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et si les hommes.....

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Message  brigitte baspeyras Dim 13 Mai 2012 - 21:17


Et si les hommes n’existaient pas, mais s’il fallait construire un nouveau monde………



Chapitre Premier :

 

Le ciel est vert. Le soleil se lève.

Étirant ses rayons, il se fait opaque. Les lueurs violettes sont visibles. Les arbres noirs ne bougent pas.

Cela est une journée ordinaire. C’est jour de lune. Dans ces terres rougies, il a une fonction.

C’est, on le sait, l’aube d’Artémis, seul jour où l’on trouve sa nourriture. Le temps n’a pas d’importance. Il faut survivre.

Habitués aux rayons violets, les habitants évitent de les toucher.

Il ne faut pas traverser. Ils ne doivent pas approcher. Il faut attendre qu’ils dessinent leurs couronnes ovales inscrites au sol.

C’est là que l’on ramasse de quoi se nourrir.

Depuis, qu’ELLE est là, elle possède les rites. ELLE a conquis ce monde. Elle n’a pas souvenir d’un autre.

Les sons sont faibles. La parole est grave. Nul écho. Les mots utiles sont susurrés. Elle, elle appartient à cette terre. L’herbe rouge, les arbres noirs, ont été ses compagnons de jeu. Enfant, elle jouait avec les rayons violets. Quand le soleil est bien levé, bien sûr, elle connaît les dangers.

Au dessus. Le ciel …émeraude ; sa peau a pris une teinte d’adulte. Comme ses compagnons, elle a jauni. Décolorés, ils passent ainsi leur temps à terre. L’ombre est inconnue. ………

2

Sa démarche est singulière. Les cheveux, collés, sont enveloppés dans un linge imbibé de boue, rouge, faisant ressortir son teint jaune très prononcé. Elle est d’une parfaite beauté. Lorsqu’elle rampe dans les herbes, elle a la langueur d’un serpent, la douceur, la souplesse d’une ancienne couleuvre. Elle laisse sa trace, beaucoup la suivent. Ses yeux, mi-clos, dans ce monde sans ombre, émerveillent ses amis. Ils dardent d’infimes regards enveloppants. Elle a du charme, tous le perçoivent. Mais ils ne savent pas à quoi cela peut aider. Quelle importance, ils sont à sa suite. Elle est mystérieuse. Les autres le sentent. Eux, ils ont une peau plus sombre. Personne ne peut l’expliquer. Elle se tourne dans sa terre, c’est ce qui la rend belle. Certains ne savent que ramper. Elle se meut en roulant, glissant. Malgré ses efforts, elle a gardé de petits bras fins. Elle les enveloppe dans une cire. Elle ne sait pas la raison. Elle se sent bien dans ce mélange insolite. Les autres en ont fait autant. Mais ils ont des membres imposants. La position au sol les a rendus trapus. Leurs jambes se sont racornies. Leurs mains se sont craquelées. Elle, elle n’a pas cette apparence. Les siennes sont fines. La terre l’a modelée. Son agilité en fait un être à part. Sans se voir, elle sait, dans leurs regards, elle est unique, précieuse. Elle est rapide. Elle se déplace entre les racines avec souplesse. Elle est étonnamment élastique. Dans cette atmosphère sans écho, elle a une voix douce. Ses compagnons sont enchantés, lorsqu’elle essaye d’articuler le son de l’appel.

Artémis est un jour spécial, il revient à chaque nouveau soleil. Il apporte des rayons plus intenses. Elle sait que ce jour, est meilleur. Elle a acquis un don. Elle renifle les odeurs lointaines. Sa prestance lui permet d’atteindre les fleurs les plus pures. Son désir de saveurs subtiles est émoussé. Elle peut approcher des ovales violets. Là, elle trouve sa nourriture.

C’est le jour unique où l’on doit trouver de quoi exister. Elle attend. Elle connaît le moment où les fleurs vont surgir. Elle doit encore à se recouvrir de son miel visqueux. Cet onguent n’est connu que d’elle. Il lui permet de masquer, son teint si éclatant. Elle rampe ainsi dans l’herbe rouge, se protège des faisceaux. Maintenant, les ovales violets se dessinent nettement sur la terre. Le soleil a déployé tous ses rayons. Ils 3

sont, ces jours d’Artémis, plus épais, plus denses. C’est là que l’on avait le plus de chance d’avoir une bonne cueillette. Les peaux trop jaunes sont moins protégées. Elle ne sait pas. Elle aime ce miel. Il lui fait en séchant comme une carapace.

Elle aurait voulu sortir la nuit. Elle doit se préserver. Dans ce pays, la nuit est courte.

Le soleil aveuglant est presque toujours visible. Ses yeux déjà à demi voilés, ne supportent pas la clarté. Toujours attendre que les rayons violets soient bien installés, comme accrochés au sol. Le silence est omniprésent. Les arbres noirs sont inhabités.

Ce monde sans ombre, sans écho, lié à la terre, est.

