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Message  Lyly "Boom" Ven 29 Mai 2009 - 23:40

Ce dialogue seul n'a aucun sens. Il sert en fait de prologue au récit d'une histoire par celle qui l'a vécue. Pour éviter de vous perdre, voici quelques précisions. L'intrigue ne se déroule pas sur la terre. Le troisième millénaire, dans lequel vit la fameuse Lyly, est celui des guerres mondiales opposant de grands courants: l'Empire indépendant et la Coalition (je ne m'attarderai pas là-dessus dans ce post). Dans ce monde (Nasteridann), le fait de possession est devenu courant. Il découle d'un phénomène inscrit dans les lois naturelles du monde appelé la Déchéance, mise en évidence au cours du second Millénaire par une chercheuse reconnue (Meredith Eïms, pour ceux qui aiment les détails vite faits...). La possession peut se faire par deux moyens et par/avec une seule catégorie d'anges: les déchus (ou démons): soit par le fait d'un nastridian (pacte d'union) soit par le fait d'un ange déchu (abus de faiblesses psychologiques).
Voilà. Bonne lecture.

« Bien, Mademoiselle. Nous allons commencer notre première séance ensemble…
- Quelle joie.
- … Ce qui semble vous réjouir… ?
- Est-ce bien le mot ?
- Hé bien… A vous d’en juger, ma chère.
- …
- Sachez que tout ce qui se dira à partir de cet instant précis fera partie du travail que nous allons accomplir toutes les deux. Cela vous convient-il ?
- Je ne pensais pas avoir le choix !
- Simple formalité de langage.
- Ethique de bonne famille.
- Je vous demande pardon… ?
- Ce n’est pas une formalité, c’est une éthique de bonne famille.
- Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
- Votre tailleur parfait, vos cheveux tirés et par-dessus tout, ce qui m’insupporte le plus chez vous, votre parfum à la lavande.
- Vous n’aimez donc pas la lavande ?
- Pas sur vous.
- Il s’agirait donc plutôt de la personne et non de l’odeur.
- Je vous assure pourtant que votre parfum me retourne l’estomac, de manière bien plus efficace que votre visage ne saurait me faire rendre mon déjeuner.
- Nous verrons cela plus tard. Commençons par des présentations, voulez-vous ?
- Non, je ne veux pas.
- Votre nom ?
- Vous êtes exaspérante.
- Et vous, vous êtes coincée avec moi. Serait-ce une si grande torture de vous présenter à moi ?
- En sachant que, d’en d’autres circonstances, je me serais débarrassée de vous, je dois avouer que oui, me présenter à une morte potentielle me pose certains problèmes…
- Présentez-vous donc, pour une fois. Prononcez votre nom.
- … Sinon quoi ? Vous me jetterez votre bloc-note à la tête ?
- Je ne me risquerais pas à ce genre d’exercice, connaissant votre dossier...
- Je ne suis donc pas obligée de vous parler.
- Vous finirez par le faire.
- Et qu’est-ce qui vous donne tant d’assurance ?
- Je suis là pour ça. »
Ca commençait bien. A peine cinq minutes avec elle et j’avais déjà envie de la buter.
On m’avait collée avec une psy pour comprendre (ou du moins tenter de comprendre) comment je fonctionnais. Ironique n’est-ce pas ? Vous foutez vingt ans de votre existence dans le trafic d’armes, le banditisme et le meurtre et tout ce qu’on vous colle au bout, c’est une psy. Je ne l’aurais certes pas échangée contre la peine capitale, mais volontiers avec la taule. Je préfère pourrir dans une cellule que parler de moi à une connasse que ma vie ne concerne en rien.
