Le Temps [nouvelle]
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Mai.
Pacô
Montmartre
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Le Temps [nouvelle]
Au départ, c'était un appel à textes organisé par les terminales de mon lycée l'année dernière sur un sujet : le temps. Problème : il y a eu très peu de participants, avec seulement quatre textes, dont le mien, à avoir été proposés. Bien sûr, tous ces textes étaient plutôt bons, mais on ne peut pas essayer de vendre à des élèves un recueil avec seulement quatre écrits. Alors ce projet a été annulé. Toutefois, mon texte est resté.
Ce n'est pas très long, mais c'est à mes yeux l'un de mes meilleurs textes, donc je le met.
Il n'y a pas de titre très défini. Alors on va dire "Le Temps".
Je reste accoudée au rebord de la fenêtre. Il grince, il craque, il est rongé par les termites. Mais mes yeux sont rivés vers une seule chose...
Quand je la regarde, j’oublie tout. J’oublie mes soucis, j’oublie ton départ, j’oublie le temps qui passe. Il a longuement coulé depuis, le temps. Durant combien d’années ? De saisons ? De mois ? De jours ? Je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai cessé de compter. Je n’arriverais jamais à le dire. Tout ce que je sais, c’est que j’ai passé tout ces instants sur le rebord de cette fenêtre, les yeux rivés éternellement sur la même chose.
***
Le feu brûlait dans la cheminée, réchauffant toute la pièce. Un homme l’attisait parfois, l’empêchant de s’éteindre et le froid de pénétrer dans le salon. Ses cheveux ébène, avec quelques touches blanches minuscules semblaient appartenir à la nuit et aux étoiles elles-mêmes. Ses yeux noirs scrutaient les flammes rougeoyantes, réduisant à l’état de cendres les bûches de chêne si faibles face à la chaleur intense qui dégageait de la combustion. Sa fille chérie, assise sur le fauteuil près de l’âtre, s’amusait à jeter les pelures des clémentines qu’elle grignotait depuis un moment à l’intérieur des langues écarlates, ce qui diffusait une douce odeur acidulée dans le séjour. Ses cheveux noirs et bouclés lui tombaient sur les épaules joyeusement. Ses grands yeux obscurs qu’elle devait à son père semblaient vides. Elle ne regardait rien de particulier. Elle pensait...
Pensait à sa mère, encore à faire un interminable voyage. Pensait à son chat, blotti au milieu des coussins du canapé. Pensait aux lasagnes qui cuisaient dans la cuisine. Pensait à qui elle invitera pour la fête de ses sept ans. En fait, elle pensait à des choses tout à fait normales pour une fillette de son âge.
La petite aiguille de l’horloge avait déjà atteint les huit heures, et la grande dépassait le quatre. L’homme venait de la regarder, s’approcha de sa fille et lui murmura à l’oreille :
<< Il est l’heure de manger ma chérie... >>
***
Le feu était éteint. La pièce était froide, dans une quasi-obscurité, la seule lumière provenant d’une bougie sur la table et de la lueur de la lune, le chauffage était désactivé. Elle le préférait comme ça lorsque la maison était vide. Elle était assise sur le parquet usé, en tailleur. Elle caressait son chat qui se trouvait juste à coté d’elle, vautré dans une couverture du canapé. Elle s’approcha de la cheminée, plongeant sa main droite dans les cendres grisâtres, entortillant de la main gauche une des mèches de sa chevelure avec anxiété. Sa mère avait arrêté de voyager pour rester auprès de son père. Père si terriblement malade. Il était à l’hôpital à ce moment là, pour la énième fois depuis peu de temps. Ses longs cheveux noirs et bouclés lui tombaient sauvagement sur les reins. Ses grands yeux ténébreux regardaient la poussière cendrée, en pensant.
Pensait à son passé heureux, à son présent confus et à son futur flou. Pensait au temps qui passait. Pensait au temps qui rongeait peu à peu son père si âgé. Elle ne pensait pas aux choses habituelles d’une fille d’une douzaine d’années.
La petite et la grande aiguille de l’horloge avaient toutes deux dépassé le douze. Mais elle n’était pas fatiguée.