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Elle ne peut en concevoir un autre. Les activités sont identiques, à chaque jour, est destinée une fonction. On ne sait. Elle ne cherche pas.

Leur vie est réglée sur l’intensité des rayons violets.

À chaque soleil correspond une nouvelle luminosité. Point d’heure, point de mois, point de temps. Ce sont des notions inutiles.

Le temps est un inconnu. Juste le présent, l’attente des divers soleils.

Ils sont ensembles. Tous suivent les mouvements du ciel.

Quand leur activité du jour est terminée, ils se regardent. Ils ébauchent une sorte de langage. Des gestes parsemés de sons. Ils cherchent un abri.

Leur terre est fissurée.

Par endroit, on peut nicher. Là, ils ferment leurs paupières.

Ceci arrive lorsque leur soleil est bas, il devient dangereux.

Ils ont vu ses méfaits. Certains d’entre eux sont devenus si noirs. Ils n’ont plus bougé. On les a abandonnés. Comme s’ils devaient être de futurs arbres. Ils ont pris leurs silhouettes. Ils imaginent, les formes !

Les fissures sont rares. Ils essaient de les agrandir. Ils sentent leurs fraîcheurs.

Dans leur monde sans danger, ce sont des refuges pour se reposer du soleil. Ils ne savent pas, ce qu’est un coin d’ombre.

Elle a choisi son entaille. Elle y range ses trouvailles du jour d’Artémis. Elle a parsemé son antre de fleurs séchées.

Elle aime les odeurs. Seule, elle ferme ses yeux.

Elle renifle ses plantes.

Elle commence à comprendre leur pouvoir.

Elle a senti le calme soudain.

Les autres rampants sont attirés. Ils se mettent aux abords, respirent. Certains ont comme des envies d’approche.

Ils ne savent pas.

L’instant avance, où le soleil accroche ses rayons.

Les rondes violettes sont énormes.

Elle s’enduit de miel. Il faut aller à la recherche des fleurs. Elle sort, voir. Les autres sont partis.

Elle attend toujours la solitude.

Puis elle roule, sur sa terre.

Vers la première tâche, elle hume, plaquée au sol.

Sa vue ne lui est pas nécessaire.

Elle sent. Sa fine silhouette glisse sur sa terre.

Elle va pénétrer dans le halo pourpre. Elle flaire la chaleur.

Elle se tourne. S’alanguit, ouvre ses yeux, forçant un peu.

Le cône venu du soleil l’éclaire. Il est tamisé.

Elle regarde. Le spectacle est reposant.

Elle dérive, vers les fleurs opalines.

Elle les cueille une à une. Elle les pose sur son dos.

Elle rampe, elle attrape ce qui va lui donner sa joie.

L’éclosion n’est pas terminée. Elle s’impatiente. Elle veut les plus suaves. Elle connaît leurs effets.

Le dos chargé, elle glisse hors de la lumière.

Là, elle se hâte. Les autres ont aussi leur récolte.

Tous rampants, ils l’épient. Elle se sauve vers sa cassure.

Puis se roule avec frénésie dans ses fleurs. Il faut faire une réserve.

Elle ne sait pas quand Artémis reviendra.

Elle ne peut, elle n’a pas la mesure du temps. pas de souvenir.

Le présent seul existe.

Le moment de dévorer ses aliments,

elle va sortir voir ses compagnons.

Écartée, elle aime se regarder en eux.

Elle ne pense pas être comme eux.

Rien ne peut la refléter. Elle s’imagine.

Elle a posé sa main sur l’un d’eux.

Elle a senti sa peau rugueuse. Elle a examiné.

Elles sont tordues, crevassées.

Elle fait danser les siennes devant ses paupières. Elle voit leur couleur jaune, sans tâche, sans ride, elle les trouve petites.

Elle regarde son corps. Allongée, auprès d’eux, elle est élancée.

Ils ne sont pas ainsi.

Elle, maintenant, le sait. Leurs regards l’ont dénoncé.

C’est donc une constatation de sa différence.

Depuis, elle flâne plus avant sur sa terre.

Cherchant son reflet, elle rampe, elle roule, pour trouver des mains identiques aux siennes.

Elle parcourt chaque fois, des distances plus importantes.

Elle repose enfin. Elle est éloignée.

Le ciel est moins éblouissant. Les rayons violets moins visibles.

Les arbres sont grisés. L’herbe est plus orange. Elle rampe vers le bord. Elle n’a aucune limite.

Pour l’instant. Elle croit dénicher sa ou son semblable.

Elle roule, elle sent. Elle est perdue. Plus de compagnon, rampant.

Plus de fissure, où s’abriter.

Surtout, plus de flaques violettes de son soleil.

Elle est curieuse. Elle doit retourner à sa faille.

Elle ne trouve pas.

Tous ceux qu’elle a croisés, dans son périple ont le même aspect.

Aucune main ne peut être semblable à la sienne.

Elle veut savoir. Le soleil est revenu.

Elle doit rejoindre sa cachette.



Le jour d’Arès est particulier.

