FUSION
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Pilgrim
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ferdi- Talent Expérimenté
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Re: FUSION
Ouh, on t'avait un peu abandonné seul avec ton texte.
Je vais remédier à ça.
Tout d'abord, le petit relevé sur le vif .
=> suggestions : soit tu fais quelque chose d'un peu plus poétique (brouillard etc.) soit tu choisis un terme un peu plus esthétique : "éclipse" "gommage" voire "radiation"
Appréciation générale :
Dans sa globalité, le texte est intéressant et il se lit très bien. La passion du protagoniste pour Eurydice semble imprégner toute l'atmosphère et c'est un atout.
J'aurais néanmoins deux reproches essentiels à ta soumettre.
J'ai un premier exemple à te proposer :
Cependant, quelque chose comme la mort de sa femme dans un incendie d'appartement... ça ne peut plus vraiment tarauder - ou alors, c'est qu'il n'y tenait pas beaucoup.
On peut parler plus de perturbation, de trouble, d'angoisse... mais pas de taraudage. Et le mauvais effet, c'est qu'au début de ma lecture, je n'ai pas du tout senti au premier instant que "l'absence" signifiait "mort" mais plutôt... genre, elle était partie en réunion un peu tardivement.
Tu me diras peut-être : mais je veux du suspens.
Néanmoins, je te répondrais : le suspens ne fonctionne pas, car là, tu tisses mal ton fond. C'est pas que tu ne voudrais pas tout nous dire tout de suite, mais que tu peindrais un "faux" fond littéraire, une fausse ambiance. Du coup, le texte part sur un mauvais pas.
Autre exemple :
Moi, quand je lis "encadré", je pense à un objet, à de la décoration dans un salon... pas très flatteur pour une femme .
Comme le "dans son visage"... je trouve ça un peu maladroit ; comme si c'était encore une fois un objet ou un animal. Il n'y a pas de "grâce" dans le langage... pas en adéquation avec ce que tu voudrais nous faire croire à travers ton texte.
Pour conclure donc, le vocabulaire est fondamental pour véhiculer un message ou une sensation dans un texte. Il ne suffit pas de dire qu'une chose soit belle pour qu'elle le soit réellement aux yeux du lecteur. La subjectivité est influencée par les termes que l'on choisit d'employer : s'il y a un "encadré" pour parler des cheveux d'une femme, ça aura tout de suite une connotation négative .
Ou en tout cas, je ne trouve pas que tu nous y est terriblement bien préparé... ou que tu le justifies bien ensuite. Oui, c'est peut être très beau et très poétique... mais avant, tu nous parlais "peinture" et après, tu nous parles "esprit"... Je n'ai pas tout compris.
Tu peux m'en dire plus ?
Alors voilà dans l'ensemble : un texte très agréable mais avec une chute qui - pour moi - est ratée ou du moins mal amenée, et un vocabulaire pas toujours à la hauteur .
Bon courage !
PS : et j'ai mis le lien des commentaires sur ton texte .
Je vais remédier à ça.
Tout d'abord, le petit relevé sur le vif .
=> j'aurais bien vu un petit "pourtant" par exemple. Parce que ce sont toutes des causes qui auraient justement pu perturber son sommeil, non ?L'orage qui gronde, le choc des vagues sur la côte toute proche, le rugissement du vent n'en sont pas la cause.
=> la seconde virgule me semble un peu trop faible. J'aurais préféré un point-virgule histoire de marquer une plus longue pause.
La douleur lui serre la gorge, lui tord le ventre, l'absence d'Eurydice le taraude.
=> pourquoi ne pas mettre certains "et" à la place de quelques virgules ? Le texte en serait moins haché non ?sans téléphone, refusant les visites.
=> un visage broussailleux... j'trouve pas ça méga top !un visage hâve, broussailleux, aux yeux hagards, striés de rouge, bordés de cernes noirs
=>... est-ce bien nécessaire de préciser "dans le néant" ?Tout cela a disparu dans le néant.
