Les éditions Ogoni veulent des chroniqueurs d'ID

Suite à l'envoi de la news letter, j'ouvre cette petite annonce pour répondre à vos questions.

Les éditions Ogoni qui seraient éventuellement très intéressées par notre label nous ont proposé un petit projet ouvert aux bons lecteurs .
Dans quelques semaines sortira Taaal : L'Enfant du Secret.

Après avoir requis les services de chroniqueurs professionnels, elles demandent à ImperialDream si ça nous intéresserait de proposer à nos membres de chroniquer leur ouvrage par une vision de lecteur amateur.
Ils veulent ainsi publier la meilleure des chroniques dans leur ouvrage.

Ils en veulent dix et c'est Madame Ida Zirigon qui s'occupera ensuite de vous briefer sur le sujet.

Le bon truc à savoir, c'est que les dix participants recevront le livre gratuitement, dédicacé d'une part par l'auteur et d'autre par Alantar Cent, un nom qui ne vous dit peut être rien comme ça, mais qui est l'un des co-fondateurs de Walt Disney, dessinateur et concepteur 3D de la plupart des productions Disney. Notamment de la dernier, Raiponce.

Qui seraient tentés ?

Ma foi, s'ils ne cherchent pas des gens habitués à chroniquer (ce n'est absolument pas mon cas), je serais tentée par la démarche. Je trouve que ce serait une bonne chose pour ID, ainsi que pour le futur label...

Uip! Je suis partante!!
Je n'ai jamais fait de chronique non plus mais il n'est jamais trop tard pour apprendre!! ^^

Moi pourquoi pas. On aurait combien de temps pour lire le roman ? Quelle est la longueur de la chronique attendue ?
Niveau expérience, j'ai quelques articles dans Vers à Lyre

Je viens de recevoir l'email... chronique de 2 à 3 pages demandée.
Il me semblait que c'était la longueur d'un travail pro, ça, pas amateur. Je doute fort de dépasser une page mais bon, je vais quand même essayer maintenant que je suis lancée.

Deux à trois pages ?
On m'a dit une page maxi moi ; voire une cinquantaine de lignes ...

Ils ont changé d'avis dans ce cas...

C'est vrai que le format habituel se situe plutôt au niveau de la simple page, d'où ma surprise... et mon inquiétude. Parce que quinze jours pour lire le bouquin et pondre une quantité pareille de texte lorsqu'on a pas l'habitude...

Oui ça paraît chargé =/.
Raison de plus pour ne pas m'impliquer moi-même dans la chronique... parce que j'ai une semaine et demie de partiels qui m'attendent encore T_T.

De toute façon, si vous ne pouvez pas le faire... ce n'est pas bien grave. Vous aurez au moins le livre en format numérique ^^.

Je suis complètement d'accord avec Lauryn. Deux à trois pages... J'ai jamais fait une seule chronique de ma vie... même pas 5 lignes.
Alors j'essaie de voir à quoi ressemble les looonnngues chroniques sur Internet. Mais les plus longues que je trouve font à peine une page.
Si on écrit en 18 sur word ça compte? Non je rigole, j'oserais pas.
Bonne chance Pacô pour tes partiels! ^^'

J'ai posé la question... et en fait, c'est juste que ça ne doit pas dépasser 2-3 pages - puisque c'est 2-3 pages maximum.
Je pense donc que c'est plutôt histoire de coller un "frein" à ceux qui voudraient en écrire trop, non ?

Ah ben c'est mieux comme ça !

Comme c'était formulé, moi je ne l'avais pas compris ainsi... les aléas du langage écrit.

Je pense surtout qu'il ne faut pas vous prendre la tête .
Vous faites votre chronique : si ça ne plaît pas, tant pis. Au moins, ça vous fera une expérience enrichissante.

Et puis moi je vous en voudrais pas .