La jeunesse, les moins jaunis, sont contraints de se rassembler.

Elle est épuisée par ses recherches.

Mais, elle doit se joindre à eux. Elle est dans le groupe, les anciens n’auraient pas compris son absence.

Elle a des devoirs envers eux.

Ce jour, est destiné à la recherche. Elle veut en profiter.

Elle a en tête comme un germe d’idée.

Arès est prédestiné. Les anciens, savent son importance.

Ils n’expliquent guère.

Dans leur monde, à présent le langage n’a pas de valeur.

Ils s’expriment par lettres inscrites à même la terre.

Aux endroits où celle ci est encore mollie.

Ils dessinent.

Ils envoient les plus jeunes à l’aventure.

Arès n’était-il pas le dieu ancien des découvertes.

Cela est, chez eux, intuitif.

Ils montrent aux jeunes jaunis, la terre.

Ils prolongent leur dessin jusqu’à une cassure.

Ils demandent à ce que l’on aille plus loin.

Ils devinent !

Pas de souvenir ! Seulement des images ! Bribes de rêves !

Morceaux anciens oubliés !

Ils n’en connaissent pas la raison !

Ils ont l’oubli ! Pas de fil qui les conduise au passé !

Parfois au cours de la très courte nuit, en ce monde ;

il revient des images.

Ils ne savent pas comment les tisser entre elles. Ils n’ont pas gardé la notion de temps, c’est le mystère du monde.

 

Elle, elle est dans son monde ! Elle est là ! Dans le présent, Quelque chose va sortir de son Univers !



Les anciens l’ont pressenti,

Elle est autre !

Elle va découvrir pus loin !

Ils connaissent la fracture !

Jeunes, ils avaient essayé de la trouver, ils avaient vu naître la fille ils avaient deviné qu’elle, elle était diverse !

Dans leur monde ; elle est originelle. Les anciens ont flairé la différence Elle ; en ce jour, elle peut deviner le temps. L’heure où tombe le soleil pour quelques minutes !

Elle trouve souvent les fleurs qui soignent ! Elle, elle sait trouver sa force Elle a une chose qu’ils ne possèdent pas !

Eux les anciens, le savent

Ce n’est pas inscrit !

Elle peut sentir le vent ! Savoir d’avance !

Ce jour là est spécial !

Elle se prépare, fait ce qu‘elle doit faire toujours ce jour là !

Elle descend avec les autres de couleur identique !

Elle veut leur montrer comment elle a trouvé les bords d’un monde. La fracture !

Le monde est scindé !

Le monde est rapide.

Elle ne peut deviner. Son temps a été court. Elle a de vie que ce qu’elle en vit.

Le temps, les heures, les minutes, les secondes n’ont pas d’existence.

Ils ont oublié le temps, où l’on compte ;

le temps où l’on prévoit ;

le temps où l’on sait ;

Les anciens avaient ce pouvoir ! Ils savent quand il faut stopper !

Tristesse de ceux qui eux n’ont pas appris, qui essaient de voir malgré leurs croyances.

Ils devinent un monde autre,

un monde où justement les anciens avaient vécus.

Elle veut leur montrer ; elle a tout fait pour.

Les autres congénères sont en attente

Les anciens la regardent comme une passagère !

Elle veut partir le jour d’Arès, elle veut profiter de ce moment où tous partis : elle pourra se sauver vers l’endroit

où elle a vu la fracture.

Dans ce monde, les couleurs sont prépondérantes. Ce sont, elles, qui ont décidé de leur mode de vie. Le soleil violet a créé leur transformation. Leur séparation. Ils sont seuls. Ils vivent pour eux. Ils s‘orientent face aux faisceaux violets. Ceux ci changent suivant les jours. Leur peau jaune est venue. Ils sont calmes. Ils sont lumineux. Cela explique leur façon de se déplacer. Le jaune leur apporte la sécurité. Face aux rayons violets. Ce monde -là est idéal. Sans loi. Sans contrainte. Sans morale. Nul besoin.

Le ciel vert est éclatant. Il les rassure. Il leur procure une sensation de nature. La terre est rouge. Elle leur donne leur force. Elle les fait agir. Elle les passionne. Ils en devinent la puissance. La lumière est violente. Elle ne s’abaisse que très peu. Leurs yeux ont acquis l’élégance. Ils savent se protéger. Les arbres sont noirs. vivants. Les formes rondes sont dominantes. Leurs douceurs leur apportent la nourriture. Les fissures formées par les rondes des rayons violets sont conviviales. Elles s’ouvrent en cercle, leur offrant le repos.

Elle vit. Elle aime sans savoir. Elle n’a pas de conscience. Même les jours sont indistincts.

Elle se sert des appels des anciens. Ils ont la peau craquelée. On les appelle ainsi. On ne sait pas vraiment. Ils sont là. Dans une fissure à part. Leurs corps ont été brûlés. Le soleil violet les avait surpris. Ils ne bougent plus. Sauf pour dessiner à terre. C’est leur activité. Leurs traces ne se comprennent guère. Ils sont sans cheveu.

