IMPERIALDREAMER
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Un Goût Amer

+10
noway
nico4g
azul
A. N. O'Nyme
Liven d'Eleissen
kirlim
B.
malaulau
Pacô
MrSonge
14 participants

Page 4 sur 11 Précédent  1, 2, 3, 4, 5 ... 9, 10, 11  Suivant

Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  Pacô Mar 27 Oct 2009 - 23:23

MrSonge a écrit:Nicéphor Fabergé opta pour un whisky, tandis que son hôte se versait un gin. Une fois les verres pleins, Malesherbe tendit le sien à son visiteur avant de se diriger vers une chaîne stéréophonique fine comme une ardoise.
« La musique ne vous dérange pas ? demanda-t-il.
- Pas du tout (j'aurais bien lu un "pas le moins du monde". Fabergé a une tête à dire ça xD), tant qu'elle est bonne, mais je vous fait confiance.
- J'en suis flatté. Préférez-vous Brahms ou Tchaikovsky ?
- Brahms, répondit Fabergé sans hésiter.
- Excellent. »
Le professeur de philosophie glissa un CD dans l'appareil. Les sombres et puissants premiers accords de la Première Symphonie de Brahms se répandirent dans la pièce, scandés par des coups de timbales réguliers.
« Quelle version est-ce ? s'enquit le jeune enseignant.
- Celle de Furtwängler. Je n'ai plus la date de l'enregistrement en tête mais il est remarquable. »
Ils se turent quelques instants, jusqu'à ce que la profondeur solennelle du mouvement face place à une violence intense mais de courte durée. Baissant imperceptiblement le volume sonore, Malesherbe reprit :
« Quand je vous ai demandé si vous préfériez Tchaikovsky, vous n'avez pas hésité un seul instant. Dois-je en déduire que vous n'appréciez pas le plus parisien de tous les compositeurs russes ?
- Ma foi, j'avoue être incapable de me résoudre à dire que j'aime Tchaikovsky. Sa musique est (oh !!) si peu constante ! A côté d'œuvres bien menées, géniales du point de vue de l'inspiration, il en est d'autres qui frôlent tout simplement la vulgarité. Dans le fond, je pense que [pas de virgule ... oui pourquoi une virgule hein ?] Tchaikovsky était doté d'une personnalité (en ?) somme toute assez ordinaire, mais pourvue de dons immenses pour la musique. Le pauvre homme n'a jamais réussi à assumer, ni à véritablement transcender son drame humain - à de rares exceptions près. Le fatum, thème qu'il pétrit tout au long de son œuvre avec plus ou moins de complaisance et de succès, est rétréci à la mesure de son esprit - si j'ose dire - moyen, dont le malheur ne peut être que matériel et tangible. Pas de grandes aspirations vers un humanisme supérieur chez lui, qui me semble plus enclin à la recherche d'un bonheur bourgeois (et) confortable. La conséquence en est que ses œuvres restent pour moi au niveau de la description de ses remous psychologiques. Angoisse facile alimentée par une hypersensibilité incorrigible, complaisance (répétition => "plaisir" "affection/déférence pour le malheur" ?) dans le malheur, névrose, introversion, trop souvent pleurnicherie, voilà tout ce qui me rebute parfois chez un compositeur que, pourtant, malgré mes réserves, je ne peux pas me résoudre à condamner en bloc. Manfred me tire des larmes, son Concerto pour piano en si bémol mineur aussi, ainsi que certains passages du Lac des Cygnes. Si la sincérité était en art le critère suprême, je suis persuadé qu'il faudrait compter un nombre démentiel de pages de Tchaikovsky parmi les plus grands chef-d'œuvre de la musique. Peut-être plus pour la confession publique et pantelante que l'on y lit plutôt que pour leur contenu de pensées : Piotr Illitch était sans doute incapable d'élévation intellectuelle ou spirituelle. Lorsque je me suis rendu compte que la Pathétique a été écrite à peu près en même temps que les premières symphonies de Mahler et Till Eulenspiegel de Strauss, j'ai mesuré la distance qu'il y avait entre le talent de ce russe conservateur et sentimental, et le génie pur des grands novateurs de son époque.
- Pourtant, fit remarquer Malesherbe, Brahms non plus n'était pas un révolutionnaire de la musique.
- En effet, mais le classicisme de Brahms se situe au niveau de la forme uniquement. Il est, nous sommes bien d'accord, le seul musicien germanique de renom à ne pas être un créateur de forme, mais chez lui, la rhétorique musicale du romantisme allemand est parfaitement assimilée, presque naturelle. Tchaikovsky, lui, lorsqu'il se fond dans le moule occidental, s'approprie mal des formes étrangères à sa culture, et sans doute à sa personnalité. Il avouait lui-même son «inaptitude à s'assimiler les formes musicales et à les manier correctement». Cela, peut-être, aurait pu lui servir s'il avait l'esprit d'un novateur mais personne n'était plus éloigné que lui d'un homme comme Moussorgski. Brahms manifeste une étonnante liberté rythmique, un langage personnel maintenu à un haut niveau d'inspiration et, en de nombreux endroits, une hardiesse tonale qu'Arnold Schoenberg, je crois, fut le premier à souligner et que n'eût sans doute pas désavouée, s'il avait été de bonne foi, le grand Wagner. Alors qu'en harmonie, Tchaikovsky est d'un académisme absolu et, s'il lui arrive parfois de se laisser aller à quelques rythmiques libres et débridées, il ne parvient pas toujours à masquer dans ses symphonies un style un peu trop relâché.
- Vous êtes cruel avec ce pauvre Piotr, remarqua son hôte.
J'aime Very Happy
Sincèrement en plus. J'en apprends toujours autant.
Je vois pas comment contester en plus: c'est un torrent de savoir (peut être un peu trop, voilà mon seul reproche, ce qui peut donner l'air d'un cours magistral à la place d'un dialogue entre deux bons vieux amis).

