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Message  Elwyn de Lannien Lun 27 Avr 2009 - 18:13

Je suis pas très familière du truc, mais bon... Autant entrer tout de suite dans vos moeurs ! Je vous met le prologue de mon roman, Silnadril, si ça intéresse quelqu'un !


Un bouillonnement sourd se fit entendre. L’Homme sursauta, subitement tiré de ses rêveries. Il se dirigea promptement vers la bouilloire qui avait été momentanément chassée de son esprit ; son contenu manifestait un désir évident de fuite rapide. Avec précaution, il retira le récipient du feu et versa la moitié du liquide fumant dans une tasse de terre cuite. La seconde part alla rejoindre un plat déposé sur le sol. Attiré par le bruit de lait contre la gamelle, un Farmowl surgit vivement de l’ombre et entreprit de laper avidement son petit déjeuner. L’homme regarda un instant la petite boule de fourrure s’affairer autour de son repas, empressement qui parvint à dessiner sur son visage les traits d’un léger sourire. Son regard passa ensuite au buffet de chêne, vieilli par les âges, dont la lueur des chandelles faisait reparaître les traces d’une noblesse passée. Au-dessus brillait une vieille épée à la garde d’or ; un ruban rouge, noué en amont de la lame, reposait à ses côtés.
Malgré quelques autres traces de richesse, dissimulées ça et là dans les endroits les plus improbables, le mobilier de la petite maison était des plus simples. La cuisine était occupée d’une table de bois et de trois chaises qui attendaient des visiteurs dont les séjours se faisaient de plus en plus espacés, au fil des années. Le buffet de chêne occupait l’angle opposé à la porte.
L’Homme s’assit sur celle des trois chaises qui offrait la meilleure vue sur la fenêtre et porta la tasse à ses lèvres. Il laissa ses yeux verts se perdre dans la contemplation d’un doux soleil levant. Eldoria paraissait du côté de celui que certains nommaient l’Est. L’orientale naissait, entourée de tendres nuages mauves dans les cieux couleur de feu. Les herbes folles de la plaine luisaient d’un orangé flamboyant alors que les premières lueurs de l’astre étincelaient, confrontées à la fraîche rosée, vestige d’une douce nuit de printemps tardif.
L’Homme eut un nouveau sursaut. Pour la seconde fois, le lait en fut la cause. Il déposa la tasse sur la table d’un geste vif et porta sa main à la lèvre qui venait d’entrer en contact avec un liquide particulièrement brûlant. Un regard en direction de la petite boule de fourrure blanche et noire lui indiqua qu’un tel dérangement ne perturbait pas le moins du monde le Farmowl. La créature avait toujours la tête à demi plongée dans le récipient, au sol.
L’Homme se leva et contourna lentement la table. Bien qu’elle fut de taille réduite, la tâche n’en était pas aisée ; la maison était bâtie à l’image de ce simple élément. Il approcha du buffet et posa une main sur la garde d’or de l’épée. Ses songes l’avaient conduit vers ses souvenirs passés, des temps où la lame reflétait le cœur ardent d’Eldoria. Il caressa l’arme de ses doigts ; là d’où ces derniers chassaient la poussière, elle brillait d’un éclat que les années ne parvenaient à ternir. L’Homme hésita un instant et empoigna l’arme qu’il soutint avec souplesse et légèreté. Au fil des âges le temps lui avait fait oublier à quel point elle était légère. Il fit quelques pas en direction de la fenêtre ; le ruban rouge glissa sur le bois de chêne et retomba souplement sur le sol. Le Farmowl accourut, avide d’attraper les lanières de velours rouges qui trainaient au sol tandis que l’Homme se dirigeait vers la porte. De sa main droite, il fit tourner la lourde clé de fer sans plus se préoccuper de l’animal. La serrure émit un grincement aigu avant de consentir à repousser le loquet.
La porte s’ouvrit sur un paysage aux couleurs de l’aube, la terre était calme, l’air doux. Au bas des marches de pierre de la cabane, l’Homme s’arrêta net. L’épée glissa de ses mains et retomba parmi les herbes étincelantes d’où elle refléta les rayons de feu. Eldoria continuait sa course depuis l’Orient sans que sa paire lui fasse écho de par les lointaines terres d’Amériane. L’Ouest baignait dans les lueurs d’Eldorien, privé d’Améria, la Belle pour qui tant de guerres avaient déchiré ces contrées.
L’Homme resta quelques instants sans s’autoriser un mouvement. Il demeurait aux aguets, tel un animal sauvage en un monde inconnu. A mesure que les secondes s’écoulaient, un sourire s’élargissait sur ses lèvres. Ses yeux verts brillaient d’une nouvelle étincelle. Jamais depuis longtemps il n’avait été si semblable à celui qu’il avait été. Un léger vent d’Est souffla alors à travers la plaine, portant les murmures de l’Homme. « Bienvenue à toi, Ange des dieux. »
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Message  Liven d'Eleissen Lun 27 Avr 2009 - 18:17

Je crois que je n'avais jamais vu la version finale ^^
Mon regard d'aigle ( cyclops ) n'a pas décelé de faute d'orthographe majeure (une, je crois, après un "bien que", c'est fût" et non pas "fut"^^).
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Message  Elwyn de Lannien Lun 27 Avr 2009 - 18:21

Et tt ce que tu trouves à relever, c'est les fautes d'orthographe ! Ah ben bien... J'aime l'effet produit par mon texte Wink

T'as une excuse, tu connaissais !
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Message  Liven d'Eleissen Lun 27 Avr 2009 - 19:34

Non, c'est juste que je n'avais pas le temps, je suis partie quasiment tout de suite après. C'était juste pour souligner que j'étais passée^^
Franchement, c'est très bien écrit (on pourrait dire un peu lourd parfois, mais j'aime bien). J'aime beaucoup la manière poétique dont tu décris les soleils, l'atmosphère que tu places, avec les petits détails. D'ailleurs, je ne sais toujours pas à quoi ressemble un Farmowl... à propos de celui-ci, si c'est une bestiole pas trop rare, il vaut mieux ne pas mettre de majuscules, on n'écrit pas une Vache, une Licorne etc ^^ J'ai remarqué qu'on faisait souvent la faute au départ.
Il y a quelque chose dans ton texte qui fait qu'on accroche et qu'on a envie de savoir la suite! (comment ça, une demande quasiment non dissimulée ?!)
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Message  Elwyn de Lannien Lun 27 Avr 2009 - 19:41

Surtout quand on connait la suite... enfin bon... Razz

Le Farmowl, je te montrerai le mien si tu veux ! Et le genre poétique naze, j'en suis désolée... C'est ma façon d'écrire de quand j'ai écrit ce prologue Wink Je préfère le style d'Alénor sur Atlante... Ou celui de mn amoureux Very Happy
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Message  Liven d'Eleissen Lun 27 Avr 2009 - 19:45

Non, je ne l'ai jamais lu, ton premier chapitre. La dernière fois, il n'y avait qu'écrit "Chapitre I", sur la page, le reste était blanc ^^
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Message  Elwyn de Lannien Lun 27 Avr 2009 - 19:58

Pour cause... Bref !

