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[Fantasy] Archéa's world

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Elemsis B. Lotguth
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Message  L Lun 7 Mar 2011 - 21:37

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Message  Elemsis B. Lotguth Lun 7 Mar 2011 - 22:23

Bon, je me lance pour le premier commentaire!

Elle va alors, avec l'aide de sa meilleure amie morte avec elle et de son maître Théophys, tenter de survivre
Hihi, tenter de survivre quand on est déjà mort, c'est "concept". x)

Un rocher se dressait seul au milieu des nuages infinis.
Un rocher ou une cime? Un sommet de montagne peut se dresse parmi les nuages, mais pas vraiment un rocher. A moins que ce soit une "roche volante", mais dans ce cas, le verbe "flotter" serait plus approprié.

une étoile d’argent était gravée à même la peau.
Gravée? Je trouve ça barbare. Elle ne serait pas plutôt "incrustée" ou "tatouée"?

Sa bouche eut un tremblement
Formulation maladroite. J'ai du mal à m'imaginer une bouche avoir un tremblement.

son vêtement guerrier
Petite répétition: vêtu / vêtement. Tu peux remplacer par "habit".

Ils étaient tous deux d’une beauté sans précédent
"sans précédent" évoque plutôt un évènement. Pour la beauté, on préfèrera le terme "sans égale".

il n’y a plus ni Âmes, donc plus de guerriers
Le "ni" utilisé seul est gênant. Deux possibilités me viennent à l'esprit
> il n'y a plus d'Âmes, donc plus de guerriers
ou
> il n'y a plus ni Âmes, ni guerriers
A ta place, je choisirais la première, pour éviter la répétition pas très jolie du son "ni".

Ils s’entre-regardèrent
"il échangèrent un regard" me semble plus correct.

Tu abuses aussi de l'expression "eut une moue", que je trouve d'ailleurs pas très jolie.

En conclusion, mon avis est assez mitigé.
La forme est à revoir, il y a encore trop de maladresses, mais ça reste lisible.
Pour le fond, ya de l'idée, mais les divinités à mentalités de gosses, ça me laisse un peu sceptique.
J'attends quand même d'en lire plus pour juger de l'œuvre car je présume que le reste sera plutôt différent de ce prologue, à la lecture du résumé.

Dernière remarque, une que je fais souvent: pour le titre en anglais?
"Le monde d'Archéa", ça n'allait pas? Parce que dans un sens c'est plus logique, le "é" n'existe pas en anglais.
Elemsis B. Lotguth
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Message  Pacô Mar 8 Mar 2011 - 12:21

J'ai commencé à lire et ça me semble bien parti. Malgré quelques petites maladresses que je m'emploierai à décortiquer ce soir Smile.

Mais ce petit message est aussi là pour te rappeler de bien insérer le lien de ton sujet de commentaire directement sur le sujet où ton texte est publié. Pour faciliter la relation des deux Wink.

A ce soir pour la suite ! Smile
Pacô
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Message  L Mar 8 Mar 2011 - 21:04

Elemsis B. Lotguth a écrit: Bon, je me lance pour le premier commentaire !

Elle va alors, avec l'aide de sa meilleure amie morte avec elle et de son maître Théophys, tenter de survivre
Hihi, tenter de survivre quand on est déjà mort, c'est "concept". x)

Ja vais essayer de trouver une solution hihi

Elemsis B. Lotguth a écrit:
Un rocher se dressait seul au milieu des nuages infinis.
Un rocher ou une cime ? Un sommet de montagne peut se dresse parmi les nuages, mais pas vraiment un rocher. A moins que ce soit une "roche volante", mais dans ce cas, le verbe "flotter" serait plus approprié.
Ok, banco pour flotter (de toute manière, ils se trouvent dans un monde dont je n'ai pas vraiment réfléchi à la réalité. Voici une image de la chose :
[Fantasy] Archéa's world Sans_t10
Alors ? (ne riez pas, ce n'est pas drôle de devoir faire ces schémas sous paint)

Elemsis B. Lotguth a écrit:
une étoile d’argent était gravée à même la peau.

Gravée ? Je trouve ça barbare. Elle ne serait pas plutôt "incrustée" ou "tatouée"?
Heu... étant donné que ce sont des dieux, je ne m'étais pas posé la question haha. En fait, je ne sais même pas comment, à leur création, ce symbole est arrivé là... Je verrais pour "incrustée", mais "tatouée", non.

Elemsis B. Lotguth a écrit:
Sa bouche eut un tremblement
Formulation maladroite. J'ai du mal à m'imaginer une bouche avoir un tremblement.
Héhé, maintenant que tu le dit, ce serait la lèvre

Elemsis B. Lotguth a écrit:
son vêtement guerrier
Petite répétition: vêtu / vêtement. Tu peux remplacer par "habit".
Ok

Elemsis B. Lotguth a écrit:
Ils étaient tous deux d’une beauté sans précédent
"sans précédent" évoque plutôt un évènement. Pour la beauté, on préfèrera le terme "sans égale".
Ok

Elemsis B. Lotguth a écrit:
il n’y a plus ni Âmes, donc plus de guerriers
Le "ni" utilisé seul est gênant. Deux possibilités me viennent à l'esprit
> il n'y a plus d'Âmes, donc plus de guerriers
ou
> il n'y a plus ni Âmes, ni guerriers
A ta place, je choisirais la première, pour éviter la répétition pas très jolie du son "ni".
Ok

Elemsis B. Lotguth a écrit:
Ils s’entre-regardèrent
"il échangèrent un regard" me semble plus correct.
Ce que je peux être distraite haha. Ok

Elemsis B. Lotguth a écrit: Tu abuses aussi de l'expression "eut une moue", que je trouve d'ailleurs pas très jolie.

ah bon moi j'aime bien cette expression

Elemsis B. Lotguth a écrit: En conclusion, mon avis est assez mitigé.
La forme est à revoir, il y a encore trop de maladresses, mais ça reste lisible.
Pour le fond, ya de l'idée, mais les divinités à mentalités de gosses, ça me laisse un peu sceptique.
J'attends quand même d'en lire plus pour juger de l'œuvre car je présume que le reste sera plutôt différent de ce prologue, à la lecture du résumé.

En effet. De plus le résumé est assez nul (c'était juste pour que vous sachiez dans quoi vous vous embarquiez). Pour les dieux, je vais essayer de gommer ce côté un peu gamin si tu le juge trop visible

Elemsis B. Lotguth a écrit:Dernière remarque, une que je fais souvent: pour le titre en anglais ?
"Le monde d'Archéa", ça n'allait pas? Parce que dans un sens c'est plus logique, le "é" n'existe pas en anglais.

En fait je n'ai pas de titre définitif, ce titre là est juste présent pour avoir un titre. Et j'aime bien les titres en anglais, je trouve ça stylé (ne riez pas s'il vous plaît).
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Message  Pacô Mar 8 Mar 2011 - 21:40

Bon c'est parti pour ce prologue :

au milieu des nuages infinis.
=> que signifie "infini" ici ?

semblait attendre.
=> pourquoi "sembler" ?

dans le vent d’altitude.
=> maladroit l'expression.
=> suggestion : "dansaient au gré du vent" tout simplement.

ses yeux bruns or,
=> pour une couleur composée (genre : "bleu vert" etc) l'adjectif devient invariable : "brun or"

Son long manteau brillant masquait son vêtement guerrier et sa magnifique épée.
=> tu es donc intrusive ici : si on ne voit pas parce que c'est masqué mais que tu nous dis quand même ce qu'il y a ... c'est qu'on en sait un peu plus que le simple spectateur.
Ce n'est pas un reproche, c'est juste pour que tu t'en rendes un peu plus compte ^_^.

et son front orné d’une épée stylisée d’or pur.
=> répétition de "ornée". Tu as le synonime : "agrémentée" mais y'a beaucoup mieux si tu reformules
=> de plus "stylisée" a une forte conotation de "design" et enlève un peu de majesté à ton personnage.

- « Bonjour, Âme. Tu es seule ?
=> typographie : pourquoi mettre un "tiret" et ouvrir les guillemets en même temps ?

-Bonjour, Blade.
=> typographie toujours : pourquoi pas un espace entre le tiret et "Bonjour" ?

Il tiqua, son sourire s’effaça. Il grogna :
=> oulah, ça fait très sysème automatique tout ça Very Happy

- « Nos frères » ?
=> même chose pour le tiret et le guillemet
=> le point d'interrogaion est AVANT la fermeture des guillemets.

Elle répliqua sans animosité :
=> c'est un peu un oxymore dans son genre : répliquer sans animosité, c'est comme hurler sans hausser la voix. On a plusieurs degrés d'animosité, certes, mais quand on réplique, c'est justement pour faire valoir son propos dominant.

les créateurs des humains arrivaient sur leur radeau des nuages.
=> créateurs des humains... c'est un peu maladroit pour deux raisons. D'une, ils ne sont pas les créateurs des humains parce qu'ils sont eux-mêmes humains. Ensuite, on parle plus des "Hommes que des humains (terme beaucoup plus scientifique)
=> "les parents des Hommes" ou "les pères des Hommes" ou encore "les aînées des Hommes"
=> ensuite, sur leur radeau des nuages... que veux-tu dire ? "sur leur radeau de nuages" ? ou bien "sur leur radeau, des nuages ?" Tu vois ce qu'il faut changer selon l'option [Fantasy] Archéa's world 621224.

Ils étaient tous deux d’une beauté sans précédent
=> normal... puisqu'il n'y a pas eu de précédent... non ?

et sa tête était ornée d’une auréole de cheveux noirs
=> encore "orné" ?
=> et puis la description est maladroite : ce n'est pas un meuble ou une sculpture ton gaillard. Là on a l'impression que tu décris une pièce ou un monument.
=> suggestion : "et ses cheveux noirs formaient comme une auréole au-dessus de sa tête."

Sa femme, Ève, le secondait.
=> ils n'étaient pourtant pas enlacés ? Ils sont au même niveau alors.

A ces mots, Le visage d’Adam se durcit
=> accent sur le "A" et pas de majuscule à "Le"

se crispa sur son bâton.
=> attention à la chute : toute à l'heure c'était un sceptre. Maintenant c'est un bâton... ?

elle savait que s’était chez ses humains que les créatures de Dæmon
=> c'était

-De moins en moins des guerriers de Blade viennent défendre les humains.
=> de guerriers et non des guerriers

Sans eux, il n’y a plus ni Âmes, donc plus de guerriers.
=> erreur de construction. Après un ni il faut toujours un second ni.
=> Sans eux, il n'y a plus ni Âmes ni guerriers.

et des papillons et autres bestioles volantes l’enveloppaient dans un nuage.
=> bestiole ? Au moins "être volant"

Âme se crispa. L’exubérance et la spontanéité de Kuxtal l’exaspéraient.
=> quand on est exaspé, on n'est pas crispé. Au contraire...

qui ne cachaient que les parties nécessaires
=> euh... voui, certes, mais faut le dire autrement ^^.

-Âme, on peut savoir ce que tu traficote à inviter Dæmon ici ?
=> tu traficotes

Âme eut une moue.
=> on fait la moue, mais on n'a pas une moue, si ?

Il voulaient que tout cela se termine le plus vite possible
=> Ils voulaient

Le guerrier eut une moue.
=> c'est incorrect et tu le ré-emploies sans cesse =/.

Appréciation linguistique :


Ta narration est très contrastée. En fait, se démarquent deux styles de langage qui sont assez étonnants.

  • d'un certain aspect, tu vises une certaine élévation du propos
  • d'un autre aspect, tu le vulgarises à travers des formules plus populaires.
Et il te faut choisir.
Je vais argumenter ma réflexion parce que là comme ça, c'est un peu superficiel comme corrections.

Le défaut majeur de ta prose, c'est qu'elle se lance dans un ton beaucoup trop sentencieux qui intimerait presque la majesté d'une situation, pour finalement nous faire retomber sur un propos beaucoup plus populaire, plus "quotidien".
L'art de la rédaction, c'est d'être en accord avec ce que l'on fait : ne pas être simplement du paraître. Si tu présentes Adam comme un dieu vivant, avec des qualificatifs presque assimilables à un roi, il faut ensuite le faire parler comme tel. Sinon, il y a vraiment une dissidence entre le propos et la réalité : le lecteur ne peut ainsi pas être plongé dans le récit.
Un peu comme lorsque MacDo' annonce que sa viande est française à la télévision et qu'il est donc contraint de servir de la viande française dans son restaurant : il faut être en accord entre ce que l'on paraît et ce que l'on est. Sinon la magie ne dure qu'un temps.

Prenons quelques exemples :
C’était un homme, tout d’or vêtu. Son long manteau brillant masquait son vêtement guerrier et sa magnifique épée.
Adam avait la peau d’un brun chaud, presque noire, et ses muscles
brillaient dans la lueur du ciel blanc
. Il était vêtu d’un simple pagne,
et sa tête était ornée d’une auréole de cheveux noirs.
Les qualificatifs comme "magnifiques" "brillant" ou encore "brun chaud" sont à user avec parcimonie. Ils impliquent une certaine forme de langage, que Molière appellerait la "préciosité", qui n'est sincèrement pas nécessaire au récit. C'est pour la forme justement, mais pas pour le fond. Et ce n'est pas parce que tu me diras que c'est une "magnifique" épée que je la trouverais magnifique.
Pour être en accord avec le fond, il te faut préciser pourquoi cette épée est magnifique : comment est-elle faite ? quelle est sa finesse ? quelle prouesse a-t-elle effectuée ?
Et si tu ne veux pas dire tout ça, contente-toi d'un "épée" sans adjectif mirobolant qui brasse de l'air et qui n'explique finalement rien.

Si je peux te donner un conseil sur le vif, la littérature ce n'est pas que de la forme. Si tu veux paraître beau, il ne faut pas en montrer que les aspects mais examiner aussi la profondeur. Pourquoi une chose est belle ? Comment une chose est belle ?
Souvent, la beauté se fait par suggestion : la plus fraîche des beautés, c'est celle qui est suggérée, sans besoin qu'on dise qu'elle es belle... parce que le constat s'impose de lui-même.
Là c'est la même chose : inonder ton récit de superlatifs, d'adjectifs mélioratifs etc. est assez contingent car ce n'est pas cela qui soulignera ton propos. Il ne fera que l'illustrer. Et le problème ici, c'est que tu ne fais qu'illustrer : c'est brillant, magnifique, doré donc c'est divin. Pourtant rien en eux ne suggère ce divin.

