Commentaires sur Victor et leyla
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Oui, maintenant tu as compris. Le soucis étant que le lecteur doive comprendre à la première lecture et sans schémas, j'aimerais savoir qu'est-ce qui cloche dans mon texte. Qu'est-ce qui induit en erreur ?MrSonge a écrit:Ah oui là ça me dit.
Mais en fait, moi je voyais les bidons comme ça :
Et j'imaginais en fait qu'on le découpait d'abord en trois sections sur les relief.
Mais maintenant j'ai compris. ^^
Non. Vas-y, je suis curieux...Pacô a écrit:=> tu sais d'où elle vient cette expression ? (question HS)de régler cette histoire en deux coup de cuillères à pot.
Je ne sais pas. Ne dit-on pas au vu et au su de tous ?=> problème d'expression : à la vue de tous, non ?Au vu de tous,
Pourtant, il me semble que si. Là, j'avoue ne pas bien comprendre où ça pêche.moi j'ai compris l'histoire des bidons, même si je trouve aussi l'explication assez maladroite dans le texte [...] déroulé... je le sens pas ce terme. Peut-être parce qu'il n'exprime pas exactement ce que je crois que tu veux dire.
C'est le but.Lecture amusante
Merci pour ton com' (OK pour ce que je n'ai pas relevé)
Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Je me permets à nouveau...
D’un pas décidé, je gagne cette piteuse habitation. Une série de vieux bidons déroulés en habille la toiture et je devine par endroits, malgré le jour qui fuit, l’inscription Total en blanc sur fond bleu. Quelques marches vermoulues mènent à la terrasse où une table, des chaises et quelques jouets de gamins (je supprimerais de gamins) constitués de bric et de broc, encombrent le passage. Mon coup de frayeur n’est plus qu’un vague souvenir : l’utilisation des lieux semble récente et ce constat me rassure, je suis persuadé de régler cette histoire en deux coup(s) (répétition) de cuillères à pot. Dans une semaine – tout au plus – je serai de retour au bercail.
Toutefois, parvenu devant la porte, l’absence de scellé(s) stoppe mon élan.
Merde, les flics ont bien du (dû) passer par ici et faire leur boulot, non ?
J’hésite, celle-ci est certainement verrouillée et si des passants me découvrent en train de la forcer, je ne vois pas comment me justifier. Bon Dieu, que comptais-je faire au juste ? Je patauge dans ma stupidité. La recherche de cette maison a occupé mes pensées, à un point tel que j’en ai oublié le principal : comment procéder une fois celle-ci découverte. D’ici peu l’obscurité sera totale, le super-détective Nico serait revenu en pleine nuit pour y pénétrer en catimini ; lui… moi, j’ai horreur des ténèbres. Déjà qu’en plein jour le sentiment d’insécurité me pèse…
Hé bien, t’es con ou quoi ? Vérifie, au moins qu’c’est fermé !
Au vu de tous, je compte sur l’animation de la ruelle pour passer inaperçu. J’évite de regarder dans mon dos, tends le bras et pose la main sur la poignée.
Soudain, un boucan d’enfer provient de l’intérieur : je distingue sans peine des cris et des coups, une voix masculine et plusieurs gosses qui braillent. Contre le pommeau, ma paume devient moite. Pourquoi tant d’hésitation ?
Hey… Putain, il ne devrait pas être là ! Non…
À moins que…
Ahhh… le gredin !
Je vois le coup gros comme une maison : à grand renfort de cruzeiros, monsieur s’est glissé entre l’oisiveté et la corruption de la flicaille brésilienne et ne donne plus de signe de vie pour ne pas éveiller les soupçons. Ceci explique l’absence de scellé(s). Du coup, je lève mon poing et heurte le bois comme un forcené, trop content de pouvoir enfin serrer ce vieux pote dans mes bras. Pour tout dire : je m’imagine un verre de Laphroaigh à la main ! Le raffut laisse place au silence et j’en profite pour frapper de nouveau. Un bruit de pas progresse en (en me semble impropre) ma direction, j’entends le loquet glisser (répétition) et la porte s’ouvre à la volée. Sous des cheveux en bataille, un visage vérolé surgit ; l’homme est à moitié nu, deux bouches ouvertes surmontées de nez morveux encadrent ses jambes, à l’affût d’une distraction. L’inconnu fronce les sourcils et montre les dents.
— Hey ! Wat mot je ?
Putain… c’est pas lui !
