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Roman de Vadcar [pas encore de titre]

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Message  Marie D Jeu 5 Fév 2009 - 20:49

Bon encore des choses bizarres et beaucoup de répétitions.
En ce concerne le verbe appeler, il semblerait que tu ne saches pas quend il n'y a qu'un seul "l" et quand il y en a deux. Un moyen de le savoir: quand le son est [eul] comme pour appeler, alors il n'y a qu'un "l". Quand le son est [èl] comme pour j'appelle, alors il y a deux "l". C'est bête mais ça marche tout le temps. Essaie tu verras. Il suffit de prononcer à haute voix...
Sinon bien moins de fautes d'orthographes, c'est très bien.
Toujours au niveau de l'histoire: ton problème de niveau de langage. Essaie de faire attention au vocabulaire que tu utilises, demande-toi sans cesse quel type de personne parlerait ainsi. Si c'est du niveau d'âge d'un adolescent, change. A l'oral oui, dans un livre non.
Après comme je l'ai dit des expressions mal employées ou des tournures étranges, mais par rapport au début tu as fait de considérables progrès donc je ne peux que te féliciter!
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Message  vadcar76800 Ven 6 Fév 2009 - 18:27

Merci Marie, tu serais gentille si tu corrigeais la suite, selon ton temps Very Happy et souligne les mauvaises tournures de phrase, merci ! Cool
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Message  MrSonge Sam 7 Fév 2009 - 9:48