=> maladroit le "effacement"Il se révolte contre cet effacement
=> suggestions : soit tu fais quelque chose d'un peu plus poétique (brouillard etc.) soit tu choisis un terme un peu plus esthétique : "éclipse" "gommage" voire "radiation"
=> avec le "encadré", bizarrement, je pense pas à une jolie femme !intense dans son visage mat encadré par des cheveux sombres
=> il manque une virgulele vent fait gémir la vieille maison la pluie frappe les vitres.
Appréciation générale :
Dans sa globalité, le texte est intéressant et il se lit très bien. La passion du protagoniste pour Eurydice semble imprégner toute l'atmosphère et c'est un atout.
J'aurais néanmoins deux reproches essentiels à ta soumettre.
- Le vocabulaire fait quelques fois défaut vis-à-vis de la situation donnée
J'ai un premier exemple à te proposer :
Tarauder, c'est une préoccupation passagère. Quand quelque chose nous taraude, c'est déjà une chose un peu familière et ça a plus une référence avec quelque chose de petite importance : une dispute, une mauvaise note à l'école, une réunion etc.l'absence d'Eurydice le taraude.
Cependant, quelque chose comme la mort de sa femme dans un incendie d'appartement... ça ne peut plus vraiment tarauder - ou alors, c'est qu'il n'y tenait pas beaucoup.
On peut parler plus de perturbation, de trouble, d'angoisse... mais pas de taraudage. Et le mauvais effet, c'est qu'au début de ma lecture, je n'ai pas du tout senti au premier instant que "l'absence" signifiait "mort" mais plutôt... genre, elle était partie en réunion un peu tardivement.
Tu me diras peut-être : mais je veux du suspens.
Néanmoins, je te répondrais : le suspens ne fonctionne pas, car là, tu tisses mal ton fond. C'est pas que tu ne voudrais pas tout nous dire tout de suite, mais que tu peindrais un "faux" fond littéraire, une fausse ambiance. Du coup, le texte part sur un mauvais pas.
Autre exemple :
Visiblement, ici, tu veux parler d'une jolie femme et nous faire ressentir toute sa beauté. Alors, essaie de pas nous mettre des verbes qui ne la mettent pas du tout en valeur.intense dans son visage mat encadré par des cheveux sombres
Moi, quand je lis "encadré", je pense à un objet, à de la décoration dans un salon... pas très flatteur pour une femme .
Comme le "dans son visage"... je trouve ça un peu maladroit ; comme si c'était encore une fois un objet ou un animal. Il n'y a pas de "grâce" dans le langage... pas en adéquation avec ce que tu voudrais nous faire croire à travers ton texte.
Pour conclure donc, le vocabulaire est fondamental pour véhiculer un message ou une sensation dans un texte. Il ne suffit pas de dire qu'une chose soit belle pour qu'elle le soit réellement aux yeux du lecteur. La subjectivité est influencée par les termes que l'on choisit d'employer : s'il y a un "encadré" pour parler des cheveux d'une femme, ça aura tout de suite une connotation négative .
- La chute est trop rapide !
Ou en tout cas, je ne trouve pas que tu nous y est terriblement bien préparé... ou que tu le justifies bien ensuite. Oui, c'est peut être très beau et très poétique... mais avant, tu nous parlais "peinture" et après, tu nous parles "esprit"... Je n'ai pas tout compris.
Tu peux m'en dire plus ?
Alors voilà dans l'ensemble : un texte très agréable mais avec une chute qui - pour moi - est ratée ou du moins mal amenée, et un vocabulaire pas toujours à la hauteur .
Bon courage !
PS : et j'ai mis le lien des commentaires sur ton texte .
Fusion (réponse à Pacô)
Désolé pour mon incapacité à mettre le lien nécessaire mais je ne désespère pas d’y arriver.
« L'orage qui gronde, le choc des vagues sur la côte toute proche, le rugissement du vent n'en sont pas la cause. »
Tu dis : j'aurais bien vu un petit "pourtant" par exemple. Parce que ce sont toutes des causes qui auraient justement pu perturber son sommeil, non ?
