Prise de conscience [Nouvelle]

Bonjour x)
Alors voici probablement la plus courte nouvelle que j'ai écrite, mais je l'aime assez car dedans je dénonce pas mal de choses que je vous listerait plus tard, après tout, à vous de voir si vous trouvez les sujets que je critique

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C’était plutôt agréable au contact de la peau. Chaud comme un manteau de fourrure qui viendrait entourer un corps nu une sombre nuit d’hiver, doux comme un rideau en soie délimitant les formes généreuses d’une femme endormie. Ses pieds totalement nus caressant ainsi la moquette turquoise qui confortait le dur sol de sa chambre, il était assis sur une chaise qui semblait contraster avec le reste du mobilier de la pièce : c’était une chaise du célèbre designer Philippe Starck qui ne valait pas moins de 240 euros et en tant que grand fan de nouveauté dans le monde du design et de la mode, Christian était fier d’en avoir fait l’acquisition. Après avoir porté à sa bouche une cigarette qui lui avait coûté encore plus cher que les précédentes, suite à une augmentation annoncée du prix de 3%, il rejeta l’air de ses poumons, regardant ainsi défiler dans la pièce la principale cause de son futur cancer. Il y avait deux mois à peine, Christian n’avait jamais fumé, mais aujourd’hui tous les soucis et tous les maux du pays le faisaient stressé, il avait réellement besoin de décompresser. Où était donc passée la véritable France ? Celle qui faisait rêver les autres pays ?

Les yeux bleus de notre homme étaient braqués vers une télévision : les informations nationales démarraient et le présentateur qui semblait avoir prit encore quelques cheveux blancs supplémentaires annonçait les titres. Il y avait encore eu un attentat dans l’un de ces pays qui lui sont totalement inconnus…Il aurait tellement voulu avoir une télévision plus grande à Haute Définition, un écran plat fait toujours bonne impression lorsque l’on reçoit des invités, mais il n’avait pas les moyens de s’en acheter une et devait se contenter de celle-ci. Il semblerait que les policiers n’aient toujours pas retrouvé le corps du petit Jodan, disparut il y a de ça maintenant plusieurs mois, on racontait qu’il avait probablement été kidnappé étant donné que ses parents étaient riches, ou qu’un pédophile l’avait trouvé sur son chemin. La fumée vint à nouveau envahir ses poumons. La bourse ne cessait de descendre, on était vraiment dans un système politique où le capitalisme allait s’effondrer. Le présentateur termina le journal en annonçant, entre deux publicités pour des livres, qu’un homme de peau noir avait été fusillé dans un quartier chaud de paris, certain parti politique criant déjà « Au racisme ».

Christian en avait plus que marre de ce monde pourri, que pouvait-il y changer ? Il se leva, jetant son mégot de cigarette parterre et alla éteindre la télévision. Il se dirigea vers sa fenêtre qu’il ouvrit au maximum et en quelques secondes l’air purement fraîche de la nuit vint lui caresser le visage : il ne fallut que quelques secondes pour prendre une décision et, sans même refermer la fenêtre, Christian se dirigea vers la salle de bain et tourna la robinet de la douche. Pour finir il clava la porte derrière lui.

Christian n’avait pas envie de la prendre cette douche, non, mais il essayait simplement de penser aux employés de la morgue qui n’aimeraient probablement pas retrouver son corps inerte plein de crasse, causée par une journée bien remplie. Il ne pouvait pas s’enlever de la tête c’est image, cette image horrible d’un gamin qu’il avait laissé dans le fossé. Un gamin sans vie, ce garçon de 8 ans nommé Jordan qu’il avait fauché suite à une soirée un peu trop arrosée.




A vos commentaires

le thème principal est sympa (la culpabilité) le thème secondaire aussi (nos propres drames sont plus important que ceux du monde entier, quels qu'ils soient). C'est un peu maladroit parfois, tu ne prends pas le temps de vraiment poser ta nouvelle (je vais encore me faire engueuler par Paco ) par contre tu tiens vraiment quelque chose, c'est une vraie nouvelle avec peu de personnages, une trame principale, une chute marquée et marquante.
je en suis pas un grand écrivain (d'où la nécessité de prendre d'autres avis) mais j'ai le même problème que toi très souvent : je suis pressé de placer ma chute.
Allez ya des idées, c'est déjà super
à te relire

Des tournures un peu maladroite parfois, une ou deux phrases ou le langage parlé vient insidieusement s'insinuer là ou il ne devrait pas...
Mais sinon j'aime beaucoup l'idée, et ce mélange du personnage qui ne supporte plus notre système politique pourri mais en même temps s'achète des chaises à 240.-, fume, veut un écran plan. Très bon effet, vraiment. Et j'aime bien ce ton neutre de description, ça va parfaitement avec la résignation du personnage principal.
Good !

P.S. "Fossé", avec un O. C'est, je crois, la plus grosse de tout le texte qui n'en contient pas beaucoup.

" Pressé de placer la chute " oui en fait c'est vraiment le cas de le dire x) Parce que pour vous donner un peu le contexte d'écriture, c'est un texte que j'avais commencé un soir sans raison particulière, et puis il s'avère que je l'avais commencé un peu tard alors que je devais aller dormir et ma mère m'engueulait pour que j'y aille du coup j'ai un peu bâclé la fin ^^' Depuis je n'ai jamais prit le temps de le retravailler mais je le ferai probablement un jour!

