Comment ça s'écrit ?

Merci à vous trois pour vos réflexions et vos précieux conseils !

Et ici, qu'est-ce qui convient mieux ?

"je devais accepter cette évidence pour plus difficile qu’elle soit (ou qu'elle fût)."

Je penche pour l'imparfait.

Tu fais bien de pencher pour l'imparfait car la concordance des temps l'exige.
En revanche, tu aurais pu écrire : "Je dois accepter cette évidence pour plus difficile qu'elle soit."

J'ai le même avis qu'Azul, imparfait pour moi, car ça correspond au système temporel de ta phrase.

Je suis sceptique par rapport à ce que vous dites sur l'emploi de l'imparfait du subjonctif, on l'entend encore de nos jours, certains de mes profs l'employaient à l'oral cette année...ça ne me choque pas de le voir dans un texte (bon, sauf si le narrateur est un lycéen quelconque parlant couramment le SMS...[j'exagère]), si c'est adapté au niveau de langue, même d'un personnage actuel.

En fait, c'est ce que je disais : un intellectuel, un vieil aristocratique etc. l'emploi du subjonctif peut éventuellement coller à la personnalité du personnage.
Et il me semble que les enseignants que tu as eus cette année ne sont pas tombés de la dernière pluie .

Par contre, en plus de cette nuance, je ne trouve pas que "soupçonnasse" soit très fluide...

azul a écrit:Tu fais bien de pencher pour l'imparfait car la concordance des temps l'exige.
En revanche, tu aurais pu écrire : "Je dois accepter cette évidence pour plus difficile qu'elle soit."

Le récit est au passé, le présent ne convient pas. Ce sera donc:

"je devais accepter cette évidence pour plus difficile qu’elle fût."

MERCI

Oyé ! Oyé ! La formulation qui suit est-elle correcte

"Je me confortais à croire que la vérité, pour plus qu’elle parût invraisemblable, était toujours meilleure à prendre qu’un mensonge, aussi réconfortant fût-il."

Merci d'avance pour vos commentaires.

En fait, je ne comprends pas bien le "pour plus que"... de la première proposition ? Pourquoi cet usage ?

Ensuite, pour le "fût-il"... tout dépend le sens que tu veux donner à ta phrase. Mais il me semble qu'un conditionnel serait plus adapté; ce qui donnerait un "aussi réconfortant aurait-il été".

Nonobstant ces remarques, je dirais que dans l'ensemble la phrase est lourde à digérer. Il te faudrait la couper .

Quelque chose dans ce genre ?

"Je me confortais à croire que la vérité, aussi invraisemblable fût-elle, était toujours meilleure à prendre qu’un mensonge."

FunnyBee a écrit:
"Je me confortais à croire que la vérité, aussi invraisemblable fût-elle, était toujours meilleure à prendre qu’un mensonge."

Euh... j'ai un sérieux doute sur le "fût" que je verrais plus en "fut".
Sinon, oui, c'est beaucoup plus léger.

Autant dans la narration que dans le dialogue, peut-on écrire M. pour monsieur ? du genre "Allons M. Machin" ?

Oui, on peut (mais dans le dialogue, c'est mieux d'écrire "monsieur" ou "madame" en entier), et je complète avec ceci :

Dans la narration, tu écris "monsieur Machin" ou "M. Machin" si tu veux seulement écrire l'initiale.
Dans un dialogue, quand ton personnage s'adresse à quelqu'un, c'est " — Oui, madame Machin."
Quand tu écris une lettre, les formules de civilité prennent une majuscule : "Cher Madame", "Je vous prie de croire, Monsieur...".

Dans le dialogue, c'est seulement quand on s'adresse à la personne ou dans tous les cas ? Par exemple, si on en parle de quelqu'un sans qu'il soit là ?

(marchi !^^)

Dans un dialogue, si un personnage parle d'un tiers absent à une autre personne, il dira :
— Tu sais, madame Machin est passée me voir.

De rien !