Tu connais l'histoire globale ^^

Je t'ai laissé 15 sms Razz non, ok, j'exagère. Tu peux venir sur Atlante ?
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Message  Pacô Lun 27 Avr 2009 - 20:41

Elwyn de Lannien a écrit:
Un bouillonnement sourd se fit entendre (j'ai toujours eu du mal avec cette tournure). L’Homme (pourquoi une majuscule?) sursauta, subitement (brusquement plus "joli" que subitement dans ce contexte) tiré de ses rêveries. Il se dirigea promptement vers la bouilloire qui avait été momentanément chassée de son esprit ; son contenu manifestait un désir évident de fuite rapide. Avec précaution, il retira le récipient du feu et versa la moitié du liquide fumant dans une tasse de terre cuite. La seconde part (une part se dit peu, voire pas du tout, d'un liquide. Une dose à la rigueur, mais pas une part) alla rejoindre (j'aime pas trop la tournure) un plat déposé sur le sol. Attiré par le bruit de lait contre la gamelle, un Farmowl surgit vivement de l’ombre et entreprit de laper avidement son petit déjeuner. L’homme regarda un instant la petite boule de fourrure s’affairer autour de son repas, empressement qui parvint à dessiner (je n'aime pas non plus trop celle-là .. jsuis chiant hein? Mais fais au plus simple: "qui dessina") sur son visage les traits d’un léger sourire. Son regard passa ensuite au buffet de chêne, vieilli par les âges, dont la lueur des chandelles faisait reparaître les traces d’une noblesse passée. Au-dessus brillait une vieille épée à la garde d’or ; un ruban rouge, noué en amont de la lame, reposait à ses côtés.
Malgré quelques autres traces de richesse, dissimulées ça et là dans les endroits les plus improbables, le mobilier de la petite maison était des plus simples. La cuisine était occupée d’une table de bois et de trois chaises qui attendaient des visiteurs dont les séjours se faisaient de plus en plus espacés (tout un morceau de phrase qui alourdit sacrément le passage), au fil des années. Le buffet de chêne occupait l’angle opposé à la porte (moyen).
L’Homme s’assit sur celle des trois chaises (très lourd là aussi) qui offrait la meilleure vue sur la fenêtre et porta la tasse à ses lèvres. Il laissa ses yeux verts se perdre dans la contemplation d’un doux soleil levant. Eldoria paraissait du côté de celui que certains (on s'essoufle presque ^^) nommaient l’Est. L’orientale naissait, entourée de tendres nuages mauves dans les cieux couleur de feu. Les herbes folles de la plaine luisaient d’un orangé flamboyant alors que les premières lueurs de l’astre étincelaient, confrontées à la fraîche rosée, vestige d’une douce nuit de printemps tardif.
L’Homme eut un nouveau sursaut. Pour la seconde fois, le lait en fut la cause. Il déposa la tasse sur la table d’un geste vif et porta sa main à la lèvre qui venait d’entrer en contact avec un liquide particulièrement brûlant (subordonnée inutile : on le sait déjà. Et ça alourdit le passage). Un regard en direction de la petite boule de fourrure blanche et noire lui indiqua qu’un tel dérangement (what? Appelle les choses par ce qu'elles sont: "lui indiqua que ce bref incident ...") ne perturbait pas le moins du monde le Farmowl. La créature avait toujours la tête à demi plongée dans le récipient, au sol.
L’Homme se leva et contourna lentement la table. Bien qu’elle fût de taille réduite, la tâche n’en était pas aisée ; la maison était bâtie à l’image de ce simple élément (quel élément?). Il approcha du buffet et posa une main sur la garde d’or de l’épée. Ses songes l’avaient conduit vers ses souvenirs passés, des temps où la lame reflétait le cœur ardent d’Eldoria. Il caressa l’arme des doigts ; là d’où ces derniers chassaient la poussière, elle brillait d’un éclat que les années ne parvenaient (pas) à ternir. L’Homme hésita un instant et empoigna l’arme (qu’il soutint) avec souplesse et légèreté. Au fil des âges le temps lui avait fait oublier à quel point elle était légère (répétition). Il fit quelques pas en direction de la fenêtre ; le ruban rouge glissa sur le bois de chêne et retomba souplement sur le sol. Le Farmowl accourut, avide d’attraper les lanières de velours rouges qui trainaient au sol tandis que l’Homme se dirigeait vers la porte. De sa main droite, il fit tourner la lourde clé de fer sans plus se préoccuper de l’animal. La serrure émit un grincement aigu avant de consentir à repousser le loquet (c'est la serrure qui pousse le loquet?).
La porte s’ouvrit sur un paysage aux couleurs de l’aube, la terre était calme, l’air doux. Au bas des marches de pierre de la cabane, l’Homme s’arrêta net. L’épée glissa de ses mains et retomba parmi les herbes étincelantes d’où elle refléta les rayons de feu. Eldoria continuait sa course depuis l’Orient sans que sa paire lui fasse écho de par les lointaines terres d’Amériane. L’Ouest baignait dans les lueurs d’Eldorien, privé d’Améria, la Belle pour qui tant de guerres avaient déchiré ses contrées.
L’Homme resta quelques instants sans s’autoriser un mouvement (humphf'). Il demeurait aux aguets, tel un animal sauvage en un monde inconnu. A mesure que les secondes s’écoulaient, un sourire s’élargissait sur ses lèvres ("un sourire élargissait ses lèvres" c'est plus fluide non?). Ses yeux verts brillaient d’une nouvelle étincelle. Jamais depuis longtemps il n’avait été si semblable à celui qu’il avait été. Un léger vent d’Est souffla alors à travers la plaine, portant les murmures de l’Homme. « Bienvenue à toi, Ange des dieux. »

Oulah... Je n'ai pas tout saisi la fin.
Tu as pas mal de lourdeurs qu'il faudrait rectifier, des tournures de phrases qui arrêtent le lecteur dans sa compréhension du texte.
Il faut éviter les formes "parvenir à + V" "aller + V".
Tu as des verbes souvent assez mal appropriés ou tu tournes tes phrases d'une manière peu glorieuse. Bref, pas mal de petite chose à rectifier.
Dans le début, tu avais une abondance de participe présent (en fait, c'est tout ce que je t'ai souligné). Eux aussi, il faut en mettre peu.

Sinon, l'histoire intrigue bien que l'Ange, je n'ai pas compris d'où il venait Neutral.
Un éclaircissement peut être?
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Message  Elwyn de Lannien Lun 27 Avr 2009 - 20:57

Merci... Tu as de la patience. ce texte date de plus d'un an Razz J'ai du mal aussi avec mes tournures ! Quoique je reste encore dans la lourdeur, mais elle est toute neuve !