Le garçon noir eut un sourire.
- Avec plaisir, dit-il. Moi, c'est Samuel Koumba. Voici Vincent Time - il désigna du doigt le garçon avec de l'embompoint (répétition)-, Jessica Scrout - il fit de même pour la rousse -, Jean Naimarre- là, c'était l'handicapé qu'il visa -, ( le là est de trop et visa devrait être remplacé par pointa je pense) et enfin Eva Nouissement- il parlait de la fille de petite taille -.
Jason et Elyse rirent soudain.
- Désolé, dit Jason, mais vos noms de famille et prénoms sont drôles.
Les cinq " footballeurs " baissèrent la tête.
- Nous somme habitués, dit Samuel, avec dégoût. Mais enchantés de faire votre connaissance
Jason et Elyse étaient redevenus sérieux, échangeant même un regard interrogateur.
- Oui, expliqua Samuel, qui jouait les porte-paroles, nous sommes dans cette ville depuis un bon bout de temps, et personne ne respecte notre différence physique, on nous insulte gratuitement. Je trouve ça injuste.
- Nous sommes désolés, s'excusa aussitôt Jason, qui avait vécu ce genre de situation dans son ancien quartier. Nous avons aussi été victimes de mépris. Les gens nous prenait pour des chiens.
- Alors quelles sont vos différences ? Vous n'êtes pas noir, ou (ni) handicapé.
- Nous avons un style vestimentaire différent du vôtre, car nous sommes pauvres, expliqua Elyse. Mais qui peut bien vous insulter ici ? Vous devez connaitre tout le monde...
- Ce sont des personnes agressives, grandes de taille et autoritaires. Ils font tout pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, intervint Vincent Time.
- L'union fait notre force (attention aux formules toutes faites, c'est bon pour Gavalda ^^), dit à son tour Jessica Scrout, pour se donner du courage et de la volonté de réussir. En tout cas, je suis ravi d'avoir fait votre conaissance.
- Nous aussi, reconnu Jason, le sourire aux lèvres.
Etant donné que Jason et Elyse avaient vécu de pareilles situations dans leur ancien quartier, il était difficile pour eux de refuser d'aider une bande de gens différents les uns comme les autres, eux aussi victimes de personnes physiquement supérieurs à eux. Jason avait constaté que lui et sa soeur étaient assez à leur aise en leur présence et que s'ils avaient un quelconque problème, ils savaient à qui en parler. Une chose est sûre, le mental de tous s'était renforcé et ils étaient prêts. (à quoi ? C'est un peu rapide tout cela, une acclimatation comme celle que tu décris se fait en plusieurs jours)
Alors qu'ils échangeaient leur amitié, une bande de cinq garçons vêtus de vestes en cuir, tous de grandes tailles, et coiffés de (avec du) gel s'approchèrent d'eux. L'un d'eux avait une crête, il semblait être un chef. Le chef de son groupe.
- Alors on s'est fait des amis ? demanda-t-il d'un regard dédaigneux (travers inverse de Gavalda. Elle écrit "Ça va ? accrocha-t-il sa veste" et toi tu fais "demanda-t-il d'un regard"^^Dans ce contexte, c'est bien la voix qui interroge et non le regard). Vous ne nous présentez pas vos copains tous droits venus d'une poubelle ?
Sa blague le fit rire un petit bout de temps et sa bande s'y joint, ils ne pouvaient plus s'arrêter.
- Qui êtes-vous pour nous parler de cette façon ?, s'emporta Jason.
Elyse sentit son coeur faire des bonds. Elle aurait voulu être à la palce de son frère pour ne pas les provoquer mais c'était impossible. Samuel Koumba avala sa salive, les autres regardaient leurs pieds.
Le garçon à la crête avait retrouvé son sérieux.
- Mais on est nouveau à ce que je vois, dit-il. Personne ne m'a jamais parlé sur ce ton ici, tout le monde me respecte ! Pour la peine, tu auras une punition. Mais comme tu es nouveau, je saurais être clément avec (envers) toi. Lave mes chaussures avec ta salive.
- Et puis quoi encore ? s'emporta de nouveau Jason. Personne n'a peur de vous maintenant que nous sommes là ! Pas vrai ?
Il s'était tourné vers Samuel, comme s'il voulait lui faire rappeller leur accord. Mais personne d'autre ne bougea le petit doigt, sûrement (de trop, ça ne fait aucune doute) par peur.
- Je vois que tu es seul contre nous cinq, lança le garçon à la crète, avec un sourire sarcastique. Nous sommes les terreurs de ce camping. Personne d'autre d'entre tes amis ne bougera, malgré votre soi-disant pari. (comment est-il au courant ?)
Il était clair que Jason ne comprenait plus rien, il s'était arrangé avec Samuel et les autres pour se défendre contre n'importe qui et voilà que personne n'agit alors face à face avec cinq garçons massifs. A contre-coeur, il dû se raviser, changer de balle de camp (phrase toute faite, mais mal construite et utilisée), il devait même jusqu'à aller laver les chaussures de ce qu'il semblait être le chef avec sa salive, car personne d'autre ne viendrait l'aider, il était bien trop seul. De plus, son visage ne devait pas montrer de haine, car la bande des cinq garçons pouvaient se ruer sur lui.
L'exécution fut immédiate, les autres ne pouvaient qu'observer la scène avec un certain dégoût. Jason fit ce que le chef lui demanda, ce dernier regardant s'il faisait son travail correctement. Il n'y avait que dans sa tête que la rage se faisait le plus ressentir. Devait-il préférer la campagne ou la ville ? Etait-il fait pour être pris pour un esclave ? Que penseraient ses parents s'ils savaient ça ?
Tout à coup, en entendit la voix de Julien Borel, depuis la fenêtre entrouverte de la caravane. C'était là que Les cinq garçons à la veste de cuir s'en allèrent, en prenant bien le soin de rapeller à Jason et aux autres qu'il n'était pas necessaire de répéter la scène à quiconque. Samuel dit un dernier au revoir à Jason et Elyse, mais c'était un au revoir amer car personne n'avait osé le défendre et surtout respecter leur pact.
Désolé pour l'après-midi de retard, je n'ai pas vu le temps passer hier.
Voilà donc encore un petit bout de fait, j'espère que mes suggestions ne sont pas trop corsetantes ou partiales.
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Message  vadcar76800 Sam 7 Fév 2009 - 18:12

Merci et ne t'inquiète pas tout était parfait venant de ta part !^^
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Message  Marie D Lun 9 Fév 2009 - 19:52

