[Commentaires] les Dominés
5 participants
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 1 sur 1
[Commentaires] les Dominés
Bonjour/ Bonsoir!
Voici le lien vers le roman: Les Dominés
Merci d'avance pour l'intérêt porté à mon roman,
Aruval.
Voici le lien vers le roman: Les Dominés
Merci d'avance pour l'intérêt porté à mon roman,
Aruval.
Ce texte est protégé par le code de la propriété intellectuelle, et sera attesté par l'équipe administrative imperialdream.© Duchatelet Ariane( Aruval)"Aucune reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur"
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Ah, nous y voilà !
Je ne sais pas si tu as pu voir mes autres commentaires, mais je ré-explique au cas où. Alors je fais une première lecture pour relever tout ce qui me paraît étrange au cours de ta narration : l'orthographe ratée, la grammaire bafouée, le vocabulaire oublié ou déformé etc.
Ensuite, viennent deux analyses : une sur la forme (= appréciation linguistique) et une seconde sur le fond (= appréciation du récit). A l'issue de ces deux commentaires, je te donne la parole car, bien entendu, ces commentaires bien que le plus rigoureux possible, sont subjectifs et peuvent être contestés.
Bonne chance !
=> pas d'accord avec le participe passé "appartenir" : "appartenu". Petite remarque bonne à savoir : appartenir ne pourra jamais avoir d'accord puisqu'il ne peut être employé avec un verbe d'état. Bref, tu ne pourras jamais rencontré un "appartenu" dans la forme que tu nous as mise chère Aru' !
=> tiens à titre indicatif, je ne sais pas si tu savais qu'après "La plupart" on est libre dans le choix de l'accord : soit pluriel, soit singulier. Juste petite information au passage .
=> correction : "bien qu'il sût" (subjonctif imparfait)
=> suggestion : "car elle grinçait toujours discrètement lorsqu'elle pivotait." ou "car il était fréquent qu'un discret grincement retentisse lorsqu'elle pivotait."
=> suggestion personnelle : je dirais plus "fin visage".
=> bien trouvé le parallèle entre les hirondelles et sa crainte de le voir disparaitre...
Appréciation linguistique :
Tu as un léger souci au niveau de la typographie, notamment lorsqu'il s'agit de placer les virgules. Un bon moyen de savoir où il faut les mettre, c'est lire la phrase à haute et distincte voix. Là où tu sens qu'il te faut une pause pour reprendre ton souffle (au risque de déformer la phrase sinon) c'est qu'il te faut une virgule.
Sinon, plus rigoureusement, il faut veiller à en placer lorsque tu insères une proposition plutôt longue, mais là où ça doit t'interpeler c'est lorsque tu mets deux virgules pour encadrer un seul mot. Généralement - sauf très bonne justification - c'est mauvais signe.
Ensuite, question d'imprimerie : il te faut un espace insécable (figuré par un petit "rond" relevé sur Word et Open Office) entre le mot et le point d'interrogation. Comme ici :
Approfondissons l'analyse.
Lorsque tu décris ton personnage, tu as tendance à basculer dans l'effet "catalogue". Comme ici :
Une énumération de qualités, comme pourrait le faire un vendeur pour son produit, avec des "il". Mais cet effet se voit plus dans la description de la femme :
La manière de procédé n'est pas sotte, et d'ailleurs tu as déjà une certaine logique dans ta description puisque tu vas de haut en bas.
Toutefois, il faut rajouter un peu plus de fluidité dans la manière de présenter : là on dirait qu'on prend la rubrique "chevelure" et qu'on voit toutes les bonnes fonctions de la chevelure. Puis qu'on prend la rubrique "bouche" et pareil, toutes les bonnes fonctions de la bouche. Etc.
Il faut essayer de rendre la description plus dynamique, plus naturelle aussi, et moins détaillée à la manière d'un brocanteur .
J'ai aussi relevé deux participes présent ; des formes que l'on retrouve beaucoup dans les descriptions parce qu'ils sont simples d'utilisation et assez commodes. Attention, ils sont surtout très rébarbatifs et favorisent le côté "barbant" de la description.
Heureusement pour toi, ce n'est pas non plus ce qui domine ton texte et c'est juste histoire de préciser.
Les dialogues sont très satisfaisants entre les deux amants. Ils ne sont pas "too much" comme on pourrait le voir dans la prose d'un auteur amateur. Non, l'homme et la femme échangent de manière très efficace et on en apprend pas mal sur l'histoire à travers leurs répliques.
Par ailleurs, cet échange permet aussi de rendre compte de la psychologie de tes personnages et l'on aurait tendance à s'attacher à Adrian. Tu nous fais bien ressentir sa psychologie, son caractère noble et puissant... bref, son esprit militaire, patriotique, mais à la fois son sens du devoir.
Il n'est pas superficiel et tu l'as très bien introduit dans le contexte. C'est un gros "plus".
Et dans l'ensemble, si le début m'a paru un peu chaotique et un peu condensé (et peut être pas très agréable à lire) à partir du paragraphe du général, j'ai bien aimé la lecture. Fluide et agréable, dans un style très "romance". Si tu voulais faire passer un message "d'amour déchiré" tu es très bien parvenu à ton coup .
Continue comme ça .
Appréciation du récit :
Cette analyse s'intéresse davantage aux aspects du scénario. Ce que tu préfères peut-être lire.
On parle de la cohérence du récit, de l'univers que tu as créé, des péripéties qui découlent, de la psychologie de tes personnages etc.
Comme dit dans l'appréciation précédente, le premier paragraphe est plus difficile à lire et l'on n'a pas forcément très envie de s'y intéresser. Parce qu'il présente une problématique d'un monde qu'on ne connait pas et auquel nous ne nous sommes pas encore attachés.
Tu nous dis que les "ennemis" avaient pour habitude de se faire la guerre entre villages. Toutefois, nous n'avions pas le sentiment que ces ennemis n'étaient pas une menace avant et qu'ils deviennent peu à peu une menace. On ne ressent pas cet effet là car peut-être... nous n'avons aucune démonstration de cela.
De plus, je ne vois pas trop s'il s'agit d'un bon prologue.
Personnellement, je couperais tout ce premier paragraphe et je ne commencerai qu'à partir du général qui voit ses troupes se préparer (sans donner toutes les explications).
Pour le prologue, j'aurais mis en place une scène d'un messager qui vient apporter l'une de ses "terribles nouvelles" comme celles où les ennemies revendiquent leur paternité sur les terres. J'aurais mis une action, avec les personnages qui dialoguent et qui posent tranquillement l'univers.
Genre le roi (ou le chef...) qui dit "ah, encore une nouvelle. L'heure est grave, ils ne se battent plus entre villages et tra la la la..."
Bon, évidemment, il faut que tu le fasses mieux que moi. Mais je pense que ce serait une meilleure piste pour introduire le roman que de placer ce paragraphe, trop condenser, assez peu intéressant... alors que tu pourrais le développer pour en faire une vraie scène de prologue.
Non tu ne crois pas ?
C'est l'effet Tolkien qui veut que le prologue soit un cours d'histoire ^_^.
Passons donc ensuite à la partie que j'ai mieux aimé.
Si je regarde à quoi ressemble ton général : il porte un uniforme tout noir de la tête au pied, sauf aux épaules où il a deux petit bout de tissus rouge foncé ? Même pas une petite dorure ou une petite médaille pour un général ?
Je dis ça comme ça.
La femme qui entre, très bien. Mais la pièce... tu la décris très peu. D'ailleurs qu'en est-il de cette pièce ? Est-ce une chambre ? Un vestibule ? Une tour de gardes ? La salle de bain ?
Et la femme en elle-même : elle est rousse avec du rouge à lèvre rose. C'est étrange comme décoration. Mais après tout, pourquoi pas.
Je te les décris simplement pour que tu compares avec la vision que tu as d'eux.
Sinon, dans ce que le texte dégage, on ressent cet élément si grandiose dans la Fantasy : la fatalité. Les personnages ne peuvent pas faire autrement et sont obligés de suivre à la lettre les objectifs du destin. C'est pas mal introduit.
Et ça donne envie de lire la suite.
Je lirais la suite dans la soirée ou demain .
Est-ce le commentaire te plaît ?
Je ne sais pas si tu as pu voir mes autres commentaires, mais je ré-explique au cas où. Alors je fais une première lecture pour relever tout ce qui me paraît étrange au cours de ta narration : l'orthographe ratée, la grammaire bafouée, le vocabulaire oublié ou déformé etc.
Ensuite, viennent deux analyses : une sur la forme (= appréciation linguistique) et une seconde sur le fond (= appréciation du récit). A l'issue de ces deux commentaires, je te donne la parole car, bien entendu, ces commentaires bien que le plus rigoureux possible, sont subjectifs et peuvent être contestés.
Bonne chance !
=> on sen doute qu'ils sont de tout âge non ? Puisque généralement quand il y en a des milliers. Je pense que tu devrais plutôt préciser : "même les vieillards" ou un truc dans cet esprit là.Des milliers de guerriers, de tout âge,
=> à la place de "afin de" j'aurais plus employer "et rejoindre les frontières"pour s'enfoncer dans la campagne afin de rejoindre les frontières de leur territoire
=> un peu maladroit. "Des nouvelles inquiétantes leur étaient parvenus de ces lointaines contrées."Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées de là-bas.
=> est-ce que le "avec eux" est bien nécessaire ?Selon les lettres que les messagers transportaient avec eux,
=> si c'est le long cou qui est couvert de poils soyeux, il ne faut pas de "s" à couvert.ne race d'équidés au long cou couverts de poils soyeux,
=> pas de "s" à leur puisqu'il s'agit d'un pronom personnel invariable ici.vers la capitale pour récupérer les terres qui leurs auraient soit-disant appartenues il y a quelques siècles.
=> pas d'accord avec le participe passé "appartenir" : "appartenu". Petite remarque bonne à savoir : appartenir ne pourra jamais avoir d'accord puisqu'il ne peut être employé avec un verbe d'état. Bref, tu ne pourras jamais rencontré un "appartenu" dans la forme que tu nous as mise chère Aru' !
=> pour éviter l'alourdissement de la phrase sous les "leur", je te conseille d'en supprimer un : "regardait ses troupes faire les adieux à leur famille."regardait ses troupes faire leurs adieux à leur famille.
=> comme je le conseillais à Sandra dans son propre roman, pour mettre en exergue une petite pensée ou une petite réflexion concernant un aspect de la phrase, je te suggère d'employer les tirets. De cette façon : "Il portait un uniforme noir - « réglisse » selon sa tendre épouse - etc."Il portait un uniforme noir, « réglisse » selon sa tendre épouse,
=> typographie : retire la virgule après "et" puisque justement elle sert à ajouter le complément "et peut être lui-aussi".
La plupart de ses soldats, et, peut-être lui aussi, périraient bientôt.
=> tiens à titre indicatif, je ne sais pas si tu savais qu'après "La plupart" on est libre dans le choix de l'accord : soit pluriel, soit singulier. Juste petite information au passage .
=> pas de virgule avant 'mais".sur la porte, mais, bien qu'il sut
=> correction : "bien qu'il sût" (subjonctif imparfait)
=> "lâcher" n'est peut être pas le verbe le plus adapté. Surtout qu'il m'a fait penser à "lâcher un pet"... verbe couramment utilisé dans ce sens .car elle arrivait toujours à lâcher un discret grincement en pivotant,
=> suggestion : "car elle grinçait toujours discrètement lorsqu'elle pivotait." ou "car il était fréquent qu'un discret grincement retentisse lorsqu'elle pivotait."
=> virvoltantes... elle est mal coiffée... en pétard... c'est ça ?en fines tresses virevoltantes,
=> ah non, ça doit pas être très gracieux ^^.encadrant son visage fin avec grâce.
=> suggestion personnelle : je dirais plus "fin visage".
=> l'image est intéressante mais je n'aurais peut-être pas dit "s'être données rendez-vous"... mais plutôt "s'étaient réunies" ou quelque chose dans cet esprit là ^_^.sur lequel semblaient s'être données rendez-vous toutes ses tâches de rousseur
- J'aimerais tant que tu ne partes pas, dit-elle. J'ai tellement peur de te perdre, dit-elle quand elles disparurent, avalées par l'horizon.Durant un court instant de sérénité, le couple put regarder quelques hirondelles s'élever dans le ciel encore bleu marine.
=> bien trouvé le parallèle entre les hirondelles et sa crainte de le voir disparaitre...
=> comment ça "bougea la tête" ? huhuAdrian bougea la tête, fixant son regard sur elle.
=> ne leur ont jamais appartenu.Il me semble que nos territoires ne leur ont jamais appartenus.
Appréciation linguistique :
Tu as un léger souci au niveau de la typographie, notamment lorsqu'il s'agit de placer les virgules. Un bon moyen de savoir où il faut les mettre, c'est lire la phrase à haute et distincte voix. Là où tu sens qu'il te faut une pause pour reprendre ton souffle (au risque de déformer la phrase sinon) c'est qu'il te faut une virgule.
Sinon, plus rigoureusement, il faut veiller à en placer lorsque tu insères une proposition plutôt longue, mais là où ça doit t'interpeler c'est lorsque tu mets deux virgules pour encadrer un seul mot. Généralement - sauf très bonne justification - c'est mauvais signe.
Ensuite, question d'imprimerie : il te faut un espace insécable (figuré par un petit "rond" relevé sur Word et Open Office) entre le mot et le point d'interrogation. Comme ici :
Il te faut un espace avant chaque point d'interrogation .- Comptes-tu vraiment le faire? Mais... et les enfants? Que seront-ils si tu t'en vas?
Approfondissons l'analyse.
Lorsque tu décris ton personnage, tu as tendance à basculer dans l'effet "catalogue". Comme ici :
L'effet catalogue, si tu te demandes ce que c'est, c'est littéralement ce qu'on peut voir dans un catalogue : une description d'un objet - ou d'un personnage ici - de manière très formelle et sans aucune recherche d'esthétique.Debout derrière la fenêtre du château, le général de cavalerie des Combattants des glaces Adrian Froh regardait ses troupes faire leurs adieux à leur famille. Ses mains étaient jointes dans son dos et ses jambes écartées de la largeur de ses épaules. Il portait un uniforme noir, « réglisse » selon sa tendre épouse, et des épaulettes pourpres. Il aperçut quelques femmes dans ses rangs et eut un sourire mélancolique. La plupart de ses soldats, et, peut-être lui aussi, périraient bientôt. Quand il reviendrait, qui savait s'il retrouverait sa femme et son fils de quatre ans et demi? Il soupira en l'entendant donner quelques légers coups sur la porte, mais, bien qu'il sut déjà ce qu'elle allait lui dire, il lui permit d'entrer.
