Human Innocent Victim

Spoiler:

— Allô ? Pierre ? avais-je chuchoté.

Plasmides a écrit:

J’étais assis au fond de l’amphithéâtre lorsque mon portable se mit à vibrer :

- Allô ? Pierre ? Avais-je chuchoté.pas de majuscule en début d'incise
- ...

Je
crois qu'à cet instant-là, j'avais compris. Il avait raccroché quelques
secondes après mais je n'avais pas besoin d'un autre appel pour savoir
quels étaient les résultats de son test. Il finit par me rappeler au
bout de cinq minutes, en larmes :

- Les médecins m'ont dit que ce n'était pas la peine d'attendre une semaine... Je voulais m'excuser de t'avoir quitté, mais je crois qu'en ce moment j'ai besoin de quelqu'un… Je crois répétition que j'ai vraiment besoin de toi, Hedy.
- ... Pourquoi ces ... ?

J'ai raccroché et c'est en courant que je m'étais enfuit de cours.
________________________________________________________________________________

Nous nous étions rencontré dans Paris. Après avoir récupéré son numéro par un ami commun virgule
je lui avais proposé d’aller nous balader dans les rues de la capitale.
Nous avions ensuite longé les bords de Seine où nous échangeâmes notre
premier baisé. Quelques heures
après notre séparation, il m'avait envoyé le texto suivant : « J'ai
passé un très bon après-midi avec toi, on se revoit quand tu veux.
Pierre ».

La semaine s’était déroulée sans que je ne puisse
le voir. Il habitait au sud de Paris ; moi au nord. Il était encore au
lycée lorsque j'étais en école d'ingénieur. Mais une chose était sûre,
nous avions tous les deux passé une bonne après-midi. Le week-end qui avait suivi notre première rencontre nous avions décidé de nous revoir. Ses parents étaient partis pour le week-end répétition, il m'avait donc invité à passer la nuit à la maison.

J'avais
donc pris le RER en direction de chez lui, un métro, puis un autre
avant de me retrouver dans un quartier du douzième arrondissement de
Paris. J'étais un peu perdu et comme il avait la flemme de descendre
pour venir me chercher il me texto-guidait à l'aide de son téléphone
portable :

- « Mais non pas dans ce sens-là ! Si tu vois la pharmacie c'est que tu t'es encore trompé de direction ! »
Non c'est soit « soit – (semi-cadratin alt-0150) soit — (cadratin alt-0151), le préféré actuel
- « Maintenant tu prends à gauche »
Non c'est uniquement – (semi-cadratin alt-0150) ou — (cadratin alt-0151), le préféré actuel
J'avais pris à gauche ponctuation manquante
- « Ensuite à droite » ponctuation manquante
Je pris la rue sur ma droite ponctuation manquante
-..... encore et pas plus de 3 !!!

Finalement, après une bonne dizaine de texto je finis par trouver la bonne adresse. ! ponctuation en trop
Il était là, à m'observer du haut de son balcon, la cigarette à la
main, un verre dans l'autre. Je lui fis donc un grand signe de la main
afin qu'il sache que ce soit moi .
La porte de l'immeuble avait fini par s'ouvrir, je grimpai les
escaliers, impatient d'arriver chez lui. Un petit baiser sur la bouche
m'attendait à l'arrivée.

- Je te sers quelque chose à boire? M’avait-il demandé. pas de majuscule en début d'incise
- Euh... y a quoi dans ton verre ?
- Martini, Curaçao, Gin, cognac ! majuscule aux 4 ou à aucun
- Eh bien, voyons ce que ça donne. Dis-je d'un air peu enthousiaste. pas de majuscule en début d'incise et jamais de point ou de ; avant

- Pwaarf ! – ponctuation en trop j'avais recraché la première gorgée.
- Ah ! Je crois que j'ai oublié le jus de goyave, c'est pour ça.

C'était encore pire avec, mais je faisais semblant de trouver le mélange buvable. les temps c'est au hasard : présent imparfait passé simple ?

- Alors ? Qu'en penses-tu ? me demanda-t-il.
- Euh...
- Non mais si trouves le mélange dégueulasse dis-le ! Perso, je le trouve juste immonde.
- Oui, c'est immonde.
- Je sais.

Une
fois notre premier verre fini il décida de poursuivre avec des mélanges
plus classiques. Un verre de vodka-orange, un autre de Malibu-Coca, une
cigarette au balcon puis un dernier verre de jus d'orange nature et
nous allions nous coucher.

- Tu veux dormir dans quel lit ?
- Je vais prendre celui-ci, lui dis-je en désignant le plus grand des deux.
- Ça tombe bien, c'est mon lit ! dit-il en ricanant.

« Et si j'avais choisi l'autre… »

Il éteignit la lumière. Nous nous couchâmes dans son lit. Je sentais passé simple son souffle au creux de mon cou. Il passa sa main dans mes cheveux. Je lui caressai le bras. Nous nous entrelacions passé simple . Après quelques baisers il passa sa main dans répétition mon caleçon, je mis la mienne dans le sien. Nous nous caressions passé simple mutuellement. Il voulut se montrer plus entreprenant en descendant petit à petit sa bouche à la hauteur de mon sexe ponctuation manquante
mais je lui avais fait comprendre que cela n'était pas sérieux par un stop de la main. Nous avions donc continué à nous branler mutuellement jusqu'à l’éjaculation finale pour finir par nous endormir l'un contre l'autre.

Au
petit matin, il fallait que je déguerpisse au plus vite avant que sa
mère ne débarque. J'avais donc sauté du lit. Remis mes vêtement. Pris un
bol de céréales en deux temps, trois mouvement. Fait un dernier bisou à mon amoureux et descendu les escaliers d'une trombe lorsque mon portable sonna :

-Allô ?
C'était mon colocataire.
- T'es pas à l'appart ? Je viens de rentrer de chez ma copine, Manu n'est pas là non plus, tu fais quoi toi ?
- Euh...bah moi j'ai dormi chez des potes. On a fait une soirée dans Paris. Je rentre à l'appart répétition là.
- OK OK ! Et Manu ? Tu sais où il est ?
- Nan j’sais pas.
- Croisons les doigts pour qu'il soit mort alors. A À toute mec !
- A À toute, biz.

D’abord, pourquoi un titre en anglais ?

Autre chose, je n'ai pas vraiment compris la relation qui lie Heydi avec
son meilleur ami ? Je n'ai pas non plus compris l'histoire de
l'accident (de voiture ?). Et pourquoi il lui envoie un e-mail plutôt
que de l'appeler ? Et même, le pourquoi de cet e-mail ?

Néanmoins, est-ce que ce sujet te concerne personnellement ou est-ce une totale fiction ?

Veux-tu que je continue la bêta, ou préfères-tu une V2 d'abord ?