sous le feuillage de mes chênes...
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MrSonge
Nemo
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sous le feuillage de mes chênes...
Petite nouvelle écrite pour un concours. Les contraintes étaient d'écrire une lettre qui commençait par “Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris…”
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
Vous souvenez-vous de moi ?
Je ne pense pas vous envoyer cette lettre, mais je voulais partager avec vous ce moment. Je me sens isolée, réduite au silence. Heureusement, il y a mes arbres. Mais ils ne parlent pas, ça me manque. C'est vrai qu'ils sont très beau, en cette saison. Ils tirent au doré ou au rose, ils s'agitent sous le vent du nord. C'est poétique, n'est ce pas ? Enfin, beaucoup trop lyrique, je suppose. Toujours est-il que le tableau est charmant, c'est l'endroit que je préfère dans mon jardin. Mon grand jardin.
Oui, je sais, vous êtes citadine pure souche. Pas du genre à s'extasier devant un arbre, sans doute. On a pas le temps, de toute façon. Entre les gosses, le ménage, le loyer à payer et le lapin à nourrir, sans oublier d'essayer d'arrêter de fumer en bouffant du caramel, on ne peut caser nulle part l'observation de feuillus automnaux. Je pensais pareil. Mais moi j'ai tout mon temps, maintenant. J'ai de la chance, d'habiter ici, dans mon petit coin de verdure niché dans la ville bruyante... Mais je radote. Excusez-moi. J'ai tellement de bavardage de retard.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
J'écris toujours ici, sous les chênes. Le temps passe, et ils grandissent, ils deviennent de plus en plus beaux. Quand à moi, je me rabougris. Toute mon expérience me ronge de l'intérieur, pour ainsi dire.. Je n'ai plus beaucoup de visite depuis que vous avez déménagé. Bien sûr, on paye quelqu'un pour s'occuper de moi, mais ce n'est pas en passant un coup d'éponge qu'on remplace une amie, vous me manquez. Je sais que c'est dur pour vous, de venir, et je ne vous en veux pas, mais j'aime me souvenir de lorsque vous m'apportiez des fleurs fraîches. Vous étiez si belle, si pétillante, si vivante. Vous savez, je ne suis pas si loin de chez vous. Et c'est direct en métro.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
La nuit tombe, déjà ? J'ai perdu la notion du temps, depuis que je me suis installée ici. Quelle drôle d'idée, tout de même, écrire une lettre... Je ne vous embêterais pas plus. Au revoir, chère amie. Je vous souhaite de la chance dans la vie plus que je n'en ai eu, peut-être.
Votre amie, troisième allée, sous les chênes, cimetière du père Lachaise, dans la tombe de marbre gris.
édité et corrigé.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
Vous souvenez-vous de moi ?
Je ne pense pas vous envoyer cette lettre, mais je voulais partager avec vous ce moment. Je me sens isolée, réduite au silence. Heureusement, il y a mes arbres. Mais ils ne parlent pas, ça me manque. C'est vrai qu'ils sont très beau, en cette saison. Ils tirent au doré ou au rose, ils s'agitent sous le vent du nord. C'est poétique, n'est ce pas ? Enfin, beaucoup trop lyrique, je suppose. Toujours est-il que le tableau est charmant, c'est l'endroit que je préfère dans mon jardin. Mon grand jardin.