Et ce "est" en "et" ... hein, à côté de ça, on a envie de te claquer XD.
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Mer 28 Oct 2009 - 13:33

(j'aurais bien lu un "pas le moins du monde". Fabergé a une tête à dire ça xD)
Adopté, je sais pas quelle tête tu lui imagines, mais je suis d'accord. Razz


Et ce "est" en "et" ... hein, à côté de ça, on a envie de te claquer XD.
Je disparais sous terre, je m'enfonce, vous ne me voyez plus, je ne suis plus là... xD
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  Pacô Mer 28 Oct 2009 - 19:15

Oui, creuse ta tombe Twisted Evil ...

Je lui imagine une tête d'un mec qui a quelques manières, des manières à répondre: "pas le moins du monde" Razz .
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Mer 28 Oct 2009 - 19:30

Je lui imagine une tête d'un mec qui a quelques manières, des manières à répondre: "pas le moins du monde"
Ben j'avoue, t'es dans le vrai, mais sur le coup, je n'y avais même pas pensé... Comme moi, nos personnages nous échappent parfois. Razz
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  Liven d'Eleissen Mar 3 Nov 2009 - 14:03

Bonne idée, l'annuaire de Pacô! ^^ Quoiqu'il m'avait déjà parlé de cette histoire, en même temps que le Requiem de Venise.
Bref, je n'ai lu que jusqu'à la page 3 [voui, les devoirs m'attendent et je le déplore, à moitié seulement, parce que j'apprécie Racine Razz] et j'aime déjà beaucoup.

Je crois qu'il y a des fautes d'orthographe dans les premiers passages qui n'avaient pas été soulignées par Pacô à l'époque...
Au passage, tu as changé le nom de l'auteur? Sur le plateau télé, il s'appelle Bouvard, par la suite, on le désigne du nom de Fresnay [et tu savais que c'est le nom d'un village de Haute-Loire? xD]. On t'a peut-être fait la remarque, je ne sais pas, je n'ai pas encore tout lu.
Et le nom du présentateur... Rubier, ça vient de Ruquier?
Liven d'Eleissen
Liven d'Eleissen
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1865
Age : 33
Localisation : Over the stars, in my dreams...
Emploi/loisirs : Khâgne Lettres Modernes
Votre talent : Écriture
Points : 1766
Date d'inscription : 11/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Mar 3 Nov 2009 - 15:54

Vous m'excuserez pour mes posts succincts mais depuis ce matin je suis fiévreux et migraineux et je n'arrive pas à aligner deux phrases cohérentes sans m'y reprendre à trois fois.

