Commentaires de Babel
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Commentaires de Babel
Voici la page commentaire de Babel
Titre : Babel : La Genèse des Espoirs
Etat d'achèvement : Premier Jet, un tiers à peine du roman.
Genre : Science-Fiction, sous catégorie post cyberPunk, et peut-être destinée à un graphic Novel
Public ciblé : Adolescent, jeune adulte. Le Vocabulaire est un peu crus, parfois, et les analyses sont un peu compliqué, peut-être, mais cela reste abordable pour tous, je pense.
Synopsis :
- Spoiler:
- Sol, ce fabuleux empire regroupant la Terre et l'ensemble des colonies spatiales qui s'étendent jusqu'à Jupiter, va mal. Le monde continue de tourner, mais de plus en plus au ralenti. Charles Krawley, l'Homme aux Milliers de Machines, prépare quelque chose d'une envergure encore jamais vue. Sa déclaration va changer la vie des milliards d'individus peuplant Sol à jamais... Mais qui aura le courage de relever son défis ?
Le roman
Attentes
Mes attentes sont à peu près sur tout ce en quoi vous pouvez m'aider, et plus particulièrement sur la cohérence scénaristiques, la mélodie, et la concordance des temps.
Merci d'avance... !
Dernière édition par Shaï le Dim 30 Oct 2011 - 11:53, édité 1 fois
Shaï- Talent Habitué
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Re: Commentaires de Babel
Shaï a écrit:Sol, ce fabuleux empire regroupant la Terre et l'ensemble des colonies spatiales qui s'étendent jusqu'à Jupiter, va mal. Le monde continue de tourner, mais de plus en plus au ralentit. Charles Krawley, l'Homme aux Milliers de Machines, prépare quelque chose d'une envergure encore jamais vue. Sa déclaration va changer la vie des milliards d'individus peuplant Sol à jamais... Mais qui aura le courage de relever son défit ?
¤ ‘’ . °° )) Ж Ю ><
. Duke (33 / 55 ans)
¤ Brandon (21 ans)
)) Sidney (63 ans)
Ж Anna Yue (Flèche) (35 / ?? ans)
Ю Garret, (54 ans)
* Carl Manson (21 ans)
°° Carl (Prof) (49 ans)
‘’ Terry vara (32 ans)
>Dans le premier paragraphe deux fautes ralentit et défit et je ne comprends pas trop ce code pour les personnages ? Faute identique dans le spoiler des commentaires Ici une faute (surement)... Au milieu de tous ces superlatifs (écouté ouh là là ! Je fais bien de jamais allumer ma TV) le plus là me gêne un peu, ça fait répétition et « ! Eh bien » le ! Est mal placé,Shaï a écrit:‒ Bonjour à tous, mes très chers téléspectateurs ! Infos News, ici Jenny Fairly, en direct du Champ de l’Espérance, où des millions de gens sortent de chez eux et descendent dans les rues pour se rassembler dans un seul et unique mouvement enthousiaste. J’espère que vous êtes bien installés, car voici venue l’heure, que dis-je, la minute cruciale qui marquera le début de la très attendue conférence de presse organisée par l’homme le plus excentrique, le plus fou, le plus illuminé du système, j’ai nommé, Charles Krawley ! Cette annonce sera, a-t-il dit, « sans précédent » ! Mais comme cela a été le cas à chaque nouvelle annonce, vous devez surement, comme nous, vous demander ce qu’il nous a préparé de plus invraisemblable encore que la Gigantesque Parade des Monstres et le Palais d’Orichalque… ! Eh bien, nous n’en avons, comme vous, pas la moindre idée ! Mesdames et Messieurs, la conférence est sur le point de commencer, nous vous retrouverons pour commenter la déclaration de Charles Krawley juste après ! C’était Jenny Fairly, en direct du CDE.Ici une faute (la majuscule sur A)... une belle répétition (parleraient), je trouve que « n'attendant plus » et « résonnant sur place » ne justifient pas un participe présent et enfin « , et portait ses cheveux longs et d’un blanc immaculé » : là je pense que la virgule avant le et ne s'impose pas, par contre si on constate les cheveux longs et blancs, par contre le fait qu'ils soient longs est volonté du « porteur » mais blanc souvent pas, là je mettrais une virgule avant le et,Shaï a écrit:La télé grésillait, comme d’habitude. Toutes les transmissions étaient perturbées depuis les Années de Cendre. L’homme se leva pour donner un coup à son poste, sans succès, évidemment, puisque le problème ne venait ni de la réception, ni de la transmission. Soudain, l’image devint extrêmement nette, sans raison valable, et Charles Krawley, l’Homme aux Milliers de Machines, apparut devant la forêt de microphones. A propos de cette netteté d’image, les scientifiques parleraient plus tard d’artefacts physiques rares, quand les personnes du commun parleraient de phénomènes miraculeux propres à ceux qui entouraient souvent Charles Krawley. Il était grand, athlétique malgré son âge avancé, et portait ses cheveux longs et d’un blanc immaculé. Son allure était sévère mais on discernait en lui, immanquablement, cette lueur de belle et douce folie comme si l’univers n’était qu’un formidable terrain de jeu n’attendant plus que d’être exploité pour redonner l’espoir et le goût de vivre aux dizaines de milliards d’individus qui peuplaient le système solaire.
Il prit la parole, sa voix grave résonnant sur la place. Il maîtrisait à la perfection son phrasé. Sa diction était claire et limpide, ses intonations hors du commun. Lorsqu’il souffla ses premiers mots, l'intégralité de la population de Sol, de la Terre à Jupiter, était déjà suspendue à ses lèvres, chacun retenant son souffle.Ici une faute si « cette terre » est la planète TerreShaï a écrit:Peuple de Sol ! As-tu déjà rêvé d’aventure ? Je m’interroge, car j’ai l’impression que le travail est obsédant, le système trop lourd, les normes trop bien définies, et les émotions surcontrôlées. Peuple de Sol ! Sais-tu ce qu’est un but ? Je ne parle définitivement pas de tes objectifs prémâchés de carrière, ni du fait de survivre dans notre monde sens dessus dessous, non. Je te parle d’Idéal. De ferveur. D’intensité ! Peuple de Sol, et oui, je parle de vous, ces trente-trois milliards d’individus, emprisonnés à l’intérieur de vos cercueils de métal, collés à vos générateurs d’ox’ souffreteux, ou de vous, à l’agonie sur cette terre usée et malade, dont l’air empoisonné nous ronge toujours plus, à l’instar des corporations, marionnettistes officielles de vos vies et officieuses du ridicule Super-Conseil de Sol.
« le système trop lourd, les normes trop bien » le trop fait répétition dans ce cas
« Peuple de Sol ! « suivi d'une majuscule deux fois, elle ne me semble pas indispensable dans ce cas
« Je te parle d’Idéal. De ferveur. D’intensité ! » je pense qu'un point virgule me plairait mieux que le . Et pourquoi une majuscule au premier mot et pas aux deux autres ou l'inverse ?D'abord trop de ! Et comme il y a pas mal de ? Cela hache complètement le dialogueShaï a écrit:« Ce type est complètement malade ! Est-ce qu’il tient à la vie ?
− Ta gueule, Ren, tu nous fais tout louper !
− Mais attends, tu l’as entendu ? Les corpos ont les moyens de le faire taire à tout moment ! Personne ne peut les défier aussi impunément et devant tant de gens !
− Eh bah lui, il peut. Ça se voit que tu viens de Vekkia, la bleusaille. Regarde les caméras périphériques, là. Tu vois au fond à gauche, sur la deuxième ?
− La tache grise, à peine perceptible ? C’est curieux, il n’y a pas un rad sur les transmissions à part ici.
− Ouais, parfaitement. Maintenant, regarde la troisième.
− Il y a encore une tâche. Tu ne me l’aurais pas montrée que je ne l’aurais pas vue. Qu’est-ce que c’est ?
− Ça, mon petit Ren, ce sont des Optics 666 Modèle Gilgamesh qui braquent leur Canon R directement sur tous les réseaux de caméras susceptibles de les voir pour pas se faire mater. Elles sont pudiques, ces saloperies… Ha, tu verrais ta tête ! »
Il y a pas mal d'interjections non suivies de ! ('« eh bas » « ha ») où je les suivrais d'un ! (là à sa place) et une minuscule,
Pour les dialogues les « » ne sont pas indispensables et il faudrait mieux séparer chaque changement par — le cadratin plutôt que le tiret utilisé.
Alors que ça coulait fluide, un peu trop de verbes ternes là (sont, est, as)Shaï a écrit:
… Ainsi, je vous le dis à nouveau. Je vous ai jusque-là vendu du rêve, et cela vous a rendu attentifs. Je vous ai construit une merveille, et vous l’avez contemplée. J’ai créé pour vous des choses que vous n’aviez jamais vues, et cela vous a éveillés. Ne ressentez vous pas un frémissement, infime, monter du fond de votre estomac, se diffuser partout en vous, vous sommant : Réveille-toi ! Agis ! Bouge ! Pense ?
« Mais… ! Il faut immédiatement avertir nos supérieurs, c’est extrêmement grave !
− Allez, Ren, ferme-la ! Qu’est-ce que tu racontes ? Ces Optics sont à Krawley.
− Quoi ? Ils sont à ce type ? Depuis quand les Optics de classe A sont-ils en activité dans le civil ? Les modèles Gilgamesh ne sont même pas encore au stade de prototype !
− Évidemment. Pourquoi crois-tu qu’on l’appelle l’Homme aux Milliers de Machines ? Les corpos ne peuvent rien contre lui, car toutes leurs machines viennent de chez lui. Vekkia II est vraiment une plateforme paumée au courant de rien. Ça m’étonne, vu que tous les machines que tu as côtoyées là-bas lui appartiennent. En tout cas, tu as beau ne pas le connaître, lui, au contraire, une demande, et il saura tout de toi, même le jour et l’heure de ta première masturbation ! »
plateforme prend un tiret je crois
« lui, au contraire, une demande, et »
la virgule après demande oblige à faire un petit arrête lecture, peut-être plutôt : après demande ou un ; avant lui... sinon j'aime bien l'idée de cette phrase
qui t’opposerais là il y a une faute. Ici les phrases mériteraient un petit découpage quand même, en les envisageant lorsque l'orateur doit s'interrompre pour reprendre son souffle (tout le monde n'est pas Antoine DE Caunes ou Bobby Lapointe)Shaï a écrit:
… Eh bien ! N’avez-vous jamais rêvé d’agir, au lieu de contempler, envieux, ce que pourrait être votre vie ? Imagine, Toi qui fais partie de Sol, la grandeur d’un combat, d’un fervent combat qui t’opposerais non pas aux radiations, à la norme sociétale imposée par les corpos et tes voisins, aux factures que tu as du mal à payer, à l’exploitation, à la médiocre catharsis globale dans laquelle tu t’enfonces petit à petit, cette immonde lassitude mollassonne qui te gélifie à l’intérieur comme à l’extérieur, non… mais à de vrais adversaires, bien plus dangereux, oui, mais aussi bien plus exaltants, plus formateurs, plus « décrassants » ! Imagine un combat qui mêle gloire, courage, volonté. Imagine une vie passée à convoiter, à grandir, à relever le défi le plus farouche que cet univers ait jamais engendré pour l’homme. Imagine, Toi qui fais partie de Sol. Tu seras bientôt confronté à un choix : continuer ta vie telle qu’elle était avant, ou franchir le pas, faire le saut nécessaire à l’accomplissement. Rester, ou partir. Continuer à être les marionnettes des gens malhonnêtes ou devenir l’acteur de mon plus fabuleux projet et pénétrer dans…
Quand tu perles de premier jet, il n'y a guère de fautes ☺ (ouf, ça m'agace quand y en a trop!), de même peu de faiblesses hors ponctuelles sur le texte, sauf cet abus des ! et aussi des ?, certains dialogues ne méritent peut-être pas tant de questions et cela donne une impression de haché.
Pour un début c'est bien, tu mets en place petit à petit ton univers sans que cela soit fastidieux à lire. C'est prometteur et donne envie d'en savoir plus. Un petit plus que je te suggère : pourquoi ne pas dire un peu plus de l'attitude ou des postures de l'orateur, cela rendrait plus vivant son discours ?
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Commentaires de Babel
Salut MémoireDuTemps !
Tout d'abord, merci pour ce commentaire... !
Ce sera pour plus tard : Le texte change de narrateur à chaque partie, et je ne le précise qu'avec les signes. Au début, c'est facilement discernable, mais ensuite, ça devient plus compliqué, de temps en temps. Conclusion, j'hésitais entre mettre toujours le même signe pour expliquer simplement que ce n'est pas la même personne, et leur coller des signes distinctif et particuliers à chacun. J'ai opté pour le moment pour le signe particulier, mais je pense que je remettrais un signe unique pour tous ensuite. ça dépendra de ce qu'en pense les lecteurs... ! (et un potentiel éditeur, évidemment...)
Houlà là il me semble que cette phrase n'a jamais eut autant de controverse ! Je l'ai changé à peu près 8 fois, et ça ne va toujours pas... Hum, voici mon changement actuel :
Hum, à priori, c'est ce que j'avais écrit au début...
Répétition rhétorique voulue pour le premier cas (et puis, comment dire autrement ? autant en jouer, non ?)
Et pour Sol, c'est comme la Terre, Sol étant la partie du système solaire qui est colonisée par les humains et sous l'égide du Super conseil. (comme on dirait "peuple de France !")
Bien sûr, un prof lorsqu'il parlera, utilisera peu de verbe terne, mais là, à mon avis, c'est normal
En tout cas, merci pour ton commentaire, j'ai bidouiller pour à peu près tout ce que tu m'as proposé d'autres. Et, si j'ai tendance à argumenter quand je ne bidouille pas, c'est pour montrer que j'ai quand même bien pris en considération le commentaire ! (D'ailleurs, ils me serviront pour la suite, j'en tiendrai compte quoi qu'il arrive)
Tout d'abord, merci pour ce commentaire... !
Dans le premier paragraphe deux fautes ralentit et défit et je ne comprends pas trop ce code pour les personnages ?
