Ondine et la guerre des deux éléments

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xcloweey a écrit:Chapitre 1. L'Eau sacrée

Alors qu'Ondine enfilait sa robe bleue à diamants blancs, les reflets du soleil sur l'eau apparaissaient, éclairant le quartier aquatique de la Spelunca.
La Spelunca s'étendait sur la Forêt Enchantée et l'Eau Sacrée, deux milieux différents réunis en un seul et même monde.
Lorsqu'Ondine rentrait dans le roseau 23, elle sentit (Pourquoi cet Imparfait qui n'a rien à faire là ? une bonne odeur de coquille farcie et dorée au four. Les différents êtres aquatiques étaient dispersés dans des quartiers dont le quartier des roseaux, quartier populaire de l'Eau Sacrée. Le roseau 23 était aménagé d'une petite cuisine et d'une chambre à coucher. Dans la cuisine, différentes sortes d'algues marines étaient accrochées à un grand meuble, et l'odeur qu'avait senti Ondine émanait du joli four chauffé au corail. Ondine pensait (Passé simple) que c'était Barbelin, son parrain le lutin, qui lui avait préparé ce festin pour son seizième anniversaire. Rien que d'y penser, elle en tremblait. Elle avait déjà seize ans et ne savait toujours pas quoi faire de sa vie.
La cloche à coquillages sonna et Ondine traversa la cuisine pour aller ouvrir la porte. Sur le perron, son parrain Barbelin attendait sagement debout, les mains derrière son dos. Ondine lui avait toujours reproché sa tendance à s'habiller comme les jeunes, ce qui le rendait plutôt ringard (A l'oral, je dis pas, mais à l'écrit, ça se dit pas).
Ce jour-là il était vêtu de la tenue universitaire des étudiants de Gregis, l'université renommée de la Spelunca.
- Coucou Ondy, comment te portes-tu en ce jour qui te vieillit d'une année de plus? demanda Barbelin à sa filleule.
-Je ne me sens pas moins bien qu'hier et certainement pas mieux que demain, répondit Ondine d'un air indifférent.
- De toute évidence. Je ne suis pas du genre à souhaiter les anniversaires, laissons aux humains ce qui appartient aux humains. Je trouve regrettable que les Speluncates adoptent de plus en plus les coutumes des humains, après tout, fêter un anniversaire n'est que fêter un pas de plus vers notre fin.
-Tu es quand même bien pessimiste Barbelin, s'étonna Ondine, dans ce cas alors pourquoi m'as tu préparé ce repas?
- C'était l'occasion de pouvoir passer un moment avec toi, pendant l'une des rares journées où je ne travaille pas.
Barbelin s'occupait de la circulation de l'Eau Sacrée depuis l'âge de vingts (Vingt ne prend jamais de "s") ans après avoir abandonné les études qu'il avait entreprises à Gregis.
Tous deux s'installèrent alors à table pour commencer le repas.
-Ondine, lanca Barbelin, à présent, il faut que je te parle.
Ondine le fixa des yeux (Quand on fixe quelqu'un, en général c'est avec les yeux) puis lui fit signe de commencer avec un air interrogateur. Barbelin lui expliqua qu'elle avait été seize ans auparavant le fruit d'un amour entre un lutin et une sirène. Il lui dit que son père, Algo Korigan, était un chasseur de sorciers - les sorciers étant l'une des civilisations ennemies des Speluncates - et que sa mère était une siréne qui ne souhaitait pas d'enfants. Ondine se leva pour prendre le gâteau de truite et Barbelin poursuivit son récit en lui expliquant que lors de la mort de son pére, tué par un sorcier, sa mère l'abandonna dans l'allée des Huîtres et que c'était lui-même, Barbelin, qui l'avait recueillie. Ondine restait assise sur sa chaise, silencieuse et les yeux fermés tandis que Barbelin lui tapota l'épaule et sortit (Imparfait) en fermant la porte. Elle avait mal à la tête, à présent son esprit était libéré, elle savait tout, ou plus ou moins, sur son passé mais se sentait mal malgré tout. Quelques instants plus tard, elle décida de se rendre chez la fée Marssie, la fée bienveillante de la Spelunca. Elle offrait son temps aux personnes en les conseillant, en les aidant. Elle n'était pas la seule fée de la Spelunca, toutes les fées y étaient bien vues. Elles représentaient le bonheur et la chance pour tous les Speluncates. Cependant les fées aimaient se tenir à l'écart des autres comme pour préserver une certaine tranquillité et la fée Marssie habitait de l'autre côté de l'Eau Sacrée. Ondine traversa l'allée des Ecailles et la place du marché ce qui ne fut pas facile car la fête des Houles, le 30 Août, laissait place à des jeux, un festin, et beaucoup de lutins dansaient. Après avoir traversé la place, elle prit un petit chemin d'algues jaunes et continua à marcher pendant près d'un quart d'heure avant d'apercevoir une petite habitation ronde décorée pour la fête des Houles par des filets d'algues violettes. Elle traversa le petit jardin et aperçut un coquillard, celui de Marssie. Les coquillards étaient des serviteurs. Très farceurs, ils étaient souvent renvoyés pour avoir joué un mauvais tour.
Celui-ci, Coquigette, cultivait des bullots pour le repas.
