Commentaire pour La Décadence Des Anges
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Commentaire pour La Décadence Des Anges
Voici l'endroit où vous pouvez mettre vos commentaires sur mon roman, merci à tous d'avance pour vos avis
N'hésitez surtout pas sur les critiques !
Lien vers le roman : https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/la-decadence-des-anges-t3040.htm
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AlegriaCendre- Talent Hasardeux
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Localisation : Montélo, devant mon ordi.
Emploi/loisirs : Collègienne à mes heures perdues, rêveuse morfale à plein temps.
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Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
Comme promis, on va pouvoir commencer !
=> suggestion : "arraché à ses douces réflexions"
=> es-tu sur que placer de l'ironie (parce qu'il s'agit bien d'ironie lorsque tu dis "doux questionnements" vis à vis des questions existencielles mentionnées au-dessus) en première phrase soit judicieux ? Sachant que ton lecteur ne sait pas encore de qui tu parles, de quoi tu parles et surtout, dans quel style tu évolues ? J'ai peur que ça engendre surtout une sorte d'incompréhension primaire...
=> seconde chose, la formule de fin "d'un air lointain" est trop collée à "son professeur" pour qu'on ne fasse pas l'amalgamme et dire que c'est le professeur qui est d'un air trop lointain.
=> proposition : "Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche ; à présent, ils regardent son professeur, d'un air lointain."
=> pour ma part, il me semble qu'il faut toujours dire "son professeur" (et non "sa professeuse" hein ) même s'il s'agit d'une femme.
=> du coup, tu risques la répétition avec "observer" ici. Délicat comme situation. Tu peux tenter de trouver une autre formulation pour la phrase du haut, qui t'évites de parler du regard. Ou alors, tu peux trouver un nouveau synonyme comme "scruter" (ce qui pourrait convenir à cette situation). Toutefois, le risque, c'est que prendre toujours plus de synonyme, c'est faire des amalgammes de définition...
Appréciation linguistique :
Très bonne prestation littéraire, vraiment.
Il y a quelque chose de frappant dans ton texte : c'est l'aisance de ton expression. Immédiatement, si ce n'est l'ironie peut-être mal placée au départ, on se sent imprégné du protagoniste.
Il y a surement un passage à ne pas toucher, et dont je voudrais savoir si c'est voulu ou non :
Il est seul dans son monde, unique en lui-même. Tout le reste n'a aucune importance et ces "il" soulignent, de plusieurs traits, cette solitude, ce "lui" unique (ce MOI pourrait-on même dire).
C'est d'ailleurs à partir de là que la magie commence à opérer et que l'on se sent imprégner du personnage.
Donc non, tes petits défauts ne concerneront pas franchement des maladresses de style, mais plus des redondances (au niveau du regard par exemple ?) de termes. Et ça, ça se corrige par des reformulation ou des synonymes (avec une nette préférence pour la reformulation).
Peut être une petite maladresse fréquente dans les premiers écrits :
Je ne sais pas si c'est grave ; attendons de voir si les autres lecteurs ont aussi remarqué ce petit manque d'originalité .
Mais dans l'ensemble, c'est un très bon départ !
Appréciation du récit :
Évidemment, comme la forme est plutôt satisfaisante, le fond suit et est tout aussi savoureux à découvrir.
D'un autre côté, le texte n'est pas très long dans son état et c'est plus facile d'être savoureux dans du court que dans du long.
Toutefois, tu sembles nous dresser un profil psychologique très intéressant et très exploitable de ce garçon, Gabriel.
Un thème toutefois souvent choisi par les jeunes auteurs, parce qu'il évoque une sorte de mystère mêlé d'un désir d'être comme lui dans le fond.
Tu parviens finalement à bien nous centrer sur ce personnage unique, Gabriel, au milieu d'une salle de classe... sans pour autant nous faire dire "tiens mais il y a un manque dans le scénario".
Ce constat est approuvé par "Il remarque les lèvres bouger, mais il n'entend aucun son."
J'aurais même envie de dire qu'il ne faudrait pas qu'il les remarque : non, il voit les lèvres bouger, mais il ne les remarque pas... car ce serait justement leur accorder de l'importance .
Sinon, franchement, je suis curieux de lire la suite car cette fiction me semble bien partie.
Remarque : ce que Gabriel écrit, ça me dit quelque chose. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur quoi... ! Tu t'es inspiré d'un texte reconnu ou c'est tout droit sortie de ta propre imagination ?
=> le terme "questionnement" n'est pas le plus aimable à la lecture (un peu brute de décoffrage à la prononciation).arraché à ses doux questionnements ;
=> suggestion : "arraché à ses douces réflexions"
=> es-tu sur que placer de l'ironie (parce qu'il s'agit bien d'ironie lorsque tu dis "doux questionnements" vis à vis des questions existencielles mentionnées au-dessus) en première phrase soit judicieux ? Sachant que ton lecteur ne sait pas encore de qui tu parles, de quoi tu parles et surtout, dans quel style tu évolues ? J'ai peur que ça engendre surtout une sorte d'incompréhension primaire...