Ah, ça ! J’avais l’impression qu’on se foutait bien de ma gueule. La donzelle était plus jeune que moi et le nombre que représentait son âge restait inférieur au nombre de personnes que j’avais pu assassiner en moins d’années qu’elle n’en avait déjà parcourue sur cette terre… Bref, tout un raisonnement saugrenu qui faisait que je ne la respectait pas.
Un air de bonne famille à la limite de l’insupportable (enfin, en ce qui me concerne), elle avait fait de longues études, c’est sûr, et tout ça pour se retrouver en face de gens comme moi. Des gens comme moi… En gros, des hors-la-loi, des criminels, des meurtriers qui tuent à tour de bras. Et cette petite là, tout droit sortie des quartiers riches, n’avait pourtant pas l’air d’avoir froid aux yeux. Gamine, je l’aurais sans nul doute comparée à une maitresse d’école : d’abord pour ses cheveux bruns et longs tirés en chignon, pour ses lunettes, discrètes mais chics, qui faisaient ressortir ses yeux bleus et accentuaient par la même cet air de rapace, prêt à tout pour me soutirer le moindre détail de ma vie… Effrayant.
Moi… ? Je hais me présenter. Raison simple et logique : les gens à qui je vends et qui m’emploient ne connaissent jamais ma véritable identité. Pour eux, elle est toujours factice. Les autres meurent avant de me connaître ; soit de ma main, soit parce qu’ils ont tenté de venir jusqu’à moi.
Mais là, c’était différent. J'étais au pied du mur, comme on dit, devant une nana qui voulait tout savoir de ma vie et tout ce qui s’en suit. Au nom de la science. C’est pas beau ça… ?
« J’ai là un résumé de votre dossier. Puisque vous rechignez tant à vous présenter, nous allons le lire ensemble, voulez-vous ?
- Ce résumé devrait vous suffire.
- Laissez-moi en juger. Bien. Née en 3089…
- Belle époque, n’est-ce pas ?
- Une époque qui explique votre vocation.
- J’avoue que ça m’a bien aidée.
- Je n’en doute pas. Famille aisée, père…
- Ne parlez pas de mon père. Ni de ma mère. Vous êtes là pour moi, pas pour eux.
- Vous venez pourtant de manifester une réaction qui en dit long.
- Rien à foutre. N’ayez pas la naïveté de croire que les menottes qui m’attachent à cette chaise vont me retenir si vous abordez les sujets qui fâchent.
- Faisons un marché, voulez-vous ? Acceptez de parler de vous et je ne mentionnerai pas vos parents.
- … Ca me va. Pour le moment.
- Bien. Alors prononcez votre nom. Cela vous aidera à entamer ce travail.
- Lyly.
- Vous savez pertinemment que je parlais de votre nom entier…
- Je vous prédis une mort certaine à ma sortie…
- Si vous voulez.
- … Yatelyah Azitanis O’rell.
- Je lis là que vous détestez que l’on vous appelle Yatelyah. C’est pourtant un très joli nom…
- Il préfigure encore aujourd’hui la petite conne coincée du cul au destin tout tracé que je devais devenir.
- Vous êtes dure avec vous-même, ne trouvez-vous pas ?
- Peu importe. C’est une vie dont je ne voulais pas. J’en ai changé, c’est tout.
- Elle ne vous plaisait pas ? Tout vous préposait pourtant à la réussite.
- La réussite, l’excellence… C’était les deux mots préférés de mon père. Il fallait que je sois la meilleure. Tout le temps. L’échec n’était pas une option. Dès que je me plantais, il ne m’aimait plus.
- Pensez-vous vraiment ce que vous dites ?