Une énumération de qualités, comme pourrait le faire un vendeur pour son produit, avec des "il". Mais cet effet se voit plus dans la description de la femme :
Tu énumères chaque aspect de son physique pour en donner les caractéristiques.Sa chevelure couleur auburn descendait jusqu'à ses hanches en fines tresses virevoltantes, encadrant son visage fin avec grâce. Elle avait un petit nez sur lequel semblaient s'être données rendez-vous toutes ses tâches de rousseur. Sa bouche à la teinte incarnadin était pincée, ne cachant pas les craintes plantées dans le jardin de son esprit. Son ventre arrondi montrait qu'elle allait donner une seconde fois la vie.
La manière de procédé n'est pas sotte, et d'ailleurs tu as déjà une certaine logique dans ta description puisque tu vas de haut en bas.
Toutefois, il faut rajouter un peu plus de fluidité dans la manière de présenter : là on dirait qu'on prend la rubrique "chevelure" et qu'on voit toutes les bonnes fonctions de la chevelure. Puis qu'on prend la rubrique "bouche" et pareil, toutes les bonnes fonctions de la bouche. Etc.
Il faut essayer de rendre la description plus dynamique, plus naturelle aussi, et moins détaillée à la manière d'un brocanteur .
J'ai aussi relevé deux participes présent ; des formes que l'on retrouve beaucoup dans les descriptions parce qu'ils sont simples d'utilisation et assez commodes. Attention, ils sont surtout très rébarbatifs et favorisent le côté "barbant" de la description.
Heureusement pour toi, ce n'est pas non plus ce qui domine ton texte et c'est juste histoire de préciser.
Les dialogues sont très satisfaisants entre les deux amants. Ils ne sont pas "too much" comme on pourrait le voir dans la prose d'un auteur amateur. Non, l'homme et la femme échangent de manière très efficace et on en apprend pas mal sur l'histoire à travers leurs répliques.
Par ailleurs, cet échange permet aussi de rendre compte de la psychologie de tes personnages et l'on aurait tendance à s'attacher à Adrian. Tu nous fais bien ressentir sa psychologie, son caractère noble et puissant... bref, son esprit militaire, patriotique, mais à la fois son sens du devoir.
Il n'est pas superficiel et tu l'as très bien introduit dans le contexte. C'est un gros "plus".
Et dans l'ensemble, si le début m'a paru un peu chaotique et un peu condensé (et peut être pas très agréable à lire) à partir du paragraphe du général, j'ai bien aimé la lecture. Fluide et agréable, dans un style très "romance". Si tu voulais faire passer un message "d'amour déchiré" tu es très bien parvenu à ton coup .
Continue comme ça .
Appréciation du récit :
Cette analyse s'intéresse davantage aux aspects du scénario. Ce que tu préfères peut-être lire.
On parle de la cohérence du récit, de l'univers que tu as créé, des péripéties qui découlent, de la psychologie de tes personnages etc.
Comme dit dans l'appréciation précédente, le premier paragraphe est plus difficile à lire et l'on n'a pas forcément très envie de s'y intéresser. Parce qu'il présente une problématique d'un monde qu'on ne connait pas et auquel nous ne nous sommes pas encore attachés.
Tu nous dis que les "ennemis" avaient pour habitude de se faire la guerre entre villages. Toutefois, nous n'avions pas le sentiment que ces ennemis n'étaient pas une menace avant et qu'ils deviennent peu à peu une menace. On ne ressent pas cet effet là car peut-être... nous n'avons aucune démonstration de cela.
De plus, je ne vois pas trop s'il s'agit d'un bon prologue.
Personnellement, je couperais tout ce premier paragraphe et je ne commencerai qu'à partir du général qui voit ses troupes se préparer (sans donner toutes les explications).
Pour le prologue, j'aurais mis en place une scène d'un messager qui vient apporter l'une de ses "terribles nouvelles" comme celles où les ennemies revendiquent leur paternité sur les terres. J'aurais mis une action, avec les personnages qui dialoguent et qui posent tranquillement l'univers.
Genre le roi (ou le chef...) qui dit "ah, encore une nouvelle. L'heure est grave, ils ne se battent plus entre villages et tra la la la..."
Bon, évidemment, il faut que tu le fasses mieux que moi. Mais je pense que ce serait une meilleure piste pour introduire le roman que de placer ce paragraphe, trop condenser, assez peu intéressant... alors que tu pourrais le développer pour en faire une vraie scène de prologue.
Non tu ne crois pas ?
C'est l'effet Tolkien qui veut que le prologue soit un cours d'histoire ^_^.
Passons donc ensuite à la partie que j'ai mieux aimé.
Si je regarde à quoi ressemble ton général : il porte un uniforme tout noir de la tête au pied, sauf aux épaules où il a deux petit bout de tissus rouge foncé ? Même pas une petite dorure ou une petite médaille pour un général ?
Je dis ça comme ça.
La femme qui entre, très bien. Mais la pièce... tu la décris très peu. D'ailleurs qu'en est-il de cette pièce ? Est-ce une chambre ? Un vestibule ? Une tour de gardes ? La salle de bain ?
Et la femme en elle-même : elle est rousse avec du rouge à lèvre rose. C'est étrange comme décoration. Mais après tout, pourquoi pas.
Je te les décris simplement pour que tu compares avec la vision que tu as d'eux.
Sinon, dans ce que le texte dégage, on ressent cet élément si grandiose dans la Fantasy : la fatalité. Les personnages ne peuvent pas faire autrement et sont obligés de suivre à la lettre les objectifs du destin. C'est pas mal introduit.
Et ça donne envie de lire la suite.
Je lirais la suite dans la soirée ou demain .
Est-ce le commentaire te plaît ?
Re: [Commentaires] les Dominés
Et oui, nous y voilà.
Je le savais que j'aurais dû relire avant de poster, j'ai pris le backup et non le texte sur la clef USB. --'
Il y a beaucoup de points que tu as soulevé. J'avais déjà commencé à creuser ma tombe, mais c'est un RIP direct.
Bonne lecture!
=>" Des milliers de guerriers s'apprêtaient à la quitter. Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents, partaient de leur logis pour s'enfoncer dans la campagne et rejoindre les frontières de leur territoire."?
=> "Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées des limites de leurs contrées."?
=> "Car elle grinçait toujours un peu en pivotant".
=> "Adrian fixa son regard sur le visage de sa femme.". Tout simplement.
Appréciation linguistique :
Vive les backups è_é
Plus sérieusement, je n'ai jamais appris la disposition de la ponctuation à part avec les livres. Je note tout dans mon cerveau. ^^
De haut en bas. Normal, on regarde d'abord le visage, il me semble.
Appréciation du récit :
La démonstration, tu l'auras bientôt.
En fait, j'avais déjà retiré deux phrases, tu peux comparer avec le paragraphe dans la salle d'interrogatoire.
Mais ce n'est pas suffisant. Je vais y réfléchir...
Cette scène me paraît très "cliché". Pour cette raison, je ne l'ai pas mise. Mais deux paysans vont retrouver un messager tué. ^-^
Bon, je n'ai jamais lu "Le Seigneur des Anneaux", je ne sais donc pas de quoi il s'agit.
Non, c'est une chambre. Je vais de ce pas la décrire.
Oui. J'ai pu tout corriger et c'est chouette. Merci!
Aruval.
Je le savais que j'aurais dû relire avant de poster, j'ai pris le backup et non le texte sur la clef USB. --'
Il y a beaucoup de points que tu as soulevé. J'avais déjà commencé à creuser ma tombe, mais c'est un RIP direct.
Bonne lecture!
Pacô a écrit:On sen doute qu'ils sont de tout âge, non ? Puisque généralement quand il y en a des milliers. Je pense que tu devrais plutôt préciser : "même les vieillards" ou un truc dans cet esprit là.
Ce serait plutôt "même les adolescents" dans ce cas-ci.Pacô a écrit:"et rejoindre les frontières"
=>" Des milliers de guerriers s'apprêtaient à la quitter. Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents, partaient de leur logis pour s'enfoncer dans la campagne et rejoindre les frontières de leur territoire."?
Justement, elles ne sont pas du tout lointaines, mais il s'agit d'un autre pays, séparé de celui de Narzeth par une absence de terre. Le problème est que je ne peux pas poser tout le contexte historique et géographique en un coup.Pacô a écrit:Un peu maladroit. "Des nouvelles inquiétantes leur étaient parvenus de ces lointaines contrées."
=> "Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées des limites de leurs contrées."?
Idem, mais j'avais oublié de le retirer. Les archérons( j'en parle dans une autre partie non finie) ont deux poches latérales dans le cou( comme le kangourou, en plus petit) et c'est là que sont mises la plupart des lettres.Pacô a écrit:Est-ce que le "avec eux" est bien nécessaire ?
Je n'ai pas compris, mais je corrige quand même.Pas d'accord avec le participe passé "appartenir" : "appartenu". Petite remarque bonne à savoir : appartenir ne pourra jamais avoir d'accord puisqu'il ne peut être employé avec un verbe d'état. Bref, tu ne pourras jamais rencontré un "appartenu" dans la forme que tu nous as mise chère Aru' !
Fait.Comme je le conseillais à Sandra dans son propre roman, pour mettre en exergue une petite pensée ou une petite réflexion concernant un aspect de la phrase, je te suggère d'employer les tirets. De cette façon : "Il portait un uniforme noir - « réglisse » selon sa tendre épouse - etc."
Grosse distraction. J'avais complètement changé cette phrase qui ne me plaisait pas. Elle est notée en dessous de ton explication sur l'effet catalogue.=> typographie : retire la virgule après "et" puisque justement elle sert à ajouter le complément "et peut être lui-aussi".
Ah? Je retiens.À titre indicatif, je ne sais pas si tu savais qu'après "La plupart" on est libre dans le choix de l'accord : soit pluriel, soit singulier.
Idem. Je me rends compte que je me suis trompée de version :/=> pas de virgule avant 'mais".
=> correction : "bien qu'il sût" (subjonctif imparfait)
Idem=> "lâcher" n'est peut être pas le verbe le plus adapté. Surtout qu'il m'a fait penser à "lâcher un pet"... verbe couramment utilisé dans ce sens .
=> suggestion : "car elle grinçait toujours discrètement lorsqu'elle pivotait." ou "car il était fréquent qu'un discret grincement retentisse lorsqu'elle pivotait."
=> "Car elle grinçait toujours un peu en pivotant".
C'est un membre d'Eeh qui m'avait conseillé de mettre ça xD. Je retire. Déjà que je n'aime pas les tresses.virvoltantes... elle est mal coiffée... en pétard... c'est ça ?
=>" Sa chevelure couleur auburn descendait jusqu'à ses hanches. Deux mèches encadraient son fin visage fin avec grâce."?=> suggestion personnelle : je dirais plus "fin visage".
Retenu.L'image est intéressante mais je n'aurais peut-être pas dit "s'être données rendez-vous"... mais plutôt "s'étaient réunies" ou quelque chose dans cet esprit là ^_^.
Ah ! Enfin quelqu'un qui le voit ^^.Durant un court instant de sérénité, le couple put regarder quelques hirondelles s'élever dans le ciel encore bleu marine.
- J'aimerais tant que tu ne partes pas, dit-elle. J'ai tellement peur de te perdre, dit-elle quand elles disparurent, avalées par l'horizon.
=> bien trouvé le parallèle entre les hirondelles et sa crainte de le voir disparaitre...
Mauvaise version. Désolée...Comment ça "bougea la tête" ? huhu
=> "Adrian fixa son regard sur le visage de sa femme.". Tout simplement.
Encore... pff...Ne leur ont jamais appartenu.
Appréciation linguistique :
C'est malin de se tromper de version, non ?Tu as un léger souci au niveau de la typographie, notamment lorsqu'il s'agit de placer les virgules. Un bon moyen de savoir où il faut les mettre, c'est lire la phrase à haute et distincte voix. Là où tu sens qu'il te faut une pause pour reprendre ton souffle (au risque de déformer la phrase sinon) c'est qu'il te faut une virgule.
Sinon, plus rigoureusement, il faut veiller à en placer lorsque tu insères une proposition plutôt longue, mais là où ça doit t'interpeler c'est lorsque tu mets deux virgules pour encadrer un seul mot. Généralement - sauf très bonne justification - c'est mauvais signe.
Ensuite, question d'imprimerie : il te faut un espace insécable (figuré par un petit "rond" relevé sur Word et Open Office) entre le mot et le point d'interrogation.
Il te faut un espace avant chaque point d'interrogation .
Vive les backups è_é
Plus sérieusement, je n'ai jamais appris la disposition de la ponctuation à part avec les livres. Je note tout dans mon cerveau. ^^
=> "Lui-même ne se sentait pas à l'abri: qui savait s'il reviendrait vivant à Narzeth ? Le père n'avait aucune envie de quitter sa femme et son fils de quatre ans et demi derrière lui, même si sa fonction militaire l'exigeait."? Est-ce déjà mieux ainsi?Pacô a écrit:Lorsque tu décris ton personnage, tu as tendance à basculer dans l'effet "catalogue". Comme ici :Debout derrière la fenêtre du château, le général de cavalerie des Combattants des glaces Adrian Froh regardait ses troupes faire leurs adieux à leur famille. Ses mains étaient jointes dans son dos et ses jambes écartées de la largeur de ses épaules. Il portait un uniforme noir, « réglisse » selon sa tendre épouse, et des épaulettes pourpres. Il aperçut quelques femmes dans ses rangs et eut un sourire mélancolique. La plupart de ses soldats, et, peut-être lui aussi, périraient bientôt. Quand il reviendrait, qui savait s'il retrouverait sa femme et son fils de quatre ans et demi? Il soupira en l'entendant donner quelques légers coups sur la porte, mais, bien qu'il sut déjà ce qu'elle allait lui dire, il lui permit d'entrer.
J'ai compris. j'ai tenté de rectifier le tir, mais c'est pas encore toussa.L'effet catalogue, si tu te demandes ce que c'est, c'est littéralement ce qu'on peut voir dans un catalogue : une description d'un objet - ou d'un personnage ici - de manière très formelle et sans aucune recherche d'esthétique.
Une énumération de qualités, comme pourrait le faire un vendeur pour son produit, avec des "il". Mais cet effet se voit plus dans la description de la femme :Tu énumères chaque aspect de son physique pour en donner les caractéristiques.Sa chevelure couleur auburn descendait jusqu'à ses hanches en fines tresses virevoltantes, encadrant son visage fin avec grâce. Elle avait un petit nez sur lequel semblaient s'être données rendez-vous toutes ses tâches de rousseur. Sa bouche à la teinte incarnadin était pincée, ne cachant pas les craintes plantées dans le jardin de son esprit. Son ventre arrondi montrait qu'elle allait donner une seconde fois la vie.