Ce qui est en rouge soulingné sont tes mauvaises tournures et tes expressions mal employées.
vadcar76800 a écrit:
- Vous vous préparez bien pour un spectacle alors ? s'esclaffa-t-il d'un ton amusé. Vous en êtes à quelle scène ?!
C'était à un véritable film auxquels étaient confrontés les enfants Borel, qui continuaient de répéter ce que disait l'esprit du bien sans se rendre compte qu'on pouvait comparer ça à une pièce de théâtre, et que ça pouvait en découler sur la lettre qu'ils avaient reçu le matin. Julien croyait fermement que c'était un spectacle et il ne tenait pas à lâcher le morceau. Personne ne savait réellement que dire ou que faire. La voix se répandit maintenant en échos (écho) dans les têtes (dans la tête; ils n'ont qu'une tête chacun donc ça reste au singulier; on dit "dans la tête des enfants" et non "dans les têtes des enfants") d'Elyse et de Jason, qui d'un côté (complètement inutile, et implique qu'il faille mettre le pendant, à savoir "d'un autre côté") , se sentaient obligés de hurler pour ne serait-ce que se faire remarquer.
- Je suis l'élu de la planète Will, disait Jason.
- Oui et que veux-tu ? demanda Elyse qui semblait avoir oublié sa timidité.
- On m'a dit que Will était une planète créée par vos ancêtres et qu'il y a une population massive qui doit être confrontée à deux heures de catastrophes naturelles à cause d'un passage secret qui relirait la Terre à cette fameuse planète. Selon nos sources, sans catastrophes naturelles, il n'y aurait pas pu avoir de passage. Vos ancêtres étaient au courant que les habitants de Will subiraient deux heures de catastrophes naturelles par jour mais c'était le seul moyen pour réussir à (on dit "parvenir à" ou "réussir" tout court)ce qu'ils voulaient.
- Donc, avez-vous trouvé les boules éparpillées on ne sait où en Haute-Normandie ?
- Oui, bien-sûr, sinon je n'aurais pas trouvé le passage secret...
Le plus bizarre dans tout cela était de voir que les parents Borel croiaient (croyaient) dur comme pierre (dur comme fer) à la théorie du spectacle de leurs enfants. Mais l'esprit du bien essayait de les convaincre, par le biais d'un message, ce qu'ils refusaient visiblement à (c'est "refuser de comprendre") comprendre. Estelle et Julien les regardaient d'un regard (ça fait répétition avec le verbe; et regarder d'un regard est une mauvaise tournure, c'est avec qu'il faudrait utiliser) attentionné. De leur côté, Jason et Elyse essayaient tant bien que mal de se débarrasser de cet esprit qui avait prit possession de leur corps sans en avoir la permission. Tandis qu'ils "répétaient", on entendait des sons (des mots?) sortir de leurs voix, comme " arrêtez", qui était sûrement destiné à l'esprit du bien. Des moments pareils faisaient rire Julien car il pensait que ça donnait du piment à la scène, un peu inconsciamment (inconsciemment). Et si, comme l'indiquaient les bizarreries qu'ils faisaient Estelle et ce dernier étaient possédés par l'esprit du bien ? Mais dans quel but ?
Lorsque l'esprit du bien déposséda les corps d'Elyse et de Jason, ils redevinrent tous conscients. Ces derniers se mirent à verser un flot de larmes par peur (de peur), Estelle les prit dans ses bras, son visage affichant de l'incrédulité.
- Tu ne vois pas que ça fait aussi partie du spectacle ? dit bêtement Julien.
Elyse, encore en pleurs dit (fit) "non" de la tête.
- Vous vous moquez de moi en plus ! grogna Julien. Je n'en peux plus de rester ici. Il faut que je sorte.
C'est ce qu'il fit sur le moment, seuls les trois autres membres de la famille restaient (restant) dans la caravane.
- Nous nous sommes jamais inscrits à un spectacle, fit remarquer Jason, qui s'essuya les larmes.
- Mais je vous crois les enfants, dit Estelle d'un ton calme. Seulement, ça n'existe pas les esprits du bien ou je ne sais trop ce que vous avez entendu. C'est dans votre tête tout ça.
- Alors pourquoi aurions-nous répété tout (tous) les éléments de cette lettre ? s'indigna Jason qui, d'habitude arrivait à convaincre sa mère.
- Je n'en sais rien, expliqua Estelle, mais je ne peux pas croire à du fantastique.
D'après ce que Jason venait d'affirmer (Jason n'a jamais dit cela, c'est toi qui l'a dit, le narrateur), sa mère était plutôt de nature à se laisser convaincre facilement. Là, le problème était différent étant donné les circonstances. Elle était coincée entre Julien qui refusait d'y croire, et ses enfants qui entendaient cette voix.
- Désolé les enfants mais je ne peux pas croire en votre esprit du bien, dit Estelle légèrement dégoûtée, lorsque Julien rentra.
- Merci de m'approuver, dit-il alors.
- De rien, dit Estelle.
- Oui, papa, nous le savons, tu le répètes sans cesse, nous sommes des enfants, protesta Jason.
Cette conversation ne put durer plus longtemps que ça et ce fût (fut) dans une atmosphère lourde que les disputes reprirent. Estelle avait dû se résigner à être du côté de Julien, faute de preuves, elle qui défendait toujours ses enfants. Les arguments des uns et des autres volèrent en éclat dans toute la pièce. A vrai dire, de telles scènes étaient fréquentes chez eux quand ils n'étaient pas d'accord sur un point. C'était semblable à une pièce de théâtre où chacun avait son rôle à jouer car on entendait toujours les même paroles, comme "de toute façon, vous n'êtes que des enfants", ou encore " puisque c'est ainsi, je retourne dans ma chambre ". Mais les conflits était vite résolus, à savoir que tout le monde s'expliquait calmement.
Elyse et Jason repartirent dans leur " chambre" après la conversation.
- J'en reviens pas ! s'exclama Jason. C'est quoi cette histoire d'esprit du bien ? Pourquoi se manifeste-t-il maintenant ? Maman et papa ont peut-être raison, c'est sûrement le fruit de notre imagination.
Elyse ne dit rien.
- Mais parle, dis quelque chose ! s'emporta Jason. L'esprit du bien existe ou pas ?
Sa soeur pleura.
- Oh, pardon, je suis désolé Elyse. Tout ça m'énerve. Pardonne-moi.
- D'accord, dit Elyse de sa faible voix habituelle.
Encore pas mal de mauvaise tournures, mais moins de fautes. Tu as pas plutôt bien utilisé le vocabulaire du spectacle, je suis sûre que tu pourrais un peu plus le développer.
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Message  vadcar76800 Dim 28 Juin 2009 - 15:45