=> hum... la construction est maladroite. Peut être déjà que la virgule est trop faible pour séparer les deux actions. Ensuite, il me semblerait judicieux d'appliquer un adverbe de transition. Dans le style : "ils regardent à présent son professeur d'un air lointain"Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche, ils regardent son professeur d'un air lointain.
=> seconde chose, la formule de fin "d'un air lointain" est trop collée à "son professeur" pour qu'on ne fasse pas l'amalgamme et dire que c'est le professeur qui est d'un air trop lointain.
=> proposition : "Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche ; à présent, ils regardent son professeur, d'un air lointain."
=> attention du coup à la répétition regardent/regard en même pas deux lignes. Je te conseille de mettre pour la première phrase : "à présent, ils observent etc."Sur son regard, le voile du rêve et des chimères est posé.
=> ça peut devenir féminin "professeur" ? Azul, help !Il est en cours - cours de quoi, il ne saurait le dire - et sa professeure l'observe.
=> pour ma part, il me semble qu'il faut toujours dire "son professeur" (et non "sa professeuse" hein ) même s'il s'agit d'une femme.
=> du coup, tu risques la répétition avec "observer" ici. Délicat comme situation. Tu peux tenter de trouver une autre formulation pour la phrase du haut, qui t'évites de parler du regard. Ou alors, tu peux trouver un nouveau synonyme comme "scruter" (ce qui pourrait convenir à cette situation). Toutefois, le risque, c'est que prendre toujours plus de synonyme, c'est faire des amalgammes de définition...
=> je pense qu'un petit "et" dans "et ses mots dits sèchement" ne ferait franchement pas de mal .Sa voix est rauque, enrouée par l'adolescence, ses mots dits sèchement.
=> j'avoue ne pas saisir le sens de la phrase...Les mots glissent de sa plume, ils noircissent le feuillet arraché d'une encre bleue.
=> pourquoi mettre un participe présent ? Pourquoi pas : "deux états s'opposent" ?Deux états s'opposant.
=> orthographe : "qu'il a grattés". COD (=les quelques mots) placé avant l'auxiliaire avoir, il te faut un accord .Ses pupilles relisent les quelques mots qu'il a gratté.
Appréciation linguistique :
Très bonne prestation littéraire, vraiment.
Il y a quelque chose de frappant dans ton texte : c'est l'aisance de ton expression. Immédiatement, si ce n'est l'ironie peut-être mal placée au départ, on se sent imprégné du protagoniste.
Il y a surement un passage à ne pas toucher, et dont je voudrais savoir si c'est voulu ou non :
C'est la profusion de "il" qui est par habitude chassée des textes, mais qui dont la petite entorse aux règles de fluidité ici approfondit encore plus l'aspect du personnage.Il interroge son interlocutrice de ses pupilles orageuses. Il rejoint doucement l'endroit où il est, il prend conscience des personnes l'entourant. Il est en cours - cours de quoi, il ne saurait le dire - et sa professeure l'observe.
Il est seul dans son monde, unique en lui-même. Tout le reste n'a aucune importance et ces "il" soulignent, de plusieurs traits, cette solitude, ce "lui" unique (ce MOI pourrait-on même dire).
C'est d'ailleurs à partir de là que la magie commence à opérer et que l'on se sent imprégner du personnage.
Donc non, tes petits défauts ne concerneront pas franchement des maladresses de style, mais plus des redondances (au niveau du regard par exemple ?) de termes. Et ça, ça se corrige par des reformulation ou des synonymes (avec une nette préférence pour la reformulation).
Peut être une petite maladresse fréquente dans les premiers écrits :
C'est d'ailleurs plus un cliché qu'une maladresse ; ou plutôt je dirais une bonne esquive à la répétition du terme "yeux".Ses pupilles relisent les quelques mots qu'il a gratté.
Je ne sais pas si c'est grave ; attendons de voir si les autres lecteurs ont aussi remarqué ce petit manque d'originalité .
Mais dans l'ensemble, c'est un très bon départ !
Appréciation du récit :
Évidemment, comme la forme est plutôt satisfaisante, le fond suit et est tout aussi savoureux à découvrir.
D'un autre côté, le texte n'est pas très long dans son état et c'est plus facile d'être savoureux dans du court que dans du long.
Toutefois, tu sembles nous dresser un profil psychologique très intéressant et très exploitable de ce garçon, Gabriel.
Un thème toutefois souvent choisi par les jeunes auteurs, parce qu'il évoque une sorte de mystère mêlé d'un désir d'être comme lui dans le fond.