Oui, j'ai changé le nom du personnage, mais à cause de ma distraction légendaire, j'ai oublié de remplacer la chose dans les premiers messages. Je vais y remédier quand j'aurais plus les yeux en face des trous. ^^

(Oui, Rubier vient de Ruquier, j'sais pas pourquoi, d'ailleurs... ^^)
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  Pacô Mar 3 Nov 2009 - 17:16

Mince, pas de longs débats à se creuser les méninges Razz.

Effectivement, il a changé. Mais t'as du le dire en cours de route et j'ai pas pensé à vérifier si tu avais édité tes premiers posts.
Comme quoi, ça sert de repasser quatre mois derrière Razz.
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  Liven d'Eleissen Mer 4 Nov 2009 - 15:58

Dernières pages lues! Very Happy
Pffiou, c'est une véritable leçon de culture que tu nous offres là, dis-moi Razz Ce n'est pas un reproche mais parfois, ça fait un peu "trop", surtout au niveau des deux tirades, l'une pour la peinture, l'autre pour la musique. Dans un dialogue, ça ne fait pas très naturel, il faut laisser Malesherbe et Fabergé respirer un peu Wink
J'imagine que la critique que lisait la madame Savranche est d'Ernest Malesherbes, non?
Liven d'Eleissen
Liven d'Eleissen
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1865
Age : 33
Localisation : Over the stars, in my dreams...
Emploi/loisirs : Khâgne Lettres Modernes
Votre talent : Écriture
Points : 1766
Date d'inscription : 11/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Mer 4 Nov 2009 - 16:33

Arf, oui, je sais, je me suis laissé emporter...^^
Mais je comptais étoffer la transition entre les deux tirades, ce qui laisserait peut-être un peu plus respirer les deux personnages. Mais en fait, c'est surtout une façon de montrer que leur relation va en fait se bâtir quasiment uniquement sur leurs goût communes et pas véritablement sur un sentiment d'amitié au pur sens du terme, et ça aura son importance par la suite.^^
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  A. N. O'Nyme Ven 20 Nov 2009 - 18:32

Bon, allons-y gaiment =D

Commentaire composé en trois parties et sous-parties ?
Même pas en rêve. Mais je vais essayer de faire quelque chose de correct.

Chapitre 1.
Nicéphor Fabergé alluma le poste de télévision.
Dès le début, tu trouves une originalité dans les noms, tout en prouvant qu'on reste dans le vingt-et-unième siècle. On se demande ce qu'il va arriver à un bonhomme nommé Nicéphor Fabergé. Ensuite, l'ambiance plateau-télé est très bien rendue. Petit bémol : on dirait que les autres invités sont là pour la décoration, ils n'interviennent pas plus que la plante verte moyenne. Tu pourrais pourtant jouer sur des dialogues incisifs. C'est bien le genre d'émission où on cherche à coincer l'invité et à lui faire dire ce qu'il ne pense pas, non ? Enfin, ils n'interviennent pas, c'est ton choix, et je ne peux pas dire que ça m'ait gênée puisque j'ai tout lu d'une traite. Ah, oui, aussi, tes dialogues ne se détachent pas sur la narration, on s'y perd parfois un peu. Tu devrais laisser une ligne pour démarquer. ( et au fait, tu t'es trompé dans l'encodage de la critique en italique :
Code:
[i]
Les romans de monsieur Fresnay sont écrits à la truelle, de façon à minimiser considérablement l'effort intellectuel que le lecteur aura à fournir tout au long du texte. Cet ouvrage n'a aucune finalité esthétique et au fil de ses trop nombreuses pages je n'ai, hélas, relevé que très peu de phrases sur lesquelles on puisse avoir envie de s'arrêter. [/i]

Bon, le deuxième message.
La caméra changea de place et quitta Fresnay pour se promener quelques instants sur les visages immobiles des autres invités, puis se fixa sur le présentateur qui expliquait maintenant qu'il était connu que de nombreux lecteurs des romans de Fresnay s'étaient réconciliés avec la lecture grâce à lui et ne lisaient pas avant la découverte de cet auteur.
Ce dernier répondit, en affichant un sourire qui semblait être un rictus de satisfaction, qu'il pensait en effet être un auteur marginal et donc que la plupart de ses lecteurs l'était aussi.
Bon, je ne sais pas si ça a déjà été relevé, mais ces phrases-là sont longues, avec une belle dose d'expansions du nom. Et parfois, on se perd un peu. La première, surtout, est très longue. Ça casse la rythmique que tu avais réussi à installer dans le début du texte.
L'écran du poste de télévision affichait maintenant un plan large du plateau. Il prit ensuite Abel Fresnay et le présentateur par la gauche, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'admirer le dos de trois des invités.
Oo Qui est le "il" ?
a d'avantage
Je crois qu'on écrit "davantage"
je ne mènerais
Ce serait pas un futur, là ? Enfin j'en sais trop rien.

