Commentaires sur "A coeur ouvert"
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Alesiasta
Thierry73
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Commentaires sur "A coeur ouvert"
Si quelqu'un a envie de participer, je lui en serais reconnaissant (e) ^^
Thierry73- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Bonsoir !
Tout d'abord, par souci de clarté pour ton lecteur, je te propose de réduire les espaces qu'il y a entre les différents paragraphes. De plus, tu reviens à la ligne au beau milieu de la première phrase de chaque paragraphe et je trouve ça désagréable. Peut-être que c'est fait exprès...
J'ai aimé :
-L'interrogation qui persiste tout au long du texte.
-Un vocabulaire varié et bien utilisé.
-Un texte basé sur une action réelle.
J'aime moins aimé :
-Des passages confus.
-Des maladresses d'expression.
Somme toute, tu dois revoir un peu ce texte et il sera merveilleux !
Bon courage !
Tout d'abord, par souci de clarté pour ton lecteur, je te propose de réduire les espaces qu'il y a entre les différents paragraphes. De plus, tu reviens à la ligne au beau milieu de la première phrase de chaque paragraphe et je trouve ça désagréable. Peut-être que c'est fait exprès...
- Spoiler:
- « J’étais avec toi Diane. »
Juste un murmure, une voix
monocorde.
« Je t’ai vue de l’intérieur. Et c’est moi qui t’ai guidée. Tu as vu ce que je te
montrais. »
Elle s’interdit de l’interrompre.
« Nous n’existons pas Diane.
Nous ne sommes que des formes. C’est la vie qui est là, elle est partout, c’est
elle le flux électrique, c’est elle qui nous anime. Tu vas me dire que tu le
sais bien mais je te parle d’autre chose. La vie m’a emporté, elle m’a fait
courir dans tout ce qu’elle anime, dans toutes les structures qu’elle imagine,
dans tout ce qu’elle créé, tout est relié, tout est connecté, tout est
constitué du même courant, j’ai abandonné tout ce que je croyais être, je
connais la vie des herbes, je connais les molécules des parfums, j’ai vu
par-delà les yeux, j’ai couru dans les veines des antilopes, j’ai ressenti le
bonheur de l’eau qui coule dans les ruisseaux, mais tout ça n’était pas moi, tu
comprends, nous ne sommes rien que des formes, nous n’avons pas d’existence
propre, tout ça n’est que notre imagination, notre raison, notre prétention,
notre ego, des identifications qui nous rassurent, je n’ai pas survécu, c’est
la vie qui s’est lancé un défi en moi. »
=> Je trouve que ce paragraphe est confus. Qui s'adresse à qui ? Et l'écriture est assez maladroite. C'est comme si tu ajoutais plus que tu ne coordonnais. Je pense que tu devrais revoir ce paragraphe
Six mois plus tôt…
Il venait de quitter Clermont-Ferrand. Il avait récupéré les clés de la location dans une agence immobilière. Direction Murol puis Besse avant d’atteindre les Monts du Cézallier. Trois valises dans le coffre. Personne à ses côtés. L’impression pesante qu’il n’était même pas là. Des mois que ce vide incompréhensible
s’était installé.
Les yeux attentifs à la route et l’esprit concentré sur un passé déchu. Radio éteinte, juste le ronflement du
moteur, l’habitacle comme un refuge fermé, cette nécessité de rétablir la chronologie
des évènements, une voix intérieure qui se parle, un dialogue entre l’homme
d’hier et celui qui roulait vers ailleurs, un dédoublement salvateur,
l’obligation d’observer le champ de ruines, un regard renvoyé par un miroir
inquisiteur...
Paul Laskin, cinquante-trois ans, responsable d’une grande entreprise, secteur informatique et high-tech, une
rentabilité exceptionnelle, une croissance exponentielle, cotée en bourse, actionnaire
principal, un portefeuille rempli de stock-options, une très grosse somme, un
travail de fou, une famille avec laquelle je ne passais pas assez de temps mais
au moins, elle n’était pas dans le besoin matériel. Besoin affectif
certainement. C’est au bureau que c’est arrivé. Le 2 février. Il était vingt et
une heures. Je finissais de préparer une rencontre capitale avec des
financiers. Une obligation de fonds pour accroître l’export. Des jours de travail,
des nuits à réfléchir, à me questionner dans tous les sens. L’euphorie du
projet et l’épuisement de son fardeau. Alice, ma femme, avait téléphoné pour me
dire qu’elle était rentrée très tôt, Chloé avait de la fièvre. Le médecin était
passé. Je n’avais pas vraiment écouté. C’est en reposant le combiné que j’en ai
pris conscience. Et puis, la douleur est arrivée, comme un coup de poignard.
J’ai ouvert la bouche pour appeler à l’aide mais rien n’est sorti. Les
tenailles qui fourrageaient dans ma poitrine vrillaient les sons dans ma gorge.
La terreur, les mains serrées sur mon cœur, comme pour empêcher l’arrachement
des tissus, une incompréhension totale, aucun signe précurseur, la certitude de
la mort. Je suis tombé sur le bureau au moment où la porte s’ouvrait. J’ai
juste eu le temps de reconnaître Philippe, mon associé.
=>La phrase que j'ai soulignée ne correspond pas au texte. Tu écris comme si ton personnage se présentait à l'oral, en interraction avec une autre et puis, hop ! Tu passes à la narration avec l'interruption du "j". Est-ce fait exprès ?
