Narsha
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Narsha
Est-ce votre Premier roman ?
Non, pas du tout, j'ai déjà essayé de nombreuses fois et j'essaye toujours. Mon premier (vrai) projet a été fait en cinquième. Cependant, je n'avais pas d'idée fixes et pas de scénario assez bien. Entendez par là qu'il était toujours trop changeant et trop compliqué.
Comprenez-moi, j'agis souvent dans l'impulsion. Je ne cesse d'avoir de nouvelles idées que je note quelque part dans ma tête et je fais le tri. Combien d'histoires y sont nées et y sont mortes? Je ne sais plus. J'ai beaucoup de mal à écrire des scénarios, et même à finir complètement une histoire. A chaque fois que je trouve un chemin, j'ai toujours un revirement qui se fait, un scénario qui se complique à cause d'une incohérence ou tout simplement parce que cela ne me plait plus.
Pour tout dire, je pense que cela fait seulement depuis la troisième que je commence à travailler et à m'améliorer peu à peu. Et j'accepte difficilement les critiques, surtout celles de mes proches. Je vis souvent dans l'impulsion. Je montre le bébé alors qu'il n'est pas fini, et je me vexe quand la personne s'attaque à des défauts du texte que je prenais pour des qualités.
Je dois être du genre à écrire un semblant d'histoire. a m'énerver, à l'enterrer bien profond dans mon jardin secret, et à la ressortir bien plus tard lorsque la tempête est passée. Quand j'ai commencé à analyser des textes en seconde, j'avais l'impression de dénaturer le texte lorsque je construisais des commentaires ou des dissertations. Je n'avais pas envie de faire subir la même chose à ce que j'écrivais. Mais il est trop tard, maintenant, j'ai passé le cap. Je dois me lancer dans l'aventure.
Souhaitez-vous être publié ?
Cela diffère selon le projet d'écriture. Toutes les fan fictions que j'écris ne sont qu'un exutoire et un moyen de faire des exercices. Un chemin pour m'améliorer, jusqu'à être capable de créer mon propre univers.
Pour les romans et les nouvelles, l'important pour moi est d'être soutenue pour que je réussisse d'abord à terminer leur écriture. Après je verrais ce que je peux garder ou non dans le but d'une publication.
Vous connaissez-vous des faiblesses en écriture sur lesquelles vous souhaitez que les correcteurs s’attardent ?
Je fais des fautes non pas d'accord, mais j'écris souvent mes textes à la première personne du singulier, avant de tout changer et de le mettre à la première personne. Et comme je n'aime pas me relire, cela me bloque lorsque je tombe sur des mots mal orthographiés ou des erreurs comme le problème de personnes. Sinon, j'ai beaucoup de mal dans les variations des personnes et des sujets, sans tomber dans du délayage.
Résumé du roman & thèmes abordés ?
Houlà, ça c'est compliqué. Dans mes histoires, il y a toujours un héros (ou une héroïne) qui tente de s'affirmer dans ce qu'il fait. Au début le personnage semble banal alors qu'il n'en est rien. Il y a souvent des complications parce qu'il se retrouve avec "des supers pouvoirs" ou une identité qui n'est pas la sienne. Et donc il va tenter de paraître naturel aux yeux des autres. Mais il n'y parviendra pas totalement, et il y aura toujours un élément déclencheur qui va tout faire basculer. Mais j'ai du mal à mettre ces évènements dans notre monde actuel.
Quel lectorat visez-vous ?
Vraisemblablement les adolescents et les jeunes adultes. Mes écrits sont trop compliqués pour des enfants, et pas encore assez matures pour intéresser un adulte. Mais il peut y avoir des scènes un peu plus osées au niveau sexe et violence, mais généralement pas beaucoup. En tout cas je ne m'attarde pas sur ce genre de scènes, si ce n'est pas le sujet principal de l'histoire.
Dans quel genre sévissez-vous et quels sont vos auteurs de références ?
Surtout dans l'héroïc fantasy (Terry Pratchett, Pierre Botttero, Sophie Audouin-Mamikonnian et encore d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit pour l'instant). Sinon, je fais un peu de SF mais je n'en ai pas lu beaucoup, enfin ça dépend de ce que l'on appelle SF, car certains romans sont à la frontière entre l'historique, la SF ou même le fantastique.