Merci à vous deux pour vos commentaires

Zed a écrit:

C’était plutôt agréable au contact de la peau. Chaud comme un manteau de fourrure qui viendrait entourer un corps nu une sombre nuit d’hiver, doux comme un rideau en (de) soie délimitant les formes généreuses d’une femme endormie. Ses pieds totalement nus (répétition) caressant ainsi la moquette turquoise qui confortait le dur sol de sa chambre. Il était assis sur une chaise qui semblait contraster avec le reste du mobilier de la pièce : c’était une chaise du célèbre designer Philippe Starck qui ne valait pas moins de deux cent quarante euros et en tant que grand fan de nouveauté dans le monde du design et de la mode, Christian était fier d’en avoir fait l’acquisition. Après avoir porté à sa bouche une cigarette qui lui avait coûté encore plus chère que les précédentes, suite à une augmentation annoncée du prix de 3%, il rejeta l’air de ses poumons, regardant ainsi défiler dans la pièce la principale la cause de son futur cancer. Il y avait deux mois à peine, Christian n’avait jamais fumé, mais aujourd’hui tous les soucis et tous les maux du pays le faisaient stresser ("faire stresser" n'est pas le plus beau terme. "le tourmentaient" conviendrait mieux), il avait réellement besoin de décompresser. Où était donc passée la véritable France ? Celle qui faisait rêver les autres pays ?

Les yeux bleus de notre homme étaient braqués vers une télévision : les informations nationales démarraient et le présentateur qui semblait avoir pris encore quelques cheveux blancs supplémentaires annonçait les titres. Il y avait encore eu un attentat dans l’un de ces pays qui lui sont totalement inconnus…Il aurait tellement voulu avoir une télévision plus grande à Haute Définition. Un écran plat fait toujours bonne impression lorsque l’on reçoit des invités, mais il n’avait pas les moyens de s’en acheter une et devait se contenter de celle-ci. Il semblerait que les policiers n’aient toujours pas retrouvé le corps du petit Jodan, disparu il y a de ça maintenant plusieurs mois. On racontait qu’il avait probablement été kidnappé étant donné que ses parents étaient riches, ou qu’un pédophile l’avait trouvé sur son chemin. La fumée vint à nouveau envahir ses poumons. La bourse ne cessait de descendre, on était vraiment dans un système politique où le capitalisme allait s’effondrer. Le présentateur termina le journal en annonçant, entre deux publicités pour des livres, qu’un homme de peau noire avait été fusillé dans un quartier chaud de paris. Certain partis (je suppose qu'il n'y en a pas qu'un) politique criaient déjà « Au racisme ».

Christian en avait plus que marre de ce monde pourri. Que pouvait-il y changer ? Il se leva, jetant son mégot de cigarette par terre et alla éteindre la télévision. Il se dirigea vers sa fenêtre qu’il ouvrit au maximum et en quelques secondes l’air purement frais ("purement" et "frais" sont lourds l'un à côté de l'autre. Je supprimerais le "purement" à ta place) de la nuit vint lui caresser le visage. Il ne fallut que quelques secondes (on se répète!) pour prendre une décision et, sans même refermer la fenêtre, Christian se dirigea vers la salle de bain et tourna le robinet de la douche. Pour finir, il claqua la porte derrière lui.

Christian n’avait pas envie de la prendre cette douche, non, mais il essayait simplement de penser aux employés de la morgue qui n’aimeraient probablement pas retrouver son corps inerte plein de crasse, causée par une journée bien remplie. Il ne pouvait pas s’enlever de la tête cette image, cette image horrible d’un gamin qu’il avait laissé dans le fossé. Un gamin sans vie, ce garçon de 8 ans nommé Jordan qu’il avait fauché suite à une soirée un peu trop arrosée.

La fin laisse sur le cul (si vous permettez le langage familier en ce lieu sacrosaint ).
J'aurais peut être plus développé la culpabilité du personnage. Pour garder cet effet de chute, je te conseillerai de faire croire à une culpabilité sur autre chose: genre, c'est sa faute à lui si la France va mal (mes idées ne sont pas forcément mes meilleures hein? ). Et après, tu termines par son aveux sur la mort du patit Jordan.
Insiste aussi sur les causes de sa mort. Ou fais parler le présentateur. Ce serait bien qu'il déblatère à fond le probable assassin du môme. Pour que l'assassin écoute ce que tout le monde pense de lui. Et avance davantage l'hypothèse du suicide. Pour montrer que le monde se goure complètement. Et je suis pour une fois de l'avis de Ramanaraz . Pose "un peu mieux" la situation. Le passage de la télé passe "trop vite".
Bref, ce ne sont que quelques petites pistes par ci par là. Histoire que tu t'en remettes à l'inspiration .
Si tu as une nouvelle version du texte, n'hésite pas .

EDIT: Arf, j'oubliais une chose importante dans ton écriture: prends le temps de couper tes phrases. Elles sont certaines fois beaucoup trop longues, et la fin n'a parfois plus de rapport avec le début. Un simple point et une majuscule permette bien souvent de remédier au problème .

Le problème avec ton idée du présentateur qui fait des commentaires et tout c'est que si je passe trop de temps sur cette histoire, on va se demander: "tiens pourquoi l'auteur nous détail tout cela?" tandis que là j'ai plus voulu jouer sur l'impression que ce n'est qu'un détail sans importance parmi d'autre alors qu'en fait c'est un détail capital. Enfin je ne sais pas, mais je suppose que ça ne donnerai pas le même effet, si?

Non.
Si tu fais faire le présentateur révolté, et l'homme dégouté, on croira que ton héros est dégouté par la "merde" qu'il y a en France. Et non parce que c'est lui qui a tué .
Et puis, laisse bien autour les autres détails du journal: bourse, chromage, homme noir fusillé... etc. Et rajoute même.
Mais non, il faut que ça se dégage. Surtout que tu montres un certain temps un point de vue interne, en voilant le fait que c'est lui le coupable. Je trouve que ça fait bancal sinon...