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Message  Maeror Ven 2 Jan 2009 - 18:10

Je m'étais juré que je n'écrirai jamais d'Héroïc Fantasy, pas que je n'aime pas ce genre, mais plutôt qu'il en existe des tonnes et des tonnes et qu'il était difficile d'inventer une histoire qui ne tombe pas dans le classique. Mais une histoire n'arrêtait pas de me trotter en tête après avoir vu un "C'est pas sorcier" (oui, j'aime bien cette émission) et m'empêchait d'écrire correctement Jonction Nordique. Au passage, je n'abadonne pas Jonction Nordique, j'ai bien l'intention de le finir ! Mais bref, j'ai donc commencé à écrire cette histoire, sans trop savoir où ça me mênerai (et je ne le sais pas encore). Au départ je ne voulais pas la poster, car c'est vraiment quelque chose de secondaire à côté de mon autre texte, mais vu que pour le moment je suis plutôt content de moi, je vais poster ^^
Mon premier souhait est que ça ne fasse pas trop classique, mon second est que le début soit accrocheur, mon troisième, qu'il vous plaise ... et mon quatrième, que ce ne soit pas bourré de fautes ^^
Pas de titre pour le moment, mais ça vendra.
Trève de parlote, voici la bête ^^' :



            « Je n'aime pas ces bois. » Marmonna Mull en raffermissant sa poigne sur son lourd bouclier.
            « Oh non, et je n’aime pas ces montagnes non plus.
            - Tais-toi, le gros. » Siffla une voix à sa droite.
            Mull jeta un coup d'œil dans cette direction, prêt à envoyer une de ses plus cinglantes répliques, mais ne fit que grogner dans sa barbe en s'apercevant que le Seigneur l'observait.
            Le cliquetis des armures et des armes emplissait ces bois au feuillage d'or. Le fracas des cuirasses étaient comme déplacés dans ce lieu silencieux. La petite troupe cheminait comme elle le pouvait le long d'un étroit sentier, se dirigeant vers les hauteurs de la montagne. Dix hommes à pieds et un cavalier, Corvus. Le Seigneur des Terres Gelées en compagnie de ses soldats.
            « N'empêche que quelque chose cloche, par ici. Je le sens. C'est certain. Comme le nez au milieu de la figure, je vous dis ...
            - Ta gueule Meule de Foin ! » S'écria de nouveau la voix. Elle provenait du gosier d'Hercules, un de ses compagnons d'armes.
            « Toi le jeunot, je t'ai pas causé. En plus, t'as rien à faire avec nous. Un type incapable de se souvenir où il a foutu ses armes n'a rien à faire dans la troupe du Seigneur Corvus. »
            Mull lança un rapide coup d'œil dans la direction du cavalier, histoire de vérifier si sa flatterie l'avait touché. Mais impossible de connaître ses pensées avec ce satané heaume. Le seigneur se contenta de les regarder quelques secondes, puis tourna de nouveau son attention sur le chemin escarpé sans mot dire.
            Hercules fit de même, honteux d'avoir perdu son épée. Un autre soldat lui tapota l'épaule en signe de réconfort. Perugrin, un brave type. Un penchant pour l'alcool peut être un peu trop prononcé, mais un brave type tout de même.
            Le reste des hommes se tenait silencieux, las d’entendre les grognements de leur imposant frère d’arme. Ils étaient partis de leur lointaine seigneurie du Sud depuis des semaines, et n’avaient atteint la capitale, le Tertre Noir, qu’après de nombreuses nuits à greloter de froid. Et à peine avaient-ils atteint la cité, qu’ils étaient déjà repartis. Toujours vers le Nord, vers la révolte. Ces dingues du Nord s’étaient mis en tête que Xell, leur région, ne devait plus faire partie du pays, mais devait entre être un à part entière.
            « Hey les gars, vous la connaissez celle de l’âne fou ? Lança Mull, l’air joyeux.
            - Mais tu vas la fermer à la fin ? » Cette fois, ce n’était pas Hercules, mais Drath. Pas vraiment un boute-en-train.
            « Donc, continua Mull, imperturbable, c’est l’histoire d’un âne qui est devenu fou. En fait, vous allez voir, elle est marrante, c’est parce que l’âne il s’appelle Hercules. Ouais, comme toi l’jeunot. Mais bref, aucun rapport. C’est un jeu de mot, vous allez comprendre … »
            Corvus se retourna soudainement sur sa selle et leva un doigt accusateur. Ce qu’il avait l’intention de dire était certainement très intéressant, mais il fut brutalement expulsé en arrière. Il chuta lourdement au sol, soulevant une grande quantité de poussière.
            Il y eut comme un temps d’arrêt, plus personne ne fit un geste. Même Mull ne dit rien, ne sachant trop comment agir.
            Puis un fort sifflement retentit, rapidement suivit d’un cri de douleur. Ce fut qui réveilla la troupe, sans quoi leur mort était assurée.
            Mull attrapa sa hachette, fixée dans son dos, et fit volte face. Les autres soldats s’activèrent au même moment, se préparant à l’assaut qui allait fatalement arriver. Ils avaient tous entendu le sifflement sur le terrain d’entrainement. Le son d’une flèche fendant l’air.
            Un homme était au sol, face contre terre, un carreau planté dans le dos. Des cris retentirent de toute part, en provenance de la troupe, mais également des bois, tout autour.
            « En formation ! » Hurla Drath, sur sa gauche. Mais ils n’eurent pas le temps de s’exécuter que les assaillants déboulèrent de toute part.