Ce sera pour plus tard : Le texte change de narrateur à chaque partie, et je ne le précise qu'avec les signes. Au début, c'est facilement discernable, mais ensuite, ça devient plus compliqué, de temps en temps. Conclusion, j'hésitais entre mettre toujours le même signe pour expliquer simplement que ce n'est pas la même personne, et leur coller des signes distinctif et particuliers à chacun. J'ai opté pour le moment pour le signe particulier, mais je pense que je remettrais un signe unique pour tous ensuite. ça dépendra de ce qu'en pense les lecteurs... ! (et un potentiel éditeur, évidemment...)
et portait ses cheveux longs et d’un blanc immaculé »
Houlà là il me semble que cette phrase n'a jamais eut autant de controverse ! Je l'ai changé à peu près 8 fois, et ça ne va toujours pas... Hum, voici mon changement actuel :
et portait longs ses cheveux d’un blanc immaculé.
Hum, à priori, c'est ce que j'avais écrit au début...
« le système trop lourd, les normes trop bien » le trop fait répétition dans ce cas
« Peuple de Sol ! « suivi d'une majuscule deux fois, elle ne me semble pas indispensable dans ce cas
Répétition rhétorique voulue pour le premier cas (et puis, comment dire autrement ? autant en jouer, non ?)
Et pour Sol, c'est comme la Terre, Sol étant la partie du système solaire qui est colonisée par les humains et sous l'égide du Super conseil. (comme on dirait "peuple de France !")
à priori, pour les dialogues, dans la langue française, les guillemet sont indispensable, et ma séparation est fait avec un semi cadratin, qui est aussi la norme française pour les échange à l'intérieur même du dialogue ! ^_^ Enfin, je crois...?Pour les dialogues les « » ne sont pas indispensables et il faudrait mieux séparer chaque changement par — le cadratin plutôt que le tiret utilisé.
Oui, c'est tout à fait normal, il y a un autre type de discours qui se met en place : les deux gus qui discutent sont des gardes tout ce qu'il y a de plus moyenne gamme, et quand on parle moyenne gamme, on utilise pas des super verbes de qualité. Je ne suis pas pour l'idée de supprimer les verbes ternes des dialogues, du fait que sinon, on se croirait dans un délirium moyenâgeux où tout le monde parlerai de manière épique, ce qui, en mon sens, ne collerait absolument pas à l'idée de modernité de la SF.Alors que ça coulait fluide, un peu trop de verbes ternes là (sont, est, as)
Bien sûr, un prof lorsqu'il parlera, utilisera peu de verbe terne, mais là, à mon avis, c'est normal
En tout cas, merci pour ton commentaire, j'ai bidouiller pour à peu près tout ce que tu m'as proposé d'autres. Et, si j'ai tendance à argumenter quand je ne bidouille pas, c'est pour montrer que j'ai quand même bien pris en considération le commentaire ! (D'ailleurs, ils me serviront pour la suite, j'en tiendrai compte quoi qu'il arrive)
Shaï- Talent Habitué
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Re: Commentaires de Babel
Rapidement avant d'aller déjeuner (pas le petit, je suis une lève-tôt)
J'ai opté pour ce changement de narrateur à chacun de mes chapitres, après les commentaires, j'ai opté pour l'option de le préciser en suite de titre de chapitre car mes lecteurs ne comprenaient pas toujours... j'avais jamais envisagé un code ☺Shaï a écrit:...
Ce sera pour plus tard : Le texte change de narrateur à chaque partie, et je ne le précise qu'avec les signes. Au début, c'est facilement discernable, mais ensuite, ça devient plus compliqué, de temps en temps. Conclusion, j'hésitais entre mettre toujours le même signe pour expliquer simplement que ce n'est pas la même personne, et leur coller des signes distinctif et particuliers à chacun. J'ai opté pour le moment pour le signe particulier, mais je pense que je remettrais un signe unique pour tous ensuite. ça dépendra de ce qu'en pense les lecteurs... ! (et un potentiel éditeur, évidemment...)
Oui là c'est mieux, et supprimer le « d'un » ? ou « Immaculés de blanc » ☺ non là je m'égare ☺et aussi porter ? Ça peut se dire oui, bien sûr, mais c'est pas très lourd une tignasse même longueet portait longs ses cheveux d’un blanc immaculé.
Oui bien sûr, mais je n'ai pas eu cette impression au début, maintenant dans les dialogues on est libre c'est sûr, à part la cohérenceHum, à priori, c'est ce que j'avais écrit au début...Non, ce n'est pas la majuscule de Sol qui me gêne, mais celle après le ! Je trouve que pour éviter de couper la phrase, souvent une majuscule ne s'impose pas« le système trop lourd, les normes trop bien » le trop fait répétition dans ce cas
« Peuple de Sol ! « suivi d'une majuscule deux fois, elle ne me semble pas indispensable dans ce cas
Répétition rhétorique voulue pour le premier cas (et puis, comment dire autrement ? autant en jouer, non ?)
Et pour Sol, c'est comme la Terre, Sol étant la partie du système solaire qui est colonisée par les humains et sous l'égide du Super conseil. (comme on dirait "peuple de France !")Possible oui, le « est accepté, mais souvent enlevé et aussi cadratin – semi-cadratin je ne sais... facile à changer de toute façonPour les dialogues les « » ne sont pas indispensables et il faudrait mieux séparer chaque changement par — le cadratin plutôt que le tiret utilisé.
à priori, pour les dialogues, dans la langue française, les guillemet sont indispensable, et ma séparation est fait avec un semi cadratin, qui est aussi la norme française pour les échange à l'intérieur même du dialogue ! ^_^ Enfin, je crois...?
Oui, c'est tout à fait normal, il y a un autre type de discours qui se met en place : les deux gus qui discutent sont des gardes tout ce qu'il y a de plus moyenne gamme, et quand on parle moyenne gamme, on utilise pas des super verbes de qualité. Je ne suis pas pour l'idée de supprimer les verbes ternes des dialogues, du fait que sinon, on se croirait dans un délirium moyenâgeux où tout le monde parlerai de manière épique, ce qui, en mon sens, ne collerait absolument pas à l'idée de modernité de la SF.Alors que ça coulait fluide, un peu trop de verbes ternes là (sont, est, as)
Bien sûr, un prof lorsqu'il parlera, utilisera peu de verbe terne, mais là, à mon avis, c'est normal
En tout cas, merci pour ton commentaire, j'ai bidouiller pour à peu près tout ce que tu m'as proposé d'autres. Et, si j'ai tendance à argumenter quand je ne bidouille pas, c'est pour montrer que j'ai quand même bien pris en considération le commentaire ! (D'ailleurs, ils me serviront pour la suite, j'en tiendrai compte quoi qu'il arrive)
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Commentaires de Babel
J'ai commencé par le premier post.
Comme d'habitude, je m'en prends d'abord aux remarques faites au moment de la lecture, puis j'entreprends un commentaire un poil plus détaillé ensuite.
Let's go !
=> je trouve la précision insérée de manière assez maladroite... un peu comme si tu ne savais pas comment placer cette information, et que le lecteur le ressentait.
=> déjà, je ne trouve pas le qualificatif "immaculé" très pertinent. "Immaculé" est dans son sens originel, le contraire de ce qui est maculé. Il a donc une connotation de pur, et davantage orientée sur le qualificatif "vierge" que sur une précision de couleur.
=> "porter longs ses cheveux" demande une petite acrobatie de lecture, ce qui fait interrompre la lecture.
=> je te propose alors : "et portait de longs cheveux blancs." Non ?
Appréciation linguistique :
J'en profite pour préciser qu'il reste une petite faute dans le synopsis : il s'agit d'un défi et de plusieurs défis. En l'occurrence, il y a un "s" en trop pour toi .
Alors pour ce qui est de ma première lecture te concernant... je dirais que c'est plutôt sans surprise : je m'attendais à un texte d'une qualité convenable.
Ce petit compliment ne veut pas dire pour autant que je n'ai aucun reproche à te faire - car j'en ai toujours dans mon sac !
En premier lieu, je te reproche la phrase "trop longue". La phrase longue n'est pas nécessairement mauvaise - sinon les fanatiques de Chateaubriand me fusilleraient sur place - mais elle complique la lecture lorsqu'elle n'est pas toujours très bien maitrisée.
En ce cas, il faut vraiment que ton passage soit clair et fluide ; ce qui n'est pas toujours le cas.
Il y a aussi le problème des adverbes ajoutés mais non nécessaires.
Prenons un exemple :
Ce sont souvent des tics de langage, qui nous donnent l'impression d'enrichir notre discours mais qui ne font que l'alourdir. Par exemple ici, tu as la petite locution "immanquablement" qui est tout à fait inutile, mais qui coupe la lecture en plein milieu de la phrase, tant et si bien, qu'il est à lui tout seul générateur d'une certaine confusion de la part du lecteur. Essaie de lire la phrase sans mettre ce "immanquablement" et tu verras qu'elle veut dire la même chose, mais que tu as gagné en fluidité !
On peut voir un autre exemple ici :
C'est souvent le cas pour la plupart des adverbes en -ement. Alors, méfie-toi d'eux !
Un autre problème, moins visible dans mes exemples, mais présent dans celui-ci :
C'est aussi un mauvais calcul pour un discours. S'il s'agit effectivement d'un homme qui a l'habitude de s'exprimer en public - qui a donc l'art de la rhétorique - il lui faut un discours simple. Pas forcément dans les idées, mais dans l'élocution : regarde les discours des chefs d'état et tu remarqueras que leur phrase ne font pas plus d'une ligne à chaque fois : c'est un élément de communication à ne pas renier.
J'en viens donc à mon second reproche :
Contrairement à l'écrit, l'oral a plus de difficultés à être compris par celui qui écoute - raison pour laquelle une pub "radio" doit passer plus longtemps sur les ondes qu'une pub "télé" (qui est tout de même visuelle) ou encore une pub de presse écrite. Et elle doit adopter une structure fluide et raccourcie, ainsi qu'une structure de pyramide inversée.
Je sais que tu as voulu opter pour une "chute" c'est-à-dire donner le verdict "à la fin" avec l'information essentielle.
Pourtant, au niveau de la communication, c'est très mauvais.
Pour qu'une information soit bien comprise du public, il faut donner le sujet principal en premier, les arguments de ce sujet et en tout dernier, les détails.
L'idée de "tourner autours du pot" est un préjugé du discours qu'il faut se retirer de la tête.
Alors, si je peux te conseiller un peu et pour que ce discours soit plus crédible de la part d'un homme "médiatique", il faudrait qu'il affirme son projet dès ses premiers mots. Ce que tu peux garder pour la fin, néanmoins, c'est le nom du projet : "Babel, La genèse des Espoirs".
Je suis à peu près sûr que si ce discours avait vraiment été prononcé au peuple français - par exemple - il n'aurait pas du tout eu la portée que tu sembles vouloir lui donner. Ce n'est donc pas vraiment crédible.
Voilà pour mes deux reproches principaux au niveau linguistique. Passons à la critique du contenu de ce récit !
Appréciation du récit :
De la complexité des phrases, il y a aussi la complexité de certaines données émises.
Au départ, la petite introduction de la journaliste est intéressante... mais ne me semble pas vraiment cruciale, puisqu'au lieu de vraiment ouvrir le sujet... je trouve qu'elle ne sert à rien.
Tu veux sûrement donner - et à raison - un timbre à ton univers. Sauf qu'il est difficile d'ouvrir un sujet en commençant par des données que le lecteur ne maîtrise pas.
Par exemple :
Alors je suis "pour" les introductions qui t'entraînent immédiatement dans le vif du sujet plutôt qu'une longue description à la Tolkien, mais "contre" le fait d'imposer à son lecteur des données qu'il ne maîtrise pas, sans un brin d'explications.
Par ailleurs, je dois dire honnêtement que je n'ai pas compris la réplique du bonhomme :
C'est à l'avantage de Charles, non ? Mais qu'est-ce que c'est, en gros ?
Par ailleurs, tes deux personnages qui discutent en arrière plan, je ne vois pas trop qui ils sont. Au départ, je croyais que c'étaient des citoyens lambdas de Sol.
Puis suite à la réplique de l'un d'eux :
Mais... comme nous ne savons pas si ton système comporte une police... on se sent un peu perdu dans nos suppositions.
Cet élément peut paraître anodin, mais un protagoniste qui ne parvient pas à se faire identifier par son lecteur risque d'être un personne qui n'attire pas l'attention, ou du moins, qui ne développe pas d'attachement à ton lecteur. C'est une perte de "charisme" ; les lecteurs ne s'attachent qu'aux personnages qu'ils peuvent identifier, et notamment aux premiers personnages qu'ils identifient.
Tu perds une certaine richesse de scénario et de "casting".
Sinon, il y a quelques petites broutilles qui m'ont titillé mon esprit de SF mais je préfère ne pas encore trop développer puisque n'ayant que quelques bribes de l'histoire pour l'instant.
Mais je pensais notamment au fait qu'il existe encore la télé, à l'heure où aujourd'hui déjà, les communications médiatiques se font plus sur le web. Une société qui parvient à coloniser un système solaire conserve un moyen archaïque tel que la télévision, sachant que celle-ci comprend une fonction très national actuellement - pour les chaînes - et qu'elle est manipulée par satellites autour de la Terre (et donc non autour de Jupiter par exemple).
Mais pourquoi pas ?
Je pense avoir fait le tour.
Toutes mes remarques ne sont pas là pour t'embêter mais bien pour pointer du doigt ce qui, à mon sens, ne convient pas. Cela ne sous-entend pas pour autant que ton texte ne vaut rien, puisque j'ai pris un petit plaisir à le découvrir.
N'hésite pas à me poser des questions supplémentaires pour préciser mes commentaires !
Comme d'habitude, je m'en prends d'abord aux remarques faites au moment de la lecture, puis j'entreprends un commentaire un poil plus détaillé ensuite.
Let's go !
=> le Champs de l'Espérance a intérêt d'être grand pour contenir des millions de personnes. "Des milliers" ne suffirait pas ? ^^en direct du Champ de l’Espérance, où des millions de gens sortent de chez eux et descendent dans les rues pour se rassembler dans un seul et unique mouvement enthousiaste.
=> accent sur le AA propos de cette netteté d’image, les scientifiques émettraient plus tard l’hypothèse d’artefacts physiques rares, quand les personnes du commun parleraient de phénomènes miraculeux propres à ceux qui entouraient souvent Charles Krawley.