C'est normal de ne pas comprendre la fin, par contre, puisque c'est l'axe de l'histoire. ^^ donc on ne le sait pas au début.

Juste pour voir la différence de style, je peux te montrer un extrait de notre forum, à Liv et moi. Encore merci d'avoir tout corrigé, et surtout tout lu !
Faut que je le reprenne, ce roman, j'ai trop changé depuis le début !

Pourquoi l'extrait suivant ? c'est l'un des derniers en date, et autant vous montrer ce qui est censé être mon style d'écriture actuel... plutôt que des trucs d'il y a un an xD Si vous comprenez pas l'histoire, Livounet la racontera ! mwahhaha






L'assemblée resta muette, stupéfaite. Aucun des sénateurs ne semblaient préparés à cette décision ; tous avaient été au courant de la relation -pour le moins poussée- entre Jehan et Alénor, trois ans auparavant. En réalité, ils avaient tout mis en oeuvre afin qu'il en fût ainsi... et il demeurait évident qu'ils s'en étaient tirés de main de maîtres. Sur ce point, ils s'accordaient parfaitement. Qu'elle choisisse d'offrir son poste, le poste de Nathaniel, à Livandil les plongeait dans un brouillard total. Ils savaient qu'elle ne s'en séparait qu'à contrecoeur, et même combien ce geste lui coûtait ; mais d'une certaine manière, Jehan avait des droits sur le titre. Livandil, aucun. Quel fait, alors, aurait pu justifier le geste de la Consule ? L'amour ? Un amour plus fort encore que celui qu'elle portait à Nathaniel, par delà sa mort ?
Nul doute que les esprits des Sénateurs devaient déborder de questions. Alénor restait debout, impassible... Elle sondait le coeur de son époux. Lui ne comprenait pas l'honneur qu'elle venait de lui faire ; il ne savait aussi bien que les autres membres de l'asistance ce qui faisait d'un homme un Premier Consul... Il ne distinguait les qualités que sa femme lui reconnaissait en le désignant ainsi. Bien plus qu'une déclaration d'amour, car en plus du sien, elle lui confiait celui d'un peuple entier. Etre Premier Consul, c'était cela, aimer, guider, croire même aux espoirs les plus fou, mais croire toujours, se battre, se battre sans cesse pour le peuple et ses droits, son confort, ses envies mêmes... Etre un chef, dur, froid, inflexible. Etre un père, tendre, joueur et affectueux. Etre Premier Consul. Alénor n'avait jamais été désignée à ce titre, et elle n'aurait pu l'accepter. Demeurée unique Consule, elle avait hérité du nom, mais pas des implications. Après la disparition de Nathaniel, elle en aurait été incapable. Elle savait désormais que, quoi qu'elle fasse, jamais elle ne cesserait de l'aimer. Jamais elle ne saurait trouver le courage de le détruire, pas lui. Première Consule, non... même pour le bien du peuple elle ne saurait le briser ; même sur sa demande. L'amour par delà les bornes du raisonnable ; elle abandonnait, ne pouvant soumettre les siens à sa propre faiblesse.
A côté d'elle, Livandil se tendit. Il cherchait à réagir, mais ignorait comment. Il percevait l'importance des paroles qu'il allait avoir à prononcer, sans pour autant pleinement comprendre. Aussi perdu que son épouse, lui arpentait un monde qui n'était sien que depuis trop peu de temps. Elle croyait avoir su le mener, lui apprendre, lui faire entrevoir sa réalité... Mais était convaincue d'avoir réussi. Distraitement, Alénor posa une main sur l'épaule de son mari ; ce seul contact la fit tressaillir. Elle ne désira rien de plus, une fois encore, qu'être sienne, lui appartenir en toute circonstance. Il était sa famille, sa vraie famille, son avenir. Elle l'aimait, bien entendu ; d'une manière tellement différente de l'amour qu'elle ressentait pour Nathaniel, mais pas moins vivace pour autant. Simplement différente.
Le froid silence du Sénat se mua brusquement en un brouhaha indescriptible. Bien trop épuisée pour tenter de capter l'un ou l'autre des propos des hommes, Alénor patienta ; excédée, elle leva une main au bout d'une minute. Tous se turent, dociles. D'un signe de tête, la jeune fille invita le porte parole des sénateurs à prendre la parole.

" Nous demandons une audience privée au Premier Consul. "

Alénor ignorait simplement ce qu'ils souhaitaient faire subir à Livandil. En contre partie, rien ne justifiait qu'elle refusât cette requête au Sénat. Elle 'en avait aucun droit, et son époux s'en tirerait à merveille, comme à son habitude. Elle n'acquiesça même pas ; Jehan se leva et, d'un même mouvement, les deux Consuls quittèrent la salle.


Hormis quelques soldats en poste, le couloir était désert. Alénor et Jehan avançaient côte à côte sans un mot ; qu'auraient-ils bien pu se dire ? La situation était déjà tellement évidente sans qu'aucun ne fût utile... Ils arrivèrent rapidement à la hauteur d'un garde qui les intercepta, un sourire narquoi illuminant son visage. Alénor ne le connaissait que de vue ; un garçon plutôt fluet, cheveux blonds, yeux verts... Bien trop mignon à son goût, puisque cette caractéristique lui conférait une confiance en lui un peu trop poussée. D'un signe de tête dédaigneur, il désigna Jehan.

" Alors, tu dois être déçu pas vrai ? Depuis le temps que ce poste te revient ! "

Bien entendu, Jehan resta stoïque.

" Tu perdras ton poste pour avoir écouté aux portes du Conseil... Puis nous verrons ce que le tribunal décidera concernant ton châtiment. La peine de mort ne me dérange pas, tu le sais bien. "

Alénor sourit intérieurement ; elle savait pertinemment que Jehan haïssait la loi qui pouvait décider de la mort d'un homme. Elle le connaissait très bien et voyait clair à travers son jeu d'ironie. La réaction du jeune garçon troubla la Consule. Apparemment, il se délectait de la situation, comme s'il l'avait depuis longtemps rêvée. Son sourire s'était élargi, une étincelle de défi enflammait son regard.

"- Tu sauves les apparences, hein ? Tout le monde sait que tu voulais ce poste, mais il a fallu que ta petite chérie l'offre à un autre...

- Arrête, avant d'aller trop loin !

- Allons, tu sais bien pourquoi elle fait ça... elle s'attire toujours les bonnes grâces de tous... T'as bien une idée des moyens qu'elle emploie, non ?

- Tais-toi, ou même nos liens ne feront plus la différence !

- J'aimerais bien voir ça. Au fond, tu sais très bien ce qu'elle vaut, cette espèce de ..."

Alénor, bien qu'elle s'en doutât, ne put savoir de quoi il s'apprêtait à la traiter. Jehan avait saisi le garde par le haut de son uniforme et le maintenait plaqué contre un mur. Déjà, il suffoquait.