PS pour Pacô : je lirai la suite du Procès de la Folie, t'inquiètes pas Wink Et désolé d'être aussi lent.
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Message  Pacô Sam 3 Jan 2009 - 12:33

Maeror a écrit:
« Je n'aime pas ces bois. » Marmonna Mull en raffermissant (raffermir...tu savais que c'était surtout pour la peau, un membre du corps ou alors, par extension, son pouvoir? Mais pour la poigne... on la consolide rarement Wink) sa poigne sur son lourd bouclier.
« Oh non, et je n’aime pas ces montagnes non plus.
- Tais-toi, le gros. » Siffla une voix à sa droite.
Mull jeta un coup d'œil dans cette direction, prêt à envoyer une de ses plus cinglantes répliques, mais ne fit que grogner dans sa barbe en s'apercevant que le Seigneur l'observait.
Le cliquetis des armures et des armes emplissait ces bois au feuillage d'or. Le fracas des cuirasses était comme déplacé (héhé, c'est "le fracas") dans ce lieu silencieux. La petite troupe cheminait comme elle le pouvait le long d'un étroit sentier, se dirigeant vers les hauteurs de la montagne. Dix hommes à pieds et un cavalier, Corvus. Le Seigneur des Terres Gelées en compagnie de ses soldats.
« N'empêche que quelque chose cloche, par ici. Je le sens. C'est certain. Comme le nez au milieu de la figure, je vous dis ...
- Ta gueule Meule de Foin (ptin en pleine lecture de "ça", jpeux pas m'empêcher de repenser à Ben Hanskom) ! » S'écria de nouveau la voix. Elle provenait du gosier d'Hercules (pourquoi un s à Hercule?), un de ses compagnons d'armes.
« Toi le jeunot, je t'ai pas causé. En plus, t'as rien à faire avec nous. Un type incapable de se souvenir où il a foutu ses armes n'a rien à faire dans la troupe du Seigneur Corvus. »
Mull lança un rapide coup d'œil dans la direction du cavalier, histoire de vérifier si sa flatterie l'avait touché. Mais impossible de connaître ses pensées avec ce satané heaume. Le seigneur se contenta de les regarder quelques secondes, puis tourna de nouveau son attention sur le chemin escarpé sans mot dire.
Hercules fit de même, honteux d'avoir perdu son épée. Un autre soldat lui tapota l'épaule en signe de réconfort. Perugrin, un brave type. Un penchant pour l'alcool peut être un peu trop prononcé, mais un brave type tout de même.
Le reste des hommes se tenait silencieux, las d’entendre les grognements de leur imposant frère d’arme. Ils étaient partis de leur lointaine seigneurie du Sud depuis des semaines, et n’avaient atteint la capitale, le Tertre Noir (encore?), qu’après de nombreuses nuits à greloter de froid. Et à peine avaient-ils atteint la cité, qu’ils étaient déjà repartis. Toujours vers le Nord, vers la révolte. Ces dingues du Nord s’étaient mis en tête que Xell, leur région, ne devait plus faire partie du pays, mais devait entre être un à part entière (je t'imagine bien en bégaiement, sans pouvoir dire ce que tu veux dire xD. refais-là moi celle-là Smile).