J’ai ouvert les yeux dans la chambre d’hôpital. J’ai compris que j’étais vivant. Il n’y avait personne. Ça
m’a fait un mal de chien que personne ne me veille… J’ai pleuré tout seul. Je me suis souvenu
soudainement de mes dernières larmes. Comme un éclair. La mort de mon
grand-père, j’avais douze ans. Un rappel incongru.
Des tuyaux, des machines, les murs blancs de la chambre, j’ai posé une main sur ma poitrine, le souvenir de
cette douleur incommensurable, j’ai senti les battements réguliers, l’idée
infantile que j’étais intact, que mon intégrité physique était préservée.
Un médecin est passé.
Compte-rendu de la lutte. J’avais perdu. La violence de l’attaque avait été
fatale à mon cœur. Il ne s’en remettrait
pas.
La rupture.
Le nombre de fois où les larmes ont jailli sans prévenir. Cette petite fille que j’ai vue en rêve. La seule
échappée dont je disposais encore. L’enfant tenait la main de sa mère.
L’impression (maladroit) qu’elle avait levé les yeux vers moi. Une si belle innocence, tout
ce que la vie offrait à l’origine et que j’avais perdu. Cette idée que c’était
la vie elle-même qui m’avait regardé. Incompréhensible.
J’ai tellement pleuré.
Un tel chaos en moi. Ce n’est pas ce que j’avais perdu qui me tourmentait jusqu’à l’épuisement mais tout ce qui
avait surgi.
J’ai eu une greffe de cœur.
Quatorze jours après l’infarctus. Un cœur artificiel. Je ne savais pas que ça
existait. De toute façon, je ne savais rien de ce qui existait. Je ne savais
même pas que j’existais.
Les cardiologues qui me suivaient m’avaient expliqué que c’était la seule solution. Il n’y avait aucun greffon
humain disponible et je ne pouvais pas attendre. Ils m’ont dit que cette
technique fonctionnait depuis deux ans et était parfaitement au point, qu’elle
avait même encore progressé depuis sa mise sur le marché. J’entrais dans la
catégorie des patients prioritaires.
Je me souviens d’une jeune interne qui les accompagnait quand ils sont venus m’expliquer ça dans la
chambre. Elle avait noué ses cheveux. Un visage fin, très beau. Mais ce sont
ses yeux qui m’ont ébloui. La même lumière intense que celle de la petite fille
de mon rêve, mais en réel cette fois, là, devant moi et j’étais subjugué,
jusqu’à ne plus vraiment écouter le cardiologue, cette certitude que tout était
là, l’amour de la vie. Pas la vie quotidienne, pas la vie de chef d’entreprise,
pas la vie de père, de mari ou d’amant. La vie, celle que je n’avais jamais
saisie. Lorsque tout le monde est sorti, j’ai réalisé que je ne savais rien de
ce qui allait m’arriver.
C’est à cause de ses yeux que j’ai accepté l’opération. Un embrasement intérieur. (Un embrasement ?)
Il fallait que je comprenne.
La nuit avant l’opération, j’ai eu une interrogation insistante. Puisque la rumeur publique dit que l’amour est
dans le cœur, qu’en sera-t-il lorsque je vivrai avec un cœur artificiel ?
Où l’amour sera-t-il logé ? Est-ce qu’il ira se nicher dans mon
cerveau ? Et puis, quelle est la part de vérité de cette interprétation ?
Pourquoi faudrait-il qu’il soit caché dans notre cœur ?
Quatre mois que ce cœur
artificiel bat en moi.
Et je n’ai pas de réponse.
Quatre mois que je ne sais pas ce
que je vis avec le sentiment de vivre enfin.
J'ai aimé :
-L'interrogation qui persiste tout au long du texte.
-Un vocabulaire varié et bien utilisé.
-Un texte basé sur une action réelle.
J'aime moins aimé :
-Des passages confus.
-Des maladresses d'expression.
Somme toute, tu dois revoir un peu ce texte et il sera merveilleux !
Bon courage !
Alesiasta- Talent Hasardeux
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Date d'inscription : 25/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Non, ça n'est pas volontaire, je ne sais pas pourquoi le texte s'est organisé comme ça. Je me suis dit que ça venait de l'hébergeur...Je vais lire la suite ^^
Thierry73- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Oui, le début est très confus et c'est volontaire. C'est en fait la fin de l'histoire que j'ai mise en exergue. La fin du roman explique ce début.
Pour le changement de narration, j'ai essayé de l'expliquer dans le passage décrivant le conducteur dans sa voiture. Il fait un retour sur ce qui lui est arrivé, une introspection solitaire, comme s'il se racontait son histoire. Les chapitres suivants sont à la troisième personne du singulier mais il ne s'agit pas d'une narration indirecte. En fait, je n'utilise pas les prénoms des personnages, ou très rarement. Je construis chaque passage de façon à ce que le lecteur soit dans la tête du personnage. Ça n'est pas un "il" descriptif mais le "il" du personnage qui raconte ce qu'il vit...C'est assez particulier et dans mes autres romans, c'est déjà le cas. Certains lecteurs adorent et d'autres pas du tout ^^
Pour le changement de narration, j'ai essayé de l'expliquer dans le passage décrivant le conducteur dans sa voiture. Il fait un retour sur ce qui lui est arrivé, une introspection solitaire, comme s'il se racontait son histoire. Les chapitres suivants sont à la troisième personne du singulier mais il ne s'agit pas d'une narration indirecte. En fait, je n'utilise pas les prénoms des personnages, ou très rarement. Je construis chaque passage de façon à ce que le lecteur soit dans la tête du personnage. Ça n'est pas un "il" descriptif mais le "il" du personnage qui raconte ce qu'il vit...C'est assez particulier et dans mes autres romans, c'est déjà le cas. Certains lecteurs adorent et d'autres pas du tout ^^
Thierry73- Talent Hasardeux
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Votre talent : Écriture
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Date d'inscription : 19/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
J'ai lu !
