner jouer à la console, regarder la télé, ou s’amuser avec sa sœur. L’attitude de mon grand me surprend tout autant que la persévérance du petit.
Plusieurs fois, mon écrivain en herbe s’accorde des pauses : au déjeuner, au goûter, quand il a mal au poignet aussi. Finalement, il est 17 heures quand il me rejoint dans ma chambre et annonce gaiement, tout en me tendant son œuvre :
« Maman ! J’ai terminé !
- Fais voir ? »
Tournant les pages, je découvre, émerveillée, une belle écriture au crayon de papier. Les six pages de beaux mots appliqués contiennent si peu de fautes que je n’en crois pas mes yeux. Même son frère aîné écrit moins bien avec ses deux ans de plus. A la fin de son petit livre, il a même ajouté les noms de ses personnages.
Je lève sur lui un regard admiratif.
« C’est formidable, mon chéri ! Je suis très fière de toi ! »
Il m’adresse alors le plus beau sourire que j’ai jamais vu. Mon cœur de maman reçoit un flot d’amour comme seuls les enfants savent en donner. Il est satisfait, heureux d’avoir enfin consigné l’un de ses rêves, soulagé de savoir qu’il ne le perdrait pas, et reconnaissant que je lui ai donné la clef de son problème.
« Bon, là j’ai écrit qu’un seul de mes rêves, hein ! Tu veux que je te le lise ? »
J’acquiesce, évidemment, en le serrant dans mes bras, bouleversée.
Je revois une petite fille écrire sur le même genre de feuilles ses premières histoires. Le premier héros de mon fils est un personnage de jeu vidéo, son préféré, le mien était un petit garçon qui rencontrait des extra-terrestres. J’avais neuf ans.

J’écoute son histoire, le cœur troublé. Je ne me lasse pas d’admirer son sourire angélique, son sourire d’enfant rêveur qui vient de découvrir comment transposer son imagination, de son esprit au support matériel. Son sourire d’enfant qui sait que, désormais, il n’aura plus peur d’oublier ses idées puisqu’il pourra les retranscrire et les conserver. Le sourire d’un enfant radieux. Et le sourire d’un enfant heureux vaut toutes les richesses du monde. Reconnaître en son enfant une part de soi est un contentement immense ; savoir qu’il sera là, après soi, pour perpétuer une part de celui ou celle que nous sommes est un grand soulagement.malheureusement certains parents imposent leurs passions synonyme d'espoir déçu à leurs enfants pour qu'ils les vivent par procuration

De mes enfants, il est celui dont l’âme, aujourd’hui, a donné la main à la mienne et lui a demandé de lui montrer le chemin. En une phrase, en un sourire, il m’a comblée de bonheur.

Un très beau texte sur la maternité et la transmission. C'est simple mais pas simpliste et il nécessaire quand on voit combien on oublie les bonheurs simples par suffisance ou ignorance. Donc merci.

C'est amusant comme à moi aussi ce petit bout me rappelle quelqu'un. moi aussi je ne savais pas que faire de toutes ces idées et de tous ces rêves qui finissaient pas m'embrouiller l'esprit. L'imagination est un véritable don, et ton petit sera sans doute la relève de demain.
Texte très mignon donc, touchant, et très proche de nous.

Barbara, c'est juste magnifique!
J'aurais aimé que ma mère est un tel regard sur moi lorsque j'ai commencé à écrire! C'est vraiment bien écrit, bien rythmé au niveau des phrases mais aussi de la ponctuation et on sent que tu as écrit avec ton coeur!

Spoiler:

Je trouve juste que dans ce dernier paragraphe tu répète trop le mot enfant ! Mais sinon je n'ai rien à dire tellement je suis touchée!
C'est magnifique!

bisous

Ouh là, je n'avais pas vu tous ces commentaires. Merci pour vos lectures.
Je vais reprendre point par point vos remarques.

Pacô a écrit:

Il adore parler, il me raconte toujours ses pensées, ses idées, il cherche des réponses, il veut savoir s’il est normal d’avoir autant d’images à l’esprit.

=> à mon avis, ici, un point virgule ne ferait pas de mal \o/.
=> je t'en propose un entre "réponses" et "il veut savoir s'il est normal..."

Il aime particulièrement lire et, depuis qu’il a appris, je ne cesse de lui offrir livres sur livres

=> histoire d'éviter la répétition de "livre" pense à "ouvrages sur ouvrages".

Oui, modifications faites.

Les courses et moi, ça fait deux.

=> intervention "trop personnelle" qui casse le rythme et l'ambiance du texte.

Tu as raison, je l'ai supprimée.

je leur ai montré le recueil de nouvelles lorsque je l’ai reçu.

=> et la boule de poils ?
=> et le tyran ?