« Hey les gars, vous la connaissez celle de l’âne fou ? Lança Mull, l’air joyeux.
- Mais tu vas la fermer à la fin ? » Cette fois, ce n’était pas Hercules, mais Drath. Pas vraiment un boute-en-train.
« Donc, continua Mull, imperturbable, c’est l’histoire d’un âne qui est devenu fou. En fait, vous allez voir, elle est marrante, c’est parce que l’âne il s’appelle Hercules. Ouais, comme toi l’jeunot. Mais bref, aucun rapport. C’est un jeu de mot, vous allez comprendre … »
Corvus se retourna soudainement sur sa selle et leva un doigt accusateur. Ce qu’il avait l’intention de dire était certainement très intéressant, mais il fut brutalement expulsé en arrière. Il chuta lourdement au sol, soulevant une grande quantité de poussière.
Il y eut comme un temps d’arrêt, plus personne ne fit un geste. Même Mull ne dit rien, ne sachant trop comment agir.
Puis un fort sifflement retentit, rapidement suivit d’un cri de douleur. Ce fut (ce) qui réveilla la troupe, sans quoi leur mort était assurée.
Mull attrapa sa hachette, fixée dans son dos, et fit volte face. Les autres soldats s’activèrent au même moment, se préparant à l’assaut qui allait fatalement arriver. Ils avaient tous entendu le sifflement sur le terrain d’entrainement. Le son d’une flèche fendant l’air.
Un homme était au sol, face contre terre, un carreau planté dans le dos. Des cris retentirent de toute part, en provenance de la troupe, mais également des bois, tout autour.
« En formation ! » Hurla Drath, sur sa gauche. Mais ils n’eurent pas le temps de s’exécuter que les assaillants déboulèrent de toute part.

Tu restes sur ton monde du Tertre Noir... Pourquoi pas, mais attention. Tu veux en faire une série, comme à la Tolkien? Laughing

Pour l'instant, tu réussis bien à capter l'attention. Je pense que ça vient de ton espèce d'ambiance que tu fous avec tes persos. Tu leur donnes rapidement une personnalité qui nous intrigue. C'est cool.
Bref j'attends de voir la suite.
Le titre, pourquoi pas "Le Tertre Noir"? xD
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Message  Maeror Sam 3 Jan 2009 - 16:22

Meule de Foin (ptin en pleine lecture de "ça", jpeux pas m'empêcher de repenser à Ben Hanskom) !
Ah, quel idiot -_-
Je me disais bien que ce surnom me disais quelque chose ! Il m'est venu naturellement grâce à sa ressemblance avec le prénom "Mull". Je vais enlever ce surnom, et en trouver un autre.