La preuve en est :
-Et bien, il ne manque plus que Shi et Kuxtal et nous sommes au complet !
=> faute oubliée : "eh bien !"
On retombe dans la bassesse du propos populaire, sans aucune profondeur divine : oubliées les brillants, les magnifiques ou encore les brun chaud ! [Fantasy] Archéa's world 621224

Il te faut donc une certaine cohérence dans ce récit : visiblement, ton but est d'instaurer une atmosphère sérieuse, divine dans la pureté de la figuration. Ton but n'est pas de parodier le divin ?
Alors donne toi les moyens de parvenir à cette profondeur de récit et maîtrise ton sujet jusqu'au bout : il ne s'agit pas de montrer la splendeur des personnages que dans leurs descriptions physiques, mais aussi dans leur psychologie, dans leur expression, dans leur attitude etc.
Et ça, c'est encore plus important et ça aura beaucoup plus de portée au niveau du lecteur que quinze mille "magnifiques" Wink.

Il te faut donc axer ton travail là-dessus en commençant par retirer quelques maladresses. J'en ai relevé quelques unes pour te faire une idée de ce que j'entends par maladresses.
Premièrement, j'ai rencontré les maladresses de structure avec l'exemple le plus flagrant :
Âme eut une moue.
Peut-être que c'est correct, quoi que j'en doute, mais le fait est que ça se dit peu, voire pas. Si tu l'utilises, tu ne l'utilises qu'une fois en le glissant habilement - et encore !
On "fait la moue" mais on a rarement - du verbe avoir - une moue.
Elle fait la moue pour montrer une petite bouche, et roule les yeux pour les faire paraître grands.
L'école des Femmes - Molière.
Eusses-tu plus de feu, plus de soin et plus d'art.... que Jodelle.... L'on te fera la moue
Satires - Régnier.

Ce genre de maladresse, je l'ai souvent rencontrée : en fait, on emploie des mots à la place d'autre. Ou on les emploie dans un mauvais contexte, d'une mauvaise façon ; ce qui rend finalement l'écrit soit un peu décalé (quand c'est maîtrisé) soit vraiment maladroit (quand ça ne l'est pas).

Une traînée de fumée noire brisa l’horizon immaculé,
Horizon immaculée... ce sont encore une fois des termes qui en "jettent", qui "paraissent" donner une allure au texte... mais qui finalement, manquent de profondeur. Il faut vraiment tenter d'allier "paraître" et "profondeur". Si tu dis que c'est "immaculé" (le terme est un peu fort ?) bah il faut avoir posé le contexte avant et parler de cette blancheur pure qui les entoure. Mais vraiment. Parce que "immaculé" c'est un mot puissant.

un grand trou apparut dans les nuages.
Là c'est plus une maladresse de formule qui risque de discréditer le texte puisque le terme "trou" fait contraste avec le reste de la forme.
Parle plus d'un tunnel obscur, ou encore décris ce trou sans dire que c'est un trou. Que le ciel se déchire et laisse un grand vide etc.

Tu as aussi l'exemple avec les "bestioles volantes" pour définir tout ce qui vole mais qui n'est pas papillon. Attention, là tu discrédites aussi ta divinité et on voit se profiler une image parodique de la scène que la splendeur de la scène en elle-même.

Ensuite, il y a les maladresses qui ont à voir avec le fond :
Ils étaient tous deux d’une beauté sans précédent.
Il faut faire attention à ne pas vouloir en faire "trop". Déjà parce que la phrase en elle-même fait un peu cliché (une beauté sans précédent c'est la ritournelle classique) et parce qu'en plus, dans le contexte... elle est assez mal placée. Sans précédent... certes, puisque Adam et Eve sont les premiers.

En résumé, parce que je ne suis pas là pour t'enfoncer, la volonté est bonne : tu veux donner un caractère puissant au récit et tu prends avec toi quelques moyens. Tu utilises des qualificatifs qui intiment une certaine majesté, une certaine grandeur etc.
Maintenant, ce qu'il faut, c'est que le contenu suive la première image que tu veux donner à ton récit. Parler de "magnifique" c'est plus ou moins bien, mais c'est une façon de présenter les choses. Par contre, il ne faut pas rester sur ça, sinon tu es superficielle. Va plus loin dans l'examen... ou n'y va pas du tout et ne parle pas de "magnifique". C'est un choix à faire et dans les deux cas, il faut aller jusqu'au bout. Pour l'instant, ton texte ressemble davantage à un pastiche de prose sérieuse.

Mais ça, c'est caractéristique d'un premier jet. C'est même nécessaire : tu as posé les fondements du fond et commencer à élaborer quelques identités pour tes personnages.
Maintenant je te demande simplement d'aller un peu plus loin sur la parure de ce texte, et de travailler la profondeur de ce récit.
Bien entendu, si tu n'as pas compris exactement tout mon commentaire - parce que je reconnais que à cette heure ci je m'exprime moins bien qu'en pleine journée ^^ - tu peux me demander de développer.

Appréciation du récit :

Le récit s'ouvre sur une introduction assez classique - sans aucun reproche.
Tu fais intervenir les protagonistes un par un : tu les découvres au "public". C'est la méthode généralement employée au théâtre.

Là encore, je reprocherai juste le décalage entre la prestance de ces divinités... et leurs actes.
Comme ici :
et il en était à 41/27 contre Shi à pierre-feuille-ciseaux.
Ne sachant pas exactement ce que tu recherches avec ce roman, je ne peux vraiment m'exprimer et élaborer une critique sans risquer d'être dans le faux.
Alors je te poserai quelques questions :

  • quelle identité voudrais-tu donner à ton récit ?
  • réserves-tu une place conséquente à l'humour ? Quelle forme d'humour (ou quel degré plutôt) ?
  • quel est l'intérêt à tes yeux de leur faire avoir des réactions bassement "humaines" voire infantiles ?
L'objectif d'un commentaire imperialdream, c'est aussi de voir si l'auteur maîtrise son sujet. Plus tu répondras avec précision à ces questions, plus ta réponse sera réfléchie et structurée... et plus on pourra moins te critiquer, dans le sens où u nous prouveras que tu sais où tu vas et ce que tu veux faire.
Et nous ne sommes pas là pour brider ton imagination ou ta création littéraire.

Juste une remarque sur un morceau de ton récit. Ici précisément :
-Âme, on peut savoir ce que tu traficote à inviter Dæmon ici ?

-Bon, que fait-il donc ? soupira Adam.
Âme eut une moue. Elle était toujours réticente à procéder au vote des décisions sans l’un d’entre eux.
Je suppose que le saut de ligne marque l'ellipse. Mais je t'assure que moi, je n'avais pas compris que c'était un saut temporel... et j'ai mis quelques secondes à saisir pourquoi on pouvait lire cette phrase :
Blade commençait sérieusement à s’ennuyer, et il en était à 41/27 contre Shi à pierre-feuille-ciseaux.
Je suis même retourné en arrière pour voir si j'avais pas loupé un paragraphe. Parce que je ne voyais pas comment ils avaient eu le temps de faire 68 pierre/feuille/ciseaux Razz.

Pour mieux mettre en valeur cette ellipse, il faut - comme dans un commentaire composé - sauter deux lignes.
Tu peux aussi pour faire plus kitch, mettre des étoiles. C'est un élément qui fait bien comprendre au lecteur qu'on saute de situation (mais c'est vrai que c'est plus pour changer de décors que de temps).
Sinon, tu peux aussi introduire par une petite phrase du genre : "Trois heures plus tard."

Sinon dans l'ensemble, le vote est assez étrange, surtout les réactions des divinités mineures... mais pourquoi pas. Je ne peux pas vraiment contester tes choix d'orientations du scénario puisque je viens juste de le découvrir.
Attendons la suite.

Bon courage.
Et encore une fois, si tu as des questions, je suis là pour donner un complément d'informations Wink.
Pacô
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Message  L Sam 12 Mar 2011 - 22:17

Olala tu écris beaucoup =X

1) Corrections

Pacô a écrit:
au milieu des nuages infinis.
=> que signifie "infini" ici ?
Je l'ai enlevé, parce qu'il faisait bizarre

Pacô a écrit:
semblait attendre.
=> pourquoi "sembler" ?
dans le vent d’altitude.
=> maladroit l'expression.
=> suggestion : "dansaient au gré du vent" tout simplement.

Pacô a écrit:
ses yeux bruns or,
=> pour une couleur composée (genre : "bleu vert" etc) l'adjectif devient invariable : "brun or"
Ok

Pacô a écrit:
Son long manteau brillant masquait son vêtement guerrier et sa magnifique épée.
=> tu es donc intrusive ici : si on ne voit pas parce que c'est masqué mais que tu nous dis quand même ce qu'il y a ... c'est qu'on en sait un peu plus que le simple spectateur.
Ce n'est pas un reproche, c'est juste pour que tu t'en rendes un peu plus compte ^_^.

Pacô a écrit:
et son front orné d’une épée stylisée d’or pur.
=> répétition de "ornée". Tu as le synonyme : "agrémentée" mais y'a beaucoup mieux si tu reformules
=> de plus "stylisée" a une forte conotation de "design" et enlève un peu de majesté à ton personnage.
Je voudrais dire que son front est orné de ce symbole :

Pacô a écrit:
- « Bonjour, Âme. Tu es seule ?
=> typographie : pourquoi mettre un "tiret" et ouvrir les guillemets en même temps ?
Je t'avouerais que je l'ignore. C'est une erreur.

Pacô a écrit:
-Bonjour, Blade.
=> typographie toujours : pourquoi pas un espace entre le tiret et "Bonjour" ?
Parce que je l'ai oublié héhé

Pacô a écrit:
Il tiqua, son sourire s’effaça. Il grogna :
=> oulah, ça fait très sysème automatique tout ça Very Happy
Peut-être, mais au moins on voit bien le changement d'état du personnage

Pacô a écrit:
- « Nos frères » ?
=> même chose pour le tiret et le guillemet
=> le point d'interrogaion est AVANT la fermeture des guillemets.
Les guillemets étaient là pour mettre en valeur le mot, comme si le personnage disait :
-Quoi ? Nos frères ? Non mais t'as fumé ou quoi ? T'es sérieux ?
Mais je vais remplacer par de l'italique, si cela te perturbe Smile

Pacô a écrit:
Elle répliqua sans animosité :
=> c'est un peu un oxymore dans son genre : répliquer sans animosité, c'est comme hurler sans hausser la voix. On a plusieurs degrés d'animosité, certes, mais quand on réplique, c'est justement pour faire valoir son propos dominant.
Pour moi, animosité, c'était un sentiment, enfin c'est ce que j'avait compris du mot. Elle réplique donc, mais sans méchanceté.

Pacô a écrit:
les créateurs des humains arrivaient sur leur radeau des nuages.
=> créateurs des humains... c'est un peu maladroit pour deux raisons. D'une, ils ne sont pas les créateurs des humains parce qu'ils sont eux-mêmes humains. Ensuite, on parle plus des "Hommes que des humains (terme beaucoup plus scientifique)
=> "les parents des Hommes" ou "les pères des Hommes" ou encore "les aînées des Hommes"
=> ensuite, sur leur radeau des nuages... que veux-tu dire ? "sur leur radeau de nuages" ? ou bien "sur leur radeau, des nuages ?" Tu vois ce qu'il faut changer selon l'option Smile.
=>Dans mon texte, Adam et Eve ont créé les 100 premiers humains comme Ame à créé les 40 premières âmes comme Blade à formé les 4 premiers Gardiens comme Daemon a créé les 3 premiers démons comme Shi a créé le premier Faucheur comme Kuxtal a créé les animaux. Adam et Eve ne sont pas là au sens biblique, ils ne sont pas humains... Pourquoi, dans ce cas, n'y a-t-il pas un seul dieu pour les humains, comme pour les autres ? Eh bien, je vous le demande... C'est parce que ça faisait 7 dieux et que c'était mieux =). Par contre, je t'accorde le fait que créateur des Hommes est mieux
=>le second point n'a plus lieu d'être
=> le radeau est bien en nuages, bonne remarque

Pacô a écrit:
Ils étaient tous deux d’une beauté sans précédent
=> normal... puisqu'il n'y a pas eu de précédent... non ?
J'ai corrigé non ?

Pacô a écrit:
et sa tête était ornée d’une auréole de cheveux noirs
=> encore "orné" ?
=> et puis la description est maladroite : ce n'est pas un meuble ou une sculpture ton gaillard. Là on a l'impression que tu décris une pièce ou un monument.
=> suggestion : "et ses cheveux noirs formaient comme une auréole au-dessus de sa tête."
J'ai remplacé par "sa tête était auréolée de cheveux noirs et frisés"

Pacô a écrit:
Sa femme, Ève, le secondait.
=> ils n'étaient pourtant pas enlacés ? Ils sont au même niveau alors.
J'ai mis une autre phrase à la place.

Pacô a écrit:
A ces mots, Le visage d’Adam se durcit
=> accent sur le "A" et pas de majuscule à "Le"
Ok
Pacô a écrit:
se crispa sur son bâton.
=> attention à la chute : toute à l'heure c'était un sceptre. Maintenant c'est un bâton... ?

Ayant remplacé sceptre par "branche", je pense que bâton n'est pas dévalorisateur, surtout s'il est le bâton de berger...

Pacô a écrit:
elle savait que s’était chez ses humains que les créatures de Dæmon
=> c'était
Ok

Pacô a écrit:
- De moins en moins des guerriers de Blade viennent défendre les humains.
=> de guerriers et non des guerriers
Corrigé

Pacô a écrit:

Sans eux, il n’y a plus ni Âmes, donc plus de guerriers.
=> erreur de construction. Après un ni il faut toujours un second ni.
=> Sans eux, il n'y a plus ni Âmes ni guerriers.
Corrigé

Pacô a écrit:
et des papillons et autres bestioles volantes l’enveloppaient dans un nuage.
=> bestiole ? Au moins "être volant"
C'était pour montrer un peu le côté très... "mère nature un peu bravette" de Kuxtal, mais si c'est choquant, je peux l'enlever

Pacô a écrit:
Âme se crispa. L’exubérance et la spontanéité de Kuxtal l’exaspéraient.
=> quand on est exaspé, on n'est pas crispé. Au contraire...