Les coquillards changeaient tellement de maîtres qu'ils ne se rappelaient souvent plus de leur prénom car les nouveaux maîtres le changeaient à chaque fois à leur goût. Ondine lui adressa un signe de la main et celui-ci lui rendît une grimace (Mal dit, reformule). Il n'était pas le plus aimable des coquillards.
Arrivé devant la porte, elle appuya sur un coquillage jaunâtre qui servait de sonnette mais le bruit qui retentit était si aigu qu'Ondine se demandait (Reste au Passé Simple) comment Marssie pouvait le supporter. C'était un chant de sirène, mais d'une sirène un peu enrouée, pensa Ondine.
- Oh cette sonnette, râla Marssie en ouvrant la porte, il faudrait vraiment que je pense à la changer, Ondine ! Je ne m'attendais pas à ta visite, entre donc !
Ondine lui sourit puis entra dans la maison qui lui faisait penser à une maison de poupée ou même à une jardinerie car des fleurs s'étendaient dans toute la demeure. Elle n'était jamais venue chez Marssie pour lui demander des conseils car elle n'en avait jamais encore ressenti le besoin.
Elle lui raconta qu'elle commençait à se transformer, à devenir une femme mais qu'elle ne savait toujours pas quel chemin prendre et que la vérité sur ses parents ne l'aidait pas trop non plus.
- Je crois que le meilleur pour toi serait de rentrer à l'école Gregis, tu pourrais y apprendre le passé de ton père et surtout étudier pour trouver un métier qui te correspond. Mais il ne faut pas que tu l'oublies, tu es une ondine, mi-sirène mi-lutine, n'aies pas peur de le dire et ignore les personnes qui te rabaisseront et qui essaieront de t'empêcher d'arriver à tes fins [Point] Sois fière de ta différence et ne te poses pas trop de questions maintenant, tu comprendras bien mieux plus tard.
Ce discours toucha beaucoup Ondine et elle promit à Marssie de se rendre à l'école le plus tôt possible. Cependant elle se demandait si elle ne devrait pas rester à l'Eau Sacrée comme tous les ondins et étudier à l'école Coraillon. Mais Marssie semblait avoir bien insisté sur Gregis [Virg.] et puis elle avait très envie de partir un peu d'ici, rencontrer d'autres personnes et trouver un but à atteindre dans sa vie.
Durant son retour, elle n'avait pas cessé de regarder autour d'elle, elle entendait des bruits derrière son dos, on la suivait. Elle sortit son miroir de sa poche et y jeta un coup d'œil. Elle avait alors la confirmation de ce qu'elle redoutait, quelqu'un la suivait, une femme, un fantôme, une âme errante...
Elle avait une chevelure en or et une expression de frayeur se lisait sur son visage. Ondine pensa alors qu'elle n'avait pas de quoi avoir peur.
C'était une Roussalka, un esprit des eaux, l'âme d'une jeune fille noyée, comme il en existait beaucoup. Les malheureux humains ou encore sorciers venus s'aventurer dans le monde de la Spelunca mais surtout dans l'Eau Sacrée ne pouvaient survivre car seuls les speluncates avaient la faculté de pouvoir vivre dans cette eau. Les Roussalkas étaient très peu nombreuses dans la Spelunca mais Ondine avait déjà eu l'occasion d'en rencontrer une qui l'avait profondément troublée. Elle l'avait trouvée en train de pleurer sur un rocher, lui avait raconté sa noyade et lui avait expliqué pourquoi elle était si malheureuse. C'était une jeune fille auparavant pleine de vie et ambitieuse, heureuse avec sa famille.
Cette fois-là Ondine ne parla pas à cette Roussalka et continua alors (Inutile) son chemin, la fête des Houles n'était pas terminée.
Trois fées des Houles dansaient au milieu de la foule, telle en était la tradition.
Ondine, trop fatiguée pour faire la fête, prit le chemin de sa maison, à quelques roseaux de là. A son arrivée, elle eut l'étonnante surprise de découvrir une lettre enveloppée d'un joli ruban jaune sur le palier de sa maisonnette. Les nouvelles allaient vite, Marssie avait dû passer le message au directeur de l'université. Anxieuse, elle défit l'enveloppe et en sortit une lettre soigneusement pliée en quatre.
Chère Mlle Korigan Elga Marissa Ondine,
Nous vous écrivons pour vous annoncer votre admission à l'université Gregis.
A savoir que la rentrée aura lieu le 1er septembre (Mal dit, reformule), nous vous invitons le 30 Août pour choisir votre orientation dans cette école.
A la date du 1er, nous vous demandons de vous rendre à l'école accompagnée d'un rouleau de 20 métres de parchemin ainsi que d'une plume de corbeau et de l'encre de couleur noire.
Nous vous demandons également d'être en possession des ouvrages suivants :
- "Le monde humain" édition Terre-ferme, pour la classe de métaphore.
- "Transfor-cycle 1" édition Dahut, pour la classe de transformation.
- "Cercle des fées" édition Agua, pour la classe d'Aquariùm.
- "La Spelunca" édition Petit Monde, pour la classe de légendes.
Vous trouverez ces ouvrages à la bibliothèque Spel'Mots de la Forêt Enchantée ou Mots Sacrés de L'Eau Sacrée.
Aucun ouvrage n'est demandé pour le cours de langue.
Merci, La Directrice.