- Peu importe. Il est mort et la question ne se pose plus. Elle ne s’est de toute façon plus posée à partir du moment où j’ai décidé de déroger à ses règles pour respecter les miennes. La suite.
- Vous avez porté une arme pour la première fois à l’âge de sept ans. A quelle occasion ?
- Votre question me surprend. Il me semble que c’est cette année-là que la coalition est entrée en guerre avec l’empire indépendant.
- Et ?
- Et comme tout le monde, j’ai pris les armes. L’âge n’a très vite plus été un problème pour les membres de la coalition. Et puis on pouvait s’en procurer facilement. Le reste est venu tout seul.
- On dit de vous que vous êtes une excellente tireuse. Se servir d’une arme de type revolver aussi puissante que le modèle que vous avez possédé et ce à une seule main relève toutefois du miracle…
- En effet, personne n’en est humainement capable. Vous ne faites pas partie de la cellule psychiatrique de l’armée pour rien, vous… Epargnez-moi le suspense, c’est une des raisons pour lesquelles vous vous êtes battue avec tant d’autres de vos collègues les psys pour étudier mon cas.
- Détrompez-vous. Personne n’en a eu le courage et votre cas dépasse de loin, comme tous les cas de possession couplés à une pathologie déjà référencée, les compétences de n’importe quel corps médical actuel.
- On ne maitrise toujours pas la possession par chez vous ?
- Je suis là pour ça.
- Merveilleux. Je suis ravie de donner un sens à votre travail. Et quelle serait cette pathologie ?
- Vous serait-il réellement utile de le savoir ?
- Au point où j’en suis, vous pourriez me faire cette fleur.
- … La schizophrénie.
- Tiens donc. Ca explique pas mal de choses.
- Ca n’a pas l’air de vous perturber mais je n’en attendais pas moins de vous.
- Comme je vous l’ai déjà dit, au point où j’en suis, ça me fait une belle jambe. Poursuivez.
- Comme vous voudrez… Votre carrière dans le banditisme commence à l’âge de quinze ans…
- Sacrée période. Difficile. J’ai failli mourir à plusieurs reprises.
- Vos parents n’ont pas eu votre chance.
- Certes. La suite ?
- Assassin pour le compte d’autrui…
- J’ai été entraînée pour ça.
- Ce moment de votre vie correspond bien à la période où vous avez entamé le processus de possession, non ?
- En effet.
- … et enfin trafiquant d’armes, votre vocation principale et la dernière à ce jour.
- Sympa comme parcours, non ?
- Peu commun. Je lis que vous avez coopéré avec Ybherri Elmira… LA Ybherri Elmira ?
- Elle-même. Vous mourez d’envie de tout savoir de sa vie, hein ? On dit que je suis la mieux placée encore en vie pour en parler… Mais c’est dommage, on est là pour parler de moi.
- Vous êtes perspicace, c’est tout à votre honneur.
- Merci du compliment, même si là encore, ça me fait une belle jambe. Je vous en prie, poursuivez.
- Une tendance maladive à la violence provenant de votre schizophrénie et accentuée par la possession…
- Nous y sommes, dans le sujet qui vous intéresse.
- Une tendance exprimée par le biais des explosifs… ?
- A violence de grande envergure, moyens de grande envergure, très chère.
- D’où le fameux surnom populaire de Lyly « Boom »…
- Que voulez-vous. Les gens sont fantasques avec ce genre de choses. Ca nourrit la presse et les ragots, entretient la part de mystère et la peur... C’est bon pour les terrasses de café. Si dans le métier vous voulez me trouver, il faut demander Nitro. »