Pacô a écrit:
qui ne cachaient que les parties nécessaires
=> euh... voui, certes, mais faut le dire autrement ^^.
Non, justement (et pourtant, dieu seul sait combien ont été choqué par la formulation), parce que chacun des Dieux a un défault particulier (ce n'est pas les sept péchés capitaux, parce que certains n'ont pas vraiment un péché), et que dans le cas de Shi, ce serait la luxure. D'autres ont des défauts plus gratinés, je voulais plus le montrer, mais apparement j'ai manqué mon but (par exemple, Âme est orgueilleuse, Blade est émotif, Kuxtal n'a pas inventé la poudre...)

Pacô a écrit:
-Âme, on peut savoir ce que tu traficote à inviter Dæmon ici ?
=> tu traficotes
Oui, tu a raison, je vais changer cette phrase, elle est foireuse

Pacô a écrit:
Âme eut une moue.
=> on fait la moue, mais on n'a pas une moue, si ?


Pacô a écrit:
Il voulaient que tout cela se termine le plus vite possible
=> Ils voulaient
Ok

Pacô a écrit:
Le guerrier eut une moue.
=> c'est incorrect et tu le ré-emploies sans cesse =/.
Je vais revoir la formulation de ces phrases

Appréciation linguistique :


Pacô a écrit:Ta narration est très contrasté. En fait, se démarquent deux styles de langage qui sont assez étonnants.

  • d'un certain aspect, tu vises une certaine élévation du propos
  • d'un autre aspect, tu le vulgarises à travers des formules plus populaires.
Et il te faut choisir.
Je vais argumenter ma réflexion parce que là comme ça, c'est un peu superficiel comme corrections.

Le défaut majeur de ta prose, c'est qu'elle se lance dans un ton beaucoup trop sentencieux qui intimerait presque la majesté d'une situation, pour finalement nous faire retomber sur un propos beaucoup plus populaire, plus "quotidien".
L'art de la rédaction, c'est d'être en accord avec ce que l'on fait : ne pas être simplement du paraître. Si tu présentes Adam comme un dieu vivant, avec des qualificatifs presque assimilables à un roi, il faut ensuite le faire parler comme tel. Sinon, il y a vraiment une dissidence entre le propos et la réalité : le lecteur ne peut ainsi pas être plongé dans le récit.
Un peu comme lorsque MacDo' annonce que sa viande est française à la télévision et qu'il est donc contraint de servir de la viande française dans son restaurant : il faut être en accord entre ce que l'on paraît et ce que l'on est. Sinon la magie ne dure qu'un temps.

Prenons quelques exemples :
C’était un homme, tout d’or vêtu. Son long manteau brillant masquait son vêtement guerrier et sa magnifique épée.
Adam avait la peau d’un brun chaud, presque noire, et ses muscles
brillaient dans la lueur du ciel blanc
. Il était vêtu d’un simple pagne,
et sa tête était ornée d’une auréole de cheveux noirs.
Les qualificatifs comme "magnifiques" "brillant" ou encore "brun chaud" sont à user avec parcimonie. Ils impliquent une certaine forme de langage, que Molière appellerait la "préciosité", qui n'est sincèrement pas nécessaire au récit. C'est pour la forme justement, mais pas pour le fond. Et ce n'est pas parce que tu me diras que c'est une "magnifique" épée que je la trouverais magnifique.
Pour être en accord avec le fond, il te faut préciser pourquoi cette épée est magnifique : comment est-elle faite ? quelle est sa finesse ? quelle prouesse a-t-elle effectuée ?
Et si tu ne veux pas dire tout ça, contente-toi d'un "épée" sans adjectif mirobolant qui brasse de l'air et qui n'explique finalement rien.

Si je peux te donner un conseil sur le vif, la littérature ce n'est pas que de la forme. Si tu veux paraître beau, il ne faut pas en montrer que les aspects mais examiner aussi la profondeur. Pourquoi une chose est belle ? Comment une chose est belle ?
Souvent, la beauté se fait par suggestion : la plus fraîche des beautés, c'est celle qui est suggérée, sans besoin qu'on dise qu'elle es belle... parce que le constat s'impose de lui-même.
Là c'est la même chose : inonder ton récit de superlatifs, d'adjectifs mélioratifs etc. est assez contingent car ce n'est pas cela qui soulignera ton propos. Il ne fera que l'illustrer. Et le problème ici, c'est que tu ne fais qu'illustrer : c'est brillant, magnifique, doré donc c'est divin. Pourtant rien en eux ne suggère ce divin.

La preuve en est :
-Et bien, il ne manque plus que Shi et Kuxtal et nous sommes au complet !
=> faute oubliée : "eh bien !"
On retombe dans la bassesse du propos populaire, sans aucune profondeur divine : oubliées les brillants, les magnifiques ou encore les brun chaud ! Smile

Il te faut donc une certaine cohérence dans ce récit : visiblement, ton but est d'instaurer une atmosphère sérieuse, divine dans la pureté de la figuration. Ton but n'est pas de parodier le divin ?
Alors donne toi les moyens de parvenir à cette profondeur de récit et maîtrise ton sujet jusqu'au bout : il ne s'agit pas de montrer la splendeur des personnages que dans leurs descriptions physiques, mais aussi dans leur psychologie, dans leur expression, dans leur attitude etc.
Et ça, c'est encore plus important et ça aura beaucoup plus de portée au niveau du lecteur que quinze mille "magnifiques" Wink.

Dans ce prologue, j'ai le désir de montrer les dieux, qui sont la cause de tout ce qui arrive à mon héroïne par la suite. Je voulais donc exposer chacun des sept créateurs (excepté Daemon) afin de replacer dans son contexte ce qui suit (c'est à dire la transformation d'Archéa, créature d'Eve, en Gardien, créature de Blade). C'est de là que vient l'apect "divin" de ses personnages.
Cependant, ce n'est pas parce qu'ils sont des dieux qu'ils sont parfaits (type des dieux grecs). Ils ont des défauts, ne sont ni parfaits, si tendres, ni agréables. Ils veulent avant tout protéger leurs intérets (d'où les votes des divinités mineures) et se fichent du destin de celle qu'ils vont sacrifier. Je voulais montrer ce côté puéril, parfois mauvais qu'ils ont, afin d'amener la question : sont-ils au fond meilleurs que le frère renégat, Daemon, banni sans pitié ? S'ils sont passés pour des idiots, ce n'était pas le but : il fallait montrer le côté "politicien véreux" de ces dieux qui ont oublié le prix de l'existence de ceux qu'ils ont créé.

Pacô a écrit:Il te faut donc axer ton travail là-dessus en commençant par retirer quelques maladresses. J'en ai relevé quelques unes pour te faire une idée de ce que j'entends par maladresses.
Premièrement, j'ai rencontré les maladresses de structure avec l'exemple le plus flagrant :
Âme eut une moue.
Peut-être que c'est correct, quoi que j'en doute, mais le fait est que ça se dit peu, voire pas. Si tu l'utilises, tu ne l'utilises qu'une fois en le glissant habilement - et encore !
On "fait la moue" mais on a rarement - du verbe avoir - une moue.
Elle fait la moue pour montrer une petite bouche, et roule les yeux pour les faire paraître grands.
L'école des Femmes - Molière.
Eusses-tu plus de feu, plus de soin et plus d'art.... que Jodelle.... L'on te fera la moue
Satires - Régnier.

Ce genre de maladresse, je l'ai souvent rencontrée : en fait, on emploie des mots à la place d'autre. Ou on les emploie dans un mauvais contexte, d'une mauvaise façon ; ce qui rend finalement l'écrit soit un peu décalé (quand c'est maîtrisé) soit vraiment maladroit (quand ça ne l'est pas).

Une traînée de fumée noire brisa l’horizon immaculé,
Horizon immaculée... ce sont encore une fois des termes qui en "jettent", qui "paraissent" donner une allure au texte... mais qui finalement, manquent de profondeur. Il faut vraiment tenter d'allier "paraître" et "profondeur". Si tu dis que c'est "immaculé" (le terme est un peu fort ?) bah il faut avoir posé le contexte avant et parler de cette blancheur pure qui les entoure. Mais vraiment. Parce que "immaculé" c'est un mot puissant.

un grand trou apparut dans les nuages.
Là c'est plus une maladresse de formule qui risque de discréditer le texte puisque le terme "trou" fait contraste avec le reste de la forme.
Parle plus d'un tunnel obscur, ou encore décris ce trou sans dire que c'est un trou. Que le ciel se déchire et laisse un grand vide etc.

Tu as aussi l'exemple avec les "bestioles volantes" pour définir tout ce qui vole mais qui n'est pas papillon. Attention, là tu discrédites aussi ta divinité et on voit se profiler une image parodique de la scène que la splendeur de la scène en elle-même.

Ensuite, il y a les maladresses qui ont à voir avec le fond :
Ils étaient tous deux d’une beauté sans précédent.
Il faut faire attention à ne pas vouloir en faire "trop". Déjà parce que la phrase en elle-même fait un peu cliché (une beauté sans précédent c'est la ritournelle classique) et parce qu'en plus, dans le contexte... elle est assez mal placée. Sans précédent... certes, puisque Adam et Eve sont les premiers.

En résumé, parce que je ne suis pas là pour t'enfoncer, la volonté est bonne : tu veux donner un caractère puissant au récit et tu prends avec toi quelques moyens. Tu utilises des qualificatifs qui intiment une certaine majesté, une certaine grandeur etc.
Maintenant, ce qu'il faut, c'est que le contenu suive la première image que tu veux donner à ton récit. Parler de "magnifique" c'est plus ou moins bien, mais c'est une façon de présenter les choses. Par contre, il ne faut pas rester sur ça, sinon tu es superficielle. Va plus loin dans l'examen... ou n'y va pas du tout et ne parle pas de "magnifique". C'est un choix à faire et dans les deux cas, il faut aller jusqu'au bout. Pour l'instant, ton texte ressemble davantage à un pastiche de prose sérieuse.

Mais ça, c'est caractéristique d'un premier jet. C'est même nécessaire : tu as posé les fondements du fond et commencer à élaborer quelques identités pour tes personnages.
Maintenant je te demande simplement d'aller un peu plus loin sur la parure de ce texte, et de travailler la profondeur de ce récit.
Bien entendu, si tu n'as pas compris exactement tout mon commentaire - parce que je reconnais que à cette heure ci je m'exprime moins bien qu'en pleine journée ^^ - tu peux me demander de développer.
c'est déjà très développé héhé
Etant souvent plus douée pour croquer un personnage et son caractère dans un dessin que dans un texte, j'ai du mal à exprimer ledit caractère en peu de lignes (pour ne pas lasser) sans tromper sur l'identité du personnage (ici, trop de bling bling et pas assez de fond) et en disant le plus de choses possibles.
Encore une fois, le côté très "bling bling" des personnages à été trop grossi par ma plume. Je voulais mettre en avant cet aspect avec d'autres aspects de leurs défauts pour contrecarrer leur divinité, qui sonvent rime avec perfection. Eh oui ! les dieux sont des méchants (enfin, à moitié, et encore, j'espérais épargner Blade de ma ridiculisation des personnages). Il y a beaucoup de maladresses dans mon récit, m'en voyez désolée... Mais si le personnage lui-même ne sait pas s'exprimer correctement ? J'ai raté lé coche de la discussion politiquement correcte et hypocrite (oui ! ils se détestent les uns les autres) pour enfin aboutir à mon but ultime : un trou dans les nuages, le ciel qui se déchire, pour déchirer une existence...

Afin de pallier à cette idée - absurde - que mon texte est humouristique (noir alors), je vais retravailler les points dont tu me parle. Mais certaines choses étaient faite pour exprimer quelque chose, si finalement est provoque autre chose dans ton idée de lecteur, je vais changer. Mais je garderait cette dédivinisation de dieux odieux. Parce que c'est le but du texte...

Appréciation du récit :

Le récit s'ouvre sur une introduction assez classique - sans aucun reproche.
Tu fais intervenir les protagonistes un par un : tu les découvres au "public". C'est la méthode généralement employée au théâtre.

Là encore, je reprocherai juste le décalage entre la prestance de ces divinités... et leurs actes.
Comme ici :
Pacô a écrit:et il en était à 41/27 contre Shi à pierre-feuille-ciseaux.
Ne sachant pas exactement ce que tu recherches avec ce roman, je ne peux vraiment m'exprimer et élaborer une critique sans risquer d'être dans le faux.
Alors je te poserai quelques questions :

  • quelle identité voudrais-tu donner à ton récit ?
    Mon récit parle de beaucoup de choses : du sacrifice, du rejet de la différence, de la transformation, de l'amour... Je vooulais, dans ce prologue, montrer à quoi ressemblent les dieux pour lequels l'héroïne va sacrifier sa vie.

  • réserves-tu une place conséquente à l'humour ? Quelle forme d'humour (ou quel degré plutôt) ?
    Heu, a par de l'humour noir et pathétique, je ne pensait pas faire de place à l'humour...

  • quel est l'intérêt à tes yeux de leur faire avoir des réactions bassement "humaines" voire infantiles ?
    De les montrer tels qu'ils sont, c'est-à-dire n'en valant pas vraiment la peine.


Pacô a écrit:L'objectif d'un commentaire imperialdream, c'est aussi de voir si l'auteur maîtrise son sujet. Plus tu répondras avec précision à ces questions, plus ta réponse sera réfléchie et structurée... et plus on pourra moins te critiquer, dans le sens où tu nous prouveras que tu sais où tu vas et ce que tu veux faire.
Et nous ne sommes pas là pour brider ton imagination ou ta création littéraire.

Pacô a écrit:Juste une remarque sur un morceau de ton récit. Ici précisément :
-Âme, on peut savoir ce que tu traficote à inviter Dæmon ici ?

-Bon, que fait-il donc ? soupira Adam.
Âme eut une moue. Elle était toujours réticente à procéder au vote des décisions sans l’un d’entre eux.
Je suppose que le saut de ligne marque l'ellipse. Mais je t'assure que moi, je n'avais pas compris que c'était un saut temporel... et j'ai mis quelques secondes à saisir pourquoi on pouvait lire cette phrase :
Blade commençait sérieusement à s’ennuyer, et il en était à 41/27 contre Shi à pierre-feuille-ciseaux.
Je suis même retourné en arrière pour voir si j'avais pas loupé un paragraphe. Parce que je ne voyais pas comment ils avaient eu le temps de faire 68 pierre/feuille/ciseaux Razz.