Ondine, soulagée d'être prise, sauta sur son lit, toute agitée.
Il ne restait plus que deux jours avant l'entrevue et quatre avant la rentrée scolaire. Elle décida alors qu'elle se rendrait à la Forêt Enchantée le lendemain. Elle n'y était allée qu'une seule fois avec Barbelin pour y découvrir l'oxygène de l'air, ce qui lui fut plutôt difficile car elle était habituée à l'eau.
Le soir, dans son lit, elle repensa à cette journée, de l'odeur émanant du four jusqu'à la lettre d'admission. Au bout d'un certain temps, elle finit par s'endormir.

xcloweey a écrit:Chapitre 1. L'Eau sacrée

Alors qu'Ondine enfilait sa robe bleue à diamants blancs (parsemée de diamants blancs), les reflets du soleil sur l'eau apparaissaient peu à peu à la surface de l'eau, éclairant le quartier aquatique de la Spelunca.
La Spelunca s'étendait sur la Forêt Enchantée et l'Eau Sacrée, deux milieux différents réunis en un seul et même monde.
Lorsqu'Ondine entra dans le roseau 23, elle sentit une bonne odeur de coquille farcie et dorée au four. Les différents êtres aquatiques étaient dispersés dans des quartiers dont le quartier des roseaux, quartier populaire de l'Eau Sacrée. Le roseau 23 était aménagé d'une petite cuisine et d'une chambre à coucher. Dans la cuisine, différentes sortes d'algues marines étaient accrochées à un grand meuble, et l'odeur qu'avait senti Ondine émanait du joli four chauffé au corail. Ondine pensa que c'était Barbelin, son parrain le lutin (allitération qui fait gamin, c'est assez bof), qui lui avait préparé ce festin pour son seizième anniversaire. Rien que d'y penser, elle en tremblait. Elle avait déjà seize ans et ne savait toujours pas quoi faire de sa vie.
La cloche à coquillages sonna et Ondine traversa la cuisine pour aller ouvrir la porte. Sur le perron, son parrain Barbelin attendait sagement debout, les mains derrière son dos. Ondine lui avait toujours reproché sa tendance à s'habiller comme les jeunes, ce qui le rendait plutôt ringard (inadapté, "ridicule" convient mieux).
Ce jour-là il était vêtu de la tenue universitaire des étudiants de Gregis, l'université renommée de la Spelunca.
- Coucou Ondy, comment te portes-tu en ce jour qui te vieillit d'une année de plus? demanda Barbelin à sa filleule.
-Je ne me sens pas moins bien qu'hier et certainement pas mieux que demain, répondit Ondine d'un air indifférent.
- De toute évidence. Je ne suis pas du genre à souhaiter les anniversaires, laissons aux humains ce qui appartient aux humains. Je trouve regrettable que les Speluncates adoptent de plus en plus les coutumes des humains, après tout, fêter un anniversaire n'est que fêter un pas de plus vers notre fin.
-Tu es quand même bien pessimiste Barbelin, s'étonna Ondine, dans ce cas alors pourquoi m'as tu préparé ce repas?
- C'était l'occasion de pouvoir passer un moment avec toi, pendant l'une des rares journées où je ne travaille pas.
Barbelin s'occupait de la circulation de l'Eau Sacrée depuis l'âge de vingt ans après (gné ?) avoir abandonné les études qu'il avait entreprises à Gregis.
Tous deux s'installèrent alors à table pour commencer le repas.
-Ondine, lança Barbelin, à présent, il faut que je te parle.
Ondine le fixa des yeux puis lui fit signe de commencer avec un air interrogateur. Barbelin lui expliqua qu'elle avait été[ , ] seize ans auparavant[ , ] le fruit d'un amour entre un lutin et une sirène. Il lui dit que son père, Algo Korigan, était un chasseur de sorciers - les sorciers étant l'une des civilisations ennemies des Speluncates - et que sa mère était une sirène qui ne souhaitait pas d'enfants. Ondine se leva pour prendre le gâteau de truite et Barbelin poursuivit son récit en lui expliquant que lors de la mort de son père, tué par un sorcier, sa mère l'abandonna dans l'allée des Huîtres et que c'était lui-même, Barbelin, qui l'avait recueillie. Ondine restait assise sur sa chaise, silencieuse et les yeux fermés tandis que Barbelin lui tapota l'épaule et sortait en fermant la porte. Elle avait mal à la tête, à présent son esprit était libéré, elle savait tout, ou plus ou moins, sur son passé mais se sentait mal malgré tout. Quelques instants plus tard, elle décida de se rendre chez la fée Marssie, la fée bienveillante de la Spelunca. Elle offrait son temps aux personnes en les conseillant, en les aidant. Elle n'était pas la seule fée de la Spelunca, toutes les fées y étaient bien vues. Elles représentaient le bonheur et la chance pour tous les Speluncates. Cependant les fées aimaient se tenir à l'écart des autres comme pour préserver une certaine tranquillité et la fée Marssie habitait de l'autre côté de l'Eau Sacrée. Ondine traversa l'allée des Ecailles et la place du marché ce qui ne fut pas facile car la fête des Houles, le 30 Août, laissait place à des jeux, un festin, et beaucoup de lutins dansaient. Après avoir traversé la place, elle prit un petit chemin d'algues jaunes et continua à marcher pendant près d'un quart d'heure avant d'apercevoir une petite habitation ronde décorée pour la fête des Houles par des filets d'algues violettes. Elle traversa le petit jardin et aperçut un coquillard, celui de Marssie. Les coquillards étaient des serviteurs. Très farceurs, ils étaient souvent renvoyés pour avoir joué un mauvais tour.