" Jehan, arrête ! "

Le nouveau Consul eut un rictus qui trahit son dégout, ses yeux ne lâchèrent pas ceux du jeune voyou.

" Cette ordure est mon petit frère... Enfin, mon demi-frère, tu sais ce qui est arrivé à ma mère. "

Le garde pâlissait, les mains crispées autour de celle de Jehan. Un demi frère... C'était en effet bien possible, prenant en compte la vie de débauche du Sénateur Bertrand. A la mort de son épouse -dans des conditions douteuses - il avait enchaîné les relations sans suite, et bien d'autres choses pour lesquels il n'avait été puni. Grâce à Livandil, c'était chose faite.
Alénor posa une main sur l'épaule de Jehan qui se tourna vers elle. Elle lui parla doucement, comme pour l'apaiser... Ce feu qui le consumait, elle croyait retrouver la haine destructrice de la guerre.

" S'il te plait, Jehan... lâche-le. "

Ce qu'il fit, sans les formes. Le garçon s'écrasa au sol, toussant sous la violence de l'impact.

" Papa n'est plus là pour te protéger, pas vrai ? Excuse-toi, minable ! "

Le jeune garçon, tremblant, tenta d'obtempérer. Noyées sous un flot d'étouffements, les paroles se perdirent. Alénor, incapable de bouger, attendit lorsque Jehan appela les gardes, leur demandant d'amener leur congénère loin d'ici. Comme sonnée, elle continua de fixer le sol même après leur départ. Jehan s'approcha d'elle et soupira ; il lui passa un bras autour des épaules et la serra contre lui.

" Je suis désolé, ma belle... Pour tout. "

Il déposa un rapide baiser sur sa joue, puis l'incita à reprendre leur marche.




***



Assise sur une chaise ornée de velours, Alénor bascula la tête contre le dossier et ferma les yeux. Derrière elle, le crépitement du bois rappelait une soirée d'hiver... Elle était seule, enfin. Livandil lui manquait ; cette nuit lui avait paru bien trop coute et ils se voyaient peu, ces temps-ci. Du moins n'étaient-ils pas seuls lorsque c'était le cas, et tout alors était différent. Elle aurait aimé que les séances d'entraînement se poursuivent... mais les obligations passaient avant tout le reste. Elle aurait aimé établir l'ordre de ses priorités suivant son coeur -ce qui lui avait valu d'abandonner le poste de Première Consule.
Tout cela importait peu... ils étaient loin du mal, loin de tout...


***Une jeune fille tremblait, désemparée... Alénor, quelques années plus tôt, agenouillée devant une paillasse, à même le sol. Horrifiée, elle regardait les gens s'affairer autour d'elle, ignorant ce qu'il convenait ou non de faire dans une telle situation. Rien, non rien, aucun entraînement d'aucune sorte ne pouvait préparer à ça. L'infirmière recula d'un pas, regarda Alénor dans les yeux. Elle avait le visage fatigué par les chagrins sans intermittence, une vieillesse prématurée gagnait ses traits.

"- Je vous la confie, altesse."

Elle posa une main sur l'épaule de la Consule, lui adressa un dernier regard désolé et s'éloigna, dévoilant la jeune patiente. Une enfant. Un bébé, aux yeux d'Alénor ; elle avait 6 ans tout au plus... et elle pleurait ; elle pleurait car elle avait mal, car elle était seule, car elle savait qu'elle ne survivrait pas. Que pouvait-elle faire ? Rien... elle ne pouvait rien faire, et elle restait pétrifiée, les yeux rivés sur le drap taché de rouge.
L'on repoussa la toile de l'infirmerie ; des cris retentirent au dehors mais un seul homme entra. D'un bond, Alénor se releva et se jeta au cou de Nathaniel. Elle cacha son visage dans ses vêtements, comme si ce geste avait pu la soustraire au monde, à la souffrance, à cet instant... Doux et patient, comme à son habitude, il la serra contre lui et attendit qu'elle se calme. Nul besoin d'en faire plus, l'un comme l'autre savaient que ce contact était suffisant. Lorsqu'enfin, Alénor s'écarta légèrement de lui, elle plongea dans la contemplation de ses yeux bleu marine, cherchant sans cesse une ancre à laquelle se raccrocher.

" - Alénor... "

La tendresse qu'il plaça dans ce seul nom aurait su faire trembler des nations. Là était le don de Nathaniel, c'était l'une des choses qui faisaient de lui un chef aimé de tous ; il se serait approprié la confiance des rois de l'enfer eux-mêmes, si cela avait pu sauver les siens.

" Nath, je ne peux rien faire... c'est trop horrible ! La vie est trop horrible ! Qu'est-ce-qu'on peut faire, devant un enfant qui va mourir ? On ne m'a jamais préparée à ça... c'est trop horrible ! "

La tristesse dessinée sur son visage... une autre part de son charisme fou. Une beauté inimaginable, et un caractère incomparable. D'une main, il lui caressa le visage, lui adressa un sourire doux et parla d'une voix calme.

" Tu te souviens du groupe allemand, Scorpions ? "

Il l'embrassa sur le front et chanta tout bas, de cette voix qui avait gagné le monde entier dans les années 2060.

" White dove, fly with the wind, take our hope under your wings, for the world to know that hope will not die, where the children crie...

You're a dove, Alen... May your wings be white. "

Longuement, ils s'embrassèrent pour signifier tout ce qu'ils passaient sous silence... la liste était bien trop longue. Il adressa un dernier sourire à sa belle et s'en fut. Les cris réjouis de ses hommes l'accueillirent au dehors, et ils partirent au combat. Ce jour-là, pour la première fois, Alénor ne pourrait les accompagner.

Elle s'agenouilla à nouveau au bord de la paillasse, posa une main sur le petit front brûlant. Elle sourit lorsque l'enfant la regarda... comme une mère, elle signifiait par là que tout irait bien, qu'elle s'en tirerait. Puis, elle ne sut comment, elle parla. Puis les fées, les lutins et les licornes dansèrent autour d'elle tandis qu'elle racontait ; puis l'enfant tenta de toucher la licorne, puis le lutin enchaîna les cabrioles, puis les lumières devinrent plus tendres, comme au crépuscule, puis le monde stoppa sa course. Figée, Alénor ne respira plus ; les lutins, les fées, les licornes... tous disparurent avec sa magie... La petite fille ne bougeait plus, mais sur son visage un large sourire fit basculer le coeur de la Consule. Elle déposa un baiser sur la joue de la petite fille, en murmurant "May your wings be white..."***
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Message  Pacô Mar 28 Avr 2009 - 7:26

Elwyn de Lannien a écrit:

L'assemblée resta muette, stupéfaite. Aucun des sénateurs ne semblait (si c'est aucun, ils ne sont pas plusieurs ^^) préparé à cette décision ; tous avaient été au courant de la relation - pour le moins poussée - entre Jehan (ça,c'est bien un prénom auvergnat xD) et Alénor, trois ans auparavant. En réalité, ils avaient tout mis en œuvre afin qu'il en fût ainsi... et il demeurait évident qu'ils s'en étaient tirés de main de maîtres. Sur ce point, ils s'accordaient parfaitement. Qu'elle choisisse d'offrir son poste, le poste de Nathaniel, à Livandil les plongeait dans un brouillard total. Ils savaient qu'elle ne s'en séparait qu'à contrecœur, et même combien ce geste lui coûtait ; mais d'une certaine manière, Jehan avait des droits sur le titre. Livandil, aucun. Quel fait, alors, aurait pu justifier le geste de la Consul (je ne pense que ce mot soit soit féminisée... comme on ne dit pas la professeuse Razz. Et je me demande même si on ne doit pas dire Madame Le Consul. A vérifier.) ? L'amour ? Un amour plus fort encore que celui qu'elle portait à Nathaniel, par delà sa mort ?
Nul doute que les esprits des Sénateurs devaient déborder de questions. Alénor restait debout, impassible... Elle sondait le cœur de son époux. Lui ne comprenait pas l'honneur qu'elle venait de lui faire ; il (ne) savait aussi bien que les autres membres de l'assistance ce qui faisait d'un homme un Premier Consul... Il (ne) distinguait les qualités que sa femme lui reconnaissait en le désignant ainsi. Bien plus qu'une déclaration d'amour, car en plus du sien, elle lui confiait celui d'un peuple entier. Être Premier Consul, c'était cela, aimer, guider, croire même aux espoirs les plus fous, mais croire toujours, se battre, se battre sans cesse pour le peuple et ses droits, son confort, ses envies mêmes... Être un chef, dur, froid, inflexible. Être un père, tendre, joueur et affectueux. Être Premier Consul. Alénor n'avait jamais été désignée à ce titre, et elle n'aurait pu l'accepter. Demeurée unique Consul, elle avait hérité du nom, mais pas des implications. Après la disparition de Nathaniel, elle en aurait été incapable. Elle savait désormais que, quoi qu'elle fasse, jamais elle ne cesserait de l'aimer. Jamais elle ne saurait trouver le courage de le détruire, pas lui. Première Consul, non... même pour le bien du peuple elle ne saurait le briser ; même sur sa demande. L'amour par delà les bornes du raisonnable ; elle abandonnait, ne pouvant soumettre les siens à sa propre faiblesse.
A côté d'elle, Livandil se tendit. Il cherchait à réagir, mais ignorait comment. Il percevait l'importance des paroles qu'il allait avoir à prononcer, sans pour autant pleinement comprendre. Aussi perdu que son épouse, lui arpentait un monde qui n'était sien que depuis trop peu de temps (cette phrase est-elle bien correcte?). Elle croyait avoir su le mener, lui apprendre, lui faire entrevoir sa réalité... Mais était convaincue d'avoir réussi. Distraitement ("Distrait" tout simplement), Alénor posa une main sur l'épaule de son mari ; ce seul contact la fit tressaillir. Elle ne désira rien de plus, une fois encore, qu'être sienne, lui appartenir en toute circonstance. Il était sa famille, sa vraie famille, son avenir. Elle l'aimait, bien entendu ; d'une manière tellement différente de l'amour qu'elle ressentait pour Nathaniel, mais pas moins vivace pour autant. Simplement différente.
Le froid silence du Sénat se mua brusquement en un brouhaha indescriptible. Bien trop épuisée pour tenter de capter l'un ou l'autre des propos des hommes, Alénor patienta ; excédée, elle leva une main au bout d'une minute. Tous se turent, dociles. D'un signe de tête, la jeune fille invita le porte parole des sénateurs à prendre la parole.

" Nous demandons une audience privée au Premier Consul. "

Alénor ignorait simplement ce qu'ils souhaitaient faire subir à Livandil. En contre partie, rien ne justifiait qu'elle refusât cette requête au Sénat. Elle n'en avait aucun droit, et son époux s'en tirerait à merveille, comme à son habitude. Elle n'acquiesça même pas ; Jehan se leva et, d'un même mouvement, les deux Consuls quittèrent la salle.


Hormis quelques soldats en poste, le couloir était désert. Alénor et Jehan avançaient côte à côte sans un mot ; qu'auraient-ils bien pu se dire ? La situation était déjà tellement évidente sans qu'aucun ne fût utile... Ils arrivèrent rapidement à la hauteur d'un garde qui les intercepta, un sourire narquois illuminant son visage. Alénor ne le connaissait que de vue ; un garçon plutôt fluet, cheveux blonds, yeux verts... Bien trop mignon à son goût, puisque cette caractéristique lui conférait une confiance en lui un peu trop poussée. D'un signe de tête dédaigneux, il désigna Jehan.

" Alors, tu dois être déçu pas vrai ? Depuis le temps que ce poste te revient ! "
Bien entendu, Jehan resta stoïque.
« Tu perdras ton poste pour avoir écouté aux portes du Conseil... Puis nous verrons ce que le tribunal décidera concernant ton châtiment. La peine de mort ne me dérange pas, tu le sais bien. »

Alénor sourit intérieurement ; elle savait pertinemment (deux particpes présent en quatre mots =/) que Jehan haïssait la loi qui pouvait décider de la mort d'un homme. Elle le connaissait très bien et voyait clair à travers son jeu d'ironie. La réaction du jeune garçon troubla la Consul. Apparemment, il se délectait de la situation, comme s'il l'avait depuis longtemps rêvée. Son sourire s'était élargi, une étincelle de défi enflammait son regard.

« Tu sauves les apparences, hein ? Tout le monde sait que tu voulais ce poste, mais il a fallu que ta petite chérie l'offre à un autre...
- Arrête, avant d'aller trop loin !
- Allons, tu sais bien pourquoi elle fait ça... elle s'attire toujours les bonnes grâces de tous... T'as bien une idée des moyens qu'elle emploie, non ?
- Tais-toi, ou même nos liens ne feront plus la différence !
- J'aimerais bien voir ça. Au fond, tu sais très bien ce qu'elle vaut, cette espèce de ... »

Alénor, bien qu'elle s'en doutât, ne put savoir de quoi il s'apprêtait à la traiter. Jehan avait saisi le garde par le haut de son uniforme et le maintenait plaqué contre un mur. Déjà, il suffoquait.

« Jehan, arrête ! »

Le nouveau Consul eut un rictus qui trahit son dégoût, ses yeux ne lâchèrent pas ceux du jeune voyou.