Pour mieux mettre en valeur cette ellipse, il faut - comme dans un commentaire composé - sauter deux lignes.
Tu peux aussi pour faire plus kitch, mettre des étoiles. C'est un élément qui fait bien comprendre au lecteur qu'on saute de situation (mais c'est vrai que c'est plus pour changer de décors que de temps).
Sinon, tu peux aussi introduire par une petite phrase du genre : "Trois heures plus tard."

J'y ai pensé après coup. Je vais modifier de ce pas.

Pacô a écrit:Sinon dans l'ensemble, le vote est assez étrange, surtout les réactions des divinités mineures... mais pourquoi pas. Je ne peux pas vraiment contester tes choix d'orientations du scénario puisque je viens juste de le découvrir.
Attendons la suite.
Je vais de ce pas poster une version recorrigée du texte du prologue. Je posterais sans doute le prochain chapitre la semaine prochaine, n'ayant pas tellement avancé la suite.

Petite question : j'ai la possibilité de mettre les dessins des personnages que j'ai créés ? Parce que j'ai chaque personnage sous la main en dessins, et vu la qualité du commentaire de mes proches ("mouais, c'est bien ton truc..." ou "pourquoi le personnage a un gros nez ?" Moui... ), j'aurais voulu un avis sur la conformité de la description par rapport au dessin.

PS : as-tu lu l'Impromptu de Versailles de Molière ? Dans cette pièce, tous les caractères sont ridicules, sauf un : l'honnête homme. C'est pareil pour mes dieux.
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Message  Pacô Lun 14 Mar 2011 - 11:01

L a écrit:Olala tu écris beaucoup =X
Oui c'est mon petit défaut u_u".

L a écrit:Je voudrais dire que son front est orné de ce symbole :
Euh... quel symbole ?

L a écrit:Je t'avouerais que je l'ignore. C'est une erreur.
Il y a un cours sur la typographie dans les cours du forum Smile.

L a écrit:
Pacô a écrit:
Il tiqua, son sourire s’effaça. Il grogna :
=> oulah, ça fait très sysème automatique tout ça Very Happy
Peut-être, mais au moins on voit bien le changement d'état du personnage
Pas vraiment non, puisque ça fait très haché. Là on dirait des "diapositives" qui changent successivement... juste une expression physique du personnage ; pas d'émotion, pas de profondeur non plus.

L a écrit:Les guillemets étaient là pour mettre en valeur le mot, comme si le personnage disait :
-Quoi ? Nos frères ? Non mais t'as fumé ou quoi ? T'es sérieux ?
Mais je vais remplacer par de l'italique, si cela te perturbe Smile
Oui, privilégie l'italique parce que mettre des guillemets dans un dialogue avec déjà des guillemets... tu vas porter à confusion tongue.

L a écrit:
Pour moi, animosité, c'était un sentiment, enfin c'est ce que j'avait compris du mot. Elle réplique donc, mais sans méchanceté.
Dans ce cas, il nous faut chercher dans le dictionnaire :
répliquer : Riposter, répondre d'un ton vif.
Je pense que tu as raison : tu peux répondre d'un ton vif mais ne pas être pour autant "méchant".

L a écrit:=>Dans mon texte, Adam et Eve ont créé les 100 premiers humains comme Ame à créé les 40 premières âmes comme Blade à formé les 4 premiers Gardiens comme Daemon a créé les 3 premiers démons comme Shi a créé le premier Faucheur comme Kuxtal a créé les animaux. Adam et Eve ne sont pas là au sens biblique, ils ne sont pas humains...
Ah oui peut-être... mais c'est bien de me le dire maintenant. Pourquoi ne pas l'avoir dit dans le texte ? Pense que ton lecteur sera comme moi - peut-être encore pire puisqu'elle n'adoptera pas forcément une logique de correction - et qu'il arrivera avec ses idées sur Adam et Ève : les premiers hommes créés par le Dieu chrétien qui ont commis le premier péché.
Tu auras me dire maintenant : oui mais euh, c'est pas ceux que tu crois... tu ne seras pas derrière chaque lecteur pour le reprendre si un jour ton manuscrit est publié Wink.

Commence donc pas disséminer des renseignements pour nous guider et nous faire comprendre que ce ne sont pas du tout les Adam et Ève au sens biblique du terme.

L a écrit:
Pourquoi, dans ce cas, n'y a-t-il pas un seul dieu pour les humains, comme pour les autres ? Eh bien, je vous le demande... C'est parce que ça faisait 7 dieux et que c'était mieux =). Par contre, je t'accorde le fait que créateur des Hommes est mieux
Bah c'est surtout qu'on vient de débarquer dans ton histoire et qu'on ne sait pas si, par exemple, il n'existe pas le DIEU le Père avant. Au moment de l'arrivée de Adam et Ève j'entends Wink.

L a écrit:J'ai corrigé non ?
C'est-à-dire ?

L a écrit:J'ai remplacé par "sa tête était auréolée de cheveux noirs et frisés"
Ok.

L a écrit:J'ai mis une autre phrase à la place.
Du genre ?

L a écrit:
Pacô a écrit:
et des papillons et autres bestioles volantes l’enveloppaient dans un nuage.
=> bestiole ? Au moins "être volant"
C'était pour montrer un peu le côté très... "mère nature un peu bravette" de Kuxtal, mais si c'est choquant, je peux l'enlever
Oui mais "bestiole" c'est avant tout très "familier" au milieu de l'exubérance des "magnifiques" et compagnie Wink.

L a écrit:Non, justement (et pourtant, dieu seul sait combien ont été choqué par la formulation), parce que chacun des Dieux a un défault particulier (ce n'est pas les sept péchés capitaux, parce que certains n'ont pas vraiment un péché), et que dans le cas de Shi, ce serait la luxure. D'autres ont des défauts plus gratinés, je voulais plus le montrer, mais apparement j'ai manqué mon but (par exemple, Âme est orgueilleuse, Blade est émotif, Kuxtal n'a pas inventé la poudre...)
Ce n'est pas le fait de dire que tu précises qu'ils ont une feuille devant leur sexe qui me dérange.
C'est la formule : "les parties nécessaires". On dirait la formulation de quelqu'un qui n'ose justement pas le dire. Quitte à la préciser - si c'est vraiment nécessaire - parle d'une feuille devant le pénis. Mais pas "des parties nécessaires" qui est assez risible en soi Smile.

L a écrit:Dans ce prologue, j'ai le désir de montrer les dieux, qui sont la cause de tout ce qui arrive à mon héroïne par la suite. Je voulais donc exposer chacun des sept créateurs (excepté Daemon) afin de replacer dans son contexte ce qui suit (c'est à dire la transformation d'Archéa, créature d'Eve, en Gardien, créature de Blade). C'est de là que vient l'apect "divin" de ses personnages.
Cependant, ce n'est pas parce qu'ils sont des dieux qu'ils sont parfaits (type des dieux grecs). Ils ont des défauts, ne sont ni parfaits, si tendres, ni agréables. Ils veulent avant tout protéger leurs intérets (d'où les votes des divinités mineures) et se fichent du destin de celle qu'ils vont sacrifier. Je voulais montrer ce côté puéril, parfois mauvais qu'ils ont, afin d'amener la question : sont-ils au fond meilleurs que le frère renégat, Daemon, banni sans pitié ? S'ils sont passés pour des idiots, ce n'était pas le but : il fallait montrer le côté "politicien véreux" de ces dieux qui ont oublié le prix de l'existence de ceux qu'ils ont créé.
Certes, mais puisque tu les cites, as-tu lu les écrits d'Homère - par exemple - sur les dieux grecs ? Il n'y a pas de pierre-feuille-papier-ciseaux dans leur prose tongue.
Tout simplement parce que je veux bien comprendre ce que tu veux faire passer maintenant que tu l'expliques... mais ton texte présenté n'a rien à voir avec ton intention. A travers ton écrit, on ressent plutôt des relents d'une parodie : la parodie des écrits grecques par exemple. Ou plutôt, une simplification comme l'on pourrait la voir dans les dessins animés pour les enfants sur Gulli quand ils parlent des Dieux.

Pourtant, il manque toute la subtilité de ton idée : le principal en fait. Si tu veux un écrit sérieux, il faut viser à prendre plus de hauteur, à élever la psychologie de tes personnages. Mais ne te fixe pas sur les dieux grecs : il y a eu des siècles pour leur construire leurs histoires et chaque divinité grecque regorge de détails sur sa vie et l'on pourrait écrire des bouquins entiers rien que sur leur histoire tant elle est riche et leur psychologie travaillée.

Ce n'est pas parce que tu veux rendre une situation puérile qu'il faut que toi, auteur, tu sois puérile. C'est ce que tu décris qui doit l'être ; pas ta manière d'écrire.

L a écrit: c'est déjà très développé héhé
Etant souvent plus douée pour croquer un personnage et son caractère dans un dessin que dans un texte, j'ai du mal à exprimer ledit caractère en peu de lignes (pour ne pas lasser) sans tromper sur l'identité du personnage (ici, trop de bling bling et pas assez de fond) et en disant le plus de choses possibles.
Pourquoi ne pas dessiner ton protagoniste et le décrire ensuite avec ce dessin ? Je crois qu'un auteur le faisait Wink.

Il ne faut pas non plus viser "le plus de choses possibles". Non non Wink.
Il te faut surtout chercher à être la plus préciser possible. L'objectif dans un récit concernant les personnages, c'est l'identification : le plus vite le lecteur identifiera un personnage, le plus ce dernier sera réussi.

C'est par exemple le gros souci de Victor Hugo : s'il ne cesse de dépeindre la vie de Jean Valjean ou de plaindre la pauvre Causette, jamais une fois il ne creuse ses personnages si bien qu'on a l'impression de finalement les connaître sans les identifier. On les visualise très mal et leurs histoires prennent un ton très "documentaire" ou encore très "pamphlet dénonciateur"... mais pas protagonistes fictifs de romans.

Donne leur donc un aspect, une façon de parler, un tic physique, une attitude - ou je ne sais quoi d'autre - qui les caractérise. Qui nous fasse penser presque sans que tu la mentionnes : ah c'est Âme !
Tu vois ?

L a écrit:
Encore une fois, le côté très "bling bling" des personnages à été trop grossi par ma plume. Je voulais mettre en avant cet aspect avec d'autres aspects de leurs défauts pour contrecarrer leur divinité, qui sonvent rime avec perfection. Eh oui ! les dieux sont des méchants (enfin, à moitié, et encore, j'espérais épargner Blade de ma ridiculisation des personnages). Il y a beaucoup de maladresses dans mon récit, m'en voyez désolée... Mais si le personnage lui-même ne sait pas s'exprimer correctement ? J'ai raté lé coche de la discussion politiquement correcte et hypocrite (oui ! ils se détestent les uns les autres) pour enfin aboutir à mon but ultime : un trou dans les nuages, le ciel qui se déchire, pour déchirer une existence...
Non, tu rates le coche parce que les dialogues ne sont pas efficaces. Ils sont même parfois un peu inutiles et prennent des aspects très sociologiques :
- Salut ça va ?
- Ouais ça va et toi ?
- Bah je viens de te dire que ça va !
- Ah bah tant mieux alors.
Smile

Un cours est présent sur les dialogues efficaces sur le forum et sur le site internet Wink.

L'intérêt des dialogues, c'est qu'ils motivent le récit, qu'ils le précisent, qu'ils suscitent la curiosité, qu'ils dépeignent la psychologie des personnages, qu'ils enrichissent les situations.
Or ici, ils ont l'air de tous s'exprimer de la même façon et c'est regrettable - et c'est ce qui me fait dire que ces dialogues sont inutiles car ils n'apportent rien qu'une illustration du propos.
Exemple :
Blade arrive alors que tu viens de dire que Âme est seule. Et Âme dit :
-Bonjour, Blade. Tu es le premier. J’ignore où sont nos frères et nos sœurs.
C'est inutile.
Surtout que Blade venait de dire juste avant :
- « Bonjour, Âme. Tu es seule ?
Sachant que tu venais de passer 5 lignes à dire qu'elle était effectivement seule Wink.

Pense toujours que les dialogues sont construits pour être un élément enrichissant du récit : des dialogues efficaces. Ils ne sont pas que là pour illustrer, comme dans les soap-opera de la télévision. Wink

L a écrit:Afin de pallier à cette idée - absurde - que mon texte est humouristique (noir alors), je vais retravailler les points dont tu me parle. Mais certaines choses étaient faite pour exprimer quelque chose, si finalement est provoque autre chose dans ton idée de lecteur, je vais changer. Mais je garderait cette dédivinisation de dieux odieux. Parce que c'est le but du texte...
Il te faut presque retravailler ton approche de ton histoire, vu ce que tu me dis de ton intention.
Par ailleurs, suite à tes explications, j'ai plus "d'estime" à l'égard de ton texte car je discerne une véritable volonté de faire de celui-ci une satire. A ma lecture précédente, je le voyais comme une vulgaire parodie, ou comme un simple condensé de clichés "humoristiques" en référence à des dieux.

L'objectif maintenant est de retravailler et de donner texte quelque chose de plus noble : la satire n'en sera que plus forte si l'expression employée est soutenue et empreinte d'ironie.
Voilà ce qui te manque d'ailleurs : l'ironie.

L a écrit:

  • quelle identité voudrais-tu donner à ton récit ?
    Mon récit parle de beaucoup de choses : du sacrifice, du rejet de la différence, de la transformation, de l'amour... Je vooulais, dans ce prologue, montrer à quoi ressemblent les dieux pour lequels l'héroïne va sacrifier sa vie.
On ne sait finalement pas trop à quoi ils ressemblent... si ce n'est qu'ils sont magnifiques et visiblement très bassement humain de série télévisée tongue.
Plus sérieusement, il te faudrait classer un peu des objectifs : tu ne peux pas montrer à la fois le rejet de la différence et l'amour. Bien entendu, ton texte peut faire référence au deux mais pas sur un même plan. Il te faut aussi savoir comment tu vas montrer ces points dominants.
Dans quelles situations tu crois pouvoir les mettre en scène ?

L a écrit:
  • réserves-tu une place conséquente à l'humour ? Quelle forme d'humour (ou quel degré plutôt) ?
    Heu, a par de l'humour noir et pathétique, je ne pensait pas faire de place à l'humour...
Et pourquoi parler de pierre-feuille-papier-ciseaux alors ?