Celui-ci, Coquigette, cultivait des bullots pour le repas.
Les coquillards changeaient tellement de maîtres qu'ils ne se rappelaient souvent plus de leur prénom car les nouveaux maîtres le changeaient à chaque fois à leur goût. Ondine lui adressa un signe de la main et celui-ci lui rendît une grimace. Il n'était pas le plus aimable des coquillards.
Arrivé devant la porte, elle appuya sur un coquillage jaunâtre qui servait de sonnette mais le bruit qui retentit était si aigu qu'Ondine se demanda comment Marssie pouvait le supporter. C'était un chant de sirène, mais d'une sirène un peu enrouée, pensa Ondine.
- Oh cette sonnette, râla Marssie en ouvrant la porte, il faudrait vraiment que je pense à la changer, Ondine ! Je ne m'attendais pas à ta visite, entre donc !
Ondine lui sourit puis entra dans la maison qui lui faisait penser à une maison de poupée ou même à une jardinerie car des fleurs s'étendaient dans toute la demeure. Elle n'était jamais venue chez Marssie pour lui demander des conseils car elle n'en avait jamais encore ressenti le besoin.
Elle lui raconta qu'elle commençait à se transformer, à devenir une femme mais qu'elle ne savait toujours pas quel chemin prendre et que la vérité sur ses parents ne l'aidait pas trop non plus.
- Je crois que le meilleur pour toi serait de rentrer à l'école Gregis, tu pourrais y apprendre le passé de ton père et surtout étudier pour trouver un métier qui te correspond. Mais il ne faut pas que tu l'oublies, tu es une ondine, mi-sirène mi-lutine, n'aies pas peur de le dire et ignore les personnes qui te rabaisseront et qui essaieront de t'empêcher d'arriver à tes fins[ . ] Sois fière de ta différence et ne te pose pas trop de questions maintenant, tu comprendras bien mieux plus tard.
Ce discours toucha beaucoup Ondine et elle promit à Marssie de se rendre à l'école le plus tôt possible. Cependant elle se demandait si elle ne devrait pas rester à l'Eau Sacrée comme tous les ondins et étudier à l'école Coraillon. Mais Marssie semblait avoir bien insisté sur Gregis puis elle avait très envie de partir un peu d'ici, rencontrer d'autres personnes et trouver un but à atteindre dans sa vie.
Durant son retour, elle n'avait pas cessé de regarder autour d'elle, elle entendait des bruits derrière son dos, on la suivait. Elle sortit son miroir de sa poche et y jeta un coup d'œil. Elle avait alors la confirmation de ce qu'elle redoutait, quelqu'un la suivait, une femme, un fantôme, une âme errante...
Elle avait une chevelure en or et une expression de frayeur se lisait sur son visage. Ondine pensa alors qu'elle n'avait pas de quoi avoir peur.
C'était une Roussalka, un esprit des eaux, l'âme d'une jeune fille noyée, comme il en existait beaucoup. Les malheureux humains ou encore sorciers venus s'aventurer dans le monde de la Spelunca mais surtout dans l'Eau Sacrée ne pouvaient survivre car seuls les speluncates avaient la faculté de pouvoir vivre dans cette eau. Les Roussalkas étaient très peu nombreuses dans la Spelunca mais Ondine avait déjà eu l'occasion d'en rencontrer une qui l'avait profondément troublée. Elle l'avait trouvée en train de pleurer sur un rocher, lui avait raconté sa noyade et lui avait expliqué pourquoi elle était si malheureuse. C'était une jeune fille auparavant pleine de vie et ambitieuse, heureuse avec sa famille.
Cette fois-là Ondine ne parla pas à cette Roussalka et continua son chemin, la fête des Houles n'était pas terminée.
Trois fées des Houles dansaient au milieu de la foule, telle était la tradition.
Ondine, trop fatiguée pour faire la fête, prit le chemin de sa maison, à quelques roseaux de là. A son arrivée, elle eut l'étonnante surprise de découvrir une lettre enveloppée d'un joli ruban jaune sur le palier de sa maisonnette. Les nouvelles allaient vite, Marssie avait dû passer le message au directeur de l'université. Anxieuse, elle défit l'enveloppe et en sortit une lettre soigneusement pliée en quatre.

