Coup de gueule à Cupidon
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Coup de gueule à Cupidon
Je viens de retrouver un texte écrit, je dirai... fin mai-début juin, que j'avais trouvé pas mal du tout et que je n'ai pas encore mis ici... Donc je le fait maintenant.
Je tiens à rajouter que j'ai écrit ces lignes en désirant cracher mes sentiments, m'en libérer, ce qui est la raison de l'usage de certains mots. Et je tiens aussi à rajouter qu'à l'époque, j'étais une insouciante petite fille qui était obnubilée par l'amour et qui ne connaissait alors pas grand chose du monde réel.
L'un de mes yeux est empli de haine, l'autre d'amour.
C'est ainsi à chaque fois que je te parle, à chaque fois que je te regarde, à chaque fois que je pense à toi. Mais ce serait si simple si tu cessais tout simplement de me donner de faux espoirs, si tu cessais de me faire souffrir.
Ô jours passés en ignorant ton existence, que vous me manquez ! Pourquoi être partis et avoir fait naître en moi ce tourbillon de confusion ? Pourquoi m'avoir fait te rencontrer ? Pourquoi ?
***
Midi et demie. Queue de la cantine. Je te regarde. J'ai envie de m'approcher de toi. Tu ne me rejetterais pas. Tu es l'un de mes meilleurs amis, non ? Mais il y a un problème. Un problème dénommé sa présence. La présence de qui ? Mais voyons, abruti, la petite pouf qui s'est mise de la super-glu puis a bondi sur toi pour être éternellement collée à ton corps. La petite pouf qui s'est arrachée les bras et les jambes et qui s'est greffée des allumettes à la place ! La petite pouf qui te contemple avec une de ces lueurs dans les yeux. Une lueur qui m'éloigne, une lueur qui annonce clairement "Il est à moi ! La première qui s'approche de lui sans son autorisation va mourir".
Connasse, connasse, connasse. (Lol, pour être crue, tu peux pas faire mieux)
C'est à toi, petite pouf, que j'adresse ces mots.
Si tu n'existais pas, toi non plus, ma vie serait bien plus belle.
Je trouverais le sommeil, je serais calme quand celui que j'aime ne m'adresse pas la parole pendant plusieurs jours, je n'aurais pas l'envie de crever comme une chienne atteinte de la galle en te voyant lui parler.
***
Le ciel noir s'étend devant moi. Un doux courant d'air nocturne entre dans ma chambre, m'apaisant temporairement. J'essaye de ne pas penser à toi, mais comment faire. Je hais sa présence. Je te hais.
Mais je t'aime.
Je hais cet amour.
Quatorze heure trente. Couloir des cours de musique et d'art plastique. Je m'apprête à rentrer en dessin. J'attends juste que ton groupe sorte de la salle pour rentrer. La porte s'ouvre, libérant une grande quantité de lumière dans le corridor mal éclairé. Une quinzaine d'élèves sort, dont toi. Tu as de la peinture rouge sur la joue. Elle en a dans les cheveux. Vous vous êtes bien amusés à ce que je vois. Bande de cons.
Je vous hais autant l'un que l'autre. Juste que pour elle, il n'y a que ce sentiment là qui domine.
***
Cupidon m'a fait tombé amoureuse de toi, mais il a pas été foutu de bien tirer la seconde flèche, et à ma connaissance, ce n'est pas sur moi que tu craques.
Dans mes rêves les plus agréables, elle n'existe pas. Mais à mon réveil, toutes mes espérances sont perdues.
Dans mes rêves les plus agréables, tu n'existes pas non plus. Mais à mon réveil, je me demande comment j'ai pu trouver cela génial de vivre sans toi.
Mais tout serait si simple si ce fil de fer humain n'existait pas. Mes espoirs pourraient voir le jour, mes nuits déjà si courtes ne seraient plus tourmentées. J'aimerais pouvoir la faire disparaître, rien que par un claquement de doigts, qu'elle n'ait jamais vu le jour et cela n'arrive jamais. Mais c'est impossible.
***
Je devrais être ravie que tu sois aussi proche d'une fille au point de sortir avec elle, même si cette fille est le lampadaire qui éclaire d'une lumière blafarde mes nuits, m'empêchant de trouver le sommeil. Après tout, je suis l'une de tes meilleures amies. Et donc je devrais être heureuse que tu sois heureux. Mais j'en suis incapable.
Connasse, connasse, connasse.
C'est à moi, sale pétasse, que j'adresse ces mots.
