11 septembre 2001 : la théorie du complot

Lou a écrit:Mais alors quoi, la guerre c'est la faute des hommes ?

Je sais pas, t'en penses quoi ?

....
Si on dit homme au sens de masculin, je ne penses pas. Suffit de voir des nanas comme Margaret Tatcher ou Elisabeth II.

Mais ce genre de choses se comprend avec le temps pour peu qu'on ait du bon sens. Après, c'est une question de caractère de chacun et de priorités dans la vie. Mais sur le principe, il faudrait que la parité soit applicable partout.

Oui non mais bien sûr. Je comprends bien que passer l'aspirateur ne devrait pas être déshonorant pour un homme.
Ce que je voulais dire c'est qu'on a pas le droit de considérer les hommes et les femmes comme totalement "égaux" dans le sens qu'ils sont différents. Il est donc normal que les uns soient plus performants dans certains domaines, les autres dans d'autres. Je ne dénonce pas les revendications qui me semblent normales comme celles que tu cites, mais plutôt les dérives abusives du féminismes qui consistent à vouloir, en gros, faire de la femme un homme et de l'homme une femme. Baudelaire haissait Georges Sand parce qu'elle tentait par tous les moyens de gommer sa féminité. Et encore aujourd'hui, elle est considérée comme une précurseuse du féminisme et pour moi, ce genre-là, de féminisme est haïssable. ^^

Oui, mais c'est comme tout ce qui touche au caractère extrémiste d'un mouvement. Et ça n'a plus grand chose à voir avec le principe de parité "censé" dont je parle.

Oui, je suis tout-à-fait d'accord, mais de nos jours on associe tellement le mot "féminisme" à ce genre d'excès que j'y suis devenu allergique.

Lou a écrit:Mais alors quoi, la guerre c'est la faute des hommes ?

Ben...Oui. Une petite recherche sur le net devrait te confirmer cela.

Quand à Margaret c'est l'exception qui confirme la règle:

Femmes du monde ou bien putains
qui, bien souvent, êtes les mêmes
Femmes normales, stars ou boudins
femelles en tout genre, je vous aime
Même à la demiére des connes
je veux dédier ces quelques vers
issus de mon dégoût des hommes
et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
n's'ra jamais plus con que son frère
ni plus fière ni plus malhonnête
à part, peut-être, Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
lorsque le sport devient la guerre
y'a pas de gonzesses, ou si peu
dans les hordes des supporters
Ces fanatiques fous furieux
abreuvés de haine et de bière
déifiant les crétins en bleu
insultant les salauds en vert
Y'a pas de gonzesse hooligan
imbécile et meurtrière
Y'en a pas, même en Grande-Bretagne
à part, bien sûr, Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
une bagnole entre les pognes
tu n'deviens pas aussi con qu'eux
ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
ou pour un doigt tendu bien haut
Y'en a qui vont jusqu'à flinguer
pour sauver leur autoradio
Le bras d'honneur de ces cons-là
aucune femme n'est assez vulgaire
pour l'employer à tour de bras
à part, peut-être, Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
tu vas pas mourir à la guerre
parc' que la vue d'une arme à feu
fait pas frissonner tes ovaires
Parc' que dans les rangs des chasseurs
qui dégomment la tourterelle
et occasionnellement les beurs
j'ai jamais vu une femelle
Pas une femme n'est assez minable
pour astiquer un revolver
et se sentir invulnérable
à part, bien sûr, Madame Thatcher
C'est pas d'un cerveau féminin
qu'est sortie la bombe atomique
et pas une femme n'a sur les mains
le sang des indiens d'Amérique
Palestiniens et Arméniens
témoignent du fond de leurs tombeaux
qu'un génocide c'est masculin
comme un SS, un torero
Dans cette putain d'humanité
les assassins sont tous des frères
pas une femme pour rivaliser
à part, peut-être, Madame Thatcher
Femme je t'aime, surtout, enfin
pour ta faiblesse et pour tes yeux
quand la force de l'homme ne tient
que dans son flingue ou dans sa queue
Et quand viendra l'heure dernière
l'enfer s'ra peuplé de crétins
jouant au foot ou à la guerre
à celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien
si je peux rester sur la terre
et comme réverbère quotidien
je m'offrirai Madame Thatcher

Ben...Oui. Une petite recherche sur le net devrait te confirmer cela.