Je te fais part au début d'une petite remarque saisie au fil de ma lecture :
Ton texte se lit très vite, parce qu'il n'y a pas la place au lyrisme des phrases. C'est un style que je ne partage pas, mais que je ne critique pas non plus. Il a l'avantage cependant d'être très directif et d'aller "au fait" de l'histoire. Ce qui m'inquiète cependant, mais peut-être serais-je le seul à m'inquiéter aussi (^^), c'est que si tu cherches à exploiter les effets psychologiques, une telle narration risque de "passer à côté". Tu as épuré au maximum les éléments "superflues" (je n'arrive pas à trouver le bon mot) qui enrichissent les idées, pour ne garder que l'essentiel, ce qui fluidifie sacrément la narration, certes. Mais du coup, j'ai peur que tu ne restes que dans l'aspect "visuel" et "instantanée" - seul aspect permis par ce genre de narration - et que tu passes à côté de la profondeur psychologique.
Je parle d'une narration comme ici par exemple :
Pour rebondir sur cette façon de narrer, tu pars peut être parfois sur des bases que nous n'avons pas. Comme on vient d'entrer dans la tête du narrateur (avec "je") on peut s'imaginer que c'est à nous de tenir la barre et de suivre la route. Mais par exemple, je pense à ce passage :
Bon ce sont des remarques tout à fait subjectives, tu le conçois, mais c'est juste histoire de te remettre en question et que tu me balaies ma façon de voir avec une petite explication.
Sinon, dans l'ensemble, hormis des expressions du type :
C'est plutôt chouette.
En définitive, et pour conclure sur ma première critique :
J'ai aimé :
J'ai moins aimé :
Bon courage et à bientôt pour la suite .
Je te fais part au début d'une petite remarque saisie au fil de ma lecture :
=> tout ce qu'elle crée ou tout ce qu'elle a créédans tout ce qu’elle créé,
Ton texte se lit très vite, parce qu'il n'y a pas la place au lyrisme des phrases. C'est un style que je ne partage pas, mais que je ne critique pas non plus. Il a l'avantage cependant d'être très directif et d'aller "au fait" de l'histoire. Ce qui m'inquiète cependant, mais peut-être serais-je le seul à m'inquiéter aussi (^^), c'est que si tu cherches à exploiter les effets psychologiques, une telle narration risque de "passer à côté". Tu as épuré au maximum les éléments "superflues" (je n'arrive pas à trouver le bon mot) qui enrichissent les idées, pour ne garder que l'essentiel, ce qui fluidifie sacrément la narration, certes. Mais du coup, j'ai peur que tu ne restes que dans l'aspect "visuel" et "instantanée" - seul aspect permis par ce genre de narration - et que tu passes à côté de la profondeur psychologique.
Je parle d'une narration comme ici par exemple :
Tout se lit très bien, l'information est à peu près bien transmise... mais on ne ressent pas vraiment l'histoire, on la comprend... comme un article de presse. (la comparaison est peut être foireuse, ne la prends pas mal, c'est juste pour imager ^^)Paul Laskin, cinquante-trois ans, responsable d’une grande entreprise, secteur informatique et high-tech, une rentabilité exceptionnelle, une croissance exponentielle, cotée en bourse, actionnaire principal, un portefeuille rempli de stock-options, une très grosse somme, un travail de fou, une famille avec laquelle je ne passais pas assez de temps mais au moins, elle n’était pas dans le besoin matériel. Besoin affectif certainement.
Pour rebondir sur cette façon de narrer, tu pars peut être parfois sur des bases que nous n'avons pas. Comme on vient d'entrer dans la tête du narrateur (avec "je") on peut s'imaginer que c'est à nous de tenir la barre et de suivre la route. Mais par exemple, je pense à ce passage :
D'une part, je ne sais pas qui est Chloé. Je pense que c'est sa fille, mais je n'en suis pas sûr, alors ça me gêne. Et puis même si c'était sa fille... on ne la connait pas du tout, on ne sait pas à quoi elle ressemble ni ce qu'elle représente vraiment dans ce roman. Par conséquent, ça nous amène d'autre part à se demander la raison de la présence de ce personnage, et même de Alice. Ou alors, plutôt, à se demander la raison de notre propre présence en tant que lecteur ^^". On ne sait pas qui est Chloé ni Alice, alors est-ce qu'on est bien accepté et intégré dans ce texte ? Est-ce qu'on va nous le dire à un moment ou à un autre?Alice, ma femme, avait téléphoné pour me dire qu’elle était rentrée très tôt, Chloé avait de la fièvre.
Bon ce sont des remarques tout à fait subjectives, tu le conçois, mais c'est juste histoire de te remettre en question et que tu me balaies ma façon de voir avec une petite explication.
Sinon, dans l'ensemble, hormis des expressions du type :
qui me paraissent un peu familières et peut être pas adapté à l'ambiance du récit, je dirais que j'ai été plutôt accroché. Je me demande le lien entre le petit monologue du début (un rêve de la fille aux yeux brillants ?) et le reste du récit ; mais ça n'est pas non plus hyper perturbant, ce qui laisse juste assez de curiosité pour poursuivre la lecture sans se poser "trop" de questions.Les tenailles qui fourrageaient dans ma poitrine
C'est plutôt chouette.