Chers membres, ceux qui voudront bien me lire, je vous redonne le début de mon roman. J'ai, été aidé mais je pense qu'il sera mieux qu'avant, et au niveau des tournures aussi lol,


Une découverte surprenante


Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s’étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ; maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne. Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage et embellir leur vie, L’ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille. Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à son jeune frère Jason, les disputes des deux phénomènes animaient la maisonnée et l’entente entre frère et sœur étaient des moments rares.
Les Borel déménagèrent à Romilly-sur-Andelle, une belle commune, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, le couple s’était plu en centre-ville, à Saint-Étienne-du-Rouvray, mais les Borel ne pouvaient pas tolérer certains jeunes qui n’avaient aucun respect pour le voisinage ; ils étaient devenus méprisants, ils insultaient les personnes âgées et attaquaient les enfants, qui devenaient pour eux comme des jouets, leurs souffrent douleurs et leurs principales victimes.
Les jeunes garnements, voyant la beauté et la timidité d’Elyse, lui lançaient des phrases dans un débordement de langage :
- Et ma petite caille, tu as besoin d’un amoureux, dit l’un.
- Dis donc la petite bourgeoise, tu ne veux pas visiter notre cave, il y a un excellent matelas, annonça l’autre.
- Chérie, viens avec nous, dit le troisième, nous allons faire l’amour tous les quatre. Ce sera super, tu verras…
Chez les jeunes il y eut des éclats de rires. Sans rien dire, Elyse se dépêcha et continua son chemin les yeux remplis de larmes.
Elyse n’avait rien dit à ses parents, mais pour une fois, voyant sa grande sœur pleurer, Jason interrogea :
- Elyse, qu’as-tu, Pourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu’un t’a-fait du mal, Qui ?
- Jure moi, Jason de ne rien dire à maman ni à papa.
- Tu as ma parole Elyse.
Elyse raconta que tous les jours en traversant le village, près de la fontaine, les jeunes voyous l’insultaient et lui disaient des mots obscènes. Il était clair qu’Elyse ne pouvait plus tolérer l’opprobre aussi vulgaire concernant sa personne. Pour une fois Jason ressenti de la compassion.
- Elyse, tu as eu raison de m’avertir. Gare à cette bande de cons, si jamais en passant avec toi, j’entends un de ces mots dégueulasses ! Ils vont savoir à qui parler.
Dans le quartier, il y avait des plusieurs ethnies vivant avec leur différente Culture, des Noirs, des Africains, des Arabes, des Espagnols, des Portugais, des Français, tous vivaient en excellente harmonie… Sauf avec le groupe des jeunes. Elyse en souffrait et devant la continuité des insultes, Jason décida d’en parler aux parents.
- Mais Elyse, pourquoi ne m’as-tu rien dit, moi ta mère.
- Oui mais si j’avais dit quelque chose ; ils m’auraient frappé à mort. Je ne pouvais rien faire.
- Et que fait la police, demanda le père Julien. Elle sert à quoi ?
- Je crois, demanda Jason, que l’on ne peut rien faire ! Le mieux serait de déménager pour trouver un coin plus tranquille.
Julien trouva la proposition alléchante. Il n'avait pas d'emploi, mais adorait la nature, faire des découvertes et surtout, il aimait bricoler. Percevant l’allocation chômage, les allocations familiales, Julien était fier ainsi. Quant à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants et les scolarisés au collège le plus proche de leur domicile, toujours à Saint-Étienne-du-Rouvray : Le lycée avait le nom de : Louise Michel.