Il faut examiner leurs mains. Elles parlent. Les traits fins. Ils ont tapissé leur terre de ces lignes. Ils autorisent les jeunes à entrer. Seulement, le jour d’Arès, ils émettent des sons. Ils demandent. Ils montrent. Ils suivent un tracé. Les jeunes jaunis doivent faire. Ils feront. Ils imprègnent leurs corps. Les anciens tracent à même la peau. Chaque être est un bout de chemin. Alignés, cela fait une route.

Elle observe. Les doigts crispés. Elle voit. Elle se glisse mieux. Elle peut savoir. Elle prend le chemin la première.

Ils ont compris le but des traces. Pour leur survie. Ils savent suivre leurs parcours les jours Artémis. Un trait est pour eux concret. Une ligne est un sillon. Ils doivent le suivre. Un dessin est une direction.

Pour les anciens, c’est leur langage. Ils arrivent à signifier leur pensée. Les jeunes jaunis trouvent souvent. Ils ne dénichent rien qui les interpelle. Ils font la tâche du jour d’Arès. Ils ne voient pas l’horizon.

Les dessins sont magnifiques. Parfois, fermés, en courbe, pour se protéger, peut être veulent- ils une fissure nouvelle. Parfois, droits comme une ligne à ne pas franchir, peut être veulent-ils être protégés.

Parfois, cercles, en relief, comme un ordre, peut être veulent-ils être bloqués. Parfois, en creux, incisés, comme un fossé, peut être veulent-ils s’isoler. Parfois, en pointillés, poreux, comme un laisser aller, peut être veulent-ils partager. Parfois, elle décèle un léger frisson. Ils ont une ébauche de langage. Elle comble ce vide. Elle pressent leurs approches. Les anciens ont des secrets. Elle ne se doute de rien. Les anciens ont des désirs. Elle ne peut imaginer. Leurs croquis sont emplis d’ombre. Elle ne la connaît pas. Leurs lignes sont fuites. Elle ne les conçoit pas.

Mais leurs sons sont musique. Ils la font vibrer. Elle comprend. Elle l’interprète à sa manière. Elle essaie de cultiver sa voix. C’est encore monotone. Pourtant, les anciens la font pénétrer dans une ligne ouverte. Ils la sentent curieuse. Prête, unique, différente. Elle attend cet instant. Ils dessinent à même le sol. Une forme ronde. Isolée, au dessus d’une ligne droite, pure, sans teinte, sans fissure. Elle ne connaît pas d’endroit aussi pur. Le message des anciens n’est pas habituel. Elle commence à se cultiver. Ils sont en effervescence. Elle a les yeux plus ouverts. Ils ont une lueur inconnue dans leurs regards. Elle rampe de plus en plus près.

Elle a commencé à lire. Elle a commencé à chercher. Elle va partager avec eux.

Elle sort

plus sure. Elle rejoint les autres.

Prêts, ils attendent. Elle déchiffre sur leur peau. Le chemin tracé, elle rampe de l’un à l’autre. Lisant sur leur dos. Elle prend la route.

Elle file, se glisse, entraîne, les autres. Le premier, la suit. Elle doit sans cesse le lire. Son dos est une ligne courbée, elle part donc, tournant vers l’obscur. Un endroit inconnu. Le soleil est loin. L’herbe rouge est sombre. Ses yeux s’adaptent. Les suiveurs sont déstabilisés. Ils ne connaissent pas cette direction. Elle a envie d’aller vite. Le second dessin est inscrit. Un trait fin. Elle comprend. Elle mène le cortège. Ils vont loin. Ils voient les rayons violets. Les rondeurs ont disparues.



Ils s’enfoncent. La terre est moins dure. Elle crée avec son corps un sillon.

Ils peuvent ainsi la suivre. Ils glissent parfaitement. Elle accélère.

Atteinte, de curiosité pour la première fois. Le sol fait une pente. Ils ont des difficultés. Elle se tient par ses mains. Elle arrive à grimper. Presque à genoux. Sa tête est relevée.

 

Les autres ne peuvent pas. Ils sont rampants. Ils ont abîmé leurs mains.

Pourtant, ils arrivent.

Elle est plus haute. Elle plisse ses yeux. Elle aurait du voir. Le ciel de vert est devenu terreux.

De sa posture, nouvelle, elle est surprise. Elle est élevée.

Elle peut admirer son monde. Les suiveurs sont à même la terre. Rien ne les surprend. Elle grogne. Elle n’ose tourner sa tête. Ce qu’elle regardait, était familier.

C’était ses arbres noirs devenus minuscules.

Ils stoppent.

Elle a un plaisir jusque là inconnu.

Elle peut ouvrir grands les paupières.

C’est nouveau. Délicieux.

Il faut qu’elle voit derrière. Va-elle enfin tourner ?

De sa position semi levée, elle se pose. Là, elle voit.

Son regard s’emplit.

De vide. De noir. De silence.