Tu parviens finalement à bien nous centrer sur ce personnage unique, Gabriel, au milieu d'une salle de classe... sans pour autant nous faire dire "tiens mais il y a un manque dans le scénario".
Ce constat est approuvé par "Il remarque les lèvres bouger, mais il n'entend aucun son."
J'aurais même envie de dire qu'il ne faudrait pas qu'il les remarque : non, il voit les lèvres bouger, mais il ne les remarque pas... car ce serait justement leur accorder de l'importance .
Sinon, franchement, je suis curieux de lire la suite car cette fiction me semble bien partie.
Remarque : ce que Gabriel écrit, ça me dit quelque chose. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur quoi... ! Tu t'es inspiré d'un texte reconnu ou c'est tout droit sortie de ta propre imagination ?
Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
A mon tour :
Extrait 1 :
Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche et se posent à présent sur son professeur. Son esprit semble absent ; sur son regard, le voile du rêve et des chimères est posé.
Il y a confusion, on croit qu'il est faché, or tu dis qu'il n'est pas bien réveillé.
Si c'est la couleur, j'aurai mis "pupille couleur d'orage"
Je ferai plus un retour sur ses rêves là, genre sa voix est rauque, comme qd tu te réveilles le matin… qd tu es vraiment parti dans tes réflexions. Tu vois…
J’aurai lié les deux idées, cause conséquence : « Les mots sont dits sèchement ; il n'aime pas qu'on le dérange lorsqu'il compose. »
C’est joli ça, couleur havane…
Contrairement à Paco, je pense que l'emploi des "ils" ne joue pas en ta faveur. Tu peux aussi mettre le jeune homme, le garçon, Gaby. Bref, je pense qu'il faut alterner !
Qu’as-tu voulu dire par là ? que la prof attend de lui une réponse de lui, c’est ça ?
Extrait 1 :
Pourquoi un espace ici ? Et c'est ainsi dans tout ton texte. Il faut peut être revoir cela.« Gabriel, quelle est la réponse à la question ? »
Pas de point virgule, mais un point. c'est joliment dit en tt cas.Il sursaute, arraché à ses doux questionnements ; sa plume laisse une traînée d'encre sur le papier.
Cette phrase me gêne aussi, j’aurai mis :Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche, ils regardent son professeur d'un air lointain.
Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche et se posent à présent sur son professeur. Son esprit semble absent ; sur son regard, le voile du rêve et des chimères est posé.
Je pense qu’il y a un problème dans la chronologie, car tu dis au tout début qu’il est « arraché », ce qui est violent comme mot, donc ton perso est bien réveillé normalement, sauf qu’il ne comprend pas la prof et émerge « doucement » plus loin. Il y a un truc bizarre.La réalité lui (a) échappe (é), une nouvelle fois.
Orageuse car fachées ou car elles ont la couleur de l’orage ?Il interroge son interlocutrice de ses pupilles orageuses.
Il y a confusion, on croit qu'il est faché, or tu dis qu'il n'est pas bien réveillé.
Si c'est la couleur, j'aurai mis "pupille couleur d'orage"
Il rejoint doucement l'endroit où il est, (j’aurai mis « émerge ») il (et) prend conscience des personnes l'entourant (qui l’entourent). Il est en cours -cours(retirer le mot « cours ») de quoi, il ne saurait le dire - et sa professeure (professeur ou professeure ?) l'observe. Son nom lui échappe, information futile à son esprit rêveur (tu as déjà dit « rêve »). Que lui a-t-elle demandé, déjà ? Ah oui ! Il doit lui donner une réponse à la question. Quelle question ?
Euh j’avais l’impression que c’est + par un rhume qu’on est enroué que par l’adolescenceSa voix est rauque, enrouée par l'adolescence,
Je ferai plus un retour sur ses rêves là, genre sa voix est rauque, comme qd tu te réveilles le matin… qd tu es vraiment parti dans tes réflexions. Tu vois…
J’aurai lié les deux idées, cause conséquence : « Les mots sont dits sèchement ; il n'aime pas qu'on le dérange lorsqu'il compose. »
Les yeux havane de sa professeure se plantent dans les siens.
C’est joli ça, couleur havane…
Contrairement à Paco, je pense que l'emploi des "ils" ne joue pas en ta faveur. Tu peux aussi mettre le jeune homme, le garçon, Gaby. Bref, je pense qu'il faut alterner !
-> Il décèle un regard, il est très fort !L'inquiétude et l'exaspération. Il décèle aussi dans le regard brun de l'interrogation.
Qu’as-tu voulu dire par là ? que la prof attend de lui une réponse de lui, c’est ça ?