La famille quitta donc Saint-Etienne-du-Rouvray pour venir habiter dans la commune de Romilly-sur-Andelle. Leur arrivée à la campagne fut des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce à l’aide sociale, intérieurement, il y avait un espace réduit. Il faisait toujours un temps sombre avec du vent ou de la pluie, mais cela n'empêchait pas les gens aux alentours de venir habiter dans les vieilles caravanes, car dans la bourgade, le prix des loyers dans les appartements étaient pour certains inabordable. A la campagne, le site verdoyant offrait à la vue, un vaste terrain vague et quelques animaux, des vaches, des poules... Il y avait même une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore, des poteaux métalliques reliés par des imposants paniers de basket.

Elyse et Les Borel étaient heureux d'avoir aménagé en ce lieu, ils tenaient tellement à se faire des amis parmi les jeunes. Le frère et la sœur s’approchèrent du groupe, mais personne n'osait leur adresser la parole. Ils se contentaient plutôt de les dévisager et de leur lancer des regards soupçonneux, Elyse et Jason ne comprenaient pas leur attitude. Cinq enfants composaient le groupe, un petit jeune noir, une fille rousse, un autre garçon avec un sérieux embonpoint, un handicapé physique, ainsi qu’une fille d’une petite taille. Les cinq enfants jouaient en ignorant la présence d’Elyse et de Jason. La grande sœur s’avança vers les enfants :
- Bonjour tout le monde, je m’appelle Elyse, voici mon frère Jason ; je suis nouvelle en ce lieu et nous aimerions jouer avec vous, si vous acceptez notre présence en tant qu’amis ? Le voulez-vous ?
Le petit garçon noir eut un large sourire.
- Avec plaisir. Moi, je m’appelle Samuel Koumba, voici Vincent Time, dit-il, en désignant le garçon avec l’embonpoint, Voici Jessica Scrout, notre jolie petite rousse, Jean Naimarre, qui est un invalide au grand cœur et Eva Nouissement, la plus petite et la plus maligne parce qu’elle passe partout grâce à sa petite taille.
- Désolé, dit Jason en riant, Je n’ai jamais entendu des noms de famille aussi drôles ! Mes amis, je vois que vous aimez rire. Ces prénoms sont rigolos.
Les cinq enfants baissèrent la tête. Samuel annonça :
- Nous sommes habitués à entendre dire de pareilles choses, ainsi que des insultes. Cependant, nous sommes heureux de faire votre connaissance.
Elyse était toute confuse :
- Je suis désolée pour la phrase de mon frère ; il ne pensait pas ce qu’il vient de vous dire ! Nous arrivons d’une commune ou des jeunes nous ont insultés et nous ne savions pas qu’ici, la même chose pouvait exister. Nous vous demandons pardon. N’est-ce pas Jason ?
- Oui, sœurette, Samuel pardonne mes mots malheureux, car franchement, je croyais que tu avais envie de rire…
- Ce n’est pas grave ! Nous sommes dans cette ville depuis longtemps et personne ne respecte nos différences physiques et partout on nous chasse ! Je trouve mesquin et ignoble ce procédé, parce que nous sommes des êtres humains comme vous, comme tous les autres.
- Tu as raison Samuel, ajouta Jason. Les gens sont vraiment méchants. Mais pour mes mots de tout à l’heure, je croyais sincèrement que tu prononçais ces prénoms pour nous faire rire. Alors, pardon.
- Avec mon frère, ajouta Elyse, nous sommes une famille pauvre et nos parents ont été obligés de venir vivre dans les caravanes placées sur le terrain d’à-côté. Si vous le voulez, nous aimerions faire partie de votre groupe ainsi nous serions plus nombreux pour combattre ces gens méprisables et sans respect. De plus mon frère Jason est très fort. Qui est-ce qui vous insulte ici ?
- Ce sont des personnes agressives, grandes et autoritaires. Ils sont là pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, expliqua Vincent Time.
- Ne t’en fais pas Vincent, moi Jason, je suis là… Les autres n’ont qu’à bien se tenir.
- Attention Jason, lança Samuel, les voilà, ils arrivent tous les cinq. Ce sont ceux qui ont du gel dans les cheveux, coiffés avec une crête et qui porte une veste de cuir.
Jason se retourna et aperçut les cinq garçons, ils étaient grands et costauds.
- Ne bougez pas et ne dites pas un mot. S’il y a une bagarre restez éloignés à quelques mètres de moi sans intervenir.