L a écrit:
  • quel est l'intérêt à tes yeux de leur faire avoir des réactions bassement "humaines" voire infantiles ?
    De les montrer tels qu'ils sont, c'est-à-dire n'en valant pas vraiment la peine.

Ouais, mais crois-tu que ce soit réellement judicieux de le faire dès le début ? Ne crois-tu pas que la "chute" serait d'autant plus "conséquente" si au début on plaçait quelques espoirs en eux et qu'ils nous décevaient ?

L a écrit:Je vais de ce pas poster une version recorrigée du texte du prologue. Je posterais sans doute le prochain chapitre la semaine prochaine, n'ayant pas tellement avancé la suite.
Ok. Nous verrons ça.
Mais le commentaire en lui-même t'a-t-il plu ?

L a écrit:
Petite question : j'ai la possibilité de mettre les dessins des personnages que j'ai créés ? Parce que j'ai chaque personnage sous la main en dessins, et vu la qualité du commentaire de mes proches ("mouais, c'est bien ton truc..." ou "pourquoi le personnage a un gros nez ?" Moui... ), j'aurais voulu un avis sur la conformité de la description par rapport au dessin.
Euh... oui, à la rigueur dans un premier message avant ton écrit pour présenter tes personnages.
Sinon, tu as le forum "Arts Visuels" (en haut dans la barre de navigation) pour parler dessins et graphisme. En plus, y'a des administrateurs là-bas qui cherchent de la chair fraîche Smile.

L a écrit:PS : as-tu lu l'Impromptu de Versailles de Molière ? Dans cette pièce, tous les caractères sont ridicules, sauf un : l'honnête homme. C'est pareil pour mes dieux.
Je dois avouer que j'aime très peu lire le théâtre et je ne fais que le regarder;
Et je ne crois pas avoir vu celui-ci...
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Message  L Mar 15 Mar 2011 - 22:14

bon, je fait un petit message suite à une longue séance de travail sur ce Prologue (et me disant qu'à ce rythme là je suis pas arrivée à la fin)

Je l'ai posté dans le sujet de Roman - les textes. J'ai profondément remanié le texte, et la plupart des phrases d'origine ont sans doute disparu, il est donc inutile de reprendre les corrections portant sur de simples groupe de mots, la plupart étant obsolètes à présent.

En ce qui concerne les remarques générales, j'ai placé Blade en point de vue. J'ai également supprimé la séance de vote, qui alourdissait le texte. La plupart des descriptions on aussi étées abolies, ou remaniées (exit les brillants et les brun chaud).

Dites moi ce que vous en pensez, et je vous posterais le chapitre 1, qui lui est un peu moins hiératique, se situant dans le monde des humains, dans le quotidien de mon héroïne (il ne faudra pas faire des bonds quand le personnage parle mal, c'est normal ! Razz )

Bises
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Message  Pacô Dim 20 Mar 2011 - 23:02

Chapitre 1.

Elle ferma les yeux, et inspira un grand coup.
=> typographie : pourquoi une virgule avant le "et" ?

Il faisait chaud ce matin-là, et partir en cours alors que l'on pouvait lézarder au soleil était un crève-coeur.
=> même chose ici

Elle ne le sentait pas, cet anniversaire.
=> maladroit comme formulation surtout que ça provoque quelques hachures à la lecture
=> suggestion : "cet anniversaire ne lui inspirait/évoquait pas une grande motivation/que très peu d'enthousiasme"

Une fois sortie, elle aperçut sa meilleure amie, Marine, qui sortait de chez elle.
=> répétition de "sortir".
=> suggestion : "Une fois au-dehors" ou "qui partait de chez elle"

Archéa la connaissait depuis suffisament longtemps
=> suffisamment

car elle avait petit espoir que Marine se souvienne de la date
=> elle avait UN petit espoir

A ses côtés,
=> accent sur le "A"

mais elle n’y pensait pas. Elle pensait à mille choses :

=> répétition de penser
=>
suggestion :
"Elle songeait à mille choses"

Sa vision fonctionnait au ralentit.
=> ralenti

Un voile blanc recouvrit ses yeux bleus.
=> si c'est la métaphore, c'est plus le regard que le voile recouvre. Sauf si tu parles du drap blanc des pompiers...

Elle sentait son cœur se ralentir.
=> maladroit. De plus, le coeur ne "ralentit" pas. Il se stoppe net.

Appréciation linguistique :

On commencera par une critique très basique : la typographie.
Tout au long du texte, tu places une virgule devant chaque "et". Si effectivement, tu peux parfois les inscrire à cet endroit là, c'est dans la majorité des cas une erreur puisque la virgule et le "et" - en tant que conjonction de coordination - ont le même but : séparer et relier les propositions (subordonnées ou principales) ensemble.
Toutefois, je crois supposer ce qui te fait agir ainsi : c'est pour le rythme des phrases. Tu te dis qu'en posant des virgules, tu marques un temps d'arrêt comme dans une partition de musique.
C'est utile en poésie ; un peu moins pour le roman.

Déjà parce que premièrent, tu fais un "court-circuit" dans ta phrase : à quoi sert le "et" si la virgule est là ? Mais surtout, parce que tu haches ton discours, composé initialement de courtes phrases. Elles donnent alors un effet très synthétique à ta narration et annulent l'effet du "et".

Deuxième problème typographique : tes dialogues.
La présentation me dérangent : tu as opté pour des tirets. Pas de problème, c'est une règle anglo-saxonne tout à fait acceptée - et je dirais même de plus en plus - dans la langue française.
Sauf que les tirets, par rapport aux guillemets, retirent une information : quand commence le discours et quand est-ce qu'il se termine. Avec les guillemets, ce sont les ouvrant et les fermant qui nous font dire qui dit quoi, ou et comment. Lorsque ce sont les tirets seuls, il faut compléter ce manque par des indications dans ton texte.
Prenons ton cas concrètement :
-Hel-lo Archéa ! la salua Marine. Boucles dorées, mini-jupe de petite fille modèle, grandes chaussettes et chemisier très ouvert. Archéa la connaissait depuis suffisament longtemps pour connaître le but exact de cet accoutrement : un certain Guillaume, deux ans de plus, yeux verts, cheveux bruns, corps musclé, sourire ravageur, qui vivait dans la rue d'à côté.
-Mais Archéa…
-Quoi ? répliqua-elle sans trop de tristesse, car elle avait petit espoir que Marine se souvienne de la date. Cette dernière prit une grande inspiration pour répondre :
-Mais-qu’est-ce-que-tu-fais-encore-en-jean-Archéa-on-est-en-juin !
Toute cette grande citation pour si peu de paroles... je crois que si on met les répliques bout à bout on obtient péniblement une ligne et demie.
Le problème ici, c'est que tu mélanges la narration avec les paroles. Les incises du type "la salua Marine" passe encore. Mais la suite "Boucles dorées, mini-jupe de petite fille modèle, grandes chaussettes et
chemisier très ouvert. Archéa la connaissait depuis suffisament
longtemps pour connaître le but exact de cet accoutrement : un certain
Guillaume, deux ans de plus, yeux verts, cheveux bruns, corps musclé,
sourire ravageur, qui vivait dans la rue d'à côté." devrait normalement être mis à la ligne, car interprétée comme la poursuite de la parole. De plus, là aussi cette description court-circuite la progression du récit : tu interromps l'action de paroles pour décrire et l'on en vient à oublier les paroles. Tu ne pouvais pas le faire avant ?

Et quelles paroles ! Dans un récit, il faut faire attention à l'efficacité des dialogues : ils doivent susciter la dynamique du récit. Soit par un gain d'informations - que le lecteur ne connaît pas - soit pour dépeindre une psychologie. Là on pourrait à la rigueur interpréter ce dialogue pour le second objectif : montrer que la meilleure amie est un brin superficiel.
Mais n'est-ce pas ce que tu viens de faire dans la description précédente ? En ce cas, quelle est l'utilité du dialogue ?

Un exemple d'utilisation aurait été de compléter la description : faire dire à l'issue de la réplique de Marine qu'en plus, elle avait une voix aiguë qui tapait sur les nerfs d'Archéa.

L'idée qu'il faut retenir pour un dialogue - et qui doit casser quelques facilités de l'écriture - c'est qu'un dialogue est très complexe à mettre en place, justement parce qu'il ne doit pas refléter une perte de temps dans la narration. Au contraire, privilégie toujours le non-dialogue : ainsi, lorsque tu seras réellement confronté à une situation ou ce dernier doit s'imposer, tu sauras qu'il a d'autant plus sa place et qu'il sera très probablement efficace.
Exemple d'utilisation : pour instaurer une atmosphère, pour induire en erreur, pour informer sur des éléments que le narrateur n'a pas en sa possession, pour créer une dynamique (soit en ralentissant soit en activant le récit) etc.

Dernière remarque concernant le dialogue : en plus, à la deuxième réplique, ce manque des guillemets non complété dans ta narration, m'a fait douter au cours de la deuxième réplique. Je m'attendais à entendre - faute d'indication - à voir répondre Archéa et je n'ai pas compris sur le coup, pourquoi elle prononçait son prénom. Ce n'est qu'après que j'ai constaté que c'est Marine qui poursuivait. Wink

Sinon, quelques fautes traînent par-ci par là, agrémentées de répétitions. Je pense avoir corrigé la plupart, mais ce n'est pas tellement ce qui nuit à ton texte : au contraire, tu te débrouilles plutôt bien de ce point de vue là.
De plus, l'autre qualité qu'il ne faut pas te retirer, c'est que tu tentes - même si parfois c'est maladroit - de créer des situations différentes, de diversifier la structure de tes phrases, de motiver la narration par diverses techniques. Bref, ça donne un aspect assez mélioratif au texte, puisque on ne s'ennuie pas à la lecture : pas de monotonie est un bon paramètre pour tenir le lecteur en alerte !

Appréciation du récit :

Quel drôle de nom : Archéa. Je conçois que c'est directement en rapport avec le titre du roman... mais tout de même, tu en croises beaucoup dans la rue des filles qui se portent ce nom ?
Le fait n'est pas de reprocher son utilisation : toutes les originalités sont présentes dans la nature. Par contre, pourquoi ne pas au contraire ne pas souligner cette singularité, plutôt que de fondre "Archéa" dans le décor ? Dire par exemple que c'est un prénom dont elle maudit ses parents de le lui avoir donné parce qu'elle a subi plusieurs moqueries, ou parce qu'elle a eu des soucis dans des administrations ou...

C'est d'ailleurs le reproche général que je pourrais faire à ce récit : est-ce là le chapitre 1 dans son entier ? Car il me paraît bien que très peu fourni : la scène est vite expédiée. Elle sort de chez elle alors qu'on ne sait pas comment est fait chez elle. On marche dans une rue qu'on ne visualise pas. On rencontre deux meilleures amies qui ont tout sauf l'impression d'être meilleures amies - pourquoi sont-elles meilleures amies si elles ont des caractères visiblement très antagonistes ? Ce qui manque à ce chapitre, ce sont des développement. Tu as l'ossature, le plan dirons-nous, mais il manque tout ce qui gravite autour, tout ce qui scotche le lecteur à l'histoire. Pour le dire autrement, il n'y a pas d'alchimie qui se dégage encore de ton récit tout simplement parce qu'il n'y a pas grand chose qui le singularise, qui nous fait dire : je pénètre dans le monde d'Archéa rédigé par L.
Et c'est ce que tout lecteur recherche : avoir l'impression - et j'insiste bien sur le terme impression - de découvrir un nouvel univers.
Et cet attachement du lecteur passe par une marque profonde de l'auteur : par un développement consistant ou par une atmosphère fournie de menus détails qui nous fait dire "Archéa et Marine, ce ne sont pas deux filles comme les autres, ce sont des personnages de roman".

Enfin, l'événement le plus nébuleux, c'est l'accident : que se passe-t-il vraiment ? J'avoue avoir du relire plusieurs fois le passage afin de comprendre ce qu'il se passait. Puis à visualiser : en gros, Marine a traversé, la voiture est arrivée, alors Archéa s'est jetée derrière elle pour la pousser et a pris sa place en tant que victime.
Ce qui m'embête "un peu" c'est tout ce qui suit après : on aurait eu tendance à croire qu'un tel choc... c'est violent et j'aurais plutôt opté pour un récit précipité voire... violent justement.
Or ici, c'est plutôt long, très long... on a l'impression qu'elle aurait pu dix mille fois se sauver de l'accident - alors que ce n'est pas le cas - et même après le choc, elle continue de tergiverser. Comment peut-on se dire "Bon anniversaire !" quand on est une jeune fille de 15 ans, en pleine insouciance de l'âge, qui vient de se faire percuter par une voiture et qui est sûrement entrain de perdre la vie alors que beaucoup de choses restaient à accomplir ?
C'est étrange... et la mort lente, avec le coeur qui ralentit... c'est pas mauvais du tout comme idée, mais je crois que c'est maladroitement formulé. Tu restes trop anatomique dans ton analyse, trop pratique... et tu ne prends pas assez de recul. J'entends par là que tu restes dans l'expectative du coeur qui ralentit - alors qu'en plus c'est faux ^^ - des poumons qui ne respirent plus, du sang qui coule... ça, ça aurait été judicieux des yeux de Marine ou de Guillaume.
Mais du point de vue d'Archéa... il aurait été plus intéressant - et plus crédible - que ce soient des pensées plus "philosophiques" ou du moins plus "essentielles" qui lui tombent dessus. J'arrive plus à me relever, j'crois que je suis en train de mourir, qu'est-ce qui m'attend après etc. des trucs dans ce goût là.


Dans une appréciation générale, je dirais que ce chapitre est bien trop court pour toutes les choses intéressantes que tu as à nous dire. Prends le temps de nous imposer ton personnage... ou ne le prends pas, mais ne nous fait pas découvrir sa "meilleure" amie tout de suite.
En gros, soit tu commences par le coup violent de la voiture.
Soit tu commences par poser un peu plus ton personnage.

Mais là c'est un entre-deux qui nous fait voir pas assez, par manque de développement, ou alors un peu trop parce que finalement tu troubles ton effet de surprise par des renseignements inutiles - l'amourette "Guillaume", l'anniversaire qui est trop tôt le matin etc.

