Je marche seul
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Re: Je marche seul
Let’s go !
Appreciation générale :
Je ne vais pas être douce, c’est pas mon genre de toute façon. Bien moins bon que tes contes précédents. Je n’y ai pas retrouvé ton style percutant. Le mec gay qui meurt du Sida, cliché, totalement. La guimauve, j’aime pas, donc je peux pas juger, ce serait malhonnête. Les lumières, j’ai tout de suite compris que c’était les phares de la voitures, et du coup je me suis dit, c’est Eliot, nécessairement. Même si tu ne le dis pas clairement, je pense que c’est lui. Et la fin, finalement, décevante, je m’attendais à plus cru, plus violent, plus horrible. Mais bon, je t’ai déjà dit que je n’étais pas fan des histoires qui finissent bien, mais là, je suis désolée je trouve ça un peu plat comme fin. (Outre que je n’ai pas compris le « Sonia, icône incantatoire, je suis devenue ton reflet ») C’est étrange, surtout qu’on a jamais jusque là entendu parler de Sonia, donc on est pris de court, mais de la mauvaise façon je pense.
Je ne sais pas trop ce que tu as cherché à faire, mais si tu voulais montrer qu’Eliot était cinglé au point de percuter le narrateur avec sa voiture, je pense que tu aurais du l’insérer progressivement. Un éclat dans ses yeux, un sourire, une insistance. Quelque chose de plus en tout cas.
En tout cas, je trouve que ce texte ne fait pas « toi », qu’il dénote avec les autres contes que j’ai pu lire et je trouve ça très dommage, pour moi il est à retravailler pour retrouver son style percutant qui fait dire « Me*de ! », c’est ta marque de fabrique, sans ça, là tu tombe dans le plat et le quasi inconsistant.
[J’avais prévenue que je serais assez violente, mais je ne vais très certainement pas te dire « J’aime » si non, je n’aime pas. Après, j’ai pointé quelques points que tu pourrais retravailler, à ta guise de les juger ou non pertinent en fonction de ton « projet ».]
Je marche seul. J’aime déambuler dans ces artères fréquentées, le soir, quand tous les chats sont gris (La nuit tout les chats sont gris, le soir, il y a encore un peu de lumière, on voit leur couleur. Je comprends ce que tu as voulu dire, mais je ne trouve pas ça très esthétique). Des bribes de conversations volées sont ma petite musique de nuit, mais je préfère encore la monotonie des gouttes de pluie sur mon feutre. Elles dégoulinent, m’offrant un voile protecteur : certains regards sont trop insistants.
Lorsque j’ai assez goûté à ce bain de foule rassurant, je m’éclipse dans les tréfonds d’une ville à égouts ouverts. J’ai mes endroits, comme le guet-apens, où ils servent d’excellents mojitos. L’étranger égaré devinera aisément le type de clientèle qui fréquente ce bar, ses couples ne laissant guère à l’équivoque.(Je ne suis pas sûre que cette tournure existe)
J’entre après avoir salué le videur, il me donne du « Monsieur » : le respect est mutuel.
La salsa m’accueille de sa voix chaude, tout comme le barman vers lequel je me dirige. Je suis un bon client, un très bon client, cela vaut quelques égards (Cela me vaut plutôt non ?) . Je passe commande et mon mojito m’est servi de suite, au grand dam de ce couple qui désespère d’avoir ses verres. Un jeune homme, que je ne connais pas, s’approche de moi et se cambre en s’accoudant au comptoir. Il semble fier de son petit cul moulé dans un 501 élimé.
— Tu m’offres un verre ?
— Tu veux quoi ?
— Comme toi.
Il s’interroge et je confirme son impression. Je suis bien l’égérie de ce parfum capiteux, couché sur papier glacé dans les magasines de salle d’attente. Mâchoire carrée, yeux acier, cheveux poivre et sel, l’image même de la virilité. Je le sens impressionné ; c’est charmant. Il me dit s’appeler Eliot.
Quelques mojitos supplémentaires et je l’emmène dans ma chambre d’hôtel, située à quelques pas du bar. Le Pinson et le guet-apens ont le même propriétaire, une manière de proposer des offres couplées.
— Tu veux fumer un peu d’herbe ?
— Euh…ouais.
Je roule un joint, on s’allonge l’un à côté de l’autre sur mon lit, on discute, on se détend. Il a vingt-huit ans, a fait médecine et vient de trouver une petite officine dans une bourgade pas loin d’ici. Puis, il m’embrasse et sa main droite vient palper mon entre-jambe. Il dégrafe ma braguette et sent mon sexe déjà dur entre ses mains. Il s’applique dans sa fellation, mais j’ai plus l’impression qu’il suce une banane. C’est ainsi qu’il s’est entrainé, j’imagine. J’enlève son pantalon et lui caresse l’anus, le prépare. Même avec mes préservatifs lubrifiés, je risque de lui faire mal.
Entracte. (Purement subjectif, je séparerais vraiment l’entracte en le mettant entre deux sauts de ligne)
— C’était bien ? s’inquiète-t-il.
— Oui, t’as assuré.
— C’était… c’était la première fois.
— Je sais.
— Je… je peux dormir avec toi ce soir ?
— Je préfère pas.
— Tu es de ceux que l’on ne revoie pas ?
— Je suis de ceux qui marchent seuls.
— Mais, t’es jamais tombé amoureux ?
— On vit une fois, on aime une fois. Malheureusement, on ne commande pas ses sentiments.
— Ton mec t’a lâché ?
— Il est mort. Sida.
Je perçois un léger repli.
— Rassure-toi, je l’ai connu séropositif et nous nous sommes toujours protégés. J’ai fait le test à sa mort. Le destin n’a pas voulu me jouer ce tour-là.