Quelle est votre intention littéraire ?
Mon but n'est pas encore de publier, mais je le fais bien avec mes fan fictions sur des sites particuliers. Si j'aime écrire pour moi, je veux qu'on me lise et qu'on me dise ce que l'on en pense, et que les commentaires soient plus que les "j'aime" ou "j'aime pas", qui mêmes sympathiques, ne mènent pas à une amélioration constructive.
Non, pas du tout, j'ai déjà essayé de nombreuses fois et j'essaye toujours. Mon premier (vrai) projet a été fait en cinquième. Cependant, je n'avais pas d'idée fixes et pas de scénario assez bien. Entendez par là qu'il était toujours trop changeant et trop compliqué.
Comprenez-moi, j'agis souvent dans l'impulsion. Je ne cesse d'avoir de nouvelles idées que je note quelque part dans ma tête et je fais le tri. Combien d'histoires y sont nées et y sont mortes? Je ne sais plus. J'ai beaucoup de mal à écrire des scénarios, et même à finir complètement une histoire. A chaque fois que je trouve un chemin, j'ai toujours un revirement qui se fait, un scénario qui se complique à cause d'une incohérence ou tout simplement parce que cela ne me plait plus.
Pour tout dire, je pense que cela fait seulement depuis la troisième que je commence à travailler et à m'améliorer peu à peu. Et j'accepte difficilement les critiques, surtout celles de mes proches. Je vis souvent dans l'impulsion. Je montre le bébé alors qu'il n'est pas fini, et je me vexe quand la personne s'attaque à des défauts du texte que je prenais pour des qualités.
Je dois être du genre à écrire un semblant d'histoire. a m'énerver, à l'enterrer bien profond dans mon jardin secret, et à la ressortir bien plus tard lorsque la tempête est passée. Quand j'ai commencé à analyser des textes en seconde, j'avais l'impression de dénaturer le texte lorsque je construisais des commentaires ou des dissertations. Je n'avais pas envie de faire subir la même chose à ce que j'écrivais. Mais il est trop tard, maintenant, j'ai passé le cap. Je dois me lancer dans l'aventure.
Souhaitez-vous être publié ?
Cela diffère selon le projet d'écriture. Toutes les fan fictions que j'écris ne sont qu'un exutoire et un moyen de faire des exercices. Un chemin pour m'améliorer, jusqu'à être capable de créer mon propre univers.
Pour les romans et les nouvelles, l'important pour moi est d'être soutenue pour que je réussisse d'abord à terminer leur écriture. Après je verrais ce que je peux garder ou non dans le but d'une publication.
Vous connaissez-vous des faiblesses en écriture sur lesquelles vous souhaitez que les correcteurs s’attardent ?
Je fais des fautes non pas d'accord, mais j'écris souvent mes textes à la première personne du singulier, avant de tout changer et de le mettre à la première personne. Et comme je n'aime pas me relire, cela me bloque lorsque je tombe sur des mots mal orthographiés ou des erreurs comme le problème de personnes. Sinon, j'ai beaucoup de mal dans les variations des personnes et des sujets, sans tomber dans du délayage.
Résumé du roman & thèmes abordés ?
Houlà, ça c'est compliqué. Dans mes histoires, il y a toujours un héros (ou une héroïne) qui tente de s'affirmer dans ce qu'il fait. Au début le personnage semble banal alors qu'il n'en est rien. Il y a souvent des complications parce qu'il se retrouve avec "des supers pouvoirs" ou une identité qui n'est pas la sienne. Et donc il va tenter de paraître naturel aux yeux des autres. Mais il n'y parviendra pas totalement, et il y aura toujours un élément déclencheur qui va tout faire basculer. Mais j'ai du mal à mettre ces évènements dans notre monde actuel.
Quel lectorat visez-vous ?
Vraisemblablement les adolescents et les jeunes adultes. Mes écrits sont trop compliqués pour des enfants, et pas encore assez matures pour intéresser un adulte. Mais il peut y avoir des scènes un peu plus osées au niveau sexe et violence, mais généralement pas beaucoup. En tout cas je ne m'attarde pas sur ce genre de scènes, si ce n'est pas le sujet principal de l'histoire.
Dans quel genre sévissez-vous et quels sont vos auteurs de références ?