Attends d'autres avis avant de tout changer. Celui-ci n'est que le mien et peut - risque même ^^ - d'être contesté Wink.
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Message  Elemsis B. Lotguth Mar 29 Mar 2011 - 16:19

Bien c'est cool que tu ais pris compte des commentaires pour améliorer ton prologue. ^^
Je me lance dans la lecture de ton chapitre 1 désormais.

Elle ne le sentait pas, cet anniversaire. Déjà, avoir sa fête en plein mois de juin, alors que tout le monde était stressé pour le passage en fin d’année, ce n'était pas le mieux. Personne n’y pensait.
Tu introduis l'anniversaire de façon maladroite. Lorsqu'on lit "elle ne le sentait pas, cet anniversaire", on se demande tout de suite: "un anniversaire? quel anniversaire?". Et on bloque sur la phrase avant de passer à la suite.
Ce serait mieux de reformuler ce passage donc.

En plus, elle était née à sept heures et demie du matin, et c'était particulièrement nul d'être à moitié endormie quand on passait de ses quatorze à ses quinze ans.
Mouais... bon si c'est ce que ton personnage pense, ok, mais bon, c'est la cas de pas mal de monde les naissances en pleine nuit où à des heures matinales, et j'ai jamais rencontré quelqu'un qui s'en plaigne. ^^'

décoinça ses longs cheveux de dessous son sac
L'avantage c'est que je comprend parfaitement de quel geste tu nous parle. Mais d'un point de vue esthétique, la formulation est pas très jolie. :s

-Hel-lo Archéa ! la salua Marine. Boucles dorées, mini-jupe de petite fille modèle, grandes chaussettes et chemisier très ouvert. Archéa la connaissait depuis suffisament longtemps pour connaître le but exact de cet accoutrement : un certain Guillaume, deux ans de plus, yeux verts, cheveux bruns, corps musclé, sourire ravageur, qui vivait dans la rue d'à côté.
Va à la ligne après "Marine." Sinon ça fait bizarre, on s'attend à une suite dans le dialogue.

Archéa la connaissait depuis suffisament longtemps pour connaître le but exact de cet accoutrement
Répétition du verbe "connaître".

Boucles dorées, mini-jupe de petite fille modèle, grandes chaussettes et chemisier très ouvert.
J'ai quelques doutes... ça me semble pas être la description d'un "petite fille modèle" en fait.

Guillaume, deux ans de plus, yeux verts, cheveux bruns, corps musclé, sourire ravageur, qui vivait dans la rue d'à côté.
Mode énumération? Dictionnaire? x)
Essaie de tourner ça dans des phrases, là les infos sont balancées à la va-vite ça fait bizarre.

A ses côtés, Marine débitait ses petites histoires, mais elle n’y pensait pas
"Mais elle ne l'écoutait pas". Ce serait mieux, et en plus ça t'éviter une répétition avec le verbe "penser" qui arrive dans la phrase suivante.

En le voyant, Marine changea de couleur, et rougit comme une pivoine.
Si tu dis qu'elle rougit comme une pivoine, inutile d'annoncer qu'elle change de couleur juste avant. "En le voyant, Marine rougit comme une pivoine" devait suffire.

Elle ne vit pas ce qui se précipitait vers elle.
Archéa fut plus rapide à détecter le danger. Elle se précipita sur son amie pour l’écarter
Répétition de "précipiter". Tu peux remplacer le second par le verbe "s'élancer vers".

Un voile blanc recouvrit ses yeux bleus. Elle sentait son sang couler sur sa peau.
Précise qu'il s'agit d'Archéa, car juste avant tu parlais de Marine du coup c'est pas évident.

Elle sentait son cœur se ralentir. Elle sentait que l’air avait de plus en plus de mal à passer de sa bouche à ses poumons. Elle sentait peu à peu son corps ne plus répondre
Triple répétition de "sentir". Une reformulation est absolument nécessaire ici.

-----------------------------------

En conclusion, ton texte mérite encore d'être largement retravaillé sur la forme, qui reste trop maladroite, mais il a l'avantage d'être assez bien construit dans le fond.
On entre dans la peau d'une jeune fille qui fête son anniversaire, dans sa peine de voir que personne ne s'en souvient. On entre dans son monde: son amie, le type qu'aime son amie. Puis l'élément perturbateur survient, alors qu'on commençait à prendre pied et à se familiariser avec le contexte, l'héroïne meurt. Dès le début de l'histoire, c'est original, et l'effet sur le lecteur est réussi je trouve.

Malgré tout, le chapitre est très court. Pour un roman c'est léger.
Rallonger un peu les descriptions des lieux et des personnages (physiquement mais aussi psychologiquement) serait une bonne chose. Pas en faire dix pages non plus, mais en rajouter un peu quoi. ^^
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Message  L Jeu 31 Mar 2011 - 21:12

voilà, je donne quelques petites nouvelles du texte.

J'ai réécrit la chose, pour plusieurs raisons :

- La forme. Certaines (la plupart) des phrases étaient encore trop maladroites.

- Mais surtout le fond. J'avais besoin, pour la suite de l'histoire, d'introduire Marine, qui se retrouve après dans le monde des morts. De raisons pratiques me poussaient également à faire mourir la mère d'Archéa. J'ai donc réécrit le passage avec l'accident, et comme le personnage part de chez lui en voiture plutôt qu'à pied, j'ai été amenée à tout réécrire.
Quand à cette histoire d'anniversaire, j'ai légèrement modifié le fonctionnement du monde des Âmes afin de ne plus en parler. Ca faisait trop "coïncidence".

Donc je vous livre une nouvelle version, plus longue peut être
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Message  Pacô Jeu 31 Mar 2011 - 21:30

Très bien Wink.

N'oublie pas par contre, dans l'esprit de la communauté, de lire autant que tu soumets de textes Wink.
Pacô
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Message  Marie D Sam 2 Avr 2011 - 14:49

Bonjour!
Alors n'ayant jamais lu ton histoire, tu vas bénéficié d'un regard neuf sur ta dernière version. je vais donc commencer par la 4ème version de ton prologue.
rouge: orthographe, syntaxe, grammaire, conjugaison
rouge barré: mot inutile ou sans fondement
indigo: mot oublié
bleu: répétitions
vert: réflexions, suggestions

Un rocher flottait seul au milieu des nuages. À son sommet, une femme était assise et attendait. Tout de blanc et d’argent, ses vêtements, ses cheveux et ses rubans dansaient dans la brise. Elle tenait dans sa main un sceptre de verre aux formes tortueuses, et la pierre à son extrémité ressemblait à un œil. Sur son front, une étoile d’argent était gravée à même la peau.
Soudain, une forme jaillit des nuages et sauta jusqu’au rocher pour rejoindre la femme.
C’était un guerrier. Son long manteau marron masquait son armure et ses armes. Sous sa capuche, on apercevait ses yeux d'acier et son front orné d’une épée stylisée dorée qui brillait faiblement (ça me gêne un peu; même si tu dis que l'épée est stylisée, donc que c'est un dessin simplifié, la façon dont c'est dit n'est pas très clair, tu vois ce que je veux dire? À la limite, le "front orné du dessin stylisé d'une épée" ou "d'une représentation stylisée" serait plus clair; j'ai bien compris ce que tu voulais dire mais la manière dont c'est dit me pose problème...) . Il la salua d'un signe de tête, mais gardait un œil désapprobateur sur la préciosité du vêtement d'Âme (le lecteur pourrait se demander de qui tu parles, car même si tu l'as décrite tu ne l'as pas présentée). Celle-ci ne tenait guère compte du jugement de son frère et déclara pompeusement :
- Bonjour, Blade, et bienvenue. Je vous félicite de ta ponctualité (souci: elle le vouvoie ou elle le tutoie?). Les autres ne sont pas encore arrivés.
Il acquiesca (acquiesça). Âme jugeait impoli le silence de sa part, il le savait. Mais quand il n'avait rien à dire, il se taisait.
- Ce que nous avons l’intention de faire est notre dernier recours avant une guerre divine. Je veux essayer une dernière fois de le convaincre. Je t'en supplie, Blade !
Il ne disait toujours rien. C'était sot de sa part de juger un affrontement entre dieux mauvais, se dit-il. Si la décision avait été sienne, il serait allé se battre contre le frère renégat sans attendre au lieu de gâcher une existence humaine. Mais Âme l’interrompit dans sa réflexion :
- Regardez mon frère (encore la même chose: juste avant, elle l'a tutoyé), Adam et Ève, créateurs des humains, viennent à nous. Ils vous en diront sans doute plus sur le prix de l'existence humaine à laquelle vous accordez tant d'importance.
En effet, enlacés tendrement, les créateurs des humains arrivaient sur leur radeau de nuages. Adam faisait peine à voir : il était le reflet de ce qu'il advenait de ses créations. Dans ses mains, une simple branche de pommier qui l'aidait à marcher. Sa femme, Ève, le soutenait. Ses boucles brunes tombaient jusqu’à sa taille et sa tunique blanche immaculée dissimulait à peine ses formes généreuses, mais elle aussi peinait à avancer. Sur leurs fronts, un cercle de bronze était incrusté, symbole du renouveau.
Adam avait des difficultés à rester debout, et le rocher devenait insuffisant pour quatre. Âme matérialisa une table et des fauteuils élégants. Elle annonca (annonça) comme une évidence :
- Il ne manque plus que Shi et Kuxtal et nous sommes au complet.
Shi, déesse de la mort, était la fille de la chaste union entre Blade et Âme, et Kuxtal, déesse de la vie, était le fruit des amours d'Adam et Ève. Shi avait pour tâche de juger les humains et à les répartir entre les Âmes et les Guerriers, et (sinon on croit que ce sont les Guerriers qui sont des démons^^) les démons et son propre peuple. Longtemps, elle avait réussit (réussi) à maintenir l'équilibre entre les trois, (il faudrait un mot de transition ici pour marquer l'opposition) elle voyait aujourd'hui le nombre d'humains démoniaques augmenter de manière inquiétante.
Lorsque elle se matérialisa devant les autres, elle tenait encore à la main une feuille de comptes et ses lunettes d'écaille, ce qui contrastait étrangement avec ses longs cheveux noirs ébouriffés et sa robe noire très échancrée à moitié déchirée. À sa vue, Blade leva les yeux au ciel. Telle qu'il la connaissait, elle allait aussi voter pour le plan d'Âme : un humain de moins dans ses statistiques et elle était heureuse. Plongé dans sa contemplation du signe compliqué sur le front de son enfant, il sursauta quand un éclair vert zébra l'horizon.
Kuxtal la souriante se matérialisa devant eux. Elle éclata de rire et secoua sa chevelure végétale. Comme tous, son symbole, la spirale de la vie, était gravée d’émeraude sur son front bleu-vert.
- Me voilà ! Dit-elle (dit-elle, il ne faut pas de majuscule ici) d'une voix joyeuse.
Âme se crispa. L’exubérance et la spontanéité de Kuxtal l’exaspéraient. Assises face à face, les deux familles s'affrontaient du regard, attendant l'accusé de leur tribunal : Daemon, dieu des démons, frère de Blade et Adam...

***

-Je me languit (languis) d'attendre ce traître, soupira Adam, qui fatiguait même assis.
Âme fit une grimace. Elle était toujours réticente à procéder au vote des décisions sans l’un d’entre eux. Elle voyait déjà le scandale quand elle déclara soudain :
- L'accusé étant en retard, nous allons procéder au débat et au vote final sans lui. Convoquez vos divinités mineures.
Blade se tourna vers elle, les sourcils froncés :
- Je ne trouve pas cela très réglementaire, ma sœur. N'a-t-il pas lui aussi le droit d'exprimer un avis sur sa punition ?
Âme rétorqua sèchement :
-Je crois bien qu'il n'en a que faire, mon frère.
A (À) ces mots commenca (commença) le grand bal des divinités mineures : chacune apparaissait selon son plaisir, dans un grand désordre. Petits dieux, leur avis comptait moins que celui des grands, bien qu'il soit souvent plus sensé, car ces êtres connaissaient bien mieux les problèmes du monde que leurs dirigeants. Du Grand Lion, chef des animaux, au Juge suprême des Guerriers, en passant par l'Amour et l'Intelligence, tous prirent place aux côtés des Grands. Ce fut Âme qui lança le débat :
-Bienvenue à tous. Comme vous pouvez le constater, aujourd'hui, notre frère Daemon est absent. Je suppose que, tous autant que vous êtes, vous avez pu constater la recrudescence du nombre de ses créatures. Mais il n'y a pas que cela. Récemment, Hermin (à son nom, l'espion attitré d'Âme hocha la tête) a découvert que ce traître fabrique des démons trop puissants pour être combattus par les Guerriers de Blade, ce qui contrarie l'ordre des choses. Si ces créatures continuent de (bien que ça ne soit absolument pas faux, je trouve que "continuer de vivre" n'est pas très joli, je lui préfèrerai "continuer à vivre", mais cela est très subjectif; en effet aujourd'hui on privilégie la beauté de la prononciation à la règle grammaticale, qui dans ton cas préconise effectivement le "de") vivre trop longtemps, nous les verrons à terme détruire toutes les autres.
A (maintenant, même pour les majuscules, on met l'accent) ces mots, un murmure d'effroi parcourut l'assistance. Elle continua :
Il (tu as oublié le tiret) convient donc de choisir la méthode à employer pour donner une leçon à Daemon. Nos longues discussions lors des séances précédentes nous ont amenés une alternative entre un combat unique entre Blade et Daemon, simple, rapide mais comportant de gros risques, et la création d'un être surpuissant, qui tiendrais (tiendrait) sa force d'un peu chacun de nous et qui combattrait le renégat à notre place.
Plusieurs dieux s'exprimèrent en faveur de la seconde idée. Son initiatrice allait crier victoire Quand soudain, Eve (Ève) s'écria d'une voix désespérée :
-Je vous en supplie, Âme, renoncez à sacrifier une humaine (une humaine ou une vie humaine?) ! Blade peut se battre contre Daemon !
-Voyons, Ève, de quel droit vous permettez vous de vouloir risquer la place de Blade ?
-Et que comptez-vous faire d'elle une fois qu'elle aura accompli sa besogne ?
-Je l'ignore. Cela dépendra de mon humeur.
Même Adam ne dit rien face à la détresse de son aimée. Blade songea : les autres dieux allaient-ils laisser Âme prendre cette décision ? Allaient-ils par ce biais la laisser les affaiblir pour créer cet être dont ils ignoraient tout ? Et qu'adviendrait-il de lui, après ?
Ne connaissaient-ils pas tous le prix de l'existence humaine ?