Le titre, pourquoi pas "Le Tertre Noir"? xD
Nan nan^^, rien e se passera dans la ville. Tout devrait se dérouler dans cette forêt, les cavernes qu'elle regorge, et un petit village. L'histoire devrait d'ailleurs être encore plus courte que Jonction Nordique, et ce n'est rien de sérieux. Maintenant que j'ai commencé celle-ci, elle ne me taraude plus trop l'esprit, et je vais pouvoir continuer mon western^^. Je vais écrire les deux en parallèle.

(je t'imagine bien en bégaiement, sans pouvoir dire ce que tu veux dire xD. refais-là moi celle-là ).
Rôôô ça va, hein ! ^^ J'ai juste inclu un bout du "être" à "en" Laughing

Bref j'attends de voir la suite.
Je la posterai une fois que j'aurai lu le Procès de la Folie Wink Ce second morceau me convient moins, enfin je ne dis pas pourquoi, on verra bien si tu es du même avis Wink

PS: et merci pour la correction, je suis content de voir qu'il n'y a pas trop de fautes ^^
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Message  Maeror Sam 3 Jan 2009 - 16:41

Allez, voici le passage en question :


            Des hommes en armure de cuir jaillirent de derrière bosquets et arbres en hurlant des cris de guerre. Des carreaux jaillirent des cachettes des arbalétriers, trouant les armures lourdes de la troupe des Terres Gelées. Mull vit Tosil, le maître d’arme, s’écrouler dans un buisson, le corps transpercé de part en part de quatre carreaux. Il vit Welinnor, le porte-étendard, être violemment expulsé sur un rocher par un coup de bouclier.
            Alors qu’il s’apprêtait à aller lui porter secours, un ennemi lui barra la route. Il avait la peau recouverte d’une substance noirâtre et était armé d’une épée courte. Sans réfléchir, Mull se jeta en avant, bouclier devant lui. L’homme se le prit de plein fouet et chancela sur quelques mètres. Mull en profita pour rejoindre Welinnor, mais celui-ci s’en était plutôt bien sorti. Debout, le crâne ensanglanté, il bataillait ferme avec contre un assaillant.
            Quelqu’un hurla dans le dos de Mull, qui se retourna juste à temps pour parer un coup d’épée grâce à son bouclier. Il leva sa hachette et l’enfonça dans le cou de son assaillant, déversant de gros jets de sang. Mais il avait mal équilibré son geste, et failli chuter en même temps que son adversaire. De robustes mains l’attrapèrent sous les aisselles, l’empêchant de se retrouver au sol.
            Mull fit volte-face, c’était Hercules. Se rappelant que son sauveteur était désarmé, il lui tendit sa hachette, que l’autre attrapa avec avidité. Alors qu’il dégainait son épée, un carreau le frôla, avant d’aller se ficher dans l’épaule de Tetlan, un de leur frère d’arme. Il lâcha son épée avec un cri suraigu et tomba en avant, emporté par le poids de son armure.
            « Les arbalétriers ! Hurla Mull par-dessus le vacarme des armes et des cris. Les arbalétriers ! »
            Sans attendre de voir si les autres avaient compris, il s’élança vers le côté droit de la forêt avec Hercules sur les talons, là où il estimait que l’un de ces lâches se cachait. Un homme à terre lui assena un terrible coup d’épée dans les jambes, avec la ferme intention de les lui couper. Mais ses jambières tinrent bon. Il chancela sur quelques mètres, tentant de garder son équilibre, pendant qu’Hercules éventrait l’homme d’un coup de hache.
            Mull parvint à reprendre sa course au prix d’un terrible effort puis entra dans les fourrés … où un arbalétrier l’attendait. Il tira, mais le carreau ne fit que glisser sur l’épaulière de l’imposant soldat. Tout près, derrière lui, Mull entendit un hurlement de douleur. Il n’arrêta pas pour autant sa course et alla empaler l’homme avec son épée, le clouant à un arbre. Du sang gicla jusque sur sa figure.
            Il dut lâcher son bouclier pour pouvoir arracher sa lame des entrailles encore chaudes de l’homme. Mull prit le temps de faire une pause, inspirant de grandes goulées d’air. La bataille battait son plein. De là d’où il se tenait, il avait une vision d’ensemble du combat. Les assaillants n’étaient plus très nombreux, même s’ils ne l’avaient jamais été. De nombreux cadavres baignait dans une marre de sang. Le cheval du Seigneur Corvus avait fuit, apeuré par tant de violence.
            Frakath et Perugrin jaillirent des arbres, de l’autre côté de la route et se jetèrent dans la bataille. Leurs épées ensanglantées prouvaient qu’ils avaient compris ses hurlements.
            Suant sang et eau, Mull les imita.