Troisième message
Bon, je finis plus tard, je suis censée avoir du boulot.
A. N. O'Nyme
A. N. O'Nyme
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Féminin Nombre de messages : 64
Age : 29
Localisation : Ici, par là-bas, loin
Emploi/loisirs : Ptite conne
Votre talent : Écriture
Points : 86
Date d'inscription : 16/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 20 Nov 2009 - 18:51

Merci beaucoup pour ton commentaire !!
(je vais aller corriger ce problème d'italique ^^)

J'ai modifié les phrases qui clochaient un peu. Pour la première, je l'ai coupée en deux et ça donne cela :

La caméra changea de place et quitta Fresnay pour se promener quelques instants sur les visages immobiles des autres invités, puis se fixa sur le présentateur. Celui-ci expliquait qu'il était connu que de nombreux lecteurs des romans de Fresnay s'étaient réconciliés avec la lecture grâce à lui et ne lisaient pas avant la découverte de cet auteur.

Et pour le second le "il" reprenait "L'écran", mais en me relisant, je suis tout à fait d'accord que c'est maladroit. J'ai donc viré ce pronom hideux et corrigé ainsi :

L'écran du poste de télévision affichait maintenant un plan large du plateau. Les techniciens cadrèrent ensuite sur Abel Fresnay et le présentateur par la gauche, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'admirer le dos de trois des invités.

Par contre, pour l'ambiance du plateau-TV, c'était justement l'effet recherché, ce côté plante verte, pour accentuer le fait que LA star du moment, c'est Fresnay, et que, comme tu le dis, les autres invités sont presque la pour la décoration.
En fait, cette impression m'avait été suggérée par une émission de "Vol de Nuit" que j'avais regardée et où était invité Bernard Werberk. Au moment où il a été question de lui, on avait l'impression que tout les autres comptaient pour des prunes et n'était que des petits prélude à l'apothéose munificente qui consistait en l'interview de l'auteur des "Fourmis".

Mais si cela te semble trop appuyé/exagéré, je veux bien essayer d'insister un peu plus sur des dialogues entre invités. ^^
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  A. N. O'Nyme Ven 20 Nov 2009 - 20:36

D'un autre côté, on peut supposer que Fabergé n'allume la télé qu'au moment exact où l'ambiance "il est le roi de la littérature" est parfaitement aboutie. Et, si c'était ton but, alors l'effet plante verte du fond du plateau est parfaitement rendue.
Je trouve que la phrase rend bien mieux ainsi, mais après, c'est à toi de choisir.
Par contre, j'adhère totalement avec l'autre. Les techniciens, ça humanise un peu la caméra.

Troisième message :
Un peu moins d'une heure plus tard, lorsque Fabergé glissa soigneusement la liasse de copies de son porte-documents noir, celle du jeune homme était couronnée d'un 18/20 souligné de trois fins traits incarnats.
Pour moi, on glisse quelque chose à l'intérieur de ou du porte-documents vers quelque chose.
Après, si je suis une quiche en grammaire et que je la massacre gaiement, prière de me prévenir =D

Ce passage-là introduit bien le personnage, brosse efficacement son portrait. Professeur intransigeant, mais capable de reconnaître le mérite, amoureux, aussi, ce qui donne un peu de véracité / profondeur au personnage.
La question de nulle, mais je la pose quand même : qu'est-ce qu'un solécisme ?

Chapitre second, premier passage
après que la sonnerie ait retentit
Et puis mon prof de latin nous a bassiné sur le fait que c'est "Après que + indicatif", sourire sardonique en option.
leur cours
Étourderie ?

Bon, je m'y mets tout doucement, je finis plus tard.
A. N. O'Nyme
A. N. O'Nyme
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Féminin Nombre de messages : 64
Age : 29
Localisation : Ici, par là-bas, loin
Emploi/loisirs : Ptite conne
Votre talent : Écriture
Points : 86
Date d'inscription : 16/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 20 Nov 2009 - 20:45

Pour moi, on glisse quelque chose à l'intérieur de ou du porte-documents vers quelque chose.