Son air furibond me file une telle frousse que je décampe sans demander mon reste, descends les marches quatre à quatre et file (répétition) dans la ruelle, jusqu’à en perdre haleine. J’ai la désagréable impression de remorquer ma cinquantaine dans un cauchemar où l’atmosphère gluante entrave ma fuite. En toute franchise, ma pratique sportive se résume aux dix mètres qui séparent le kiosque à journaux de la terrasse où j’effeuille L’Équipe, attablé Chez Marcel devant mon petit crème quotidien. Je m’arrête au bord de l’agonie et me tourne pour guetter un éventuel poursuivant mais personne ne prête attention à mon manège. J’ai le cœur qui cogne à tout rompre, ce couard désire fuir encore… je le sens remonter dans ma gorge, prêt à s’échapper ! Je déglutis et attends que mon rythme cardiaque se calme.
Enculé d’ricain ! Incapable de faire la différence entre un français et un hollandais…
Certes, j’imagine mal les hordes nordiques – telle une migration de criquets africains – envahir l’Amazonie tous les étés mais cette méprise me blesse. Je pense à mon pays : aux colonnes de camping-Drakkar qui descendent les longs fleuves asphaltés vers les (le ?) sud à la conquête de ma Provence bien aimée et aux nombreux villages occupés le temps de quelque ripaille puis délaissés au retour de l’hiver. Un coup de tonnerre me fait sursauter, suivit (suivi) d’un éclair éblouissant, alors il se met à pleuvoir comme vache qui pisse.
Je rabats la capuche de ma veste et cherche refuge contre les habitations. Ce n’est qu’à ce moment là (moment-là) que je remarque une foule d’échoppes montées à la hâte sous des bâches : des rythmes de salsa suintent au milieux (milieu) du brouhaha, l’odeur de friture mêlée aux effluves de cannabis et de cigares cubains se mêlent (répétition) au rideau compact de la pluie. Les indiennes ont troqué leur indolence contre une activité frénétique et proposent en riant une foule (répétition) de mets plus alléchants les uns que les autres : riz aux piments, haricots rouges, poissons grillés, beignets, galettes de manioc et bananes frites.
Je ne sais pourquoi j’ai mal au ventre. Est-ce la peur, la faim ou ce début de tourista qui me travaille les tripes ? Toujours est-il que je me gave de nourriture exotique et rentre à la Pension.
Allongé dans mon hamac, je fais le point. Je me suis conduit comme une véritable andouille ! Ma décision est prise : demain, je fouille le village ; je ne compte pas rester des plombes dans ce bled pourri ! Pour l’instant, repos, enfin… pas tout à fait car j’absorbe force Immodium tout en faisant des vas et viens (va-et-vient) précipités entre ma chambre et les latrines, un trou infect entre quatre planches de bois précieux. La magie des plats du cru opère…
Je bouffe du riz et j’ai la chiasse !
J'ajouterai une opinion plus générale et qui n'engage que moi...
Le personnage principal (le narrateur) explicite un peu trop, à mon avis, tous ses états d'âme et toutes ses pensées. Il commente ses faits et gestes, détaille ses impressions, précise ses objectifs... comme s'il fallait absolument mettre les points sur les i !!! Il me semble qu'il faudrait plus faire ressentir au lecteur l'état d'esprit du narrateur plutôt que de dire quel est cet état d'esprit.
Mais bon, c'est juste mon sentiment... et au vu des commentaires précédents, il n'est pas forcément partagé...
Par ailleurs, quelques chose me gênait depuis le début. Je pense avoir décelé quoi... La désinvolture et l'autodérision du personnage, très marqués, me semblent un peu en décalage par rapport à l'expédition. On se demande comment un type aussi détaché et aussi pétri de ses habitudes a pu s'engager dans une telle aventure... Il aurait fallu, selon moi, qu'il y soit obligé... vraiment obligé...
Mais j'ai peut-être un peu trop en souvenir la nouvelle de Conrad, Au coeur des ténèbres, dont Coppola s'est inspiré pour Apocalypse now. Il y est aussi question d'un homme qui est chargé d'en chercher un autre (une mission professionnelle) au fin fond d'une forêt. Le propos y est beaucoup plus grave (il s'agit d'une descente aux enfers !) et prétexte à une réflexion sur la condition humaine.
Dans un autre registre (beaucoup plus drôle !) et toujours sur le même thème du gars qui va en chercher un autre au fond d'une forêt, il y a La chèvre, le film de Veber. Dans ce cas-là, ils sont deux à partir : l'un est naïf et manipulé, l'autre est payé...
Dans tous les cas, on y croit...
Je ne donne ici que mon avis et il est probable que je sois le seul à le partager.