Oui, je sais, vous êtes citadine pure souche. Pas du genre à s'extasier devant un arbre, sans doute. On a pas le temps, de toute façon. Entre les gosses, le ménage, le loyer à payer et le lapin à nourrir, sans oublier d'essayer d'arrêter de fumer en bouffant du caramel, on ne peut caser nulle part l'observation de feuillus automnaux. Je pensais pareil. Mais moi j'ai tout mon temps, maintenant. J'ai de la chance, d'habiter ici, dans mon petit coin de verdure niché dans la ville bruyante... Mais je radote. Excusez-moi. J'ai tellement de bavardage de retard.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
J'écris toujours ici, sous les chênes. Le temps passe, et ils grandissent, ils deviennent de plus en plus beaux. Quand à moi, je me rabougris. Toute mon expérience me ronge de l'intérieur, pour ainsi dire.. Je n'ai plus beaucoup de visite depuis que vous avez déménagé. Bien sûr, on paye quelqu'un pour s'occuper de moi, mais ce n'est pas en passant un coup d'éponge qu'on remplace une amie, vous me manquez. Je sais que c'est dur pour vous, de venir, et je ne vous en veux pas, mais j'aime me souvenir de lorsque vous m'apportiez des fleurs fraîches. Vous étiez si belle, si pétillante, si vivante. Vous savez, je ne suis pas si loin de chez vous. Et c'est direct en métro.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
La nuit tombe, déjà ? J'ai perdu la notion du temps, depuis que je me suis installée ici. Quelle drôle d'idée, tout de même, écrire une lettre... Je ne vous embêterais pas plus. Au revoir, chère amie. Je vous souhaite de la chance dans la vie plus que je n'en ai eu, peut-être.
Votre amie, troisième allée, sous les chênes, cimetière du père Lachaise, dans la tombe de marbre gris.
édité et corrigé.
Dernière édition par Nemo le Mer 3 Juin 2009 - 15:07, édité 2 fois
Nemo- Talent Hasardeux
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Date d'inscription : 01/06/2009
Re: sous le feuillage de mes chênes...
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
Vous souvenez-vous de moi ?
Je ne pense pas vous envoyer cette lettre, mais je voulais partager avec vous ce moment. Je me sens isolée, réduite au silence. Heureusement, il y a mes arbres. Mais ils ne parlent pas, et c'est ça (cela plutôt, éviter le plus souvent "ça" dans le langage écrit) qui me manque. C'est vrai qu'ils sont très beau, en cette saison. Ils tirent au ("sur le", sauf erreur) doré ou au rose, ils s'agitent sous le vent du nord. C'est poétique, n'est ce pas ? Enfin, beaucoup trop lyrique, je suppose. Toujours est-il que le tableau est charmant, c'est l'endroit que je préfère dans mon jardin. Mon grand jardin.
Oui, je sais, vous êtes citadine pure souche. Pas du genre à s'extasier (à vous extasier) devant un arbre, sans doute. On a pas le temps, de toute façon. Entre les gosses, le ménage, le loyer à payer et le lapin à nourrir, sans oublier d'essayer d'arrêter de fumer en bouffant du caramel, on ne peut caser nul part l'observation de feuillus automnaux. Je pensais pareil. Mais moi j'ai (répétition du sujet, à mon avis superflue) tout mon temps, maintenant. J'ai de la chance, d'habiter ici, dans mon petit coin de verdure niché dans la ville bruyante... Mais je radote. Excusez-moi. J'ai tellement de bavardage de retard.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
J'écris toujours ici, sous les chênes. Le temps passe, et ils grandissent, ils deviennent de plus en plus beaux. Quant à moi, je me rabougris. Toute mon expérience me ronge de l'intérieur, pour ainsi dire.. Je n'ai plus beaucoup de visite depuis que vous avez déménagé. Bien sûr, on paye quelqu'un pour s'occuper de moi, mais ce n'est pas en passant un coup d'éponge qu'on remplace une amie, vous me manquez. Je sais que c'est dur pour vous, de venir, et je ne vous en veux pas, mais j'aime me souvenir de lorsque (construction douteuse "de lorsque"... à vérifier ^^) vous m'apportiez des fleurs fraîches. Vous étiez si belle, si pétillante, si vivante. Vous savez, je n'est (ne suis) pas si loin de chez vous. Et c'est direct en métro.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
La nuit tombe, déjà ? J'ai perdu la notion du temps, depuis que je me suis installée ici. Quelle drôle d'idée, tout de même, écrire une lettre... Je ne vous embêterais pas plus. Au revoir, chère amie. Je vous souhaite une bonne chance dans la vie, plus que je n'en ai eu, peut-être. (construction bancale : "de la chance dans la vie, plus que etc...")