Je tiens à rajouter que j'ai écrit ces lignes en désirant cracher mes sentiments, m'en libérer, ce qui est la raison de l'usage de certains mots. Et je tiens aussi à rajouter qu'à l'époque, j'étais une insouciante petite fille qui était obnubilée par l'amour et qui ne connaissait alors pas grand chose du monde réel.
Coup de gueule à Cupidon
L'un de mes yeux est empli de haine, l'autre d'amour.
C'est ainsi à chaque fois que je te parle, à chaque fois que je te regarde, à chaque fois que je pense à toi. Mais ce serait si simple si tu cessais tout simplement de me donner de faux espoirs, si tu cessais de me faire souffrir.
Ô jours passés en ignorant ton existence, que vous me manquez ! Pourquoi être partis et avoir fait naître en moi ce tourbillon de confusion ? Pourquoi m'avoir fait te rencontrer ? Pourquoi ?
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Midi et demie. Queue de la cantine. Je te regarde. J'ai envie de m'approcher de toi. Tu ne me rejetterais pas. Tu es l'un de mes meilleurs amis, non ? Mais il y a un problème. Un problème dénommé sa présence. La présence de qui ? Mais voyons, abruti, la petite pouf qui s'est mise de la super-glu puis a bondi sur toi pour être éternellement collée à ton corps. La petite pouf qui s'est arrachée les bras et les jambes et qui s'est greffée des allumettes à la place ! La petite pouf qui te contemple avec une de ces lueurs dans les yeux. Une lueur qui m'éloigne, une lueur qui annonce clairement "Il est à moi ! La première qui s'approche de lui sans son autorisation va mourir".
Connasse, connasse, connasse. (Lol, pour être crue, tu peux pas faire mieux)
C'est à toi, petite pouf, que j'adresse ces mots.
Si tu n'existais pas, toi non plus, ma vie serait bien plus belle.
Je trouverais le sommeil, je serais calme quand celui que j'aime ne m'adresse pas la parole pendant plusieurs jours, je n'aurais pas l'envie de crever comme une chienne atteinte de la galle en te voyant lui parler.
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Le ciel noir s'étend devant moi. Un doux courant d'air nocturne entre dans ma chambre, m'apaisant temporairement. J'essaye de ne pas penser à toi, mais comment faire. Je hais sa présence. Je te hais.
Mais je t'aime.
Je hais cet amour.
Quatorze heure trente. Couloir des cours de musique et d'art plastique. Je m'apprête à rentrer en dessin. J'attends juste que ton groupe sorte de la salle pour rentrer. La porte s'ouvre, libérant une grande quantité de lumière dans le corridor mal éclairé. Une quinzaine d'élèves sort, dont toi. Tu as de la peinture rouge sur la joue. Elle en a dans les cheveux. Vous vous êtes bien amusés à ce que je vois. Bande de cons.
Je vous hais autant l'un que l'autre. Juste que pour elle, il n'y a que ce sentiment là qui domine.
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Cupidon m'a fait tombé amoureuse de toi, mais il a pas été foutu de bien tirer la seconde flèche, et à ma connaissance, ce n'est pas sur moi que tu craques.
Dans mes rêves les plus agréables, elle n'existe pas. Mais à mon réveil, toutes mes espérances sont perdues.
Dans mes rêves les plus agréables, tu n'existes pas non plus. Mais à mon réveil, je me demande comment j'ai pu trouver cela génial de vivre sans toi.
Mais tout serait si simple si ce fil de fer humain n'existait pas. Mes espoirs pourraient voir le jour, mes nuits déjà si courtes ne seraient plus tourmentées. J'aimerais pouvoir la faire disparaître, rien que par un claquement de doigts, qu'elle n'ait jamais vu le jour et cela n'arrive jamais. Mais c'est impossible.
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Je devrais être ravie que tu sois aussi proche d'une fille au point de sortir avec elle, même si cette fille est le lampadaire qui éclaire d'une lumière blafarde mes nuits, m'empêchant de trouver le sommeil. Après tout, je suis l'une de tes meilleures amies. Et donc je devrais être heureuse que tu sois heureux. Mais j'en suis incapable.
Connasse, connasse, connasse.
C'est à moi, sale pétasse, que j'adresse ces mots.
Dernière édition par Montmartre le Jeu 30 Oct 2008 - 20:32, édité 1 fois
Montmartre- Talent Habitué
- Nombre de messages : 136
Age : 28
Votre talent : Écriture
Points : 17
Date d'inscription : 19/10/2008
Re: Coup de gueule à Cupidon
Montmartre a écrit:Coup de gueule à Cupidon
L'un de mes yeux est empli de haine, l'autre d'amour.