Surtout dans l'héroïc fantasy (Terry Pratchett, Pierre Botttero, Sophie Audouin-Mamikonnian et encore d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit pour l'instant). Sinon, je fais un peu de SF mais je n'en ai pas lu beaucoup, enfin ça dépend de ce que l'on appelle SF, car certains romans sont à la frontière entre l'historique, la SF ou même le fantastique.
Quelle est votre intention littéraire ?
Mon but n'est pas encore de publier, mais je le fais bien avec mes fan fictions sur des sites particuliers. Si j'aime écrire pour moi, je veux qu'on me lise et qu'on me dise ce que l'on en pense, et que les commentaires soient plus que les "j'aime" ou "j'aime pas", qui mêmes sympathiques, ne mènent pas à une amélioration constructive.
Narsha- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 25
Age : 29
Localisation : devant le frigidaire qui contient toute la meilleure bouffe de l'univers
Emploi/loisirs : Lycéenne, théâtre d'impoivisation, chant choral
Votre talent : Écriture
Points : 34
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Narsha
Je pense que là c'est déjà un gros mauvais point, parce que tu n'adoptes pas une très bonne technique d'écriture.Narsha a écrit:
Je fais des fautes non pas d'accord, mais j'écris souvent mes textes à la première personne du singulier, avant de tout changer et de le mettre à la première personne. Et comme je n'aime pas me relire, cela me bloque lorsque je tombe sur des mots mal orthographiés ou des erreurs comme le problème de personnes. Sinon, j'ai beaucoup de mal dans les variations des personnes et des sujets, sans tomber dans du délayage.
Il ne s'agit pas de changer mécaniquement tous les "je" en "elle" (ou inversement). Non ! Quand tu écris avec un "je", il y a tout un univers littéraire, un contexte, qui se construit et qui est propre au "je". Tu es parti prenante de la psychologie de ton personnage : la vision des choses est influencée par le "je", toute la façon d'écrire doit prendre l'empreinte de ce "je"... ce qui n'est pas le cas d'un "elle", beaucoup plus neutre dans sa forme vis-à-vis des protagonistes, mais plus empreint de la marque de son auteur.
C'est subtile... mais changer mécaniquement un "je" en "elle" en ne faisant qu'attention aux fautes d'accord... ce n'est pas bon du tout.
Sinon, sur ImperialDream, j'espère que tu apprendras à détacher l'émotion personnelle de ta production littéraire : il ne faut pas que tu te contre-foutes de ce que tu écrives, certes, mais il faut que tu t'habitues à te dire : ce que j'écris n'est pas parfait, tous ces gens qui me commentent ne le font que pour mon bien et non pas pour le plaisir de détruire mon écrit.
C'est essentiel.
Tu as déjà reçu quelques commentaires, non ? Qu'en penses-tu ?
Dernière édition par Pacô le Ven 22 Avr 2011 - 11:05, édité 2 fois
Re: Narsha
La correction est un peu difficile lorsqu'elle ne se limite pas à des fautes d'accord ou d'orthographe. Parfois pour que la phrase fonctionne bien avec l'idée que j'ai en tête, mais aussi pour que cela ne choque personne, je mets parfois du temps à trouver une formule qui n'est pas nécessairement plus juste.
J'aime bien écrire à la première personne, mais je préfère la troisième parce qu'elle me permet d'avoir une vision plus globale et de mieux varier les points de vue. Je pourrais aussi varier les points de vue interne avec la première personne. Ce qui cause parfois des dératés avec un "je" (ne représentant pas une intrusion du narrateur) qui se glisse à la place du "il" ou du "elle"
J'aime bien écrire à la première personne, mais je préfère la troisième parce qu'elle me permet d'avoir une vision plus globale et de mieux varier les points de vue. Je pourrais aussi varier les points de vue interne avec la première personne. Ce qui cause parfois des dératés avec un "je" (ne représentant pas une intrusion du narrateur) qui se glisse à la place du "il" ou du "elle"
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Re: Narsha
J'ai envie de dire qu'ici, sur ID, la correction va plus loin que la simple faute d'accord ou d'orthographe : on parle de l'essence du texte, de ce qui ne va pas forcément, de ce qui perturbe la lecture et de ce qui rend peu ou pas esthétique.
Les corrections de faute sont annexes mais ne font pas tellement l'objet essentiel du commentaire .
