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Commentaires " Paris, automne 1992."

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Commentaires " Paris, automne 1992." Empty Commentaires " Paris, automne 1992."

Message  Damien Corbet Jeu 2 Juin 2011 - 10:55

C'est à vous Smile
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Commentaires " Paris, automne 1992." Empty Re: Commentaires " Paris, automne 1992."

Message  Pacô Jeu 2 Juin 2011 - 16:32

Je commence.
Je crois déjà avoir lu ce texte, et ici-même. Mais je ne le retrouve plus.

comme tout jeune enfant-,
=> espace avant et après le tiret (et souvent, pas besoin de virgule)

une femme sans histoire, mais qu’on pourrait conter.
=> littéralement, c'est la femme qu'on conte et non l'histoire

effleurent d’un regarde absolu et nihiliste
=> regard

ces dits « pauvres hommes »dans leur bouche orgueilleuse
=> étrange ces "dits" parce que notre lecture nous fait plus penser à "ces dix"
=> espace avant le "dans"

on du moins l’image qu’il en émerge.
=> "ou" et non "on"

vie dans l'illusion du libre arbitre
=> "vit" et non "vie"

On y croise des femmes
=> pourquoi ce "On"

sous peur
=> étrange comme expression. Ce n'est pas plus "de peur" ?

Appréciation générale :

Je dirais dans un premier temps que j'ai du mal à saisir la concordance entre le titre de l'essai et son contenu. Si ce n'est qu'on se doute que finalement, les rues où s'entrecroisent ces gens anonymes doivent être de Paris.

Pour rester formel dans un premier temps, j'ai remarqué beaucoup de fautes d'étourderie que je me suis attelé à corriger et surtout à te souligner. Ces erreurs ne sont certes pas dramatiques mais je trouve que pour un essai - qui est plus d'une allure poétique que philosophique - il est fâcheux de buter sur des fautes d'orthographe. Peut-être est-ce mon amour pour la rigueur qui me fait dire ça, néanmoins, je suis persuadé qu'ici beaucoup sont de mon avis Smile.

Ensuite, toujours sur un plan formel, j'ai remarqué dans le début une répétition de structure, notamment avec l'outil "comme". Pour faire simple, citons-les :
comme tout jeune enfant
comme tout être sans intérêt
comme celle de tout autre
Ces répétitions donnent un air assez rébarbatif au texte et il serait certainement judicieux de les éviter puisque finalement, ça nuit à la compréhension de l'ensemble - qui n'est pas toujours aisée cela dit.

Beaucoup de "on" aussi, ce qui donne un caractère très impersonnel au texte. C'est voulu, très certainement, puisque le sujet est en lui-même assez orienté sur l'anonymat. Mais je le souligne - histoire peut être que tu m'en dises un peu plus.

Enfin, passons au contenu, au fond. Je risque de passer pour le gros terre-à-terre... mais j'avoue ne pas avoir tout saisi.
Par exemple, que signifie exactement ce passage ?
– où l’insouciance de tendre leurs mains pour abreuver leur soif tombe de distraction comme tout jeune enfant -
Par contre, il y a d'autres "pensées" que j'ai plutôt appréciées. Notamment celle-ci par exemple :
tout en sachant que la recherche de la banalité est en somme d’une originalité sans pareille

Et pour terminer, il y a des notions que je souhaiterais discuter avec toi. Comme :
effleurent d’un regard absolu et nihiliste
Comment un regard peut-il être absolu et nihiliste à la fois ? Pour ma part, je vois l'absolu comme un "tout" et le nihilisme comme un "rien" : alors comment expliquer la juxtaposition des deux termes ?
Je précise que ceci n'est pas une critique, mais bien une question pour voir comment tu défends ta prose. Wink

Et finalement, ce texte nous dit-il simplement que l'Homme se croit indépendant et se croit libre de son destin - alors qu'en fait non - ou y a-t-il un autre message qui m'a échappé ?
Et que nous dirais-tu pour résumer - voire expliquer - ce texte ? Parce que j'aime bien les versions de l'auteur, notamment sur un type d'essai. Quand je serai tout-à-fait sûr de ce que tu as voulu dire, je m'opposerai ou corroborerai ta "thèse".

Bon courage Wink.
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