Ne t'inquiète pas, il sait qui tu es, il connaît l'association. Enfin, il en entend parler et sait que je suis souvent devant mon ordi pour travailler ici (entre autres). Un futur membre, oui, pourquoi pas, mais ne t'attends pas à le voir sur le forum tout de suite !

après toutes ces années d’hésitations, de déceptions, d’errance et de désespoir.

=> j'avoue hésiter ici... mais je trouve bizarre que hésitations et déceptions prennent un "s" alors que les deux autres suivant, qui sont inscrits dans la même logique, n'en aient pas.

En fait, j'ai voulu insister sur le fait que mes hésitations et mes déceptions me venaient par à-coups, donc que je n'en avais pas tout le temps, et que ça alternait avec des phases plus positive. Errance et désespoir sont sans "s" parce que je voulais insister ici sur le caractère plus générique de ces sentiments.
Mais peut-être que je me trompe et que je devrais mettre les "s" aussi...

s’il s’était agi d’un trésor inestimable.

=> comme s'il s'était agi ? Euh... pas plutôt "comme s'il s'agissait"

Oui, certes, certes, corrigé.

A la fin de son petit livre, il a même ajouté les noms de ses personnages.

=> À

Corrigé aussi.

nico4g a écrit:[...]
J’avais déjà senti qu’il ne serait pas comme son frère aîné - bagarreur, très remuant, préférant la compagnie de ses copains et de ses cousins à celle, plus calme, d’un jeu de société ou d’un livre. Lui, mon lutin numéro 3, est un rêveur. Depuis sa naissance, il observe le monde. Il examine tout ce qui l’entoure, étudie les causes et les effets d’un acte, et mesure les conséquences avant d’agir. C’est un petit être paisible. Il aime particulièrement lire et, depuis qu’il a appris, je ne cesse de lui offrir livres sur livres – j’ai d’ailleurs déniché une série d’aventures parfaitement adaptées à son âge et à ses goûts : La Cabane magique de Mary Pope Osborne, mais il en existe bien d’autres. ça fait un peu trop currier des lectuers du magazine parebts, à cause de "déniché une série d’aventures parfaitement adaptées à son âge et à ses goûts " et "mais il en existe bien d’autres"L’esprit de mon petit garçon semble ne jamais prendre de pause.

Hem. J'ai aussi eu cette idée en écrivant ça. Le fait est que j'écris aussi pour me souvenir, dans plusieurs années, de certains petits détails de l'enfance de mes enfants. Il est clair que j'aurai oublié le titre des livres qu'ils auront lu, alors j'en rapporte un ici. Comme ça, dans 10 ans, en relisant mes textes, je repenserai à ces livres-là.

Là, tout mouillé et dégoulinant de savon dans la baignoire, j’ai envie de le serrer dans mes bras et de couvrir ses petites joues douces de milliers de bisous. Il porte sur moi un regard joyeux et rayonnant d’amour. J’en suis chavirée. je croirais voir ma femme avec notre fils : tout pareil !

Je suis très heureuse d'écrire des choses universelles. C'est toujours agréable de savoir que je peux ainsi toucher mes lecteurs.

J’écoute son histoire, le cœur troublé. Je ne me lasse pas d’admirer son sourire angélique, son sourire d’enfant rêveur qui vient de découvrir comment transposer son imagination, de son esprit au support matériel. Son sourire d’enfant qui sait que, désormais, il n’aura plus peur d’oublier ses idées puisqu’il pourra les retranscrire et les conserver. Le sourire d’un enfant radieux. Et le sourire d’un enfant heureux vaut toutes les richesses du monde. Reconnaître en son enfant une part de soi est un contentement immense ; savoir qu’il sera là, après soi, pour perpétuer une part de celui ou celle que nous sommes est un grand soulagement.malheureusement certains parents imposent leurs passions synonyme d'espoir déçu à leurs enfants pour qu'ils les vivent par procuration

Oui, comme tu dis, beaucoup de parents vivent leurs propres rêves à travers leurs enfants, sans se soucier de leurs rêves à eux.
Moi, je les laisse grandir et découvrir ce qui leur plaît, en essayant de les intéresser à des domaines différents, et en les encourageant à faire ce qu'ils aiment. C'est la meilleure chose à faire, et heureusement, la plupart des parents agissent ainsi !

Un très beau texte sur la maternité et la transmission. C'est simple mais pas simpliste et il nécessaire quand on voit combien on oublie les bonheurs simples par suffisance ou ignorance. Donc merci.

Merci beaucoup.

Cindy a écrit:

Spoiler:

Je trouve juste que dans ce dernier paragraphe tu répète trop le mot enfant ! Mais sinon je n'ai rien à dire tellement je suis touchée!
C'est magnifique!

bisous

Merci Cindy.
La répétition d'"enfant" était voulue, pour insister sur l'importance que je porte au fait qu'il soit heureux, pour dire combien le fait de le voir satisfait de lui-même m'a fait plaisir.