La manière de procédé n'est pas sotte, et d'ailleurs tu as déjà une certaine logique dans ta description puisque tu vas de haut en bas.
Toutefois, il faut rajouter un peu plus de fluidité dans la manière de présenter : là on dirait qu'on prend la rubrique "chevelure" et qu'on voit toutes les bonnes fonctions de la chevelure. Puis qu'on prend la rubrique "bouche" et pareil, toutes les bonnes fonctions de la bouche. Etc.
Il faut essayer de rendre la description plus dynamique, plus naturelle aussi, et moins détaillée à la manière d'un brocanteur .
De haut en bas. Normal, on regarde d'abord le visage, il me semble.
On en avait parlé dans la salle d'interrogatoire.J'ai aussi relevé deux participes présent ; des formes que l'on retrouve beaucoup dans les descriptions parce qu'ils sont simples d'utilisation et assez commodes. Attention, ils sont surtout très rébarbatifs et favorisent le côté "barbant" de la description.
Heureusement pour toi, ce n'est pas non plus ce qui domine ton texte et c'est juste histoire de préciser.
Okey, mission accomplie, j'ai réussi à rendre le tout plus humain.Les dialogues sont très satisfaisants entre les deux amants. Ils ne sont pas "too much" comme on pourrait le voir dans la prose d'un auteur amateur. Non, l'homme et la femme échangent de manière très efficace et on en apprend pas mal sur l'histoire à travers leurs répliques.
Par ailleurs, cet échange permet aussi de rendre compte de la psychologie de tes personnages et l'on aurait tendance à s'attacher à Adrian. Tu nous fais bien ressentir sa psychologie, son caractère noble et puissant... bref, son esprit militaire, patriotique, mais à la fois son sens du devoir.
Il n'est pas superficiel et tu l'as très bien introduit dans le contexte. C'est un gros "plus".
Mission deux accomplie.Et dans l'ensemble, si le début m'a paru un peu chaotique et un peu condensé (et peut être pas très agréable à lire) à partir du paragraphe du général, j'ai bien aimé la lecture. Fluide et agréable, dans un style très "romance". Si tu voulais faire passer un message "d'amour déchiré" tu es très bien parvenu à ton coup .
Continue comme ça .
Appréciation du récit :
Ils ne sont pas devenus peu à peu une menace, ils le sont devenus d'un coup( d'où le "brusquement")Comme dit dans l'appréciation précédente, le premier paragraphe est plus difficile à lire et l'on n'a pas forcément très envie de s'y intéresser. Parce qu'il présente une problématique d'un monde qu'on ne connait pas et auquel nous ne nous sommes pas encore attachés.
Tu nous dis que les "ennemis" avaient pour habitude de se faire la guerre entre villages. Toutefois, nous n'avions pas le sentiment que ces ennemis n'étaient pas une menace avant et qu'ils deviennent peu à peu une menace. On ne ressent pas cet effet là car peut-être... nous n'avons aucune démonstration de cela.
De plus, je ne vois pas trop s'il s'agit d'un bon prologue.
La démonstration, tu l'auras bientôt.
En fait, j'avais déjà retiré deux phrases, tu peux comparer avec le paragraphe dans la salle d'interrogatoire.
Mais ce n'est pas suffisant. Je vais y réfléchir...
Vous n'êtes jamais contents, vous les lecteurs. De l'autre côté on me tapait dessus avec une latte pour que je le fasse... è_éPersonnellement, je couperais tout ce premier paragraphe et je ne commencerai qu'à partir du général qui voit ses troupes se préparer (sans donner toutes les explications).
Le Diauzon, pas le roi. Enfin, ce n'était pas encore marqué.Pour le prologue, j'aurais mis en place une scène d'un messager qui vient apporter l'une de ses "terribles nouvelles" comme celles où les ennemies revendiquent leur paternité sur les terres. J'aurais mis une action, avec les personnages qui dialoguent et qui posent tranquillement l'univers.
Genre le roi( ou le chef...) qui dit "ah, encore une nouvelle. L'heure est grave, ils ne se battent plus entre villages et tra la la la..."
Bon, évidemment, il faut que tu le fasses mieux que moi. Mais je pense que ce serait une meilleure piste pour introduire le roman que de placer ce paragraphe, trop condenser, assez peu intéressant... alors que tu pourrais le développer pour en faire une vraie scène de prologue.
Cette scène me paraît très "cliché". Pour cette raison, je ne l'ai pas mise. Mais deux paysans vont retrouver un messager tué. ^-^
Bon, je n'ai jamais lu "Le Seigneur des Anneaux", je ne sais donc pas de quoi il s'agit.
Le seul qui a le droit de porter du doré est le Diauzon, le Si-Diauzon( j'en parle dans la deuxième partie) et le maréchal. Adrian est juste en dessous le pauvre. Huhu( tu vois, je t'apprécie, je ris comme toi).Si je regarde à quoi ressemble ton général : il porte un uniforme tout noir de la tête au pied, sauf aux épaules où il a deux petit bout de tissus rouge foncé ? Même pas une petite dorure ou une petite médaille pour un général ?
Je dis ça comme ça.
Une salle de bain O_oLa femme qui entre, très bien. Mais la pièce... tu la décris très peu. D'ailleurs qu'en est-il de cette pièce ? Est-ce une chambre ? Un vestibule ? Une tour de gardes ? La salle de bain ?
Non, c'est une chambre. Je vais de ce pas la décrire.
C'est de l'incarnadin. Entre le rose et le beige. Et ils n'ont pas le rouge à lèvres, merci.Et la femme en elle-même : elle est rousse avec du rouge à lèvre rose. C'est étrange comme décoration. Mais après tout, pourquoi pas.
Je te les décris simplement pour que tu compares avec la vision que tu as d'eux.
En parlant de destin, Dorian a plutôt mal choisi le sien. xDSinon, dans ce que le texte dégage, on ressent cet élément si grandiose dans la Fantasy : la fatalité. Les personnages ne peuvent pas faire autrement et sont obligés de suivre à la lettre les objectifs du destin. C'est pas mal introduit.
Et ça donne envie de lire la suite.
Non. J'ai passé deux heures à y répondre et pour corriger grosso modo.Est-ce le commentaire te plaît ?
Oui. J'ai pu tout corriger et c'est chouette. Merci!
Aruval.
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
A moi a moi ! Oh yeaaah :
Pour commencer au tooout début. "Les dominés" c'est pas un peu tendancieux comme titre ? Non ?
Sinon, pour le texte en général : c'est assez étonnant, autant des fois tu décris un scène qui passe super bien (le coup des hirondelles par exemple) autant des fois on sent que tu patauges et c'est très laborieux (je veux pas dire que c'est de la merde, juste que c'est moins fluide) comme par exemple le moment ou Yelena arrive.
Globalement, j'ai un très bon sentiment, même si tu ne maitrises par encore vraiment ton "style" (ou ta façon d'écrire ou blablabla), les bases sont la. Il n'y a pas d'exagération, un contexte crédible (pour l'instant ^^). Bref, c'est prometteur.
J'ai lu la suite, mais je vais attendre un peu pour la correction. Par contre, je voudrais savoir : POURQUOI tu as coupé le dernier paragraphe ! Je veux savoir comment elle s'en sort avec le papillooooon.
Pour commencer au tooout début. "Les dominés" c'est pas un peu tendancieux comme titre ? Non ?
Bon, c'est pas pour t'embêter, mais corrigé comme tu l'as fais, on dirait maintenant que les hommes, les femmes... fuient la ville. On comprends pas qu'ils sont aussi des guerriers.Des milliers de guerriers s'apprêtaient à la quitter. Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents, partaient de leur logis pour s'enfoncer dans la campagne et rejoindre les frontières de leur territoire.
Les virgules sont mal placés, il faudrait en enlever, sinon c'est beaucoup trop saccadé.
Selon les lettres que les messagers transportaient, leurs ennemis qui, depuis quelques années, préféraient rester en petits villages et se faire la guerre les uns aux autres, avaient brusquement changé de cible.
La répétition ici n'est pas très jolie je trouve.
Toutes les peuplades adoratrices des sartérons, une race d'équidés au long cou couvert de poils soyeux, s'étaient regroupées en quelques mois seulement en un clan soudé.
Je trouve que le passage de : description physique et vestimentaire à tous les soldats vont mourir, est un peu brusque. Peut-être un ptit saut de ligne pour attendrir tout ça ?Debout derrière la fenêtre du château, le général de cavalerie des
Combattants des glaces Adrian Froh regardait ses troupes faire les
adieux à leur famille. Ses mains étaient jointes dans son dos et ses
jambes écartées de la largeur de ses épaules. Il portait un uniforme
noir, - « réglisse » selon sa tendre épouse-, et des épaulettes
pourpres. La plupart des soldats périrait bientôt. Lui-même ne se
sentait pas à l'abri: qui savait s'il reviendrait vivant à Narzeth ?
Alors, je chippote peut-être un peu sur ce coup la, mais le rosée pincée je ne trouve pas ça très joli.Le général le vit à sa bouche rosée pincée.
Répétition de revenir.Elle sentit son corps trembler, les larmes revenir tel un torrent. Adrian revint vers elle et posa sa grande main sur sa joue,
Alors la, avis purement personnel, mais à la place du "Elle" je mettrais Yelena. Son prénom n'a pas été utilisé depuis un peu de temps, et ça rajoute de la "force" au texte. M'enfin sur ce coup la, c'est un détail.Quelques minutes plus tard, quelqu'un toqua et annonça que les troupes
devaient partir. Elle regarda son époux droit dans les yeux.
Ici, le "ajouta" me perturbe un peu. Elle n'a rien dit, elle ne peut pas vraiment ajouter quelque chose.- Pourquoi les Guerriers du feu sont-ils revenus ?, ajouta-t-elle tout bas.
Sinon, pour le texte en général : c'est assez étonnant, autant des fois tu décris un scène qui passe super bien (le coup des hirondelles par exemple) autant des fois on sent que tu patauges et c'est très laborieux (je veux pas dire que c'est de la merde, juste que c'est moins fluide) comme par exemple le moment ou Yelena arrive.
Globalement, j'ai un très bon sentiment, même si tu ne maitrises par encore vraiment ton "style" (ou ta façon d'écrire ou blablabla), les bases sont la. Il n'y a pas d'exagération, un contexte crédible (pour l'instant ^^). Bref, c'est prometteur.
J'ai lu la suite, mais je vais attendre un peu pour la correction. Par contre, je voudrais savoir : POURQUOI tu as coupé le dernier paragraphe ! Je veux savoir comment elle s'en sort avec le papillooooon.
Lou- Shérif(ette)
- Nombre de messages : 1448
Age : 34
Votre talent : Écriture
Points : 1461
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: [Commentaires] les Dominés
Lou a écrit:A moi a moi ! Oh yeaaah :
C'est surtout le grand thème du roman. Ensuite, je n'ai encore rien lu avec de la possession en fantasy pour l'instant( sauf Magyk 5, avec la syrène).Lou a écrit:"Les dominés" c'est pas un peu tendancieux comme titre ?
C'est pas grave , je re-corrigerais.Lou a écrit:Bon, c'est pas pour t'embêter, mais corrigé comme tu l'as fais, on dirait maintenant que les hommes, les femmes... fuient la ville. On comprends pas qu'ils sont aussi des guerriers.
Okey.Lou a écrit:Les virgules sont mal placés, il faudrait en enlever, sinon c'est beaucoup trop saccadé.
=> "[...] s'étaient réunies en quelques mois seulement pour former un clan soudé"?Lou a écrit:La répétition ici n'est pas très jolie je trouve.Toutes les peuplades adoratrices des sartérons, une race d'équidés au long cou couvert de poils soyeux, s'étaient regroupées en quelques mois seulement en un clan soudé
Ok.Lou a écrit:Je trouve que le passage de : description physique et vestimentaire à tous les soldats vont mourir, est un peu brusque. Peut-être un ptit saut de ligne pour attendrir tout ça ?
moi non plusLou a écrit:Alors, je chippote peut-être un peu sur ce coup la, mais le rosée pincée je ne trouve pas ça très joli.
Je garde incarnadin alors?
Ok.Lou a écrit:Répétition de revenir.Elle sentit son corps trembler, les larmes revenir tel un torrent. Adrian revint vers elle et posa sa grande main sur sa joue,
Si, si.Lou a écrit:Alors la, avis purement personnel, mais à la place du "Elle" je mettrais Yelena. Son prénom n'a pas été utilisé depuis un peu de temps, et ça rajoute de la "force" au texte. M'enfin sur ce coup la, c'est un détail.Quelques minutes plus tard, quelqu'un toqua et annonça que les troupes
devaient partir. Elle regarda son époux droit dans les yeux.
Pour clôturer: ok.Ici, le "ajouta" me perturbe un peu. Elle n'a rien dit, elle ne peut pas vraiment ajouter quelque chose.- Pourquoi les Guerriers du feu sont-ils revenus ?, ajouta-t-elle tout bas.
je prends en compte et je tente une correction( ça fait un mois que j'ai plus rien fait pour cette partie )Lou a écrit:Sinon, pour le texte en général : c'est assez étonnant, autant des fois tu décris une scène qui passe super bien (le coup des hirondelles par exemple) autant des fois on sent que tu patauges et c'est très laborieux( je veux pas dire que c'est de la merde, juste que c'est moins fluide) comme par exemple le moment ou Yelena arrive.
Globalement, j'ai un très bon sentiment, même si tu ne maitrises par encore vraiment ton "style" (ou ta façon d'écrire ou blablabla), les bases sont la. Il n'y a pas d'exagération, un contexte crédible (pour l'instant ^^). Bref, c'est prometteur.
Parce que j'hésite entre deux suites. L'une d'entre elles pourrait changer complètement l'histoire alors...Lou a écrit:J'ai lu la suite, mais je vais attendre un peu pour la correction. Par contre, je voudrais savoir : POURQUOI tu as coupé le dernier paragraphe ! Je veux savoir comment elle s'en sort avec le papillooooon.
Merci pour ton commentaire,
Aruval.
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Oui, c'est bien mieux comme ça.Aruval a écrit:
=>" Des milliers de guerriers s'apprêtaient à la quitter. Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents, partaient de leur logis pour s'enfoncer dans la campagne et rejoindre les frontières de leur territoire."?
Tu en penses quoi ?
