La curiosité est une gentille qualité

Il paraît que je donne dans le concis, donc n'hésitez pas à me donner la question, je ne résiste à aucune torture...

L'écriture est une activité qui m'a accompagnée dès que je l'ai plus ou moins maîtrisée. Je me suis attaquée à une forme plus construite début 2009. Elle devait couver depuis un moment puisqu'elle a émergé en quelques semaines ponctuées de nuits blanches. Les corrections se sont autrement étalées dans le temps, la rédaction d'autres volumes ayant souvent ma préférence. Je considère ce premier petit comme fini. Je l'ai proposé à différentes maisons, suis encore en attente de réponses pour certaines.
Mon deuxième est en cours de correction. Je me tâte de temps en temps pour lui offrir un épilogue, d'autres fois, je suis pleinement satisfaite de sa fin en suspens.
Les formes changes d'un écrit à l'autre. D'autres éléments restent, souvent cristallisés autour d'une partie du propos.

Je suis parfois étourdie, quand le texte est trop frais, j'ai du mal à percevoir mes fautes parce que le texte n'est comme pas encore complètement sorti de moi. Je ne peux pas corriger efficacement quand j'ai l'impression de le connaître par cœur, je ne lis pas assez attentivement, je suis déjà dans ce qui va suivre... Il n'y a donc pas que les fautes d'étourderie qui se présentent dans ce contexte, la narration peut avoir quelque chose de lacunaire.

Je ne sais pas encore ce que je donnerai à lire ici, je compte me faire lectrice pendant un temps histoire de montrer ma participation active aux activités d'ID [size=50](on a des bons points quand on a bien lu les chartes ?)[/size]
Je vais donc exposer ce qui semble devenir récurrent : Identités sexuées, oppressions sexistes à différents niveaux, spécialement dans l'implicite... Il y a donc de fortes chances que si je viens à poster par ici vous trouviez en en-tête une mise en garde pour contenu explicite.
L'autre travail en cours actuellement regarde plutôt l'organisation. J'ai un gros projet qui demande un développement en plusieurs tomes et je ne suis pas encore décidée sur la façon de découper la chose. Je serais assez heureuse de pouvoir discuter de cela aussi si c'est possible.

Si mon premier petit visait un public adolescent, je me doute qu'il ne trouvera pas à être publié comme tel. Ceux qui suivent cherchent à s'adresser à un large public. D'où l'intérêt de discuter avec des personnes curieuses mais peut-être étrangères aux questions qui me travaillent afin que je veille bien à être accessible.

Je joue sur plusieurs tableaux. J'ai été bercée par la SF, récemment, j'ai dévoré plusieurs volumes d'Ursula Le Guin. Il y a un autre nom qui est grand à mes yeux : Virginie Despentes.
Je suis loin de comparer ce que je ponds à ce qu'elles ont publié.

L'écriture est souvent de l'ordre du besoin, je ne la qualifierai donc pas de passe temps. Ce n'est pas pour autant mon seul support d'expression. Sculpture, peinture et photographie font aussi partie de mes activités hebdomadaires. Avec tout ça, je suis artiste à plein temps.

Si vous voulez en savoir plus, je le répète, les questions sont les bienvenues !

Oh Le Guin Mine de rien, je la vois rarement citée en SF ^^ je la trouve pourtant très pertinente dans son approche

J'ai l'impression dans mon propre parcours de lecteure, d'une découverte tardive. Elle a pourtant été primée de ce côté de l'Atlantique aussi :?

Au niveau des prix, je n'en sais rien, par contre, je sais que son côté Fantasy est nettement plus connu grâce aux adaptations (plus que médiocres )

Pour les adaptations, je ne suis pas au courant... en même temps, si elles sont pas terribles... Si, si, je serai curieuse de savoir lesquels de ses ouvrages auront retenu l'attention à ce niveau

Côté récompenses, l'ami wiki en dit long ! Je vous aurait bien collé un lien direct si j'avais pu mais je dois finir ma période d'essai pour ça

Bonsoir Ash, je te saluerai tantôt, mais

Ash a écrit:...........................
Je vais donc exposer ce qui semble devenir récurrent : Identités sexuées, oppressions sexistes à différents niveaux, spécialement dans l'implicite... Il y a donc de fortes chances que si je viens à poster par ici vous trouviez en en-tête une mise en garde pour contenu explicite.
...........................
Si mon premier petit visait un public adolescent, je me doute qu'il ne trouvera pas à être publié comme tel. Ceux qui suivent cherchent à s'adresser à un large public. D'où l'intérêt de discuter avec des personnes curieuses mais peut-être étrangères aux questions qui me travaillent afin que je veille bien à être accessible.
........

C'est-y pas un peu contradictoire ???

Où résiderait la contradiction ?

Dans la volonté de parler de sexe à un public adolescent ?

Ash a écrit:Où résiderait la contradiction ? Dans la volonté de parler de sexe à un public adolescent ?