" Chère Mlle Korigan Elga Marissa Ondine,
Nous vous écrivons pour vous annoncer votre admission à l'université Gregis.
A savoir que la rentrée aura lieu le 1er septembre (bof), nous vous invitons le 30 Août pour choisir votre orientation dans cette école.
A la date du 1er, nous vous demandons de vous rendre à l'école accompagnée d'un rouleau de 20 métres de parchemin ainsi que d'une plume de corbeau et de l'encre de couleur noire.
Nous vous demandons également d'être en possession des ouvrages suivants :
- "Le monde humain" édition Terre-ferme, pour la classe de métaphore.
- "Transfor-cycle 1" édition Dahut, pour la classe de transformation.
- "Cercle des fées" édition Agua, pour la classe d'Aquariùm.
- "La Spelunca" édition Petit Monde, pour la classe de légendes.
Vous trouverez ces ouvrages à la bibliothèque Spel'Mots de la Forêt Enchantée ou Mots Sacrés de L'Eau Sacrée.
Aucun ouvrage n'est demandé pour le cours de langue.
Merci, La Directrice. "

Ondine, soulagée d'être prise, sauta sur son lit, toute agitée.
Il ne restait plus que deux jours avant l'entrevue et quatre avant la rentrée scolaire. Elle décida alors qu'elle se rendrait à la Forêt Enchantée le lendemain. Elle n'y était allée qu'une seule fois avec Barbelin pour y découvrir l'oxygène de l'air, ce qui lui fut plutôt difficile car elle était habituée à l'eau.
Le soir, dans son lit, elle repensa à cette journée, de l'odeur émanant du four jusqu'à la lettre d'admission. Au bout d'un certain temps, elle finit par s'endormir.