***
Je reste accoudée au rebord de la fenêtre. Il grince, il craque, il est rongé par les termites,. Mais mes yeux rouges, entourés de larmes salées, coulant tellement lentement le long de ma joue, sont rivés vers une seule chose, triste, désespérante et maudite. Mes yeux rouges, entourés de larmes salées, coulant tellement lentement le long de ma joue, sont rivés vers une seule chose, apparue à cause du Temps... ta tombe.
Ce n'est pas très long, mais c'est à mes yeux l'un de mes meilleurs textes, donc je le met.
Il n'y a pas de titre très défini. Alors on va dire "Le Temps".
Le Temps
Je reste accoudée au rebord de la fenêtre. Il grince, il craque, il est rongé par les termites. Mais mes yeux sont rivés vers une seule chose...
Quand je la regarde, j’oublie tout. J’oublie mes soucis, j’oublie ton départ, j’oublie le temps qui passe. Il a longuement coulé depuis, le temps. Durant combien d’années ? De saisons ? De mois ? De jours ? Je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai cessé de compter. Je n’arriverais jamais à le dire. Tout ce que je sais, c’est que j’ai passé tout ces instants sur le rebord de cette fenêtre, les yeux rivés éternellement sur la même chose.
***
Le feu brûlait dans la cheminée, réchauffant toute la pièce. Un homme l’attisait parfois, l’empêchant de s’éteindre et le froid de pénétrer dans le salon. Ses cheveux ébène, avec quelques touches blanches minuscules semblaient appartenir à la nuit et aux étoiles elles-mêmes. Ses yeux noirs scrutaient les flammes rougeoyantes, réduisant à l’état de cendres les bûches de chêne si faibles face à la chaleur intense qui dégageait de la combustion. Sa fille chérie, assise sur le fauteuil près de l’âtre, s’amusait à jeter les pelures des clémentines qu’elle grignotait depuis un moment à l’intérieur des langues écarlates, ce qui diffusait une douce odeur acidulée dans le séjour. Ses cheveux noirs et bouclés lui tombaient sur les épaules joyeusement. Ses grands yeux obscurs qu’elle devait à son père semblaient vides. Elle ne regardait rien de particulier. Elle pensait...
Pensait à sa mère, encore à faire un interminable voyage. Pensait à son chat, blotti au milieu des coussins du canapé. Pensait aux lasagnes qui cuisaient dans la cuisine. Pensait à qui elle invitera pour la fête de ses sept ans. En fait, elle pensait à des choses tout à fait normales pour une fillette de son âge.
La petite aiguille de l’horloge avait déjà atteint les huit heures, et la grande dépassait le quatre. L’homme venait de la regarder, s’approcha de sa fille et lui murmura à l’oreille :
<< Il est l’heure de manger ma chérie... >>
***
Le feu était éteint. La pièce était froide, dans une quasi-obscurité, la seule lumière provenant d’une bougie sur la table et de la lueur de la lune, le chauffage était désactivé. Elle le préférait comme ça lorsque la maison était vide. Elle était assise sur le parquet usé, en tailleur. Elle caressait son chat qui se trouvait juste à coté d’elle, vautré dans une couverture du canapé. Elle s’approcha de la cheminée, plongeant sa main droite dans les cendres grisâtres, entortillant de la main gauche une des mèches de sa chevelure avec anxiété. Sa mère avait arrêté de voyager pour rester auprès de son père. Père si terriblement malade. Il était à l’hôpital à ce moment là, pour la énième fois depuis peu de temps. Ses longs cheveux noirs et bouclés lui tombaient sauvagement sur les reins. Ses grands yeux ténébreux regardaient la poussière cendrée, en pensant.
Pensait à son passé heureux, à son présent confus et à son futur flou. Pensait au temps qui passait. Pensait au temps qui rongeait peu à peu son père si âgé. Elle ne pensait pas aux choses habituelles d’une fille d’une douzaine d’années.
La petite et la grande aiguille de l’horloge avaient toutes deux dépassé le douze. Mais elle n’était pas fatiguée.