Heu tu as tout-à-fait raison... j''ai buggé des synapses tout simplement. Ce n'est pas "de", mais "dans". ^^
Un solécisme c'est tout simplement une faute de langage qui enfreint les règles de la syntaxe mais pas celles de la morphologie (ce serait un barbarisme).
Exemple : « Se rappeler de quelque chose »

Quant aux deux phrases, je vais les prendre comme je les ai modifiés, je crois que tu as raison, elles sont bien mieux comme cela !

(et heu pour les deux autres fautes... ben voilà quoi, je te présente ma Distraction. Distraction, 'Nyme. 'Nyme, ma Distraction. Enchanté)
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 12:36

Bonsoir Mr Songe !
Je vois que tu as corrigé certaines fautes qui m’avaient écorché les yeux en première lecture.
Évidement, si j’étais venue lire ce chapitre avant de te voler dans les plumes, j’aurais compris pas mal de choses ô_ô Mais on ne va pas relancer le débat.
Dans le court extrait que je viens de lire, le défenseur de la langue que j’ai décelé en toi se dégage bien. Il va falloir cependant reconstruire ou du moins alléger certaines phrases si tu veux accentuer le contraste entre ce pauvre « écrivaillon » de romans de gare et… les autres ^^
À moins que tu ne l’aies fait exprès, je trouve notamment que ton critique y va fort au niveau de la syntaxe. Tu me diras, les perles ne manquent pas parmi ceux qui sont persuadés ou censés maîtriser la langue.