-> il s’isole est peut être plus joli.Mais il baisse la tête, il se coupe de l'animation qui l'entoure,
-> cœur est + poétique, ou justement ton perso veut voir la réalité comme un médecin, de façon scientifique ?La mort n'est-t-elle que lorsque notre myocarde cesse de battre dans notre poitrine, ou peut-elle commencer avant, bien avant ? »
Les mots glissent de sa plume,ils(et) noircissent d'une encre bleue (à inverser, est-ce que c'est un détail utile? ) le feuillet arraché d'une encre bleue.
Ses yeux cendrés se détachent des spirales,ils(supprimer « ils ») parcourent la classe rapidement, (ajouter « et ») observent ses camarades furtivement. Gaby les voit sans les voir.
-> « Il fait ceci, il fait cela » est un peu rébarbatif. Tu peux peut être dire tout simplement : « leurs lèvres bougent mais Gaby n’entend rien/est sourd à leurs paroles ».Il remarque les lèvres bouger, mais il n'entend aucun son.
Tu as déjà mis « coupe » plus hautIl est coupé de la réalité.
-> Gaby est renfermé, le cocon lui est hermétique.Il se protège dans un cocon trop bien renfermé,
-> « qui ne veut pas devenir papillon » est + efficace je trouve.Il se protège dans un cocon trop bien renfermé, chenille qui ne veut se transformer en papillon
« L'un long, (ne pas mettre de virgule) et éphémère. L'autre court, (pas de virgule) et éternelle (éternel). L'un commence là où l'autre finit. Et parfois, l'un empiète sur l'autre, (point virgule) la mort mange la vie. La mort devient vie. La vie devient survie. »
Le mot gratté n’est pas très heureux, « couchés sur le papier » peut être ou tout simplement « écrits ». Et puis comme soulevé par Paco, les pupilles qui lisent, ça fait bizarre.Ses pupilles relisent les quelques mots qu'il a gratté
-> je serai passé à la ligne pour cette phrase comme une conclusion…
Oui, parfois la vie devient survie...
EvaDevilleroy- Talent Habitué
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Points : 179
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
La féminisation des métiers et autres titres essentiellement masculins est un débat qui ne date pas d’aujourd’hui. En ce qui concerne les mots en eur (entre autre) l’Académie condamne les professeure, auteure et autre écrivaine. Je suis assez d’accord avec elle, parce que, même au nom de l’égalité homme/femme, je n’ai pas besoin de dire que je suis une auteure pour que l’on sache bien que je suis une femme. Les mots en eur ont déjà leur féminin en trice, alors pourquoi pas autrice, tant qu’on y est (ça s’est vu d’ailleurs).Il est en cours - cours de quoi, il ne saurait le dire - et sa professeure l'observe.
On trouve un tas d’exemples de féminisation dans la littérature, même le journal le Monde l’a introduit dans sa marche, aussi bien pour le nom lui-même que pour l’article qui le précède : la professeure, la professeur. Pour ma part, si je devais faire un compromis, c’est cette dernière orthographe que je choisirais.
Je crois que ce qu’il faut retenir dans ce texte, c’est l’uniformisation. Elle n’y est pas :
Il faut faire un choix et s’y tenir.Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche, ils regardent son professeur d'un air lointain. […]Il est en cours - cours de quoi, il ne saurait le dire - et sa professeure l'observe […]Les yeux havane de sa professeure se plantent dans les siens.
azul- Talent Suprême
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Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
Merci beaucoup à tous les trois pour vos avis !
Pacô >>
_ Effectivement, l'ironie au début n'est pas forcément quelque chose de bon. Hum. << Il sursaute, arraché à ses sombres réflexions. >>. Ou bien, simplement << Il sursaute, arraché à ses réflexions. >>
_ Pour les répétitions des mots basés sur regard, je pensais à ceci :
<< Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche et, d'un air lointain, se posent sur son professeur. Son regard est voilé par les rêves et les chimères. La réalité lui échappe, une nouvelle fois. Il interroge son interlocutrice de ses pupilles orageuses. Il rejoint doucement l'endroit où il est, il prend conscience des personnes l'entourant. Il est en cours - cours de quoi, il ne saurait le dire - et son professeur l'observe. >>
J'ai en même temps corrigé l'uniformisation dont parlait Azul, je garderais le masculin, et professeur ne prendra donc pas de -e, je préciserais ailleurs que c'est une femme.
_ Adjugé pour le "et" ; "Sa voix est rauque et ses mots dits sèchement."
_ Pour <>, et bien la phrase signifie qu'il écrit -les mots glissent de sa plume, donc-, et que la page -feuillet arraché, d'un cahier- est noircie par l'encre bleue du stylo. J'espère t'avoir éclairé.
_ Pas "s'opposent", parce que je ne vois pas de présent ici, et que "deux états s'opposent", dans ce contexte, ça ne veut pas franchement dire grand chose. "Deux états qui s'opposent", là oui, peut-être. Je préfère même ça au participe présent. Adjugé.