Sujet remis à jour selon les conseils de Karrie. Merci à toi... =D


Dernière édition par Lyly "Boom" le Sam 30 Mai 2009 - 2:21, édité 3 fois
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Message  Karrie Ven 29 Mai 2009 - 23:58

Lyly "Boom" a écrit:

« Bien, Mademoiselle. Nous allons commencer notre première séance ensemble…
- Quelle joie.
- … Ce qui semble vous réjouir… ?
- Est-ce bien le mot ?
- Hé bien… A vous d’en juger, ma chère.
- …
- Sachez que tout ce qui se dira à partir de cet instant précis fera partie du travail que nous allons accomplir toutes les deux. Cela vous convient-il ?
- Je ne pensais pas avoir le choix !
- Simple formalité
. > enchaînement un peu bizarre.
- Ethique de bonne famille.
- Je vous demande pardon… ?
- Ce n’est pas une formalité, c’est une éthique de bonne famille.
- Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
- Votre tailleur parfait, vos cheveux tirés et par-dessus tout et, ce qui m’insupporte le plus chez vous, votre parfum à la lavande.
- Vous n’aimez donc pas la lavande ?
- Pas sur vous.
- Il s’agirait donc plutôt de la personne et non de l’odeur.
- Je vous assure pourtant que votre parfum me retourne l’estomac, de manière bien plus efficace que votre visage ne saurait me faire rendre mon déjeuner.
- Nous verrons cela plus tard. Commençons par des présentations, voulez-vous ?
- Non, je ne veux pas.
- Votre nom ?
- Vous êtes exaspérante.
- Et vous, vous êtes coincée avec moi. Serait-ce une si grande torture que de vous présenter à moi ? > un peu laborieuse, comme phrase. Bon, elle est courte, mais ça alourdit un peu la réplique.
- En sachant que, d’en d’autres circonstances, je me serais débarrassée de vous, je dois avouer que oui, me présenter à une morte potentielle me pose certains problèmes…
- Présentez-vous donc, pour une fois. Prononcez votre nom.
- … Sinon quoi ? Vous me jetterez votre bloc-notes à la tête ?
- Je ne me risquerais pas à ce genre d’exercice connaissant l’aisance que vous avez en situation conflictuelle. (pareil, expression un peu lourde ; pas les mots mais plutôt la construction.)
- Je ne suis donc pas obligée de vous parler.
- Vous finirez par le faire.
- Et qu’est-ce qui vous donne tant d’assurance ?
- Je suis là pour ça. »
Ca commençait bien. A peine cinq minutes avec elle et j’avais déjà envie de la buter.
On m’avait collé avec une psy pour comprendre (ou du moins tenter de comprendre) comment je fonctionnais. Ironique n’est-ce pas ? Vous foutez vingt ans de votre existence dans le trafic d’armes, le banditisme et le meurtre et tout ce qu’on vous colle au bout de ces vingt putains d’années (inutile de répéter vingt ans et vingt années dans la même phrase), c’est une psy. Je ne l’aurais certes pas échangé contre la peine capitale, mais volontiers avec la taule. Je préfère pourrir dans une cellule que parler de moi à une connasse que ma vie ne concerne en rien. (attention aux mélanges de présent et d'imparfait)
Ah, ça ! J’avais l’impression qu’on se foutait bien de ma gueule. La donzelle était plus jeune que moi et le nombre que représentait son âge restait inférieur au nombre de personnes que j’avais pu assassiner en moins d’années qu’elle n’en avait déjà parcourue sur cette terre… (fastidieux, j'ai du relire cette phrase trois fois pour comprendre) Bref, tout un raisonnement saugrenu qui faisait que je ne la respectais pas.
Un air de bonne famille à la limite de l’insupportable (enfin, en ce qui me concerne), elle avait fait de longues études, c’est sûr, et tout ça pour se retrouver en face de gens comme moi. Des gens comme moi… En gros, des hors-la-loi, des criminels, des meurtriers qui tuent à tour de bras. Et cette petite là, tout droit sortie des quartiers riches, n’avait pourtant pas l’air d’avoir froid aux yeux. Gamine, je l’aurais sans nul doute comparée à une maitresse d’école : d’abord pour ses cheveux bruns et longs tirés en chignon, pour ses lunettes, discrètes mais chics, qui faisaient ressortir ses yeux bleus et accentuaient par la même cet air de rapace, prêt à tout pour me soutirer le moindre détail de ma vie… Effrayant.
Moi… ? Je hais me présenter. Raison simple et logique : les gens à qui je vends et qui m’emploient (lourd, trouve un qualificatif plus simple) ne connaissent jamais ma véritable identité. Pour eux (manque une virgule ici) elle est toujours factice. Les autres meurent avant de me connaître ; soit de ma main, soit parce qu’ils ont tenté de venir jusqu’à moi.
Mais là, c’est différent. Je suis au pied du mur, comme on dit, devant une nana qui veut tout savoir de ma vie et tout ce qui s’en suit. Au nom de la science. C’est pas beau ça… ?(encore une fois, gaffe aux mélanges présent / imparfait)
« J’ai là un résumé de votre dossier. Puisque vous rechignez tant à vous présenter, nous allons le lire ensemble, voulez-vous ?
- Ce résumé devrait vous suffire.
- Laissez-moi en juger. Bien. Née en 3089…
- Belle époque, n’est-ce pas ?