=> je trouve la précision insérée de manière assez maladroite... un peu comme si tu ne savais pas comment placer cette information, et que le lecteur le ressentait.
=> maladroit.et portait longs ses cheveux d’un blanc immaculé.
=> déjà, je ne trouve pas le qualificatif "immaculé" très pertinent. "Immaculé" est dans son sens originel, le contraire de ce qui est maculé. Il a donc une connotation de pur, et davantage orientée sur le qualificatif "vierge" que sur une précision de couleur.
=> "porter longs ses cheveux" demande une petite acrobatie de lecture, ce qui fait interrompre la lecture.
=> je te propose alors : "et portait de longs cheveux blancs." Non ?
=> toutes les machinesÇa m’étonne, vu que tous les machines que tu as côtoyées là-bas lui appartiennent.
=> n'ait jamais engendré (négation ne...jamais)à relever le défi le plus farouche que cet univers ait jamais engendré pour l’homme
Appréciation linguistique :
J'en profite pour préciser qu'il reste une petite faute dans le synopsis : il s'agit d'un défi et de plusieurs défis. En l'occurrence, il y a un "s" en trop pour toi .
Alors pour ce qui est de ma première lecture te concernant... je dirais que c'est plutôt sans surprise : je m'attendais à un texte d'une qualité convenable.
Ce petit compliment ne veut pas dire pour autant que je n'ai aucun reproche à te faire - car j'en ai toujours dans mon sac !
- Tu fais des phrases trop complexes
En premier lieu, je te reproche la phrase "trop longue". La phrase longue n'est pas nécessairement mauvaise - sinon les fanatiques de Chateaubriand me fusilleraient sur place - mais elle complique la lecture lorsqu'elle n'est pas toujours très bien maitrisée.
En ce cas, il faut vraiment que ton passage soit clair et fluide ; ce qui n'est pas toujours le cas.
Il y a aussi le problème des adverbes ajoutés mais non nécessaires.
Prenons un exemple :
En fait les phrases peuvent devenir complexes à partir d'éléments que j'appelle "parasites".Son allure était sévère mais on discernait en lui, immanquablement, cette lueur de belle et douce folie comme si l’univers n’était qu’un formidable terrain de jeu n’attendant plus que d’être exploité pour redonner l’espoir et le goût de vivre aux dizaines de milliards d’individus qui peuplaient le système solaire.
Ce sont souvent des tics de langage, qui nous donnent l'impression d'enrichir notre discours mais qui ne font que l'alourdir. Par exemple ici, tu as la petite locution "immanquablement" qui est tout à fait inutile, mais qui coupe la lecture en plein milieu de la phrase, tant et si bien, qu'il est à lui tout seul générateur d'une certaine confusion de la part du lecteur. Essaie de lire la phrase sans mettre ce "immanquablement" et tu verras qu'elle veut dire la même chose, mais que tu as gagné en fluidité !
On peut voir un autre exemple ici :
"Sans succès" est utile ; le "évidemment", un peu moins.L’homme se leva pour donner un coup à son poste, sans succès, évidemment, puisque le problème ne venait ni de la réception, ni de la transmission.
C'est souvent le cas pour la plupart des adverbes en -ement. Alors, méfie-toi d'eux !
Un autre problème, moins visible dans mes exemples, mais présent dans celui-ci :
Je parle de l'accumulation d'information au sein d'une même phrase ; ce qui les rend très complexe.Peuple de Sol, et oui, je parle de vous, ces trente-trois milliards d’individus, emprisonnés à l’intérieur de vos cercueils de métal, collés à vos générateurs d’ox’ souffreteux, ou de vous, à l’agonie sur cette Terre usée et malade, dont l’air empoisonné nous ronge toujours plus, à l’instar des corporations, marionnettistes officielles de vos vies et officieuses du ridicule Super-Conseil de Sol.
C'est aussi un mauvais calcul pour un discours. S'il s'agit effectivement d'un homme qui a l'habitude de s'exprimer en public - qui a donc l'art de la rhétorique - il lui faut un discours simple. Pas forcément dans les idées, mais dans l'élocution : regarde les discours des chefs d'état et tu remarqueras que leur phrase ne font pas plus d'une ligne à chaque fois : c'est un élément de communication à ne pas renier.
J'en viens donc à mon second reproche :
- Le discours de Charles Krawley est maladroit
Contrairement à l'écrit, l'oral a plus de difficultés à être compris par celui qui écoute - raison pour laquelle une pub "radio" doit passer plus longtemps sur les ondes qu'une pub "télé" (qui est tout de même visuelle) ou encore une pub de presse écrite. Et elle doit adopter une structure fluide et raccourcie, ainsi qu'une structure de pyramide inversée.
Je sais que tu as voulu opter pour une "chute" c'est-à-dire donner le verdict "à la fin" avec l'information essentielle.
Pourtant, au niveau de la communication, c'est très mauvais.
Pour qu'une information soit bien comprise du public, il faut donner le sujet principal en premier, les arguments de ce sujet et en tout dernier, les détails.
L'idée de "tourner autours du pot" est un préjugé du discours qu'il faut se retirer de la tête.
Alors, si je peux te conseiller un peu et pour que ce discours soit plus crédible de la part d'un homme "médiatique", il faudrait qu'il affirme son projet dès ses premiers mots. Ce que tu peux garder pour la fin, néanmoins, c'est le nom du projet : "Babel, La genèse des Espoirs".
Je suis à peu près sûr que si ce discours avait vraiment été prononcé au peuple français - par exemple - il n'aurait pas du tout eu la portée que tu sembles vouloir lui donner. Ce n'est donc pas vraiment crédible.
Voilà pour mes deux reproches principaux au niveau linguistique. Passons à la critique du contenu de ce récit !
Appréciation du récit :
De la complexité des phrases, il y a aussi la complexité de certaines données émises.
Au départ, la petite introduction de la journaliste est intéressante... mais ne me semble pas vraiment cruciale, puisqu'au lieu de vraiment ouvrir le sujet... je trouve qu'elle ne sert à rien.
Tu veux sûrement donner - et à raison - un timbre à ton univers. Sauf qu'il est difficile d'ouvrir un sujet en commençant par des données que le lecteur ne maîtrise pas.
Par exemple :
C'est quoi le Champs de l'Espérance ? Ou du moins, c'est où ?Infos News, ici Jenny Fairly, en direct du Champ de l’Espérance, où des millions de gens sortent de chez eux et descendent dans les rues pour se rassembler dans un seul et unique mouvement enthousiaste.
Alors je suis "pour" les introductions qui t'entraînent immédiatement dans le vif du sujet plutôt qu'une longue description à la Tolkien, mais "contre" le fait d'imposer à son lecteur des données qu'il ne maîtrise pas, sans un brin d'explications.
Par ailleurs, je dois dire honnêtement que je n'ai pas compris la réplique du bonhomme :
Je n'ai tout simplement pas saisi si c'était bien ou mal, ce qu'il disait, ni en vrai... ce qu'il se passe. ^^− Ça, mon petit Ren, ce sont des Optics 666 Modèle Gilgamesh qui braquent leur Canon R directement sur tous les réseaux de caméras susceptibles de les voir pour pas se faire mater. Elles sont pudiques, ces saloperies… Ha ! Tu verrais ta tête ! »
C'est à l'avantage de Charles, non ? Mais qu'est-ce que c'est, en gros ?
Par ailleurs, tes deux personnages qui discutent en arrière plan, je ne vois pas trop qui ils sont. Au départ, je croyais que c'étaient des citoyens lambdas de Sol.
Puis suite à la réplique de l'un d'eux :
Je me suis dit qu'il faisait peut-être partie de la police d'Etat (des corpos).« Mais… Il faut immédiatement avertir nos supérieurs, c’est extrêmement grave !
Mais... comme nous ne savons pas si ton système comporte une police... on se sent un peu perdu dans nos suppositions.
Cet élément peut paraître anodin, mais un protagoniste qui ne parvient pas à se faire identifier par son lecteur risque d'être un personne qui n'attire pas l'attention, ou du moins, qui ne développe pas d'attachement à ton lecteur. C'est une perte de "charisme" ; les lecteurs ne s'attachent qu'aux personnages qu'ils peuvent identifier, et notamment aux premiers personnages qu'ils identifient.
Tu perds une certaine richesse de scénario et de "casting".
Sinon, il y a quelques petites broutilles qui m'ont titillé mon esprit de SF mais je préfère ne pas encore trop développer puisque n'ayant que quelques bribes de l'histoire pour l'instant.
Mais je pensais notamment au fait qu'il existe encore la télé, à l'heure où aujourd'hui déjà, les communications médiatiques se font plus sur le web. Une société qui parvient à coloniser un système solaire conserve un moyen archaïque tel que la télévision, sachant que celle-ci comprend une fonction très national actuellement - pour les chaînes - et qu'elle est manipulée par satellites autour de la Terre (et donc non autour de Jupiter par exemple).
Mais pourquoi pas ?
Je pense avoir fait le tour.
Toutes mes remarques ne sont pas là pour t'embêter mais bien pour pointer du doigt ce qui, à mon sens, ne convient pas. Cela ne sous-entend pas pour autant que ton texte ne vaut rien, puisque j'ai pris un petit plaisir à le découvrir.
N'hésite pas à me poser des questions supplémentaires pour préciser mes commentaires !
Re: Commentaires de Babel
Merci pour ce long et assez Précis commentaire, Pacô !
Je vais essayer d'y répondre avec le plus d'ouverture d'esprit, parce qu'il y a plein de trucs sur lesquels je veux discuter, tels l'emmerdeur de service que je suis... !
Pour beaucoup de question que tu te poses, c'est très intéressant, car c'est justement les questions que je voulais que les gens se posent... (C'est à trois échelles, Philosophique : les gens qui ont envie de se poser des questions se prennent la tête dessus, Cohérence et SF : les gens qui trouvent des incohérences se prennent la tête dessus, tentent de trouver des explications qui sont fournies petit à petit dans le texte... et Histoire brute : les gens qui veulent se laisser bercer par l'histoire le peuvent, s'ils n'aiment pas se prendre la tête sur la cohérence, vu que ce n'est à chaque fois qu'en "indice")
Ceci dit, la phrase complexe, c'est une question de rythme. Pour le immanquablement, par exemple, il n'est absolument pas inutile pour le ton, et pour l'atmosphère. ça donne une information sur ce que pense les gens. Après, je connais le tueurs d'adverbe, qui n'est autre que Stephen King... ! Personnellement, je comprend très bien son idée, mais pour moi, jamais un mot n'est réellement inutile, que ce soit dans l'information, la nuance supplémentaire qu'il donne, ou pour le rythme et la musicalité de la phrase. On l'emplois bien ou non, cela dit. Et j'ai tendance à mal les employer en effet...
Je vais donc essayer de réviser tout ça, et d'aller les tracer. Mais contrairement à Stephen King, j'aime à employer l'intégralité de ma langue, hum !
Je met en spoiler, parce que j'ai beaucoup écrit... x)
Il n'y a aucune info parce que le lecteur se retrouve propulser au coeur d'une terre qui n'est pas la notre et qui ne le remarque même pas. M'enfin, c'est que l'intro. Par la suite, beaucoup de chose vont être expliquée, justement parce que les perso parlent plus directement au lecteur (mais c'est toujours indirect quand même hein...)
J'ai personnellement toujours aimé perdre le lecteur, et qu'il se démerde pour comprendre, du fait que tout est donné dans le texte pour comprendre ou faire des liens avec son imagination....
(ton imagination est ta meilleur arme !) J'entend dire que dix page, c'est pas long, quand même, pour avoir une info sur l'intro. L'intro, pour moi, c'est vraiment une plongée dans le monde, tu bois un peu la tasse, mais c'est ça qui est marrant justement... !
J'espère bien qu'ils ne vont pas s'attacher à deux gardes de la sécurité interne, surtout qu'on ne les reverra jamais... C'est une technique que j'emplois quand je veux mettre en avant une discussion pour donner des pistes d'interrogation au lecteur, sans pour autant lui donner des personnages qui n'ont aucune importance, et qui plomberait le rythme du récit. Décrire ces personnages, leur faire donner vie n'apporterai rien au récit, pour le coup, surtout pour qu'ils disent juste ça...
Du moins, c'est un choix absolument volontaire !
Voilà, désolé pour cette loooooongue réponse, Mais je ne sais pas faire dans la concision... Merci, et j'espère te revoir pour la suite !
Je vais essayer d'y répondre avec le plus d'ouverture d'esprit, parce qu'il y a plein de trucs sur lesquels je veux discuter, tels l'emmerdeur de service que je suis... !
Pour beaucoup de question que tu te poses, c'est très intéressant, car c'est justement les questions que je voulais que les gens se posent... (C'est à trois échelles, Philosophique : les gens qui ont envie de se poser des questions se prennent la tête dessus, Cohérence et SF : les gens qui trouvent des incohérences se prennent la tête dessus, tentent de trouver des explications qui sont fournies petit à petit dans le texte... et Histoire brute : les gens qui veulent se laisser bercer par l'histoire le peuvent, s'ils n'aiment pas se prendre la tête sur la cohérence, vu que ce n'est à chaque fois qu'en "indice")
Je crois qu'en effet, aller au plus simple résoudra DÉFINITIVEMENT ce problème...Pacô a écrit:
=> je te propose alors : "et portait de longs cheveux blancs." Non ?
Alors, là, je le pensais aussi, au début, mais non !Pacô a écrit:=> n'ait jamais engendré (négation ne...jamais)
VoilàJamais s'emploie également sans ne avec une valeur positive. Il signifie alors « en un temps quelconque, un jour ».
A-t-on jamais donné meilleure explication ?
Oui ! je vais essayer de suivre tes conseils pour cette section. En effet, mes phrases sont souvent à la fois complexe et maladroite dans leur complexité.Pacô a écrit:Tu fais des phrases trop complexes
Ceci dit, la phrase complexe, c'est une question de rythme. Pour le immanquablement, par exemple, il n'est absolument pas inutile pour le ton, et pour l'atmosphère. ça donne une information sur ce que pense les gens. Après, je connais le tueurs d'adverbe, qui n'est autre que Stephen King... ! Personnellement, je comprend très bien son idée, mais pour moi, jamais un mot n'est réellement inutile, que ce soit dans l'information, la nuance supplémentaire qu'il donne, ou pour le rythme et la musicalité de la phrase. On l'emplois bien ou non, cela dit. Et j'ai tendance à mal les employer en effet...