Votre amie, troisième allée, sous les chênes, cimetière du père Lachaise, dans la tombe de marbre gris.
J'aime la chute ! ^^
Je ne m'y attendais vraiment pas, sauf peut-être dans l'avant dernier paragraphe, je commençais à soupçonner quelque chose de louche, mais la progression en crescendo subtil est très bien rendue !
Re: sous le feuillage de mes chênes...
Nemo a écrit:
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
Vous souvenez-vous de moi ?
Je ne pense pas vous envoyer cette lettre, mais je voulais partager avec vous ce moment. Je me sens isolée, réduite au silence. Heureusement, il y a mes arbres. Mais ils ne parlent pas, et c'est ça qui me manque. C'est vrai qu'ils sont très beaux, en cette saison. Ils tirent au doré ou au rose, ils s'agitent sous le vent du nord. C'est poétique, n'est ce pas ? Enfin, beaucoup trop lyrique, je suppose. Toujours est-il que le tableau est charmant, c'est l'endroit que je préfère dans mon jardin. Mon grand jardin.
Oui, je sais, vous êtes citadine pure souche. Pas du genre à s'extasier devant un arbre, sans doute. On a pas le temps, de toute façon. Entre les gosses (terme qui transcende avec le vocabulaire aisé. "enfants"), le ménage, le loyer à payer et le lapin à nourrir, sans oublier d'essayer d'arrêter de fumer en bouffant (pareil => "avalant") du caramel, on ne peut caser nulle part l'observation de feuillus automnaux. Je pensais pareil. Mais moi j'ai tout mon temps, maintenant. J'ai de la chance, d'habiter ici, dans mon petit coin de verdure niché dans la ville bruyante... Mais je radote. Excusez-moi. J'ai tellement de bavardage de retard.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
J'écris toujours ici, sous les chênes. Le temps passe, et ils grandissent, ils deviennent de plus en plus beaux. Quand à moi, je me rabougris. Toute mon expérience me ronge de l'intérieur, pour ainsi dire... Je n'ai plus beaucoup de visites depuis que vous avez déménagé. Bien sûr, on paye quelqu'un pour s'occuper de moi, mais ce n'est pas en passant un coup d'éponge qu'on remplace une amie, vous me manquez. Je sais que c'est dur pour vous, de venir, et je ne vous en veux pas, mais j'aime me souvenir (de) lorsque vous m'apportiez des fleurs fraîches. Vous étiez si belle, si pétillante, si vivante. Vous savez, je n'ai pas si loin de chez vous. Et c'est direct en métro.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
La nuit tombe, déjà ? J'ai perdu la notion du temps, depuis que je me suis installée ici. Quelle drôle d'idée, tout de même, écrire une lettre... Je ne vous embêterais pas plus. Au revoir, chère amie. Je vous souhaite une bonne chance dans la vie, plus que je n'en ai eu, peut-être.
Votre amie, troisième allée, sous les chênes, cimetière du père Lachaise, dans la tombe de marbre gris.
Je la sentais venir, cette fin, mais ce n'est pas quelque chose de mauvais ... c'est juste que j'aurais fait pareil.
Après, oui cet air de lamentation donne tout de même quelques indices.
C'est donc une épitre appréciable, sans l'ombre d'un doute. Peut être que, pour le règlement du concours, la citation "sous le feuillage de mes chênes, je vous écris ..." me semble mal inséré puisque la phrase suivante change complètement de ton, de situation etc... Je dirais d'ailleurs que la seconde citation est plus à sa place:
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
J'écris toujours ici, sous les chênes. (etc)
Attention donc aux quelques mots familiers qui enlaidissent le texte, surtout quand ils ne sont pas dans le contexte .
J'espère que cette correction te fera progresser . Tu as remporté un prix ?