- Une époque qui explique votre vocation.
- J’avoue que ça m’a bien aidée.
- Je n’en doute pas. Famille aisée, père…
- Ne parlez pas de mon père. Ni de ma mère. Vous êtes là pour moi, pas pour eux.
- Vous venez pourtant de manifester une réaction qui en dit long.
- Rien à foutre. N’ayez pas la naïveté de croire que les menottes qui m’attachent à cette chaise vont me retenir si vous abordez les sujets qui fâchent.
- Faisons un marché, voulez-vous ? Acceptez de parler de vous et je ne mentionnerai pas vos parents.
- … Ca me va. Pour le moment.
- Bien. Alors prononcez votre nom. Cela vous aidera à entamer ce travail.
- Lyly.
- Vous savez pertinemment que je parlais de votre nom entier…
- Je vous prédis une mort certaine à ma sortie…
- Si vous voulez.
- … Yatelyah Azitanis O’rell.
- Je lis là que vous détestez que l’on vous appelle Yatelyah. C’est pourtant un très joli nom…
- Il préfigure encore aujourd’hui la petite conne coincée du cul au destin tout tracé que je devais devenir.
- Vous êtes dure avec vous-même, ne trouvez-vous pas ?
- Peu importe. C’est une vie dont je ne voulais pas. J’en ai changé, c’est tout.
- Elle ne vous plaisait pas ? Tout vous préposait pourtant à la réussite.
- La réussite, l’excellence… C’était les deux mots préférés de mon père. Il fallait que je sois la meilleure. Tout le temps. L’échec n’était pas une option. Dès que je me plantais, il ne m’aimait plus.
- Pensez-vous vraiment ce que vous dites ?
- Peu importe. Il est mort et la question ne se pose plus. Elle ne s’est de toute façon plus posée à partir du moment où j’ai décidé de déroger à ses règles pour respecter les miennes. La suite.
- Vous avez porté une arme pour la première fois à l’âge de sept ans. A quelle occasion ? (évite les chiffres)
- Votre question me surprend. Il me semble que c’est cette année-là que la coalition est entrée en guerre avec l’empire indépendant.
- Et ?
- Et, comme tout le monde, j’ai pris les armes. L’âge n’a très vite plus été un problème pour les membres de la coalition. Et puis on pouvait s’en procurer facilement. Le reste est venu tout seul.
- On dit de vous que vous êtes une excellente tireuse. Se servir d’une arme de type revolver aussi puissante que le modèle que vous avez possédé et ce à une seule main relève toutefois du miracle…
- En effet, personne n’en est humainement capable. Vous ne faites pas partie de la cellule psychiatrique de l’armée pour rien, vous… Epargnez-moi le suspense, c’est une des raisons pour lesquelles vous vous êtes battue avec tant d’autres de vos collègues les psys pour étudier mon cas.
- Détrompez-vous. Personne n’en a eu le courage et votre cas dépasse de loin, comme tous les cas de possession couplés à une pathologie déjà référencée, les compétences de n’importe quel corps médical actuel. (là, je suis un peu perdue.)
- On ne maîtrise toujours pas la possession par chez vous ? (je trouve maîtrise peu approprié ici)
- Je suis là pour ça.
- Merveilleux, Je suis ravie de donner un sens à votre travail. Et quelle serait cette pathologie ?
- Vous serait-il réellement utile de le savoir ?
- Au point où j’en suis, vous pourriez me faire cette fleur.
- … La schizophrénie.
- Tiens donc… Ca explique pas mal de chose.
- Ca n’a pas l’air de vous perturber mais je n’en attendais pas moins de vous.
- Comme je vous l’ai déjà dit, au point où j’en suis, ça me fait une belle jambe. Poursuivez.
- Comme vous voudrez… Votre carrière dans le banditisme commence à l’âge de quinze ans…
- Sacrée période. Difficile. J’ai failli mourir à plusieurs reprises.
- Vos parents n’ont pas eu votre chance.
- Certes. La suite ?
- Assassin pour le compte d’autrui…
- J’ai été entraînée pour ça.
- Ce moment de votre vie correspond bien à la période où vous avez entamé le processus de possession, non ?
- En effet.
- … et enfin trafiquant d’armes, votre vocation principale et la dernière à ce jour.
- Sympa comme parcours, non ?
- Peu commun. Je lis que vous avez coopéré avec Ybherri Elmira… LA Ybherri Elmira ?
- Elle-même. Vous mourez d’envie de savoir tout (tout savoir) de sa vie, hein ? On dit que je suis la mieux placée encore en vie pour en parler… Mais c’est dommage, on est là pour parler de moi.
- Vous êtes perspicace, c’est tout à votre honneur.
- Merci du compliment, même si là encore, ça me fait une belle jambe. Je vous en prie, poursuivez.
- Une tendance maladive à la violence provenant de votre schizophrénie et accentuée par la possession…
- Nous y sommes, dans le sujet qui vous intéresse.
- Une tendance exprimée par le biais des explosifs… ?
- A violence de grande envergure, moyens de grande envergure, très chère.
- D’où le fameux surnom populaire de Lyly « Boom »…
- Que voulez-vous. Les gens sont fantasques avec ce genre de choses. Ca nourrit la presse et les ragots, entretient la part de mystère et la peur... C’est bon pour les terrasses de café. Si dans le métier vous voulez me trouver, il faut demander Nitro. »