            L’assaut ne dura pas. Sans le moindre cri de ralliement, les hommes à la peau teintée se replièrent dans les bois. Quelques soldats de la troupe des Terres Gelées firent mine de les poursuivre, mais n’allèrent pas loin.
            Mull regarda autour de lui, et parti a la recherche des morts. Tosil, Tetlan, Kerac, Prao, Hercules et Corvus. Sur les onze hommes qui cheminaient vers le haut de la montagne il y avait de cela moins d’un quart d’heure, il n’en restait plus que cinq.
            Il alla s’agenouiller près de la dépouille d’Hercules. Le carreau qui avait faillit tuer Mull avait raté sa cible, mais s’était perdu dans le crâne de son ami. Il ferma les yeux du cadavre et se releva en soupirant. Le seigneur avait connu le même sort que le jeune soldat, un trait en plein front. Personne n’eut le courage d’aller lui enlever son heaume. Ca aurait été trop difficile de toute façon, avec ce bout de métal dans la figure.
            Drath le rejoint. Il avait enlevé son casque, dévoilant de courts cheveux gris ébouriffés.
            « Faut pas rester là. Dit-il.       
            - Mais merde, qui c’était, ces gars là ?
            - A ton avis ? Nous sommes en guerre.  Il n’y a pas beaucoup de choix possible.
            - Des soldats de Xell ? Mais nous sommes encore à des lieues du front.
            - Oui, et bien je ne sais pas. Peut être que nos informations sont erronées… »
            Une voix grave retentit.
            « Les enfoirés. Le seigneur… Le seigneur est mort ! 
            - Ouais, on sait, calme toi Frakath. Lança Perugrin.
            - Mais… Quoi ? Ca ne te fait rien ? Tu as servis cet homme toute ta vie, et ça ne te fait rien ? 
            - Calmez-vous, dit calmement Drath. Il est mort et on y peu rien, un point c’est tout. Mieux vaut pas moisir ici. On fait demi-tour. »
            Welinnor, qui s’était jusqu’alors contenté d’un silence effaré, planta violemment l’étendard des Terres Gelées – un corbeau doré sur fond noir – dans le sol.
            « Quoi ? Rentrer ? Tu veux qu’on rentre ?
            - On n’a pas vraiment le choix, blondinet. Sans seigneur, sous quel drapeau veux-tu combattre ?
            - Et ça, c’est quoi ? Ce n’est pas parce que Corvus est mort que les Terres Gelées le sont ! » Dit il en secouant le sombre étendard.
            « Combattre ou non, ce n’est pas le plus important pour le moment, dit Mull. Il faut avant tout quitter les lieux. Nous n’avons qu’à retourner à Dizan.
            - Ah ça, c’est sûr. On a bien compris que t’avais peur de cette forêt, le Gros. Je ne vais pas faire demi-tour face à l’ennemi. Ca reviendrait à fuir ! Ne les a-t-on pas forcés au repli ? » Lâcha Frakath d’un ton méprisant. Son crâne rasé était luisant d’hémoglobine. Il essuya d’un revers de la main le sang qui lui recouvrait la bouche.
            Voyant que Welinnor était d’accord pour retourner au village, et qu’il en allait de même pour Perugrin, Drath prit la parole.
            « Si tu souhaites tant que ça en découdre, continus sans nous. Combat sans étendard et tu ne remporteras ni or ni gloire. Nous, on sera à Dizan, à réfléchir à la situation. Si une soudaine et inespérée étincelle d’intelligence éclaire soudainement ta caboche, tu pourras toujours nous rejoindre. »
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Message  Pacô Sam 3 Jan 2009 - 22:51