— Et avec des gars comme moi, c’est juste pour le cul ?
— Mon esprit est mort, mais mon corps vit toujours. On s’est donné du plaisir, on s’est rien promis, c’est très bien comme ça.
— Je pourrais te revoir ?
— Tu sais où je chasse, mais ne vient jamais me voir à l’hôtel.
Il part, un peu ébranlé, j’ai pourtant fait de mon mieux…
Je ne suis pas retourné au guet-apens pendant trois semaines. Une séance photos dans une île ensoleillée et j’avais envie qu’Eliot m’oublie un peu ( Structure des deux dernières phrases? Relis les, je pense que tu constateras le problème de logique =) et puis c'est plutôt "sur" une île que "dans"). Les premières fois sont marquantes, il ne faut pas qu’il s’attache. Cependant, à peine entré dans mon repère, je sais qu’il est là. Ses yeux brillent à mon apparition. Pour la première fois de ma vie, j’ai le sentiment d’être un saint. Je me dirige vers lui et nous nous rejoignons dans une accolade.
— Tu… t’étais parti ?
— Oui, pour un shoot.
— Tu m’as manqué.
— Il ne faut pas. Je suis un mirage.
— Laisse-moi encore rêver alors. (Beurk ! Du cliché, de l’eau de rose, ca dégouline de guimauve. Ceci est un violent avis personnel d’une fille totalement anti-romantique XD. )
De nouveau dans ma chambre, je sens cette fois plus d’assurance en lui, presque de la violence contenue. Il souhaite sans doute donner de l’intensité à cette relation qu’il redoute éphémère. J’éjacule dans sa bouche comme il le désire. Il réitère sa demande de coucher, mais ma réponse reste inchangée. Me faire jouir ne réveillera pas mon esprit. De toutes les façons, j’avais peu d’amour à donner : Samuel a tout pris avant de mourir. Eliot refuse de le comprendre. Je n’ai guère le choix : il me faut cesser de le voir.
Désormais, je fréquente exclusivement le club privé d’un ami mannequin afin de ne pas être importuné par Eliot. Il a osé frapper à ma chambre. Je l’ai laissé pleurer sur le paillasson. C’était préférable. Les chagrins d’amours ne sont pas éternels, la mort si. Je me suis donc résolu à changer de gîte aussi.
La pluie est déchainée ce soir. Assourdissante. Je traverse la rue qui me sépare de mon hôtel. Deux lumières me font tourner la tête. Elles se rapprochent vite, très vite. Elles sont là. Impact, douleur, je suis jeté sur le bitume détrempé. J’entends quelques cris, une portière s’ouvre et une voix familière s’en échappe :
« Ne vous inquiétez pas, je suis médecin. Je l’emmène à l’hôpital »
Rideau.
Je me réveille encore groggy. Je ne connais pas cette chambre. Une odeur de frais, c’est agréable. Le lit dans lequel je repose est de bonne facture, des draps en soie me recouvrent. Quelque chose me perturbe. Les draps tombent de façon étrange sur mes jambes. Je les enlève et ne peux réprimer un cri. À la place de mes genoux, je découvre deux gros bandages.
— Bien dormi ?
Eliot vient d’entrer dans la pièce avec un plateau. Un croissant et une tasse, d’où s’échappe une fumée blanche, sont posés dessus.
— Eliot ? que… que s’est-il passé ? que m’as-tu fait ?
— Tu as eu un accident. Heureusement, j’étais là. Je t’ai emmené chez moi et soigné.
— Mais… et mes jambes ?
— J’ai dû les amputer, les fractures étaient trop compliquées.
Eliot pose le plateau sur une petite table ronde et se penche sur moi. Sa main caresse ma joue.
— Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi, je serai toujours là pour toi.
Je le regarde et pose ma main sur la sienne.
Cela fait déjà six mois que je suis chez Eliot. Il a raison, je suis bien avec lui ; il est très prévenant. J’ai indiqué à mon agence que j’arrêtais toute activité. Mes amis ne me manquent pas, je ne leur manque pas non plus d’ailleurs. J’ai juste une dernière lettre à écrire, à celle qui m’a lancé dans le milieu de la mode. La plus belle femme que je connaisse. Je pose un dernier mot quand Eliot entre dans ma chambre.
— Je t’emmène faire un tour sur la digue.
— Très bien, dis-je en glissant le feuillet dans ma poche.
Le vent fouette mon visage. Je ferme les yeux et écoute les mouettes. Rient-elles de moi ? Eliot pousse mon fauteuil roulant avec ardeur. Lui aussi est joyeux, il s’esclaffe gentiment lorsqu’une rafale emporte mon chapeau. Ma main glisse dans ma poche et récupère ma lettre. Je la jette au vent.
— Qu’est-ce que c’était ?
— Rien. Juste quelques mots.
Sonia, icône incantatoire, je suis devenu ton reflet.
Appreciation générale :
Je ne vais pas être douce, c’est pas mon genre de toute façon. Bien moins bon que tes contes précédents. Je n’y ai pas retrouvé ton style percutant. Le mec gay qui meurt du Sida, cliché, totalement. La guimauve, j’aime pas, donc je peux pas juger, ce serait malhonnête. Les lumières, j’ai tout de suite compris que c’était les phares de la voitures, et du coup je me suis dit, c’est Eliot, nécessairement. Même si tu ne le dis pas clairement, je pense que c’est lui. Et la fin, finalement, décevante, je m’attendais à plus cru, plus violent, plus horrible. Mais bon, je t’ai déjà dit que je n’étais pas fan des histoires qui finissent bien, mais là, je suis désolée je trouve ça un peu plat comme fin. (Outre que je n’ai pas compris le « Sonia, icône incantatoire, je suis devenue ton reflet ») C’est étrange, surtout qu’on a jamais jusque là entendu parler de Sonia, donc on est pris de court, mais de la mauvaise façon je pense.