En définitive, et pour conclure sur ma première critique :
J'ai aimé :
- la fluidité narrative du texte
- l'annonce du sujet
- la scène de la crise cardiaque
- et pour tout dire, le début du scénario en général
J'ai moins aimé :
- les phrases "trop" tronquées qui purifient le texte mais qui lui enlèvent sa dimension de réflexion
- quelques maladresses d'expression, comme celle mentionnée en fin de commentaire
Bon courage et à bientôt pour la suite .
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Bonjour Paco, je prends note de tout ça, mille mercis )
Pour ce qui est de la rudesse du style, j'ai cherché à être tranchant, comme ce qui arrive au personnage, rupture totale.
La suite s'adoucit au fil du temps et les mystères se dévoilent. Les phrases sont plus longues, peu à peu, l'apaisement s'installe. Pour moi, le style ne peut pas être linéaire, il doit correspondre à l'état d'esprit du personnage. Du coup, je sais que je prends un risque, c'est celui de "heurter" le lecteur et de le décourager. En général, les gens qui lisent mes textes en entier finissent par ressentir ce travail comme nécessaire. Et puis d'autres abandonnent. Les éditeurs m'ont déjà dit que je n'avais pas un style neutre et que c'était un risque comme ça pouvait devenir tout autant un point d'accroche.
A suivre )
Pour ce qui est de la rudesse du style, j'ai cherché à être tranchant, comme ce qui arrive au personnage, rupture totale.
La suite s'adoucit au fil du temps et les mystères se dévoilent. Les phrases sont plus longues, peu à peu, l'apaisement s'installe. Pour moi, le style ne peut pas être linéaire, il doit correspondre à l'état d'esprit du personnage. Du coup, je sais que je prends un risque, c'est celui de "heurter" le lecteur et de le décourager. En général, les gens qui lisent mes textes en entier finissent par ressentir ce travail comme nécessaire. Et puis d'autres abandonnent. Les éditeurs m'ont déjà dit que je n'avais pas un style neutre et que c'était un risque comme ça pouvait devenir tout autant un point d'accroche.
A suivre )
Thierry73- Talent Hasardeux
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Points : 11
Date d'inscription : 19/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Bon j'ai lu le premier post
Le début m'a pas mal déplu, voici les raisons (bleu mes commentaires, rouge faute et orange répétition - je précise que toutes sont soulignées, mais que seules certaines sont gênantes )
J'ai beaucoup aimé :
- ton style
- le dynamisme de l'infarctus
- le soin apporté à la rédaction (à part le début) : pas de fautes, ni de répétitions, écriture fluide
et beaucoup moins ton début qui a failli provoquer l'abandon de ma lecture..
Le début m'a pas mal déplu, voici les raisons (bleu mes commentaires, rouge faute et orange répétition - je précise que toutes sont soulignées, mais que seules certaines sont gênantes )
Thierry73 a écrit: « Nous n’existons pas
Diane. Nous ne sommes que des formes. C’est la vie qui est là, elle est
partout, c’est elle le flux électrique, c’est elle qui nous anime. Tu vas me
dire que tu le sais bien mais je te parle d’autre chose. La vie
m’a emporté, elle m’a fait courir dans tout ce qu’elle anime, dans
toutes
les structures qu’elle imagine, dans tout ce qu’elle créé, tout
est relié, tout
est connecté, tout est constitué du même courant, j’ai abandonné tout
ce que je croyais être, je connais la vie des herbes, je connais les molécules
des parfums, j’ai vu par-delà les yeux, j’ai couru dans les veines des
antilopes, j’ai ressenti le bonheur de l’eau qui coule dans les ruisseaux, mais tout
ça n’était pas moi, tu comprends, nous ne sommes rien que des formes, nous
n’avons pas d’existence propre, tout ça n’est que notre imagination, notre
raison, notre prétention, notre ego, des identifications qui nous rassurent, je
n’ai pas survécu, c’est la vie qui s’est lancé un défi en moi. »
En lisant ce
premier paragraphe je suis un peu dubitative, je comprends très bien que c’est
une manière de rédiger (et ce sont des paroles, pas du texte), mais en même
temps, je trouve que trop c’est trop : que tu utilises souvent
"c’est", "dans", "tout", ça passe très bien pour
souligner le discours… mais tu en rajoutes avec d’autres verbes
"être", d’autres "dans", d’autres "tout", et là,
cela fait répétition.
Par la suite, j'ai beaucoup aimé, par exempleThierry73 a écrit: Paul Laskin, cinquante-trois
ans, responsable d’une grande entreprise, secteur informatique et high-tech,
une rentabilité exceptionnelle, une croissance exponentielle, cotée en bourse,
actionnaire principal, un portefeuille rempli de stock-options, une très grosse
somme, un travail de fou, une famille avec laquelle je ne passais pas assez de
temps mais au moins, elle n’était pas dans le besoin matériel. Besoin
affectif certainement.
Je trouve que cette présentation n’est guère rédigée, elle
détonne vraiment avec la suite qui est bien plus prenante. Ça fait aussi un peu
cliché, le haut dirigeant d’entreprise qui a réussi, en plus dans le high-tech…
Et puis cette comparaison des besoins : comme si c’était du même ordre… C’est
aussi trop plaqué, et d’abord es-tu sûr qu’un personnage comme il était avant
son accident s’intéressait vraiment à l’affectif de sa famille ?
Thierry73 a écrit: Et puis, la douleur est arrivée, comme un
coup de poignard.