 

Seul un point rouge.

Très loin, très bas. Elle ne peut en détacher ses yeux.

Les autres commencent à glisser.

Retombant, vers le bas, Vers leur soleil, là où ils sont rassurés. Le point rouge l’attire.

Elle doit retourner.

Sa position est incertaine. Elle a levée son buste. Elle a deviné une énorme fissure. Elle a vu ailleurs.

 

Elle se remet à glisser. La vitesse est impressionnante. Elle roule. Elle trouve les jeunes jaunis.

Les anciens sont là.

 

Ils l’observent. Elle prend un brin d’herbe rouge. La pose sur la ligne. Ils restent immobiles. Ils ont trouvé.

Elle est transformée. Ils en frissonnent. Elle ne comprend pas. Elle est épuisée. Elle est pensive. Elle ne pourra plus être en paix. Elle ne pourra plus croire. Il faut d’abord qu’elle aille dans son antre. Elle dessine ses visions. Ferme ses yeux.

S’endort.





Chapitre deuxième.

Son monde à Lui.

Le ciel est gris.

La lune se lève. Étirant ses rayons, elle se fait morne. Les lueurs orange sont palpables. Les arbres bleus bougent lentement. Cela va être une nuit pas très ordinaire.

Dans ce monde, bruyant, la terre est noire.

C’est le jour où il faut trouver sa substance.

Habitués, aux rayons orangés, les habitants connaissent leurs pouvoirs. Ils savent que, ce jour, ils sont plus forts.

Les oiseaux viennent se mêler à ces éclats. Là, les hommes volants vont chasser leurs proies.

Il suffit d’attendre que les rayons orange soient installés. Formant des carrés sur le sol noir, ils éclairent faiblement. C’est l’instant où il faut saisir les oiseaux.

 

Depuis qu’il est là, il a acquis les rites.

Il sait trouver les meilleures proies. Il connaît les dangers de l’obscurité. Il a des yeux ouverts. Son regard s’est fait perçant.

Sa peau est devenue grisée. Il vole.

Plus rapide que les autres. Il sait attraper les meilleurs volatiles.

Ses ailes en forme de main, se sont étirées.

Il est souple. Il calcule.

Les sons sont aigus. Forts.

On entend l’écho des oiseaux. Il les imite à merveille.

C’est ainsi chaque jour de chasse. Il connaît les voies aériennes, les courants des vents. Mieux que ses congénères.

Il fait corps avec les oiseaux.

 

L’absence de lumière l’a rendu sombre.

Sa peau est nacrée. Le sol est terne. Pas de reflet.

Les bruits sont incessants.

Leurs voix est en cris. Nul repos. L’envol est son plaisir. Il se sent libre. Les oiseaux très nombreux envahissent l’espace.

Piaillant. Tournoyant.

Les arbres bleus les abritent. Il aime les attraper. Il voltige.

Les zones dessinées sur le sol les attirent. Il les attend. Il veut les plus blancs. Il est attiré par leur pureté.

Il faut faire vite .la lune va s’éteindre. Les carrés au sol vont pâlir. Dans les faisceaux, il s’envole.

 

Il ouvre ses bras. Il joue. Il fait de jolies arabesques. Il est fin. Il est poussé par le vent. Dans ce faible éclairage, sa peau est brillante. Il se délecte. Il repère. Ses amis volettent. Ils sont en admiration. Il les voit. Il les éloigne. L’oiseau le plus rapide est à lui. Il le prend. Il se sert de ses plumes. Il s’en fait un habit. Immaculé, cheveux noirs, yeux éclatants, adaptés à la pénombre, silhouette claire, dans ce monde sans lumière, il est leur clarté.

Ses compagnons essaient de suivre.

Ils ont le corps enveloppé. Plus lourds. Ils sont corbeaux.

Quand lui est aigle blanc. il file à la vitesse des vents.

Plus rapide que les oiseaux nourriciers. Il faut qu’ils se sauvent.

Il va les anéantir. Il va les absorber.

Il va les chasser ! Il va en faire un habit plus fin !

Pus souple et neuf. Il sera plus doux plus rapide. Plus visible.

Et dans les faisceaux orange il sera lumineux.

 

Dans ce monde masculin, la force et la rapidité sont lois. Il faut voler.

Il faut vivre.

Dans la semi pénombre, quand la lune se cache.

Dans la lumière orange, qui a créé les arbres bleus.

Souvent les oiseaux noirs ou blancs se posent. Les hommes volants les scrutent. Ils n’ont pas de repère temporel.

Seule la lueur changeante les guide. Point d’avenir. Seul le jour compte.

 

Aujourd’hui, il se laisse mener vers le point rouge.

Quand il flamboie, il envoie ses traits obliques sur la terre grise. Elle est ainsi striée de triangles orange.

C’est dans ces formes qu’ils se réchauffent et se posent. Seul répit dans ces jours obscurs.

C’est dans ces formes qu’il ferme enfin ses yeux.