En effet le POURTANT me semble indiqué.
« La douleur lui serre la gorge, lui tord le ventre, l'absence d'Eurydice le taraude. »
Tu dis : la seconde virgule me semble un peu trop faible. J'aurais préféré un point-virgule histoire de marquer une plus longue pause.
La dernière proposition donne une explication, donc le point—virgule me semble approprié.
« sans téléphone, refusant les visites. »
Tu dis : pourquoi ne pas mettre certains "et" à la place de quelques virgules ? Le texte en serait moins haché non ?
Oui, j’ai du mal à me débarrasser de mon amour des virgules.
Pour le visage broussailleux, j’e ne trouve pas de synonyme ; je pourrais parler de la chevelure et de la barbe en broussaille.
« Tour cela a disparu dans le néant » : ça ressemble bien à un pléonasme.
Pour remplacer effacement, je vais choisir brouillard.
« Le visage encadré par des cheveux sombres » ENCADRÉ peut sembler prosaïque, je pourrais mettre : mis en valeur, mais ça me semble banal.
Il aurait fallu , dis-tu, annoncer la mort d’Eurydice plus tôt. Mon intention n’était pas de créer du suspens, mais d’amener le lecteur peu à peu à l’annonce de la mort d’Eurydice. Je vais corriger ce mauvais départ.
Pour le dénouement, j’aurais dû préciser que c’est un récit fantastique. Ici, Eurydice retrouve son Orphée. Pour les dessins et leur rôle, je me suis un peu inspiré du Portrait de Dorian Gray. Tu aurais aimé une approche plus graduelle de cette chute ; je vais essayer d’améliorer ce point.
Merci pour tes commentaires qui me donnent toujours matière à réflexion.
ferdi- Talent Expérimenté
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Re: FUSION
Je me permets un petit passage ici.
Mon commentaire ne sera ni détaillé ni complet. Je ne relèverai que quelques points.
S'agissant de la forme, je n'ai pas grand chose à dire.
J'ai noté l'usage fréquent du verbe revenir :
Attention aussi aux verbes saisir, oublier, représenter, contempler, fréquemment usités et à l'adverbe soudain.
De manière générale, tu recours beaucoup au thème du regard. Tout passe beaucoup par les yeux. Normal, tu me diras, pour un peintre ! C'est juste ! Cependant essaie de varier un peu le vocabulaire ou les expressions, de broder autour de ce thème autrement qu'en employant les mots voir ou revoir, regard, yeux...
Sinon, je trouve ta langue plutôt fluide et bien construite.
Peut-être un peu trop appliquée...
Je m'explique ! Pour moi, l'ensemble manque un peu de chair. Ton personnage est tourmenté, il a vécu une passion amoureuse et un drame, il est à la dérive mais on ne ressent pas vraiment cette fièvre en te lisant. Et ce, malgré la correspondance que tu fais entre son état et l'orage (correspondance souvent employée par les écrivains que tu t'appropries assez bien !) En fait, je suis resté un peu extérieur. Et je me dis que si tu cassais un peu plus le rythme de tes phrases, si tu introduisais davantage de ruptures dans le style, dans le choix de tes mots, peut-être ressentirais-je mieux ce désordre interne du bonhomme...
Mais bon, je conçois que ça se discute ! Et peut-être que moi-même, jouet d'une humeur différente, je ne dirais plus la même chose.
En revanche, il est un point, je pense, sur lequel je ne varierais pas. Un point, justement qui a contribué à me laisser extérieur au texte.
Le personnage évoque sa relation avec son Eurydice. Les deux premiers souvenirs que tu mets en exergue me paraissent manquer singulièrement de "caractère" et de ce fait échouent à intéresser le lecteur. La scène de la rencontre me semble ainsi assez convenue (le coup du regard, la description amoureuse, l'amoureux qui ne se lasse plus de parler) et peine à susciter l'intérêt. De même, la lumière du soleil tamisée après l'amour fait un peu "cliché".