D’un pas décidé, je gagne cette piteuse habitation. Une série de vieux bidons déroulés en habille la toiture et je devine par endroits, malgré le jour qui fuit, l’inscription Total en blanc sur fond bleu. Quelques marches vermoulues mènent à la terrasse où une table, des chaises et quelques jouets de gamins (je supprimerais de gamins) constitués de bric et de broc, encombrent le passage. Mon coup de frayeur n’est plus qu’un vague souvenir : l’utilisation des lieux semble récente et ce constat me rassure, je suis persuadé de régler cette histoire en deux coup(s) (répétition) de cuillères à pot. Dans une semaine – tout au plus – je serai de retour au bercail.
Toutefois, parvenu devant la porte, l’absence de scellé(s) stoppe mon élan.
Merde, les flics ont bien du (dû) passer par ici et faire leur boulot, non ?
J’hésite, celle-ci est certainement verrouillée et si des passants me découvrent en train de la forcer, je ne vois pas comment me justifier. Bon Dieu, que comptais-je faire au juste ? Je patauge dans ma stupidité. La recherche de cette maison a occupé mes pensées, à un point tel que j’en ai oublié le principal : comment procéder une fois celle-ci découverte. D’ici peu l’obscurité sera totale, le super-détective Nico serait revenu en pleine nuit pour y pénétrer en catimini ; lui… moi, j’ai horreur des ténèbres. Déjà qu’en plein jour le sentiment d’insécurité me pèse…
Hé bien, t’es con ou quoi ? Vérifie, au moins qu’c’est fermé !
Au vu de tous, je compte sur l’animation de la ruelle pour passer inaperçu. J’évite de regarder dans mon dos, tends le bras et pose la main sur la poignée.
Soudain, un boucan d’enfer provient de l’intérieur : je distingue sans peine des cris et des coups, une voix masculine et plusieurs gosses qui braillent. Contre le pommeau, ma paume devient moite. Pourquoi tant d’hésitation ?
Hey… Putain, il ne devrait pas être là ! Non…
À moins que…
Ahhh… le gredin !
Je vois le coup gros comme une maison : à grand renfort de cruzeiros, monsieur s’est glissé entre l’oisiveté et la corruption de la flicaille brésilienne et ne donne plus de signe de vie pour ne pas éveiller les soupçons. Ceci explique l’absence de scellé(s). Du coup, je lève mon poing et heurte le bois comme un forcené, trop content de pouvoir enfin serrer ce vieux pote dans mes bras. Pour tout dire : je m’imagine un verre de Laphroaigh à la main ! Le raffut laisse place au silence et j’en profite pour frapper de nouveau. Un bruit de pas progresse en (en me semble impropre) ma direction, j’entends le loquet glisser (répétition) et la porte s’ouvre à la volée. Sous des cheveux en bataille, un visage vérolé surgit ; l’homme est à moitié nu, deux bouches ouvertes surmontées de nez morveux encadrent ses jambes, à l’affût d’une distraction. L’inconnu fronce les sourcils et montre les dents.
— Hey ! Wat mot je ?
Putain… c’est pas lui !
Son air furibond me file une telle frousse que je décampe sans demander mon reste, descends les marches quatre à quatre et file (répétition) dans la ruelle, jusqu’à en perdre haleine. J’ai la désagréable impression de remorquer ma cinquantaine dans un cauchemar où l’atmosphère gluante entrave ma fuite. En toute franchise, ma pratique sportive se résume aux dix mètres qui séparent le kiosque à journaux de la terrasse où j’effeuille L’Équipe, attablé Chez Marcel devant mon petit crème quotidien. Je m’arrête au bord de l’agonie et me tourne pour guetter un éventuel poursuivant mais personne ne prête attention à mon manège. J’ai le cœur qui cogne à tout rompre, ce couard désire fuir encore… je le sens remonter dans ma gorge, prêt à s’échapper ! Je déglutis et attends que mon rythme cardiaque se calme.
Enculé d’ricain ! Incapable de faire la différence entre un français et un hollandais…
Certes, j’imagine mal les hordes nordiques – telle une migration de criquets africains – envahir l’Amazonie tous les étés mais cette méprise me blesse. Je pense à mon pays : aux colonnes de camping-Drakkar qui descendent les longs fleuves asphaltés vers les (le ?) sud à la conquête de ma Provence bien aimée et aux nombreux villages occupés le temps de quelque ripaille puis délaissés au retour de l’hiver. Un coup de tonnerre me fait sursauter, suivit (suivi) d’un éclair éblouissant, alors il se met à pleuvoir comme vache qui pisse.