Re: sous le feuillage de mes chênes...
Pour le concours, je n'ai pas encore les résultats. Merci pour vos correction (même si je ne suis pas d'accord en ce qui concerne le langage "trop" familier, mais je manque trop d'objectivité pour ne juger) elles sont très constructives !
Nemo- Talent Hasardeux
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Votre talent : Écriture
Points : 20
Date d'inscription : 01/06/2009
Re: sous le feuillage de mes chênes...
En fait, je ne crois pas qu'il soit "trop" familier (après avoir lu Céline, plus rien ne me semble familier xD), simplement il fait tache dans le contexte. Ces deux mots là, au milieu d'une prose quand même plutôt soutenue, ça fait bizarre. Comme s'ils n'avaient rien à faire là. Mais bon, c'est mon avis, rien de plus, après peut-être que tu avais sciemment imaginé le contraste. ^^
Re: sous le feuillage de mes chênes...
Ce n'est pas le fait que ce soit familier qui me préoccupe. Oui j'ai aussi lu des textes crus, et plus rien ne m'étonne xD.
Mais plutôt que avec une prose qui se veut quasi lyrique ... et qui veut se faire poétique aussi un peu ... ça ne va pas du tout.
Enfin, ce n'est que mon avis.
Mais plutôt que avec une prose qui se veut quasi lyrique ... et qui veut se faire poétique aussi un peu ... ça ne va pas du tout.
Enfin, ce n'est que mon avis.
Re: sous le feuillage de mes chênes...
Nemo a écrit:
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
Vous souvenez-vous de moi ?
Je ne pense pas vous envoyer cette lettre, mais je voulais partager avec vous ce moment>>> expression maladroite: "je voulais vous faire part de mes impressions", par exemple. Je me sens isolée, réduite au silence. Heureusement, il y a mes arbres. Mais ils ne parlent pas, cela me manque. C'est vrai qu'ils sont très beaux, en cette saison. Ils tirent sur le doré ou le rose, ils s'agitent sous le vent du nord. C'est poétique, n'est ce pas ? Enfin, beaucoup trop lyrique, je suppose. Toujours est-il que le tableau est charmant, c'est >>> répétition à éviter, d'autant qu'il faut éviter d'utiliser le "c'est" pour décrire quelque chose l'endroit que je préfère dans mon jardin. Mon grand jardin.
Oui, je sais, vous êtes citadine pure souche. Pas du genre à vous extasier devant un arbre, sans doute. On a pas le temps, de toute façon. Entre les gosses >>> maladroit, le ménage, le loyer à payer et le lapin à nourrir, sans oublier d'essayer d'arrêter de fumer en bouffant >>> maladroit du caramel, on >>> pronom "on" à éviter ne peut caser >>> encore maladroit nulle part l'observation de feuillus automnaux. Je pensais pareil. Mais moi j'ai tout mon temps, maintenant. J'ai de la chance pas de virgule ici d'habiter ici, dans mon petit coin de verdure niché dans la ville bruyante... Mais je radote. Excusez-moi. J'ai tellement de bavardages à rattraper.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
J'écris toujours ici, sous les chênes >>> ouh là, la répétition est énorme, il faut changer la deuxième phrase, emploie des synonymes. Le temps passe pas de virgule ici et ils grandissent, ils deviennent de plus en plus beaux. Quand à moi, je me rabougris. Toute mon expérience me ronge de l'intérieur pas de virgule ici pour ainsi dire.. Je n'ai plus beaucoup de visites depuis que vous avez déménagé. Bien sûr, on >>> qui est ce "on"? Précise! paye quelqu'un pour s'occuper de moi, mais ce n'est pas en passant un coup d'éponge qu'on >>> encore?! remplace une amie, vous me manquez. Je sais que c'est >>> vire moi ces "c'est"! tu peux remplacer en écrivant la phrase comme ça: "Je sais qu'il est difficile pour vous de vous déplacer" par exemple dur pour vous pas de virgule ici de venir pas de virgule ici et je ne vous en veux pas, mais j'aime me souvenir de lorsque vous m'apportiez des fleurs fraîches.>>> berk! La phrase est à changer: "mais j'aime me souvenir des jours où vous m'apportiez ces magnifiques bouquets de fleurs" par exemple. Tu évites de répéter "beaux" qui revient je ne sais combien de fois, et le terme "fraîches" est maladroit, on se doute qu'elle ne va pas lui offrir des fleurs fanées! Vous étiez si belle, si pétillante, si vivante. Vous savez, je n'habite pas si loin de vous >>> encore une phrase mal tournée que je me suis permise de te réécrire, car tu écris comme tu parles, ce qui est incorrect. Et c'est direct en métro.