Huhu... non, là c'est un peu lourdeau.Aruval a écrit:Justement, elles ne sont pas du tout lointaines, mais il s'agit d'un autre pays, séparé de celui de Narzeth par une absence de terre. Le problème est que je ne peux pas poser tout le contexte historique et géographique en un coup.Pacô a écrit:Un peu maladroit. "Des nouvelles inquiétantes leur étaient parvenus de ces lointaines contrées."
=> "Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées des limites de leurs contrées."?
Il te suffisait peut être d'enlever "lointaines" dans ma proposition .
Aïe ! Mais ce sont des animaux ?Aruval a écrit:Idem, mais j'avais oublié de le retirer. Les archérons( j'en parle dans une autre partie non finie) ont deux poches latérales dans le cou( comme le kangourou, en plus petit) et c'est là que sont mises la plupart des lettres.Pacô a écrit:Est-ce que le "avec eux" est bien nécessaire ?
Mais il faudrait peut être le préciser non ? Parce que moi je voyais des messagers tout à fait communs aux messagers de l'Antiquité ou du Moyen Age.
Alors là, oui, il serait bon de faire le prologue que je t'ai conseillé !
En gros, tu ne pourras jamais voir "appartenues" un jour dans ta vie. Parce que tu ne peux ni l'employer avec l'auxiliaire être ni avec aucun verbe d'état (devenir, avoir l'air etc.).Aruval a écrit:Je n'ai pas compris, mais je corrige quand même.Pas d'accord avec le participe passé "appartenir" : "appartenu". Petite remarque bonne à savoir : appartenir ne pourra jamais avoir d'accord puisqu'il ne peut être employé avec un verbe d'état. Bref, tu ne pourras jamais rencontré un "appartenu" dans la forme que tu nous as mise chère Aru' !
Il ne peut pas être passif, autrement dit.
Oui, à la base, non. On devait mettre au singulier en accordant avec "la plupart" qui est singuler. Puis après, on a voulu appliquer la même logique que "Nombre de moutons mangeaient" puisque le complément était plus significatif que le déterminant qui les englobait. Bref, du coup maintenant, les deux écritures sont tolérées.Aruval a écrit:Ah? Je retiens.
Mais si tu veux faire ta pro' devant les puristes (de l'académie par exemple) mieux vaut mettre au singulier.
Comme quoi, ça n'arrive pas qu'à moi de pas mettre tjrs la bonne version .Aruval a écrit:Je me rends compte que je me suis trompée de version :/
Voui, mais pense au "lorsqu'elle pivotait" parce que c'est une formule qui élimine un participe présent .Aruval a écrit:
=> "Car elle grinçait toujours un peu en pivotant".
Bouh ! Dis-moi son nom que je le lynche !Aruval a écrit:C'est un membre d'Eeh qui m'avait conseillé de mettre ça xD. Je retire. Déjà que je n'aime pas les tresses.virvoltantes... elle est mal coiffée... en pétard... c'est ça ?
Bah regarde la définition de virevolter... c'est aller dans tous les sens .
C'est presque ça. Sauf que j'enlèverai le deuxième "fin" à ta place .Aruval a écrit:=>" Sa chevelure couleur auburn descendait jusqu'à ses hanches. Deux mèches encadraient son fin visage fin avec grâce."?=> suggestion personnelle : je dirais plus "fin visage".
On ne me berne pas avec les métaphores !Aruval a écrit:Ah ! Enfin quelqu'un qui le voit ^^.
Ok.Aruval a écrit:
=> "Adrian fixa son regard sur le visage de sa femme.". Tout simplement.
Carrément oui.Aruval a écrit:=> "Lui-même ne se sentait pas à l'abri: qui savait s'il reviendrait vivant à Narzeth ? Le père n'avait aucune envie de quitter sa femme et son fils de quatre ans et demi derrière lui, même si sa fonction militaire l'exigeait."? Est-ce déjà mieux ainsi?
Sauf qu'il faut aussi un espace insécable avant les ":". Règles d'imprimerie.
Sauf que le "derrière lui"... on ne quitte pas derrière soi. Si ? On abandonne plutôt.
Sinon oui l'esprit de varier et fluidifier la description, c'est beaucoup mieux.
Bha non, pas toujours.Aruval a écrit:J'ai compris. j'ai tenté de rectifier le tir, mais c'est pas encore toussa.
De haut en bas. Normal, on regarde d'abord le visage, il me semble.
Si tu pars d'un point de vue d'un homme un peu macho, tu pourrais très bien lui faire commencer la description par les seins. Ce serait rajouter les priorités et souligner son côté pervers à travers une description.
Ce sont de petites subtilités à ne pas manquer.
(comme pour tes hirondelles par exemple)
Par démonstration... je veux pas forcément une agression qui fera plein de morts .Aruval a écrit:Ils ne sont pas devenus peu à peu une menace, ils le sont devenus d'un coup( d'où le "brusquement")
La démonstration, tu l'auras bientôt.
En fait, j'avais déjà retiré deux phrases, tu peux comparer avec le paragraphe dans la salle d'interrogatoire.
Mais ce n'est pas suffisant. Je vais y réfléchir...
Je veux uen prise de température : qu'on ressente la tension dans l'histoire. Que tu ne nous fasses pas un bilan "documentaire" mais que tu nous plonges dans le contexte. A travers une discussion de deux soldats inquiets, à travers une scène d'un messager qui apporte des nouvelles peu chaleureuses etc.
Il faut ressentir cet univers et pour cela, il faut nous insérer dedans.
Avec ce genre d'introduction... figure-toi que c'est comme si tu nous places au-dessus de ton histoire : on voit des choses qui bougent au loin mais ça ne nous touche pas. On voit que ça peut devenir dangereux, on nous dit "ouh c'est vilain" mais on ne le ressent pas comme telle.
En fait, ça nous fait l'impression comme on nous parle de Napoléon Bonaparte en cours : "ouh, il a fait de grandes batailles" mais ça reste très scolaire et rares sont les élèves qui se redressent sur leurs chaises les yeux écarquillés.
Par contre, si tu leur projettes un film (bien fait) sur la vie de Napoléon... tu as déjà plus de chance (quoique pas toujours, mais là ce sont des abrutis ) de faire passer ton message, de faire vivre l'histoire du Buenaparte !
Je t'ai exposé mon point de vue au-dessus et harangué les arguments pour étayer cette position.Aruval a écrit:Vous n'êtes jamais contents, vous les lecteurs. De l'autre côté on me tapait dessus avec une latte pour que je le fasse... è_é
A toi de voir ce que tu préfères et à quoi tu adhères.
Huhu.Aruval a écrit:Le Diauzon, pas le roi. Enfin, ce n'était pas encore marqué.
Cette scène me paraît très "cliché". Pour cette raison, je ne l'ai pas mise. Mais deux paysans vont retrouver un messager tué. ^-^
Bon, je n'ai jamais lu "Le Seigneur des Anneaux", je ne sais donc pas de quoi il s'agit.
Non, ce qui est très "cliché" c'est de commencer son récit par une explication de long et en large sur le contexte socio-politique du pays. Encore pire en disant qu'une grande guerre se prépare .
Mais oui, mon idée n'était qu'un exemple. Deux paysans qui retrouvent un messager tué, pourquoi pas.
Encore faut-il peut être que ces deux paysans aient un rôle dans cette histoire et ne fasse pas que office d'ouverture, sinon on risque de se demander ce qu'ils faisaient là si on ne les retrouve pas.
Ou alors tu les fais tuer avec le messager
D'accord. Il serait peut être alors bon de préciser que l'uniforme est très sobre, non ? Pour casser l'image du grand général brocardé de puissantes médailles sur la poitrine .Aruval a écrit:Le seul qui a le droit de porter du doré est le Diauzon, le Si-Diauzon( j'en parle dans la deuxième partie) et le maréchal. Adrian est juste en dessous le pauvre. Huhu( tu vois, je t'apprécie, je ris comme toi).
(Et il n'y a que moi qui ai le droit de rire ainsi !)
=> ok pour les descriptions. Il faut juste que l'image que tu renvoies te conviennes. Mon commentaire servait à te faire relativiser .
Du moment que tu ne mets pas dans ta signature que nous ne lisons rien !Aruval a écrit:Non. J'ai passé deux heures à y répondre et pour corriger grosso modo.
Oui. J'ai pu tout corriger et c'est chouette. Merci!
Aruval.
Re: [Commentaires] les Dominés
- Spoiler:
- Pacô a écrit:
Oui, c'est bien mieux comme ça.Aruval a écrit:
=>" Des milliers de guerriers s'apprêtaient à la quitter. Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents, partaient de leur logis pour s'enfoncer dans la campagne et rejoindre les frontières de leur territoire."?
Tu en penses quoi ?
Huhu... non, là c'est un peu lourdeau.Aruval a écrit:
Justement, elles ne sont pas du tout lointaines, mais il s'agit d'un autre pays, séparé de celui de Narzeth par une absence de terre. Le problème est que je ne peux pas poser tout le contexte historique et géographique en un coup.Pacô a écrit:Un peu maladroit. "Des nouvelles inquiétantes leur étaient parvenus de ces lointaines contrées."
=> "Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées des limites de leurs contrées."?
Il te suffisait peut être d'enlever "lointaines" dans ma proposition .
Aïe ! Mais ce sont des animaux ?Aruval a écrit:
Idem, mais j'avais oublié de le retirer. Les archérons( j'en parle dans une autre partie non finie) ont deux poches latérales dans le cou( comme le kangourou, en plus petit) et c'est là que sont mises la plupart des lettres.Pacô a écrit:Est-ce que le "avec eux" est bien nécessaire ?
Mais il faudrait peut être le préciser non ? Parce que moi je voyais des messagers tout à fait communs aux messagers de l'Antiquité ou du Moyen Age.
Alors là, oui, il serait bon de faire le prologue que je t'ai conseillé !
En gros, tu ne pourras jamais voir "appartenues" un jour dans ta vie. Parce que tu ne peux ni l'employer avec l'auxiliaire être ni avec aucun verbe d'état (devenir, avoir l'air etc.).Aruval a écrit:
Je n'ai pas compris, mais je corrige quand même.Pas d'accord avec le participe passé "appartenir" : "appartenu". Petite remarque bonne à savoir : appartenir ne pourra jamais avoir d'accord puisqu'il ne peut être employé avec un verbe d'état. Bref, tu ne pourras jamais rencontré un "appartenu" dans la forme que tu nous as mise chère Aru' !
Il ne peut pas être passif, autrement dit.
Oui, à la base, non. On devait mettre au singulier en accordant avec "la plupart" qui est singuler. Puis après, on a voulu appliquer la même logique que "Nombre de moutons mangeaient" puisque le complément était plus significatif que le déterminant qui les englobait. Bref, du coup maintenant, les deux écritures sont tolérées.Aruval a écrit:Ah? Je retiens.
Mais si tu veux faire ta pro' devant les puristes (de l'académie par exemple) mieux vaut mettre au singulier.
Comme quoi, ça n'arrive pas qu'à moi de pas mettre tjrs la bonne version .Aruval a écrit:Je me rends compte que je me suis trompée de version :/
Voui, mais pense au "lorsqu'elle pivotait" parce que c'est une formule qui élimine un participe présent .Aruval a écrit:
=> "Car elle grinçait toujours un peu en pivotant".
Bouh ! Dis-moi son nom que je le lynche !Aruval a écrit:
C'est un membre d'Eeh qui m'avait conseillé de mettre ça xD. Je retire. Déjà que je n'aime pas les tresses.virvoltantes... elle est mal coiffée... en pétard... c'est ça ?
Bah regarde la définition de virevolter... c'est aller dans tous les sens .
C'est presque ça. Sauf que j'enlèverai le deuxième "fin" à ta place .Aruval a écrit:
=>" Sa chevelure couleur auburn descendait jusqu'à ses hanches. Deux mèches encadraient son fin visage fin avec grâce."?=> suggestion personnelle : je dirais plus "fin visage".
On ne me berne pas avec les métaphores !Aruval a écrit:Ah ! Enfin quelqu'un qui le voit ^^.
Ok.Aruval a écrit:
=> "Adrian fixa son regard sur le visage de sa femme.". Tout simplement.
Carrément oui.Aruval a écrit:=> "Lui-même ne se sentait pas à l'abri: qui savait s'il reviendrait vivant à Narzeth ? Le père n'avait aucune envie de quitter sa femme et son fils de quatre ans et demi derrière lui, même si sa fonction militaire l'exigeait."? Est-ce déjà mieux ainsi?
Sauf qu'il faut aussi un espace insécable avant les ":". Règles d'imprimerie.
Sauf que le "derrière lui"... on ne quitte pas derrière soi. Si ? On abandonne plutôt.
Sinon oui l'esprit de varier et fluidifier la description, c'est beaucoup mieux.
Bha non, pas toujours.Aruval a écrit:J'ai compris. j'ai tenté de rectifier le tir, mais c'est pas encore toussa.
De haut en bas. Normal, on regarde d'abord le visage, il me semble.
Si tu pars d'un point de vue d'un homme un peu macho, tu pourrais très bien lui faire commencer la description par les seins. Ce serait rajouter les priorités et souligner son côté pervers à travers une description.
Ce sont de petites subtilités à ne pas manquer.
(comme pour tes hirondelles par exemple)
Par démonstration... je veux pas forcément une agression qui fera plein de morts .Aruval a écrit:Ils ne sont pas devenus peu à peu une menace, ils le sont devenus d'un coup( d'où le "brusquement")
La démonstration, tu l'auras bientôt.
En fait, j'avais déjà retiré deux phrases, tu peux comparer avec le paragraphe dans la salle d'interrogatoire.
Mais ce n'est pas suffisant. Je vais y réfléchir...
Je veux uen prise de température : qu'on ressente la tension dans l'histoire. Que tu ne nous fasses pas un bilan "documentaire" mais que tu nous plonges dans le contexte. A travers une discussion de deux soldats inquiets, à travers une scène d'un messager qui apporte des nouvelles peu chaleureuses etc.
Il faut ressentir cet univers et pour cela, il faut nous insérer dedans.
Avec ce genre d'introduction... figure-toi que c'est comme si tu nous places au-dessus de ton histoire : on voit des choses qui bougent au loin mais ça ne nous touche pas. On voit que ça peut devenir dangereux, on nous dit "ouh c'est vilain" mais on ne le ressent pas comme telle.
En fait, ça nous fait l'impression comme on nous parle de Napoléon Bonaparte en cours : "ouh, il a fait de grandes batailles" mais ça reste très scolaire et rares sont les élèves qui se redressent sur leurs chaises les yeux écarquillés.
Par contre, si tu leur projettes un film (bien fait) sur la vie de Napoléon... tu as déjà plus de chance (quoique pas toujours, mais là ce sont des abrutis ) de faire passer ton message, de faire vivre l'histoire du Buenaparte !