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Je reste accoudée au rebord de la fenêtre. Il grince, il craque, il est rongé par les termites,. Mais mes yeux rouges, entourés de larmes salées, coulant tellement lentement le long de ma joue, sont rivés vers une seule chose, triste, désespérante et maudite. Mes yeux rouges, entourés de larmes salées, coulant tellement lentement le long de ma joue, sont rivés vers une seule chose, apparue à cause du Temps... ta tombe.
Dernière édition par Montmartre le Lun 20 Oct 2008 - 18:05, édité 3 fois
Montmartre- Talent Habitué
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Re: Le Temps [nouvelle]
Montmartre a écrit: Le TempsJe reste accoudée au rebord de la fenêtre. Il grince, il craque, il est rongé par les termites. Mais mes yeux sont rivés vers une seule chose...
Quand je la regarde, j’oublie tout. J’oublie mes soucis, j’oublie ton départ, j’oublie le temps qui passe. Il a longuement coulé depuis, le temps. Durant combien d’années ? De saisons ? De mois ? De jours ? Je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai cessé de compter. Je n’arriverais jamais à le dire. Tout ce que je sais, c’est que j’ai passé tout ces instants sur le rebord de cette fenêtre, les yeux rivés éternellement sur la même chose.
***
Le feu brûlait dans la cheminée, réchauffant toute la pièce. Un homme l’attisait parfois, l’empêchant de s’éteindre et le froid de pénétrer dans le salon. Ses cheveux ébène(s) (plus tout à fait sûr), avec quelques touches blanches minuscules semblaient appartenir à la nuit et aux étoiles elles-mêmes. Ses yeux noirs scrutaient les flammes rougeoyantes, réduisant à l’état de cendres les bûches de chêne si faibles face à la chaleur intense qui dégageait de la combustion. Sa fille chérie, assise sur le fauteuil près de l’âtre, s’amusait à jeter les pelures des clémentines qu’elle grignotait depuis un moment à l’intérieur des langues écarlates, ce qui diffusait une douce odeur acidulée dans le séjour. Ses cheveux noirs et bouclés lui tombaient sur les épaules joyeusement. Ses grands yeux obscurs qu’elle devait à son père semblaient vides. Elle ne regardait rien de particulier. Elle pensait...
Pensait à sa mère, encore à faire un interminable voyage. Pensait à son chat, blotti au milieu des coussins du canapé. Pensait aux lasagnes qui cuisaient dans la cuisine. Pensait à qui elle inviterait pour la fête de ses sept ans. En fait, elle pensait à des choses tout à fait normales pour une fillette de son âge.
La petite aiguille de l’horloge avait déjà atteint les huit heures, et la grande dépassait le quatre. L’homme venait de la regarder, s’approcha de sa fille (trop de possession, il faut en enlever une) et lui murmura à l’oreille :
<< Il est l’heure de manger ma chérie... >>
***
Le feu était éteint. La pièce était froide, dans une quasi-obscurité, la seule lumière provenant d’une bougie sur la table et de la lueur de la lune, le chauffage était désactivé. Elle le préférait comme ça lorsque la maison était vide. Elle était assise sur le parquet usé, en tailleur. Elle caressait son chat qui se trouvait juste à coté d’elle, vautré dans une couverture du canapé. Elle s’approcha de la cheminée, plongeant sa main droite dans les cendres grisâtres, entortillant de la main gauche une des mèches de sa chevelure avec anxiété. Sa mère avait arrêté de voyager pour rester auprès de son père. Père si terriblement malade. Il était à l’hôpital à ce moment là, pour la énième fois depuis peu de temps. Ses longs cheveux noirs et bouclés lui tombaient sauvagement sur les reins. Ses grands yeux ténébreux regardaient la poussière cendrée, en pensant.
Pensait à son passé heureux, à son présent confus et à son futur flou. Pensait au temps qui passait. Pensait au temps qui rongeait peu à peu son père si âgé. Elle ne pensait pas aux choses habituelles d’une fille d’une douzaine d’années.
La petite et la grande aiguille de l’horloge avaient toutes deux dépassé le douze. Mais elle n’était pas fatiguée.