Je vais donc essayer de réviser tout ça, et d'aller les tracer. Mais contrairement à Stephen King, j'aime à employer l'intégralité de ma langue, hum !
Alors ! ça par contre, c'est mon petit bébé, je vais le défendre.... !Pacô a écrit:Le discours de Charles Krawley est maladroit
Je met en spoiler, parce que j'ai beaucoup écrit... x)
- Spoiler:
- Le but n'est pas tellement informatif, ici. Les informations ne sont pas réellement fait pour le peuple, mais pour les intellos. Non, l'intérêt est dans la façon de parler. Quelques mots clefs bien balancés : c'est de l'esbroufe. Et si on parle de marketing, allons-y : depuis quand y a-t-il besoin d'être compris pour faire bouger les foules ? Voir, de dire réellement quelque chose ? les gens viennent, sont charmés, repartent, et allument leurs télé pour écouter des analystes essayer de leur faire comprendre. Ce type s'impose, en fait, et sa grande force est que le publique est déjà acquit à sa cause. Il en profite. De toute manière, les gens viennent écouter le rythme et la mélodie de sa voix, et l'idée générale. Oui, ils ne comprennent pas vraiment, mais ce n'est pas grave, ça rajoute au sentiment général, de dire qu'ils sont ignorant et qu'il possède la raison. C'est du Marketing poussé à son extrême, mais, prenons un exemple bidon : Ghost in The Shell, la popularité de cette série est intégralement basée sur sa complexité. Personne comprend rien, lorsqu'ils parlent de philo, ou de politique, puisque c'est mal expliqué, mais tout le monde a l'air persuadé que c'est génial. Et quand tu creuses, tu t'aperçois qu'il n'y a vraiment rien derrière, et que philosophiquement, ce sont de belles idées préconçues assez banale, mais avec de grand mots compliqués. Pour Krawley, il s'amuse, car il utilise ce principe marketing, tout en laissant des message à l'arrière, pour ceux qui comprennent. C'est du double discours, en somme. L'un basé sur la forme, essentiellement, l'autre sur le fond.
Pour ce qui est de français, je hais ces nouvelles techniques de Marketing qui cherche à aller au plus simple. Depuis ce temps, c'est une baisse de qualité de la langue française, et une popularisation de la qualité oratoire. Les politiciens n'ont plus ce panache, cette qualité verbale. Celle qui faisait bouger les foules, justement. Aujourd'hui, on fait simple, direct, on infantilise les auditeurs. C'est dégueulasse, et ça rend encore plus conne la foule qui écoute. Elle devient passive, en attente de pré-mâchage. Que celui qui veut comprendre s'instruise. De toute manière, il n'y a pas d'autre solution. La vulgarisation effectué par le marketing et la com ne rend pas compte de la réalité, et n'en a jamais rendu compte : elle ne fait que faire croire au gens que c'est comme ça que ça marche. On en reviendra, j'espère. Et si c'est une utopie, elle est implicite dans mon livre... !
Justement ! C'est le but ! Depuis quand le journalisme télévisuelle donne-t-il la moindre information sur quoi que ce soit ?Au départ, la petite introduction de la journaliste est intéressante... mais ne me semble pas vraiment cruciale, puisqu'au lieu de vraiment ouvrir le sujet... je trouve qu'elle ne sert à rien.
En l'occurrence, c'est le champs de mars sans la tour Effeil, et sans les bâtiments autours, donc en beaucoup plus grand, mais vu que c'est un communiqué télévisuel... Enfin, c'est comme si un journaliste sur le champs de mars pendant une manifestation disait : je suis sur le Champs de Mars, vous savez, c'est à paris, la capitale de la france, sur terre... !C'est quoi le Champs de l'Espérance ? Ou du moins, c'est où ?
Il n'y a aucune info parce que le lecteur se retrouve propulser au coeur d'une terre qui n'est pas la notre et qui ne le remarque même pas. M'enfin, c'est que l'intro. Par la suite, beaucoup de chose vont être expliquée, justement parce que les perso parlent plus directement au lecteur (mais c'est toujours indirect quand même hein...)
J'ai personnellement toujours aimé perdre le lecteur, et qu'il se démerde pour comprendre, du fait que tout est donné dans le texte pour comprendre ou faire des liens avec son imagination....
Rendez vous dans une dizaine de page pour une description plutôt détaillée de ce qu'est un Optic. je dis description, mais ne t'attend pas à avoir une description physique, ces machines de guerre sont absolument invisible.... !C'est à l'avantage de Charles, non ? Mais qu'est-ce que c'est, en gros ?
(ton imagination est ta meilleur arme !) J'entend dire que dix page, c'est pas long, quand même, pour avoir une info sur l'intro. L'intro, pour moi, c'est vraiment une plongée dans le monde, tu bois un peu la tasse, mais c'est ça qui est marrant justement... !
Cet élément peut paraître anodin, mais un protagoniste qui ne parvient pas à se faire identifier par son lecteur risque d'être un personne qui n'attire pas l'attention, ou du moins, qui ne développe pas d'attachement à ton lecteur. C'est une perte de "charisme" ; les lecteurs ne s'attachent qu'aux personnages qu'ils peuvent identifier, et notamment aux premiers personnages qu'ils identifient.
J'espère bien qu'ils ne vont pas s'attacher à deux gardes de la sécurité interne, surtout qu'on ne les reverra jamais... C'est une technique que j'emplois quand je veux mettre en avant une discussion pour donner des pistes d'interrogation au lecteur, sans pour autant lui donner des personnages qui n'ont aucune importance, et qui plomberait le rythme du récit. Décrire ces personnages, leur faire donner vie n'apporterai rien au récit, pour le coup, surtout pour qu'ils disent juste ça...
Du moins, c'est un choix absolument volontaire !
Eh bien, tu touches dans le milles ! Il y a encore des télé parce que les mass média incontrôlables comme internet on été complètement réduits et massacrés parce que les Corpos avait trop d'influence sur tout système qui n'était pas contrôlée (Mais ça, on le verra dans le chapitre trois... !) Et aussi parce que technologiquement, il y a quelque retard : La terre est post apocalyptique, post période de cyber punk (avec que des corpos) post aussi période de terrorisme informatique total. Donc, ya eut pas mal de chose qui ont ralentit certaines avancées. Sinon, les télé grésillent parce qu'il y a de la radioactivité partout...Mais je pensais notamment au fait qu'il existe encore la télé, à l'heure où aujourd'hui déjà, les communications médiatiques se font plus sur le web. Une société qui parvient à coloniser un système solaire conserve un moyen archaïque tel que la télévision, sachant que celle-ci comprend une fonction très national actuellement - pour les chaînes - et qu'elle est manipulée par satellites autour de la Terre (et donc non autour de Jupiter par exemple).
Mais pourquoi pas ?
Voilà, désolé pour cette loooooongue réponse, Mais je ne sais pas faire dans la concision... Merci, et j'espère te revoir pour la suite !
Shaï- Talent Habitué
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Re: Commentaires de Babel
Hum... alors en ce cas, il faudra que tu écrives à ce site de référence pour qu'il change leur règle :Shaï a écrit:Alors, là, je le pensais aussi, au début, mais non !Pacô a écrit:=> n'ait jamais engendré (négation ne...jamais)VoilàJamais s'emploie également sans ne avec une valeur positive. Il signifie alors « en un temps quelconque, un jour ».
A-t-on jamais donné meilleure explication ?
http://grammaire.reverso.net/3_1_29_jamais.shtml
Je cite :
Quand la négation porte sur le verbe, jamais s'emploie toujours avec ne.
Ils n'ont jamais douté de la réussite de l'entreprise.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
De plus, où est la "valeur positive" dans ta phrase ?
Tu as raison sur un point : si les mots existent, c'est qu'ils ont une raison d'être là.Shaï a écrit:
Ceci dit, la phrase complexe, c'est une question de rythme. Pour le immanquablement, par exemple, il n'est absolument pas inutile pour le ton, et pour l'atmosphère. ça donne une information sur ce que pense les gens. Après, je connais le tueurs d'adverbe, qui n'est autre que Stephen King... ! Personnellement, je comprend très bien son idée, mais pour moi, jamais un mot n'est réellement inutile, que ce soit dans l'information, la nuance supplémentaire qu'il donne, ou pour le rythme et la musicalité de la phrase. On l'emplois bien ou non, cela dit. Et j'ai tendance à mal les employer en effet...
Je vais donc essayer de réviser tout ça, et d'aller les tracer. Mais contrairement à Stephen King, j'aime à employer l'intégralité de ma langue, hum !
Sauf que tu oublies un léger détail : la fonction première des mots n'est pas d'écrire un roman, mais de communiquer entre les individus. Or, effectivement, un adverbe est parfaitement adapté pour l'oral, pour des manuels techniques ou pour des explications pragmatiques - pour un cours magistral peut-être. Pourquoi ? Parce que l'adverbe - toi qui parles de richesse de la langue française - est une réduction de la richesse de la langue. Au contraire de l'embellir, il l'étouffe. Un adverbe n'est autre qu'un raccourci basé sur une idée communément admise afin de faire passer une information rapidement.
Du genre :
"Rapidement", le commun des mortels actuels se fait une petite idée de ce qui est "rapide". Mais il y a 350 ans, on trouvait qu'un cheval au galop allait rapidement, tandis qu'aujourd'hui une Lamborghini semble parcourir encore plus de distance en beaucoup moins de temps. Et ne parlons pas des vols des avions de ligne.Une voiture avance rapidement.
Quand on fait le parallèle des deux, lequel est le plus rapide au final ? L'adverbe ne permet pas du tout de percevoir une définition correcte de notre élocution : il n'a pas une fonction littéraire en somme.
Or, il me semble, toute forme de littérature a pour vocation de créer un nouvel univers fictif - que ce soient de la SF ou du polar - et donc de développer un vocabulaire riche et précis pour le mettre en place.
Ton "aucunement" par exemple... n'a strictement AUCUNE valeur dans un récit fictif.
Alors je ne comprends pas tout parce que tu te contredis dans ton explication.Shaï a écrit:
- Spoiler:
Le but n'est pas tellement informatif, ici. Les informations ne sont pas réellement fait pour le peuple, mais pour les intellos. Non, l'intérêt est dans la façon de parler. Quelques mots clefs bien balancés : c'est de l'esbroufe. Et si on parle de marketing, allons-y : depuis quand y a-t-il besoin d'être compris pour faire bouger les foules ? Voir, de dire réellement quelque chose ? les gens viennent, sont charmés, repartent, et allument leurs télé pour écouter des analystes essayer de leur faire comprendre. Ce type s'impose, en fait, et sa grande force est que le publique est déjà acquit à sa cause. Il en profite. De toute manière, les gens viennent écouter le rythme et la mélodie de sa voix, et l'idée générale. Oui, ils ne comprennent pas vraiment, mais ce n'est pas grave, ça rajoute au sentiment général, de dire qu'ils sont ignorant et qu'il possède la raison. C'est du Marketing poussé à son extrême, mais, prenons un exemple bidon : Ghost in The Shell, la popularité de cette série est intégralement basée sur sa complexité. Personne comprend rien, lorsqu'ils parlent de philo, ou de politique, puisque c'est mal expliqué, mais tout le monde a l'air persuadé que c'est génial. Et quand tu creuses, tu t'aperçois qu'il n'y a vraiment rien derrière, et que philosophiquement, ce sont de belles idées préconçues assez banale, mais avec de grand mots compliqués. Pour Krawley, il s'amuse, car il utilise ce principe marketing, tout en laissant des message à l'arrière, pour ceux qui comprennent. C'est du double discours, en somme. L'un basé sur la forme, essentiellement, l'autre sur le fond.
Pour ce qui est de français, je hais ces nouvelles techniques de Marketing qui cherche à aller au plus simple. Depuis ce temps, c'est une baisse de qualité de la langue française, et une popularisation de la qualité oratoire. Les politiciens n'ont plus ce panache, cette qualité verbale. Celle qui faisait bouger les foules, justement. Aujourd'hui, on fait simple, direct, on infantilise les auditeurs. C'est dégueulasse, et ça rend encore plus conne la foule qui écoute. Elle devient passive, en attente de pré-mâchage. Que celui qui veut comprendre s'instruise. De toute manière, il n'y a pas d'autre solution. La vulgarisation effectué par le marketing et la com ne rend pas compte de la réalité, et n'en a jamais rendu compte : elle ne fait que faire croire au gens que c'est comme ça que ça marche. On en reviendra, j'espère. Et si c'est une utopie, elle est implicite dans mon livre... !
D'une part, tu me dis ceci :
Et plus loin, tu affirmes ceci :Le but n'est pas tellement informatif, ici. Les informations ne sont pas réellement fait pour le peuple, mais pour les intellos.
C'est du Marketing poussé à son extrême, mais, prenons un exemple bidon : Ghost in The Shell, la popularité de cette série est intégralement basée sur sa complexité. Personne comprend rien, lorsqu'ils parlent de philo, ou de politique, puisque c'est mal expliqué, mais tout le monde a l'air persuadé que c'est génial. Et quand tu creuses, tu t'aperçois qu'il n'y a vraiment rien derrière, et que philosophiquement, ce sont de belles idées préconçues assez banale, mais avec de grand mots compliqués.
Tu risques en définitive de me piquer au vif : si je comprends bien, je vais en cours pour ne rien apprendre, puisque de toute façon il suffit de sortir de "grands mots" pour convaincre les gens ?
Hum. Pas si sur.
Sans même parler de nos politiciens actuels - d'ailleurs tu as faux, Bayrou est un homme politique qui maîtrise très bien la communication, et Sarko, quoi que l'on pense de l'homme politique, a une parfaite maîtrise des techniques de communication lui aussi - Pompidou et De Gaulle adoptaient un discours post-moderne. Alors oui, ce ne sont pas toujours les mêmes mots et les mêmes formules qu'aujourd'hui, parce que les temps et les modes ont changé, mais la structure est identique. Et qu'importe l'étiquette.