Je ne vais pas être constructif, car j'ai lu le texte il y a deux jours, mais je vais juste te dire que je l'ai adoré ! C'est fluide à souhait, la trame est très touchante et puis... j'ai ressenti beaucoup de choses dans tout ça... je m'y suis même reconnu ^^.

Bien bien... mon commentaire n'est pas très utile, mais sache que j'ai lu et que non content de l'avoir apprécié, j'ai été emporté. Bravo Barbara ! =)


Sojo'

Merci beaucoup.

Comme tu semblais enthousiaste à l'idée de me corriger, je me suis permis de choisir un de tes textes et de le passer au crible avant que tu ne t'y attèles sur l'un des miens.^^

Je n'aurais pas l'outrecuidance de corriger tes fautes puisque je suis une bille en orthographe et en grammaire. Heureusement que tu as précisé que c'était du vécu parce que sinon j'aurais été plus sévère.

Le texte évoque l'amour d'une mère pour ses enfants et sa fierté de voir que l'un d'entre eux, tout comme elle, est sur le point de se lancer dans l'écriture.
Sans dire que cette nouvelle est d'une incroyable originalité je dois dire que le sujet est plaisant. Tu maîtrise bien la langue française et comme c'est du VRAI on partage avec toi les sentiments que tu as ressenti. Sur ce point le texte est une réussite totale cependant, je dois avouer que je ne vois pas l'intérêt de partager avec des étrangers ce moment d'intimité et de bonheur.

Voilà le seul véritable reproche que j'ai à te faire! Si tu avais continué/imaginé l'histoire en montrant combien cet acte a transformé la vie du garçonnet j'aurais trouvé cela vraiment intéressant. Si, par exemple, tu avais abouti à une espèce de remise de prix où l'enfant, devenu grand, raconte à un auditoire (de critiques, de jury, qu'importe!) comment la passion de l'écriture lui est venue ça aurait été mieux ( ce n'est qu'un exemple, hein!^^). J'imagine bien un auteur, interviewé après avoir reçu le Goncourt, qui fait part à un jeune public des raisons qui l'ont poussé à écrire et comment il espère ainsi transmettre sa passion à ce jeune public. Cette nouvelle aurait gagné en profondeur si il s'agissait d'une mise en abime. Du coup, le thème n'aurait plus été: L'amour d'une mère transmit à son fils mais la perpétuation de la passion au fil des générations.

Pourquoi ceci est un problème pour moi? Parce que là, tu nous fais partager une scène de ta vie privée et je DÉTESTE l'autobiographie! C'est pas que ta vie ne m'intéresse pas mais c'est que dans un cadre comme celui-ci il est difficile d'apprécier un texte! Que peux-t-on dire sur ce genre de texte à part: "Bravo! C'est émouvant!" En postant ce texte ici, tu nous demande implicitement de juger ton acte et cela n'est pas, je crois, notre rôle.

Voilà mon humble avis. Je pense que ta nouvelle mérite de prendre une autre dimension afin de devenir une véritable invitation à l'écriture et pas seulement un récit d'une scène personnelle. Ça aurait pu être super bien mais c'est juste sympa.

Cordialement
Domingo

domingo a écrit:Comme tu semblais enthousiaste à l'idée de me corriger, je me suis permis de choisir un de tes textes et de le passer au crible avant que tu ne t'y attèles sur l'un des miens.^^

Mouarf, on l'a fait en même temps.

Ton commentaire est très intéressant.
Tu as raison dans le sens où j'aurais pu, en effet, développer bien davantage mon sujet. C'est vrai que j'ai là matière à le faire.
Mais ce n'était pas vraiment mon but, ici. On avait un thème (sur un autre forum) : le sourire, et nous devions proposer chacun un court texte. Je ne pouvais donc pas m'étendre longuement. Mais tu me diras que ce n'est pas une excuse ; j'aurais très bien pu poursuivre sur ma lancée et développer après...

Pourquoi ceci est un problème pour moi? Parce que là, tu nous fais partager une scène de ta vie privée et je DÉTESTE l'autobiographie! C'est pas que ta vie ne m'intéresse pas mais c'est que dans un cadre comme celui-ci il est difficile d'apprécier un texte! Que peux-t-on dire sur ce genre de texte à part: "Bravo! C'est émouvant!" En postant ce texte ici, tu nous demande implicitement de juger ton acte et cela n'est pas, je crois, notre rôle.