C'est ainsi à chaque fois que je te parle, à chaque fois que je te regarde, à chaque fois que je pense à toi. Mais ce serait si simple si tu cessais tout simplement de me donner de faux espoirs, si tu cessais de me faire souffrir.
Ô jours passés en ignorant ton existence, que vous me manquez ! Pourquoi être partis et avoir fait naître en moi ce tourbillon de confusion ? Pourquoi m'avoir fait te rencontrer ? Pourquoi ?***Midi et demie. Queue de la cantine. Je te regarde. J'ai envie de m'approcher de toi. Tu ne me rejetterais pas. Tu es l'un de mes meilleurs amis, non ? Mais il y a un problème. Un problème dénommé sa présence. La présence de qui ? Mais voyons, abruti, la petite pouf qui s'est mise de la super-glu puis a bondi sur toi pour être éternellement collée à ton corps. La petite pouf qui s'est arrachée les bras et les jambes et qui s'est greffée des allumettes à la place ! La petite pouf qui te contemple avec une de ces lueurs dans les yeux. Une lueur qui m'éloigne, une lueur qui annonce clairement "Il est à moi ! La première qui s'approche de lui sans son autorisation va mourir".
Connasse, connasse, connasse. (Lol, pour être crue, tu peux pas faire mieux)
C'est à toi, petite pouf, que j'adresse ces mots.
Si tu n'existais pas, toi non plus, ma vie serait bien plus belle.
Je trouverais le sommeil, je serais calme quand celui que j'aime ne m'adresse pas la parole pendant plusieurs jours, je n'aurais pas l'envie de crever comme une chienne atteinte de la galle en te voyant lui parler.***Le ciel noir s'étend devant moi. Un doux courant d'air nocturne entre dans ma chambre, m'apaisant temporairement. J'essaye de ne pas penser à toi, mais comment faire. Je hais sa présence. Je te hais.
Mais je t'aime.
Je hais cet amour.
Quatorze heure trente. Couloir des cours de musique et d'art plastique. Je m'apprête à rentrer en dessin. J'attends juste que ton groupe sorte de la salle pour rentrer. La porte s'ouvre, libérant une grande quantité de lumière dans le corridor mal éclairé. Une quinzaine d'élèves sort, dont toi. Tu as de la peinture rouge sur la joue. Elle en a dans les cheveux. Vous vous êtes bien amusés à ce que je vois. Bande de cons.
Je vous hais autant l'un que l'autre. Juste que pour elle, il n'y a que ce sentiment là qui domine.***
Cupidon m'a fait tombé amoureuse de toi, mais il a pas été foutu de bien tirer la seconde flèche, et à ma connaissance, ce n'est pas sur moi que tu craques.
Dans mes rêves les plus agréables, elle n'existe pas. Mais à mon réveil, toutes mes espérances sont perdues.
Dans mes rêves les plus agréables, tu n'existes pas non plus. Mais à mon réveil, je me demande comment j'ai pu trouver cela génial de vivre sans toi.
Mais tout serait si simple si ce fil de fer humain n'existait pas. Mes espoirs pourraient voir le jour, mes nuits déjà si courtes ne seraient plus tourmentées. J'aimerais pouvoir la faire disparaître, rien que par un claquement de doigts, qu'elle n'ait jamais vu le jour et cela n'arrive jamais. Mais c'est impossible.***
Je devrais être ravie que tu sois aussi proche d'une fille au point de sortir avec elle, même si cette fille est le lampadaire qui éclaire d'une lumière blafarde mes nuits, m'empêchant de trouver le sommeil. Après tout, je suis l'une de tes meilleures amies. Et donc je devrais être heureuse que tu sois heureux. Mais j'en suis incapable.
Connasse, connasse, connasse.
C'est à moi, sale pétasse, que j'adresse ces mots.
Bah pour du crû, je comprends . Évidemment, ce texte n'est pas acceptable partout, mais sur ce fow', si . Alors, que dire?
Je compatis. Ou du moins je compatissais, si cela est terminé pour toi. Et comprends que je te comprends. Mais je ne m'étendrais pas sur le sujet.
Pas mal d'erreurs sur l'utilisation du conditionnel que tu me mets au futur (faute fréquente ).
Et sinon, tu as tellement changé que ça depuis début juin?
Re: Coup de gueule à Cupidon
Autant j'ai aimé Le Temps, autant ce texte-ci m'a laissé froid.
Je ne saurais dire exactement pourquoi mais j'ai l'impression que c'est un texte trop "utilitaire" qui a sans doute dû te permettre de te défouler mais qui ne me semble pas présenter grand intérêt pour un lecteur blasé, critique, pointilleux et en un mot chiant comme moi.