xcloweey a écrit:
Chapitre 1. L'Eau sacrée

Alors qu'Ondine enfilait sa robe bleue à diamants blancs, les reflets du soleil sur l'eau apparaissaient, éclairant le quartier aquatique de la Spelunca.
La Spelunca s'étendait sur la Forêt Enchantée et l'Eau Sacrée, deux milieux différents réunis en un seul et même monde.
Lorsqu'Ondine rentrait dans le roseau 23, elle sentit une bonne odeur de coquille farcie et dorée au four. Les différents (répétition => "divers") êtres aquatiques étaient dispersés dans des quartiers dont le quartier (répétition à gogo: le premier quartier tout en haut, essaie de le remplacer par "cité", "ville" etc ... et le dernier, mets "celui" à la place) des roseaux, quartier (encore une) populaire de l'Eau Sacrée. Le roseau 23 était aménagé d'une petite cuisine et d'une chambre à coucher. Dans la cuisine, différentes (répétition => "plusieurs") sortes d'algues marines étaient accrochées à un grand meuble, et l'odeur qu'avait sentie Ondine émanait du joli four chauffé au corail. Ondine pensait que c'était Barbelin, son parrain le lutin, qui lui avait préparé ce festin pour son seizième anniversaire. Rien que d'y penser (beuark ... "Rien qu'à cette pensée" à la rigueur. Mais sinon: "Elle tremblait de plaisir rien qu'à cette simple pensée"), elle en tremblait. Elle avait déjà seize ans et ne savait toujours pas quoi faire de sa vie.
La cloche à coquillages sonna et Ondine traversa la cuisine pour aller ouvrir la porte. Sur le perron, son parrain Barbelin attendait sagement debout, les mains derrière son dos. Ondine lui avait toujours reproché sa tendance à s'habiller comme les jeunes, ce qui le rendait plutôt ringard (je dirais plus "ce qui finalement lui donnait un air démodé".).
Ce jour-là il était vêtu de la tenue universitaire des étudiants de Gregis, l'université renommée de la Spelunca.
- Coucou Ondy, comment te portes-tu en ce jour qui te vieillit d'une année de plus? demanda Barbelin à sa filleule.
-Je ne me sens pas moins bien qu'hier et certainement pas mieux que demain, répondit Ondine d'un air indifférent.
- De toute évidence. Je ne suis pas du genre à souhaiter les anniversaires, laissons aux humains ce qui appartient aux humains. Je trouve regrettable que les Speluncates adoptent de plus en plus les coutumes des humains, après tout, fêter un anniversaire n'est que fêter un pas de plus vers notre fin.
-Tu es quand même bien pessimiste Barbelin, s'étonna Ondine, dans ce cas alors pourquoi m'as-tu préparé ce repas?
- C'était l'occasion de pouvoir passer un moment avec toi, pendant l'une des rares journées où je ne travaille pas.
Barbelin s'occupait de la circulation de l'Eau Sacrée depuis l'âge de vingt ans après (un petit souci avec les accents ? ^^) avoir abandonné les études qu'il avait entreprises à Gregis.
Tous deux s'installèrent alors à table pour commencer le repas (si c'était pour le terminer, ce serait ballot ^^).
-Ondine, lança Barbelin, à présent, il faut que je te parle. (ouah ! Bah dis donc, il faut essayer d'insérer ça d'une manière moins abrupte dans ton texte ô_O)
Ondine le fixa des yeux puis lui fit signe de commencer avec un air interrogateur. Barbelin lui expliqua qu'elle avait été seize ans auparavant le fruit d'un amour entre un lutin et une sirène (euh là, tu as zappé un morceau de l'explication non ?). Il lui dit que son père, Algo Korigan, était un chasseur de sorciers - les sorciers étant l'une des civilisations ennemies des Speluncates - et que sa mère était une sirène (on le savait) qui ne souhaitait pas d'enfants (et bah c'est raté. On se demande pourquoi tu dis ça après avoir dit que c'est sa mère quand même ô_O). Ondine se leva pour prendre le gâteau de truite et Barbelin poursuivit son récit en lui expliquant (répétition => narrant) que lors de la mort de son pére, tué par un sorcier (étonnant), sa mère l'abandonna dans l'allée des Huîtres et que c'était lui-même, Barbelin, qui l'avait recueillie. Ondine restait assise sur sa chaise, silencieuse et les yeux fermés tandis que Barbelin lui tapotait (il vaut mieux de l'imparfait là) l'épaule et sortit en fermant la porte. Elle avait mal à la tête, à présent son esprit était libéré, elle savait tout, ou plus ou moins, sur son passé mais se sentait mal malgré tout. Quelques instants plus tard, elle décida de se rendre chez la fée Marssie, la fée bienveillante de la Spelunca. Elle offrait son temps aux personnes en les conseillant, en les aidant. Elle n'était pas la seule fée de la Spelunca, toutes les fées y étaient bien vues. Elles représentaient le bonheur et la chance pour tous les Speluncates. Cependant les fées aimaient se tenir à l'écart des autres comme pour préserver une certaine tranquillité et la fée Marssie habitait de l'autre côté de l'Eau Sacrée. Ondine traversa l'allée des Écailles et la place du marché ce qui ne fut pas facile car la fête des Houles, le 30 Août (attention avec les dates lorsqu'on est dans de la fantasy. A quoi correspond le 3o Aout ? Y'a pas eu de religion chrétienne, il ne peut donc pas y'avoir de calendrier chrétien !) , laissait place à des jeux, un festin, et beaucoup de lutins dansaient. Après avoir traversé la place, elle prît un petit chemin d'algues jaunes, elle continua à marcher pendant près d'un quart d'heure avant d'apercevoir une petite habitation ronde décorée pour la fête des Houles (on l'aurait deviné ! Nop, évite de répéter 15 ooo fois. Maintenant que tu en as parlé, suggère là, plutôt que de "souler" le lecteur avec) par des filets d'algues violettes. Elle traversa le petit jardin et aperçut un coquillard, celui de Marssie. Les coquillards étaient des serviteurs. Très farceurs, ils étaient souvent renvoyés pour avoir joué un mauvais tour.
Celui-ci, Coquigette, cultivaient des bulots pour le repas.
Les coquillards changeaient tellement de maîtres qu'ils ne se rappelaient souvent plus de leurs prénoms car les nouveaux maîtres le changeaient à chaque fois à leur goût. Ondine lui addressa un signe de la main et celui-ci