Alors que ta troisième évocation (celle de la sardane), beaucoup plus originale, provoque immédiatement des images fortes. Là on sent la vie bouillonner ; là, on ressent la fascination amoureuse du bonhomme. On est enfin happé...
Voilà ! J'espère n'avoir pas été trop confus dans mon commentaire.
Sans doute, d'autres ne le partageront pas...
En tous les cas, selon moi, il ne manque pas grand chose pour rendre ton histoire vraiment vibrante...
Mon commentaire ne sera ni détaillé ni complet. Je ne relèverai que quelques points.
S'agissant de la forme, je n'ai pas grand chose à dire.
J'ai noté l'usage fréquent du verbe revenir :
A ne pas remplacer par le verbe retrouver que tu emploies aussi assez souvent.le souvenir de leur bonheur lui revient ...
tout cela, malheureusement, reste imprimé en lui, revient en boucle
des faits et des images en apparence oubliés lui revenaient en foule
Soudain lui revient le souvenir de leur première rencontre
Avec la force de l'évidence lui revient ce matin de juin
Attention aussi aux verbes saisir, oublier, représenter, contempler, fréquemment usités et à l'adverbe soudain.
De manière générale, tu recours beaucoup au thème du regard. Tout passe beaucoup par les yeux. Normal, tu me diras, pour un peintre ! C'est juste ! Cependant essaie de varier un peu le vocabulaire ou les expressions, de broder autour de ce thème autrement qu'en employant les mots voir ou revoir, regard, yeux...
Sinon, je trouve ta langue plutôt fluide et bien construite.
Peut-être un peu trop appliquée...
Je m'explique ! Pour moi, l'ensemble manque un peu de chair. Ton personnage est tourmenté, il a vécu une passion amoureuse et un drame, il est à la dérive mais on ne ressent pas vraiment cette fièvre en te lisant. Et ce, malgré la correspondance que tu fais entre son état et l'orage (correspondance souvent employée par les écrivains que tu t'appropries assez bien !) En fait, je suis resté un peu extérieur. Et je me dis que si tu cassais un peu plus le rythme de tes phrases, si tu introduisais davantage de ruptures dans le style, dans le choix de tes mots, peut-être ressentirais-je mieux ce désordre interne du bonhomme...
Mais bon, je conçois que ça se discute ! Et peut-être que moi-même, jouet d'une humeur différente, je ne dirais plus la même chose.
En revanche, il est un point, je pense, sur lequel je ne varierais pas. Un point, justement qui a contribué à me laisser extérieur au texte.
Le personnage évoque sa relation avec son Eurydice. Les deux premiers souvenirs que tu mets en exergue me paraissent manquer singulièrement de "caractère" et de ce fait échouent à intéresser le lecteur. La scène de la rencontre me semble ainsi assez convenue (le coup du regard, la description amoureuse, l'amoureux qui ne se lasse plus de parler) et peine à susciter l'intérêt. De même, la lumière du soleil tamisée après l'amour fait un peu "cliché".
Alors que ta troisième évocation (celle de la sardane), beaucoup plus originale, provoque immédiatement des images fortes. Là on sent la vie bouillonner ; là, on ressent la fascination amoureuse du bonhomme. On est enfin happé...
Voilà ! J'espère n'avoir pas été trop confus dans mon commentaire.
Sans doute, d'autres ne le partageront pas...
En tous les cas, selon moi, il ne manque pas grand chose pour rendre ton histoire vraiment vibrante...
Réponse à Pilgrim
Merci, Pilgrim, pour ta lecture attentive et tes remarques. Je vais essayer de remédier à la répétition de "revenir",
pour le reste, je crains de ne pouvoir apporter des améliorations. . Cependant, tes remarques ne seront pas oubliées dans mon prochain texte.
pour le reste, je crains de ne pouvoir apporter des améliorations. . Cependant, tes remarques ne seront pas oubliées dans mon prochain texte.
ferdi- Talent Expérimenté
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Re: FUSION
Tiens, en lisant ton texte, je me suis souvenue que je l'avais déjà lu, mais que, faute de temps, je n'étais pas venue le commenter.