_ Oups. Honte à moi. Je change ça tout de suite
_ Pour le passage où il y a profusion de "il", non, ce n'est pas voulu. Cette histoire je l'écris sans chercher à mettre les formes, sans rien chercher du tout, si ce n'est à donner vie à Gabriel.
_ Effectivement, je préfère également les reformulations aux synonymes. Les synonymes, ça donne toujours cet effet redondant au final...
_ Je vais modifier "remarquer" par "voir", car c'est vrai que c'est leur accorder de l'importance.
Merci encore pour ton commentaire, je posterais la suite après avoir fini de faire les modifications par rapport à Eva, et répondu.
Pour le texte qu'écrit Gaby, de mémoire, il me semble l'avoir écrit après une lecture. Laquelle, je ne saurais pas non plus répondre à ta question, ça fait assez longtemps que je l'ai écris, mais je suis en train de chercher dans les premières versions, voir si j'avais mis une note là-dessus.
Pacô >>
_ Effectivement, l'ironie au début n'est pas forcément quelque chose de bon. Hum. << Il sursaute, arraché à ses sombres réflexions. >>. Ou bien, simplement << Il sursaute, arraché à ses réflexions. >>
_ Pour les répétitions des mots basés sur regard, je pensais à ceci :
<< Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche et, d'un air lointain, se posent sur son professeur. Son regard est voilé par les rêves et les chimères. La réalité lui échappe, une nouvelle fois. Il interroge son interlocutrice de ses pupilles orageuses. Il rejoint doucement l'endroit où il est, il prend conscience des personnes l'entourant. Il est en cours - cours de quoi, il ne saurait le dire - et son professeur l'observe. >>
J'ai en même temps corrigé l'uniformisation dont parlait Azul, je garderais le masculin, et professeur ne prendra donc pas de -e, je préciserais ailleurs que c'est une femme.
_ Adjugé pour le "et" ; "Sa voix est rauque et ses mots dits sèchement."
_ Pour <
_ Pas "s'opposent", parce que je ne vois pas de présent ici, et que "deux états s'opposent", dans ce contexte, ça ne veut pas franchement dire grand chose. "Deux états qui s'opposent", là oui, peut-être. Je préfère même ça au participe présent. Adjugé.
_ Oups. Honte à moi. Je change ça tout de suite
_ Pour le passage où il y a profusion de "il", non, ce n'est pas voulu. Cette histoire je l'écris sans chercher à mettre les formes, sans rien chercher du tout, si ce n'est à donner vie à Gabriel.
_ Effectivement, je préfère également les reformulations aux synonymes. Les synonymes, ça donne toujours cet effet redondant au final...
_ Je vais modifier "remarquer" par "voir", car c'est vrai que c'est leur accorder de l'importance.
Merci encore pour ton commentaire, je posterais la suite après avoir fini de faire les modifications par rapport à Eva, et répondu.
Pour le texte qu'écrit Gaby, de mémoire, il me semble l'avoir écrit après une lecture. Laquelle, je ne saurais pas non plus répondre à ta question, ça fait assez longtemps que je l'ai écris, mais je suis en train de chercher dans les premières versions, voir si j'avais mis une note là-dessus.
Probablement, sûrement même.Un thème toutefois souvent choisi par les jeunes auteurs, parce qu'il évoque une sorte de mystère mêlé d'un désir d'être comme lui dans le fond.
AlegriaCendre- Talent Hasardeux
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Emploi/loisirs : Collègienne à mes heures perdues, rêveuse morfale à plein temps.
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Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
EvaDevilleroy >>
_
Un espace ? Après, et avant les guillemets ? C'est Word qui me les met automatiquement, mais si ce n'est pas conforme à la typographie, je change ça.
_
Adjugé. Un point.
_>. Si ça gêne encore, je changerais à nouveau.
_>.
_
_
_
Adjugé pour le point virgule.
_
Merci
Par contre, non. Je peux mettre le jeune homme, le garçon, Gaby, l'adolescent, tousa, oui, je peux, mais je ne le ferrais pas. J'arrangerais peut-être de façon à que ça soit moins lourd, remplacer les il par des virgules, à la limite. Mais pas toutes ces désignations diverses et variées, qui seront d'ailleurs concéder à un autre personnage, pour le distinguer de Gaby, et de ce "il" égocentrique.
_
Effectivement, c'est peut-être un peu trop, hum. Mais il a longuement étudié les regards, c'est la seule chose qui l'intrigue chez les autres bien souvent. On peut trouver l'explication là-dedans, et sinon, c'est un surhomme. Quoique ça existe les gens qui lisent dans un regard Après, il ne lit que l'interrogation, dans le regard...
Hum, oui et non. Oui, elle attend sa réponse, mais elle s'interroge. Sur lui et ses mystères. Sur le pourquoi il est ainsi, si renfermé. C'est pas clair, mais ça, tout de même, il ne le lit pas...