Je ne sais pas trop ce que tu as cherché à faire, mais si tu voulais montrer qu’Eliot était cinglé au point de percuter le narrateur avec sa voiture, je pense que tu aurais du l’insérer progressivement. Un éclat dans ses yeux, un sourire, une insistance. Quelque chose de plus en tout cas.
En tout cas, je trouve que ce texte ne fait pas « toi », qu’il dénote avec les autres contes que j’ai pu lire et je trouve ça très dommage, pour moi il est à retravailler pour retrouver son style percutant qui fait dire « Me*de ! », c’est ta marque de fabrique, sans ça, là tu tombe dans le plat et le quasi inconsistant.
[J’avais prévenue que je serais assez violente, mais je ne vais très certainement pas te dire « J’aime » si non, je n’aime pas. Après, j’ai pointé quelques points que tu pourrais retravailler, à ta guise de les juger ou non pertinent en fonction de ton « projet ».]
Devlen- Talent Habitué
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Re: Je marche seul
Bonjour,
C'est le premier texte de toi que je lis, je ne peux donc pas comme Devlen le comparer aux autres, mais je vais te dire comment je l'ai ressenti.
Ta nouvelle est très bien partie. j'imaginais bien l'atmosphère glauque, j'étais embarquée dans l'histoire. Mais ça a changé au moment de l'accident.
Déjà parce que j'ai trouvé ça un peu rapide, tu aurais pu amener l'accident plus en douceur et de façon plus dramatique je pense. Il est vrai, comme l'a dit Devlen, que l'on sait immédiatement qu'il s'agit d'Eliot, mais cela ne me gêne pas, je trouve que ça apporte quelque chose à l'atmosphère pesante. On devine la fin bien tragique et glauque. Mais en fait non, car je ne la voyais vraiment pas se terminant bien cette histoire. Ou du moins pas aussi bien que ça.
En voyant qu'Eliot avait amputé ton héros, j'ai immédiatement pensé à Misery, ce très célèbre roman de Stephen King ou une fan d'un écrivain le séquestre et l'ampute en vue de l'obliger à ressusciter son héroïne. Etait-ce fait exprès?
Après c'est malheureusement le genre de fin dont je ne suis guère fan, à l'eau de rose si tu vois ce que je veux dire (eh oui moi non plus je ne suis pas romantique pour un sou!). J'aurais plutôt cru à un accident volontaire, une amputation forcée afin d'obliger le héros à vivre avec Eliot, vie qui serait devenue un cauchemar dans les bras d'un dingue près à tout pour obtenir ce qu'il désire.
Voilà en fait je serais plutôt d'avis de te demander une fin alternative car le début m'a beaucoup plue!
C'est le premier texte de toi que je lis, je ne peux donc pas comme Devlen le comparer aux autres, mais je vais te dire comment je l'ai ressenti.
Ta nouvelle est très bien partie. j'imaginais bien l'atmosphère glauque, j'étais embarquée dans l'histoire. Mais ça a changé au moment de l'accident.
Déjà parce que j'ai trouvé ça un peu rapide, tu aurais pu amener l'accident plus en douceur et de façon plus dramatique je pense. Il est vrai, comme l'a dit Devlen, que l'on sait immédiatement qu'il s'agit d'Eliot, mais cela ne me gêne pas, je trouve que ça apporte quelque chose à l'atmosphère pesante. On devine la fin bien tragique et glauque. Mais en fait non, car je ne la voyais vraiment pas se terminant bien cette histoire. Ou du moins pas aussi bien que ça.
En voyant qu'Eliot avait amputé ton héros, j'ai immédiatement pensé à Misery, ce très célèbre roman de Stephen King ou une fan d'un écrivain le séquestre et l'ampute en vue de l'obliger à ressusciter son héroïne. Etait-ce fait exprès?
Après c'est malheureusement le genre de fin dont je ne suis guère fan, à l'eau de rose si tu vois ce que je veux dire (eh oui moi non plus je ne suis pas romantique pour un sou!). J'aurais plutôt cru à un accident volontaire, une amputation forcée afin d'obliger le héros à vivre avec Eliot, vie qui serait devenue un cauchemar dans les bras d'un dingue près à tout pour obtenir ce qu'il désire.
Voilà en fait je serais plutôt d'avis de te demander une fin alternative car le début m'a beaucoup plue!
Marie D- Talent Génial
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Emploi/loisirs : doctorante; en cours de rédaction de thèse, et prof d'archéologie à la fac à l'occasion^^
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Re: Je marche seul
Comme d'habitude, on commence par un petit relevé :
=> je trouve la formule un peu maladroite
=> plus sérieusement, le "s'en échappe" se réfère à la portière, alors que la voix s'échappe plutôt du chauffeur non ? (du moins je présume)
=> vapeur ?
=> s'en échappe, tu aimes l'expression. Mais dans une nouvelle aussi courte, vaut mieux l'employer qu'une seule fois.
Appréciation linguistique :
Un relevé un peu mince, bien que plusieurs fois j'ai été tenté de reprendre quelques tournures.
Mais là, j'ai préféré tout lire une première fois, puis relever les erreurs dans un second temps. Et dans ma seconde lecture, je me suis dit que finalement, les maladresses n'étaient pas si maladroites et que ça coulait bien dans le texte.
Je me suis donc abstenu et t'es retenu le minimum syndical .