Bon, la structure me fait penser à celle de l'Hygiène de l'Assassin d'Amélie Nothomb. La psychologie des personnages est assez vite posée, on sait immédiatement à qui on a affaire. On sait aussi tout de suite qu'on va assister à un genre de lutte sans merci. Ca promet.
Certaines phrases sonnent un peu faux et on parfois on s'y perd vraiment, mais dans l'ensemble, j'adore le style, c'est piquant et dynamique. A poursuivre donc.
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Message  Pacô Sam 30 Mai 2009 - 9:32

Lyly "Boom" a écrit:
« Bien, Mademoiselle. Nous allons commencer notre première séance ensemble…
- Quelle joie.
- … Ce qui semble vous réjouir… ? (je la trouve bizarre cette réplique)
- Est-ce bien le mot ?
- Hé bien… A vous d’en juger, ma chère.
- …
- Sachez que tout ce qui se dira à partir de cet instant précis fera partie du travail que nous allons accomplir toutes les deux. Cela vous convient-il ?
- Je ne pensais pas avoir le choix !
- Simple formalité de langage.
- Éthique de bonne famille.
- Je vous demande pardon… ?
- Ce n’est pas une formalité, c’est une éthique de bonne famille.
- Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
- Votre tailleur parfait, vos cheveux tirés et par-dessus tout, ce qui m’insupporte le plus chez vous, votre parfum à la lavande.
- Vous n’aimez donc pas la lavande ?
- Pas sur vous.
- Il s’agirait donc plutôt de la personne et non de l’odeur.
- Je vous assure pourtant que votre parfum me retourne l’estomac, de manière bien plus efficace que votre visage ne saurait me faire rendre mon déjeuner.
- Nous verrons cela plus tard. Commençons par des présentations, voulez-vous ?
- Non, je ne veux pas.
- Votre nom ?
- Vous êtes exaspérante.
- Et vous, vous êtes coincée avec moi. Serait-ce une si grande torture de vous présenter à moi ?
- En sachant que, (d’)en d’autres circonstances, je me serais débarrassée de vous, je dois avouer que oui, me présenter à une morte potentielle me pose certains problèmes…
- Présentez-vous donc, pour une fois. Prononcez votre nom.
- … Sinon quoi ? Vous me jetterez votre bloc-note à la tête ?
- Je ne me risquerais pas à ce genre d’exercice, connaissant votre dossier...
- Je ne suis donc pas obligée de vous parler.
- Vous finirez par le faire.
- Et qu’est-ce qui vous donne tant d’assurance ?
- Je suis là pour ça. »
Ça commençait bien. A peine cinq minutes avec elle et j’avais déjà envie de la buter.
On m’avait collée avec une psy pour comprendre - ou du moins tenter de comprendre - comment je fonctionnais. Ironique n’est-ce pas ? Vous foutez vingt ans de votre existence dans le trafic d’armes, le banditisme et le meurtre et tout ce qu’on vous colle au bout, c’est une psy (attention aux répétitions). Je ne l’aurais certes pas échangée contre la peine capitale, mais volontiers avec la taule. Je préfère pourrir dans une cellule que parler de moi à une connasse que ma vie ne concerne en rien.
Ah, ça ! J’avais l’impression qu’on se foutait bien de ma gueule. La donzelle était plus jeune que moi et le nombre que représentait son âge restait inférieur au nombre de personnes que j’avais pu assassiner en moins d’années qu’elle n’en avait déjà parcourue sur cette terre… Bref, tout un raisonnement saugrenu qui faisait que je ne la respectais pas.
Un air de bonne famille à la limite de l’insupportable - enfin, en ce qui me concerne - elle avait fait de longues études, c’est sûr, et tout ça pour se retrouver en face de gens comme moi. Des gens comme moi… En gros, des hors-la-loi, des criminels, des meurtriers qui tuent à tour de bras. Et cette petite là, tout droit sortie des quartiers riches, n’avait pourtant pas l’air d’avoir froid aux yeux. Gamine, je l’aurais sans nul doute comparée à une maitresse d’école : d’abord pour ses cheveux bruns et longs tirés en chignon, pour ses lunettes, discrètes mais chics, qui faisaient ressortir ses yeux bleus et accentuaient par la même occasion (?) cet air de rapace, prêt à tout pour (me) (trop de possessif sinon) soutirer le moindre détail de ma vie… Effrayant.
Moi… ? Je hais me présenter. Raison simple et logique : les gens à qui je vends et qui m’emploient ne connaissent jamais ma véritable identité. Pour eux, elle est toujours factice. Les autres meurent avant de me connaître ; soit de ma main, soit parce qu’ils ont tenté de venir jusqu’à moi.
Mais là, c’était différent. J'étais au pied du mur, comme on dit, devant une nana qui voulait tout savoir de ma vie et tout ce qui s’en suit. Au nom de la science. C’est pas beau ça… ?
« J’ai là un résumé de votre dossier. Puisque vous rechignez tant à vous présenter, nous allons le lire ensemble, voulez-vous ?
- Ce résumé devrait vous suffire.
- Laissez-moi en juger. Bien. Née en 3089…
- Belle époque, n’est-ce pas ?
- Une époque qui explique votre vocation.
- J’avoue que ça m’a bien aidée.
- Je n’en doute pas. Famille aisée, père…
- Ne parlez pas de mon père. Ni de ma mère. Vous êtes là pour moi, pas pour eux.
