Comptes d'auteur

J'ai aussi listé ou ai eu les références ( négatives) de:
L'Harmatan
Cheminements
La société des écrivains
Bénevent
Baudelaire
Editions de St Hilaire
Edilivre
Les deux Encres ???
Lokomodo ???
Si quelqu'un a du neuf là-dessus, merci de le dire.
De toute manière, La Référence reste "Audace" de Roger Gaillard, l'ouvrage de l'Oie Plate ( EX Calcre) qui est régulièrement mis à jour mais les éditeurs se multiplient à grande vitesse, difficile de les connaître tous.

Je n'avais pas vu ton message, difficile de tout lister, il y en a de nombreux à fuir, à ignorer, à contacter un avocat avant d'envoyer ton texte... Dans ce domaine les manières de faire de l'édition en étant éditeur qui ne compte que sur les auteurs pour s'enrichir et non leurs œuvres à faire découvrir sont innombrables pour soutirer l’argent aux jeunes auteurs.
Je ne connais pas tous ceux que tu listes mais il y a plusieurs catégories.

L'Harmattan et les Deux Encres ne demandent pas de participation financière, ils ont un comité de lecture qui sélectionne un peu et effectuent un travail éditorial gratuit je crois... mais L'Harmattan ne paie les droits d'auteurs qu'à partir du 500ème exemplaire vendu et les Deux Encres demandent de prévendre au moins 200 exemplaires... autant dire que ce ne sont pas des éditeurs à compte d'éditeur où l'auteur ne débourse rien mais fournit un travail de correction conséquent, ce qui est normal.
Atteindre 500 ventes ou plus de 200 préventes pour un auteur débutant est très difficile, quasi impossible surtout que ces deux éditeurs ne sont guère réputés.

Edilivre est un peu différent, on en a souvent parlé ici. On ne paye rien au départ parce qu’on a rien tout simplement : ni vraie sélection, ni travail éditorial, ni accompagnement et il faut quand même en vendre quelques dizaines pour toucher des droits d’auteur.

Quant à La société des écrivains, Bénevent, Baudelaire ce sont des faux éditeurs à fuir à toute jambe : très chers, aucune sélection au départ (ne lisent sans doute pas les manuscrits), aucun travail éditorial, aucun accompagnement, ne paient pas toujours les droits d’auteur, font payer quelquefois deux fois les livres (une fois au départ, une seconde fois si l’auteur veut un stock ou lors de la mise au rebut) et La société des écrivains a été il y a quelques années maintes fois traînée au tribunal pas des auteurs (à ce propos, je leur avais demandé il y a plusieurs mois un devis par curiosité parce qu’une connaissance éditait chez eux… jamais eu de réponse et pourtant, c’était anonyme)
Mais il y en a d’autres.

La consigne est toujours la même : un éditeur ne demande aucun argent à un auteur et ne fait pas payer les corrections, la promotion, l’accompagnement…Si on demande à l’auteur de payer, même uniquement les corrections éditoriales, vous n’avez pas affaire à un éditeur mais à un prestataire de service, au mieux, ou à un escroc au pire et votre livre ne se vendra pas à moins que vous fassiez tout le travail. Or ces éditeurs sont bien plus chers que si vous alliez chez l’imprimeur du coin ou sur les sites d’autoédition. Et au moins en éditant vous-même vous touchez les droits d’auteur dès le premier exemplaire vendu.

Ta référence à l'Oie Plate est excellente, mais elle date et de nouvelles escroqueries sont apparues depuis.

Merci de ce complément d'information, Mémoire du temps!