Concernant le style, je rejoins l'avis de Marie D. Jusqu'à l'accident de voiture, rien à redire. Simple, presque sans sentiment, en adéquation avec le courant de pensée de ton protagoniste principal. C'est seulement ensuite, après l'accident, que j'ai trouvé ton style très mièvre... et très peu attirant.
Peut-être as-tu voulu marquer la séparation entre la vie "avant" et la vie "après". Mais en fait, ça me laisse un sentiment de "beurk" pour la fin. Et j'ai l'impression que mon sentiment est partagé.
Les dialogues sont intéressants, bien que parfois... ils fassent légèrement trop sentencieux pour être réalistes. Un peu comme si tu avais voulu faire du grandiose sur un truc plutôt plat et pas très original. Alors je suis mitigé : quelques réparties m'ont plus, mais d'autres comme :
En conclusion, l'univers est bien posé au préalable. Mais dès l'accident, le style est raté et le rendu est vraiment à la limite du mou et barbant.
Cette appréciation reste très mitigée et se désole du début qui partait pourtant bien ^_^.
Appréciation du récit :
Le séropositif gay qui a perdu son petit ami et qui ne veut s'engager dans aucune autre relation, c'est du vu, revu et corrigé. Et c'est surtout un cliché qui ne me plaît pas. Justement parce que le filon a été épuisé, que l'idée reçue et faussée du SIDA = homosexuel est bien trop répandue et que ce texte la renforce encore un peu plus.
J'aurais donc déjà tendance à ne pas apprécier la trame pour deux raisons :
L'accident sent le coup foireux à dix mille kilomètres. Mais comme il n'y a rien de sûr, j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait qui confirme la version : le médecin a délibérément renversé son amant.
C'est un scénario qui sent déjà le vécu, ça aussi c'est un coup d'originalité qui est mis de côté.
Et pour un conte horrible, je me serais imaginé que ton protagoniste principal ne se fasse pas du tout à l'idée d'être coincé avec Eliot, et que celui-ci le séquestre chez lui de force, contre son gré, tout simplement parce que l'amputation lui empêche de sortir du lit.
(et j'aurais cru aussi que l'amputation soit une amputation volontaire et qu'il aurait très bien pu y échapper).
Après, comment se fait-il qu'il est chez lui ? Tant qu'il est dans le coma, il devrait se trouver dans un centre hospitalier. On laisse rarement les comateux de plusieurs mois chez eux, et encore moins chez quelqu'un extérieure à la famille, et ce, même s'il se présente comme un ami intime. S'il l'a kidnappé pendant l'accident, il y aura forcément une enquête de police et un moyen de retrouver l'éclopé. Surtout si à son retour parmi les bons vivants, il fait savoir à son agence pub qu'il ne participera plus à rien (agence qui aurait peut-être pu se manifester plus tôt quand l'un de ses employés ne répond plus. Eliot savait-il où il travaillait ? Surement pas puisque ton perso principal a pris soin de ne pas dévoiler sa vie pour ne pas s'attacher).
Bref, une fin qui laisse vraiment sur sa faim, qui déçoit complètement... et qui me laisse un ensemble très peu apprécié.
Et comme Delven, je n'ai rien compris à la dernière phrase, avec Sonia...
=> je trouve que ça fait pléonasme... des bribes et volées, sous-entendent tous les deux que les conversations ne lui sont pas adressées.Des bribes de conversations volées sont ma petite musique de nuit,
=> égérie s'applique davantage à une femme ; or ici il me semble que c'est un hommeJe suis bien l’égérie de ce parfum capiteux
=> je trouve la formule un peu maladroite
=> revoit— Tu es de ceux que l’on ne revoie pas ?
=> amour (pourquoi un "s" ?)Les chagrins d’amours ne sont pas éternels
=> cool, une portière parlante. Il manquait du surnaturel à tes contesune portière s’ouvre et une voix familière s’en échappe :
=> plus sérieusement, le "s'en échappe" se réfère à la portière, alors que la voix s'échappe plutôt du chauffeur non ? (du moins je présume)
=> obligatoire ce mauvais terme anglophone ? Pourquoi pas un simple "abasourdi" ?Je me réveille encore groggy.
=> boah, fumée ça me dégoute un peu de boire la tasse moiUn croissant et une tasse, d’où s’échappe une fumée blanche
=> vapeur ?
=> s'en échappe, tu aimes l'expression. Mais dans une nouvelle aussi courte, vaut mieux l'employer qu'une seule fois.
Appréciation linguistique :
Un relevé un peu mince, bien que plusieurs fois j'ai été tenté de reprendre quelques tournures.
Mais là, j'ai préféré tout lire une première fois, puis relever les erreurs dans un second temps. Et dans ma seconde lecture, je me suis dit que finalement, les maladresses n'étaient pas si maladroites et que ça coulait bien dans le texte.
Je me suis donc abstenu et t'es retenu le minimum syndical .
Concernant le style, je rejoins l'avis de Marie D. Jusqu'à l'accident de voiture, rien à redire. Simple, presque sans sentiment, en adéquation avec le courant de pensée de ton protagoniste principal. C'est seulement ensuite, après l'accident, que j'ai trouvé ton style très mièvre... et très peu attirant.
Peut-être as-tu voulu marquer la séparation entre la vie "avant" et la vie "après". Mais en fait, ça me laisse un sentiment de "beurk" pour la fin. Et j'ai l'impression que mon sentiment est partagé.
Les dialogues sont intéressants, bien que parfois... ils fassent légèrement trop sentencieux pour être réalistes. Un peu comme si tu avais voulu faire du grandiose sur un truc plutôt plat et pas très original. Alors je suis mitigé : quelques réparties m'ont plus, mais d'autres comme :
La dernière réplique du "Malheureusement..." c'est vraiment une goutte d'eau lancée à la mer. Combien de fois ce cliché est-il vu et revu dans les séries B américaines ? =/ Trop de fois pour me faire apprécier. Tu devrais chercher une tournure beaucoup plus personnelle.— Tu es de ceux que l’on ne revoie pas ?