Nicéphor Fabergé alluma le poste de télévision. Pourquoi ce retour à la ligne ? Il manque une info, comme le nom de l’émission ou la chaîne ou simplement l’heure qui expliquerait pourquoi Fabergé allume la télé. À ce moment-là, tu pourrais aller à la ligne sans problème.
Le générique fit rapidement place à un plateau scintillant de lumières bleues et blanches. Au centre se trouvait une longue table rectangulaire sur laquelle apparaissaient, par intermittences, les noms des différents invités. Le présentateur, au sourire étincelant et à la mise aussi impersonnelle que tape-à-l’œil, au mot « impersonnel », une des définitions du Larousse me dit : Qui n'a aucun caractère personnel, original, qui ne reflète pas la personnalité d'un individu. Mais en même temps, la mise du présentateur est tape-à l’œil. J e soupçonne un paradoxe : me trompe-je ? était installé à la place d'honneur, face à la caméra. Les six invités étaient placés assis ? par trois de chaque côté de la table. Le fond du plateau était constitué d'un écran qui diffusait des images de bords de mer au clair de lune, et sur lequel passait chaque minute une photographie particulièrement terne d'un invité. De quelle façon ? Les photos défilaient sur le fond de mer ou remplaçaient le fond de mer ? Je trouve que « et sur lequel » alourdit la phrase. Selon ce que tu as voulu dire, j’écrirais (conditionnel) : … images de bords de mer au clair de lune, remplacées par… Ou : … images de bords de mer au clair de lune. Une photographie… défilait chaque minute.
Après quelques secondes, Bernard Tavel, le présentateur, prit la parole et présenta les invités de l'émission. Il y avait quatre hommes et deux femmes (on nomme peut-être les femmes avant) : trois écrivains, un journaliste au Figaro et une politicienne. Mieux vêtus les uns que les autres, chacun tentait de trouver la pose la plus avantageuse et de ce fait la plus artificielle possible lorsque la caméra le fixait, tandis que Tavel déblatérait d'une voix aux inflexions doucereuses un bref résumé de leur biographie. Ta phrase est trop longue. À mon avis, tu peux difficilement la couper si tu veux garder la simultanéité présentateur-invités. Tu peux cependant l’alléger. Plutôt que « mieux vêtus les uns que les autres », pourquoi tu ne dirais pas : Apprêtés par les meilleurs couturiers, chacun tentait d’adopter la plus avantageuse et non moins artificielle pose lorsque la caméra le fixait, tandis que Tavel déblatérait (bof) d’une voix doucereuse… Déblatérait est trop fort à mon sens, (il me fait penser au cri du chameau) d’autant plus que la voix doucereuse suppose bien que le présentateur a de l’ironie plein la bouche. Ensuite, je trouve que le « tandis que » devrait être placé en début de phrase pour introduire l’idée de la simultanéité. Massacrant toutes les (règles de) liaisons de la langue française, il s'arrêta finalement sur l'homme qui était assis à sa droite et qu'il avait présenté comme (étant) un écrivain à succès répondant au nom d'Abel Fresnay. Extirpant troisième participe présent. Des petites bêtes à utiliser avec parcimonie, parce que très impersonnelles « Tavel extirpa » ? un volumineux ouvrage de la pile de livres (qui avait été) placée (sur le bord de la table,) à portée de (son bras) sa main, point il en montra aux spectateurs la hideuse couverture et rappela que ce roman était en librairies depuis deux jours seulement virgule mais (qu'il) semblait (d'ores et) déjà vouloir se hisser au sommet (de la liste) des meilleures ventes.
Au-dessus d'une informe représentation de la terre vue de l'espace virgule et posée sur un damier géant, le nom de l'auteur s'étalait prétentieusement (en caractères) en relief ou « s’étalait en relief prétentieux » sur (toute) la moitié supérieure de la couverture, dissimulant presque le titre espace : Jeu de Rôle. (qu’est-ce que tu peux abuser des adjectifs et autre adverbes ? Ne te formalise pas, je leur fais toujours la chasse ; ils alourdissent inutilement au lieu de renforcer l’idée.)
Après avoir reposé le livre devant lui, le présentateur débuta l'entretien en en résumant l'histoire. L'auteur avait imaginé une situation dans laquelle Dieu, lassé des doléances incessantes de la race humaine, aurait décidé de laisser les hommes se débrouiller par eux-mêmes (pour) afin qu'ils comprennent (enfin) la difficulté et la complexité de sa tâche. Dès lors, le pouvoir religieux s'était écroulé, car l'Homme, qui avait pris conscience de l'inexistence, ou plutôt de la démission de Dieu, ne cherchait plus aucun appui spirituel.
« Vous êtes, nous le savons tous, continua (ensuite s’il continue, c’est ensuite, pas avant) Bernard Tavel, un auteur très apprécié des adolescents - mais pas uniquement. Comment expliquez-vous ce succès qui ne s'est pratiquement pas démenti au fil de vos huit livres ? »
Après une courte hésitation et une brève inspiration, « Après une courte hésitation, suivie d’une brève inspiration » (tu vois l’image ? Elle est plus parlante je trouve) Abel Fresnay changea de position et répondit de sa voix fluette légèrement teintée d'un désagréable accent indéfini en voilà une phrase surchargée en informations ! Je mettrais un point ici. (qu')il estimait tout simplement avoir offert aux lecteurs lassés des classiques poussiéreux et des tournures stylistiques absconses (quand tu as deux conjonctions dans la même phrase, il est recommandé de placer une virgule. Je mettrais « et prétendument artistiques » en incise et prétendument artistiques une nouvelle forme de rêve. En écrivant des livres dans lesquels on trouvait de l'action, des décors grandioses, Fresnay expliqua qu'il pensait avoir réussi à offrir une forme de littérature qui s'adressait plus au lecteur d'aujourd'hui, friand de rebondissements surprenants, d'intrigues captivantes, qu'aux critiques obtus qui semblaient prendre plaisir à se scléroser dans des lectures alambiquées incapables de répondre aux besoins et aux envies du public actuel. La phrase est longue mais elle se tient.
« A À ce propos, enchaîna le présentateur, on vous reproche souvent votre manque de style. Un critique littéraire du Figaro a même été est même allé jusqu'à écrire à propos de votre dernier roman, La Fleur du Paradis :

Les romans de monsieur Fresnay sont écrits à la truelle, de façon à minimiser considérablement l'effort intellectuel que le lecteur aura à fournir (tout au long du texte). Cet ouvrage n'a aucune finalité esthétique et au fil de ses trop nombreuses pages je n'ai, hélas, relevé que très peu de phrases sur lesquelles on (puisse avoir) ait envie de s'arrêter. (Dis-donc, il parle plus mal que l’auteur ton critique.^^)