Je rabats la capuche de ma veste et cherche refuge contre les habitations. Ce n’est qu’à ce moment là (moment-là) que je remarque une foule d’échoppes montées à la hâte sous des bâches : des rythmes de salsa suintent au milieux (milieu) du brouhaha, l’odeur de friture mêlée aux effluves de cannabis et de cigares cubains se mêlent (répétition) au rideau compact de la pluie. Les indiennes ont troqué leur indolence contre une activité frénétique et proposent en riant une foule (répétition) de mets plus alléchants les uns que les autres : riz aux piments, haricots rouges, poissons grillés, beignets, galettes de manioc et bananes frites.
Je ne sais pourquoi j’ai mal au ventre. Est-ce la peur, la faim ou ce début de tourista qui me travaille les tripes ? Toujours est-il que je me gave de nourriture exotique et rentre à la Pension.
Allongé dans mon hamac, je fais le point. Je me suis conduit comme une véritable andouille ! Ma décision est prise : demain, je fouille le village ; je ne compte pas rester des plombes dans ce bled pourri ! Pour l’instant, repos, enfin… pas tout à fait car j’absorbe force Immodium tout en faisant des vas et viens (va-et-vient) précipités entre ma chambre et les latrines, un trou infect entre quatre planches de bois précieux. La magie des plats du cru opère…
Je bouffe du riz et j’ai la chiasse !
J'ajouterai une opinion plus générale et qui n'engage que moi...
Le personnage principal (le narrateur) explicite un peu trop, à mon avis, tous ses états d'âme et toutes ses pensées. Il commente ses faits et gestes, détaille ses impressions, précise ses objectifs... comme s'il fallait absolument mettre les points sur les i !!! Il me semble qu'il faudrait plus faire ressentir au lecteur l'état d'esprit du narrateur plutôt que de dire quel est cet état d'esprit.
Mais bon, c'est juste mon sentiment... et au vu des commentaires précédents, il n'est pas forcément partagé...
Par ailleurs, quelques chose me gênait depuis le début. Je pense avoir décelé quoi... La désinvolture et l'autodérision du personnage, très marqués, me semblent un peu en décalage par rapport à l'expédition. On se demande comment un type aussi détaché et aussi pétri de ses habitudes a pu s'engager dans une telle aventure... Il aurait fallu, selon moi, qu'il y soit obligé... vraiment obligé...
Mais j'ai peut-être un peu trop en souvenir la nouvelle de Conrad, Au coeur des ténèbres, dont Coppola s'est inspiré pour Apocalypse now. Il y est aussi question d'un homme qui est chargé d'en chercher un autre (une mission professionnelle) au fin fond d'une forêt. Le propos y est beaucoup plus grave (il s'agit d'une descente aux enfers !) et prétexte à une réflexion sur la condition humaine.
Dans un autre registre (beaucoup plus drôle !) et toujours sur le même thème du gars qui va en chercher un autre au fond d'une forêt, il y a La chèvre, le film de Veber. Dans ce cas-là, ils sont deux à partir : l'un est naïf et manipulé, l'autre est payé...
Dans tous les cas, on y croit...
Je ne donne ici que mon avis et il est probable que je sois le seul à le partager.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
En fait, je crois que ce n'est pas le texte mais ma conception des bidons qui m'a induit en erreur. Je voyais les bidons construit par sections soudées, dont j'imaginais les coupes faite de façon latérale et pas verticale. Alors le seul détail qui serait peut-être bon de préciser, c'est celui du sens de la coupe. À part cela, le texte en lui-même me semble parfaitement clair, pour tous ceux qui n'ont pas les mêmes préjugés que moi sur les bidons. ^^Oui, maintenant tu as compris. Le soucis étant que le lecteur doive comprendre à la première lecture et sans schémas, j'aimerais savoir qu'est-ce qui cloche dans mon texte. Qu'est-ce qui induit en erreur ?
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Sisi... il est partagé par au moins une personne : Nérouje !Pilgrim a écrit:J'ajouterai une opinion plus générale et qui n'engage que moi...
Le personnage principal (le narrateur) explicite un peu trop, à mon avis, tous ses états d'âme et toutes ses pensées. Il commente ses faits et gestes, détaille ses impressions, précise ses objectifs... comme s'il fallait absolument mettre les points sur les i !!! Il me semble qu'il faudrait plus faire ressentir au lecteur l'état d'esprit du narrateur plutôt que de dire quel est cet état d'esprit.
Mais bon, c'est juste mon sentiment... et au vu des commentaires précédents, il n'est pas forcément partagé...