_ Non, il ne voit pas ça à la manière scientifique, je vais donc mettre simplement cœur.
_
Merci beaucoup pour ton avis
Je modifie le texte tout de suite, et poste la suite.
_
Pourquoi un espace ici ? Et c'est ainsi dans tout ton texte. Il faut peut être revoir cela.
Un espace ? Après, et avant les guillemets ? C'est Word qui me les met automatiquement, mais si ce n'est pas conforme à la typographie, je change ça.
_
Pas de point virgule, mais un point. c'est joliment dit en tt cas.
Adjugé. Un point.
_
J'avais modifié suite au commentaire de Pacô en : <Cette phrase me gêne aussi, j’aurai mis :
Ses yeux gris se détachent de la feuille blanche et se posent à présent sur son professeur. Son esprit semble absent ; sur son regard, le voile du rêve et des chimères est posé.
_
Effectivement, ce n'est pas vraiment clair, je vais garder "arraché", et modifier lorsqu'il se réveille doucement. Ce qui donnerait : <Je pense qu’il y a un problème dans la chronologie, car tu dis au tout début qu’il est « arraché », ce qui est violent comme mot, donc ton perso est bien réveillé normalement, sauf qu’il ne comprend pas la prof et émerge « doucement » plus loin. Il y a un truc bizarre.
_
Couleur de l'orage, effectivement, "pupille couleur d'orage" serait donc plus judicieux.Orageuse car fachées ou car elles ont la couleur de l’orage ?
Il y a confusion, on croit qu'il est faché, or tu dis qu'il n'est pas bien réveillé.
Si c'est la couleur, j'aurai mis "pupille couleur d'orage"
_
-> Il rejoint enfin l'endroit où il est et prend conscience des personnes qui l'entourent. Il est en cours - de quoi, il ne saurait le dire - et son professeur l'observe. Son nom lui échappe, information futile à son esprit rêveur (je garde rêveur, et supprimer 'rêve' plus haut.) [...]
Il rejoint doucement l'endroit où il est, (j’aurai mis « émerge ») il (et) prend conscience des personnes l'entourant (qui l’entourent). Il est en cours - cours (retirer le mot « cours ») de quoi, il ne saurait le dire - et sa professeure (professeur ou professeure ?) l'observe. Son nom lui échappe, information futile à son esprit rêveur (tu as déjà dit « rêve »). Que lui a-t-elle demandé, déjà ? Ah oui ! Il doit lui donner une réponse à la question. Quelle question ?
_
J'ai mis "enroué par l'adolescence", en songeant à la mu... Si ce n'est pas ça, alors oui, je ferais un retour au fait qu'il vient de se réveiller, qu'il ne parle pas souvent aussi.Euh j’avais l’impression que c’est + par un rhume qu’on est enroué que par l’adolescence Wink
Je ferai plus un retour sur ses rêves là, genre sa voix est rauque, comme qd tu te réveilles le matin… qd tu es vraiment parti dans tes réflexions. Tu vois…
J’aurai lié les deux idées, cause conséquence : « Les mots sont dits sèchement ; il n'aime pas qu'on le dérange lorsqu'il compose. »
Adjugé pour le point virgule.
_
C’est joli ça, couleur havane…
Contrairement à Paco, je pense que l'emploi des "ils" ne joue pas en ta faveur. Tu peux aussi mettre le jeune homme, le garçon, Gaby. Bref, je pense qu'il faut alterner !
Merci
Par contre, non. Je peux mettre le jeune homme, le garçon, Gaby, l'adolescent, tousa, oui, je peux, mais je ne le ferrais pas. J'arrangerais peut-être de façon à que ça soit moins lourd, remplacer les il par des virgules, à la limite. Mais pas toutes ces désignations diverses et variées, qui seront d'ailleurs concéder à un autre personnage, pour le distinguer de Gaby, et de ce "il" égocentrique.
_
-> Il décèle un regard, il est très fort ! Wink
Qu’as-tu voulu dire par là ? que la prof attend de lui une réponse de lui, c’est ça ?
Effectivement, c'est peut-être un peu trop, hum. Mais il a longuement étudié les regards, c'est la seule chose qui l'intrigue chez les autres bien souvent. On peut trouver l'explication là-dedans, et sinon, c'est un surhomme. Quoique ça existe les gens qui lisent dans un regard Après, il ne lit que l'interrogation, dans le regard...
Hum, oui et non. Oui, elle attend sa réponse, mais elle s'interroge. Sur lui et ses mystères. Sur le pourquoi il est ainsi, si renfermé. C'est pas clair, mais ça, tout de même, il ne le lit pas...
_ Non, il ne voit pas ça à la manière scientifique, je vais donc mettre simplement cœur.