Quand tu regardes un discours de référendum de De Gaulle, et un discours de la centralisation de la France à Paris de Mitterrand, les idées sont différentes... mais la technique est très similaire - et brillante.
Alors non, tu ne pourras pas me convaincre du contraire alors qu'actuellement, je viens d'interrompre un projet de sémiologie du discours pour venir répondre à ton commentaire - oui, mon devoir a aussi influencé ma critique .
Par ailleurs, même si nous admettions que tu veuilles fournir un exemple type de "super-communication" je me vois en devoir de rappeler les trois idées dominantes du monde de la communication :
- la communication comme canal de transmission
- la communication comme manipulation sociale
- la communication comme illusion sociale
Selon ta définition, il semblerait que tu forges l'interprétation de ton discours sur le troisième pilier du monde de la communication. Pour cela, il faut alors faire appel à Jean Baudrillard, principal - et meilleur - acteur de cette théorie qui parle de la communication comme un miroir qui renvoie à celui qui croit communiquer.
Si tu vois où je veux en venir, tu comprendras aisément que c'est aussi un très mauvais calcul pour ton orateur que d'user de cette forme de théorie communicante : on part du principe qu'on se fera comprendre, mais notre langage ne fonctionne qu'avec nous.
Qu'il veuille se faire comprendre par les "intellos"... il n'y a que dans les fictions bidons que l'on voit ça. Honnêtement, il n'y a que la masse populaire qui peut comprendre un message de manière uniforme, non ? La moindre information balancée par un journaliste est décortiquée, opposée, réutilisée, re-décomposée - et j'en passe - par ceux que tu appelles les intellos et que moi je préférerai appeler les libres penseurs.
Non et non : si le mec veut se faire comprendre par les gens intelligents, ce n'est très certainement pas en employant ce procédé qui risque surtout de les faire se battre pour un bout de viande.
Il faut aussi que ta communication ait un but : si ce type ne veut pas se faire comprendre par le grand public, pourquoi s'adresse-t-il à lui à travers un moyen aussi populaire que le discours public ? Là aussi, dans les canaux de transmission de communication, il est tout un art de faire le bon choix : la presse, la vidéo, le grand public sur une estrade, du pré-enregistré... ?
Or, choisir une estrade face au grand public, c'est tout sauf vouloir surtout se faire entendre par les intellectuels. Quand le président requiert l'attention de ceux-ci, il ne passe pas au JT de Claire Chazal.
Alors non, pour moi ce discours est morne, sans fondement, et est d'une certaine manière impropre à la communication. Je l'ai remarqué à ma première lecture, et je crois que je ne suis pas le seul à avoir au moins ressenti un malaise vis-à-vis de ce discours, ce qui pour moi est une contradiction totale avec le fait que tu nous dises que ce mec est génial. Il sait peut être inventer tout un tas de machines, mais il ne sait visiblement pas communiquer : ce discours est mauvais.
Après, ce peut être aussi un argument de ton livre ; mais prête attention aux personnes qui peuvent éventuellement travailler dans le milieu de la communication.
Parler avec des mots simples quand on s'adresse à un grand public, ce n'est pas d'aujourd'hui. Tu parles justement des conteurs qui bouleversent une salle : eh bien justement non, ce n'est pas à coups de mots complexes qu'ils y parviennent, mais à coups de centres d'intérêts. La communication, ce n'est pas aussi brouhaha qu'elle n'y paraît et recèle de pleins de grosses structures très réfléchies.
Comme par exemple, peu de gens savent que "Les feux de l'amour" bénéficie d'un très gros travail au niveau du scénario ; pas sur le contenu intrinsèque et cinéphile, mais sur les techniques de communication.
Maintenant, je te le dis comme un bêta-lecteur à un auteur : je te conseille de revoir le discours.
Tu es libre de ne pas le faire ; mais ne t'étonne pas si un jour quelqu'un vient à te le reprocher encore une fois .
Oui sauf que ce n'est pas l'objet de ma critique.Shaï a écrit:
Justement ! C'est le but ! Depuis quand le journalisme télévisuelle donne-t-il la moindre information sur quoi que ce soit ?
Je ne pense pas que ce soit un bon calcul pour ton récit. Et non, je ne crois pas non plus qu'une critique des médias puissent se faire de manière si frontale, dès les premières lignes du livre. D'une part, parce que ta critique, plutôt que d'être vue comme une critique, sera perçue comme un stéréotype du journaliste, d'autre part, parce qu'une critique se construit au fil du texte et non aussi crue.
Les meilleures copies de philosophie sont celles qui définissent au mieux leurs concepts avant d'entrer dans l'argumentaire, n'est-ce pas ?Shaï a écrit:
En l'occurrence, c'est le champs de mars sans la tour Effeil, et sans les bâtiments autours, donc en beaucoup plus grand, mais vu que c'est un communiqué télévisuel... Enfin, c'est comme si un journaliste sur le champs de mars pendant une manifestation disait : je suis sur le Champs de Mars, vous savez, c'est à paris, la capitale de la france, sur terre... !
Il n'y a aucune info parce que le lecteur se retrouve propulser au coeur d'une terre qui n'est pas la notre et qui ne le remarque même pas. M'enfin, c'est que l'intro. Par la suite, beaucoup de chose vont être expliquée, justement parce que les perso parlent plus directement au lecteur (mais c'est toujours indirect quand même hein...)
J'ai personnellement toujours aimé perdre le lecteur, et qu'il se démerde pour comprendre, du fait que tout est donné dans le texte pour comprendre ou faire des liens avec son imagination....
Pour un livre - sans parler d'arguments commerciaux - il faut que ton lecteur soit absorbé par l'écrit. Et n'importe quel essai de philosophie le fait. Prenons La généalogie de la Morale (oui je le lis en ce moment et personne n'a répondu à ma discussion là-dessus d'ailleurs) : Nietzsche commence par définir la thèse opposée - celle des anglais - en nous plongeant dans le bain du sujet. Il ne commence pas par balancer une théorie, avec une explication plus tard.
Alors plus qu'un risque que ton lectorat ferme ton livre dès la première page parce que rien ne l'accrochera, je pense que c'est aussi une mauvaise donne que de démarrer sur une critique et un étalage de théorie sans faire un état des lieux au préalable.
Et c'est la qu'une introduction est pertinente : quand elle combine à la fois l'action (= pour ne pas ennuyer le lecteur) et à la fois l'état des lieux (= histoire que le lecteur se sente bien inséré dans l'histoire).
Maintenant, une fois encore, tu restes maître de ton récit et à toi de voir si tu suis les conseils de ton bêta-lecteur.
Je ne reviens pas dessus, mais là encore, ce serait un argument valable pour que le lecteur lambda ne poursuive pas sa lecture ; ou alors uniquement pour rentabiliser son achat, mais sans grande conviction.Shaï a écrit:
Rendez vous dans une dizaine de page pour une description plutôt détaillée de ce qu'est un Optic. je dis description, mais ne t'attend pas à avoir une description physique, ces machines de guerre sont absolument invisible.... !
(ton imagination est ta meilleur arme !) J'entend dire que dix page, c'est pas long, quand même, pour avoir une info sur l'intro. L'intro, pour moi, c'est vraiment une plongée dans le monde, tu bois un peu la tasse, mais c'est ça qui est marrant justement... !
Et surtout pour un premier récit, il faut que tu prouves que tu aies de la valeur : par une première mise en abîme justement, par la construction pertinente et en évolution de ton univers littéraire.
Nous embarquer directement dans une action sur un monde abouti, ça donne l'impression d'arriver en plein milieu du film : on ne comprend rien et on ne prend pas son pied.
Et même les films où tu ne comprends rien - je pense à Inception ^^ - sont faits de manière à ce que tu puisses t'accrocher aux détails. Aux protagonistes par exemple, ou aux relations qu'ils entretiennent. Ou mieux encore, aux procédés expliqués (à l'histoire étrange de Di Caprio avec Marion Cotillard, au totem de la toupie, à l'éducation de la nouvelle architecte... pour ne citer que les exemples de Inception).
Idem pour les personnages. Si tu ne veux pas que l'on s'identifie aux personnages eux-mêmes, essaie de nous faire attacher à la fonction. Comme les agents de Matrix : dans les premiers volets, ce n'est pas vraiment le virus qui retient notre attention, mais surtout leurs costumes et cravates noirs, ainsi que leur étrange manière de régler un problème de la matrice.
Idem pour 1984 : on se fiche un peu de la personnalité des protagonistes secondaires, mais l'auteur attache une grande attention à leur fonction au sein du parti - et on les reconnait surtout là.
Par conséquent, certes, tu peux garder ton "grand sujet principal" pour la suite, voire la fin, mais tu ne dois pas négliger ce qui gravite autour et qui peut permettre au lecteur d'être tout de même attiré par le récit.
Parce que si l'on fait un constat de ce premier extrait :
=> on ne peut rien comprendre à la technique (caméras etc.)
=> on ne doit pas s'intéresser aux personnages (les agents ne doivent pas nous intéresser)
=> on ne peut pas saisir le sens de ce discours (Charles ne s'adresse qu'aux intellos)
Alors... que nous reste-t-il pour nous attarder sur ce roman ?
PS : ne prends pas cette réponse pour une agression. Au contraire, je développe mon point de vue, et voilà longtemps que je n'avais pas été aussi bavard dans une bêta-lecture.
Je dirais même que c'est un compliment que je te fais .
Re: Commentaires de Babel
Hum Pacô, il me semble que tu prennes mal le fait que j'ai dit que la com', c'était essentiellement du flan.
Bon, J'essaye de me ré-expliquer. Je suis déjà et d’emblée catégoriquement opposé à toute forme de com' de ce genre. Oui, ça marche, bravo, bien. ça marche, mais il n'y a pas que ça. Déjà parce que si j'ai entendu deux beta lecteur dire : ton discours est trop compliqué pour que les gens le comprennent, j'en ai entendu aussi qui étaient véritablement convaincus, parce que ça leur parlait à la fibre, ça raisonnait dans l'os.
Ok, les politiques dont tu parles savent faire de la com', Miterrand, pour ne citer que lui, était largement capable de t'embrouiller la tête avec panache. Pas besoin de faire des phrases courtes, il suffit de faire des pauses et de mettre des intonation au bon endroit. Mais Bref, non, je ne considère pas ce discours comme mauvais, déjà parce que,
1. Ce n'est pas un discours politique.
2. C'est un type qui n'a absolument rien à prouver, et qui n'a pas besoin de convaincre, car ils sont déjà tous convaincus,
3. C'est une simple annonce, et l'une de ses très rare apparition publique. Les gens veulent le VOIR, l'ENTENDRE.
4. Il n'y a rien de fondamentalement incompréhensible dans ce texte, du fait que ça parle de la vie habituelle des Soliens. Ils comprennent absolument de quoi il parle, et il ne fait que redire ce que tout le monde sait, mais n'ose pas trop dire.
Donc, non, je n'écouterai pas mon Bêta testeur, qui, bien que je le respecte, me semble absolument Excessif . Tu me dis que ce discours est mauvais, tant pis, c'est ma vision d'un bon Discours, et je trouve que la grande majorité des Discours qui sont fait aujourd'hui manquent de musicalité, de panache, de terme approprié. Il y a des raisons sociologique à ça ? Eh bien, en tant que public, et marginal, j'encule ces raisons, puisque je trouve à vomir les grands discours dont tu me parles. Ils font de l'effet sur les foules, pas sur moi. Au contraire, je serais réellement charmé par un discours de ce genre là, car c'est ce que j'aimerai entendre de la bouche d'une personne qui a le pouvoir de faire changer réellement les choses, mais qui n'est pas un politicien.
Second Aspect maintenant :
Pour le lecteur, que ce soit la critique qui te semble frontale du journalisme, ou le discours que tu trouves inintéressant, bon, Prenons Cissor Hands, où dès le début, tu as une vue sur le quartier résidientiel américain absolument horrible de conformisme et de mauvais gout, bien. Est-ce que Tim Burton devrait ne pas filmer le quartier au début pour éviter de dévoiler de manière frontale sa critique ? Tu peux TOI considérer que ce début ne sert à rien, et faire TA Critique justement du journalisme à ce propos, et c'est bien, Tu peux même en conclure dès le début qu'il y a donc un côté caricatural dans Sol aux média, et d'ailleurs, la critique se fera plus clairement et plus précisément au fil du livre, justement, mais si tu considères d'emblée que c'est parce que l'auteur est absolument nul, et qu'il ne l'a pas fait exprès, qu'il n'y a pas une raison, oui, referme le livre tout de suite.
Je n'ai absolument rien à prouver, je n'ai pas à faire mes preuves. C'est dit, comme ça. Je ne vendrais pas mon scénario et ma façon de faire pour attirer plus de monde dans mon bouquin.
Je veux bien aller voir ton sujet sur Nietzsche, mais ton exemple est absolument mal choisit. Si tu vois Nietzsche comme un expert com', tu ne le comprendras qu'à moitié. Les choses les plus intéressantes de Nietzsche, c'est ce que tu dois ruminer. Il est d'ailleurs le spécialiste des Aphorismes, ou l'ANTICOMUNICATION par excellence ! Il faut que tu ailles voir sous le discours pour trouver un Nietzsche qui ne fait pas qu'enfoncer des Portes Ouvertes. Il explique d'ailleurs sont choix dans Zarathoustra : les gens n'ont pas envie de le lire. Alors, il écrit pour ceux qui le comprennent, et s'il est tout seul à se comprendre, tant pis.
Pour finir :
Voilà, je pense, pourquoi je ne veux pas faire de com' dans mon bouquin : Tu viens d'énoncer UNE forme d'introduction. Oui, je sais, ça va merci, j'en ai fait plein. Là, la forme de mon intro, est différente, c'est deux type encasqués (qui ? on s'en moque, leurs visage n'apparaît pas, ils sont à moitié de dos) qui regardent InfoNews en commentant, alors qu'ils devraient faire leur jobs de sécurité.
Voilà, on a une autre forme de lecture, une autre forme de récit. C'est différent, ça heurte, ça dit : écoute, coco, si t'essayes de t’asseoir dans le fauteuil confortable de tes préjugés de lecteur, c'est pas ici, parce qu'ici, c'est de la lecture ACTIVE.