« Cette ordure est mon petit frère... Enfin, mon demi-frère, tu sais ce qui est arrivé à ma mère. »

Le garde pâlissait, les mains crispées autour de celle de Jehan. Un demi frère... C'était en effet bien possible, prenant en compte la vie de débauche du Sénateur Bertrand. A la mort de son épouse - dans des conditions douteuses - il avait enchaîné les relations sans suite, et bien d'autres choses pour lesquels il n'avait (pas) été puni. Grâce à Livandil, c'était chose faite.
Alénor posa une main sur l'épaule de Jehan qui se tourna vers elle. Elle lui parla doucement, comme pour l'apaiser... Ce feu qui le consumait, elle croyait retrouver la haine destructrice de la guerre.
« S'il te plait, Jehan... lâche-le. »
Ce qu'il fit, sans les formes. Le garçon s'écrasa au sol, toussant sous la violence de l'impact.
« Papa n'est plus là pour te protéger, pas vrai ? Excuse-toi, minable ! »

Le jeune garçon, tremblant, tenta d'obtempérer. Noyées sous un flot d'étouffements (moyen la tournure pourtant l'image me parle), les paroles se perdirent. Alénor, incapable de bouger, attendit lorsque Jehan appela les gardes, leur demandant d'amener leur congénère loin d'ici. Comme sonnée, elle continua de fixer le sol même après leur départ. Jehan s'approcha d'elle et soupira ; il lui passa un bras autour des épaules et la serra contre lui.
« Je suis désolé, ma belle... Pour tout. »
Il déposa un rapide baiser sur sa joue, puis l'incita à reprendre leur marche.

***

Assise sur une chaise ornée de velours, Alénor bascula la tête contre le dossier et ferma les yeux. Derrière elle, le crépitement du bois rappelait une soirée d'hiver... Elle était seule, enfin. Livandil lui manquait ; cette nuit lui avait paru bien trop coute et ils se voyaient peu, ces temps-ci. Du moins n'étaient-ils pas seuls lorsque c'était le cas, et tout alors était différent. Elle aurait aimé que les séances d'entraînement se poursuivent... mais les obligations passaient avant tout le reste. Elle aurait aimé établir l'ordre de ses priorités suivant son cœur - ce qui lui avait valu d'abandonner le poste de Première Consul.
Tout cela importait peu. Ils étaient loin du mal, loin de tout...

***

Une jeune fille tremblait, désemparée... Alénor, quelques années plus tôt, agenouillée devant une paillasse, à même le sol. Horrifiée, elle regardait les gens s'affairer autour d'elle, ignorant ce qu'il convenait ou non de faire dans une telle situation. Rien, non rien, aucun entraînement d'aucune sorte ne pouvait préparer à ça. L'infirmière recula d'un pas, regarda Alénor dans les yeux. Elle avait le visage fatigué par les chagrins sans intermittence (mouais), une vieillesse prématurée gagnait ses traits.

"- Je vous la confie, altesse."

Elle posa une main sur l'épaule de la Consul, lui adressa un dernier regard désolé et s'éloigna, dévoilant la jeune patiente. Une enfant. Un bébé, aux yeux d'Alénor ; elle avait 6 ans tout au plus... et elle pleurait ; elle pleurait car elle avait mal, car elle était seule, car elle savait qu'elle ne survivrait pas. Que pouvait-elle faire ? Rien... elle ne pouvait rien faire, et elle restait pétrifiée, les yeux rivés sur le drap taché de rouge.
On repoussa la toile de l'infirmerie ; des cris retentirent au dehors mais un seul homme entra. D'un bond, Alénor se releva et se jeta au cou de Nathaniel. Elle cacha son visage dans ses vêtements, comme si ce geste avait pu la soustraire au monde, à la souffrance, à cet instant... Doux et patient, comme à son habitude, il la serra contre lui et attendit qu'elle se calme. Nul besoin d'en faire plus, l'un comme l'autre savaient que ce contact était suffisant. Lorsqu'enfin, Alénor s'écarta légèrement de lui, elle plongea dans la contemplation de ses yeux bleu marine, cherchant sans cesse une ancre à laquelle se raccrocher.
« Alénor... »

La tendresse qu'il plaça dans ce seul nom aurait su faire trembler des nations. Là était le don de Nathaniel, c'était l'une des choses qui faisaient de lui un chef aimé de tous ; il se serait approprié la confiance des rois de l'enfer eux-mêmes, si cela avait pu sauver les siens.

« Nath, je ne peux rien faire... c'est trop horrible ! La vie est trop horrible ! Qu'est-ce-qu'on peut faire, devant un enfant qui va mourir ? On ne m'a jamais préparée à ça... c'est trop horrible ! »

La tristesse dessinée sur son visage... une autre part de son charisme fou. Une beauté inimaginable, et un caractère incomparable. D'une main, il lui caressa le visage, lui adressa un sourire doux et parla d'une voix calme.
« Tu te souviens du groupe allemand, Scorpions (niark ! ça ébouriffe en plein milieu !) ? »
Il l'embrassa sur le front et chanta tout bas, de cette voix qui avait gagné le monde entier dans les années 2060. (han okay ^^)
« White dove, fly with the wind, take our hope under your wings, for the world to know that hope will not die, where the children crie...
You're a dove, Alen... May your wings be white. »

Longuement, ils s'embrassèrent pour signifier tout ce qu'ils passaient sous silence... la liste était bien trop longue. Il adressa un dernier sourire à sa belle et s'en fut. Les cris réjouis de ses hommes l'accueillirent au dehors, et ils partirent au combat. Ce jour-là, pour la première fois, Alénor ne pourrait les accompagner.

Elle s'agenouilla à nouveau au bord de la paillasse, posa une main sur le petit front brûlant. Elle sourit lorsque l'enfant la regarda... comme une mère, elle signifiait par là que tout irait bien, qu'elle s'en tirerait. Puis, elle ne sut comment, elle parla. Puis (répétition) les fées, les lutins et les licornes dansèrent autour d'elle tandis qu'elle racontait ; puis (whou, c'est la ronde des "puis" => "et" ^^) l'enfant tenta de toucher la licorne, puis (silent) le lutin enchaîna les cabrioles, puis (Shocked) les lumières devinrent plus tendres, comme au crépuscule, puis (Suspect ... euh c'est fait exprès? Parce qu'alors, y'a rien de pire que plein de puis !) le monde stoppa sa course. Figée, Alénor ne respira plus ; les lutins, les fées, les licornes... tous disparurent avec sa magie... La petite fille ne bougeait plus, mais sur son visage un large sourire fit basculer le coeur de la Consul. Elle déposa un baiser sur la joue de la petite fille, en murmurant "May your wings be white..."
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Message  Pacô Mar 28 Avr 2009 - 7:26

Bon et bien c'est sûr que y'a un style mieux que le prologue.
Je n'ai pas tout saisi, on doit être loin dans la history là non? (oui, un petit résumé aurait été agréable pour tout comprendre et voir les liens).