Les cinq garnements encerclèrent le petit groupe, Celui qui paraissait être le chef s’avança en roulant les épaules :

- Alors, on s'est fait des amis, demanda-t-il d'une voix rauque. Vous ne nous présentez pas vos copains qui sont venus tout droit d’une poubelle ?

Sur ses mots, il se mit à rire ainsi que ses amis. Soudain la voix de Jason retentit et frappa comme un coup de lame :

- Qui êtes-vous pour nous parler de cette façon ?

Le cœur d’Elyse battait la chamade. Elle aurait voulu être à la place de son frère pour ne pas les provoquer, mais c'était impossible. Samuel Koumba avala sa salive, les autres, tremblant de peur évitaient tous les regards.

Le garçon à la crête fronça les sourcils et avait retrouvé son sérieux.

- Toi, tu veux me donner des ordres ? Personne ne m'a jamais parlé sur ce ton. Tout le monde me respecte ! Pour la peine, tu auras une punition. Mais comme tu es nouveau, je saurais être clément envers toi. Lave mes chaussures avec ta salive.

- Et puis quoi encore ? Et toi, tu ne veux pas laver les miennes de chaussures ? Personne n'a peur de vous maintenant ! Je suis là Messieurs, il se tourna vers Samuel, pas vrai les amis ?
Comme personne n’avait répondu à sa question un rire ironique se dessina sur le visage de l’intrus qui ajouta :

- Je vois que tu es seul contre nous cinq, lança le garçon à la crête, nous sommes les terreurs de ce camping. Du côté de tes amis, personne ne bougera, parce que ce sont des lopettes, qu’il faut éradiquer.

En regardant ses amis, Jason ne comprenait plus rien, il se sentait trahi ; à contrecœur, il se ravisa pour obéir aux ordres et lava avec sa salive les chaussures du chef. Il avait compris que personne ne viendrait pas l'aider, il était bien trop seul. Son visage était rempli de haine, mais il valait mieux pour lui de ne pas le montrer.
L'exécution fut immédiate, les autres ne pouvaient qu'observer la scène avec un certain dégoût. Sur le visage de la victime la rage et la haine se faisaient ressentir de plus en plus. Devait-il préférer la campagne ou la ville ? Il se mit à penser à son père et à sa mère, si ces derniers avaient vu Jason ainsi, lui aurait-ils pardonnés, en voyant leur fils dans le déshonneur ?