J’ai ouvert la bouche pour appeler à l’aide mais rien n’est sorti. Les
tenailles qui fourrageaient dans ma poitrine vrillaient les sons dans ma gorge.
La terreur, les mains serrées sur mon cœur, comme pour empêcher l’arrachement
des tissus, une incompréhension totale, aucun signe précurseur, la certitude de
la mort. Je suis tombé sur le bureau au moment où la porte s’ouvrait. J’ai
juste eu le temps de reconnaître Philippe, mon associé. ☺☺☺
Ton écriture est particulièrement lisible, des phrases courtes comme la plupart des tiennes ne me gênent pas et le sujet peut être très intéressant et je continuerai à te lire.Thierry73 a écrit: La nuit avant l’opération, j’ai eu une
interrogation insistante. Puisque la rumeur publique dit que l’amour est dans
le cœur, qu’en sera-t-il lorsque je vivrai avec un cœur artificiel ? Où l’amour
sera-t-il logé ? Est-ce qu’il ira se nicher dans mon cerveau ? Et puis, quelle
est la part de vérité de cette interprétation ? Pourquoi faudrait-il qu’il soit
caché dans notre cœur ? ☺☺☺
J'ai beaucoup aimé :
- ton style
- le dynamisme de l'infarctus
- le soin apporté à la rédaction (à part le début) : pas de fautes, ni de répétitions, écriture fluide
et beaucoup moins ton début qui a failli provoquer l'abandon de ma lecture..
MémoireDuTemps- Admin
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Age : 53
Localisation : À l'est, là où les lérots vont boire
Emploi/loisirs : lérotte numérique
Votre talent : Écriture
Points : 867
Date d'inscription : 12/02/2011
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Bonjour
Aïe, cette intro m'a travaillé un sacré bout de temps..;Il s'agit en fait d'un passage de la fin du livre et l'état dans lequel se trouve Paul est au-delà du connu. Les répétitions de ce mot "tout" sont difficilement évitables étant donné que c'est l'idée qui porte le livre. Le "Tout"...La "Vie".
Je me doute bien que c'est troublant mais comme je voulais créer une interrogation menant le lecteur vers la fin, je ne pouvais guère faire autrement. Enfin, en tout cas, je n'ai pas trouvé "mieux" )
La faute sur "créé", j'ai un sérieux doute et tu le relances ). En fait, j'ai accordé le participe passé avec "Tout" et pas avec "structures".
Pour ce qui est des "besoins affectifs", il en a pleinement conscience à cet instant-là étant donné que la "rupture" liée à son opération a déjà eu lieu. Sa femme l'a quitté, il a vendu son entreprise, sa fille ne veut plus le voir et sans savoir pourquoi il décide d'aller se "réfugier" dans un coin perdu du Massif Central...
C'est là que la "reconstruction" va se faire.
Content que la suite t'ait plu davantage en tout cas )
Mille mercis pour cet avis.
Aïe, cette intro m'a travaillé un sacré bout de temps..;Il s'agit en fait d'un passage de la fin du livre et l'état dans lequel se trouve Paul est au-delà du connu. Les répétitions de ce mot "tout" sont difficilement évitables étant donné que c'est l'idée qui porte le livre. Le "Tout"...La "Vie".
Je me doute bien que c'est troublant mais comme je voulais créer une interrogation menant le lecteur vers la fin, je ne pouvais guère faire autrement. Enfin, en tout cas, je n'ai pas trouvé "mieux" )
La faute sur "créé", j'ai un sérieux doute et tu le relances ). En fait, j'ai accordé le participe passé avec "Tout" et pas avec "structures".
Pour ce qui est des "besoins affectifs", il en a pleinement conscience à cet instant-là étant donné que la "rupture" liée à son opération a déjà eu lieu. Sa femme l'a quitté, il a vendu son entreprise, sa fille ne veut plus le voir et sans savoir pourquoi il décide d'aller se "réfugier" dans un coin perdu du Massif Central...
C'est là que la "reconstruction" va se faire.
Content que la suite t'ait plu davantage en tout cas )
Mille mercis pour cet avis.
Thierry73- Talent Hasardeux
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Date d'inscription : 19/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
OK... deux petites choses quand même : créé n'est ^pas précédé de être ou avoir, tu l'utilises comme un verbe conjugué, c'est cela qui est gênant... un mot a dû sauter sur ton post sans doute tu voulais écrire
"qu'elle a créé"... là pas de fautes dans ce cas
Pour ton début, je comprends, mais en tant que bêta-lue, je me suis rendue compte que certains paragraphes ou phrases qui ne passaient pas chez la plupart des lecteurs, on pouvait finir par les arranger, modifier leurs structures pour que finalement non seulement on ne se trahisse pas mais aussi qu'ainsi on contente nos lecteurs... une fois j'ai passé une semaine à me dire "Mais pourquoi ils ne comprennent pas, comment écrire autrement sans remplacer mes 3 phrases par une dizaine..." et une étincelle et j'ai réussi à le faire...
Pour le CV ultra rapide et impersonnel, je pense qu'il faudrait seulement un peu plus en dire... et pourquoi pour changer du cliché, ton patron dirait le bien-être de ses salariés comme élément de réussite, le respect des lois, ne pas écouter que les financiers... des petites touches qui le rendent différent ou au contraire un vrai requin...
"qu'elle a créé"... là pas de fautes dans ce cas
Pour ton début, je comprends, mais en tant que bêta-lue, je me suis rendue compte que certains paragraphes ou phrases qui ne passaient pas chez la plupart des lecteurs, on pouvait finir par les arranger, modifier leurs structures pour que finalement non seulement on ne se trahisse pas mais aussi qu'ainsi on contente nos lecteurs... une fois j'ai passé une semaine à me dire "Mais pourquoi ils ne comprennent pas, comment écrire autrement sans remplacer mes 3 phrases par une dizaine..." et une étincelle et j'ai réussi à le faire...