Que tu détestes l'autobiographie, c'est un autre problème.
Mais tu te trompes sur le fait que j'ai posté ce texte en attendant des compliments. Je poste parce que j'ai envie de partager des idées, des sensations, des émotions, à travers des mots, à travers des phrases.
Même si c'est du vécu, rien n'empêche de me dire : cette phrase-là est mal tournée, tu aurais pu l'écrire de telle façon pour mieux faire ressortir ton idée. Ou encore, me dire : ton mot est mal choisi, ce n'est pas assez bien expliqué, etc...
Tu comprends ?
Mais bon, je vais te dire, c'est le premier texte autobiographique que je poste ici, parce que je le trouvais réussi. Tous les autres sont tellement personnels que je les garde pour moi. Et les autres textes que je poste sur le forum ne sont pas - totalement - tirés de ma réalité. Parce qu'il faut bien être honnête : un auteur raconte souvent une part de lui, de ce qu'il a vécu, de ce qui le tracasse, ou de ce qui lui a plu. Non ?

Merci encore pour ton commentaire très développé !

Je me doute bien que tu n'as pas posté ça dans le but de te faire envoyer des fleurs!^^
D'ailleurs si tu avais mis les conditions dans lesquelles tu as écris ce texte ( visiblement sur un thème imposé) je n'aurais même pas soulevé le problème puisque l'objectif était là.
Mais le soucis que j'ai avec les autobiographies c'est que... comment dire ? Critiquer un texte de manière complète c'est donner un avis argumenté sur le fond et la forme, non ? Or, dans une autobiographie critiquer de manière négative le fond reviens à critiquer la personne. Et comme je viens d'une contrée forumesque où ce style (souvent mal dissimulé) est sujet aux pires vexations, je me dis que le mieux est soit de ne pas poster un texte comme celui-ci (pour l'auteur) soit de ne pas commenter (pour le lecteur).
Je préfère mettre direct les pieds dans le plat ( là tu m'as expliqué donc tout va bien!) plutôt que de tourner autour du pot. M'enfin, de toute façon faut que j'apprenne à mettre les formes alors...

Donc au vue des nouveaux éléments je confirme: tu as atteint ton objectif, c'est agréable à lire et tu fais bien passer les émotions.

domingo a écrit:Or, dans une autobiographie critiquer de manière négative le fond reviens à critiquer la personne.

Ah, oui, c'est vrai, je n'avais pas pensé à ça. Tu sais pourquoi ? Parce que quand je poste un texte ici, je viens chercher la critique, et je suis donc prête à ce qu'on remette en question la forme et le fond. Mais c'est vrai que, parlant de mon fils et du lien que j'ai avec, le lecteur ne doit pas oser dire quoi que ce soit contre ce texte, que je risquerais de prendre de travers...
Mais moi, tant qu'on ne m'insulte pas directement, je ne me vexe pas facilement.

Et comme je viens d'une contrée forumesque où ce style (souvent mal dissimulé) est sujet aux pires vexations, je me dis que le mieux est soit de ne pas poster un texte comme celui-ci (pour l'auteur) soit de ne pas commenter (pour le lecteur).

Mais ici, justement, ce n'est pas du tout la même façon de fonctionner que sur le forum d'où tu viens.
Ici les textes sont critiqués, commentés, de la façon la plus honnête et objective possible. C'est sûr qu'on a quelques auteurs qui acceptent mal les critiques, car ils ont du mal à se remettre en question et à envisager que leur texte puisse ne pas être aussi chouette qu'il l'est pour eux... Mais bon, le principe c'est : quand on poste, on s'expose aux critiques. On ne poste pas si on est pas prêt à recevoir des commentaires négatifs.
Parfois, j'ai été très dure avec certains membres (surtout une dont je ne citerai pas le nom, mais elle est partie, depuis), et je fais des efforts pour mettre les formes, moi aussi !

Il est vrai, néanmoins, que la mise en abîme voire la transmission de la passion littéraire illustrée par un auteur félicité racontant sur les ondes d'une radio un évènement de sa jeunesse et de ses liens romanesques avec sa mère... est un ensemble très intéressant à creuser.
Peut-être pas, effectivement, pour répondre au sujet imposé par le concours, mais ensuite pour reprendre et terminé une nouvelle qui aurait, en plus de transmettre une passion et des émotions, romancé toutes ces idées .

mais c'est une vraie graine de petit prince ce garçon !!
C'est magique la rêverie enfantine, et j'aime beaucoup comme tu l'a retranscrite, dans les instants quotidiens, dans le simple, c'est là qu'on trouve le réellement beau : )
Mais je suis sûre que même si le plus grand est plus un électron libre et qu'il peut faire plus de fautes aussi, il est bourré de qualités. La créativité est partout dans le fond, si "on la voit avec le cœur" .
J'ai beaucoup apprécié ta nouvelle, surtout pour la douceur qu'elle dégage, félicitations.