Mais Merci pour tes remarques !
Bon, J'essaye de me ré-expliquer. Je suis déjà et d’emblée catégoriquement opposé à toute forme de com' de ce genre. Oui, ça marche, bravo, bien. ça marche, mais il n'y a pas que ça. Déjà parce que si j'ai entendu deux beta lecteur dire : ton discours est trop compliqué pour que les gens le comprennent, j'en ai entendu aussi qui étaient véritablement convaincus, parce que ça leur parlait à la fibre, ça raisonnait dans l'os.
Ok, les politiques dont tu parles savent faire de la com', Miterrand, pour ne citer que lui, était largement capable de t'embrouiller la tête avec panache. Pas besoin de faire des phrases courtes, il suffit de faire des pauses et de mettre des intonation au bon endroit. Mais Bref, non, je ne considère pas ce discours comme mauvais, déjà parce que,
1. Ce n'est pas un discours politique.
2. C'est un type qui n'a absolument rien à prouver, et qui n'a pas besoin de convaincre, car ils sont déjà tous convaincus,
3. C'est une simple annonce, et l'une de ses très rare apparition publique. Les gens veulent le VOIR, l'ENTENDRE.
4. Il n'y a rien de fondamentalement incompréhensible dans ce texte, du fait que ça parle de la vie habituelle des Soliens. Ils comprennent absolument de quoi il parle, et il ne fait que redire ce que tout le monde sait, mais n'ose pas trop dire.
Donc, non, je n'écouterai pas mon Bêta testeur, qui, bien que je le respecte, me semble absolument Excessif . Tu me dis que ce discours est mauvais, tant pis, c'est ma vision d'un bon Discours, et je trouve que la grande majorité des Discours qui sont fait aujourd'hui manquent de musicalité, de panache, de terme approprié. Il y a des raisons sociologique à ça ? Eh bien, en tant que public, et marginal, j'encule ces raisons, puisque je trouve à vomir les grands discours dont tu me parles. Ils font de l'effet sur les foules, pas sur moi. Au contraire, je serais réellement charmé par un discours de ce genre là, car c'est ce que j'aimerai entendre de la bouche d'une personne qui a le pouvoir de faire changer réellement les choses, mais qui n'est pas un politicien.
Second Aspect maintenant :
Pour le lecteur, que ce soit la critique qui te semble frontale du journalisme, ou le discours que tu trouves inintéressant, bon, Prenons Cissor Hands, où dès le début, tu as une vue sur le quartier résidientiel américain absolument horrible de conformisme et de mauvais gout, bien. Est-ce que Tim Burton devrait ne pas filmer le quartier au début pour éviter de dévoiler de manière frontale sa critique ? Tu peux TOI considérer que ce début ne sert à rien, et faire TA Critique justement du journalisme à ce propos, et c'est bien, Tu peux même en conclure dès le début qu'il y a donc un côté caricatural dans Sol aux média, et d'ailleurs, la critique se fera plus clairement et plus précisément au fil du livre, justement, mais si tu considères d'emblée que c'est parce que l'auteur est absolument nul, et qu'il ne l'a pas fait exprès, qu'il n'y a pas une raison, oui, referme le livre tout de suite.
Je n'ai absolument rien à prouver, je n'ai pas à faire mes preuves. C'est dit, comme ça. Je ne vendrais pas mon scénario et ma façon de faire pour attirer plus de monde dans mon bouquin.
Je veux bien aller voir ton sujet sur Nietzsche, mais ton exemple est absolument mal choisit. Si tu vois Nietzsche comme un expert com', tu ne le comprendras qu'à moitié. Les choses les plus intéressantes de Nietzsche, c'est ce que tu dois ruminer. Il est d'ailleurs le spécialiste des Aphorismes, ou l'ANTICOMUNICATION par excellence ! Il faut que tu ailles voir sous le discours pour trouver un Nietzsche qui ne fait pas qu'enfoncer des Portes Ouvertes. Il explique d'ailleurs sont choix dans Zarathoustra : les gens n'ont pas envie de le lire. Alors, il écrit pour ceux qui le comprennent, et s'il est tout seul à se comprendre, tant pis.
On peut, pardon, saisir le sens du discours, une partie de la technologie, et les personnages, par leur dialogue, c'est comme au théâtre. Si tu ne comprend pas le discours, c'est que tu n'as pas lu beaucoup de CyberPunk et de Dystopie. Et tu ne t'es pas tenus au fait des critiques sociologiques actuelles. ça fait plein de clin d'oeil à des trucs connus. Maintenant, que reste-t-il ? Eh bah, justement, ton envie de comprendre ! Va lire la suite, tu comprendras.Parce que si l'on fait un constat de ce premier extrait :
=> on ne peut rien comprendre à la technique (caméras etc.)
=> on ne doit pas s'intéresser aux personnages (les agents ne doivent pas nous intéresser)
=> on ne peut pas saisir le sens de ce discours (Charles ne s'adresse qu'aux intellos)
Alors... que nous reste-t-il pour nous attarder sur ce roman ?
Pour finir :
Et c'est la qu'une introduction est pertinente : quand elle combine à la fois l'action (= pour ne pas ennuyer le lecteur) et à la fois l'état des lieux (= histoire que le lecteur se sente bien inséré dans l'histoire).
Voilà, je pense, pourquoi je ne veux pas faire de com' dans mon bouquin : Tu viens d'énoncer UNE forme d'introduction. Oui, je sais, ça va merci, j'en ai fait plein. Là, la forme de mon intro, est différente, c'est deux type encasqués (qui ? on s'en moque, leurs visage n'apparaît pas, ils sont à moitié de dos) qui regardent InfoNews en commentant, alors qu'ils devraient faire leur jobs de sécurité.
Voilà, on a une autre forme de lecture, une autre forme de récit. C'est différent, ça heurte, ça dit : écoute, coco, si t'essayes de t’asseoir dans le fauteuil confortable de tes préjugés de lecteur, c'est pas ici, parce qu'ici, c'est de la lecture ACTIVE.
Mais Merci pour tes remarques !
Shaï- Talent Habitué
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Re: Commentaires de Babel
Je reviendrais sur ta réponse plus tard - je ne viens que de m'en rendre compte.
Pour l'instant, je suis sur le second extrait.
Remarque : mets la police encore plus petite . Plus sérieusement, tous ceux qui ont un peu mal aux yeux ne te liront pas...
Mais je recommande l'avis d'un spécialiste sur la question.
=> et c'est quoi cette manie des points d'exclamation ? Tu veux leur donner une apparence d'hystérique ? ^^
Appréciation générale :
En fait, je reste sur une demie-mesure. On sent un style qui se démarque - un vocabulaire argotique notamment - et qui me plaît... mais j'ai trouvé aussi tout cela indigeste. En fait, phrase par phrase, ça peut aller. Tout ensemble, c'est pire qu'un texte de philo, mais sans les idées philosophiques : c'est-à-dire que tu pars souvent dans des formes de "private joke" à toi même ou avec tes personnages. Mais le lecteur ne suit pas toujours.
Tu emploies plusieurs types de phrases lourdes, voire très lourdes.
Les longues et belles phrases ne sont pas proscrites ; bien au contraire. Et je ne prône pas une littérature commerciale. Mais ORGANISE-LES !
Là, concrètement, on a d'abord une information comme quoi "il a vécu pas mal d'emmerdes avec Barjot à cause de ses histoires de fesses", ensuite que ça se passait sur la base lunaire, ensuite qu'il y a des gros riches qui vivent là-bas, qui avaient réussi à se dégoter des passe-droit, mais qu'on ne savait pas comment, et qu'ils avaient constitué une milice de robots. Pfiou' !
Là, il faut absolument que tu retravailles ce morceau et que tu assembles ce qui va ensemble... et que tu rendes ce passage fluide .
De toute façon, une phrase pleine de "qui/que" c'est assez caractéristique.
Dans le même ordre d'idée, celle-ci :
Alors va digérer tout ce tas de données ! Ton texte est trop plein, comme si tu entassais tout dans un coin alors que tu aurais un grand et vaste espace pour t'étaler.
Et enfin, tu as ce type de boulettes qui rendent les phrases lourdes :
Enfin, autre élément qui embrouille tout, c'est l'accumulation notoire de pleins de termes inventés et non définis. Dans un film au cinéma (Star Wars), ça passe parce que le geste est lié à la parole. On voit concrètement de quoi ils parlent.
Par contre, dans un texte sans illustration... c'est le parcours du combattant.
"Scarabs", "Creds", "Li.AV", "Brigade", "le Lance", "Super-Conseil" etc.
Et pas une seule définition dans le dictionnaire ni sur wikipédia .
Bref, pour résumer, le style est bien travaillé, et l'argot ne me dérange. Bien au contraire, il marque l'identité du texte. Par contre, ce condensé d'infos et ces phrases ampoulées, lourdes à s'en écoeurer, ça ne passe pas du tout.
Deux soucis majeurs ici.
D'une part, la crédibilité des journalistes. Je peux te garantir que l'élocution d'un journaliste est réellement travaillé, et il ne fait que très rarement de frivolités pour enjoliver son texte. Généralement, c'est du synthétique.
Or, il y a plusieurs bourdes de journalistes - pourtant pour des professionnels d'une chaîne publique :
Règle d'or chez un journaliste - contrairement à un présentateur TV - c'est d'éviter un maximum les familiarités. Pourquoi ? Parce que les gens se méfient des familiarités : le journaliste est celui qui va t'informer, te donner un cours magistral de la situation actuelle. Un "très cher", ça sonne faux - puisque effectivement c'est faux - et ça ne rend pas de caractère très objectif ni très sérieux.
Ensuite, le "comme vous le constatez tous". Eh bien non, justement, le job du journaliste c'est de nous faire constater, pas de nous dire "bon vous le savez avant moi". C'est une formule à éviter un maximum ; le journaliste donne l'information, même à celui qui vient d'allumer la télévision pour la première fois de sa vie. A chaque fois qu'il précise un détail ou un élément, il doit lui donner une forme de "première exclusivité", ou rappeler les faits sans donner l'impression "mais je vous l'ai déjà dit" ; justement, pour les potentiels téléspectateur qui ne savaient pas .
Puis "arrivant du fin fond de Sol"... non, un journaliste se doit d'être précis. S'il donne des détails, il précise - s'il ne sait pas, il se tait ou il invente dirait mon prof ^^. Si le journaliste est vague, s'il parle d'un "fin fond" ou de "quelque part"... il renvoie l'idée qu'il ne maîtrise pas son information et qu'il n'est donc pas crédible.
Et enfin, "il me semble que" : un journaliste appartenant à une rédaction ne se permet JAMAIS de donner son propre avis sur la question ; surtout à la TV. Il dit plutôt "il semblerait que" mais jamais il ne s'inclut dans les suppositions : le journaliste est le garant de l'information, et même s'il est faillible comme tout individu, il doit donner l'impression de ne pas la dénaturer en apportant une touche personnelle.
Donc voilà, le discours des journalistes est à revoir si tu veux être crédible.
Ensuite, l'autre élément perturbateur, ce sont un peu les "private joke" constatées un peu partout. Enfin, par exemple, dans le dernier paragraphe, je n'ai strictement rien compris de quoi les deux mecs parlaient.
Bref, on est dans le brouillard total et on vit la scène de façon très très très reculée.
Je ne sais pas si c'est ton but, mais ça me laisse une très mauvaise impression.
Voilà, en espérant t'avoir été utile .
Pour l'instant, je suis sur le second extrait.
Remarque : mets la police encore plus petite . Plus sérieusement, tous ceux qui ont un peu mal aux yeux ne te liront pas...
=> "tout" sol et "tout" à fait exact... un peu répétitif non ?Tout Sol est en ébullition. Non, ce n’est pas tout à fait exact.
=> ce n'est pas très clair : c'est la majorité des Scarabs ou que dans tout Sol, les Scarabs sont une majorité ?pour la majorité que constituent les Scarabs :
=> j'ai l'impression que "moutons" est de trop, parce qu'ils sont un peu la synthèse des trois autres : imbéciles, faibles et manipulables.les imbéciles, les moutons, les faibles, et les manipulés.
=> ok pour intelligent. Mais je ne vois pas ce que viennent faire là les rusés pour se masturber intellectuellement sur le discours ?seuls les plus rusés et les plus intelligents du système s’échauffent.
=> chouette : les analystes font des analyses .quand les analystes des chaînes médiatiques auront débrouillé les effets de leurs analyses
=> ouïlle. Là j'avoue avoir du mal à savoir s'il y a faute d'accord ou pas. Etant donné que le pronom réfléchi est suivi d'un autre élément complément direct (les mains), normalement c'est juste.ces abrutis s’étaient frotté les mains,
Mais je recommande l'avis d'un spécialiste sur la question.
=> pourquoi une majuscule à "Creds" ? Tu en mets à "vingt euros" ?des millions de Creds,
=> miettes (avec un "s" parce qu'il y en aura sûrement plusieurs)de mettre l’économie Solaire en miette
=> on est un peu extérieur au délire, et je ne comprends pas la présence de passé simple au milieu de ce texte truffé de présent/passé composé.Pour un peu, je le laissai sur le quai.
=> "son"mais sont but dans la vie
=> "avait valu" (accord avec "Sale habitude")Sale habitude qui nous avaient valu
=> laisser la main/ laisser place = répétitionsLa pouffe blonde laissa place au brun sans cervelle.
=> à quoi sert la virgule ? ^^J’enclenche les moteurs, et prends du large en malmenant la sécurité de Frank.
=> oulah : "qu'il se fasse"Qu’il se face un peu de mouron,
=> "Eh bien !" marque une sacrée séparation. Si tu le lis à l'oral, ça rend un effet très ridicule.Eh bien ! Le plus étonnant, c’est que nous ne savons pas exactement ce qu’est ce projet proposé par Charles Krawley !
=> et c'est quoi cette manie des points d'exclamation ? Tu veux leur donner une apparence d'hystérique ? ^^
=> fous‒ Je m’en fou.