***
Je reste accoudée au rebord de la fenêtre. Il grince, il craque, il est rongé par les termites,. Mais mes yeux rouges, entourés de larmes salées, coulant tellement lentement le long de ma joue, sont rivés vers une seule chose, triste, désespérante et maudite. Mes yeux rouges, entourés de larmes salées, coulant tellement lentement le long de ma joue, sont rivés vers une seule chose, apparue à cause du Temps... ta tombe.
Whoua. I'm schocked ...
J'adore personnellement... Surtout la fin. Elle tombe comme ça (si je peux oser le jeu de mot ).
Même en s'y attendant un peu, ça fait un drôle d'effet. C'est l'un de tes textes qui m'est préféré tu sais...
Re: Le Temps [nouvelle]
Merci Pacô !
Ton jeu de mot est... surprenant.
Pour la fin, c'est mon plus grand défaut : trop prévisible, et plutôt sombre. Moi aussi, je l'aime bien ce texte (j'aime la plupart des choses que je fait faut dire), j'ai bien aimé l'écrire aussi.
Sinon, merci pour la correction ! Je m'en occupe tout de suite.
Ton jeu de mot est... surprenant.
Pour la fin, c'est mon plus grand défaut : trop prévisible, et plutôt sombre. Moi aussi, je l'aime bien ce texte (j'aime la plupart des choses que je fait faut dire), j'ai bien aimé l'écrire aussi.
Sinon, merci pour la correction ! Je m'en occupe tout de suite.
Montmartre- Talent Habitué
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Points : 17
Date d'inscription : 19/10/2008
Re: Le Temps [nouvelle]
Et j'ai même mis ton titre en plus joli, comme un gentil admin .
Merci, mon humour tombe toujours au rendez-vous. Tant mieux me diras-tu
Et heureusement que tu aimes tes textes, du moment que tu conserves un regard critique dessus...
Merci, mon humour tombe toujours au rendez-vous. Tant mieux me diras-tu
Et heureusement que tu aimes tes textes, du moment que tu conserves un regard critique dessus...
Re: Le Temps [nouvelle]
Roh... Merci pour le joli titre !
Montmartre- Talent Habitué
- Nombre de messages : 136
Age : 28
Votre talent : Écriture
Points : 17
Date d'inscription : 19/10/2008
Re: Le Temps [nouvelle]
Tu le sais déjà, mais j'aime énormément cette nouvelle =)
Même si la fin est prévisible, j'aime tellement tes mots que ça importe peu...
Mouak '
Même si la fin est prévisible, j'aime tellement tes mots que ça importe peu...
Mouak '
Re: Le Temps [nouvelle]
Mouak' à toi ma chibbie ! (et merchi !)
Montmartre- Talent Habitué
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Points : 17
Date d'inscription : 19/10/2008
LE TEMPS
J'aime beaucoup aussi, même si j'ai une préférence pour les textes un peu plus long où l'on prend le temps de bien poser les personnages.
c'est poignant et bien écrit, rien à dire !
c'est poignant et bien écrit, rien à dire !
ramanaraz- Talent Hasardeux
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Date d'inscription : 14/09/2008
Re: Le Temps [nouvelle]
ramanaraz a écrit:
c'est poignant et bien écrit, rien à dire !
Arf' Darwin, toi aussi tu te sens concerné?
Les nouvelles ne rentrent pas à fond dans le personnage, ramanaraz. Tu n'aimes donc pas beaucoup les nouvelles, c'est ça?
Re: Le Temps [nouvelle]
Ah pardon, il y a des nouvelles qui exploitent à fond la psychologie des personnages. La seule différence avec le roman c'est l'unicité de la trame, d'où la différence de longueur.
Les Nouvelles de Poe sont incroyablement riche en ce qui concerne la psychologie, la personnalité des personnages principaux.
Les Nouvelles de Poe sont incroyablement riche en ce qui concerne la psychologie, la personnalité des personnages principaux.
Re: Le Temps [nouvelle]
Ya pas de majuscule, donc je dis nonPacô a écrit:ramanaraz a écrit:
c'est poignant et bien écrit, rien à dire !
Arf' Darwin, toi aussi tu te sens concerné?