Pour le CV ultra rapide et impersonnel, je pense qu'il faudrait seulement un peu plus en dire... et pourquoi pour changer du cliché, ton patron dirait le bien-être de ses salariés comme élément de réussite, le respect des lois, ne pas écouter que les financiers... des petites touches qui le rendent différent ou au contraire un vrai requin...
MémoireDuTemps- Admin
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Points : 867
Date d'inscription : 12/02/2011
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Ce qui précède est au présent. Créer est un verbe du premier groupe. Il faut donc écrire "dans tout ce qu'elle crée".dans tout ce qu’elle créé
azul- Talent Suprême
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Date d'inscription : 19/11/2009
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Euh, bizarre là, j'avais répondu et mon message a disparu...
Bon, en fait il manquait le "a" devant le participe passé "créé"
J'ai dû l'effacer en refaisant la mise en page du texte. Quand je "copie colle" toutes les lignes du texte sont coupées au bout de cinq ou six mots, il faut que je reconstitue le tout à chaque fois, un sacré bazar...
Bon, en fait il manquait le "a" devant le participe passé "créé"
J'ai dû l'effacer en refaisant la mise en page du texte. Quand je "copie colle" toutes les lignes du texte sont coupées au bout de cinq ou six mots, il faut que je reconstitue le tout à chaque fois, un sacré bazar...
Thierry73- Talent Hasardeux
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Date d'inscription : 19/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Quand tu postes ton texte en roman, s'il n'y a pas de bizarreries tu peux passer via le bloc-note de Windows ou Wordpad, le problème disparaît.
Sinon regarde la ligne de commandes de l'éditeur du forum : il y a une touche rosée avec A si tu cliques dessus la couleur change et il t'indique "fermer les balises" il faut alors faire les fioritures avec les touches prévues ou du code entre [ ]
Malheureusement pour mettre plein de couleurs sur une bêta-lecture... soit tu le fais en direct, soit dans Word, mais alors tu as des sauts de lignes et parfois d'autres choses
Si c'est pas trop laid je laisse tomber ou je réédite mon post après pour corriger ces bizarreries
mais je préfère fermer les balises... plus simple de colorier sous word quand même
Sinon regarde la ligne de commandes de l'éditeur du forum : il y a une touche rosée avec A si tu cliques dessus la couleur change et il t'indique "fermer les balises" il faut alors faire les fioritures avec les touches prévues ou du code entre [ ]
Malheureusement pour mettre plein de couleurs sur une bêta-lecture... soit tu le fais en direct, soit dans Word, mais alors tu as des sauts de lignes et parfois d'autres choses
Si c'est pas trop laid je laisse tomber ou je réédite mon post après pour corriger ces bizarreries
mais je préfère fermer les balises... plus simple de colorier sous word quand même
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Merci j'essaierai de me dépatouiller de tout ça ^^
Thierry73- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Oui, il faut faire attention avec les zone de saisie de texte du forum - ou des fora en général.
Les encodages d'un bon vieux Word sont spécifiques au logiciel, et ne sont pas toujours très compatibles avec une zone de texte basique disponible sur le web.
Raison pour laquelle les OpenOffice sont plus pratiques pour faire des copier/coller basiques par exemple.
Mais il suffit simplement de "copier/coller" en enlevant toutes les mises en forme .
Les encodages d'un bon vieux Word sont spécifiques au logiciel, et ne sont pas toujours très compatibles avec une zone de texte basique disponible sur le web.
Raison pour laquelle les OpenOffice sont plus pratiques pour faire des copier/coller basiques par exemple.
Mais il suffit simplement de "copier/coller" en enlevant toutes les mises en forme .
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Bonjour Thierry
J'ai lu le début
C'est un style que je connais bien , bien sûr, il ne plaît pas à tout le monde car il tranche parfois et n'exploite pas assez les longues et belles phrases qu'on se fait généralement d'un récit littéraire. Enfin, les avis divergent et c'est tant mieux. Mais moi j'ai bien apprécié dans son ensemble. Je trouve justement que les phrases courtes donnent de l'impact au récit. Un peu comme la maladie que tu as décris. ( Et il y a aussi un public pour ce style d'écriture, et à qui ça plaît ).
Mais à part la description un peu maladroite dePaul Laskin :
Je pencherai cependant davantage sur l'exploitation le profil psychologique de Paul, et peut être même amener un peu plus d'éléments, de renseignements à ton récit pour nourrir les creux. Parfois on a cette impression de buter sur un creux, mais ce n'est qu'un petit détail que j'ai remarqué en lisant.
Les interrogations qu'il se pose ne sont pas suffisantes à mon sens. Je les aurai intégré dans son profil psychologique et le faire participer davantage. Ainsi elles auraient collés à merveille avec ton récit qui je pense est assez touchant. Belle émotion
J'ai lu le début
C'est un style que je connais bien , bien sûr, il ne plaît pas à tout le monde car il tranche parfois et n'exploite pas assez les longues et belles phrases qu'on se fait généralement d'un récit littéraire. Enfin, les avis divergent et c'est tant mieux. Mais moi j'ai bien apprécié dans son ensemble. Je trouve justement que les phrases courtes donnent de l'impact au récit. Un peu comme la maladie que tu as décris. ( Et il y a aussi un public pour ce style d'écriture, et à qui ça plaît ).