Et c'est "normal", en un certain sens. C'est un corolaire direct du fait que la planète soit, quand même, en majorité dirigée par des hommes. Si ça avait été des femmes, je suis persuadé que ça n'aurait pas été mieux, mais les faits sont là et dans l'état actuel des choses, quand un gouvernement prend une décision, c'est essentiellement une décision masculine.

MrSonge a écrit:

Ben...Oui. Une petite recherche sur le net devrait te confirmer cela.

Et c'est "normal", en un certain sens. C'est un corolaire direct du fait que la planète soit, quand même, en majorité dirigée par des hommes. Si ça avait été des femmes, je suis persuadé que ça n'aurait pas été mieux, mais les faits sont là et dans l'état actuel des choses, quand un gouvernement prend une décision, c'est essentiellement une décision masculine.

On ne peut pas savoir ce qui se serait passé puisque ça ne s'est pas produit.
Je pense que les femmes sont surtout plus fines et ne s'abaissent pas aux mêmes convoitises que les hommes. Car ce sont bien des convoitises qui, de tout temps, ont poussé les hommes à guerroyer : un territoire, une richesse, besoin d'imposer son savoir, sa religion, son pouvoir, etc.
Ce que les hommes ne comprennent pas - enfin, certains si -, c'est que nous sommes en quelque sorte au-dessus de tout ça. Les femmes n'ont pas besoin de convoiter des biens ou le pouvoir, elles ont déjà en elles la plus grande des richesses : la capacité de "créer" la vie. Sentir grandir en soi un petit être vaut bien plus que tous les trésors, tous les pouvoirs que vous, messieurs, tentez depuis l'aube des temps d'acquérir pour vous donner de la grandeur, de la prestance, de l'importance. Et c'est ce qui vous a poussés à rabaisser les femmes, c'est ce qui fait de nous, depuis l'aube des temps, des "tentatrices", des "pécheresses", et autres figures honteuses (voir ce que les religions font des femmes). Rabaisser la femme a toujours permis aux hommes de se sentir moins "petits" face à notre pouvoir de "donner la vie".
Ce qui est ridicule étant donné que sans les hommes, les femmes ne pourraient pas concevoir la vie.
Il est clair, de toute manière, que les femmes n'ont pas pris le pouvoir - pour diriger la planète, comme tu dis - parce qu'elles n'en ont pas besoin, et que détenir le pouvoir est un désir tout masculin. Et si enfin, certaines parviennent à entrer dans les gouvernements ou à être élues présidentes, c'est parce qu'il faut bien, un jour, que la moitié de la population fasse entendre sa voix. C'est là la parité.
D'ailleurs, heureusement que les femmes ont le droit de vote (en France en particulier), car même si le gouvernement qui prend les décisions est essentiellement masculin, il n'a pas été choisi "que" par des hommes. Heureusement que le monde évolue, un peu...

Je pense que les femmes sont surtout plus fines et ne s'abaissent pas aux mêmes convoitises que les hommes. Car ce sont bien des convoitises qui, de tout temps, ont poussé les hommes à guerroyer : un territoire, une richesse, besoin d'imposer son savoir, sa religion, son pouvoir, etc.

Ah là, désolé, mais je ne suis pas du tout d'accord.
Il suffit de s'amuser à feuilleter un peu l'histoire des Borgias pour voir que non seulement les idées les plus machiavéliques de cette lignées sont toujours nées de cerveaux féminins, mais qu'en plus, elles étaient les plus douées pour les mettre en pratique. Du côté de la royauté d'Angleterre aussi, je suis persuadé qu'il doit trainer des milliers de contre-exemple. Faut pas croire que les femmes sont au-dessus de quoi que ce soit, ça c'est une erreur. Il suffit de se pencher sur le grand livre de l'Histoire. Dès qu'elle en a la possibilité (noblesse oblige) la femme devient aussi veule, traitre, sournoise, vicieuse et scélérate que l'homme.
Nous n'avons peut-être pas toujours les mêmes réactions et comportements, mais nous avons le même cerveau, et le votre offre autant de prise à la bassesse que le notre, mesdames.
Et je ne dis pas cela parce que je suis homme, d'ailleurs Nietzsche lui-même disait : "La femme parfaite est un type bien plus élevé que l'homme parfait, mais aussi bien plus rare"....Entendez-y ce que vous voudrez. ^^