>>> berk, à revoir.
Sous le feuillage de mes chênes, je vous écris...
La nuit tombe, déjà ? J'ai perdu la notion du temps, depuis que je me suis installée ici. Quelle drôle d'idée, tout de même, d'écrire une lettre... Je ne vous embêterais pas plus. Au revoir, chère amie. Je vous souhaite de la chance dans la vie plus que je n'en ai eu, peut-être.
Votre amie, troisième allée, sous les chênes, cimetière du père Lachaise, dans la tombe de marbre gris.
Bon, alors désolée pour toi, mais tu vas être la première à faire les frais de mon entraînement en vue de ma formation de correctrice dans la vraie vie. Donc je ne laisse rien passer au maximum et si tu me trouves dure, désolée.
Critiques négatives:
Ton texte part sur une écriture respectueuse et de qualité dès que tu précises que ton personnage vouvoie la destinataire de sa lettre. Or, plusieurs fois la dite lettre est écrite dans le langage familier, de la même façon que si ton personnage s'adressait à voix haute à son amie. Le décalage est trop grand entre le fond et la forme. C'est à revoir.
Ensuite, l'usage des "c'est" et des "on" est à éviter, cela rend justement ton texte familier. Il faut l'enrichir de précisions et de vocabulaire. Qui sont ces "on"? De quoi parles-tu en évoquant les "c'est"?
Quelques répétitions à modifier, surtout une phrase qui revient deux fois de suite et qui casse la poésie du texte: la première est très bien, la reprendre ensuite est une erreur. Tu peux la tourner autrement, avec d'autres mots pour enrichir tout cela.
Critiques positives:
Le texte est empreint d'une belle poésie qui me plaît beaucoup. L'enrichir en vocabulaire ne pourra que lui être bénéfique.
La lettre est joliment écrite: sentiments, descriptions, tout s'enchaîne plutôt bien.
La chute tombe à point. Je l'avais devinée quand la narratrice écrit qu'elle a tout son temps maintenant, mais la façon que tu as eue de la poser, comme une adresse postale, est parfaite et termine très bien ton texte.
Voilà, bonne continuation
B.- Talent Divin
- Nombre de messages : 4396
Votre talent : Écriture
Points : 4555
Date d'inscription : 23/02/2009
Re: sous le feuillage de mes chênes...
J'ai du lire la version corigée, car rien ne m'a gêné. Ou alors, je me suis laiser emporter par tes mots. La chute était évidente mais tout le long je me suis dit "non, ça va rebondir" et ça n'a pas rebondi. Peut être est-ce mieux finalement. J'ai beaucoup aimé. J'ai compris aussi cette émotion par rapport aux chênes et à la nature, le silence, cette lettre méditée, bien tournée, préparée. C'est joli. la méancolie présente m'a touchée. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Bonne continuation
Bonne continuation
Re: sous le feuillage de mes chênes...
Je suis d'accord avec ce qui a été dit dans l'ensemble. Un langage familier un peu trop décalé, une belle chute, originale, un style léger...
lika- Talent Hasardeux
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Age : 32
Localisation : Paris
Points : 20
Date d'inscription : 01/09/2008
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