_
Je ne cherche pas à que ça donne un effet heureux. Mais soit, "Il relit les quelques mots qu’il vient de gratter sur le papier." ?Le mot gratté n’est pas très heureux, « couchés sur le papier » peut être ou tout simplement « écrits ». Et puis comme soulevé par Paco, les pupilles qui lisent, ça fait bizarre.
Merci beaucoup pour ton avis
Je modifie le texte tout de suite, et poste la suite.
AlegriaCendre- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 30
Age : 27
Localisation : Montélo, devant mon ordi.
Emploi/loisirs : Collègienne à mes heures perdues, rêveuse morfale à plein temps.
Votre talent : Écriture
Points : 36
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
Surtout pas !Un espace ? Après, et avant les guillemets ? C'est Word qui me les met automatiquement, mais si ce n'est pas conforme à la typographie, je change ça.
Contrairement aux guillemets anglais, les guillemets français demandent l'espace (pour une fois que monsieur Word ne dit pas n'importe quoi). Il faut donc une espace après le guillemet ouvrant et une autre avant le guillemet fermant. Espaces qui doivent d'ailleurs être des espaces insécables, ce qui évite de se retrouver avec un guillemet fermant tout seul à la ligne.
Si c'est le cas, on efface le guillemet, on se place devant la dernière lettre du dernier mot, on enfonce les touches maj. et ctrl et l'on tape l'espace, puis le guillemet. Le dernier mot se retrouve donc à la ligne et non plus le guillemet seul.
azul- Talent Suprême
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Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
Bon alors, ne t'attends pas à des commentaires argumentés et hyper construits, je n'y arrive pas LoL Je vais donc te faire quelques corrections et te donner mon avis tel qu'il vient ^^
J'enlèverais la virgule à ta première phrase. Et pour l'autre, il me semble qu'on dit "s'aligner sur" ^^
Alors là, je préciserais que tu parles de l'appartement familial, parce que sinon on ne comprend pas bien. Et je couperais ta phrase. "La porte brune ... face [point]" Et ensuite, t'enchaînes ^^
Heu, je veux pas dire, mais pour moi "crocheter" c'est trifouiller une serrure ^^"
Bon sinon, c'est très "bref" comme évocation. Je ne comprends pas bien où tu veux en venir en fait. J'ai lu les deux extraits et je me demande ce que tu veux nous faire éprouver. Parce qu'à part des questions, on n'a pas l'impression qu'il ressente quelque chose ce fameux Gabriel.
Il marche, mécaniquement. Ses pas s'alignent les uns aux autres.
J'enlèverais la virgule à ta première phrase. Et pour l'autre, il me semble qu'on dit "s'aligner sur" ^^
La porte brune de leur appartement lui fait face, au travers, les notes du piano retentissent à ses oreilles.
Alors là, je préciserais que tu parles de l'appartement familial, parce que sinon on ne comprend pas bien. Et je couperais ta phrase. "La porte brune ... face [point]" Et ensuite, t'enchaînes ^^
Il ne se froisse pas de questionnements inutiles, ne s'inquiètentpas de choses banales et éphémères que sont les gestes.
Ses doigts fins attrapent le métal dur de la poignée, ils crochètent le vieux bouton et le tournent dans un grincement désolé
Heu, je veux pas dire, mais pour moi "crocheter" c'est trifouiller une serrure ^^"
Bon sinon, c'est très "bref" comme évocation. Je ne comprends pas bien où tu veux en venir en fait. J'ai lu les deux extraits et je me demande ce que tu veux nous faire éprouver. Parce qu'à part des questions, on n'a pas l'impression qu'il ressente quelque chose ce fameux Gabriel.
Laumie- Talent Divin
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Re: Commentaire pour La Décadence Des Anges
Extrait 2.
=> maladroite la phrase un peu
=> je n'ai pas tout compris : ils ne s'inquiètent pas des gestes mais seuls lui importent ses gestes ? ... Les gestes de la mère ou ceux de Gaby ?
=> réponse après... d'ailleurs, il faut un accent sur le "A". un peu bizarre cela dit...
Appréciation littéraire :
Alors là, un petit peu moins apprécié que pour le premier extrait.
Tu renforces le caractère "il" à chaque phrase... et ça devient de plus en plus lassant et de plus en plus difficile à lire...
Je veux dire par là que c'est un ton un tantinet trop laconique et un tantinet trop passif (même si c'est l'effet recherché surement)
Par exemple :
Veille aussi à la ponctuation. Mais ça c'est le rayon d'azul...
Appréciation du récit :
Tu restes beaucoup dans l'expectative au cours de cet extrait.
C'est particulièrement troublant de suivre les idées, la conscience, de ce personnage qui semble complètement perdu dans sa réalité.