Maeror a écrit:
Des hommes en armure de cuir jaillirent de derrière (les) (à l'arrière des) bosquets et (les) arbres en hurlant des cris de guerre. Des carreaux jaillirent des cachettes des arbalétriers, trouant les armures lourdes de la troupe des Terres Gelées. Mull vit Tosil, le maître d’arme, s’écrouler dans un buisson, le corps transpercé de part en part de quatre carreaux (un peu de répétition tu crois pas?). Il vit Welinnor, le porte-étendard, être violemment expulsé sur un rocher par un coup de bouclier.
Alors qu’il s’apprêtait à aller lui porter secours, un ennemi lui barra la route. Il avait la peau recouverte d’une substance noirâtre et était armé d’une épée courte. Sans réfléchir, Mull se jeta en avant, bouclier devant lui. L’homme se le prit de plein fouet et chancela sur quelques mètres. Mull en profita pour rejoindre Welinnor, mais celui-ci s’en était plutôt bien sorti. Debout, le crâne ensanglanté, il bataillait ferme avec contre (faut choisir ^^) un assaillant.
Quelqu’un hurla dans le dos de Mull, qui se retourna juste à temps pour parer un coup d’épée grâce à son bouclier. Il leva sa hachette et l’enfonça dans le cou de son assaillant, déversant de gros jets de sang. Mais il avait mal équilibré son geste, et faillit chuter en même temps que son adversaire. De robustes mains l’attrapèrent sous les aisselles, l’empêchant de se retrouver au sol.
Mull fit volte-face, c’était Hercules. Se rappelant que son sauveteur (sauveur, ça marche aussi, et c'est plus français) était désarmé, il lui tendit sa hachette, que l’autre attrapa avec avidité. Alors qu’il dégainait son épée, un carreau le frôla, avant d’aller se ficher dans l’épaule de Tetlan, un de leur frère d’arme. Il lâcha son épée avec un cri suraigu et tomba en avant, emporté par le poids de son armure.
« Les arbalétriers ! Hurla Mull par-dessus le vacarme des armes et des cris. Les arbalétriers ! »
Sans attendre de voir si les autres avaient compris, il s’élança vers le côté droit de la forêt avec Hercules sur les talons, là où il estimait que l’un de ces lâches se cachait. Un homme à terre lui assena un terrible coup d’épée dans les jambes, avec la ferme intention de les lui couper. Mais ses jambières tinrent bon. Il chancela sur quelques mètres, tentant de garder son équilibre, pendant qu’Hercules éventrait l’homme d’un coup de hache.
Mull parvint à reprendre sa course au prix d’un terrible effort puis entra dans les fourrés … où un arbalétrier l’attendait. Il tira, mais le carreau ne fit que glisser sur l’épaulière de l’imposant soldat. Tout près, derrière lui, Mull entendit un hurlement de douleur. Il n’arrêta pas pour autant sa course et alla empaler l’homme avec son épée, le clouant à un arbre. Du sang gicla jusque sur sa figure. (mouais... le passage je l'aime pas trop)
Il dut lâcher son bouclier pour pouvoir arracher sa lame des entrailles encore chaudes de l’homme. Mull prit le temps de faire une pause, inspirant de grandes goulées d’air. La bataille battait son plein. De là d’où il se tenait, il avait une vision d’ensemble du combat. Les assaillants n’étaient plus très nombreux, même s’ils ne l’avaient jamais été. De nombreux cadavres baignaient dans une marre de sang. Le cheval du Seigneur Corvus avait fui, apeuré par tant de violence(s).
Frakath et Perugrin (oulah, c'est qui eux?) jaillirent des arbres, de l’autre côté de la route et se jetèrent dans la bataille. Leurs épées ensanglantées prouvaient qu’ils avaient compris ses hurlements.
Suant sang et eau, Mull les imita.