Mais à part la description un peu maladroite dePaul Laskin :
Je trouve que le reste passe bien.Paul Laskin, cinquante-trois ans, responsable d’une grande entreprise, secteur informatique et high-tech, une rentabilité exceptionnelle, une croissance exponentielle, cotée en bourse, actionnaire principal, un portefeuille rempli de stock-options, une très grosse somme, un travail de fou, une famille avec laquelle je ne passais pas assez de temps mais au moins, elle n’était pas dans le besoin matériel. Besoin affectif certainement.
Je pencherai cependant davantage sur l'exploitation le profil psychologique de Paul, et peut être même amener un peu plus d'éléments, de renseignements à ton récit pour nourrir les creux. Parfois on a cette impression de buter sur un creux, mais ce n'est qu'un petit détail que j'ai remarqué en lisant.
Les interrogations qu'il se pose ne sont pas suffisantes à mon sens. Je les aurai intégré dans son profil psychologique et le faire participer davantage. Ainsi elles auraient collés à merveille avec ton récit qui je pense est assez touchant. Belle émotion
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Bonjour Nayladream.
merci pour cette lecture et ce commentaire. Les éditeurs trouvent que ce texte est trop complexe dans les interrogations du personnage Comme quoi, les avis divergent Bon, c'est vrai aussi que c'est par la suite que ça se complexifie. J'ai suivi en fait "le processus de deuil" et dans la première partie, le personnage n'a pas encore entamé la phase de "reconstruction" et les prises de conscience inhérentes à ce processus.
Pour les phrases courtes, elles correspondent la pluaprt du temps à des phases de trouble, de questionnements, d'interrogations alors que plus tard, la phase de plénitude est traduite par des phrases longues, très longues parfois même Je tiens à ce que l'écriture ne soit pas linéaire mais corresponde à l'état d'esprit des personnages. Enfin, voilà, voilà, en bref
Merci encore.
merci pour cette lecture et ce commentaire. Les éditeurs trouvent que ce texte est trop complexe dans les interrogations du personnage Comme quoi, les avis divergent Bon, c'est vrai aussi que c'est par la suite que ça se complexifie. J'ai suivi en fait "le processus de deuil" et dans la première partie, le personnage n'a pas encore entamé la phase de "reconstruction" et les prises de conscience inhérentes à ce processus.
Pour les phrases courtes, elles correspondent la pluaprt du temps à des phases de trouble, de questionnements, d'interrogations alors que plus tard, la phase de plénitude est traduite par des phrases longues, très longues parfois même Je tiens à ce que l'écriture ne soit pas linéaire mais corresponde à l'état d'esprit des personnages. Enfin, voilà, voilà, en bref
Merci encore.
Thierry73- Talent Hasardeux
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Date d'inscription : 19/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
à mon avis cela doit être un ensemble, les interrogations que soulève un personnage n'ont jamais été trop complexes, au contraire, ça aide à la compréhension. C'est vrai que certains éditeurs cherchent des textes assez faciles à lire, moins complexes dans sa construction pour assurer leur vente et toucher un large publique. Je n'ai pas lu la suite, mais si c'est complexe, tu as des chances à ce que ça bloque. Après je ne sais pas quelle maison tu as visé, mais je dirai que la aussi, écrire ce que l'on aime et le faire passer à un éditeur ne fait pas forcément bon ménage. Bon courage pour la suite.
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Les éditeurs papier, je ne les compte plus et je n'essaie plus. Je me suis tourné vers le numérique qui est beaucoup plus ouvert à la création. J'ai signé un contrat pour les trois tomes de Jarwal le lutin, avec un accord tacite pour les sept tomes à venir. Mes textes pour adultes, "A coeur ouvert", "les Eveillés", "Ataraxie" et "Jusqu'au bout", devraient suivre le même cheminnayladream a écrit:à mon avis cela doit être un ensemble, les interrogations que soulève un personnage n'ont jamais été trop complexes, au contraire, ça aide à la compréhension. C'est vrai que certains éditeurs cherchent des textes assez faciles à lire, moins complexes dans sa construction pour assurer leur vente et toucher un large publique. Je n'ai pas lu la suite, mais si c'est complexe, tu as des chances à ce que ça bloque. Après je ne sais pas quelle maison tu as visé, mais je dirai que la aussi, écrire ce que l'on aime et le faire passer à un éditeur ne fait pas forcément bon ménage. Bon courage pour la suite.
Thierry73- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Sacré liste, moi aussi j'ai une préférence pour le numérique. Tu es édité chez qui ?
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Mes deux premiers romans sont sortis chez des éditeurs papier. "Vertiges" à La Fontaine de Siloé et "Noirceur des cimes" chez Altal éditions. Cette fois, en numérique, ça sera chez Numerik livres, créé par Anita Berchenko. Si tu as une page Facebook, tu peux la trouver et le site de sa maison. C'est quelqu'un de charmant et passionné. Le catalogue de sa maison est impressionnant et avec des livres de qualité, autant en jeunesse qu'en adulte.nayladream a écrit:Sacré liste, moi aussi j'ai une préférence pour le numérique. Tu es édité chez qui ?
Thierry73- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Mais c'est plutôt pas mal tous ça Tu vois, je ne connaissais pas ces maisons
Je vais regarder sur FB, et faire le lien, merci pour les infos.
Je vais regarder sur FB, et faire le lien, merci pour les infos.
nayladream- Talent Expérimenté
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Date d'inscription : 27/02/2013
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
nayladream a écrit:Mais c'est plutôt pas mal tous ça Tu vois, je ne connaissais pas ces maisons
Je vais regarder sur FB, et faire le lien, merci pour les infos.