Mouais, une expérience enrichissante de bosser pour que dalle...
Pour une asso ça s'appelle du bénévolat, et c'est très bien.
Pour une entreprise, ben... ça s'appelle juste exploiter l'enthousiasme de petits jeunes... à la limite un stage photocopieuse-café est plus enrichissant...
Franchement, si vous vous aimez faire des chroniques, faites le pour votre compte, sur un blog, ici, d'autres forums, mais pas pour une entreprise qui va faire son beurre sur votre dos, gratos...
La chronique d'un roman c'est un boulot de journaliste littéraire et ça se paie : un feuillet = 64 € brut les 1500 signes, hein... On vous demande 2 ou 3 pages, et bien ça vaut dans les 200 € bruts...

Qu'on le fasse gratuitement pour un blog jamais lu ou gratuitement pour une entreprise... je préfère le second : on se fait une bonne pub !

De la pub ? De la pub pour quoi ?
C'est lu par qui le site d'une petite maison d'édition ?
T'as quoi à vendre ?
Qui va prêter attention à la signature d'une chronique amateur ?
Enfin bon... perso quand je bosse, je préfère être payée... et j'aime pas me faire enfler par des profiteurs. C'est tout.

Non, il ne faut pas dire n'importe quoi non plus.
90% des chroniqueurs sont bénévoles : sauf que ce sont des sites internet qui font appel à une communauté et leur passion est d'écrire une chronique ; ce qui fait d'eux des semi-professionnels.
Et les éditeurs les "payent" en cadeaux : des imprimantes, des séries spéciales etc.

D'ailleurs aujourd'hui, la plupart des entreprises - de l'industrie culturelle ou non - délaissent la publicité au profit des relations publiques. Elles ne paient plus les journalistes pour un encart publicitaire, elles cherchent à ce que leur produit soit vanté via un article de presse classique.
C'est ce qu'on appelle la relation des intermédiaires : le public étant moins réceptif à la publicité classique (le "Vu à la télé !" ne marchant plus) on a trouvé un autre moyen de crédibiliser un produit : passer par des intermédiaires de confiance.
Ils ne paient pas ces intermédiaires, certes, mais ils ne les contrôlent pas non plus : ce qui fait que leur produit DOIT être bon, sinon il peut se ramasser une critique négative.

Là en l'occurrence, c'est comme n'importe quelle petite initiative : on ne demande pas une vraie critique littéraire ; simplement de lire et de donner son avis sur sa lecture.
J'ai connu des entreprises bien plus exigeantes et qui ne donnaient même pas de récompenses à la fin : parce que sans que ça paraisse, tous ceux qui participeront auront leur nom enregistré dans le petit cercle fermé des éditeurs.

Paco, ce ne sont pas les journalistes qui sont payés pour les encarts publicitaires, mais les régies publicitaires des journaux en question. Et en passant, merci, tu ne m'apprends pas mon métier, hein ? J'en reçois à la pelle des auteurs débutants faisant leur "pub" ...

EDIT : enfin bon, toute ma diatribe tombe à coté de la plaque quand on voit que le premier roman édité par cette "maison d'édition" est celui de l'éditrice... et qu'il n'y a aucune information professionnelle sérieuse : téléphone, adresse, mentions légales, conditions de vente...
Le problème est tout autre que celui que je soulevais : c'est de l'auto édition et l'auteur cherche juste à faire sa promo perso...

Question :
J'ai repéré pas mal de fautes de ponctuation dans le début du roman (ben oui, je n'ai pas encore tout lu ), mais je ne sais pas si ça vaut la peine de les signaler. J'ai farfouillé rapidement sur le net mais je n'ai pas trouvé la date de parution exacte du livre, donc je me demandais si ça valait la peine que je rappelle à l'auteure deux-trois principes élémentaires de ponctuation, du genre : « on ne sépare jamais le verbe de son sujet par une virgule quand aucun groupe syntaxique ne s'interpose entre les deux » ou si de toutes façons c'était trop tard pour qu'elle y change quoi que ce soit...