Je t'ai exposé mon point de vue au-dessus et harangué les arguments pour étayer cette position.Aruval a écrit:Vous n'êtes jamais contents, vous les lecteurs. De l'autre côté on me tapait dessus avec une latte pour que je le fasse... è_é
A toi de voir ce que tu préfères et à quoi tu adhères.
Huhu.Aruval a écrit:Le Diauzon, pas le roi. Enfin, ce n'était pas encore marqué.
Cette scène me paraît très "cliché". Pour cette raison, je ne l'ai pas mise. Mais deux paysans vont retrouver un messager tué. ^-^
Bon, je n'ai jamais lu "Le Seigneur des Anneaux", je ne sais donc pas de quoi il s'agit.
Non, ce qui est très "cliché" c'est de commencer son récit par une explication de long et en large sur le contexte socio-politique du pays. Encore pire en disant qu'une grande guerre se prépare .
Mais oui, mon idée n'était qu'un exemple. Deux paysans qui retrouvent un messager tué, pourquoi pas.
Encore faut-il peut être que ces deux paysans aient un rôle dans cette histoire et ne fasse pas que office d'ouverture, sinon on risque de se demander ce qu'ils faisaient là si on ne les retrouve pas.
Ou alors tu les fais tuer avec le messager
D'accord. Il serait peut être alors bon de préciser que l'uniforme est très sobre, non ? Pour casser l'image du grand général brocardé de puissantes médailles sur la poitrine .Aruval a écrit:Le seul qui a le droit de porter du doré est le Diauzon, le Si-Diauzon( j'en parle dans la deuxième partie) et le maréchal. Adrian est juste en dessous le pauvre. Huhu( tu vois, je t'apprécie, je ris comme toi).
(Et il n'y a que moi qui ai le droit de rire ainsi !)
=> ok pour les descriptions. Il faut juste que l'image que tu renvoies te conviennes. Mon commentaire servait à te faire relativiser .
Du moment que tu ne mets pas dans ta signature que nous ne lisons rien !Aruval a écrit:Non. J'ai passé deux heures à y répondre et pour corriger grosso modo.
Oui. J'ai pu tout corriger et c'est chouette. Merci!
Aruval.
=> Face au commentaire de Lou, j'ai encore changé=> "Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents préparés à la bataille, laissaient leurs logis et le fort derrière eux pour s'enfoncer dans la campagne et rejoindre les frontières de leur territoire."
=> Okey pour "Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées de ces contrées."
=> Oui, ce sont des animaux, mais pour ne pas mettre trois tonnes de contextes je préfère que les gens voient au début un homme sur son cheval
=> Finalement, je crois qu'insérer ton idée de prologue ne serait pas si mal.
=> Pour appartenue, enfin pigé ai-je .
=> Je préfère laisser au singulier pour "la plupart de".
=> Lorsqu'elle pivotait, ok.
=> Eh oui, je me trompe aussi.
=> O_o fin visage fin... Erreur de frappe ^^
=> J'avais marqué "laisser derrière lui" à la base
=> Pervers... Comme mes hirondelles ? è_é xD
=> Compris.
=> Oui
=> Lis la suite avant de dire que je vais les tuer avec le messager. Mais je dois aussi changer ce côté-là, c'est un peu comme le tout début.
=> Ok.
=> Nan mais je suis sur ID ici, par sur Eeh.
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
bon sang de bois ! J'tavais fait un super méga commentaire et j'ai fais une fausse manip'.
Il a tout disparu.
Je crois que je suis franchement deg' oui...
Bon on reprend.
=> comment ça "les quitter" ?
=> tu peux envisager : "le messager du général des cuirassés"... (les cuirassés étant le corps de la cavalerie dans une armée)
=> et il faudra penser à changer les accords si tu prends ma suggestion : "partis"
Ici, le "mort" est loin du retrouvé... éloigné par un complément "la veille" et une virgule. C'est trop pour faire le pauvre cerveau humain et tu es assurée que ta phrase aura du mal à être comprise.
Et ça te fait économiser une virgule (c'est cher avec la crise)
=> oulah... et ses souvenirs... il sort d'où celui-là ? Tu veux dire qu'ils avaient gardé la poussière et les souvenirs ? Alors pourquoi une virgule ?
=> mais on sent un petit clin d'oeil à notre bon vieux monde !
Et je n'ai, je crois, pas le courage de retaper tout mon énorme commentaire.
Promis demain je te le fais. D'ailleurs tu peux attendre avant de reprendre quoi que ce soit.
Mais je te préviens, il n'était pas très glorifiant .
Il a tout disparu.
Je crois que je suis franchement deg' oui...
Bon on reprend.
=> accord : angéliques
malgré son insatiable envie de voir leurs visages angélique, elle devait les quitter.
=> comment ça "les quitter" ?
=> ouïlle "DE l'armée DU général DES cavaleries"... évite de faire un dénivelé aussi abrupt avec les "de", c'est très désagréable à la lecture .et le messager de l'armée du général des cavaleries
=> tu peux envisager : "le messager du général des cuirassés"... (les cuirassés étant le corps de la cavalerie dans une armée)
=> le "partie trois mois plus tôt" est difficile à saisir et à faire correspondre.
partie trois mois plus tôt,
=> et il faudra penser à changer les accords si tu prends ma suggestion : "partis"
=> aïe la phrase est beaucoup trop compliquée et la ponctuation beaucoup trop mauvaise ^^.
avait été retrouvé la veille, mort éventré dans un fossé à côté de son archéronne, un équidé réputé pour sa docilité et qui servait de monture, coincée entre deux rochers.
Ici, le "mort" est loin du retrouvé... éloigné par un complément "la veille" et une virgule. C'est trop pour faire le pauvre cerveau humain et tu es assurée que ta phrase aura du mal à être comprise.
=> huh... alors comment peut-on savoir que les nouvelles étaient inquiétantes... ?Il n'avait sur lui ni les nouvelles attendues
=> et pourquoi "qui lui permettaient d'entrer" tout simplement ?
qui lui permettaient de rentrer dans la capitale de Narzeth
=> je pense que plutôt de virgule, il faudrait que tu mettes des tirets... puisque c'est une indication qui est... annexe au récit (peut-on dire).
Si l'un des gardes n'avait pas reconnu la marque de feu, une « signature » de la part du clan des sartérons, ils auraient été mis au cachot, accusé de meurtre.
=> tu sais des fois, pour éviter quelques lourdeurs inutiles, tu peux changer l'organisation de ta phrase sans modifier les termes employés : "Dans sa tenue de soldat, la femme traversa le long couloir et entra dans une grande salle."
La femme, dans sa tenue noire de soldat, traversa le long couloir et entra dans une grande salle.
Et ça te fait économiser une virgule (c'est cher avec la crise)
=> tapisseries diverses... hin hin... qu'est-ce que ça veut dire "diverses" exactement ?les murs étaient recouverts de tapisseries diverses
=>... donc elles ne sont pas si diverses ?toutes bordées de pourpre et de fils d'or.
=> point peut être, à la place de la virgule.Il y avait deux tables,
=> le "y" n'est pas très agréable. Et c'est déjà notre troisième rencontre !parce qu'elle y venait souvent.
=> des mêmes couleurs... c'est-à-dire ? couleurs que quoi ? Des rideaux ? Mais c'est super loin ta référence !Les rideaux des mêmes couleurs
=> accord : gardé
avaient gardés la poussière du jour de sa naissance, et ses souvenirs.
=> oulah... et ses souvenirs... il sort d'où celui-là ? Tu veux dire qu'ils avaient gardé la poussière et les souvenirs ? Alors pourquoi une virgule ?
=> et voir leurs broderies incomparables... huhu c'est à dire ? Incomparable à quoi ? N'oublie pas qu'on ne connait strictement rien de ton monde. Or, s'il y a point de comparaison, on doit savoir à quoi se rapporte ce point. Puisque c'est un monde entièrement fictif !et voir leurs broderies incomparables,
=> huhu... Prince ou Empereur ? C'est loin d'être le même grade ! Le prince se rapporte à un royaume et ce n'est pas le chef suprême, un empereur à un empire et c'est le chef suprême... faudrait que tu m'expliques leur logique .appelé aussi Prince du pays ou Empereur.
=> j'ai l'impression que "éternelles" et "traditionnelles" ça se répète un peu...les éternelles formules traditionnelles
=> c'était quoi sa position initiale... ? Mis à part de ne pas avoir la tête baissée ? ^^
Elle releva la tête et se remit dans sa position initiale.
=> marrantUne légende racontait à leur sujet qu'ils apportaient chance, fortune et bonheur à la personne qui saurait trouver l'unique feuille à quatre folioles d'un de ces arbres à trèfles.
=> mais on sent un petit clin d'oeil à notre bon vieux monde !
=> il me semble qu'il faut un "s" à petit. Mais pas sûr ; à demander aux pros qui trainent par ici !
Il était presque trois fois plus petit que dans sa terre d'origine,
=> est-ce qu'on isole au froid ? Il me semble que c'est plutôt contre le froid, non ? ^^
et isolation au froid en même temps
Et je n'ai, je crois, pas le courage de retaper tout mon énorme commentaire.
Promis demain je te le fais. D'ailleurs tu peux attendre avant de reprendre quoi que ce soit.
Mais je te préviens, il n'était pas très glorifiant .
Re: [Commentaires] les Dominés
Appréciation linguistique :
Si j'ai été amplement satisfait de ton premier extrait, celui-ci me plaît beaucoup moins dans sa teneur linguistique. La lecture fut nettement plus laborieuse et je crains ne pas avoir vraiment cherché à comprendre tant la fluidité du passage était absente.
Reprenons point par point.
J'ai retrouvé le phénomène très désagréable au cours de ma lecture : la multiplication des virgules. J'ai un exemple très concret :
En fait le problème majeur de tes descriptions c'est qu'elles sont intégrées les unes dans les autres. Je ne te reprocherai pas le fait de vouloir décrire - ce serait contre ma nature . Toutefois, tu as tendance ici à surenchérir dans ta description et à vouloir tout examiner à la fois, faire apprendre au lecteur des multiples aspects de ton histoire. Comme dans cet exemple où tu décris à la fois l'aspect de la chambre dans laquelle elle se trouve et où tu présentes aussi une des divinités de ce monde. Il te faudrait plutôt prendre le temps de décrire la chambre dans une phrase, puis parler des divinités dans une autre. Et faire transiter les deux phrases de manière à ce que ce ne soit pas désagréable à la lecture - et surtout qu'on n'ait pas cette impression d'accumulation !
J'ai un autre exemple encore plus démonstratif dans ce que je peux te reprocher :
Il faut à tout prix éviter cette sur-enchère d'informations et te concentrer dans chaque phrase pour un même élément d'information et le développer. Si tu veux changer de renseignements, il te faut construire une autre phrase.
Mais là encore, pense à bien faire transiter les phrases d'une information à l'autre.
Un autre reproche que l'on pourrait faire, c'est le manque de construction de ton univers littéraire. Et nous en revenons à la conversation que nous avons eu hier sur la chat-box d'écrivain en herbe : le genre fantasy demande extrêmement de documentations et un énorme travail de rigueur.
Pour citer celui que tout le monde cite, Tolkien a passé des années à se documenter sur les cultures des civilisations non-occidentales pour forger l'univers de sa terre du Milieu. Nous pouvons par exemple retrouver plusieurs aspects de la culture russe à travers les épisodes de Sarouman, ou des éléments de la culture amérindienne (je ne sais plus quel peuple en particulier) pour les elfes des bois (et la grande dame elfe ). La plus connue étant la culture nazie pour définir Sauron.
Il ne faut pas croire que TOUT est sorti complètement de son imagination ; il s'est énormément inspiré et documenté sur l'univers dans lequel il vivait pour développer son propre monde. Ce procédé s'appelle la construction de son univers littéraire : c'est la toile de fond du récit qui englobe le style employé et les éléments "fixés" du roman. Une fois que tout est bien posé, que le style est maîtrisé et ne changera jamais, l'univers littéraire est abouti et l'auteur devient alors maître de son histoire : il peut créer n'importe quel évènement, même les plus ahurissants, sans que son lecteur en soit perturbé. Au contraire, il sera plongé dedans.
Ce procédé ne fonctionne pas uniquement pour le genre fantasy ou merveilleux, mais bien aussi pour un genre contemporain, pour la simple romance : il te faut créer un univers en définissant ce que sera la culture de tes protagonistes, leur passé, leur souvenir, le mouvement artistique dominant, leur philosophie de vie... et surtout, deuxième aspect de l'univers littéraire, la manière d'écriture employé pour parler d'eux.
Un univers littéraire forgé fait environ 90% du roman.
Et là par exemple dans ton texte, j'ai plusieurs éléments qui me montrent que tu n'as pas construit ou que tu n'as pas achevé la construction de ton univers littéraire. Tout simplement parce que tu puises dans des ressources qui ne sont pas à toi, tu demandes au lecteur de visualiser quelque chose qui n'appartient pas à ton univers... mais soit à l'univers du lecteur (= ce qui fait jouer ses compétences d'imagination ou sa subjectivité) soit à l'univers d'un autre auteur (= la plupart du temps, dans le mauvais fantasy, on voit des références énormes à l'univers de Tolkien ou de Narnia).
Quelques exemples concrets :
Autre exemple :
Un correcteur m'avait un jour relevé quelque chose de très judicieux : dans un écrit de SF que j'avais démarré il y a très longtemps et qui se déroulait dans un monde complètement différent du nôtre, je parlais d'une femme qui s'amenait dans un restaurant avec un manteau de luxe. Le correcteur m'avait immédiatement souligné l'adjectif "luxe" et m'avait dit : "mais qu'est-ce que le luxe dans ton monde ?"
Effectivement, je n'avais pas pris la précaution de définir le luxe dans mon univers littéraire - qui était très pauvre à mon époque et j'avais déjà 15-16 ans donc tu as encore le temps de t'améliorer ^^. Par conséquent, dans ce monde-ci, comme il me disait, le luxe pouvait être un manteau multicolore ou encore un manteau recouvert de plumes de poulet. Puisqu'il n'y a aucun point de référence avec un univers tissé en arrière fond et construit... le texte est vide de sens.
C'est là-dessus que je peux par exemple diverger avec le point de vue de malaulau - tiplume sur écrivain en herbe - concernant les descriptions. Elle trouve que plus de 15 lignes de description, c'est trop. Je pense au contraire que ce n'est pas assez : l'univers littéraire est incomplet et ton histoire se base sur quelque chose de stérile, de vide... ou alors il se fixe sur d'autres univers littéraire d'autres auteurs plus reconnus.