C’est là aussi qu’il refait son plumage. Il existe au loin, le cube. Sorte d’abri. Ressource. Ils vont là quand il faut se grouper. Quand lune rouge est trop sombre.

À l’intérieur ils ont leurs réserves. Les gardiens, n’ont plus besoin de sortir. Leurs membres ne leur permettent pas de voler. Ils attendent la nourriture. Les jeunes volants leur doivent le jour de chasse, une part de leurs prises.

Il doit aller.

Il préfère sa solitude. Mais les rayons se font froids. Le cube, serrés contre ses compagnons est source de chaleur. Ils écoutent en l’instant les paroles des gardes.

Eux ont gardés leurs souvenirs. Vagues, flous, d’un pays où ils avaient vécus. Ils le chantent sans cesse.

Les sons sont violents. Les rythmes sont rapides. Il faut déchiffrer. Il n’aime pas la brutalité de leurs voix. Mais il leur doit ce jour là sa présence. Il est blanc de plumes. Les yeux plus ouverts, les membres affinés par sa légèreté, les autres le voient comme un étranger.

Les gardiens du cube savent.

Il le prévoit. Parfois, ils lui chantent plus bas à l’oreille. Des paroles inconnues. Lui, il aime cette douceur. Son monde est bruyant. Peut être à cause de sa pénombre. Il faut souvent qu’il s’isole.

Il cherche quelque autre, de même plumage. Et il envie les gardes du cube qui, eux ne volent plus.

 

Ce jour réservé à la chasse, l le satisfait. Demain sera le jour des découvertes.

Les couleurs ont toutes leurs valeurs. Il a saisi leur importance. L’orange, donne son énergie, et le fait rêver. Les rayons lui donnent un sourire. Les arbres bleus lui apportent lapai, il se détend à leurs cotés. La lune rouge lui permet la puissance, la force. Mais la lumière noire le plonge dans les ténèbres. Il voit autre chose, il imagine plus loin.

Les gardiens l’ont senti.

Ils chantent des musiques autres. Ils veulent qu’il apprenne.

Il a longtemps cherché.

Les autres volants noirs ou gris ne lui ressemblent pas. Il a survolé sa terre. Il n’a pas trouvé des ailes blanches.

Il est seul. Tous le voient comme autre.

Il se retire plus près de son antre, il veut se refaire un habit.

Là, seul il marmonne les chants. Il veut en comprendre le sens. Il ferme ses paupières. Il a faim. Il veut partager. Nul ne peut le trouver.

 

Ce jour là, était différent. Il faut se mettre en recherche. Dans le cube l’assemblée est frénésie. Lui est calme. Les gardiens leur crient ce qu’ils souhaitent. Séjour il faut chercher plus loin. Aller aux abords de leur monde. Et lui seul, blanc, peut leur montrer la route. Il éclaire le ciel devenu si gris.

 

Les gardiens le savent. Ils veulent qu’il les emmène.

Blanche silhouette ; ils le verront, le suivront plus loin, là ou on n’est jamais allé .sa teinte les guidera !

 

La lune rouge était stable. Les rayons orange étaient éteints. Il fallait partir.

Les hommes volants l’examinaient.

Il a compris. Pour lui, c’est un désir. Il veut découvrir. Il vole sur place ; il attend les noirs et gris.

Qui parlent sans cesse, fort et aigu. Il se tait. Ses yeux sont opaques. Grands ouverts. Sur ce ciel morne. Il s’envole.

 

Ses compagnons suivent. Il voltige, blanc fin, souple et rapide. Il a le sens du vent. Il a déjà été loin. Jusqu’à ne plus voir sa lune. Mais toujours volant il est revenu dans le cube.

 

Là, accompagné par son escorte il va trouver les bords. Il vole.

Vite. Les suiveurs s’essoufflent. Ils le voient si peu. Ils semblent peu curieux. Déjà, on ne distingue plus leurs arbres bleus. Ils se sentent en pays hostile. Lui, il monte. Vers sa lune.

Puis il tournoie. prend le sens opposé à cette figure trop fidèle. Le ciel s’éclaire.

 

La terre a pris une teinte marron. Les oiseaux ont disparu.

La nuit est presque blanchâtre. Attendant ses suiveurs il se pose. Il écoute. Le silence.

Il sent ses yeux qui piquent. Il veut continuer. Mais ses membres sont devenus si lourds.

Il doit avancer à terre. La chaleur le surprend. Les autres sont posés, ils ne bougent plus .trop lourds, trop empâtés. Ils sont au sol. Effrayés, les yeux fermés. Ils ont mal. Lui se redresse. Plus fin et agile, il plisse ses paupières. Il voit. Ses pieds arrivent à bouger. Il peut avancer. Danse curieuse. Il a de la terre collée.

Mais il veut voir plus loin.

Il se tourne. Scrute. Au loin un éclair. Un point. Violet. Une clarté inconnue.

 

Les bords sont là. Arrondis .pas de pics. Pas de sons.



Il marche. Il est attaché au sol. Il ne comprend pas.