- Vous venez pourtant de manifester une réaction qui en dit long.
- Rien à foutre. N’ayez pas la naïveté de croire que les menottes qui m’attachent à cette chaise vont me retenir si vous abordez les sujets qui fâchent.
- Faisons un marché, voulez-vous ? Acceptez de parler de vous et je ne mentionnerai pas vos parents.
- … Ça me va. Pour le moment.
- Bien. Alors prononcez votre nom. Cela vous aidera à entamer ce travail.
- Lyly.
- Vous savez pertinemment que je parlais de votre nom entier…
- Je vous prédis une mort certaine à ma sortie…
- Si vous voulez.
- … Yatelyah Azitanis O’rell.
- Je lis là que vous détestez que l’on vous appelle Yatelyah. C’est pourtant un très joli prénom…
- Il préfigure encore aujourd’hui la petite conne coincée du cul au destin tout tracé que je devais devenir.
- Vous êtes dure avec vous-même, ne trouvez-vous pas ?
- Peu importe. C’est une vie dont je ne voulais pas. J’en ai changé, c’est tout.
- Elle ne vous plaisait pas ? Tout vous préposait pourtant à la réussite.
- La réussite, l’excellence… C’étaient les deux mots préférés de mon père. Il fallait que je sois la meilleure. (je croyais qu'elle ne voulait pas parler de ses parents? Contradictoire comme réplique non ?) Tout le temps. L’échec n’était pas une option. Dès que je me plantais, il ne m’aimait plus.
- Pensez-vous vraiment ce que vous dites ?
- Peu importe. Il est mort et la question ne se pose plus. Elle ne s’est de toute façon plus posée à partir du moment où j’ai décidé de déroger à ses règles pour respecter les miennes. La suite.
- Vous avez porté une arme pour la première fois à l’âge de sept ans. A quelle occasion ?
- Votre question me surprend. Il me semble que c’est cette année-là que la coalition est entrée en guerre avec l’empire indépendant.
- Et ?
- Et comme tout le monde, j’ai pris les armes. L’âge n’a très vite plus été un problème pour les membres de la coalition. Et puis on pouvait s’en procurer facilement. Le reste est venu tout seul.
- On dit de vous que vous êtes une excellente tireuse. Se servir d’une arme de type revolver aussi puissante que le modèle que vous avez possédé et ce à une seule main relève toutefois du miracle…
- En effet, personne n’en est humainement capable. Vous ne faites pas partie de la cellule psychiatrique de l’armée pour rien, vous… Épargnez-moi le suspense ("Épargnez-moi vos discours" plutôt), c’est une des raisons pour lesquelles vous vous êtes battue avec tant d’autres de vos collègues les psys pour étudier mon cas.
- Détrompez-vous. Personne n’en a eu le courage et votre cas dépasse de loin, comme tous les cas de possession couplés à une pathologie déjà référencée, les compétences de n’importe quel corps médical actuel.
- On ne maitrise toujours pas la possession par chez vous ?
- Je suis là pour ça.
- Merveilleux. Je suis ravie de donner un sens à votre travail. Et quelle serait cette pathologie ?
- Vous serait-il réellement utile de le savoir ?
- Au point où j’en suis, vous pourriez me faire cette fleur.
- … La schizophrénie.
- Tiens donc. Ça explique(rait) pas mal de choses.
- Ça n’a pas l’air de vous perturber mais je n’en attendais pas moins de vous.
- Comme je vous l’ai déjà dit, au point où j’en suis, ça me fait une belle jambe. Poursuivez.
- Comme vous voudrez… Votre carrière dans le banditisme commence à l’âge de quinze ans…
- Sacrée période. Difficile. J’ai failli mourir à plusieurs reprises. (vu son caractère, je pense qu'elle l'aurait dit autrement. Pourquoi pas un jeu de mot? "J'ai failli passer l'arme à gauche plus d'une fois ...")
- Vos parents n’ont pas eu votre chance.
- Certes. La suite ?
- Assassin pour le compte d’autrui…
- J’ai été entraînée pour ça.
- Ce moment de votre vie correspond bien à la période où vous avez entamé le processus de possession, non ?
- En effet.
- … et enfin trafiquant d’armes, votre vocation principale et la dernière à ce jour.
- Sympa comme parcours, non ?
- Peu commun. Je lis que vous avez coopéré avec Ybherri Elmira… LA Ybherri Elmira ?
- Elle-même. Vous mourez d’envie de tout savoir de sa vie, hein ? On dit que je suis la mieux placée encore en vie pour en parler… Mais c’est dommage, on est là pour parler de moi.
- Vous êtes perspicace, c’est tout à votre honneur.
- Merci du compliment, même si là encore, ça me fait une belle jambe. Je vous en prie, poursuivez.
- Une tendance maladive à la violence provenant de votre schizophrénie et accentuée par la possession…
- Nous y sommes, dans le sujet qui vous intéresse.
- Une tendance exprimée par le biais des explosifs… ?
- A violence de grande envergure, moyens de grande envergure, très chère.
- D’où le fameux surnom populaire de Lyly « Boom »…
- Que voulez-vous. Les gens sont fantasques avec ce genre de choses. Ça nourrit la presse et les ragots, entretient la part de mystère et la peur... C’est bon pour les terrasses de café. Si dans le métier vous voulez me trouver, il faut demander Nitro. »