Je prends un auteur comme Victor Hugo et je me dis que lui, qui ne sévissait pas du tout dans un genre romanesque merveilleux, prenait des pages et des pages pour définir son univers littéraire dans n'importe quel roman qu'il écrivait. Que ce soit Notre Dame de Paris ou Les Misérables - des univers pourtant communs au lecteur puisqu'il s'agit de la France de son époque - il prend le temps de construire l'univers littéraire derrière ses personnages. Pour prendre le second, le lecteur sait tout de Jean Valjean et Causette... il en sait tant qu'il a même l'impression d'avoir vécu à côté de ses personnages et d'avoir assisté à tous les évènements clefs de leur vie. A partir de là, Hugo devient maître de son roman et il peut leur faire arriver n'importe quoi, définir n'importe quoi, parce que le lecteur attentif et amoureux des lettres aura l'impression que "ça coule de source".
C'est cela que tu dois tenter de faire transparaître à travers ton récit. Tu comprends ?
Pour revenir un peu plus sur ton récit, attention à quelques phrases qui ne veulent pas dire grand chose. En fait, c'est souvent ce qui m'arrive aussi ! TU écris une phrase qui se veut d'une logique de "cause à effet" mais... au bout du compte, ça donne un résultat sans queue ni tête.
Exemple :
Question : Pourquoi elle eut l'impression de revenir à l'époque de sa propre enfance ?
Réponse : Parce qu'elle y venait souvent.
Est-ce que tu trouves que la réponse est adaptée à la question ?
Veille donc à ne pas créer ce genre de tournure absurde qui peut néanmoins compromettre la compréhension du lecteur - bien qu'en y réfléchissant cinq minutes, on comprenne ce que tu veuilles dire.
Une chose intéressante toutefois, c'est l'échange de civilités "rapidité"/"célérité". Même si on n'a parfois l'impression de ne pas très bien saisir le côté "solennel" de la chose (pourquoi ces mots ?) ces deux saluts marquent le lecteur et par voie de conséquence, s'inscrivent dans l'univers littéraire de ton récit.
Voilà donc un exemple concret et un élément à garder pour construire ton univers littéraire !
Pour conclure sur l'analyse rédactionnelle, pense à bien séparer chaque élément de tes descriptions pour construire l'univers littéraire, la toile de fond, de ton roman. N'accumule pas plusieurs informations dans une même phrase, au risque que le lecteur n'assimile rien du tout. Pense à construire avant tout des références à ton propre monde avant d'employer des termes comme "incomparables", "jamais vu", "étrange" etc. Car rappelle-toi que tu sévis dans un genre romanesque qui se détache complètement de notre monde ; donc les cultures, les façons de faire etc. ne sont pas du tout pareilles que les nôtres.
Et par exemple, tout simplement en prenant l'exemple sur notre bonne vieille planète bleue : les esquimaux s'embrassent sur le nez entre amants et ne comprennent pas les occidentaux quand ils se mélangent leurs langues dans la bouche. Pense à ça et tu verras qu'il te faut vraiment TOUT construire quand tu te lances dans un univers totalement "nouveau".
Appréciation du récit :
Il y a quelque chose que j'ai mal saisi dès le départ : la suite du prologue se passe trois mois après le premier extrait ?
Donc ce n'est plus le prologue ? Tu peux difficilement faire une ellipse dans un prologue... puisqu'il est lui-même l'ellipse du récit qui va suite. Il est l'avant-garde du récit en d'autres termes. Enfin ça me paraît très compliqué.
Il y a cette histoire de nouvelles inquiétantes que je t'ai soulignées dans le relevé au fil du texte :
Après j'ai pensé à une autre explication : peut-être que les nouvelles inquiétantes et les nouvelles du messager ne sont pas les mêmes ; parce que les nouvelles inquiétantes viennent de la forteresse voisine et que celles du messager viennent d'Adrian. Mais alors, attention à la confusion des "nouvelles/nouvelles".
Sinon, question : pourquoi incruster des cristaux dans la main du messager ? Un mot de passe est bien plus simple puisqu'il ne concerne que le domaine de l'esprit et doit se faire "arracher" à son propriétaire. C'est d'ailleurs ce qu'employait les dirigeants des royaumes quand ils avaient des messagers. Ou alors les gardes connaissaient le messager et celui-ci n'avait même pas besoin de se faire identifier.
Parce que là, c'est très simple pour les ennemis d'entrer : tu coupes la main du gars, tu récupères les cristaux et le tour est joué.
Enfin, développe ta théorie, je t'en prie.
Il aurait pu être intéressant de développer ceci :
Parce que, comme dit plus haut, le genre fantasy demande énormément de contextualisation pour que le lecteur "pénètre" dans l'histoire.
Entre simplement dire "les paysans ont ramené le cadavre et ont failli se faire accuser de meurtre", ce qui est très superficiel, et faire une scène entière ou des paysans ramènent le cadavre et se font interroger par les soldats avant que l'un d'eux ne reconnaissent la marque des sartérons, il y a une marge de taille entre les deux contextes.
Dans le premier, tu prêtes à peine attention à l'atmosphère du roman, dans l'autre tu vis l'atmosphère du récit.
Comme la fantasy est un genre qui n'existe pas dans la réalité - difficile de croiser un elfe ou un bon roi sorcier en armure dans la rue - il lui est nécessaire de multiplier les contextualisations du récit. Car c'est à travers ces scènes que le lecteur se plonge dans le roman et vit l'histoire.
Si tu te contentes d'un simple rapport formel, on passe à côté.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la fantasy recommande des ouvrages à de nombreuses pages, parce que c'est un monde entier qui se développe et le lecteur a besoin de scènes concrètes pour bien "contextualiser" et "visualiser" le monde qu'il découvre.
Bon je t'ai aussi relevé la différence entre "empereur" et "prince"... Sauf si tu m'expliques la raison de ses titres ?
Je sais qu'une fois dans un roman de ce même genre, j'avais trouvé les deux titres accordés au même type. J'allais crier au scandale lorsque je me suis rendu compte qu'il y avait une bonne raison à cela : en fait l'histoire faisait que le gars avait un empire à lui, et était en plus le prince d'une autre région. Du coup, là ça colle.
D'ailleurs, c'est ce qui se passait un peu avec Napoléon, entre son titre d'empereur en France et ses titres de princes dans les états annexés qu'il avait transformé en royaumes pour ses frères (l'Espagne et Naples).
J'aime beaucoup cependant le passage du trélum. Faudrait juste que tu fasses gaffes avec les descriptions trop multiples pour raconter comment il est arrivé dans la ville. Mais je pense avoir tout saisi en fin de compte (après une deuxième lecture).
En gros, il était tout tranquillou jusqu'à ce qu'une guerre éclate juste sous son pif et qu'il se fasse incendier à moitié. Le trélum a besoin de ses "résidents" pour vivre et ils sont tous morts dans la bataille sauf un, mais gravement amoché. Plutôt que de laisser agoniser l'arbre et repartir, le général victorieux a préféré achever ses souffrances et le faire couper en 4. Les 4 morceaux furent distribués dans chaque ville les plus proches du lieu de bataille... et par une incroyable beauté magique, ou volonté de l'arbre, le morceau déposé à Narzeth a repris vie en terre et le petit résident sauvé de la catastrophe a pu se réinstaller dedans.
C'est ça ?
Bon, tu vois que mon commentaire était assez conséquent et que j'ai été assez deg' de la fausse manip' hier soir. Ce pourquoi j'ai pris le temps de dormir pour oublier ce désagréable instant de la soirée .
J'espère que ça t'aidera un peu, que tu ne le prendras pas mal, et que tu seras ouverte au débat !
Bonne fête du réveillon !
Si j'ai été amplement satisfait de ton premier extrait, celui-ci me plaît beaucoup moins dans sa teneur linguistique. La lecture fut nettement plus laborieuse et je crains ne pas avoir vraiment cherché à comprendre tant la fluidité du passage était absente.
Reprenons point par point.
J'ai retrouvé le phénomène très désagréable au cours de ma lecture : la multiplication des virgules. J'ai un exemple très concret :
La phrase est en elle-même beaucoup trop essoufflée comme si tu lui rattachais toujours plus de paquets. Elle n'arrive plus à se tirer.Elle aimait les toucher, sentir leur douceur et voir leurs broderies incomparables, représentant un de leurs dieux, Zokir, le maître des cieux, un aigle rouge foncé à queue aurore et au bec d'une couleur roussâtre.
En fait le problème majeur de tes descriptions c'est qu'elles sont intégrées les unes dans les autres. Je ne te reprocherai pas le fait de vouloir décrire - ce serait contre ma nature . Toutefois, tu as tendance ici à surenchérir dans ta description et à vouloir tout examiner à la fois, faire apprendre au lecteur des multiples aspects de ton histoire. Comme dans cet exemple où tu décris à la fois l'aspect de la chambre dans laquelle elle se trouve et où tu présentes aussi une des divinités de ce monde. Il te faudrait plutôt prendre le temps de décrire la chambre dans une phrase, puis parler des divinités dans une autre. Et faire transiter les deux phrases de manière à ce que ce ne soit pas désagréable à la lecture - et surtout qu'on n'ait pas cette impression d'accumulation !
J'ai un autre exemple encore plus démonstratif dans ce que je peux te reprocher :
Je t'ai découpé la phrase en "familles" d'informations qu'elle nous donne. Le rouge et le orange sont des informations proches, donc elles suivent une logique pour le lecteur qui les assimilera facilement. La bleue par contre, c'est une information très différente et donc par conséquent, elle va vraiment "casser" la logique de compréhension du lecteur. Celui-ci va donc indubitablement ne pas saisir l'une ou l'autre des informations - si ce n'est pas les deux.Les artisans de la ville, avec l'aide d'un mage de nature apprivoisé, un petit chien blanc à quatre dents pointues qui se nourrissait d'ambre et qui pouvait déformer les troncs, avaient réussi à rallonger celui du trélum reçu.
Il faut à tout prix éviter cette sur-enchère d'informations et te concentrer dans chaque phrase pour un même élément d'information et le développer. Si tu veux changer de renseignements, il te faut construire une autre phrase.
Mais là encore, pense à bien faire transiter les phrases d'une information à l'autre.
Un autre reproche que l'on pourrait faire, c'est le manque de construction de ton univers littéraire. Et nous en revenons à la conversation que nous avons eu hier sur la chat-box d'écrivain en herbe : le genre fantasy demande extrêmement de documentations et un énorme travail de rigueur.
Pour citer celui que tout le monde cite, Tolkien a passé des années à se documenter sur les cultures des civilisations non-occidentales pour forger l'univers de sa terre du Milieu. Nous pouvons par exemple retrouver plusieurs aspects de la culture russe à travers les épisodes de Sarouman, ou des éléments de la culture amérindienne (je ne sais plus quel peuple en particulier) pour les elfes des bois (et la grande dame elfe ). La plus connue étant la culture nazie pour définir Sauron.
Il ne faut pas croire que TOUT est sorti complètement de son imagination ; il s'est énormément inspiré et documenté sur l'univers dans lequel il vivait pour développer son propre monde. Ce procédé s'appelle la construction de son univers littéraire : c'est la toile de fond du récit qui englobe le style employé et les éléments "fixés" du roman. Une fois que tout est bien posé, que le style est maîtrisé et ne changera jamais, l'univers littéraire est abouti et l'auteur devient alors maître de son histoire : il peut créer n'importe quel évènement, même les plus ahurissants, sans que son lecteur en soit perturbé. Au contraire, il sera plongé dedans.
Ce procédé ne fonctionne pas uniquement pour le genre fantasy ou merveilleux, mais bien aussi pour un genre contemporain, pour la simple romance : il te faut créer un univers en définissant ce que sera la culture de tes protagonistes, leur passé, leur souvenir, le mouvement artistique dominant, leur philosophie de vie... et surtout, deuxième aspect de l'univers littéraire, la manière d'écriture employé pour parler d'eux.
Un univers littéraire forgé fait environ 90% du roman.
Et là par exemple dans ton texte, j'ai plusieurs éléments qui me montrent que tu n'as pas construit ou que tu n'as pas achevé la construction de ton univers littéraire. Tout simplement parce que tu puises dans des ressources qui ne sont pas à toi, tu demandes au lecteur de visualiser quelque chose qui n'appartient pas à ton univers... mais soit à l'univers du lecteur (= ce qui fait jouer ses compétences d'imagination ou sa subjectivité) soit à l'univers d'un autre auteur (= la plupart du temps, dans le mauvais fantasy, on voit des références énormes à l'univers de Tolkien ou de Narnia).
Quelques exemples concrets :
Que signifie "diverses" ici ? Rappelle-toi que tu es dans un genre fantasy, c'est-à-dire comme tu as aimé me le rappeler hier, un monde où tu dois TOUT créer. Qu'est-ce que peut vouloir dire "diverses" alors que nous n'avons aucun moyen de savoir ce qu'est la "diversité" des tapisseries dans ton monde ? Il faut imaginer que le lecteur est un nouveau-né dans ton univers et qu'il ne connait strictement rien. Si tu n'apprends pas à un enfant la différence entre le rouge et le bleu, et pire encore, que tu ne lui montres jamais de rouge et de bleu... jamais il ne pourra différencier ou simplement reconnaître le rouge du bleu.Les murs étaient recouverts de tapisseries diverses,
Autre exemple :
Tu nous parles du terme "incomparable". Explique-moi comment nous pouvons comparer quelque chose alors que nous n'avons aucun point de comparaison. Avons-vu d'autres broderies pour l'instant dans ton histoire ? Je ne crois pas. Alors comment pouvons-nous dire que celle-ci est incomparable ?Elle aimait les toucher, sentir leur douceur et voir leurs broderies incomparables
Un correcteur m'avait un jour relevé quelque chose de très judicieux : dans un écrit de SF que j'avais démarré il y a très longtemps et qui se déroulait dans un monde complètement différent du nôtre, je parlais d'une femme qui s'amenait dans un restaurant avec un manteau de luxe. Le correcteur m'avait immédiatement souligné l'adjectif "luxe" et m'avait dit : "mais qu'est-ce que le luxe dans ton monde ?"
Effectivement, je n'avais pas pris la précaution de définir le luxe dans mon univers littéraire - qui était très pauvre à mon époque et j'avais déjà 15-16 ans donc tu as encore le temps de t'améliorer ^^. Par conséquent, dans ce monde-ci, comme il me disait, le luxe pouvait être un manteau multicolore ou encore un manteau recouvert de plumes de poulet. Puisqu'il n'y a aucun point de référence avec un univers tissé en arrière fond et construit... le texte est vide de sens.