La lumière violette l’attire.

Mais il ne sait. La chaleur le trouble. Il ne peut traverser ce trou béant.

En marchant. Il se demande pourquoi ses membres lui refusent ce ciel. D’une couleur inconnue.

Ses yeux s’habituent. Il distingue.

L’éclat au loin. Au dessus de la fracture.

Il faut rentrer.

Écrasés les autres volants sont partis. Ils ont voulu retrouver leurs pénombres.

Leur cube. Sa légèreté revient.

Ses yeux se tournent vers le coté obscur. Il retrouve sa lune. Sa nuit. Il peut voler.

Il veut revenir. Il viendra plus loin. Il sait.

Les gardiens l’attendent .ils savent que seul, lui a vu. Ils savent ce qu’il a vu. Les cris se font plus vifs. On veut qu’il chante ce qui le rend si nerveux.

Les gardes du cube l’allonge. Ils veulent savoir. Il réfléchit. Il rêve. Tout haut. Il chante une musique d’espoir.

Les gardes l’ont reconnu.

C’est de lui que viendra l’idée. Pour aller au dessus de la fracture.

Il se retire seul. Laissant ses compagnons abrutis. Fatigué, il pense en fermant ses yeux. Il cherche à connaître. Il sait qu’il va maintenant trouver un autre horizon.

Il a vu. Ils ne sont plus seuls. Hommes volants. Leur lune et leur obscurité ne sont pas éternelles. Il a appris. Il a saisi. Il sait.

Il sait qu’il peut marcher à terre. Et voler.

Il se calme.

En se repliant dans son habit de plumes, il cherche. Son sommeil. Malgré le désir, il a découvert la fracture.

Il a entrevu le soleil.

Repu de ses découvertes,

il dort.

 

Chapitre troisième.

Au centre, était la nuit. Notre monde tourne encore. Il y avait des fumées. Un brouillard épais. On ne pouvait voir. Le ciel a disparu. Il laisse place à une ombre. Comme une coque enveloppant le monde. Voulant le protéger, le préserver. Un reste, un vestige, quelques formes surgissent. Moulées, noires, éteintes, comme une lave. Nous sommes sous terre. Nous regardons en haut. Les têtes levées, attendant une lueur. Mais on ne voit que deux croûtes de lave.

On est suspendu. Entre deux morceaux géants.

Plus de soleil, de vision, de lune, le vent n’est plus. Le calme est serein. Les habitants sont en attente.

L’immobilité est leur seul espoir. Ils ont fini. Ils ont vu.

 

Dans ce trou, il n’y a plus de vie. Statues inertes.

Certains ont pris des poses.

Un est arrêté en marche funeste.

L’autre est couché, dormant, les roches ont fusionnées. La végétation n’est plus. Paysage de musée.

Rien ne bouge.

Parfois, les habitants respirent. Un souffle éteint. Les mouvements sont impossibles. Ce monde est absent. Clos, embrumé. Les personnages comme moulés. Les arbres sont figés en une saison. Même la vie est stoppée. Le temps s’est arrête. Sans avertir. Si on se promenait à l’intérieur des failles, si la lumière venait. On verrait ; les sculptures des hommes. Ils ne bougeraient pas. Incapables, de montrer leur semblant de vie. Pourtant, quelle richesse. Les hommes immobiles sont là.

Ils nous racontent leurs vies.

Dans leurs positions, dans leur culture. Un monde qu’il faudrait sortir. Déterrer, découvrir.

Mais point de visite. Il est inconnu, invisible et secret.

 

C’est comme un jardin encerclé. Il ne se voit pas. Personne ne le connaît. Pour le deviner il faudrait écarter les deux coques des mondes, il faudrait soulever la terre du milieu.

Il faudrait faire une lumière. Il faudrait un découvreur. Une exploratrice. Il faudrait, trouver le moyen de les réveiller. Mais inexistant aux yeux des mondes, jamais, personne ne pouvait, ni ne savait.

Plus de temps, plus de vie.

Une fumée qui aurait pu s’envoler . L’attente désespérée de l’éclair.

Les hommes sont endormis.

Statiques, sans besoin, sans désir, sans avenir, sans présent.

Seules restent quelques traces du passé.

Dans leurs têtes endormies quelques rêves s’étirent.

Ils vivent de ceux ci. Ils respirent à leur rythme.

Mais ils sont opaques. Blanchâtres. Leurs yeux clos.

Dans leurs images. Les pages de leur vie permettent leur continuité.

Ils vivent et revivent.

 

 

Chaque jour, ils refont le même parcours.

Juste un écran géant les maintient. Ils savent tellement de choses.

Ils ont vécu. Ils refont leurs parcours à l’envers

Avec minutie, s’arrêtant à chaque geste, chaque détail est disséqué. Ils vivent.

Comme immortels, éternellement, leur vie défile. Ils sont prisonniers, mais heureux, ils font l’analyse.

Ils font leur mémoire. En fait dans leur vie, ils se nourrissent.