Sur la forme:
- Tu es fâchée avec les "ç" on dirait! J'ai cru un moment que c'est parce que tu n'as pas un clavier azerty, mais vu que tu as mis les accents sur les lettres, ça ne doit pas être ça.... faute d'inattention? fais attention à ça, parce que tu fais l'erreur régulièrement.
- Pour les autres fautes (les pluriels, les oublis de lettres ou de mots, etc), je pense vraiment que c'est de l'inattention, puis que ces fautes ne sont pas récurrentes.
- Autre chose que je n'ai pas noté parce qu'en soi c'est moins grave: c'est le e dans l'o. Je sais que tu ne peux pas le faire à partir du clavier, mais normalement la correction automatique devrait au moins te le signaler, voire Firefox si c'est ce que tu utilises.
- Quelques fautes donc, mais comme c'est ta quatrième version, donc je suppose que si tu ne l'a spas trop remaniée la plus grande partie a déjà été corrigée précédemment. Fais donc bien attention à te relire et à te faire relire, et utilise le cas échéant un correcteur d'orthographe.

Sur le fond:
- Ton prologue met en place les personnages que tu gardes un peu mystérieux, ce qui est une bonne chose: tu attires le lecteur pour ensuite mieux lui expliquer toute l'histoire. Mais tu ne traites pas tous tes personnages au même niveau. Âme n'a droit à son nom qu'au détour d'une phrase, ce qui laisse un peu songeur car on n'associe pas tout de suite ce nom au personnage. Shi et Kuxtal ont droit à plus d'explication (origine,...)... est-ce dû à leur nom, qui explique moins leur fonction que pour Âme? Mais dans ce cas, Blade ne devrait-il pas être lui-même un peu plus présenté?
- L'alternance entre vouvoiement et tutoiement pour le même personnage perd le lecteur, tu dois choisir entre les deux. Et si cette confusion reflète la confusion d'Âme elle-même, tu dois le préciser. Sinon on croit que tu te trompes.
- Autre chose, certaines explications ne vont pas jusqu'au bout. C'est normal, un prologue du genre du tien sont là pour agripper le lecteur au bout milieu d'une action en lui donnant juste quelques clés mais pas trop d'informations pour qu'il accroche et ait envie d'en savoir plus. Le problème ici, et que tu en dis soit trop, soit pas assez. Du coup, on se pose bien trop de question, on est confus, et ça peut désespérer certains: quand on ne comprends rien au prologue à cause de la trop grand effusion d'informations à moitié divulguées, on n'a pas vraiment envie de lire la suite. C'est dire si le prologue est important. Il faut donc faire un choix: ne donner que certaines explications, celles nécessaires au déroulement actuel de la scène, ou tout expliquer plus clairement.
Par exemple, tu parles de la répartition entre Âmes, Guerriers et démons. L'information ici n'est pas essentielle pour comprendre le sujet principale (Daemon créé des monstres surpuissants). Le lecteur peut donc se contenter de savoir que Shi juge les humains (mais là aussi ça ne va pas jusqu'au bout: il faudrait préciser en quoi consiste ce jugement et sur quoi il est basé: est-ce à leur naissance, à leur mort, ...? Parce que là on est un peu confus) et à la limite préciser qu'elle leur attribue une caste (en expliquant en fonction de quoi), sans pour autant préciser lesquelles. Il peut ainsi la placer dans la hiérarchie des dieux et lui attribuer une fonction. Pour un prologue, c'est largement suffisant. Su tu veux quand même préciser, il faut aller jusqu'au bout: quelle différence entre les castes, quelles particularités pour chaque,... Ça risque d'alourdir le prologue...
Par contre, l'introduction sur Ève et Adam est parfaite: tu laisses entendre que les humains subissent une sorte de dégénérescence, sans préciser au-delà, ce qui conduit le lecteur à s'interroger et à vouloir en savoir plus, sans être nullement perdu. Essaie de faire de même avec le reste du prologue (surtout à la fin ou le discours d'Âme est très énigmatique et un peu flou).
- Je n'ai pas compris une chose: Âme et Blade sont frère et sœur et forment un couple à ce que j'ai lu. Mais après, tu dis que Daemon est le frère de Blade et d'Adam, j'en conclus donc qu'il est aussi le frère d'Âme, c'est bien ça? Parce que ce n'est pas très clair...


Voilà je crois que c'est pour ce prologue. L'histoire semble intéressante mais je ne pourrai vraiment en juger qu'après avoir lu la suite, là je suis dubitative. Il y a trop d'informations qui me perdent donc j'ai du mal à cerner totalement l'histoire, le cadre n'est pas complètement posé, il est bancale. Ici je te conseille de ne pas en mettre, de jeter directement le lecteur dans l'action, au cœur de l'histoire. Les informations, il les aura plus tard, là tu commences à établir certaines bases mais on ne les cerne pas bien. C'est dommage. Mais j'ai quand même envie de lire la suite Smile
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Message  L Lun 4 Avr 2011 - 16:11

Marie D a écrit: Ici je te conseille de ne pas en mettre, de jeter directement le lecteur dans l'action, au cœur de l'histoire. Les informations, il les aura plus tard, là tu commences à établir certaines bases mais on ne les cerne pas bien. C'est dommage. Mais j'ai quand même envie de lire la suite Smile

Tu veux dire que je devrais carrément enlever le prologue ? Mmh, c'est pas que ça m'embête, mais je l'ai pas mal travaillé, ça me casserait de tout retirer. Même si le premier chapitre peut aussi faire prologue ^^

Le truc, c'est que ce prologue fait écho à l'épilogue. De plus, il apporte des informations que je me vois mal donner dans la suite de l'histoire (les dieux qui viennent rendre visite à l'héroïne pour lui expliquer, c'est non). Le but était celui-ci : donner au lecteur des clefs pour comprendre le but du personnage, sans que le personnage lui-même sache ce qui va lui arriver.

Enfin, au final, au vu de toutes les impossibilités, je vais peut-être complètement l'enlever.

De manière plus précise :

-Le vouvoiement est présent tout le temps. A ce propos, j'ai corrigé toutes les fautes que tu me signale, sauf à "sacrifier une humaine". En effet, ce n'est pas une erreur, c'est bien une humaine, en tant qu'être humain, dont elle parle.
-Le jugement de Shi. Ceci était clairement présent pour comprendre un chapitre (le 2), avec le jugement de l'âme de l'héroine. Mais j'ai enevé ce chapitre, je vais donc modifier.
-Les dieux frères et soeurs. Dans la mythologie grecque, si je me souvient bien, tout comme dans la mythologie romaine et égyptienne, les dieux se marient entre frères et soeurs sans que cela pose un problème. Là, c'est pareil.
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Message  Marie D Mar 5 Avr 2011 - 17:53

L a écrit:
Tu veux dire que je devrais carrément enlever le prologue ? Mmh, c'est pas que ça m'embête, mais je l'ai pas mal travaillé, ça me casserait de tout retirer. Même si le premier chapitre peut aussi faire prologue ^^


Le truc, c'est que ce prologue fait écho à l'épilogue. De plus, il apporte des informations que je me vois mal donner dans la suite de l'histoire (les dieux qui viennent rendre visite à l'héroïne pour lui expliquer, c'est non). Le but était celui-ci : donner au lecteur des clefs pour comprendre le but du personnage, sans que le personnage lui-même sache ce qui va lui arriver.

Enfin, au final, au vu de toutes les impossibilités, je vais peut-être complètement l'enlever.

Ah non pas du tout! Excuse-moi, j'ai dû mal m'exprimer. je ne te disais pas d'enlever ton prologue, au contraire, je pense aussi qu'il est important. Je te suggérais de l'épurer, de ne pas donner trop d'informations, juste les bases nécessaires. Au contraire, j'aime bien les prologues qui plongent directement dans l'action. Mais là on se perd parce que tu veux trop en dire, ce qui, à mon humble avis, n'est guère utile à la compréhension.

L a écrit:De manière plus précise :

-Le vouvoiement est présent tout le temps. A ce propos, j'ai corrigé toutes les fautes que tu me signale, sauf à "sacrifier une humaine". En effet, ce n'est pas une erreur, c'est bien une humaine, en tant qu'être humain, dont elle parle.
-Le jugement de Shi. Ceci était clairement présent pour comprendre un chapitre (le 2), avec le jugement de l'âme de l'héroine. Mais j'ai enevé ce chapitre, je vais donc modifier.
-Les dieux frères et soeurs. Dans la mythologie grecque, si je me souvient bien, tout comme dans la mythologie romaine et égyptienne, les dieux se marient entre frères et soeurs sans que cela pose un problème. Là, c'est pareil.

Pour le vouvoiement, c'est juste parce que tu dis "tu" à certains moments, je voulais donc savoir quelle formule était la bonne.
Pour les frères et soeurs, je ne remets pas en cause qu'ils le soient, mais c'est ta formulation qui pose problème, puisqu'à la fin tu dis que Daemon est le frère d'Adam et Blade, cela sous-entend donc qu'il est le frère d'âme également. Est-ce juste? Parce qu'on a l'impression que ce n'est pas le cas. Peut-être qu'en rajoutant juste le nom d'Âme ou en évoquant le couple d'une autre manière, cela sera plus clair.
Je chipote peut-être, mais je voulais être sûre de ce que j'avais compris.

Je lirai la suite ce soir Smile

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Message  Marie D Mar 5 Avr 2011 - 18:49

L a écrit:
Il y avait quelque chose aujourd'hui. Quelque chose de spécial.

Mardi 15 juin. Quand le réveil sonna, Archéa se sentit brutalement parachutée dans la réalité. Elle se leva en sursaut, les yeux grands ouverts, tandis que les derniers rubans de rêve s'échappaient par la fenêtre ouverte.
Ses songes l'avaient emportés (emportée; le participe passé avec l'auxiliaire avoir s'accorde en genre et en nombre avec le COD qui le précède; ici c'est le "l'", qui concerne donc Archéa) trop haut, et la chute avait été violente. Elle n'arrivait jamais à s'en souvenir, mais celui-ci lui avait laissé un drôle de goût dans la bouche.

Oui, il y avait quelque chose de spécial aujourd'hui. Mais quoi ?

Elle rejeta la couette au bout de son lit et s'assit péniblement au bord du matelas. N'ayant pas encore la force de se mettre debout, elle en profita pour défaire les nattes qu'elle se faisait pour dormir.
Elle se trouva extrêmement bien réveillée pour un matin de cours. C'était mauvais signe. Prise de panique, elle se précipita vers son sac de classe et en sortit son agenda. A sa grande surprise, elle ne trouva rien d'inquiétant. La page était même vierge, comme toutes celles d'après. A croire que l'année scolaire s'était arrêtée ce jour-là. Elle reposa doucement son agenda sur son sac, la tête pleine de questions.

Mais alors, que pouvait bien avoir ce jour de spécial parmi tous les autres ?

Archéa Valinert. Un nom étrange, rare, mais joli : c'est ce que tout le monde disait. Peut-être même que ses parents l'avaient inventé.
Sa mère lui avait aussi légué ses longs cheveux très bruns, presque noirs, longs jusqu'à la taille et ondulés à force d'être tressés. Le reste, elle l'avait hérité d'un père inconnu, mais redoutablement séduisant, dont la trace persistait dans des yeux bleu foncé à peine trop grands pour son visage mince. Son regard déterminé forcait (forçait) le respect, mais en révelait (révélait) beaucoup plus sur elle-même qu'elle ne l'aurait voulu.
Au premier abord, de loin (je ne trouve pas que cette précision soit très utile), à sa sihouette (silhouette) et sa voix, elle donnait une impression de calme, de sérénité, ou même pire, de sérieux. Quand on la voyait avec Marine, son amie, qui piaillait et papotait à ses côtés dans les couloirs du lycée, on avait du mal à imaginer que la plus sérieuse, la plus patiente et la plus amicale n'était pas la moins bruyante. (tournure très lourde; je viens de passer deux minutes à comprendre, au milieu du "on avait du mal", puis la négation, et ensuite ce "moins", ça fait lourd...Si j'ai bien compris, tu veux dire que la plus sérieuse était Marine, c'est ça? Déjà si tu dis "on avait du mal à... la plus amicale était le plus bruyante", ce qui est exactement la même chose, c'est tout de suite plus clair, parce que là on s'emmêle les pinceaux). Mais son caractère quelquefois un peu (lourd là aussi; tu peux mettre par exemple "son caractère parfois abrupt", ou quelque chose du même style, ça revient au même et c'est plus léger dans la phrase) abrupt était souvent excusé par sa malchance. En colère contre elle-même pour (le "pour" ne va pas ici; "se mettre en colère pour une raison", ok, mais "en colère pour", c'est pas génial; peut-être "à cause de"...) ses propres gaffes, elle explosait à la figure du premier venu.

Elle avait un mauvais pressentiment, finalement. Il allait se passer quelque chose, elle en était sûre. Machinalement, elle commença un chignon avec sa crinière.
Archéa était belle, mais elle ne le savait pas. Ce n'était pas un complexe pour un nez trop grand, des lèvres trop minces ou des pieds trop plats ; à peine était-elle un peu trop mince. C'était juste de l'ignorance. Elle ne mettait du maquillage qu'autour de ses yeux, un peu de noir suffisait.

Quand Archéa sortit de chez elle, elle y repensait encore. Comment... comment pouvait-on sentir, malgré tous les signes contraires à cette idée, que la journée allait être mauvaise ? Elle grimpa dans la voiture de sa mère pour se rendre au collège, encore troublée. Le collège... Archéa vint à se demander si ce n'était que pour cela qu'elle s'était levée ce matin-là. Elle n'avait qu'une amie en cours, n'avait pas de très bonnes notes et ne s'investissait dans aucun projet. Quel était au juste l'intéret (l'intérêt) de se rendre à un endroit qui ne lui apportait rien d'autre que de la fatigue, des déceptions, un mal de dos et des maux de ventre à cause de la cantine ?
D'un autre côté, que faire sinon de sa journée ? Pire encore, que faire de sa vie ?
La voiture freina doucement, et la portière arrière du véhicule claqua. Archéa était tellement absorbée dans ses pensées qu'elle sursauta. Sa meilleure amie venait d'entrer dans la voiture. Elle la salua distraitement.
Elle aimait Marine presque autant que sa mère, même plus. Son amie avait une telle manière de dire, de parler, de lui prendre les mains quand ça n'allait pas, qui la guérissait de tous ses soucis, alors que sa mère se perdait en complaintes tragiques débutant par : "Ma pauvre petite fille...". Mère qui avait aussi une tendance à conduire trop vite, réalisa soudain Archéa. Absorbée par ses soucis au travail, madame Valinert n'y faisait que peu attention.
Si peu qu'elle grilla un feu rouge.
-Maman, attention ! Hurla la jeune fille alors qu'elle regardait précipitamment de tous côtés.
Il y eut une seconde de flottement. Un crissement de pneus retentit sur le bitume. Puis, ce fut le choc.