C'est là-dessus que je peux par exemple diverger avec le point de vue de malaulau - tiplume sur écrivain en herbe - concernant les descriptions. Elle trouve que plus de 15 lignes de description, c'est trop. Je pense au contraire que ce n'est pas assez : l'univers littéraire est incomplet et ton histoire se base sur quelque chose de stérile, de vide... ou alors il se fixe sur d'autres univers littéraire d'autres auteurs plus reconnus.
Je prends un auteur comme Victor Hugo et je me dis que lui, qui ne sévissait pas du tout dans un genre romanesque merveilleux, prenait des pages et des pages pour définir son univers littéraire dans n'importe quel roman qu'il écrivait. Que ce soit Notre Dame de Paris ou Les Misérables - des univers pourtant communs au lecteur puisqu'il s'agit de la France de son époque - il prend le temps de construire l'univers littéraire derrière ses personnages. Pour prendre le second, le lecteur sait tout de Jean Valjean et Causette... il en sait tant qu'il a même l'impression d'avoir vécu à côté de ses personnages et d'avoir assisté à tous les évènements clefs de leur vie. A partir de là, Hugo devient maître de son roman et il peut leur faire arriver n'importe quoi, définir n'importe quoi, parce que le lecteur attentif et amoureux des lettres aura l'impression que "ça coule de source".
C'est cela que tu dois tenter de faire transparaître à travers ton récit. Tu comprends ?
Pour revenir un peu plus sur ton récit, attention à quelques phrases qui ne veulent pas dire grand chose. En fait, c'est souvent ce qui m'arrive aussi ! TU écris une phrase qui se veut d'une logique de "cause à effet" mais... au bout du compte, ça donne un résultat sans queue ni tête.
Exemple :
Cette phrase prend une tournure de question-réponse.En y entrant, elle eut un instant l'impression de revenir à l'époque de sa propre enfance, parce qu'elle y venait souvent.
Question : Pourquoi elle eut l'impression de revenir à l'époque de sa propre enfance ?
Réponse : Parce qu'elle y venait souvent.
Est-ce que tu trouves que la réponse est adaptée à la question ?
Veille donc à ne pas créer ce genre de tournure absurde qui peut néanmoins compromettre la compréhension du lecteur - bien qu'en y réfléchissant cinq minutes, on comprenne ce que tu veuilles dire.
Une chose intéressante toutefois, c'est l'échange de civilités "rapidité"/"célérité". Même si on n'a parfois l'impression de ne pas très bien saisir le côté "solennel" de la chose (pourquoi ces mots ?) ces deux saluts marquent le lecteur et par voie de conséquence, s'inscrivent dans l'univers littéraire de ton récit.
Voilà donc un exemple concret et un élément à garder pour construire ton univers littéraire !
Pour conclure sur l'analyse rédactionnelle, pense à bien séparer chaque élément de tes descriptions pour construire l'univers littéraire, la toile de fond, de ton roman. N'accumule pas plusieurs informations dans une même phrase, au risque que le lecteur n'assimile rien du tout. Pense à construire avant tout des références à ton propre monde avant d'employer des termes comme "incomparables", "jamais vu", "étrange" etc. Car rappelle-toi que tu sévis dans un genre romanesque qui se détache complètement de notre monde ; donc les cultures, les façons de faire etc. ne sont pas du tout pareilles que les nôtres.
Et par exemple, tout simplement en prenant l'exemple sur notre bonne vieille planète bleue : les esquimaux s'embrassent sur le nez entre amants et ne comprennent pas les occidentaux quand ils se mélangent leurs langues dans la bouche. Pense à ça et tu verras qu'il te faut vraiment TOUT construire quand tu te lances dans un univers totalement "nouveau".
Appréciation du récit :
Il y a quelque chose que j'ai mal saisi dès le départ : la suite du prologue se passe trois mois après le premier extrait ?
Donc ce n'est plus le prologue ? Tu peux difficilement faire une ellipse dans un prologue... puisqu'il est lui-même l'ellipse du récit qui va suite. Il est l'avant-garde du récit en d'autres termes. Enfin ça me paraît très compliqué.
Il y a cette histoire de nouvelles inquiétantes que je t'ai soulignées dans le relevé au fil du texte :
Comment peuvent-ils alors savoir les nouvelles ? Ils savent juste que le messager s'est fait tuer et qu'il avait très certainement des nouvelles à rapporter. Mais comment savoir si elles étaient bonnes ou mauvaises ? On ne peut que s'en douter.Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées d'Urzeth, la forteresse voisine à l'est, et le messager de l'armée du général des cavaleries, Adrian, partie trois mois plus tôt, avait été retrouvé la veille, mort éventré dans un fossé à côté de son archéronne, un équidé réputé pour sa docilité et qui servait de monture, coincée entre deux rochers. Il n'avait sur lui ni les nouvelles attendues ni les trois petits cristaux qui lui permettaient de rentrer dans la capitale de Narzeth, l'un des pays des Combattants de glace.
Après j'ai pensé à une autre explication : peut-être que les nouvelles inquiétantes et les nouvelles du messager ne sont pas les mêmes ; parce que les nouvelles inquiétantes viennent de la forteresse voisine et que celles du messager viennent d'Adrian. Mais alors, attention à la confusion des "nouvelles/nouvelles".
Sinon, question : pourquoi incruster des cristaux dans la main du messager ? Un mot de passe est bien plus simple puisqu'il ne concerne que le domaine de l'esprit et doit se faire "arracher" à son propriétaire. C'est d'ailleurs ce qu'employait les dirigeants des royaumes quand ils avaient des messagers. Ou alors les gardes connaissaient le messager et celui-ci n'avait même pas besoin de se faire identifier.
Parce que là, c'est très simple pour les ennemis d'entrer : tu coupes la main du gars, tu récupères les cristaux et le tour est joué.
Enfin, développe ta théorie, je t'en prie.
Il aurait pu être intéressant de développer ceci :
Oui, ça aurait même pu faire l'objet d'une scène et développer ainsi la consistance de ton roman. Je pense que tu n'ignores pas que les romans de fantasy font partie des plus gros bouquins présents sur les étals des libraires. Pourquoi ?Si l'un des gardes n'avait pas reconnu la marque de feu, une « signature » de la part du clan des sartérons, ils auraient été mis au cachot, accusé de meurtre.
Parce que, comme dit plus haut, le genre fantasy demande énormément de contextualisation pour que le lecteur "pénètre" dans l'histoire.
Entre simplement dire "les paysans ont ramené le cadavre et ont failli se faire accuser de meurtre", ce qui est très superficiel, et faire une scène entière ou des paysans ramènent le cadavre et se font interroger par les soldats avant que l'un d'eux ne reconnaissent la marque des sartérons, il y a une marge de taille entre les deux contextes.
Dans le premier, tu prêtes à peine attention à l'atmosphère du roman, dans l'autre tu vis l'atmosphère du récit.
Comme la fantasy est un genre qui n'existe pas dans la réalité - difficile de croiser un elfe ou un bon roi sorcier en armure dans la rue - il lui est nécessaire de multiplier les contextualisations du récit. Car c'est à travers ces scènes que le lecteur se plonge dans le roman et vit l'histoire.
Si tu te contentes d'un simple rapport formel, on passe à côté.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la fantasy recommande des ouvrages à de nombreuses pages, parce que c'est un monde entier qui se développe et le lecteur a besoin de scènes concrètes pour bien "contextualiser" et "visualiser" le monde qu'il découvre.
Bon je t'ai aussi relevé la différence entre "empereur" et "prince"... Sauf si tu m'expliques la raison de ses titres ?
Je sais qu'une fois dans un roman de ce même genre, j'avais trouvé les deux titres accordés au même type. J'allais crier au scandale lorsque je me suis rendu compte qu'il y avait une bonne raison à cela : en fait l'histoire faisait que le gars avait un empire à lui, et était en plus le prince d'une autre région. Du coup, là ça colle.
D'ailleurs, c'est ce qui se passait un peu avec Napoléon, entre son titre d'empereur en France et ses titres de princes dans les états annexés qu'il avait transformé en royaumes pour ses frères (l'Espagne et Naples).
J'aime beaucoup cependant le passage du trélum. Faudrait juste que tu fasses gaffes avec les descriptions trop multiples pour raconter comment il est arrivé dans la ville. Mais je pense avoir tout saisi en fin de compte (après une deuxième lecture).
En gros, il était tout tranquillou jusqu'à ce qu'une guerre éclate juste sous son pif et qu'il se fasse incendier à moitié. Le trélum a besoin de ses "résidents" pour vivre et ils sont tous morts dans la bataille sauf un, mais gravement amoché. Plutôt que de laisser agoniser l'arbre et repartir, le général victorieux a préféré achever ses souffrances et le faire couper en 4. Les 4 morceaux furent distribués dans chaque ville les plus proches du lieu de bataille... et par une incroyable beauté magique, ou volonté de l'arbre, le morceau déposé à Narzeth a repris vie en terre et le petit résident sauvé de la catastrophe a pu se réinstaller dedans.
C'est ça ?
Bon, tu vois que mon commentaire était assez conséquent et que j'ai été assez deg' de la fausse manip' hier soir. Ce pourquoi j'ai pris le temps de dormir pour oublier ce désagréable instant de la soirée .
J'espère que ça t'aidera un peu, que tu ne le prendras pas mal, et que tu seras ouverte au débat !
Bonne fête du réveillon !
Re: [Commentaires] les Dominés
Zut, j'ai commenté ce texte sur l'autre forum. Je vais lire la suite ici alors ^^
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: [Commentaires] les Dominés
Je viens de regarder, il est dans le texte O.O. mais pas ici alors que j'ai fait "copier-coler".=> accord : angéliques
Momentanément, oui.=> comment ça "les quitter" ?
Changé.=> ouïlle "DE l'armée DU général DES cavaleries"... évite de faire un dénivelé aussi abrupt avec les "de", c'est très désagréable à la lecture .
Pourquoi ?( Retiré)=> le "partie trois mois plus tôt" est difficile à saisir et à faire correspondre.
Changé: " Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées d'Urzeth, la forteresse voisine à l'est, et celles de l'armée d'Adrian ne valaient guère mieux : son messager avait été retrouvé mort la veille, éventré dans un fossé. Sa monture avait été dépouillée et il n'avait ni les nouvelles attendues ni les trois petits cristaux qui lui permettaient de rentrer dans la capitale de Narzeth, l'un des pays des Combattants de glace."( j'ai aussi retiré un petit "sur lui" caché dans le texte ).Ici, le "mort" est loin du retrouvé... éloigné par un complément "la veille" et une virgule. C'est trop pour faire le pauvre cerveau humain et tu es assurée que ta phrase aura du mal à être comprise.
"Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées d'Urzeth".Comment peut-on savoir que les nouvelles étaient inquiétantes... ?
Changé. MerciPourquoi "qui lui permettaient d'entrer" tout simplement ?
J'ai allégé une phrase qui contenait trop de compléments du nom: "Deux paysans l'avaient ramené au fort de Narzeth, un avant-poste de la capitale où logeait la famille Froh.".
Tu n'aurais pas un cours sur les tirets, par hasard ?Je pense que plutôt de virgule, il faudrait que tu mettes des tirets... puisque c'est une indication qui est... annexe au récit (peut-on dire).Si l'un des gardes n'avait pas reconnu la marque de feu, une « signature » de la part du clan des sartérons, ils auraient été mis au cachot, accusés de meurtre.
Changé. J'ai aussi rajouté un petit -s oublié.
Fait.Pour éviter quelques lourdeurs inutiles, tu peux changer l'organisation de ta phrase sans modifier les termes employés : "Dans sa tenue de soldat, la femme traversa le long couloir et entra dans une grande salle."
Variées, différentes.Tapisseries diverses... hin hin... qu'est-ce que ça veut dire "diverses" exactement ?
Si, parce qu'elles représentent toutes des divinités différentes( rajout dans le texte après ton commentaire).Elles ne sont pas si diverses ?
J'ai remarqué xD.Des mêmes couleurs... c'est-à-dire ? couleurs que quoi ? Des rideaux ? Mais c'est super loin ta référence !
Changé:
Idem que tout en haut. Toujours pas compris ce qu'il s'est passé.Accord : gardé
Et ses souvenirs... il sort d'où celui-là ? Tu veux dire qu'ils avaient gardé la poussière et les souvenirs ? Alors pourquoi une virgule ?
Retiré, c'est plus simple=> et voir leurs broderies incomparables... huhu c'est à dire ? Incomparable à quoi ? N'oublie pas qu'on ne connait strictement rien de ton monde. Or, s'il y a point de comparaison, on doit savoir à quoi se rapporte ce point. Puisque c'est un monde entièrement fictif !
Empereur changé en Seigneur, c'est une erreur.=> huhu... Prince ou Empereur ? C'est loin d'être le même grade ! Le prince se rapporte à un royaume et ce n'est pas le chef suprême, un empereur à un empire et c'est le chef suprême... faudrait que tu m'expliques leur logique .
=> j'ai l'impression que "éternelles" et "traditionnelles" ça se répète un peu...[quote]les éternelles formules traditionnelles
Bah... elle se tenait droite...
Absolument fait exprès.=> marrant
=> mais on sent un petit clin d'oeil à notre bon vieux monde !
[quote]Il me semble qu'il faut un "s" à petit. Mais pas sûr ; à demander aux pros qui trainent par ici ![quote]Uh ? Je ne pense pas.
Oui, je pense aussi maintenant que tu en parles.Est-ce qu'on isole au froid ? Il me semble que c'est plutôt contre le froid, non ? ^^
En fait, tu n'as pas aimé la première version( je ne l'avais pas rleue non plus ). J'ai corrigé.
Aruval.
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Désolée pour le double post, mais bon ^^
Juste pour signaler que j'ai changé quelques détails du tout début. Voilà ^^
Juste pour signaler que j'ai changé quelques détails du tout début. Voilà ^^
Dernière édition par Aruval le Ven 31 Déc 2010 - 16:07, édité 1 fois (Raison : Une sale faute)
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Euh ... J'ai perdu la clef USB qui contient les douze pages suivantes ... Y a comme un vide entre le premier et le troisième chapitre maintenant --'
Je fais tout mon possible pour récupérer l'histoire, mais j'ai aussi perdu son plan.
Voilà :/
Je fais tout mon possible pour récupérer l'histoire, mais j'ai aussi perdu son plan.
Voilà :/
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Et tu ne l'as que sur une clé ?
Je sais que moi, ce serait le genre de truc suffisant pour ne plus voir personne pendant un mois T_T.
Je sais que moi, ce serait le genre de truc suffisant pour ne plus voir personne pendant un mois T_T.