Il est clair, de toute manière, que les femmes n'ont pas pris le pouvoir - pour diriger la planète, comme tu dis - parce qu'elles n'en ont pas besoin, et que détenir le pouvoir est un désir tout masculin.

Bien sûr que non. Elles n'ont pas pris le pouvoir, tout simplement parce qu'elles n'en avaient pas la force physique. Inutile de chercher plus loin. De tous temps, l'homme a dirigé son "clan" (quoi que,on pourrait discuter des sociétés matriarcales) parce qu'il était le plus "fort" et que cela se passait à une époque ou ce genre de chose était une question de survie, tout simplement. La suite est allée toute seule, puisqu'il est évident que quand on a le pouvoir, on le garde. Il est de fait que par nature la femme est moins forte physiquement (donc moins disposées à défendre lesdits clans), et alors ? Le problème n'est pas du tout là, la force physique est une qualité comme une autre, et sur le plans des qualités, les femmes font plus que se rattraper ailleurs...^^
Non. Le problème est que c'est, hélas, ce paramètre qui a décidé des premiers "chef", et ce même pas depuis que l'homme est homme, depuis bien avant. Donc, pourquoi cela aurait-il changé ? Les millénaires ont passés et évidemment, les hommes ont conservé cette domination, parce que n'importe quel être humain moyen qui domine va tendre à garde cette suprématie. Les femmes sont tout aussi avides de pouvoir que les hommes, ça je te l'assure, elles n'ont simplement pas eu l'opportunité de le saisir à la base.

MrSonge a écrit: Les femmes sont tout aussi avides de pouvoir que les hommes, ça je te l'assure, elles n'ont simplement pas eu l'opportunité de le saisir à la base.

Ben si tu le dis, c'est sûrement vrai. Tu es un (jeune) homme, et je n'ai plus envie de - me - dé - battre contre toi.

Ben écoute, moi j'ai fourni des exemples historiques de ce que j'avance. J'ai une trop haute estime de la femme pour ne pas avoir envie d'être démenti, donc si tu as des exemples qui abondent dans ton sens, moi je serai tout-à-fait heureux de les entendre.
Pour l'instant, je me permets juste de douter de la supériorité féminine comme généralité, tout comme celle masculine d'ailleurs. Je crois qu'il faut bien s'avouer qu'en bien comme en mal, on se vaut et ni les uns ni les autres n'ont de leçons à donner à qui que ce soit.

MrSonge a écrit:Pour l'instant, je me permets juste de douter de la supériorité féminine comme généralité, tout comme celle masculine d'ailleurs. Je crois qu'il faut bien s'avouer qu'en bien comme en mal, on se vaut et ni les uns ni les autres n'ont de leçons à donner à qui que ce soit.

Dans ce cas, sur cette phrase, je suis d'accord avec toi.

Pour moi, le débat s'arrêtera là. En ce moment, je n'ai pas l'âme à croiser le fer des idées, enfin, pas de façon aussi poussée que tu l'attends et que toi-même t'y livres avec un certain brio parfois.
Je suis trop plongée dans Arthur et dans mon roman.

Entre nous, il n'y a pas de "supériorité féminine" ni de "supériorité masculine" inhérentes à l'Homme (du genre humain).
Mais plutôt des conceptions de notre civilisation qui éduquent ses individus à croire et à agir en conséquence d'une telle idéologie.

Par conséquent, si l'on remarque des agissements marquant l'un ou l'autre de ces caractères, ce n'est pas pour moi le trait d'un caractère humain, mais le simple reflet de la société dans laquelle on vit.