J'ai quelques reproches néanmoins. La séance au Sénat est bien, certes, mais elle se tarît en longueur. Les interrogations d'Aléanor, la mort de son Natanaël (si j'ai bien compris) tu le répètes sur dix lignes. Et à force on a envie de dire: "oui bah c'est bon, on peut passer à autre chose là". (mais bien sûr, on ne le dit pas Razz ).
Je pense aussi que le coup du garde est un peu trop facile. J'aurais bien aimé un peu plus d'impuissance de la part de Livendil... qu'il prenne sur lui en l'ignorant, ce qui l'aurait rendu plus "noble" que de s'abandonner à la colère. Surtout que du coup, on se demande pourquoi le garde l'a fait s'il savait que son demi-frère pouvait le faire arrêter. On aurait envie de dire: "mais, il est stupide? Et on ne voit pas vraiment où était son intérêt".

Sinon aussi, attention à la petite fille. Quand tu as commencé avec:
Une jeune fille tremblait, désemparée... Alénor, quelques années plus tôt, agenouillée devant une paillasse, à même le sol.
J'ai cru que la petite fille était Alénor. Et ce jusqu'à :
D'un bond, Alénor se releva et se jeta au cou de Nathaniel.
Et encore, je me faisais l'image de la gamine qui saute au coup d'un soldat. Ta tournure allait pas et le "altesse" pour une consul, ça ne m'a pas fait tilter du tout (pour moi altesse, c'est tout sauf qqchose d'élue au Sénat).
Donc voilà.

Mais sinon, ouais, on ressent davantage une aisance dans ton écriture. Une bonne chose malgré tout. Mais il y a encore des soucis avec les "ne... pas" où tu ne mets que le "ne". Mais en même temps, je crois que tout le monde l'a fait dans sa vie d'auteur (même moi). Je sais pas, ça doit faire stylé de ne mettre que le "ne" (influence de l'ancien français peut être et de l'héroïc fantasy anglophone...).

Bref, c'est donc de la Sciences-Fiction. Et oui, Liven, je veux bien que tu racontes !
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Message  Liven d'Eleissen Mar 28 Avr 2009 - 14:40

Lol, okay!
Elwyn, tu me le paieras! Twisted Evil

En fait, le forum d'où le texte vient est un RP à la base, qu'on a investi toutes les deux.
En gros, Atlantéis est une île à laquelle il n'existe qu'une seule voie d'accès pour ceux qui n'y sont pas nés: seuls les naufragés en mer (quelle que soit leur époque d'origine) peuvent l'atteindre et, encore, pas tous. Au début de l'histoire, Livandil (mon perso, donc) débarque sur l'île (suite au naufrage du Titanic, j'ai vu les choses en grand^^) et y rencontre Alénor, avertie de son arrivée et venue l'accueillir.
Malheureusement, le moment n'est pas très bien choisi pour lui, il débarque en pleine guerre. Mwourront, à l'abri de sa forteresse, tente de renverser l'actuel pouvoir, mené par trois Consuls (normalement) et aidé du Sénat. Mais le chaos règne à Séphadora, la capitale, ruinée par des années de conflits. Alénor est la seule Consule survivante, le Sénat est dévoyé et ne pense qu'à ses intérêts propres. La jeune fille (pas si jeune que ça, en fait, elle a un lien avec les Dieux du coin qui lui ont accordé une certaine longévité pour qu'elle puisse continuer à gouverner) est seule pour faire face à cela.
L'arrivée de Liv va se révéler providentielle car le jeune homme a oublié d'être idiot (j'aime les persos intelligents^^) et il va aider Alénor en menant à bien diverses missions pour elle. Le temps passant, les deux jeunes gens en viennent à s'apprécier de plus en plus et, suite à une sublime déclaration de Livan (loool), décident de s'unir. Le mariage est tenu secret car tous deux savent que le Sénat ne le verra pas d'un bon oeil et leurs vies sont déjà suffisamment en danger. Peu de temps après, Livan va découvrir l'ampleur de la corruption qui règne au Sénat en faisant échouer un complot contre Alénor. En remerciement, et parce qu'elle a besoin de lui, la jeune fille va le nommer Premier Consul [extrait qu'Elwyn a mis] et, pour compléter le triumvirat, désigne également l'un de ses anciens amis, Jehan, comme Consul. [Au passage, c'est lui qui a un demi-frère, pas Livandil, je crois que tu as confondu.]
Alors qu'une expédition menée contre Mwourront échoue, celui-ci décide de reprendre l'offensive. Livandil décide de fouiller dans les archives du palais pour étudier ses méthodes, vu qu'il n'est pas encore très familier avec le conflit. Au fil des notes secrètes découvertes et des demi-révélations, il finit par comprendre que Mwourront était autrefois le Premier Consul d'Atlanteis. Il s'appelait alors Nathaniel.
Et Livandil sait que le précédent fiance d'Alénor, prétendument mort à la guerre, se nommait ainsi.
Atterré par la nouvelle, Liv va demander des explications à Alénor qui lui narre alors son histoire.
Oui, Nathaniel et Mwourront ne sont qu'une seule et même personne. Oui, Nathaniel a autrefois été Consul et accessoirement son promis. A l'époque, déjà, la guerre régnait pour défaire Mwourront [je suis consciente de ce que j'écris]. Les batailles étaient terribles, le pays exsangue. Les consuls ont décidé d'intervenir une bonne fois pour toutes et de tuer le chef ennemi. Ils ont investi sa forteresse [mission commando]. Alénor a manqué se faire tuer. Nathaniel s'est interposé et a tué Mwourront. Malheureusement, le pouvoir maléfique que détenait celui-ci a possédé Nathaniel. Un genre de passation des pouvoirs, en quelque sorte ^^ [il est donc impossible de tuer l'entité "Mwourront" qui prend automatiquement possession de celui qui tue le précédent porteur] Nath est donc devenu le nouveau Mwourront et a poursuivi les objectifs de l'autre.
La guerre a complètement changé de visage. Le méchant conservait l'intelligence de Nathaniel. Or, Nath et Alénor, ayant gouverné de longues années ensemble, et fiancés, se connaissaient par coeur. Ils ont le même mode de pensée. Difficile, dans ces conditions de mener une guerre, lorsque toutes les stratégies tournent court. Et lancer des troupes les unes contre les autres était un peu vain.

L'arrivée de Liv a changé la donne, le jeune homme, ayant déjà réussi à dompter (plus ou moins) le Sénat, a la capacité de mener les armées de Séphadora au combat. Et, actuellement, il est en train de concevoir des plans pour établir sa tactique de guerre Razz
[L'histoire n'est pas encore terminée Wink]

J'espère que je ne t'ai pas trop embrouillé, Pacô ^^ Elwyn, tu compléteras si j'ai oublié quelque chose de fondamental.
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Message  Elwyn de Lannien Mar 28 Avr 2009 - 17:20

J'y crois pas, t'as repris tout le texte !! lol !
Ben comme admin dévoué ^^ waou !! Si je faisais ça sur l'un de mes forums ( pas atlante où Liv n'a nul besoin de mes conseils xD ) ça changerait la face de bien des choses... hmpf !