Dans les petites maisons d'édition, j'ai ça aussi Si ça peut servir
Liste Petites maisons d'édition
- ANDRASTA
http://www.andrasta.eu/Andrasta.html
- ANGEL PUBLICATIONS
http://www.forever-angell.com/#ACCUEIL.A
- CARDERE EDITEUR
http://www.cardere.fr/
- CENTON EDITIONS
http://www.centon.net/
- CHUM EDITIONS
http://www.chumeditions.com/
- DE LITTERIS
http://www.delitteris.com/
- EDITIONS DE L'HOMME SANS NOM
http://editions-hsn.fr/
- EDITIONS DU CHAT NOIR
http://www.editionsduchatnoir.com/
- EDITIONS DU PARC DES ETANGS DE
MORTAGNE
http://www.editions59.com/index.html
- EDITIONS DU RIEZ
http://www.editionsduriez.fr/
- EDITIONS FOLLE AVOINE
http://www.editionsfolleavoine.com/
- EDITIONS GALET (fantasy)
http://www.galet.eu/
- EDITIONS LA CABANE A MOTS
http://corin26.wix.com/la-cabane-a-mots
- EDITIONS LA PORTE LITTÉRAIRE
http://www.portelitteraire.agence.com
- EDITIONS NERGÄL
http://www.editions-nergal.com/
- EDITIONS ROBIN
http://editionsrobin.com/
- ELAN SUD
http://elansudeditions.over-blog.org/
- EMPYREE EDITIONS
http://www.editions-empyree.fr/
- ENCYCLOPEDIE DES NUISANCES
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ditions_de_l%27Encyclop%C3%A9die_des_Nuisances
- GENE PROVENCE (écrits provençaux)
http://www.geneprovence.fr/
- LES EDITEURS TRANQUILLES
http://www.lesediteurstranquilles.fr/
- LES EDITIONS DU PETIT CAVEAU
http://www.editionsdupetitcaveau.com/
- LES EDITIONS DU SONNEUR
http://www.editionsdusonneur.com/
- LES PENCHANTS DU ROSEAU
http://domec.net/
- LES ROSES BLEUES
http://www.les-roses-bleues.ch/
- NOIR'EDITION
http://www.noiredition.com/
- PAUL & MIKE
http://www.paulemike.com/
- PRÉ # CARRÉ ÉDITEUR
http://precarreditions.hautetfort.com/
- RIVIÈRE BLANCHE
http://www.riviereblanche.com/
- VALENTINA EDITIONS
http://www.valentina-e.asso.st/
- CYNGEN EDITIONS (numérique)
http://www.cyngen-editions.fr/
- EDITIONS SYLLABAIRE (numérique)
http://www.syllabaire-editions.com/
- L'IVRE-BOOK (numérique)
www.ivrebook.fr
- STORY LAB (numérique)
http://www.storylab.fr/
Thierry73- Talent Hasardeux
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Points : 11
Date d'inscription : 19/11/2012
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
ho ho ! y a de quoi faire, je ne les connaissais pas du tout, à part les éditions du chat noir, parce qu'une auteure dont j'ai lu le bouquin y'est éditée, d'ailleurs elle est aussi sur FB. Merci
Et j'irai par la même occasion visualiser le résumé de tes livres.
Bonne soirée
Et j'irai par la même occasion visualiser le résumé de tes livres.
Bonne soirée
nayladream- Talent Expérimenté
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Localisation : Ile de France
Votre talent : Écriture
Points : 87
Date d'inscription : 27/02/2013
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
J'avais laissé passer ces informations.
Thierry, si tu as du temps à nous consacrer pendant ton temps libre, ce serait intéressant que tu nous fasses des petits retours sur les maisons que tu cites.
Et sur d'autres que tu as peut être fréquentées, sans publier.
Et où en est ce projet de roman ?
Thierry, si tu as du temps à nous consacrer pendant ton temps libre, ce serait intéressant que tu nous fasses des petits retours sur les maisons que tu cites.
Et sur d'autres que tu as peut être fréquentées, sans publier.
Et où en est ce projet de roman ?
Re: Commentaires sur "A coeur ouvert"
Pacô a écrit:J'avais laissé passer ces informations.
Thierry, si tu as du temps à nous consacrer pendant ton temps libre, ce serait intéressant que tu nous fasses des petits retours sur les maisons que tu cites.
Et sur d'autres que tu as peut être fréquentées, sans publier.
Et où en est ce projet de roman ?
Bonjour Pacô.
Je n'ai pas de retours à proposer sur ces maison,s ce sont juste des adresses que j'ai glanées à droite à gauche sur des forums ou dans les librairies.
Pour ce qui est de mes romans, ils vont tous être publiés chez "Numeriklivres", en version numérique par conséquent. C'est un choix personnel. J'en ai assez de ce diktat des maisons traditionnelles et des prix qui sont pratiqués. Des romans entre quinze et vingt euros, par les temps qui courent, c'est indécent. La technologie propose une autre voie et elle me plaît.
"Jusqu'au bout" sera le premier publié, puis "A coeur ouvert". J'ai signé aussi pour toute la série des "Jarwal le lutin", je suis en train de finir le tome 4, il y en aura dix. "Ataraxie" suivra, puis "les Éveilles". Avec les deux romans déjà publiés en version papier, j'en serai à dix romans publiés Il m'en reste autant à écrire. C'est le temps qui me manque...
Thierry73- Talent Hasardeux
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