Non, surtout car qu'entends-tu par implicite et explicite ? Et même par sexe ? L'amour sous-entend souvent le sexe, mais la réciprocité n'est pas vraie. Et le sexe inclut, hélas, la pornographie commerciale qui n'a rien à voir avec les sentiments ni très souvent d'ailleurs avec l'écriture.
J'ai lu de très belles scènes d'amour quelquefois explicites et j'ai lu des très vilaines scènes de sexe pourtant implicites.
Pour le public adolescent (nous sommes sur Internet où la liberté dans ce domaine n'est pas totale et non dans une librairie en France) une des difficultés réside dans pas mal d'idées fausses qu'ils ont à ce sujet.
Ici par exemple trois écrivaines (au moins... j'ai pas tout lu ) parlent de sexe : Gavroche, Lou et moi, mais ce n'est pas (enfin je pense) le but de leurs écrits et des miens. Nous en parlons de manières différentes. Moi j'aime bien la manière des deux autres et je pense que la mienne évite certaines embûches. Mais par exemple je n'aime pas trop la vision Henri Miller.
Ben le mieux serait peut-être un petit extrait, non ?

À me relire au gré de ta citation, je constate que je suis alléE un peu vite, il manque des pièces au puzzle. Je vais essayer de compléter, je ne garantis pas le résultat, j'invite donc à questionner encore plus avant si besoin.

Compte tenu de l'intitulé que j'ai choisi, à défaut d'extrait, j'éclaire un peu sur mon premier écrit : il s'agit de suivre une lycéenne pendant quelques mois, periode durant laquelle des prises de conscience surviendront, tant sur le plan sentimental que sur celui du désir. Il ne s'agit pas de donner à lire une représentation de la sexualité sans lien avec des liens affectifs. Si le vocabulaire peut être cru, il décrit des gestes, des corps, trop rarement mis en scène ainsi de mon point de vue.

Pour compléter en usant de ce que j'avais déjà mentionné : mon goût pour Despentes n'est pas étranger à son parti pris féministe prosexe.

Me voilà curieuse de vous lire... Je ne vais pas m'y risquer depuis mon téléphone mobile

Ash a écrit:
Côté récompenses, l'ami wiki en dit long ! Je vous aurait bien collé un lien direct si j'avais pu mais je dois finir ma période d'essai pour ça

Ahah, MADAME lit bien les chartes, mais elle fait du zèle.
Nous ne sommes pas aussi tyranniques que nous le paraissons ; aussi, il est tout à fait autorisé de publier un lien pour quelque page de la toile, dès l'instant où ce lien n'apporte aucun intérêt personnel au membre (c'est-à-dire, son blog, son site ou son forum).

Pour ce qui est de répondre partiellement à tes premières interrogations - parce que malheureusement, nous n'avons toujours pas vu de quoi tu étais capable - il faut aussi penser, même si ça pourrait sembler un peu barbare dans un monde de littérature, à la portée économique de ton projet.
Une fresque romanesque étalée sur plusieurs volumes, c'est un engagement financier considérable pour un éditeur. Aussi, c'est la raison pour laquelle ceux-ci demandent régulièrement à leurs "nouveaux auteurs" de ne pas faire de projets sur plusieurs volumes, ou du moins, de prévoir une fin potable dès le premier tome.
C'est ce qui s'est par exemple passé pour Harry Potter ; série qui aurait pu s'achever à l'école des sorciers s'il n'avait pas rencontré le succès inattendu en Grande Bretagne.

Alors comme premier conseil - et comme première piste pour amadouer tes éventuels éditeurs - il faudrait construire une fin alternative, qui pourrait - même si ça déchire le coeur - couper court à tout le reste de ton imaginaire. Un Voldemort disparu pour toujours sous les mains brûlantes du jeune Harry, en somme, avec un Dumbledore qui fait la morale en mangeant un bonbon à la crotte de nez .
Plus sérieusement, il faut toujours garder en tête le souci économique - et la criiiiiiiiiiiiiiiiise - que rencontrent bons nombres de maisons d'édition.

Et, sans être indiscret, à quel genre de maison as-tu fait parvenir tes écrits ? Et des noms si possible ?

Citer les nom des maisons qui ont dit non... plus embarrassant pour moi que pour l'autre partie, non ?
On va dire que c'était parce que je ne leur ai pas envoyé la version recorrigée depuis... ou parce que j'avais fait exprès d'envoyer ça aux comités de lecture des collections jeunes publics

J'avoue que ma mémoire est lacunaires, je ne sais plus qui me fait encore attendre. Est-ce parce que je suis encore toute excitée à l'idée que le comité de lecture citoyen des nouveaux auteurs est peut-être en train de me noter là tout de suite maintenant ?
Ou du fait d'un événement que je ne divulguerai pas afin de préserver mes chances au cas ou le thème entre réel et fiction serait retenu pour le prochain appel à texte ?

Ce premier petit est bien plus proche de l'autofiction que de tout autre genre.
Mon projet d'ampleur est loin d'être à un stade assez avancé pour que je le donne à lire sur de longs passages. Ma réflexion doit justement aboutir à une construction telle que chaque volume sera pleinement indépendant. C'est certainement la lecture d'Ursula Le Guin qui m'a misE sur cette piste. Je pense que si j'avais persisté dans la volonté d'épuiser le propos en un seul tome, trop d'éléments auraient été survolés.