— Je suis de ceux qui marchent seuls.
— Mais, t’es jamais tombé amoureux ?
— On vit une fois, on aime une fois. Malheureusement, on ne commande pas ses sentiments.
En conclusion, l'univers est bien posé au préalable. Mais dès l'accident, le style est raté et le rendu est vraiment à la limite du mou et barbant.
Cette appréciation reste très mitigée et se désole du début qui partait pourtant bien ^_^.
Appréciation du récit :
Le séropositif gay qui a perdu son petit ami et qui ne veut s'engager dans aucune autre relation, c'est du vu, revu et corrigé. Et c'est surtout un cliché qui ne me plaît pas. Justement parce que le filon a été épuisé, que l'idée reçue et faussée du SIDA = homosexuel est bien trop répandue et que ce texte la renforce encore un peu plus.
J'aurais donc déjà tendance à ne pas apprécier la trame pour deux raisons :
- une originalité qui passe à la trappe
- un sujet sur lequel l'auteur s'est mal informé et qui écrit des choses qui sont source d'idées reçues.
L'accident sent le coup foireux à dix mille kilomètres. Mais comme il n'y a rien de sûr, j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait qui confirme la version : le médecin a délibérément renversé son amant.
C'est un scénario qui sent déjà le vécu, ça aussi c'est un coup d'originalité qui est mis de côté.
Et pour un conte horrible, je me serais imaginé que ton protagoniste principal ne se fasse pas du tout à l'idée d'être coincé avec Eliot, et que celui-ci le séquestre chez lui de force, contre son gré, tout simplement parce que l'amputation lui empêche de sortir du lit.
(et j'aurais cru aussi que l'amputation soit une amputation volontaire et qu'il aurait très bien pu y échapper).
Après, comment se fait-il qu'il est chez lui ? Tant qu'il est dans le coma, il devrait se trouver dans un centre hospitalier. On laisse rarement les comateux de plusieurs mois chez eux, et encore moins chez quelqu'un extérieure à la famille, et ce, même s'il se présente comme un ami intime. S'il l'a kidnappé pendant l'accident, il y aura forcément une enquête de police et un moyen de retrouver l'éclopé. Surtout si à son retour parmi les bons vivants, il fait savoir à son agence pub qu'il ne participera plus à rien (agence qui aurait peut-être pu se manifester plus tôt quand l'un de ses employés ne répond plus. Eliot savait-il où il travaillait ? Surement pas puisque ton perso principal a pris soin de ne pas dévoiler sa vie pour ne pas s'attacher).
Bref, une fin qui laisse vraiment sur sa faim, qui déçoit complètement... et qui me laisse un ensemble très peu apprécié.
Et comme Delven, je n'ai rien compris à la dernière phrase, avec Sonia...
Re: Je marche seul
Merci à tous les trois. Bon, je suis dans le coltard depuis 5 jours (j'ai attrapé la dengue) alors je vais pas pouvoir trop me défendre. Je vais juste expliquer cette nouvelle.
La première partie est une banale histoire d'amour. Pudique, je mets l'entracte au bon moment. Cet homme fait mais sans trop savoir pourquoi il fait. L'assume-t-il vraiment d'ailleurs ? Et puis cette mutilation de son corps, il l'accepte docilement, il ne sait pas non plus trop pourquoi. On a plus l'impression de quelqu'un qui se laisse porter par la vie plutôt que l'affronter. En cela, il n'est pas L' Homme, mais un homme comme les autres, faible comme les autres.
On peut aussi penser que cette acceptation finale est pour jouer à son tour le rôle du malade, inverser les rôles par rapport à ce qu'il a pu vivre dans sa précédente relation. Après le rideau, il y a une réflexion sur l'image, l'image du mannequin. Mais là, il me faudra être plus en forme pour vous éclairer et surtout attendre la nouvelle sur Sonia.
Pour finir, l'horreur était là : pour lui, il n'existe plus que dans les yeux de celui qui l'idolâtre.
La première partie est une banale histoire d'amour. Pudique, je mets l'entracte au bon moment. Cet homme fait mais sans trop savoir pourquoi il fait. L'assume-t-il vraiment d'ailleurs ? Et puis cette mutilation de son corps, il l'accepte docilement, il ne sait pas non plus trop pourquoi. On a plus l'impression de quelqu'un qui se laisse porter par la vie plutôt que l'affronter. En cela, il n'est pas L' Homme, mais un homme comme les autres, faible comme les autres.
On peut aussi penser que cette acceptation finale est pour jouer à son tour le rôle du malade, inverser les rôles par rapport à ce qu'il a pu vivre dans sa précédente relation. Après le rideau, il y a une réflexion sur l'image, l'image du mannequin. Mais là, il me faudra être plus en forme pour vous éclairer et surtout attendre la nouvelle sur Sonia.
Pour finir, l'horreur était là : pour lui, il n'existe plus que dans les yeux de celui qui l'idolâtre.
Re: Je marche seul
[ Bon courage et bon rétablissement alors n_n ]
Alors faudra m'expliquer dans ce cas, en quoi cette nouvelle a sa place dans les contes horribles?
Alors faudra m'expliquer dans ce cas, en quoi cette nouvelle a sa place dans les contes horribles?
Devlen- Talent Habitué
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Re: Je marche seul
Vu que ça va un peu mieux, je vais répondre plus en détail :
@ devlen :
Eliot représente ici le jeune éconduit, le premier amour avec ses fols espérances...