Vois-tu, au cours de mon précédent projet (la Conjonction K-D, abandonné pour l'instant et que tu peux néanmoins consulter ICI) je me suis fait vivement reprocher le manque de psychologie des personnages. Les sentiments y étaient tout victoriens et non-exprimés. Pour Victor & Leyla, j'ai choisi de travailler ce défaut (selon certains.)
De toutes façons... personne ne sera jamais d'accord.
Cette désinvolture pétrie d'auto-dérision fait partie de mon caractère qui déteint sur le personnage principal.Par ailleurs, quelques chose me gênait depuis le début. Je pense avoir décelé quoi... La désinvolture et l'autodérision du personnage, très marqués, me semblent un peu en décalage par rapport à l'expédition. On se demande comment un type aussi détaché et aussi pétri de ses habitudes a pu s'engager dans une telle aventure... Il aurait fallu, selon moi, qu'il y soit obligé... vraiment obligé...
Tu as raison, il faut que je trouve un truc pour appuyer l'engagement de Nico.
En tous cas, un grand merci pour ton passage par ici !
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Nérouje a écrit:De toutes façons... personne ne sera jamais d'accord.
Alors là, je suis tout à fait d'accord !!!
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Pilgrim a écrit:Nérouje a écrit:De toutes façons... personne ne sera jamais d'accord.
Alors là, je suis tout à fait d'accord !!!
Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
J'ai lu la suite du chapitre 2.
L'histoire se poursuit doucement, Nicolas essuie un échec dans ses recherches et lutte contre les petits désagréments intestinaux. Rien à dire de particulier, j'ai relu la nouvelle en entier pour me replonger dans l'ambiance et... j'accroche.
La seule remarque que j'ai à faire concerne une formulation de phrase :
Sinon les petites mais nombreuses digressions ne me dérange pas. Vu l'endroit où se retrouve Nicolas (personne ne parle le français, il ne connait personne, les conditions de vie sont précaires) je trouve tout à fait plausible qu'il se parle à lui-même.
L'histoire se poursuit doucement, Nicolas essuie un échec dans ses recherches et lutte contre les petits désagréments intestinaux. Rien à dire de particulier, j'ai relu la nouvelle en entier pour me replonger dans l'ambiance et... j'accroche.
La seule remarque que j'ai à faire concerne une formulation de phrase :
Je comprends la phrase mais la tournure soulignée m'a un peu gêné. Je connais l'expression : "Force est de constater" mais dans cette phrase j'ai l'impression qu'il manque quelque chose.Pour l’instant, repos, enfin… pas tout à fait car j’absorbe force Immodium tout en faisant des vas et viens précipités entre ma chambre et les latrines, un trou infect entre quatre planches de bois précieux. La magie des plats du cru opère…
Sinon les petites mais nombreuses digressions ne me dérange pas. Vu l'endroit où se retrouve Nicolas (personne ne parle le français, il ne connait personne, les conditions de vie sont précaires) je trouve tout à fait plausible qu'il se parle à lui-même.
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Salut Dom'domingo a écrit:J'ai lu la suite du chapitre 2.
L'histoire se poursuit doucement, Nicolas essuie un échec dans ses recherches et lutte contre les petits désagréments intestinaux. Rien à dire de particulier, j'ai relu la nouvelle en entier pour me replonger dans l'ambiance et... j'accroche.
La seule remarque que j'ai à faire concerne une formulation de phrase :Je comprends la phrase mais la tournure soulignée m'a un peu gêné. Je connais l'expression : "Force est de constater" mais dans cette phrase j'ai l'impression qu'il manque quelque chose.Pour l’instant, repos, enfin… pas tout à fait car j’absorbe force Immodium tout en faisant des vas et viens précipités entre ma chambre et les latrines, un trou infect entre quatre planches de bois précieux. La magie des plats du cru opère…
Sinon les petites mais nombreuses digressions ne me dérange pas. Vu l'endroit où se retrouve Nicolas (personne ne parle le français, il ne connait personne, les conditions de vie sont précaires) je trouve tout à fait plausible qu'il se parle à lui-même.
Merci pour ton passage par ici.
Force est employé ici en synonyme de beaucoup. Cette formulation est (je reconnait) un peu désuète. Force gens qui croient être plaisants, ne sont que ridicules (Guez de Balzac). Je trouve cette formulation plus jolie que beaucoup de.
Bon, actuellement je n'ai malheureusement pas de temps à consacrer à mes corrections : j'ai eu droit à quatre com' et je n'ai encore rien retravaillé. J'espère que mon emploi du temps va s'alléger dans les semaines qui viennent !
Nérouje- Talent Génial
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