La troisième personne peut avoir une vision interne et la première personne une vision globale.
En fait, il ne faut pas t'enfermer dans des schémas pré-conçus : certes, la première est plus faite pour être extérieure que la seconde, mais rien ne dit que tu dois absolument procéder ainsi.
Et je répète : il n'est vraiment pas bon pour ta plume que tu commences à écrire avec un "je" puis que tu changes en cours en remplaçant tous les "je" par un "elle".
En fait, c'est comme si tu changeais d'histoire en plein milieu et que tu changeais tous les lieux, toutes les références etc. en plein milieu du récit. Autant tout recommencer...
Les corrections de faute sont annexes mais ne font pas tellement l'objet essentiel du commentaire .
La troisième personne peut avoir une vision interne et la première personne une vision globale.
En fait, il ne faut pas t'enfermer dans des schémas pré-conçus : certes, la première est plus faite pour être extérieure que la seconde, mais rien ne dit que tu dois absolument procéder ainsi.
Et je répète : il n'est vraiment pas bon pour ta plume que tu commences à écrire avec un "je" puis que tu changes en cours en remplaçant tous les "je" par un "elle".
En fait, c'est comme si tu changeais d'histoire en plein milieu et que tu changeais tous les lieux, toutes les références etc. en plein milieu du récit. Autant tout recommencer...
Re: Narsha
C'est surtout aussi parce que j'essaye trop de me mettre dans la peau du personnage et à la fois que j'essaye de le voir depuis l'extérieur. dans les deux cas, je me sens bloquée. Si j'utilise le "Je" alors le personnage ne peut pas se voir depuis l'extérieur, mais prêtera plus attention à la situation présente. Si j'utilise la troisième personne, je perds un peu des deux si je passe d'une vision à l'autre. Mais d'abord, j'essaye de terminer les textes que j'écris avant de les perfectionner. Je préfère un texte terminé mais imparfait (parce que je peux encore le revoir et me faire aider par les autres), qu'un texte non fini mais apprécié par les autres (car si je l'abandonne en cours de création, je ne suis pas sûre de le finir ou de lui donner le sens qu'il devait avoir au début).
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Re: Narsha
Pour ce qui est des points de vue, je peux dire (pour avoir lu certains de tes textes) que je pense que tu te perds trop dans la multiplicité des points de vue.
Avant de commencer à écrire, tu dois te décider pour un personnage qui est ton héros et dans la tête duquel tu passe la plupart du temps. Après, le "je" t'oblige à être le personnage, pour toujours : c'est comme si c'était lui qui écrivait le livre. Il faut qu'en tant qu'auteur, tu sois le personnage.
Si tu utilise le "elle" ou "il", tu peux passer au point de vue d'autre personnages, mais il faut au maximum que chaque passage (partie de chapitre) ait une unité de point de vue. après, l'empreinte du personnage sur la narration dépend de l'importance du scénario par rapport à la psychologie dans ton livre.
Pour se mettre dans la peau du personnage (pour de vrai) et ainsi l'apporfondir, je connais surtout la technique de se demander : "qu'est-ce qu'il ou elle ferait dans telle situation ? Comment il ou elle vivrait telle ou telle chose ? Que fait mon personnage s'il est à ma place (en cours par exemple) ?". Ca peut t'aider à mieux construire ton point de vue.
Avant de commencer à écrire, tu dois te décider pour un personnage qui est ton héros et dans la tête duquel tu passe la plupart du temps. Après, le "je" t'oblige à être le personnage, pour toujours : c'est comme si c'était lui qui écrivait le livre. Il faut qu'en tant qu'auteur, tu sois le personnage.
Si tu utilise le "elle" ou "il", tu peux passer au point de vue d'autre personnages, mais il faut au maximum que chaque passage (partie de chapitre) ait une unité de point de vue. après, l'empreinte du personnage sur la narration dépend de l'importance du scénario par rapport à la psychologie dans ton livre.
Pour se mettre dans la peau du personnage (pour de vrai) et ainsi l'apporfondir, je connais surtout la technique de se demander : "qu'est-ce qu'il ou elle ferait dans telle situation ? Comment il ou elle vivrait telle ou telle chose ? Que fait mon personnage s'il est à ma place (en cours par exemple) ?". Ca peut t'aider à mieux construire ton point de vue.
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