Re: Le Temps [nouvelle]
J'avais pas compris le Poignant, mais c'est bon là... Y aurait-il un quelconque lien de parenté entre Pacô et Darwin ?
rep
je ne parle pas d'aller à fond mais de poser plus le personnage.
la nouvelle se concentre sur peu de personnages et sur peu d'actions mais rien ne dit que l'on n'attend d'elle qu'un survol superficiel des choses (je ne parle pas la du texte de montmartre) c'est d'ailleurs un énorme défaut récurent dans la plupart des forums.
j'adore la nouvelle car - justement - elle va au fond des choses, enfin... Au fond de la chose qu'elle décrit. La nécessité de compacter et de trouver le bon mot, la bonne formule tout en respectant un format étriqué me ravi. LA nouvelle est un concentré de littérature et pas un moyen simple d'écrire quelque chose pour les gens qui n'ont pas le temps de pondre des romans.
beaucoup d'auteurs en herbe (dont je suis) croient écrire des nouvelles alors qu'il font de la fable en prose ou une narration simple, un récit.
bon voilà, juste pour dire, cher big boss, que j'aime la nouvelle
la nouvelle se concentre sur peu de personnages et sur peu d'actions mais rien ne dit que l'on n'attend d'elle qu'un survol superficiel des choses (je ne parle pas la du texte de montmartre) c'est d'ailleurs un énorme défaut récurent dans la plupart des forums.
j'adore la nouvelle car - justement - elle va au fond des choses, enfin... Au fond de la chose qu'elle décrit. La nécessité de compacter et de trouver le bon mot, la bonne formule tout en respectant un format étriqué me ravi. LA nouvelle est un concentré de littérature et pas un moyen simple d'écrire quelque chose pour les gens qui n'ont pas le temps de pondre des romans.
beaucoup d'auteurs en herbe (dont je suis) croient écrire des nouvelles alors qu'il font de la fable en prose ou une narration simple, un récit.
bon voilà, juste pour dire, cher big boss, que j'aime la nouvelle
ramanaraz- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 32
Votre talent : Écriture
Points : 11
Date d'inscription : 14/09/2008
Re: Le Temps [nouvelle]
Qui cherche trouve.Mai. a écrit:J'avais pas compris le Poignant, mais c'est bon là... Y aurait-il un quelconque lien de parenté entre Pacô et Darwin ?
Re: Le Temps [nouvelle]
J'avoue que la fin est mortelle wouah =D Ca me rappel un peu le texte d'un camarade de classe l'année dernière...Enfin...je vais essayer de poster quelques nouvelles moi aussi plus tard
J'aime beaucoup ce texte, poétique.
J'aime beaucoup ce texte, poétique.
Zed- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 41
Votre talent : Graphisme
Points : 6
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Le Temps [nouvelle]
Je ne suis pas le seul à fond dans les jeux de mots .
J'ai vu ton texte Zed, j'ai même commenté .
Oui, je suis de ton avis ramanaraz. Mais la nouvelle n'est pas obligée d'aller au fond des choses. Il y en a des magnifiques qui restent dans le brouillard durant -allez- 3/4 du texte, et qui d'un coup apporte "la lumière" sur le pourquoi du comment. Voir "Lucien" de Claude Bourceyx. Je crois que c'est un texte que les profs font étudier en cinquième... Très bien construite je trouve. Je me souviens que dans mes premiers pas dans l'écriture (et encore, le mot écriture est bien fort pour ce que je fais), j'avais tenté de faire le même genre de texte... à ma façon.
Peut être la ferais-je lire un jour...
J'ai vu ton texte Zed, j'ai même commenté .
Oui, je suis de ton avis ramanaraz. Mais la nouvelle n'est pas obligée d'aller au fond des choses. Il y en a des magnifiques qui restent dans le brouillard durant -allez- 3/4 du texte, et qui d'un coup apporte "la lumière" sur le pourquoi du comment. Voir "Lucien" de Claude Bourceyx. Je crois que c'est un texte que les profs font étudier en cinquième... Très bien construite je trouve. Je me souviens que dans mes premiers pas dans l'écriture (et encore, le mot écriture est bien fort pour ce que je fais), j'avais tenté de faire le même genre de texte... à ma façon.
Peut être la ferais-je lire un jour...
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