Après un instant de grande confusion, de coups et secousses, l'habitacle se stabilisa. Elle (tu devrais repréciser que tu parles d'Archéa) tenta de bouger, mais c'était impossible. Son corps ne répondait plus au commandes. Elle envoyait (je l'aurais mis au passé simple; l'adverbe "frénétiquement" n'impose pas forcément un imparfait) frénétiquement le message à ses membres de se mouvoir (mal dit; plutôt "elle ordonna frénétiquement à ses...", ou "elle envoya l'ordre", ou si tu veux garder le mot "message", il faut compliquer la phrase, du genre "elle envoya frénétiquement un message à ses membres afin qu'ils se meuvent/ se mussent"; mais on ne dit pas "envoyer un message de"), mais ils refusaient (j'aurais aussi mis au passé simple). Elle entendait à peine les sirènes d'ambulance. Elle voulait crier, mais elle n'en avait même pas la force.
Elle réalisa alors qu'elle allait mourir. Cette pensée lui rendit la volonté de tourner la tête vers sa mère. Sa vision se floutait de plus en plus, mais elle parvint à distinguer une tête, et un flot abondant et écarlate qui coulait sur la fenêtre là où elle était appuyée.
Sa mère était morte. Mariné (Marine) était morte. Pourquoi s'accrocher alors que les deux seules personnes dans sa vie, dans son monde, avaient abandonné ?
Archéa se sentit glisser. Elle laissa ses paupières se fermer, sa tête tomber sur le côté.
Elle se laissa mourir.

Sur la forme:
- pas mal de fautes d'inattention, attention à ça. Sinon, pas de fautes récurrentes, ce qui est une excellente chose.
- deux/trois tournures lourdes. Parfois, pas besoin de se compliquer la vie. Il faut que tu te relises à voix haute, et que tu te demandes si le lecteur va bien comprendre ce que tu écris, ce qui, je te l'accorde, est parfois difficile à juger. Mais bon ce n'est quand même pas hyper fréquent dans ton texte.

La forme:
- bonne entrée en matière. Tes questions ont le mérite de centrer l'attention du lecteur sur un point particulier: il va donc chercher à y répondre, ce qui accroît l'intérêt, et lui permet de jouer au détective, en tentant de déceler des indices dans le texte. Le seul qu'il trouve, est l'idée du mauvais pressentiment, très bonne piste, et qui en plus ne laisse pas augurer de la chute, finalement plus brutale qu'on ne l'aurait cru. Donc bon suspens, bonne chute.
- certains pourraient dire que tu vas trop vite, ce n'est pas mon avis. Tu décris suffisamment la personnalité et l'apparence de la jeune fille. Ça ne ressemble pas à une liste, ce n'est pas exhaustif, il y a juste ce qu'il faut. Il n'y a pas besoin de plus se répandre là-dessus, car c'est vraiment un prélude, une sorte de deuxième prologue. Donc pour moi ça me convient. Tu nous fais juste entrer dans l'histoire d'Archéa, et c'est suffisant;

Voilà plus de points positifs cette fois-ci. Il faut dire que c'est plus "simple" quelque part que d'expliquer à un lecteur ignorant toute une mythologie complexe. Mais ici tu t'en sors très bien. j'attends donc de savoir ce qui peut arriver à cette pauvre Archéa à présent...
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Message  Narsha Lun 18 Avr 2011 - 7:56

Tout d'abord, je tiens à rappeler que j'ai lu les versions avant que tu ne postes sur ce forum, et je trouve qu'il y a eu une grande amélioration. Après je ne sais pas si c'est dû au sites forumactifs (et dérivés) mais j'ai horreur des textes non justifiés et sans alinéas. Je trouve que le texte ne respire pas assez sans cela. A ta place, je mettrais des espaces entre tous les paragraphes (plus ou moins grands selon l'importance) sauf si parfois une forme ramassée avec des phrases courtes a ses avantages (tu parles avec la reine du délayage de phrases). Mais surtout, j'aimerais que tu mettes des espaces entre les zones de dialogue et les zones de texte, je trouve que ça fait fouillis sinon. Maintenant, on peut commencer.


- Ce que nous avons l’intention de faire est notre dernier recours avant une guerre divine. Je veux essayer une dernière fois de le convaincre. Je t'en supplie, Blade !
Âme a un ton pompeux et vouvoie son frère. Est-ce que cette perte est faite exprès?

Il ne disait toujours rien. C'était sot de sa part de juger un affrontement entre dieux mauvais, se dit-il.
La répétition du verbe dire est assez peu élégante, d'autant plus que je vois un petit problème avec les temps imparfait/présent de l'indicatif.

Shi, déesse de la mort, était la fille de la chaste union entre Blade et Âme, et Kuxtal, déesse de la vie, était le fruit des amours d'Adam et Ève.
Waaa, trop fort les amours incestueux entre frères et sœurs...

-Je me languit d'attendre ce traître, soupira Adam, qui fatiguait même assis.
Petit problème avec la conjugaison du verbe se languir, non? Il y a un "t" à la première personne, maintenant?

Passons au chapitre 1 maintenant.

Sa mère lui avait aussi légué ses longs cheveux très bruns, presque noirs, longs jusqu'à la taille et ondulés à force d'être tressés.
Je ne sais pas trop pourquoi mais cette phrase m'agace. Je n'aime pas trop l'expression: "ondulés à force d'être tressés". Certainement parce que je n'y vois aucune logique: Quand elle se lavera les cheveux ou dans le courant de la journée, ses cheveux reviendront naturellement à leur 'position habituelle', si tu saisis ce que je veux dire. On peut dire qu'ils sont ondulés à ce moment parce qu'elle les a tressés pour dormir, mais c'est tout.


Au premier abord, de loin, à sa sihouette et sa voix, elle donnait une impression de calme, de sérénité, ou même pire, de sérieux.
Il manque un "l" au mot silhouette et de plus, je ne vois pas ce qu'il y a de "pire" à avoir l'air sérieux.

Mais son caractère quelquefois un peu abrupt était souvent excusé par sa malchance. En colère contre elle-même pour ses propres gaffes, elle explosait à la figure du premier venu.
Étrangement, ce trait du personnage me fait penser à moi... (efface-le tout de suite! c'est un ordre!)

Absorbée par ses soucis au travail, madame Valinert n'y faisait que peu attention.
A quoi se rapporte le "y" dans cette phrase? a la manière de conduire de la mère d'Archéa où à la route?

Sa mère était morte. Mariné était morte. Pourquoi s'accrocher alors que les deux seules personnes dans sa vie, dans son monde, avaient abandonné ?
Personnellement j'aurais mis "l'avaient abandonnée", puisque ce sont les seules personnes importantes dans la vie de ton héroïne.

J'espère que mes conseils te seront utiles (et que je n'ai pas fait de répétitions avec les personnes précédentes).
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Message  L Lun 25 Avr 2011 - 19:33


- Ce que nous avons l’intention de faire est notre dernier recours avant une guerre divine. Je veux essayer une dernière fois de le convaincre. Je t'en supplie, Blade !
Âme a un ton pompeux et vouvoie son frère. Est-ce que cette perte est faite exprès?
oui

Il ne disait toujours rien. C'était sot de sa part de juger un affrontement entre dieux mauvais, se dit-il.
La répétition du verbe dire est assez peu élégante, d'autant plus que je vois un petit problème avec les temps imparfait/présent de l'indicatif.
Je vais remplacer par "pensa-t-il".

Shi, déesse de la mort, était la fille de la chaste union entre Blade et Âme, et Kuxtal, déesse de la vie, était le fruit des amours d'Adam et Ève.
Waaa, trop fort les amours incestueux entre frères et sœurs...
Hoo tu file un mauvais coton twa ! (moi, je trouvait ça stylé comme famille, mais bon)

-Je me languit d'attendre ce traître, soupira Adam, qui fatiguait même assis.
Petit problème avec la conjugaison du verbe se languir, non? Il y a un "t" à la première personne, maintenant?
héhé Laughing

Passons au chapitre 1 maintenant.

Sa mère lui avait aussi légué ses longs cheveux très bruns, presque noirs, longs jusqu'à la taille et ondulés à force d'être tressés.
Je ne sais pas trop pourquoi mais cette phrase m'agace. Je n'aime pas trop l'expression: "ondulés à force d'être tressés". Certainement parce que je n'y vois aucune logique: Quand elle se lavera les cheveux ou dans le courant de la journée, ses cheveux reviendront naturellement à leur 'position habituelle', si tu saisis ce que je veux dire. On peut dire qu'ils sont ondulés à ce moment parce qu'elle les a tressés pour dormir, mais c'est tout.
NON ! Ma grand mère se fait des bouclettes dans les cheveux, et quand elle les lave, ça reste !!! C'est un peu pareil pour les tresses XD
Et puis, t'as vu tes cheveux ? Franchement, je pense pas qu'on puisse tirer beaucoup de conclusions sur les déformations des fibres capillaires avec...

Au premier abord, de loin, à sa sihouette et sa voix, elle donnait une impression de calme, de sérénité, ou même pire, de sérieux.
Il manque un "l" au mot silhouette et de plus, je ne vois pas ce qu'il y a de "pire" à avoir l'air sérieux.
XD j'ai dû confondre avec le h
Quant au "pire", c'est pour dire à quel point les gens se trompent face à elle (ce fait sera repris plus tard, quand le maître guerrier Théophys la prendra pour élève, "parce que je me suis dit qu'une fille, c'était quand même plus sérieux qu'un garçon")


Mais son caractère quelquefois un peu abrupt était souvent excusé par sa malchance. En colère contre elle-même pour ses propres gaffes, elle explosait à la figure du premier venu.
Étrangement, ce trait du personnage me fait penser à moi... (efface-le tout de suite! c'est un ordre!)
XDDDD moi j'avais pensé à moi

Absorbée par ses soucis au travail, madame Valinert n'y faisait que peu attention.
A quoi se rapporte le "y" dans cette phrase? a la manière de conduire de la mère d'Archéa où à la route?
Les deux

Sa mère était morte. Marine était morte. Pourquoi s'accrocher alors que les deux seules personnes dans sa vie, dans son monde, avaient abandonné ?
Personnellement j'aurais mis "l'avaient abandonnée", puisque ce sont les seules personnes importantes dans la vie de ton héroïne.
Ce verbe répond à "pourquoi s'accrocher"

voilà, j'espère répondre à toutes tes questions !
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Message  Lou Mer 25 Mai 2011 - 15:38

Chapitre 2 Version 2

Mardi 15 juin. Quand le réveil sonna, Archéa se sentit brutalement parachutée dans... n'avait-elle pas déjà vécu cela ?

Elle venait de mourir. En lieu et place du néant, du paradis divin, du nirvana ou quoi qu'il y puisse exister, elle revivait cette matinée funeste. Était-ce cela, la vie après la mort ?

Répétition de cela. Ça dérange un petit peu.

Le quartier aussi avait totalement changé : les barres d'immeubles collées les unes aux autres s'étaient muées en maisons individuelles et confortables, bien espacées par de coquets jardins fleuris.

La le problème d'après moi, c'est que tu nous dis : le quartier a changé, et voilà ce qui a changé .. et tu ne parles que des immeubles. Il faudrait donner d'autres précisions (arrêt de bus, poubelle, trottoir...)

D'ailleurs, l'heure à laquelle le réveil avait sonné n'était plus sept heures mais dix heures.

Houla, c'est un peu mal dit. La phrase est trop lourde je trouve et on comprend pas bien du coup.
« D'ailleurs, le réveil avait sonné à dix heure au lieu de 7 heure ». Enfin, un truc du genre plus léger.

Tout cela était étrange, se dit-elle, mais c'était tellement... mieux qu'avant ! Se lever si tard, sans souci ni angoisse liée au collège...

Fais gaffe avec les « ... » ils sont de trop et ils alourdissent la phrase.

Catherine Valinert, des lunettes sur le nez, observait très inspirée une feuille de comptes.
Je trouve le « très inspirée » un peu maladroit.

En revanche, l'école existait bel et bien ; cependant, l'année correspondant à la 3ème n'existait pas, car la plupart des adultes qui mourraient se retrouveraient parachutés en milieu d'année – une grande partie d'entre eux régressant jusqu'à leur quinze ans.

Je comprends pas pourquoi la 3ème n'existe pas en fait. Faudrait expliquer un tit peu mieux (ou alors c'est moi qui suis conne, c'est une possibilité minime).

tu aille → ailles

Alors qu'elle se faisait la rue en descente sur son vélo tout neuf,

Se faire une rue, ça n'existe pas. C'est peut-être une expression régionale mais grammaticalement c'est étrange et incorrect.

Prise dans ses réflexions, la jeune fille avait pris un panneau directionnel en pleine figure
Avoir pris ne marche pas. On se prend un panneau dans la tronche.

Voilà pour la correction. Pour l'appréciation générale :

C'est assez intéressant, il y a pas mal de bonne idées mais le texte reste maladroit. Je pense surtout que ton scénario peut être très casse gueule et qu'il engrange pleeeeins de questions. Je me suis sentie un peu perdue : si on peut vieillir, on peut mourir aussi ? Être malade ? Il ne faut pas trop tarder à répondre à ce genre de question parce que sinon le lecteur se dit : bon, elle y a pas pensé c'est pas cool.

Je trouve que la mise en place du début est très très rapide. Il manque la « période d'apprentissage du lecteur ». Celle où on découvre le monde et où on s'étonne avec le héros. Ici ça manque cruellement. On sait que ça a changé, que l'héroïne préfère ça mais... C'est tout. Je sais bien qu'il faut laisser une part de mystère, mais ça n'empêche pas Archéa d'être curieuse et choquée d'être morte. Ici tout parait... normal.
Lou
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