L’assaut ne dura pas. Sans le moindre cri de ralliement, les hommes à la peau teintée se replièrent dans les bois. Quelques soldats de la troupe des Terres Gelées firent mine de les poursuivre, mais n’allèrent pas loin.
Mull regarda autour de lui, et partit a la recherche des morts. Tosil, Tetlan, Kerac, Prao, Hercules et Corvus. Sur les onze hommes qui cheminaient vers le haut de la montagne il y avait de cela moins d’un quart d’heure, il n’en restait plus que cinq.
Il alla s’agenouiller près de la dépouille d’Hercules. Le carreau qui avait faillit tuer Mull avait raté sa cible, mais s’était perdu dans le crâne de son ami. Il ferma les yeux du cadavre et se releva en soupirant. Le seigneur avait connu le même sort que le jeune soldat, un trait en plein front. Personne n’eut le courage d’aller lui enlever son heaume. Ça aurait été trop difficile de toute façon, avec ce bout de métal dans la figure.
Drath le rejoignit. Il avait enlevé son casque, dévoilant de courts cheveux gris ébouriffés.
« Faut pas rester là. Dit-il.
- Mais merde, qui c’étaient, ces gars là ?
- A ton avis ? Nous sommes en guerre. Il n’y a pas beaucoup de choix possibles.
- Des soldats de Xell ? Mais nous sommes encore à des lieues du front.
- Oui, et bien je ne sais pas. Peut être que nos informations sont erronées… »
Une voix grave retentit.
« Les enfoirés. Le seigneur… Le seigneur est mort !
- Ouais, on sait, calme toi Frakath. Lança Perugrin.
- Mais… Quoi ? Ça ne te fait rien ? Tu as servis cet homme toute ta vie, et ça ne te fait rien ?
- Calmez-vous, dit calmement Drath. Il est mort et on y peut rien, un point c’est tout. Mieux vaut pas moisir ici. On fait demi-tour. »
Welinnor, qui s’était jusqu’alors contenté d’un silence effaré, planta violemment l’étendard des Terres Gelées – un corbeau doré sur fond noir – dans le sol.
« Quoi ? Rentrer ? Tu veux qu’on rentre ?
- On n’a pas vraiment le choix, blondinet. Sans seigneur, sous quel drapeau veux-tu combattre ?
- Et ça, c’est quoi ? Ce n’est pas parce que Corvus est mort que les Terres Gelées le sont ! » Dit-il en secouant le sombre étendard.
« Combattre ou non, ce n’est pas le plus important pour le moment, dit Mull. Il faut avant tout quitter les lieux. Nous n’avons qu’à retourner à Dizan.
- Ah ça, c’est sûr. On a bien compris que t’avais peur de cette forêt, le Gros. Je ne vais pas faire demi-tour face à l’ennemi. Ça reviendrait à fuir ! Ne les a-t-on pas forcés au repli ? » Lâcha Frakath d’un ton méprisant. Son crâne rasé était luisant d’hémoglobine. Il essuya d’un revers de la main le sang qui lui recouvrait la bouche.
Voyant que Welinnor était d’accord pour retourner au village, et qu’il en allait de même pour Perugrin, Drath prit la parole.
« Si tu souhaites tant que ça en découdre, continue sans nous. Combats (bats-toi) sans étendard et tu ne remporteras ni or ni gloire. Nous, on sera à Dizan, à réfléchir à la situation. Si une soudaine et inespérée étincelle d’intelligence éclaire soudainement ta caboche, tu pourras toujours nous rejoindre. »