Après la guimauve, comme MArie D, tu es resté très premier degré. Oui, Eliot est très fleur bleue, c'est son premier amour. Mais après il renverse son amant et lui découpe les pieds ! Euh, si ça c'est guimauve... ^^. De plus, Peter accepte cette mutilation, tranquille. La fin n'est pas une happy end ! Eliot est quand même légèrement barré : il pousse son esclave et Peter n'est plus un homme, ce n'est plus qu'une image vivante. C'est quand même légèrement déviant. M'enfin si ça vous choque pas plus que ça ^^ (non, le pire c'est quand je lis : j'aime pas les happy end )
C'est gentil devlen mais l'horreur a bien des visages, et certains sont subtils, celui de la psychologie par exemple. Qu'est-ce qui reste à un sex-symbol si ce n'est son image ?
@ Marie D:
Merci pour ta lecture et ton com.
Toi aussi tu m'as surpris en voyant une happy end ^^.
Oui, j'ai aussi pensé à Misery mais as-tu réfléchi en tant que PEter ? Il se réveille, se voit amputer, normalement il crie mais là il accepte son sort, il en a même l'air heureux. Ce que tu appelles une happy end, pourtant la conclusion de Peter est triste, désespérante. Il n'aime pas Eliot, il ne l'a jamais aimé alors ?...
@ Pâco
Je garde aussi groggy, j'aime beaucoup ce terme.
Là ça me montre que tu n'as rien compris :
1 Oui, comme pour devlen : Oui, mais ça m'intéressait de remettre ça en contexte : Au départ, on a cru que le Sida était apparu dans les bars homosexuels américains.
2 gore = rapport entre homo alors que je mets l'entracte pour signifier pudeur, on pourrait croire que tu le fais exprès... ^^.
Après tu ne te poses pas les bonnes questions mais vu que tu n'as rien compris; le contraire eut été étonnant ^^.
Au final, je suis surtout surpris par votre vision d'une happy-end. J'avais pas du tout pensé à ça ^^. Quand je mettrais la nouvelle sur Sonia, je verrai si celle-ci est plus compréhensible ou... non.
Merci pour votre lecture, toi aussi Pâco, car c'est pas parce que t'as rien compris que ton avis ne vaut rien.
@ devlen :
Oui, là c'est l'image qui m'importe : le soir quand chacun est une ombre indistincte, que chacun se confond.(La nuit tout les chats sont gris, le soir, il y a encore un peu de lumière, on voit leur couleur. Je comprends ce que tu as voulu dire, mais je ne trouve pas ça très esthétique)
je prends le sur mais garde le reste car nous sommes dans la tête de Peter : la vraie excuse était de s'éloigner d'Eliot, le shoot n'est qu'un prétexte.( Structure des deux dernières phrases? Relis les, je pense que tu constateras le problème de logique =) et puis c'est plutôt "sur" une île que "dans")
Je suis aussi anti guimauve que toi. Cependant, le contraste avec la suite n'en sera que plus brutal.— Laisse-moi encore rêver alors. (Beurk ! Du cliché, de l’eau de rose, ca dégouline de guimauve. Ceci est un violent avis personnel d’une fille totalement anti-romantique XD. )
Eliot représente ici le jeune éconduit, le premier amour avec ses fols espérances...
Oui, mais ça m'intéressait de remettre ça en contexte : Au départ, on a cru que le Sida était apparu dans les bars homosexuels américains.Le mec gay qui meurt du Sida, cliché, totalement. La guimauve,
Après la guimauve, comme MArie D, tu es resté très premier degré. Oui, Eliot est très fleur bleue, c'est son premier amour. Mais après il renverse son amant et lui découpe les pieds ! Euh, si ça c'est guimauve... ^^. De plus, Peter accepte cette mutilation, tranquille. La fin n'est pas une happy end ! Eliot est quand même légèrement barré : il pousse son esclave et Peter n'est plus un homme, ce n'est plus qu'une image vivante. C'est quand même légèrement déviant. M'enfin si ça vous choque pas plus que ça ^^ (non, le pire c'est quand je lis : j'aime pas les happy end )
Sonia apparaît dans "Qui suis-je ?" et "Alité-ration". Une nouvelle lui est consacrée à lui suite de celle-ci normalement (mais elle est pas finie ^^).(Outre que je n’ai pas compris le « Sonia, icône incantatoire, je suis devenue ton reflet ») C’est étrange, surtout qu’on a jamais jusque là entendu parler de Sonia, donc on est pris de court, mais de la mauvaise façon je pense.
son style percutant qui fait dire « Me*de ! », c’est ta marque de fabrique, sans ça, là tu tombe dans le plat et le quasi inconsistant.
C'est gentil devlen mais l'horreur a bien des visages, et certains sont subtils, celui de la psychologie par exemple. Qu'est-ce qui reste à un sex-symbol si ce n'est son image ?
@ Marie D:
Merci pour ta lecture et ton com.
Toi aussi tu m'as surpris en voyant une happy end ^^.
Mais en fait non, car je ne la voyais vraiment pas se terminant bien cette histoire. Ou du moins pas aussi bien que ça.
En voyant qu'Eliot avait amputé ton héros, j'ai immédiatement pensé à Misery, ce très célèbre roman de Stephen King ou une fan d'un écrivain le séquestre et l'ampute en vue de l'obliger à ressusciter son héroïne. Etait-ce fait exprès?