Alors voici quelques corrections :
"L'orage qui gronde, le choc des vagues sur la côte toute poche et le rugissement du vent n'en sont pourtant pas la cause."
Texte intéressant et plaisant à lire.
D'où vient le choix d'Eurydice comme prénom ?
Alors voici quelques corrections :
L'orage, le choc des vagues et le rugissement du vent sont les sujets du verbe être de cette phrase. Le fait de placer "pourtant" en plein milieu du groupe sujet provoque une cassure tout à fait incongrue et implique que seul le rugissement du vent est le sujet du verbe qui suit. Bref, écris ta phrase comme suit :Il ne peut pas dormir. L'orage qui gronde, le choc des vagues sur la côte toute proche, pourtant,le rugissement du vent n'en sont pas la cause.
"L'orage qui gronde, le choc des vagues sur la côte toute poche et le rugissement du vent n'en sont pourtant pas la cause."
Il n'a plus aucune photo ni aucun tableau de la jeune femme, donc ces deux mots doivent être écrits au singulier.Et cette nuit, chose qu'il pensait impossible, il n'arrive plus vraiment à revoir son visage. Les traits qu'il croyait gravés à jamais dans sa mémoire sont devenus flous. Il n'a plus ni photo, ni tableau : l'incendie qui a tué >>> "causé la mort d'" Eurydice dans leur appartement parisien a tout détruit.
Ce verbe n'existe pas >>> réapparaître.Après plusieurs minutes d’abattement, il se rappelle avoir raconté à Eurydice sa petite enfance. Il avait constaté que s'il se concentrait longuement sur un épisode, une personne, un objet, alors des faits et des images en apparence oubliés lui rapparaissaient en foule avec une précision étonnante.
Je ne trouve pas cette fin de phrase très jolie : "qui semble s'apprêter à lui parler" n'est pas une tournure fluide et agréable à lire. Je verrais bien : "Il contemple ce visage qui semble le fixer, sur le point de lui parler/prêt à lui parler/ comme s'il allait ouvrir la bouche pour lui parler", enfin, un truc dans le genre.Il réalise qu'il a réussi à retrouver son visage ; il se sent capable de traduire cette vision sur le papier. Fiévreusement, pris dans une sorte de transe, il esquisse les contours puis précise des détails. Ses mains ne tremblent plus. De temps en temps il s'interrompt, vérifie si le portrait correspond à ses images mentales, corrige, très peu, puis s'arrête satisfait. Il a saisi l'instant du premier regard. C'est vraiment elle, le froid en lui diminue. Il contemple ce visage qui semble le fixer, s'apprêter à lui parler.
Le dessin terminé, il le scrute avidement. C'est bien elle, tout entière. Il l'a enfin retrouvée. Il contemple les trois feuilles, fasciné. Le regard intense d'Eurydice semble s'adresser à lui, lui transmettre un message mettre un espace ici ; ses lèvres dessinent un sourire. Soudain, le tonnerre explose bruyamment tout prêt, les vitres tremblent, la lumière s'éteint, les ténèbres sont totales. Il est frustré, il veut continuer à la voir.
Soudain il se sent envahi par une paix profonde, une véritable allégresse point virgule car on a une nouvelle principale après, une principale qui complète et précise la première ; il a conscience qu'Eurydice est maintenant en lui, qu'elle lui donne sa chaleur, sa vitalité, son amour. Il sait qu'ils ne seront plus jamais séparés.
Texte intéressant et plaisant à lire.
D'où vient le choix d'Eurydice comme prénom ?
B.- Talent Divin
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Commentaire d'Eurydice.
Pourquoi le choix d’Eurydice ? J’ai voulu reprendre le mythe d’Eurydice et d’Orphée avec un dénouement plus heureux. Orphée triomphe de la mort non par la musique mais par son art du du dessin.
Tu as raison pour la phrase avec pourtant et rapparaissent. Ce sont des erreurs que j’ai commises à la correction.