Z'en pensez quoi ?

Ah, en tout cas du coup je suis allée sur le site en question...
Édition ? Dis, son premier roman édité n'est autre que celui de l'éditrice...
Ça ressemble à de l'auto-édition... y'a aucune des informations légales demandées à une entreprise sur son site internet... notamment le numéro de SIRET que chaque entreprise déclarée doit avoir...
Bon, c'est plus risible qu'autre chose là... une nana qui cherche à faire sa promo perso sur un site hébergé par une plate-forme gratos (j'ai rien contre, c'est très pratique, mais ça fait pas très pro... tout comme l'absence d'adresse, numéro de téléphone, mentions légales, conditions de vente, etc...)...

Mr Songe, je doute que ce soit la peine de les signaler... apparemment cela fait partie de son style, tout le roman est comme ça (Pacô, toi qui n'aime pas l'abus de virgules mal placées, tu serais servi ). Et tu n'as pas encore vu les coquilles de mise en page... enfin.

Bref, moi je prends ça comme un exercice intéressant qui va aussi me permettre de m'interroger sur notre projet de label. Car, pour être franche, je ne l'aurai pas accordé à ce manuscrit, pas même avec réserve. Donc, cela m'amène à m'interroger sur mes critères de choix, mes critiques, leur bien-fondé... tout un tas de choses important pour le label.

Je rebondis sur ce que dit Lauryn : effectivement, je vois plutôt cela comme un exercice pour le label.
Et très sincèrement, Lauryn, si tu vois l'ouvrage comme un écrit qui ne mérite pas le label... je dirais presque tant mieux. Au moins, cela signifie que tu as une vision assez critique de l'ouvrage : le but pour moi n'est pas en premier de cirer les pompes des éditeurs.

Il faut absolument que ce label soit indépendant des maisons d'édition : que celles-ci le reconnaissent mais qu'elles n'aient pas de réels pouvoirs dessus.

C'est vrai. J'aimerai que le label soit synonyme de sérieux dans la critique et l'évaluation des manuscrits. Sinon, nous n'aurons aucune reconnaissance et au final, cela nous desservira.

Le tout est de savoir s'il s'agit bien de choix volontaires (donc de manière d'écrire) ou de simple mauvaises habitudes. Je n'ai pas lu l'intégralité du texte, mais là, pour ce que j'en ai vu, les erreurs de ponctuations n'ont aucun sens, aucune résonance sémantique. Donc je me dis que c'est plus le fait d'une mauvaise assimilation des règles grammaticales qu'une véritable volonté stylistique, puisqu'à mon sens une "faute" de forme qui n'a aucune justification sur le fond n'est rien d'autre qu'une simple faute de langue. Ce qui fait qu'à la limite, pour le bien de l'auteure (si j'ose dire...) ce serait peut-être bien de lui glisser un mot à ce sujet, hors chronique, histoire qu'elle puisse remédier à cela à l'avenir parce que j'avoue qu'il y en a certaines, de ces virgules, qui m'écorchent sérieusement les yeux.

MrSonge a écrit:... parce que j'avoue qu'il y en a certaines, de ces virgules, qui m'écorchent sérieusement les yeux.

Je suis vraiment, mais alors vraiment dans le même cas.

Ce qui m'a fait dire que cela faisait partie de son style, c'est sa bio (disponible à la fin du bouquin). J'en ai déduit, peut-être naïvement, qu'elle connaissait les règles grammaticales... mais bon, quand même, je ne me vois pas lui signaler par email, je ne saurai pas comment tourner la chose.

Ah, ben visiblement non, ça ne faisait pas partie de son style puisqu'un des chroniqueurs lui en a signalé quelques unes et qu'elle les a corrigées. Bon, j'vois pas pourquoi l'autre ne lui a pas carrément dit qu'il y en avait en moyenne trois par pages, de ces virgules fautives, mais c'est déjà ça.