La chose qui me dérange c'est que... Si tu n'avais pas mis le petit passage explicatif au départ, j'aurais sûrement presque rien compris de ce dialogue. Et vu que tu veux en faire un dialogue introductif ... j'ai peur qu'on soit totalement perdu entre l'empire indépendant, la coalition. Lyly faisait partie de la coalition non ? Avant en tout cas (si j'ai bien tout saisi). Mais là, existent-elles encore ces deux nations?
C'est très étrange, encore une fois.

Attention aussi à ne pas tourner en rond dans le dialogue. J'ai trouvé quelque fois que les répliques tournaient autour du vide, à la limite de tomber sur le plat. D'autres, au contraire, nous poussent beaucoup trop loin, au point que le lecteur ne puisse plus comprendre de quoi tu parles.

En fait, pour ce genre d'histoire, je verrais ce dialogue après une succincte narration qui présenterait le monde futur. Le fait de tomber en 3089 d'un coup fait tressaillir, déstabilise, puisqu'au départ on s'imaginait un monde contemporain.
Assez étrange aussi qu'après mille ans d'existence supplémentaire, l'homme en soit resté au psychanalyste. On pourrait croire, avec l'avancée fulgurante des techniques en un simple siècle, qu'en un millénaire, que les scientifiques soient arrivés à concevoir des machines pour lire l'esprit ou des choses du genre.
Donc soit tu ramènes l'histoire à un monde plus proche, dans un ou deux siècles, soit tu la développes dans un autre monde. A la rigueur, que ce soit sur Terre ou sur Gondawa (oups Barchavel xD) ... ça n'a pas grande importance. Sauf si la suite me contredit ...
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Message  Lyly "Boom" Sam 30 Mai 2009 - 15:49

Merci pour ton commentaire... =D
Je l'ai dit, cette histoire ne se déroule pas sur Terre (c'est écrit dans l'explication).
Ensuite je ne peux pas faire dire des choses à Lyly qui n'appartiendrait pas à sa manière de s'exprimer. Je sais que ce que j'écris doit être correct mais pas au dépend de son mode d'expression, de sa façon de parler.
Ce dialogue vise à la présenter rapidement, quitte à dire des phrases inutiles, en sachant que dans un dialogue normal il y en a. Enfin je ne peux pas faire en sorte que les deux personnages parlent de façons à ce que le lecteur comprenne (ce n'est pas le but) comme si Lyly se disait "Tiens y a un mec qui m'écoute là, j'vais p'têt y aller mollo sur l'information...".
Je ne vise pas la compréhension du lecteur, pas dans ce dialogue.

Maintenant tu as raison, il n'est peut-être pas tout à fait à sa place... A force de me familiariser avec ce monde j'en oublie qu'il ne l'est pas autant pour celui qui me lit... O_o
Merci d'avoir corrigé ce que j'ai écrit, merci pour tes suggestions.
J'espère avancer.

Bisous.
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Message  Pacô Sam 30 Mai 2009 - 21:40

D'accord. Je ne t'ai fait part que de mon avis et de simples conseils. Je sais que plusieurs auteurs conseillent de ne jamais ouvrir un livre sur un dialogue. Sauf bonne raison et très bonne expérience littéraire.
De un, ça fait trop kitch. Et de deux, comment structurer un dialogue sur quelque chose de fictif, sachant que le lecteur arrive dans une réalité qu'il ne connaît qu'à peine ? Pour l'auteur, il est dans sa propre histoire, il se comprend. Mais en est-il de même pour son lectorat ?
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Message  Lyly "Boom" Sam 30 Mai 2009 - 21:47

Tu as raison... Je vais revoir tout ça. Merci. ^^
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