C'était simplement pour te montrer que je pouvais ne pas être QUE nulle Razz c'est l'un de mes derniers textes. C'était pas pour l'histoire ni rien, juste pour le style. Et Livan, pareil Wink c'était pr rire, l'histoire, je pensais pas que tu allais tout résumer. Merci. Razz

Bon va falloir que j'arrête de vous mettre n'importe quoi, vous êtes trop dévoués ! Ca change du forum cité précédemment où c'est chacun pour soi dans son coin ^^

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Message  Liven d'Eleissen Mar 28 Avr 2009 - 17:32

C'est un peu le principe de la chose, aussi. On veut tous progresser, et tu sais aussi bien que moi qu'on n'est pas toujours très objeectif quant à ses écrits. Rien de tel qu'un avis extérieur^^
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Message  Elwyn de Lannien Mar 28 Avr 2009 - 17:38

Certes, mais c'est simpa... surtout sans contexte ni rien... Je suis pas une référence, je lis même pas les postes de mes membres xD
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Message  Pacô Mar 28 Avr 2009 - 18:33

Puis-je me permettre de faire une critique?
Je crois que l'histoire gagnerait davantage en intrigue si Mwourront (j'adore le nom du méchant, si.. explicite Razz) avait été dès le départ Nathaniel. Avec une sorte de double jeu qui révèle finalement le vrai coupable au grand jour.

Ensuite, oui, elle promet d'être intéressante, avec des enjeux politiques et armés.
Mais l'extrait lu est effectivement SUPER MEGA loin dans l'histoire.
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Message  Elwyn de Lannien Mar 28 Avr 2009 - 19:06

C'est parce qu'on a pas tout dit...

Mwourront existe depuis toujours, comme fléau de cette terre... Puis Alen arrive, disciple d'Eole. Peu après Nath arrive. C'est le grand amour et tt, je te décris pas les années, on s'en moque. Bref, il y a des guerres et c'est là que tu n'as pas le passé avec Nath. 2060, groupe de rock adulé à travers le monde... il est premier consul et combat Mwouront. Ce qu'ils ignorent plus ou moins c'est qu'ils prennent sa place en le tuant.
Là c'est le choc, quand elle le perd. il ne la trahit pas, mais il le fait pour elle... en ce sens, il ne peut pas avoir été Mwourront depuis toujours.

Si tu veux, je te passerai les scripts des récits de la guerre par Alénor. Il est aussi question des conflits du Sénat avec Nath, trop aimé du peuple qui leur fait ombre.

J'avoue que c'est complexe, comme histoire, et merci beaucoup de proposer des idées nouvelles ! ^^ cela dit, c'était un passage plutôt recherché, et Nath est l'un de mes persos adorés. ( Tu sais, du genre de ceux qu'on ne peut pas lâcher Very Happy )


PS : en effet, l'extrait est mon dernier post, donc super méga loin. Je te l ai juste mis pour le style Razz
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Message  Pacô Mar 28 Avr 2009 - 22:01

Ouais.
Mais parfois, il faut pas transposer tel qu'elle le RP dans le roman.
Un RP ça a tendance à se perdre en longueur donc en saveur par la même occaz'.

Sinon, l'histoire risque de passer au "trop banal".
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Message  Elwyn de Lannien Mer 29 Avr 2009 - 10:23

On ne veut pas en faire un roman... enfin c'est pas prévu pour au départ ! On en a déjà 3 en cours avec Livan... Plus un autre chacune xD !! Nan... je le sens pas pour le moment ! ^^
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Message  Pacô Mer 29 Avr 2009 - 11:34

Par roman, j'entends "truc qui prend l'apparence d'une histoire". Smile

Pas forcément qqchose de publié ! Razz
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Message  Elwyn de Lannien Mer 29 Avr 2009 - 12:01

Ce serait pas mal... je l'aime bien cette histoire ^^

Sauf qu'entre le style du début et celui de la fin, il y a environ 3 océans... Avec Liv on a essayé pendant les vacances ( c'était le bon temps ) d'en faire une histoire pour un concours. On a laissé tombé, il y avait vraiment trop de modifications à faire !

( J'ai révisé mes Math, vous vous en foutez, mais je suis fière de moi ! Very Happy )


Au fait, merci beaucoup pour la correction. Je n'avais pas eu le temps avant, désolée, alors je viens seulement de la reprendre.

Jehan, c'est Auvergnat ? ( je l'avais trouvé dans le calendrier Taïtien quand je cherchais des prénoms pour Silnadril ^^ )

et "pertinemment", c'est un participe présent ? du verbe pertiner Razz Non, c'est peut-être le cas, je souligne simplement mon ignorance.

En tous cas, merci encore. ( Je te dis pas le nombre de "consule" que je vais devoir changer dans tout le RP... Ca va être un bon moment ça, si on le reprend ! )
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Message  Liven d'Eleissen Mer 29 Avr 2009 - 14:24

Non, pour pertinemment et compagnie, c'est Pacô qui s'est trompé de nature de mot (pincez moi, je fais de la grammaire ou je rêve? Tout arrive en ce bas monde ^^). C'est un ADVERBE.
Les participes présents sont les trucs en -ant: mangeant, buvant, lisant, écrivant...

Jehan, c'est l'ancienne orthographe du prénom Jean^^ (Jehanne d'Arc, par ex.)
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Message  Elwyn de Lannien Mer 29 Avr 2009 - 18:46

Si j'avais su, il s'appellerait autrement ! Razz
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Message  Pacô Mer 29 Avr 2009 - 18:54

Liven d'Eleissen a écrit:Non, pour pertinemment et compagnie, c'est Pacô qui s'est trompé de nature de mot (pincez moi, je fais de la grammaire ou je rêve? Tout arrive en ce bas monde ^^). C'est un ADVERBE.
Les participes présents sont les trucs en -ant: mangeant, buvant, lisant, écrivant...

+1. king

Non, mais pardonnez-moi. En ce moment, je n'ai jamais autant lu de textes sur un écran. Et je m'emmêle les pinceaux dans mes corrections en voulant aller trop vite (mais en faisant quand même des commentaires dans ce que je corrige. J'aurais pu juste souligner et basta Razz).
Donc oui, ce sont des P.présent, comme intérieurement qui va avec (je suis pas à ce point là quand même). Un lapsus.

Mais je t'invite à voir le tout nouveau cours qui est sorti y'a moins d'une semaine et qui explique tout ça (part.présent, adverbe, subordonnées etc...).
C'est le cours sur les lourdeurs à éviter !
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Message  Elwyn de Lannien Mer 29 Avr 2009 - 19:08

Cours ?! certes oui, chef :p

...Un jour...

C'est pas grave, mais c'est vrai que, pour un part présent. ^^
C'est bien, le fait que tu aies beaucoup de textes ici... Ca prouve que ton forum plaît à pas mal de gens. Je ne suis ici que depuis trois jours, et franchement, j'aime beaucoup.
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