En provenance du terrain d’à-côté, en entendit la voix lointaine de Julien Borel, il appelait ses deux enfants. Les cinq garçons à la veste de cuir s'en allèrent tout en recommandant à Jason et aux autres, qu'il valait mieux ne pas divulguer cette scène et surtout que la police ne soit pas prévenue, sinon il y aurait des représailles. Les cinq garnements disparurent au bout du terrain. L’heure de la séparation avait sonné, se tenant devant Jason et Elyse, Samuel avait pris une allure timide, amère et douloureuse, car son petit groupe avait trahi Jason, sans le défendre ni respecter le pacte de la solidarité.
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Message  Pacô Lun 29 Juin 2009 - 22:26

vadcar76800 a écrit:
Une découverte surprenante

Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s’étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté (c'est à dire ??), à la pollution et aux bruits des usines (beuh, c'est pas vraiment les usines qui font du bruit en ville ^^) ; maintenant, dans leur nouveau quartier (un quartier à la campagne ?), ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne. Deux grands enfants (un grand enfant ... c'est un adulte. Donc à moins qu'ils soient nés adultes, je verrais plus: "deux nourrissons") étaient venus agrandir le ménage et embellir leur vie: l’ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille. Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à son jeune frère Jason, les disputes des deux phénomènes (si elle est douce et calme ... comment expliques-tu les disputes ? Je pense qu'il faut souligner que ) animaient la maisonnée et l’entente entre frère et sœur étaient des moments rares.
Les Borel déménagèrent à Romilly-sur-Andelle, une belle commune [pas virg] qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, le couple s’était plu en centre-ville, à Saint-Étienne-du-Rouvray, mais les Borel ne pouvaient pas tolérer certains jeunes qui n’avaient aucun respect pour le voisinage (attention au stéréotype) ; ils étaient devenus méprisants, ils insultaient les personnes âgées et attaquaient les enfants, qui devenaient pour eux comme des jouets, leurs souffre-douleur (à vérifier cependant) et leurs principales victimes.
Les jeunes garnements, voyant la beauté et la timidité d’Elyse, lui lançaient des phrases dans un débordement de langage :
« Et ma petite caille, tu as besoin d’un amoureux, dit l’un.
- Dis donc la petite bourgeoise, tu ne veux pas visiter notre cave, il y a un excellent matelas, annonça l’autre.
- Chérie, viens avec nous, dit le troisième, nous allons faire l’amour tous les quatre. Ce sera super, tu verras… »
Chez les jeunes, il y eut des éclats de rires. Sans rien dire, Elyse pressa le pas et continua son chemin les yeux remplis de larmes.
Elyse n’avait rien dit à ses parents, mais pour une fois, voyant sa grande sœur pleurer, Jason l'interrogea :
« Elyse, qu’as-tu, Pourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu’un t’a-fait du mal. Qui ? (tu te vois parler ainsi toi ? ôO)
- Jure moi, Jason de ne rien dire à maman ni à papa.
- Tu as ma parole Elyse. »
Elyse raconta que tous les jours en traversant le village, près de la fontaine, les jeunes voyous l’insultaient et lui disaient des mots obscènes. Il était clair qu’Elyse ne pouvait plus tolérer l’opprobre aussi vulgaire (je pressens un pléonasme là ... une opprobre est déjà qqchose en soi de condamnable et donc vulgaire, puisque c'est par la voix orale) concernant sa personne. Pour une fois Jason ressentit de la compassion.
« Elyse, tu as eu raison de m’avertir. Gare à cette bande de cons (oh quel changement de registre brutal ôO), si jamais en passant avec toi, j’entends un de ces mots dégueulasses ! Ils vont savoir à qui parler.»
Dans le quartier, il y avait [pas de "des"] plusieurs ethnies vivant avec leurs différentes cultures, des Noirs, des Africains, des Arabes, des Espagnols, des Portugais, des Français, tous vivaient en excellente harmonie… Sauf avec le groupe des jeunes. Elyse en souffrait et devant la continuité des insultes, Jason décida d’en parler aux parents.

Bon, je ferais la suite plus tard. Il se fait un peu nuit (voire beaucoup). Et j'ai passé un oral stap', donc je suis mort.
Il y a tout de même quelques digressions qui me dérangent, surtout dans le style et le vocabulaire (qui est soit inapproprié soit ... transcendant avec le reste !). Il faut te fixer un registre d'élocution. un personnage n'emploie pas plusieurs registres dans un même dialogue. dans différentes situations, à la rigueur, et encore il faut y entourer d'un contexte Wink.

Bref, quoi qu'il en soit, je reprends tout ça demain x).
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Message  vadcar76800 Mar 30 Juin 2009 - 5:27

Ben merci de m'avoir corrigé pâco ! Et reviens nous en forme dem... Aujourd'hui ! Very Happy
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