lui rendît une grimace. Il n'était pas le plus aimable des coquillards.
Arrivée devant la porte, elle appuya sur un coquillage jaunâtre (encore du jaune, c'est répétitif => essaie de suggérer un ton qui rappelle le jaune (l'or, la paille etc ... mais dans ton cas, plus des choses aquatiques et peu glorieuses) sans avoir à le nommer) qui servait de sonnette mais le bruit qui retentit était si aigu qu'Ondine se demandait comment Marssie pouvait le supporter. C'était un chant de sirène, mais d'une sirène un peu enrouée, pensa Ondine.
- Oh cette sonnette, râla (bof .. préfère le verbe "maugréer") Marssie en ouvrant la porte, il faudrait vraiment que je pense à la changer, Ondine ! Je ne m'attendais pas à ta visite, entre donc!
Ondine lui sourit (tu as aussi un souci avec la conjugaison de l'imparfait non ?) puis entra dans la maison qui lui faisait penser à une maison de poupées ou même à une jardinerie car des fleurs s'étendaient dans toute la demeure. Elle n'était jamais venue chez Marssie pour lui demander des conseils car elle n'en avait jamais encore ressenti le besoin.
Elle lui raconta qu'elle commençait à se transformer, à devenir une femme mais qu'elle ne savait toujours pas quel chemin prendre et que la vérité sur ses parents ne l'aidait pas trop non plus (bof ... c'est du langage trop parlé ça: "que la vérité à propos de sa naissance ne l'aidait pas à éclaircir ses idées." qqchose comme ça).
- Je crois que le meilleur pour toi serait de rentrer à l'école Gregis, tu pourrais y apprendre le passé de ton père et surtout étudier pour trouver un métier qui te correspond. Mais il ne faut pas que tu l'oublies, tu es une ondine, mi-siréne mi-lutine, n'aies pas peur de le dire et ignore les personnes qui te rabaisseront et qui essaieront de t'empêcher d'arriver à tes fins, sois fière de ta différence et ne te pose pas trop de questions maintenant, tu comprendras bien mieux plus tard. (j'ai l'impression que sa réponse n'a rien à voir avec la choucroute ... ô_O)
Ce discours (qui est loin d'en être un ! "Ces propos", "cette parole", "ce conseil", "cette suggestion" etc ...) toucha beaucoup Ondine et elle promît à Marssie de se rendre à l'école le plus tôt possible. Cependant elle se demandait si elle ne devrait pas rester à l'Eau Sacrée comme tous les ondins et étudier à l'école Coraillon. Mais Marssie semblait avoir bien insisté sur Gregis puis elle avait très envie de partir un peu d'ici, rencontrer d'autres personnes et trouver un but à atteindre dans sa vie. (pourquoi ? le lecteur ne voit aucune raison)
Durant son retour, elle n'avait pas cessé de regarder autour d'elle, elle entendait des bruits derrière son dos, on la suivait. Elle sortit son miroir de sa poche et y jeta un coup d'oeil. Elle avait alors la confirmation de ce qu'elle redoutait, quelqu'un la suivait (répétition => "quelqu'un l'espionnait" au pire si tu veux garder cette tournure de phrase), une femme, un fantôme, une âme errante...
Elle avait une chevelure en or et une expression de frayeur se lisait sur son visage. Ondine pensa alors qu'elle n'avait pas de quoi avoir peur.
C'était une Roussalka, un esprit des eaux, l'âme d'une jeune fille noyée, comme il en existait beaucoup. Les malheureux humains ou encore sorciers venus s'aventurer dans le monde de la Spelunca mais surtout dans l'Eau Sacrée ne pouvaient survivre car seuls les speluncates avaient la faculté de pouvoir vivre dans cette eau. Les Roussalkas étaient très peu nombreuses (dans ce cas là, on dit "très rares" ^^) dans la Spelunca mais Ondine avait déjà eu l'occasion d'en rencontrer une qui l'avait profondément troublée. Elle l'avait trouvée en train de pleurer (arf', le "entrain de" est laid ! "... avait trouvée chagrinée/larmoyante etc ...") sur un rocher, lui avait raconté (attention, dans le sens de la phrase, c'est Ondine qui raconte sa noyade ... donc ça va pas !) sa noyade et lui avait expliqué pourquoi elle était si malheureuse. C'était une jeune fille auparavant pleine de vie et ambitieuse, heureuse avec sa famille.
Cette fois-là Ondine ne vint pas parler à cette Roussalka et continua alors son chemin, la fête des Houles n'était pas terminée.
Trois fées des Houles dansaient au milieu de la foule, telle en était la tradition.
Ondine, trop fatiguée pour faire la fête, prît le chemin de sa maison, à quelques roseaux d'ici. A son arrivée, elle eût l'étonnante surprise de découvrir une lettre enveloppée d'un joli ruban jaune sur le palier de sa maisonnette. Les nouvelles allaient vite, Marssie avait dû passer le message au directeur de l'université. Anxieuse, elle défit l'enveloppe et en sortît une lettre soigneusement pliée en quatre.
« Chère Mlle Korigan Elga Marissa Ondine,
Nous vous écrivons pour vous annoncer votre admission à l'université Gregis. (NULLE ! Essaie de prendre exemple sur u papier officiel d'amission dans une grande école (celle où tu es en ce moment ?) et inspire toi de ça ! Cette tournure ne va pas du tout: jamais de "nous vous écrivons pour vous annoncer" \o/)
A savoir que la rentrée aura lieu le 1er septembre, nous vous invitons le 30 Août pour choisir votre orientation dans cette école.
A la date du 1er, nous vous demandons de vous rendre à l'école accompagnée d'un rouleau de 20 métres de parchemin ainsi que d'une plume de corbeau et de l'encre de couleur noire.
Nous vous demandons également d'être en possession des ouvrages suivants:
- "Le monde humain" édition Terre-ferme, pour la classe de métaphore (la classe de figure de style ? ô_O => métamorphose non ?).
- "Transfor-cycle 1" édition Dahut, pour la classe de transformation (si c'est métamorphose au-dessus, transformation, c'est un peu pareil).
- "Cercle des fées" édition Agua, pour la classe d'Aquariùm.
- "La Spelunca" édition Petit Monde, pour la classe de légendes.
Vous trouverez ces ouvrages à la bibliothéque Spel'Mots de la Forêt Enchantée ou Mots Sacrés de L'Eau Sacrée. (ça non plus il le mentionne pas ! A toi de te débrouiller généralement)
Aucun ouvrage n'est demandé pour le cours de langue.
Merci, La Directrice.»