Ouais, pas mal, mais pas top. Autant te dire tout de suite que j'aime beaucoup moins que Jonction Nordique, même si ce n'est pas vraiment le même genre de texte.
Déjà, on est pas assez familiarisé avec les personnages et tous les noms qui surgissent pendant la bataille... C'est pire que dans un film où ça bouge de partout et qu'on sait plus qui est l'ennemi du gentil. Là je t'avouerai, que j'ai eu un moment où j'étais déboussolé et qu je poursuivais ma lecture en me disant "pourvu que j'ai une petite astérisque qui me rappelle qui est ce beau monde". Mais là j'avoue, y'a eu plein de noms d'un coup... j'étais paumé.

En second, l'histoire me semble pas assez stable. J'my retrouve parce que je connais Jonction Nordique et que le Tertre Noir ne m'est pas inconnu, tout comme Xell... mais tu n'expliques nulle part ce que c'est. Ce pourrait être une nouvelle recette de confiture, que ça fonctionnerait =).
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Message  Maeror Dim 4 Jan 2009 - 9:50

Ce second morceau me convient moins, enfin je ne dis pas pourquoi, on verra bien si tu es du même avis
Déjà, on est pas assez familiarisé avec les personnages et tous les noms qui surgissent pendant la bataille... C'est pire que dans un film où ça bouge de partout et qu'on sait plus qui est l'ennemi du gentil. Là je t'avouerai, que j'ai eu un moment où j'étais déboussolé et qu je poursuivais ma lecture en me disant "pourvu que j'ai une petite astérisque qui me rappelle qui est ce beau monde". Mais là j'avoue, y'a eu plein de noms d'un coup... j'étais paumé.
Voilà, c'est de ça que je parlai Wink
Le truc c'est que je n'allai pas présenter les dix soldats avant la bataille, puis en tuer la moitié avant qu'ils n'aient eu le temps de dire ouf. Ca aurait été très lourd. Mais je pense que j'uaai dû travailler plus la description des futurs survivants.
En plus, ce n'est pas une grosse bataille avec deux carrés d'armés bien définit, c'est une embuscade où les assaillants arrivent de partout, et là je ne pense pas avoir bien retesmit le basard qui y règne.

En second, l'histoire me semble pas assez stable. J'my retrouve parce que je connais Jonction Nordique et que le Tertre Noir ne m'est pas inconnu, tout comme Xell... mais tu n'expliques nulle part ce que c'est. Ce pourrait être une nouvelle recette de confiture, que ça fonctionnerait
Et bien, c'est tout simplement parce qu'au départ, j'ai écrit ce texte uniquement pour moi ^^ Je n'avais pas l'intention de le poster. Mais maintenant que je l'ai commencé, je ne pense pas si je mettrai la suite (Yeaaah ! S'exclama Pacô ^^). Mais je compte bien aller plus loins, l'histoire qui suit me paraît pas mal. Cette bataille était mon Grand Soucis pour ce texte ( Razz ).

La bonne nouvelle (enfin, pour moi xD), c'est que je me suis remis à écrire mon "western" (hum). Et puis ce "sans titre" me permettra d'avoir un bol d'air frais quand Jonction Nordique sentira trop le renfermé ^^'

Enfin, merci d'avoir lu, d'avoir été franc et d'avoir corrigé Wink
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Message  Pacô Dim 4 Jan 2009 - 19:21

Bah pour t'éviter de présenter tout le beau monde qui va mourir... ne leur donne tout simplement pas de nom. Ou alors si tu leur donnes, ce n'est qu'à titre indicatif. Enfin tu vois le genre =). (ex: "un gros barbu s'effondra, raide mort. Un camarade de marche qui aimait beaucoup les blagues, Mull le regretterait" <= bon, pour la fin de la phrase, c'était l'éclat', mais tu vois le truc?)
Et tu ne présentes que les personnages qui resteront.

Bon alors choup's, vivement la suite de Jonction Nordique !!
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