Cela dit, on sens le talent prometteur dessous. On hume l'esprit de tes autres textes et on sent que tu feras beaucoup mieux par la suite (ou même avant, je ne me souviens plus trop des dates d'écriture de tes autres textes). Et comme je connais déjà deux autres textes, je ne peux que confirmer.
Je ne saurais dire exactement pourquoi mais j'ai l'impression que c'est un texte trop "utilitaire" qui a sans doute dû te permettre de te défouler mais qui ne me semble pas présenter grand intérêt pour un lecteur blasé, critique, pointilleux et en un mot chiant comme moi.
Cela dit, on sens le talent prometteur dessous. On hume l'esprit de tes autres textes et on sent que tu feras beaucoup mieux par la suite (ou même avant, je ne me souviens plus trop des dates d'écriture de tes autres textes). Et comme je connais déjà deux autres textes, je ne peux que confirmer.
Re: Coup de gueule à Cupidon
Merci pour la correction !
Le conditionnel et le futur, va savoir pourquoi, je ne peux pas les supporter ces deux là...
Depuis juin, oh que oui ! Ma vie a subi le piiiiiire virage possible après le handicap suite à un terrible accident dans un grand huit au parc Asterix qui paralyse le bas du cours pour l'éternité (d'accord, j'exagère sûrement un peu) !
J'aouve : pour du crû, c'est du crû ! Et c'est d'ailleurs un peu sur un coup de tête que je l'ai mis sur ce forum. Mais de toute façon, il est indiqué absolument nul part que tout ce que je touche se transforme en or. En argent, je veux bien, mais pas encore en or. Je laisse ça à Mai-chérie.
Et sinon, pour le classement chronologique, c'est "Le Temps" en premier, trèèèèès tôt celui-là (novembre ou décembre vu que je devais le rendre au plus tard le dernier jour de l'an) ce qui relève du miracle vu que c'est probablement mon meilleur texte et que j'ai commencé à écrire "sérieusement" seulement depuis août. Puis celui-là, et enfin, "Papillon" (de lumiiiiiiièreuh !), ma perle venue des profondeurs, mon bijou venu d'Orient, mon palais aux reflets de jade, mon... Hem... Je m'égare.
Le conditionnel et le futur, va savoir pourquoi, je ne peux pas les supporter ces deux là...
Depuis juin, oh que oui ! Ma vie a subi le piiiiiire virage possible après le handicap suite à un terrible accident dans un grand huit au parc Asterix qui paralyse le bas du cours pour l'éternité (d'accord, j'exagère sûrement un peu) !
J'aouve : pour du crû, c'est du crû ! Et c'est d'ailleurs un peu sur un coup de tête que je l'ai mis sur ce forum. Mais de toute façon, il est indiqué absolument nul part que tout ce que je touche se transforme en or. En argent, je veux bien, mais pas encore en or. Je laisse ça à Mai-chérie.
Et sinon, pour le classement chronologique, c'est "Le Temps" en premier, trèèèèès tôt celui-là (novembre ou décembre vu que je devais le rendre au plus tard le dernier jour de l'an) ce qui relève du miracle vu que c'est probablement mon meilleur texte et que j'ai commencé à écrire "sérieusement" seulement depuis août. Puis celui-là, et enfin, "Papillon" (de lumiiiiiiièreuh !), ma perle venue des profondeurs, mon bijou venu d'Orient, mon palais aux reflets de jade, mon... Hem... Je m'égare.
Montmartre- Talent Habitué
- Nombre de messages : 136
Age : 28
Votre talent : Écriture
Points : 17
Date d'inscription : 19/10/2008
Re: Coup de gueule à Cupidon
J'ai pas tout saisi pour ta reconversion et ton parc d'Astérix... Tu parlais sérieusement?
Ce qui est magique avec l'inspiration, c'est qu'elle surgit de nulle part, comme ça...
Ce qui est magique avec l'inspiration, c'est qu'elle surgit de nulle part, comme ça...
Re: Coup de gueule à Cupidon
Si tu connaissais mieux, tu connaitrais déjà la réponse : non, je ne parlais pas sérieusement.
Je parle rarement sérieusement.
Je parle rarement sérieusement.
Montmartre- Talent Habitué
- Nombre de messages : 136
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Votre talent : Écriture
Points : 17
Date d'inscription : 19/10/2008
Re: Coup de gueule à Cupidon
Si j'avais lu ça sans m'être couché à 5h du mat', je crois que j'aurais peut être mieux compris aussi ^^'.Montmartre a écrit:Si tu connaissais mieux, tu connaitrais déjà la réponse : non, je ne parlais pas sérieusement.
Je parle rarement sérieusement.
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