Car chaque moment, ils se repaissent. Ils remangent.

Toujours les mêmes repas. Refont toujours les mêmes actes. Incessant manège. On les croyait immobiles, mais ils s’activent.

Ils font et refont leurs vies. Sans cesse.

Comme une roue du temps, ils savent et connaissent.

Tous, revivent, chaque jour, à l’identique. !

Ils ne bougeront plus. Ils ne mangeront plus.

Ils sont nourris de leur vie. Plus de besoin, plus d’envie, ils connaissent même leur mort. À l’avance.

Plus de désir que celui qu’il avait. Ils le revivent.

C’est ainsi, que regardant leurs regards, vous les voyez tour à tour sourirent ou pleurer.

Ils vivent mais non pas comme nous.

Ils vivent leurs vies. C’est éreintant. Mais ils se sentent bien.

Certains pourtant voudraient en changer .

Certains pourtant voudraient tourner la page.

Cela ne leur ait pas permis. Ils sont englués dans leurs souvenirs.

Ils ne peuvent, sortir de leur immobilité.

De leur vie. Ils doivent la subir.

Nul ne sait comment est venu ce monde.

Où l’on voit des gens. Statufiés, figés, on ne se doute pas qu’ils vivent leurs vies !de leur naissance à leurs morts.

Ils sont prisonniers; fermés, sans possible changement.

 

Le temps est roulant. Le temps passe sur eux.

Comme la terre qui tourne, ils tournent autour de leur passé, parfois ils mélangent.

Les souvenirs se mêlent. Mais ils ont l’éternité pour cela. ils savent que le temps n’empêche pas les rides de leur terre; elle se fige.

Elle aussi, elle est comme arrêtée. La montre du temps est en panne. Elle ne cesse de vieillir, sa couleur a disparue.

Les vents et les astres sont effacés. Elle se craquèle. Elle se sèche . Elle est en désarroi. Nul ne sait ce qui est arrivé.



La fixité est partout. Elle est ternie. Elle n’a plus d’existence. Elle est réelle. Mais stoppée. Immuable. Noire. Sans son. Sans espoir. Enfoncée. Cachée. Enserrée entre deux coques. Pas d’horizon. Pas de lueur. Elle est inanimée. Certains vont se réveiller. Mais quand.

Peut être vaut-il mieux qu’ils dorment.



Chapitre quatrième!

 

Pendant ce temps, l’homme volant a fait son voyage.

Pendant ce temps, la femme rampante a trouvé la faille.

Il naquit de ses hommes volants…

Il arriva ,un jour, où les femmes rampantes….

 

Au bord de la faille, se virent….

Les hommes volants, poussant des glapissements, de leurs gorges pliées,

Leurs ailes dépliées, passèrent le pont morbide!

Les femmes rampantes, les hommes volants , les deux soleils,

S’unirent!

Et l’on vit dans le ciel, des hommes volants porter des femmes oranges!

Et l’on vit dans le ciel, des femmes rampantes voler!

Et l’on vit dans le ciel, des femmes et des hommes travailler ensemble!

Faire l’amour au dessus des vivants!

naquirent des enfants!

Volants et rampants!!!

Qui eurent vite envie, de faire vivre le monde du milieu!!

Tous entre-mélés!

Les couleurs du ciel devinrent arc en ciel!!

Les couleurs des peaux orangées , bleues ou jaunes!

Faisaient un concert! De printemps!!!

Et l’on vit l’amour dans les airs, dans les pénombres,

sous nos trois mondes à l’identique!!!



Brigitte Baspeyras . 16 bis rue jules picard - Champagne sur Oise. 95660



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Message  Manon Dim 13 Mai 2012 - 21:31

Bonsoir et bienvenue sur le forum ! Smile

D'après le titre du sujet, j'ai l'impression que vous destiniez le texte à l'Appel à Textes "Et si les Hommes", dont les soumissions se font uniquement par mail à jury@imperialdream.fr
Pour poster sur le forum, il existe plusieurs règles à respecter, dont la lecture et signature des règles ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/f91-textes-sacres
Et une présentation là : https://imperialdreamer.1fr1.net/f4-nos-patriotes

Bienvenue ! Smile
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Message  Ash Lun 14 Mai 2012 - 11:29

sur la page : http://imperialdream.fr/appel-a-textes-et-si-les-hommes.html
Je lis que l'adresse à employer est celle-ci : imperialdreamer@gmail.com
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Message  Manon Lun 14 Mai 2012 - 11:40

Au final, nous aurons tous les deux les textes, Ash Smile
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Message  Pacô Lun 14 Mai 2012 - 16:45

Ne t'inquiète pas Ash ; les deux adresses renvoient aux mêmes destinataires Wink.
D'ailleurs, je me souviens t'avoir enregistré... donc tout est bon Smile.
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Message  Ash Mar 15 Mai 2012 - 6:00

Embarassed anonymat et pseudonymat Embarassed ...

Et sinon, n'était-il pas question de dévoiler la composition du jury ces jours-ci ?
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