Re: [Commentaires] les Dominés
Non. Je comptais les imprimer, mais l'imprimante a rendu l'âme --'
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Bon, j'ai un peu beaucoup bouscoulé les textes, je vous conseille de tout relire( mais je pense avoir oublié de vérifier si les modifications que j'ai apportées aux textes sont appliquées sur ID) sauf la toute première partie qui n'a absolument pas bougé( à part une réplique x( ).
Bonne lecture à tous ,
Aruval.
Bonne lecture à tous ,
Aruval.
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Bon, je reprends le tout premier extrait.
=> suggestion : "Un vent fort soufflait sur les milliers de guerriers qui s'apprêtaient à quitter la cité militaire."
=> suggestion : "laissaient leurs logis et les remparts derrière eux"
=> et ce sont plus les lèvres que la bouche qui sont pincées .
=> suggestion : pour le second, je te recommande "appuyer"
Si tu veux montrer que c'est un petit sanglot... parle de "refouler un sanglot" ou de "essuya une larme" ou encore "échappa quelques sanglots" etc.
Mais pas de "commencer à pleurer" parce que c'est un peu maladroit, puisque pas vraiment correct.
Appréciation linguistique :
Je vais commencer ma critique sur un compliment.
Ensuite, j'ai quelques petits reproches - on ne me change pas.
C'est maladroit et ça a tendance à desservir l'importance de ton texte. C'est compliqué à expliquer : mais il te faut donner une prestance à ton texte, à la hauteur de l'événement. "changer de cible" est un peu "vulgaire" par exemple : par contre, parler d'orientation, donner du sens à tes mots, appliquer une formule adapté... donnera nécessairement une profondeur à ton contexte, et non un caractère superficiel.
Tu nous parles juste avant que le général "regardait ses troupes faire les adieux à leur famille, les mains jointes dans son dos." La description qui suit fait un peu "tombée de nulle part". Donne du sens à ta description, et ne décris pas juste pour décrire. Assimile par exemple la description à une anecdote, ou fais la rentrer dans un processus où le lecteur aurait besoin de cette description : là non, on ne s'attend pas à une description qui arrive à point nommé.
Tu comprends ?
Je connais d'autant plus cette tendance, que j'usais de la même il n'y a pas encore si longtemps : c'est une personnification inutile, qui là encore, risque de desservir ton texte. Il faut éviter en règle générale cette tendance à vouloir - ce que j'appelle personnellement - faire de la description picturale, comme un commentaire de textes. L'auteur ne "montre" rien au lecteur : c'est au lecteur de ressentir la situation, de gouter à la description et de se dire ensuite : son ventre arrondi montre quelque chose". Par exemple, tu peux dire "qu'elle caresse son ventre arrondi"... quelque chose qui suggère qu'elle est enceinte, tu peux même nous dire : "elle est enceinte"... mais pas "le ventre nous montre qu'elle est enceinte" comme le ferait un professeur en expliquant à ses élèves des détails d'un tableau - par exemple ^^.
Appréciation du récit :
Il ne se passe pas encore grand chose, donc on ne peut pas vraiment donner un point de vue très crédible.
L'histoire s'ouvre à nous sur un contexte qui stimule, qui risque de nous plonger directement dans une situation critique.
Attention par contre à ne pas essayer de faire de l'émotion tout de suite entre les deux personnages : le lecteur ne les connait pas et ne s'est pas encore attaché à eux. Il peut leur arriver n'importe quoi, ça risque de faire le même effet quand on lit un fait divers - tragique certes - dans le journal. C'est triste, certes, mais on n'a pas vraiment d'implication émotionnelle, puisqu'on ne sait pas grand chose des protagonistes.
Bonne continuation .
Bien entendu, si tu as des questions, n'hésite pas !
=> le "que" est incorrect il me semble. Du moins, il accroche à la lecture.Un vent fort soufflait sur la cité militaire que des milliers de guerriers s'apprêtaient à quitter.
=> suggestion : "Un vent fort soufflait sur les milliers de guerriers qui s'apprêtaient à quitter la cité militaire."
=> répétition de "fort" - même si les deux n'ont pas le même sens.Des hommes, des femmes, mais aussi des adolescents préparés à la bataille, laissaient leurs logis et le fort derrière eux
=> suggestion : "laissaient leurs logis et les remparts derrière eux"
=> qui est ce "elle"... les armées ?
Les armées se dirigeaient actuellement vers la capitale pour récupérer les terres qu'elle aurait soit-disant possédées pendant des siècles.
=> ouïlle... super lourd !
le général de cavalerie des Combattants des glaces
=> attention ici, on dirait que ce sont les familles qui ont les mains jointes dans le dos. La proposition est mal placée .ses troupes faire les adieux à leur famille, les mains jointes dans son dos.
=> pourquoi ne pas donner son nom ? Parce que ça fait étrange, nommée ainsi...Sa compagne.
=> le "la referma" se réfère à la pièce. Elle est donc entrain de refermer la pièce et non la porte : c'est ce que tu veux ?Yelena entra dans la pièce et la referma avec la même délicatesse
=> ouïlle, très mal placé le "incarnadin"le général le remarqua à sa bouche incarnadin pincée.
=> et ce sont plus les lèvres que la bouche qui sont pincées .
=> répétition de poser.Elle fit glisser sa main droite le long du bras de son époux et la posa dans la sienne, puis posa sa tête près de son cœur.
=> suggestion : pour le second, je te recommande "appuyer"
=> c'est-à-dire "commencer à pleurer" ? C'est le préambule des larmes ? Pourquoi pas : "et elle pleura" ?Elle baissa les yeux, malheureuse, et commença à pleurer.
Si tu veux montrer que c'est un petit sanglot... parle de "refouler un sanglot" ou de "essuya une larme" ou encore "échappa quelques sanglots" etc.
Mais pas de "commencer à pleurer" parce que c'est un peu maladroit, puisque pas vraiment correct.
Appréciation linguistique :
Je vais commencer ma critique sur un compliment.
- le texte est bien conjugué
Ou par un moment d'égarement, j'ai failli te reprocher l'accent circonflexe sur le "fût" jusqu'à ce que je réalise que le subjonctif était effectivement de rigueur .jusqu'au moment où leur attention fût attirée
Ensuite, j'ai quelques petits reproches - on ne me change pas.
- le texte a quelques maladresses.
Outre la petite erreur linguistique du "elle" déjà mentionnée, je trouve que la formulation n'est pas à la mesure de la situation.Des nouvelles inquiétantes étaient arrivées des frontières : les peuples adorateurs des sartérons, des équidés au long cou vêtu de longs poils, qui préféraient se quereller entre petits clans depuis des années, avaient brusquement changé de cible. Elles s'étaient regroupées et avait reformé la hiérarchie en quelques mois seulement pour créer une unique tribu. Les armées se dirigeaient actuellement vers la capitale pour récupérer les terres qu'elle aurait soit-disant possédées pendant des siècles.
C'est maladroit et ça a tendance à desservir l'importance de ton texte. C'est compliqué à expliquer : mais il te faut donner une prestance à ton texte, à la hauteur de l'événement. "changer de cible" est un peu "vulgaire" par exemple : par contre, parler d'orientation, donner du sens à tes mots, appliquer une formule adapté... donnera nécessairement une profondeur à ton contexte, et non un caractère superficiel.
- les situations sont mal décrites
Cette description est... soudaine, et pas vraiment dans la logique du texte.Il portait un uniforme noir - « réglisse » selon sa tendre épouse- et des épaulettes pourpres.
Tu nous parles juste avant que le général "regardait ses troupes faire les adieux à leur famille, les mains jointes dans son dos." La description qui suit fait un peu "tombée de nulle part". Donne du sens à ta description, et ne décris pas juste pour décrire. Assimile par exemple la description à une anecdote, ou fais la rentrer dans un processus où le lecteur aurait besoin de cette description : là non, on ne s'attend pas à une description qui arrive à point nommé.
Tu comprends ?
Si la première phrase est intéressante, la seconde l'est moins. Le "avec grâce" surtout. En fait, ça ne veut rien dire... surtout pour un récit Fantasy. Si la grâce de la renaissance, c'était la femme légèrement ronde, aux joues bien rondes et surtout très pâles, actuellement, nous sommes à une époque où la femme légèrement hâlée a plus de "grâce" aux yeux des femmes très blanches, qui pourraient nous faire croire à une certaine maladie. Si, il y a encore 50 ans, on jugeait qu'une femme qui avait une coupe de cheveux courte ne pouvait être gracieuse, aujourd'hui l'on considère de très belles femmes au carré plongeant. Il faut donc nous dire ce que tu appelles "grâce" ; le simple fait de dire "avec grâce" ne justifie rien du tout .Sa chevelure couleur auburn descendait en fines tresses jusqu'à ses hanches. Deux mèches encadraient son fin visage avec grâce.
Le "montrer" ne montre rien du tout ^^.Son ventre arrondi montrait qu'elle allait donner une seconde fois la vie.
Je connais d'autant plus cette tendance, que j'usais de la même il n'y a pas encore si longtemps : c'est une personnification inutile, qui là encore, risque de desservir ton texte. Il faut éviter en règle générale cette tendance à vouloir - ce que j'appelle personnellement - faire de la description picturale, comme un commentaire de textes. L'auteur ne "montre" rien au lecteur : c'est au lecteur de ressentir la situation, de gouter à la description et de se dire ensuite : son ventre arrondi montre quelque chose". Par exemple, tu peux dire "qu'elle caresse son ventre arrondi"... quelque chose qui suggère qu'elle est enceinte, tu peux même nous dire : "elle est enceinte"... mais pas "le ventre nous montre qu'elle est enceinte" comme le ferait un professeur en expliquant à ses élèves des détails d'un tableau - par exemple ^^.
Appréciation du récit :
Il ne se passe pas encore grand chose, donc on ne peut pas vraiment donner un point de vue très crédible.
L'histoire s'ouvre à nous sur un contexte qui stimule, qui risque de nous plonger directement dans une situation critique.
Attention par contre à ne pas essayer de faire de l'émotion tout de suite entre les deux personnages : le lecteur ne les connait pas et ne s'est pas encore attaché à eux. Il peut leur arriver n'importe quoi, ça risque de faire le même effet quand on lit un fait divers - tragique certes - dans le journal. C'est triste, certes, mais on n'a pas vraiment d'implication émotionnelle, puisqu'on ne sait pas grand chose des protagonistes.
Bonne continuation .
Bien entendu, si tu as des questions, n'hésite pas !
Re: [Commentaires] les Dominés
J'ai eu beau travailler des heures et des heures sur ce premier extrait, il cale à chaque lecture ... Je désespère ... Si ça continue, je vais finir pas tout balancer à la poubelle ...
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
Aruval : jusqu'à mon début de Coeur d'écailles, vers 16 ans, j'ai balancé 5 ou 6 romans tu sais ^^ Et puis, les idées seront toujours là si tu en as besoin
Manon- Présidente du Jury 2012
- Nombre de messages : 771
Age : 38
Votre talent : Écriture
Points : 683
Date d'inscription : 11/01/2011
Re: [Commentaires] les Dominés
Pour une fois que j'accroche bien à une idée ...
Enfin soit, je vais reformuler tout le début si ça plaît pas, tant pis ...
Merci Nar' ^^
Enfin soit, je vais reformuler tout le début si ça plaît pas, tant pis ...
Merci Nar' ^^
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: [Commentaires] les Dominés
N'oublie pas non plus que tous les commentaires ne sont que des suggestions et n'imposent aucune correction.
Ils restent la plupart du temps subjectif, malgré la rigueur que j'essaie d'appliquer, et peuvent par conséquent se tromper.
L'idée, c'est que tu remettes en cause ton travail pour le valider ou le changer : est-ce que les remarques te paraissent pertinentes ou non ? Est-ce que tu as l'impression qu'effectivement ce serait mieux de changer ceci en cela, de revoir ce passage là ou celui-ci... ou pas du tout ?
En fonction des questions que te susciteront ce commentaire, tu as l'énorme responsabilité de décider de ton récit : soit de le conforter dans son orientation, soit de revoir quelques passages, ou pire, de tout le retravailler.
Mais c'est à toi d'en décider : que tu le changes ou non, je respecterai ton choix .
Ils restent la plupart du temps subjectif, malgré la rigueur que j'essaie d'appliquer, et peuvent par conséquent se tromper.
L'idée, c'est que tu remettes en cause ton travail pour le valider ou le changer : est-ce que les remarques te paraissent pertinentes ou non ? Est-ce que tu as l'impression qu'effectivement ce serait mieux de changer ceci en cela, de revoir ce passage là ou celui-ci... ou pas du tout ?
En fonction des questions que te susciteront ce commentaire, tu as l'énorme responsabilité de décider de ton récit : soit de le conforter dans son orientation, soit de revoir quelques passages, ou pire, de tout le retravailler.
Mais c'est à toi d'en décider : que tu le changes ou non, je respecterai ton choix .
Re: [Commentaires] les Dominés
Bon, j'ai un peu peté une durite( mon et frère et son copain ne m'ont pas aidée, à jouer jusqu'à quatre heures du matin à la console. Le réveil non plus, à me laisser trois heures de sommeil ...). Maintenant ça va mieux.
Je m'étais dit il n'y a pas si longtemps qu'il vaudrait mieux que je garde le contexte de départ( les armées quittent Narzeth) mais d'un "point de vue" différent( pas en prenant tout de suite Yelena et Adrian). Après tout, les histoires de coeur c'est absolument pas mon affaire.
Cela me permettrait d'un peu sortir de l'histoire, pour éviter que l'on reste toujours dans la même boucle( et ça a de grandes chances d'arriver actuellement). Comme si je rajoutais une annexe.
Bien sûr, ça aurait une conséquence sur la suite, mais je peux rajouter un extrait pour quand même introduire le général et sa femme au récit, qui sont capitaux à l'histoire.
Bref, je pèse le pour et le contre.
Je m'étais dit il n'y a pas si longtemps qu'il vaudrait mieux que je garde le contexte de départ( les armées quittent Narzeth) mais d'un "point de vue" différent( pas en prenant tout de suite Yelena et Adrian). Après tout, les histoires de coeur c'est absolument pas mon affaire.
Cela me permettrait d'un peu sortir de l'histoire, pour éviter que l'on reste toujours dans la même boucle( et ça a de grandes chances d'arriver actuellement). Comme si je rajoutais une annexe.
Bien sûr, ça aurait une conséquence sur la suite, mais je peux rajouter un extrait pour quand même introduire le général et sa femme au récit, qui sont capitaux à l'histoire.
Bref, je pèse le pour et le contre.
Aruval- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 66
Age : 27
Emploi/loisirs : Imagination
Votre talent : Écriture
Points : 74
Date d'inscription : 15/12/2010
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|