Appréciation générale :
En fait, je reste sur une demie-mesure. On sent un style qui se démarque - un vocabulaire argotique notamment - et qui me plaît... mais j'ai trouvé aussi tout cela indigeste. En fait, phrase par phrase, ça peut aller. Tout ensemble, c'est pire qu'un texte de philo, mais sans les idées philosophiques : c'est-à-dire que tu pars souvent dans des formes de "private joke" à toi même ou avec tes personnages. Mais le lecteur ne suit pas toujours.
- Dans un premier temps, sur la forme.
Tu emploies plusieurs types de phrases lourdes, voire très lourdes.
Celle-ci est particulièrement significative : tu accumules les propositions à la chaîne, si bien que lorsqu'on arrive à la fin de ta phrase, on a oublié qui était le sujet et de quoi tu parlais. C'est le meilleur moyen de provoquer l'ennui le plus total.Sale habitude qui nous avaient valu pas mal d’emmerdes, sur L.A.IV, une base lunaire bourrée de riches qui avaient réussi à se dégoter on ne savait comment des passe-droits pour la détention d’une milice robotique privée.
Les longues et belles phrases ne sont pas proscrites ; bien au contraire. Et je ne prône pas une littérature commerciale. Mais ORGANISE-LES !
Là, concrètement, on a d'abord une information comme quoi "il a vécu pas mal d'emmerdes avec Barjot à cause de ses histoires de fesses", ensuite que ça se passait sur la base lunaire, ensuite qu'il y a des gros riches qui vivent là-bas, qui avaient réussi à se dégoter des passe-droit, mais qu'on ne savait pas comment, et qu'ils avaient constitué une milice de robots. Pfiou' !
Là, il faut absolument que tu retravailles ce morceau et que tu assembles ce qui va ensemble... et que tu rendes ce passage fluide .
De toute façon, une phrase pleine de "qui/que" c'est assez caractéristique.
Dans le même ordre d'idée, celle-ci :
Elle, c'est pire : il n'y a même pas de verbe.Chez les Indépendantes, ces chaînes financées presque intégralement par Charles Krawley lui-même, avec pour seul condition d’être totalement incorruptibles et impartiales, comme chez les chaînes privées ou publiques à la solde des corpos.
Alors va digérer tout ce tas de données ! Ton texte est trop plein, comme si tu entassais tout dans un coin alors que tu aurais un grand et vaste espace pour t'étaler.
Et enfin, tu as ce type de boulettes qui rendent les phrases lourdes :
Grand jeu : quelle est la différence entre : "Et Info-News allait monopoliser l’attention " et "Et Info-News monopolisera l'attention" ? Aucune, si ce n'est que le verbe monopoliser est plus mis en valeur dans la seconde phrase et, qu'en plus de ça, il fluidifie le passage.Et Info-News allait monopoliser l’attention
Enfin, autre élément qui embrouille tout, c'est l'accumulation notoire de pleins de termes inventés et non définis. Dans un film au cinéma (Star Wars), ça passe parce que le geste est lié à la parole. On voit concrètement de quoi ils parlent.
Par contre, dans un texte sans illustration... c'est le parcours du combattant.
"Scarabs", "Creds", "Li.AV", "Brigade", "le Lance", "Super-Conseil" etc.
Et pas une seule définition dans le dictionnaire ni sur wikipédia .
Bref, pour résumer, le style est bien travaillé, et l'argot ne me dérange. Bien au contraire, il marque l'identité du texte. Par contre, ce condensé d'infos et ces phrases ampoulées, lourdes à s'en écoeurer, ça ne passe pas du tout.
- Pour le contenu
Deux soucis majeurs ici.
D'une part, la crédibilité des journalistes. Je peux te garantir que l'élocution d'un journaliste est réellement travaillé, et il ne fait que très rarement de frivolités pour enjoliver son texte. Généralement, c'est du synthétique.
Or, il y a plusieurs bourdes de journalistes - pourtant pour des professionnels d'une chaîne publique :
Premièrement, le "Très chers téléspectateurs".‒ Info News, ici Jenny Fairly en direct de la Chambre Terrestre du Super-Conseil! Très chers téléspectateurs, comme vous le savez tous, la déclaration de Charles Krawley a été au-delà de toutes nos attentes ! Le conseil est prêt à commencer la délibération sur le Projet Babel. Toutes les affaires courantes ont été expédiées ou reportées, et l’on n’attend plus que quelques délégations arrivant du fin fond de Sol. Telko, Altaris, et Multi-Vance, ont refusé catégoriquement toute ouverture du débat avant leurs arrivées. Aujourd’hui, les présences en holovisions ne semblent pas être suffisantes pour ces trois grandes corporations qui ont déclaré « envoyer des représentants dans les plus courts délais ». Nous n’en savons pas plus pour le moment, mais il me semble que le maximum de moyens a été mis en œuvre pour l’opération. Je vais laisser la main à Terry Vara, notre expert plateau, pour expliquer à nouveau toutes les implications et les conséquences de la déclaration de Charles Krawley.
Règle d'or chez un journaliste - contrairement à un présentateur TV - c'est d'éviter un maximum les familiarités. Pourquoi ? Parce que les gens se méfient des familiarités : le journaliste est celui qui va t'informer, te donner un cours magistral de la situation actuelle. Un "très cher", ça sonne faux - puisque effectivement c'est faux - et ça ne rend pas de caractère très objectif ni très sérieux.
Ensuite, le "comme vous le constatez tous". Eh bien non, justement, le job du journaliste c'est de nous faire constater, pas de nous dire "bon vous le savez avant moi". C'est une formule à éviter un maximum ; le journaliste donne l'information, même à celui qui vient d'allumer la télévision pour la première fois de sa vie. A chaque fois qu'il précise un détail ou un élément, il doit lui donner une forme de "première exclusivité", ou rappeler les faits sans donner l'impression "mais je vous l'ai déjà dit" ; justement, pour les potentiels téléspectateur qui ne savaient pas .
Puis "arrivant du fin fond de Sol"... non, un journaliste se doit d'être précis. S'il donne des détails, il précise - s'il ne sait pas, il se tait ou il invente dirait mon prof ^^. Si le journaliste est vague, s'il parle d'un "fin fond" ou de "quelque part"... il renvoie l'idée qu'il ne maîtrise pas son information et qu'il n'est donc pas crédible.
Et enfin, "il me semble que" : un journaliste appartenant à une rédaction ne se permet JAMAIS de donner son propre avis sur la question ; surtout à la TV. Il dit plutôt "il semblerait que" mais jamais il ne s'inclut dans les suppositions : le journaliste est le garant de l'information, et même s'il est faillible comme tout individu, il doit donner l'impression de ne pas la dénaturer en apportant une touche personnelle.
Donc voilà, le discours des journalistes est à revoir si tu veux être crédible.
Ensuite, l'autre élément perturbateur, ce sont un peu les "private joke" constatées un peu partout. Enfin, par exemple, dans le dernier paragraphe, je n'ai strictement rien compris de quoi les deux mecs parlaient.
Une soirée ? Les gars ? Un vaisseau ? Une planète dépotoir ? Pas content parce qu'il y a une soirée de prévue ?14T ?J’enclenche le Com’.
« Lieutenant ?
‒ Capitaine ?
‒ Tu fais le tour de l’équipage, et tu les préviens : une soirée aux stocks seulement. »
Il fait la grimace. Lieutenant fait toujours la gueule, quoi qu’on lui annonce. Mais là, c’était justifié.
« Ils ne vont pas aimer ça, Capitaine.
‒ Je m’en fou. S’ils ne sont pas là demain matin, ils auront toutes les chances de rester ici. Quelque chose me dit qu’ils n’aimeraient pas rester coincés dans ce putain de dépotoir. » Le lieutenant va parler, mais il hésite. Grimace. « Vas-y, Lieut’, envoie. T’as carte blanche, je ne sais même pas pourquoi t’hésites encore, après tout ce temps.
‒ Je sais ce que tu veux, Sidney. Pas sûr que les gars le veulent aussi. »
Je hausse les épaules, nonchalante que je suis. Tu parles.
« On verra après-demain, quatorze heures terrestres. De toute manière, que ce soit ce que je veux ou pas, je suis persuadé qu’il y aura de quoi se faire un max de fric. Allez, je décroche. Tout le monde avant 14T. »
Bref, on est dans le brouillard total et on vit la scène de façon très très très reculée.
Je ne sais pas si c'est ton but, mais ça me laisse une très mauvaise impression.
Voilà, en espérant t'avoir été utile .
Re: Commentaires de Babel
Salut Pacô !
Oh my god, je n'avais pas vu... La police était trop grosse, j'avais décidé de la diminuer, mais ça a TROP diminué... !
Remarque :
Sidney est une femme... Je ne sais pas comment rendre ça plus explicite sans le mettre directement ? (genre, JE SUIS UNE FEMME BANDE DE FILS DE PLUTON ?)
"En fait, pour la majorité de la population, l’ébullition arriverait dans quelques jours. Les Scarabs, ça regroupait le bas peuple qui ne réfléchissait pas, les cadres débiles, les privés métro boulot dodo... Les imbéciles, les faibles, et les manipulés."
C'est plus : les autres percuterons quand les analystes auront analysé la réaction face à l'analyse qu'ils proposeraient, et donc, quels informations ils vont faire passer, et quels analyses ils tairons. Toute information est Manipulation, tu seras d'accord avec moi !
De dire : "Charles Krawley veut ci ou ça" D'une manière va retourner les foules contre lui, et de le dire d'une autre manière va plutôt lui être favorable. Mais comme la conjecture économique, militaire, politique, et culturelle passe par ce demi Dieu, il vaut mieux faire gaffe, et faire des analyses d'impact sur la diffusion ou non des résultat même d'analyse... Sidney ce moque de ça. Bon, vu que c'était pas claire, j'ai mis :
"Les autres percuteront après, quand les analystes des chaînes médiatiques auront débrouillé les effets de leurs analyses sur les réactions naturelles des Scarabs et qu’ils se mettront à diffuser leurs résultats ."
Pas sûr que ce soit plus compréhensible...
Je suis toujours absolument perdu dans cette règle... c'est l'exception d'une règle déjà exceptionnelle, alors, j'ai eut beau à chaque fois regardé dans le Bescherelle, j'comprend toujours pas... j'abandonne quoi x)
"je le laisserai."
Ce genre de fautes qui sautent pourtant aux yeux... ! O_o
je revois ça, mais il faut savoir... Hum, je vais en parler après !
J'ai changé aussi la deuxième phrase. (j'avais déjà changé, je pensais avoir remis à jour)
Cela dit, c'est peut-être pire ? =D
Là, tu me vois embêté. je fais vraiment une différence entre allait monopoliser et Monopolisera. Je sais pas, Dans le langage parlé/argotique, du moins allait monopoliser, ça fait référence à une continuité du passé vers le futur, par rapport au présent, alors que monopolisera, ça ne renvoie qu'au futur, et point barre...
Enfin, c'est comme ça que le ressens ?
Ouaiiiiis mais là, j'pense qu'avec un peu de réflexion, on trouve... Non ?
scarab, je définis (les imbéciles, tout ça) et j'viens de mieux définir,
Creds, c'est les soussous, L.A.V est une base Lunaire qui fait référence à un Vième Los Angeles,
Le Lance, c'est son Vaisseau. Super-Conseil, eh bien, le Super-conseil de Sol, comme son nom l'indique, c'est là où on prend de décision. Enfin, ça fait de nom de grand délire parlementaire, quand même. Si ça s’appelait la Trialimara, j'peux t'accorder que... mais là, c'est juste Super-Conseil de Sol.
Non ?
Alors, je peux te garantir que leurs élocutions, le choix de leurs mots sont pour eux un aussi grand travaille que ceux d'aujourd'hui. C'est juste que ce n'est pas le même but, derrière. il y a plus de quatre siècle entre notre époque et la leur, et si aujourd'hui, le savoir journalistique essaye d'être le plus neutre possible sur cette base d'opinion que la neutralité, c'est ça ou ça , Eh bien, dans mon bouquin, c'est tout autre... je vais justement reprendre point par point tes critiques, et te montrer en quoi, loins d'être peu probable, c'est justement sur ces points que la machinerie télévisuelle de l'époque de Babel est basée ! (je vais donner un exemple terrible à chaque fois...)
Ce processus est avant tout fait pour transformer les deux journalistes en vedettes, en reporter à sensation, et non pas en journalistes techniciens. ça sert aussi à infantiliser, justement, le publique. Il s'attend à avoir une relation directe, particulière, avec la belle Jenny Fairly et le beau Terry Vara. C'est POUR ça, comme dans Secret Story, qu'on regarde Info-News.
C'est une autre technique pour rendre le spectateur accro. S'il vient d'allumer la télé, il se dit : mince, j'ai raté quelque chose, j'aurai dû le savoir. C'est un reproche voilé, inconscient. Il est là pour, comme dans secret story, donner l'impression de participer à l'aventure avec les journalistes. Encore une fois, l'idée est celui d'avoir un autre rapport avec sa télévision. C'est l'affecting. On vous prend une partie de vous en vous donnant l'information... Tu devrais lire du Foucault Le pouvoir est diffusé dans la société par le biais de médiations, et il se transforme insidieusement jusqu'à devenir invisible, intangible, et jusqu'à posséder un coefficient de pénétration toujours plus important. microphysique des pouvoir, et Biopolitique. Le but est de toucher les gens dans leurs corps et (surtout) dans leurs âme...
Ensuite, ça veut dire :
l'équipage ne va pas aimer qu'on leur laisse qu'une nuit d'escale, ensuite, ils sont sur une station spatiale pas terrible, assez pauvre, (dépotoir) Sidney est la capitaine du vaisseau le Lance, 14, Heure Terrestre, se résume par 14T, et sera utilisé à chaque fois pour les heures. 2T, 3T, 22T, etc.
Je n'arrive pas à voir comment rendre le dialogue plus explicite sans le casser... Je veux dire, J'ai déjà donné pas mal d'indice... Non ? T__T
Remarque : mets la police encore plus petite . Plus sérieusement, tous ceux qui ont un peu mal aux yeux ne te liront pas...
Oh my god, je n'avais pas vu... La police était trop grosse, j'avais décidé de la diminuer, mais ça a TROP diminué... !
Remarque :
Sidney est une femme... Je ne sais pas comment rendre ça plus explicite sans le mettre directement ? (genre, JE SUIS UNE FEMME BANDE DE FILS DE PLUTON ?)