Après c'est malheureusement le genre de fin dont je ne suis guère fan, à l'eau de rose si tu vois ce que je veux dire (eh oui moi non plus je ne suis pas romantique pour un sou!). J'aurais plutôt cru à un accident volontaire, une amputation forcée afin d'obliger le héros à vivre avec Eliot,
Oui, j'ai aussi pensé à Misery mais as-tu réfléchi en tant que PEter ? Il se réveille, se voit amputer, normalement il crie mais là il accepte son sort, il en a même l'air heureux. Ce que tu appelles une happy end, pourtant la conclusion de Peter est triste, désespérante. Il n'aime pas Eliot, il ne l'a jamais aimé alors ?...
@ Pâco
moi, pas du tout =je trouve que ça fait pléonasme... des bribes et volées
Toi qu'aime bien les images... Je la garde celle-là même si elle n'est guère originale.=> cool, une portière parlante. Il manquait du surnaturel à tes contes Laughing
=> plus sérieusement, le "s'en échappe" se réfère à la portière, alors que la voix s'échappe plutôt du chauffeur non ? (du moins je présume)
Je garde aussi groggy, j'aime beaucoup ce terme.
là je vais changer.Un croissant et une tasse, d’où s’échappe une fumée blanche
C'est pourtant pile poil celle qu'il fallait : Peter n'avait que peu d'amour à donner. juste pour un homme. Son coeur en a choisi un qu'il savait malade. Donc, il savait qu'il allait souffrir malheureusement "on ne commande pas ses sentiments". la tragédie shakespearienne peut être cliché, elle n'en demeure pas moins toujours aussi belle ^^^.La dernière réplique du "Malheureusement..." c'est vraiment une goutte d'eau lancée à la mer. Combien de fois ce cliché est-il vu et revu dans les séries B américaines ? =/ Trop de fois pour me faire apprécier. Tu devrais chercher une tournure beaucoup plus personnelle.
Le style n'est pas raté, c'est le même sauf que l'on passe d'une histoire d'amour à une réflexion. Je vais peut-être donné le bâton mais c'est une histoire "adulte", ce qui te rebute peut-être, axé sur la psychologie. J'ai remarqué que ce n'est pas un aspect que tu approfondi dans ton roman. C'est comme les textes à l'eau de rose, je comprends qu'on trouve ça chiant (moi-même ^^).Mais dès l'accident, le style est raté et le rendu est vraiment à la limite du mou et barbant.
Le séropositif gay qui a perdu son petit ami et qui ne veut s'engager dans aucune autre relation, c'est du vu, revu et corrigé. Et c'est surtout un cliché qui ne me plaît pas. Justement parce que le filon a été épuisé, que l'idée reçue et faussée du SIDA = homosexuel est bien trop répandue et que ce texte la renforce encore un peu plus.
J'aurais donc déjà tendance à ne pas apprécier la trame pour deux raisons :
* une originalité qui passe à la trappe
* un sujet sur lequel l'auteur s'est mal informé et qui écrit des choses qui sont source d'idées reçues.
Outre cela, l'histoire en elle-même semblait intéressante. Bien que là, je n'ai vu aucun intérêt aux extraits des actes sexuels en eux-mêmes : ils n'avaient rien de gore (sauf si gore = rapports entre homosexuels) et n'apportaient aucun élément nouveau, essentiel ou anecdotique au texte.
Là ça me montre que tu n'as rien compris :
1 Oui, comme pour devlen : Oui, mais ça m'intéressait de remettre ça en contexte : Au départ, on a cru que le Sida était apparu dans les bars homosexuels américains.
2 gore = rapport entre homo alors que je mets l'entracte pour signifier pudeur, on pourrait croire que tu le fais exprès... ^^.
Après tu ne te poses pas les bonnes questions mais vu que tu n'as rien compris; le contraire eut été étonnant ^^.
Au final, je suis surtout surpris par votre vision d'une happy-end. J'avais pas du tout pensé à ça ^^. Quand je mettrais la nouvelle sur Sonia, je verrai si celle-ci est plus compréhensible ou... non.
Merci pour votre lecture, toi aussi Pâco, car c'est pas parce que t'as rien compris que ton avis ne vaut rien.
Re: Je marche seul
Peut-être, mais on a l'impression d'être trois ahuris quand on lit ta réponse.
Je ne suis pas pour le jugement de la masse, mais généralement quand trois lecteurs différents n'ont pas touché le message que tu voulais faire passer, tu as deux options :
Ensuite, oui, tu prends ce que tu veux. Mais dis clairement que tu ne souhaites pas modifier ton texte plutôt que de nous dire que nous sommes des ignares qui ne comprenons rien à ce que nous lisons .
Et pour l'histoire de la portière, ce n'est pas une image. Il n'y a aucun procédé et aucun éventuel outil de comparaison qui aurait pu justifier la soudaineté de cette image ; j'en conclus que c'est une erreur.
Mais mon avis reste ce qu'il est, tu le sais bien.
Je ne suis pas pour le jugement de la masse, mais généralement quand trois lecteurs différents n'ont pas touché le message que tu voulais faire passer, tu as deux options :
- soit tu te révèles le futur maître de l'horreur et du sous-entendu et tu t'apparentes à un auteur si reconnu que nous ne pouvons rien pour toi parce que nous sommes trop mauvais en littérature pour te donner des conseils
- soit effectivement, tu as manqué ton coup
Ensuite, oui, tu prends ce que tu veux. Mais dis clairement que tu ne souhaites pas modifier ton texte plutôt que de nous dire que nous sommes des ignares qui ne comprenons rien à ce que nous lisons .
Et pour l'histoire de la portière, ce n'est pas une image. Il n'y a aucun procédé et aucun éventuel outil de comparaison qui aurait pu justifier la soudaineté de cette image ; j'en conclus que c'est une erreur.
Mais mon avis reste ce qu'il est, tu le sais bien.