Par contre, je ne suis pas d’accord pour « ni photo, ni tableau » Je pars d’un exemple : une statue sans tête, ni jambe, n’est pas la même que si elle n'a ni tête ni jambeS. De même je préfère un visage sans yeux à un visage sans œil. J’ai consulté le Grand Robert et en ai tiré un exemple :
« Je n’ai point exigé ni serments, ni promesses. » Boileau (Le lutrin)
Enfin, c’est un point intéressant à examiner et à discuter.
Pour tes autres observations, je te suivrai et apporterai les conditions nécessaires.
Je te remercie, Barbara, pour ta lecture et tes conseils. Le 3 juillet tu avais annoncé ton absence
pour une grossesse délicate ; je forme des vœux pour que tout se passe bien.
ferdi- Talent Expérimenté
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Re: FUSION
Ah oui, OK. Tu fais bien de me montrer des exemples, c'est sûr que c'est mieux avec les "s" du coup.ferdi a écrit:
Tu as raison pour la phrase avec pourtant et rapparaissent. Ce sont des erreurs que j’ai commises à la correction.
Par contre, je ne suis pas d’accord pour « ni photo, ni tableau » Je pars d’un exemple : une statue sans tête, ni jambe, n’est pas la même que si elle n'a ni tête ni jambeS. De même je préfère un visage sans yeux à un visage sans œil. J’ai consulté le Grand Robert et en ai tiré un exemple :
« Je n’ai point exigé ni serments, ni promesses. » Boileau (Le lutrin)
Enfin, c’est un point intéressant à examiner et à discuter.
De rien, surtout que je voulais mettre un com depuis longtemps, et pis z'ai oublié...Je te remercie, Barbara, pour ta lecture et tes conseils. Le 3 juillet tu avais annoncé ton absence
pour une grossesse délicate ; je forme des vœux pour que tout se passe bien.
Pour la grossesse, le truc c'est que j'ai beaucoup de contractions et que je devais rester un max au repos jusqu'à ce que je passe la date de prématurité. Maintenant, j'ai eu le feu vert de la sage-femme hier, je peux reprendre une vie normale.
Donc à moi l'ordi, l'écriture, les corrections, les balades, et surtout, surtout, la plaaaaaaage !!!
Mais bon, je laisse toujours mon message d'absence étant donné que d'un jour à l'autre, ma fatigue varie...
Merci pour tes voeux !
B.- Talent Divin
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Re: FUSION
Je trouve que c'est plutôt "convenu" comme formulation, voire légèrement redondant.Fiévreusement, pris dans une sorte de transe
Y'a 6 fois visage dans ton texte, ça finit par se remarquer ^^
Et "où il a pu lui parler" "avait parlé de ses" très rapproché
Deux "longuement" assez proche
Deux trois endroits où y'a un peu trop de verbes ternes localisés, facilement remplaçable
(qu'il était devant son miroir : qu'il se tenait, par exemple )
Niveau tics d'écriture, y'a pas mal de qui/que/qu', surtout au début
Personnellement, je bloque sur le mot. Mais là, c’est du pur ressenti sans fondement.qu'il vit comme un zombie
Un peu trop énumératif.à la barbe et aux cheveux en broussaille, aux yeux hagards,
Même remarque que précédemment (tiens, c’est plus à écrire que la remarque précédente o_o) (le problème, c’est que les faits que tu énonces par la suite, les souvenirs, suivent cette même logique de liste)leurs longues conversations, leur entente amoureuse, leurs projets d'avenir avec des enfants, leurs désaccords même.
Elle était orpheline et absolument sans amis ? Personne n’a de photos d’elle ? o_oEt cette nuit, chose qu'il pensait impossible, il n'arrive plus vraiment à revoir son visage. Les traits qu'il croyait gravés à jamais dans sa mémoire sont devenus flous. Il n'a plus ni photos, ni tableaux : l'incendie qui a causé la mort d'Eurydice dans leur appartement parisien a tout détruit
S’estompe ?visage aimé est de moins en moins net.
Le rapport est un peu ténu.C'est vraiment elle, le froid en lui diminue.