Okay pour ça, je change !=> "tout" sol et "tout" à fait exact... un peu répétitif non ?
> j'ai l'impression que "moutons" est de trop, parce qu'ils sont un peu la synthèse des trois autres : imbéciles, faibles et manipulables.
les Scarabs sont une majorité. (Pour elle en tout cas) J'ai changé par=> ce n'est pas très clair : c'est la majorité des Scarabs ou que dans tout Sol, les Scarabs sont une majorité ?
"En fait, pour la majorité de la population, l’ébullition arriverait dans quelques jours. Les Scarabs, ça regroupait le bas peuple qui ne réfléchissait pas, les cadres débiles, les privés métro boulot dodo... Les imbéciles, les faibles, et les manipulés."
à la base, les "rusés" seraient ceux qui sentent le bordel venir. j'ai mis les plus habiles. L'intérêt n'est pas de comprendre exactement ce que veux dire vraiment Krawley, mais de sentir qu'il y a quelque chose à en tirer... !=> ok pour intelligent. Mais je ne vois pas ce que viennent faire là les rusés pour se masturber intellectuellement sur le discours ?
Mwarf, en fait, c'est plus pervers que ça (ce qu'elle dit)=> chouette : les analystes font des analyses .
C'est plus : les autres percuterons quand les analystes auront analysé la réaction face à l'analyse qu'ils proposeraient, et donc, quels informations ils vont faire passer, et quels analyses ils tairons. Toute information est Manipulation, tu seras d'accord avec moi !
De dire : "Charles Krawley veut ci ou ça" D'une manière va retourner les foules contre lui, et de le dire d'une autre manière va plutôt lui être favorable. Mais comme la conjecture économique, militaire, politique, et culturelle passe par ce demi Dieu, il vaut mieux faire gaffe, et faire des analyses d'impact sur la diffusion ou non des résultat même d'analyse... Sidney ce moque de ça. Bon, vu que c'était pas claire, j'ai mis :
"Les autres percuteront après, quand les analystes des chaînes médiatiques auront débrouillé les effets de leurs analyses sur les réactions naturelles des Scarabs et qu’ils se mettront à diffuser leurs résultats ."
Pas sûr que ce soit plus compréhensible...
=> ouïlle. Là j'avoue avoir du mal à savoir s'il y a faute d'accord ou pas. Etant donné que le pronom réfléchi est suivi d'un autre élément complément direct (les mains), normalement c'est juste.
Mais je recommande l'avis d'un spécialiste sur la question.
Je suis toujours absolument perdu dans cette règle... c'est l'exception d'une règle déjà exceptionnelle, alors, j'ai eut beau à chaque fois regardé dans le Bescherelle, j'comprend toujours pas... j'abandonne quoi x)
ç'aurait été une sorte de conditionnel, mais je pense que je vais mettre :=> on est un peu extérieur au délire, et je ne comprends pas la présence de passé simple au milieu de ce texte truffé de présent/passé composé.
"je le laisserai."
=> oulah : "qu'il se fasse"
Ce genre de fautes qui sautent pourtant aux yeux... ! O_o
Mais j'arrive pas, en fait, à donner un côté enthousiaste avec un point. ça me parle pas. Enfin, je sais pas. C'est des conneries de feeling... !=> et c'est quoi cette manie des points d'exclamation ? Tu veux leur donner une apparence d'hystérique ? ^^
je revois ça, mais il faut savoir... Hum, je vais en parler après !
J'ai changé comme ça :Tu emploies plusieurs types de phrases lourdes, voire très lourdes.
Sinon, je ne vois pas comment le dire mieux...?Barjot est une bonne recrue, mais son but dans la vie semble de trousser la totalité des filles de Sol. Sale habitude qui nous avait valu pas mal d’emmerdes sur L.A. IV. Cette base lunaire était bourrée de riches qui avaient réussi à se dégoter on ne savait comment des passe-droits pour la détention d’une milice robotique privée. Ça impliquait que ces enfoirés se croyaient au-dessus de la loi, et la fois où Barjot avait culbuté la fille des Kent, j’avais bien cru y laisser le Lance.
J'ai changé aussi la deuxième phrase. (j'avais déjà changé, je pensais avoir remis à jour)
Chez les Indépendantes, ces chaînes financées presque intégralement par Charles Krawley lui-même, avec pour seul condition d’être totalement incorruptibles et impartiales, comme chez les chaînes privées ou publiques à la solde des corpos, l’ambiance devait être fébrile, dans le genre, complètement tarée.
Cela dit, c'est peut-être pire ? =D
Grand jeu : quelle est la différence entre : "Et Info-News allait monopoliser l’attention " et "Et Info-News monopolisera l'attention" ? Aucune, si ce n'est que le verbe monopoliser est plus mis en valeur dans la seconde phrase et, qu'en plus de ça, il fluidifie le passage.
Là, tu me vois embêté. je fais vraiment une différence entre allait monopoliser et Monopolisera. Je sais pas, Dans le langage parlé/argotique, du moins allait monopoliser, ça fait référence à une continuité du passé vers le futur, par rapport au présent, alors que monopolisera, ça ne renvoie qu'au futur, et point barre...
Enfin, c'est comme ça que le ressens ?
"Scarabs", "Creds", "L.AV", "Brigade", "le Lance", "Super-Conseil" etc.
Et pas une seule définition dans le dictionnaire ni sur wikipédia .
Ouaiiiiis mais là, j'pense qu'avec un peu de réflexion, on trouve... Non ?
scarab, je définis (les imbéciles, tout ça) et j'viens de mieux définir,
Creds, c'est les soussous, L.A.V est une base Lunaire qui fait référence à un Vième Los Angeles,
Le Lance, c'est son Vaisseau. Super-Conseil, eh bien, le Super-conseil de Sol, comme son nom l'indique, c'est là où on prend de décision. Enfin, ça fait de nom de grand délire parlementaire, quand même. Si ça s’appelait la Trialimara, j'peux t'accorder que... mais là, c'est juste Super-Conseil de Sol.
Non ?
D'une part, la crédibilité des journalistes. Je peux te garantir que l'élocution d'un journaliste est réellement travaillé, et il ne fait que très rarement de frivolités pour enjoliver son texte. Généralement, c'est du synthétique.
Alors, je peux te garantir que leurs élocutions, le choix de leurs mots sont pour eux un aussi grand travaille que ceux d'aujourd'hui. C'est juste que ce n'est pas le même but, derrière. il y a plus de quatre siècle entre notre époque et la leur, et si aujourd'hui, le savoir journalistique essaye d'être le plus neutre possible sur cette base d'opinion que la neutralité, c'est ça ou ça , Eh bien, dans mon bouquin, c'est tout autre... je vais justement reprendre point par point tes critiques, et te montrer en quoi, loins d'être peu probable, c'est justement sur ces points que la machinerie télévisuelle de l'époque de Babel est basée ! (je vais donner un exemple terrible à chaque fois...)
Aujourd'hui, les gens se méfie des Familiarité, parce qu'ils se méfient de l'infantilisation. On cherche une responsabilisation."Très chers téléspectateurs".
Règle d'or chez un journaliste - contrairement à un présentateur TV - c'est d'éviter un maximum les familiarités.
Ce processus est avant tout fait pour transformer les deux journalistes en vedettes, en reporter à sensation, et non pas en journalistes techniciens. ça sert aussi à infantiliser, justement, le publique. Il s'attend à avoir une relation directe, particulière, avec la belle Jenny Fairly et le beau Terry Vara. C'est POUR ça, comme dans Secret Story, qu'on regarde Info-News.
Ensuite, le "comme vous le constatez tous". Eh bien non, justement, le job du journaliste c'est de nous faire constater, pas de nous dire "bon vous le savez avant moi".
C'est une autre technique pour rendre le spectateur accro. S'il vient d'allumer la télé, il se dit : mince, j'ai raté quelque chose, j'aurai dû le savoir. C'est un reproche voilé, inconscient. Il est là pour, comme dans secret story, donner l'impression de participer à l'aventure avec les journalistes. Encore une fois, l'idée est celui d'avoir un autre rapport avec sa télévision. C'est l'affecting. On vous prend une partie de vous en vous donnant l'information... Tu devrais lire du Foucault Le pouvoir est diffusé dans la société par le biais de médiations, et il se transforme insidieusement jusqu'à devenir invisible, intangible, et jusqu'à posséder un coefficient de pénétration toujours plus important. microphysique des pouvoir, et Biopolitique. Le but est de toucher les gens dans leurs corps et (surtout) dans leurs âme...
Là, c'est pour donner du mystère, le goût de l'aventure... Comme dans une pub ! En plus, personne ne sait vraiment ce que sont les fin fond de sols, du fait qu'il y a des laboratoires planqués au milieu de l'espace. L'espace est une fascination, et ce qu'en ont fait les humains encore plus. Des tas de rumeurs, des croyances métaphysiques se sont développés. C'est la stigmatisation de l'inconnus. Ce qui est imprécis est inconnus, et donc, fait peur. C'est plus facile de gérer des foules apeurées, ou inquiètes...non, un journaliste se doit d'être précis.
Totalement d'accord encore une fois, mais là, c'est justement tout l'inverse. Terry Varra et Jenny Fairly Sont des stars, pas vraiment de vrais journalistes. Ils diront il me semble, car les gens veulent savoir ce qu'ils pensent et pas ce qu'"ON" ou "Il", ces impersonnels, penseraient...Et enfin, "il me semble que" : un journaliste appartenant à une rédaction ne se permet JAMAIS de donner son propre avis sur la question ;
Alors, j'ai changé soirée par "Nuit"Une soirée ? Les gars ? Un vaisseau ? Une planète dépotoir ? Pas content parce qu'il y a une soirée de prévue ?14T ?
Ensuite, ça veut dire :
l'équipage ne va pas aimer qu'on leur laisse qu'une nuit d'escale, ensuite, ils sont sur une station spatiale pas terrible, assez pauvre, (dépotoir) Sidney est la capitaine du vaisseau le Lance, 14, Heure Terrestre, se résume par 14T, et sera utilisé à chaque fois pour les heures. 2T, 3T, 22T, etc.
Je n'arrive pas à voir comment rendre le dialogue plus explicite sans le casser... Je veux dire, J'ai déjà donné pas mal d'indice... Non ? T__T
Shaï- Talent Habitué
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Date d'inscription : 25/10/2011
Re: Commentaires de Babel
Je viens de lire ton premier post et ce que je peux dire c'est que "wouaah ça pulse !!"
J'aime beaucoup ton style et la façon de parler de tes personnages. On sent l'enthousiasme et la ferveur dans leurs mots. Tu maîtrises bien ton univers et j'aime bien que tes personnages parlent de tout un tas de choses dont le lecteur ne sait pas encore grand chose, ça donne de la profondeur et l'idée que ton monde est vaste.
Ton histoire me paraît intrigante donc je continuerai la lecture^^
J'ai quand même relevé une petite faute :
Voilà, c'est tout. Bonne continuation^^
J'aime beaucoup ton style et la façon de parler de tes personnages. On sent l'enthousiasme et la ferveur dans leurs mots. Tu maîtrises bien ton univers et j'aime bien que tes personnages parlent de tout un tas de choses dont le lecteur ne sait pas encore grand chose, ça donne de la profondeur et l'idée que ton monde est vaste.
Ton histoire me paraît intrigante donc je continuerai la lecture^^
J'ai quand même relevé une petite faute :
Ça m’étonne, vu que toutes les machines que tu as côtoyées là-bas lui appartiennent.
Voilà, c'est tout. Bonne continuation^^
Re: Commentaires de Babel
Salut Fallen !
Merci pour le com' !
Essaye d'approfondir tes commentaires ! si tu n'as qu'apprécié, (ça serait géniale, haha! ) essaye de me dire les passages que tu trouves particulièrement intéressant, ou à l'inverse, perd un peu de son intérêt. Essaye de donner ton impression sur l'ensemble de chacune des partie, et, de comparer les unes aux autres, tout ça ! j'ai besoin d'impression de la part de lecteurs pour affiner mes écrits !
Pour la question des choses que vous ne comprenez pas encore, ça va s'éclaircir au fur et à mesure, ça prend juste son temps, c'est fait pour... (à vous de relever les indices, de partir à la chasse au De quoi ça s'agit ?)
Mais si jamais ça prend trop de temps, ça devient trop flou, etc, il faut me dire, où, quand, et pourquoi !
Merci !
Merci pour le com' !
Essaye d'approfondir tes commentaires ! si tu n'as qu'apprécié, (ça serait géniale, haha! ) essaye de me dire les passages que tu trouves particulièrement intéressant, ou à l'inverse, perd un peu de son intérêt. Essaye de donner ton impression sur l'ensemble de chacune des partie, et, de comparer les unes aux autres, tout ça ! j'ai besoin d'impression de la part de lecteurs pour affiner mes écrits !
Pour la question des choses que vous ne comprenez pas encore, ça va s'éclaircir au fur et à mesure, ça prend juste son temps, c'est fait pour... (à vous de relever les indices, de partir à la chasse au De quoi ça s'agit ?)
Mais si jamais ça prend trop de temps, ça devient trop flou, etc, il faut me dire, où, quand, et pourquoi !
Merci !
Shaï- Talent Habitué
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Re: Commentaires de Babel
Justement j'ai trouvé ton texte plutôt homogène. Le moment le plus faible est peut-être celui où il y a plein de personnes qui parlent sans qu'on sache qui elles sont, mais honnêtement, ça ne m'a pas gêné plus que ça.
Je sais, j'ai du mal à faire des commentaires vraiment approfondis, je suis plus une critique de forme pure, et dans ton texte je n'ai pas relevé de faute de forme qui m'a sauté aux yeux, sauf celle que j'ai signalé. Quand un texte me plaît dans son ensemble, j'ai beaucoup de mal à critiquer des petits détails.
Je sais, j'ai du mal à faire des commentaires vraiment approfondis, je suis plus une critique de forme pure, et dans ton texte je n'ai pas relevé de faute de forme qui m'a sauté aux yeux, sauf celle que j'ai signalé. Quand un texte me plaît dans son ensemble, j'ai beaucoup de mal à critiquer des petits détails.
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