Tu suscites la curiosité du lecteur vis-à-vis de ce qui a bien pu arriver à ces deux enfants, enfermés dans l'art et leurs souvenirs.
Ceci dit, si je pouvais avoir un conseil à donner, ce serait de penser à insérer un élément stimulant dans le scénario. Pas forcément un meurtre, du gore, du sexe ou de la drogue... non non non... mais quelque chose qui stimule le récit un peu.
Je ferais un commentaire plus complet à la lecture de l'extrait complet.
PS : et n'oublie pas de lire les autres textes .
=> le "mécaniquement" n'est vraiment pas joli.Il marche, mécaniquement.
=> j'aurais plus dit "le martèlement des pas"
le martèlement des chaussures
=> il te faut aussi un trait d'union entre vingt et six .Cent quatre-vingt six marches
=> attention à la ponctuation ; parce qu'elle ne veut presque rien dire ta phrase ^^.La porte brune de leur appartement lui fait face, au travers, les notes du piano retentissent à ses oreilles.
=> pourquoi mettre une virgule entre "quelque part" et "dans son esprit" ?Quelque part, dans son esprit,
=> tu peux m'en dire plus sur cette métaphore ? Je trouve étrange le terme "froisser" ici...Il ne se froisse pas de questionnements inutiles,
ne s'inquiètent pas de choses banales et éphémères que sont les gestes.
=> accord : ne s"inquiète
=> maladroite la phrase un peu
=> ici, "les seuls" sont supposés se rapportés à "les choses banales et éphémères" donc il faut un accord : "les seules". Ou alors il faut reformuler...Les seuls qui l'importent, ce sont ses gestes.
=> je n'ai pas tout compris : ils ne s'inquiètent pas des gestes mais seuls lui importent ses gestes ? ... Les gestes de la mère ou ceux de Gaby ?
=> réponse après... d'ailleurs, il faut un accent sur le "A". un peu bizarre cela dit...
=> le vieux bouton, c'est-à-dire ?
ils crochètent le vieux bouton
=> tu es bien sur que ce sont les fenêtres qui illuminent et non le jour qui passe au travers de ces fenêtres ?illuminée par les larges fenêtres
=> pourquoi faire une gradation entre "roi" et "empereur" mais conserver "art" et "art" ? C'est maladroit.dans un univers où l'art est roi, où l'art est empereur.
=> pourquoi "écriture" n'a pas droit à sa petite majuscule elle-aussi ?
Musique ou écriture. Peinture ou Lecture.
=> pourquoi un "e" à "déchu" ? Participe passé... sans accord .
que la vie a déchue, que la vie a brisé
=> là ça me paraît incohérent... suave et effleurer, je vois pas comment on peut appliquer les deux ensemble. Mais avec une caresse... on peut difficilement voleter pour caresser... non ?
effleurent le clavier tant chéri dans une suave caresse.
=> tous deux.Ils restent là, tout deux.
=> sympa le jeu de mot... mais très maladroit pour moi...
L'un est assis face au clavier, l'autre se tient derrière l'un.
Appréciation littéraire :
Alors là, un petit peu moins apprécié que pour le premier extrait.
Tu renforces le caractère "il" à chaque phrase... et ça devient de plus en plus lassant et de plus en plus difficile à lire...
Je veux dire par là que c'est un ton un tantinet trop laconique et un tantinet trop passif (même si c'est l'effet recherché surement)
Par exemple :
C'est trop !
Il ne sait pas où il est. Pas vraiment. Il sait juste qu'il rentre chez lui, qu'il s'éloigne du lycée. Il ne voit pas les voitures, ni les passants. Il n'entend que le bruit des moteurs, le martèlement des chaussures, au loin de son esprit. Il ne sent que vaguement ses jambes bouger, ses pieds se poser sur le goudron des trottoirs. Il est loin. Très loin, trop loin. Son esprit danse dans des chimères illusionnées. Il valse entre rêves et fantaisies. Il se berce d'une utopie malsaine, s'enferme dans un donjon trop élevé.
Veille aussi à la ponctuation. Mais ça c'est le rayon d'azul...
Appréciation du récit :
Tu restes beaucoup dans l'expectative au cours de cet extrait.
C'est particulièrement troublant de suivre les idées, la conscience, de ce personnage qui semble complètement perdu dans sa réalité.
Tu suscites la curiosité du lecteur vis-à-vis de ce qui a bien pu arriver à ces deux enfants, enfermés dans l'art et leurs souvenirs.
Ceci dit, si je pouvais avoir un conseil à donner, ce serait de penser à insérer un élément stimulant dans le scénario. Pas forcément un meurtre, du gore, du sexe ou de la drogue... non non non... mais quelque chose qui stimule le récit un peu.
Je ferais un commentaire plus complet à la lecture de l'extrait complet.
PS : et n'oublie pas de lire les autres textes .
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