On dirait qu’il manque une virgule.le soir la sardane sur la place.
Problème de ponctuation.à lui parler.;
Il me semble que Barbara a déjà souligné au niveau du côté désagréable, mais je trouve aussi une certaine redondance entre « sembler » et « s’apprêter », sans pouvoir l’expliquer de manière logique.qui semble le fixe, s'apprêter à lui parler
Un peu maladroit je trouve.bruyamment tout prêt,
Un truc que j’ai apprécié, c’est qu’avec les descriptions que tu fais, elle n’a pas l’air particulièrement belle physiquement, mais elle le devient par le regard du personnage
La fin est belle, mais assez attendue (retrouver la paix) et un peu convenue, c’est dommage.
Ensuite, je trouve que tu développes peu. Pas dans le sens « pas assez de souvenirs », car ce n’est pas l’important, mais que le texte sert l’histoire, et globalement peu le contexte. Le ressenti du papier sous la main, son odeur, un sursaut à cause d’un coup de tonnerre particulièrement violent… Ce genre de choses rendent un texte réellement vivant aux yeux du lecteur, il faut y penser ^^
Manon- Présidente du Jury 2012
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Re: FUSION
Comme dans ton commentaire de Flash 2, tes remarques sont pertinentes et donneront lieu à correction.
Pour la fin, j'avais d'abord choisi un dénouement où Eurydice entraînait son mari dans l'océan déchaîné. Pusi un récit autoboigraphique m'a fait changer d'avis "Revoir Hélène" de Bertrand de Jouvenel où l'auteur raconte comment après
la mort de son épouse, il avait été envahi par une joie et une sérénité extrêmes en sentant qu'ils restaient intimement unis. C'est mon côté fleur bleue qui m'a fait choisir cette version.
Meci pour tes remarques vraiment constructives.
Pour la fin, j'avais d'abord choisi un dénouement où Eurydice entraînait son mari dans l'océan déchaîné. Pusi un récit autoboigraphique m'a fait changer d'avis "Revoir Hélène" de Bertrand de Jouvenel où l'auteur raconte comment après
la mort de son épouse, il avait été envahi par une joie et une sérénité extrêmes en sentant qu'ils restaient intimement unis. C'est mon côté fleur bleue qui m'a fait choisir cette version.
Meci pour tes remarques vraiment constructives.
ferdi- Talent Expérimenté
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Re: FUSION
Je réponds ici pour les deux, mais c'est avec plaisir
Comme y'a pas trop de textes sur Idey, je comptais voir ton roman d'ici peu ^^
Comme y'a pas trop de textes sur Idey, je comptais voir ton roman d'ici peu ^^
Manon- Présidente du Jury 2012
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Re: FUSION
Les mots sont beaux, l'histoire bien menée mais il y a un coté contemplatif qui m'empêche d'être totalement emportée par le texte. C'était la même chose avec Graziella (même si j'ai adoré la fin). Ceci dit, je ne suis qu'une novice dans l'art d'écrire, alors je passe sans doute à côté par manque d'expérience.
OmbreD'azur- Talent Hasardeux
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Re: FUSION
Merci de ta lecture et de ton commentaire. Moi aussi, j'apprends et j'ai l'écriture laborieuse mais je suis optimiste.
ferdi- Talent Expérimenté
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Re: FUSION
J'ai aimé ton texte, la façon dont j'imagine la sorte de transe quand il dessine le visage de son aimée, je m'imagine très bien se téléporter dans son esprit du passé et sa mains qui dessine tout seul se qui voie, a la fin j'ai d'abord cru qu'il mourrais et retrouvais sa femme dans les limbes, mais la paie intérieure a également un charme bien a elle. Je passe après la correction mais je n'es vraiment rien a dire. Jolie texte :-).
Diorne- Talent Hasardeux
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Réponse à Diorne.
En effet, j'avais écrit une première version où l'homme rejoignait Eurydice dans la mort, puis j'ai préféré une fin plus optimiste.
Merci pour ton commentaire.
Merci pour ton commentaire.
ferdi- Talent Expérimenté
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