Re: Je marche seul
Ah bin mince, moi aussi j'ai rien compris.
Pour le Sida, ça me dérange pas tant que ça, parce qu'on a tendance à penser que cette maladie à disparue alors qu'elle est toujours la.
Mais sinon, j'ai juste l'impression de voir un mauvais remix de misery.
Pas d'horreur, pas d'angoisse. Une chute simpliste. Nan moi j'ai pas aimé. C'est trop proche de misery pour avoir une réelle originalité. Les personnages sont stéréotypés, presque baclés. Eliot est censé être barré ? Mouais, ça ne se voit pas. C'est trop lisse.
Pour le Sida, ça me dérange pas tant que ça, parce qu'on a tendance à penser que cette maladie à disparue alors qu'elle est toujours la.
Mais sinon, j'ai juste l'impression de voir un mauvais remix de misery.
Pas d'horreur, pas d'angoisse. Une chute simpliste. Nan moi j'ai pas aimé. C'est trop proche de misery pour avoir une réelle originalité. Les personnages sont stéréotypés, presque baclés. Eliot est censé être barré ? Mouais, ça ne se voit pas. C'est trop lisse.
Lou- Shérif(ette)
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Re: Je marche seul
@ Pâco : non, je suis juste surpris que vous voyez une happy-end. Je crois aussi qu'il faut attendre la dernière nouvelle pour une vue d'ensemble. Avec Alité-ration, Qui suis-je ? et Sonia, on aura quatre nouvelles sur l'Amour avec Sonia en fil rouge. L'image est pour moi un sujet très intéressant. Le mannequin par son image ne se dépossède-t'il pas et par là-même, amour et possession ne sont-ils pas la même chose pour lui ?
Vos avis m'intéressent beaucoup car ils m'offrent votre ressenti, votre vision, normalement différente selon votre vécu.
Je n'ai pas voulu être vexant en disant que tu n'as rien compris, juste que tu fais erreur dans certaines explications (que tu as été le seul à donner : scènes homos = gore) et donc que je ne peux valider tes impressions forcément faussées. ça m'arrive aussi de passer au-dessus de certaines choses.
@ Lou : merci pour ta lecture. Euh, bon pour Misery, à part les pieds, la ressemblance s'arrête là. Eliot ne fait pas ça pour le retenir, d'ailleurs Peter ne veut pas partir. Il fait ça pour que Peter "ne marche plus seul"...
En tous les cas, c'est interessant : si le lecteur ne se pose pas de question, est-ce la faute de l'auteur ? car, moi, j'ai pas de réponse à donner, juste des pistes de réflexion, au lecteur de trouver sa réponse.
Merci ^^.
Vos avis m'intéressent beaucoup car ils m'offrent votre ressenti, votre vision, normalement différente selon votre vécu.
Je n'ai pas voulu être vexant en disant que tu n'as rien compris, juste que tu fais erreur dans certaines explications (que tu as été le seul à donner : scènes homos = gore) et donc que je ne peux valider tes impressions forcément faussées. ça m'arrive aussi de passer au-dessus de certaines choses.
@ Lou : merci pour ta lecture. Euh, bon pour Misery, à part les pieds, la ressemblance s'arrête là. Eliot ne fait pas ça pour le retenir, d'ailleurs Peter ne veut pas partir. Il fait ça pour que Peter "ne marche plus seul"...
En tous les cas, c'est interessant : si le lecteur ne se pose pas de question, est-ce la faute de l'auteur ? car, moi, j'ai pas de réponse à donner, juste des pistes de réflexion, au lecteur de trouver sa réponse.
Merci ^^.
Re: Je marche seul
Alors oui, je comprends ce que tu as voulu faire. Il faudrait que je relise absolument tout pour pouvoir mieux te donner mon avis mais ce soir je n'ai pas le temps.
Je pense qu'il aurait fallu que tu accentues la folie d'Eliot comme je te l'ait dit, par un éclat, quelque chose. Pour cet histoire de rapport à l'image, je ne l'ai pas trop senti, soit tu n'y as pas fait allusion, soit je suis passée à côté. (Je veux dire y faire allusion avant l'accident, etc, je pensais à le voir se regarder dans le miroir, quelque chose comme ça, ça pourrait être intéressant)
AH oui, Sonia! C'est vrai! Je me rappelle maintenant! Intéressant que tu y fasses allusions, j'attends la nouvelle sur elle pour savoir si ce qui est écrit en italique à la fin s'éclaire pour moi ensuite. Mais c'est une bonne idée!
Une question? Je ne sais pas si c'est possible sur le forum, mais as tu regroupé quelques part les liens vers chacun de tes contes horribles? Cela pourrait être intéressant pour mieux s'y retrouver (je crois que je n'ai pas lu les premiers).
Je pense qu'il aurait fallu que tu accentues la folie d'Eliot comme je te l'ait dit, par un éclat, quelque chose. Pour cet histoire de rapport à l'image, je ne l'ai pas trop senti, soit tu n'y as pas fait allusion, soit je suis passée à côté. (Je veux dire y faire allusion avant l'accident, etc, je pensais à le voir se regarder dans le miroir, quelque chose comme ça, ça pourrait être intéressant)
AH oui, Sonia! C'est vrai! Je me rappelle maintenant! Intéressant que tu y fasses allusions, j'attends la nouvelle sur elle pour savoir si ce qui est écrit en italique à la fin s'éclaire pour moi ensuite. Mais c'est une bonne idée!
Une question? Je ne sais pas si c'est possible sur le forum, mais as tu regroupé quelques part les liens vers chacun de tes contes horribles? Cela pourrait être intéressant pour mieux s'y retrouver (je crois que je n'ai pas lu les premiers).
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