Ondine, soulagée d'être prise, sauta sur son lit, toute agitée (agitée de quoi ?).
Il ne restait plus que deux jours avant l'entrevue et quatre avant la rentrée scolaire. Elle décida alors qu'elle se rendrait à la Forêt Enchantée le lendemain. Elle n'y était allée qu'une seule fois avec Barbelin pour y découvrir l'oxygène de l'air, ce qui lui fut plutôt difficile car elle était habituée à l'eau.
Le soir, dans son lit, elle repensa à cette journée, de l'odeur émanant du four jusqu'à la lettre d'admission. Au bout d'un certain temps, elle finît par s'endormir.

• D'un niveau orthographe, il faut que tu revoies la conjugaison des verbes de l'imparfait et supprimer l'accent circonflexe de toutes tes troisièmes personnes. c'est pour le subjonctif ça !
  
• D'un niveau vocabulaire, il faut que tu l'enrichisses afin de donner l'impression au lecteur qu'il ne relit pas les mêmes choses tout le long de ton histoire. Là, avec les plusieurs "différents" et les "quartier" du début, puis tous les verbes beaucoup trop courant sur-exploités, on tourne en rond et ta narration en prend un sacré coup dans l'aile. Il faut donc diversifier les mots que tu emploies et surtout (le plus important peut être même) la façon dont tu les emploies. Donc là j'approche le troisième point:
  
• LA SYNTAXE ! Essaie de construire des phrases moins alambiquées parce que j'ai l'impression que tu t'y perds pas mal et du coup elles ne veulent plus rien dire. Je retiens notamment le coup de la Roussalka qui pleurait. Tu en es arrivée à confondre les sujets et verbes =/.
  
• Les dialogues. C'est drôle, mais on dirait que ça parle d'une manière plus soutenue dans les dialogues que dans la narration. C'est à en perdre le sens hein ? ^^ Veille donc à rédiger des dialogues plus adaptés à la situation, aux personnages surtout, et garder les beaux registres pour le narrateur (sauf si le personnage est lui-même quelqu'un d'une haute qualité et qui aime la haute vertu).
  
• Et enfin, les formulations officielles de ta lettre d'admission sont assez foireuses. Je te conseille, une nouvelle fois, de t'inspirer d'une véritable lettre officielle, histoire que tu prennes des morceaux de phrases qui sont adaptés à ce type d'écriture. N'oublie pas, une lettre de ce genre recherche la simplicité, l'information sous sa forme la plus succincte et la plus polie ! Donc à éviter le "nous vous écrivons pour vous annoncer" qui fait lettre assez infantile.