- C'est en effet, répondit-il, l'explication qu'ont trouvé certains critiques parisiens à ce qu'ils ont vu comme une absence de style. Je dirais plutôt que j'ai simplement décidé d'écrire de la façon la plus claire possible, en allant droit au but, sans fioritures. C'est, en soi, un choix artistique que d'avoir un récit simple pour ne pas ennuyer le lecteur. Car c'est mon souci principal, il ne faut pas que mon lecteur s'ennuie et c'est pourquoi je (mets) un point d'honneur à essayer, du mieux que je peux, de le surprendre le plus souvent possible. Lol- Vous ne cherchez donc pas à «faire du style» pas de guillemet ?
- Absolument pas, approuva catégoriquement Fresnay. Je ne comprends pas pourquoi il existe, dans le milieu littéraire, cette orthodoxie du style. Je ne cherche pas à impressionner le lecteur par mes belles tournures de phrases ou à l'inciter à chercher un dictionnaire pour saisir la beauté d'une seule phrase. Je privilégie avant tout les idées et non le style, l'histoire et non l'enveloppe formelle. »
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 27 Nov 2009 - 13:08

Merci de la lecture attentive et de la correction qui l'est tout autant !

au mot « impersonnel », une des définitions du Larousse me dit : Qui n'a aucun caractère personnel, original, qui ne reflète pas la personnalité d'un individu. Mais en même temps, la mise du présentateur est tape-à l’œil. J e soupçonne un paradoxe : me trompe-je ?
Larousse, c'est le Mal. La légion du Bien est chez Robert. ^^
Digression.
Tape-à-l'oeil : qui attire l'attention par des couleurs voyantes, un luxe tapageur.
Je ne pense donc pas qu'il y ait de paradoxe puisque son habillement peut très bien être quelconque tout en étant voyant puisque tous les présentateurs suivent, à peu près, la même ligne de conduite vestimentaire. C'est comme un uniforme, il est par définition impersonnel, mais un uniforme peut être tape-à-l'oeil.

Dans le court extrait que je viens de lire, le défenseur de la langue que j’ai décelé en toi se dégage bien. Il va falloir cependant reconstruire ou du moins alléger certaines phrases si tu veux accentuer le contraste entre ce pauvre « écrivaillon » de romans de gare et… les autres ^^
À moins que tu ne l’aies fait exprès, je trouve notamment que ton critique y va fort au niveau de la syntaxe. Tu me diras, les perles ne manquent pas parmi ceux qui sont persuadés ou censés maîtriser la langue.

Pour le premier, c'est que j'astique tellement cet auteur que je me suis dit que si en plus je lui rajoutais des tares de langages, ce serait vraiment trop clichesque.^^
Par contre, mea sans doute culpa, mais je ne discerne pas les fautes de syntaxe dans le petit texte du critique...
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 14:00

Larousse, c'est le Mal. La légion du Bien est chez Robert. ^^
Lol, tu es trop mignon toi, tu me fais rire Very Happy J'ai aussi un Robert mais je ne jure que par Larousse.

Je me demande comment l'on peut être quelconque tout en étant voyant. Dans la tenue vestimentaire du moins. Cela voudrait donc dire que "l'uniforme" de la plupart des présentateurs est tape-à-l'oeil. Auquel cas, ça n'a rien de quelqconque pour moi.
Les romans de monsieur Fresnay sont écrits à la truelle, de façon à minimiser considérablement l'effort intellectuel que le lecteur aura à fournir (tout au long du texte) . Cet ouvrage n'a aucune finalité esthétique et au fil de ses trop nombreuses pages je n'ai, hélas, relevé que très peu de phrases sur lesquelles on (puisse avoir) ait envie de s'arrêter.
Je ne parlais pas de fautes de syntaxe, mais plutôt de lourdeur dans la construction. J'aurais peut-être (sans doute) dû te mettre mes codes couleur : le violet correspond à "j'enlèverais". Les critiques sabrent bien assez les auteurs, qu'au moins ils ne reprochent pas aux autres ce qu'ils font eux-mêmes.
"L'effort intellectuel que le lecteur aura à fournir" me semble suffisant. On se doute bien que c'est tout au long du texte.
"On puisse avoir envie", n'est pas très joli (à mon avis), surtout quand on est en train de critiquer un auteur bon marché.
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 27 Nov 2009 - 14:08

Lol, tu es trop mignon toi, tu me fais rire Very Happy J'ai aussi un Robert mais je ne jure que par Larousse.

Je me demande comment l'on peut être quelconque tout en étant voyant. Dans la tenue vestimentaire du moins. Cela voudrait donc dire que "l'uniforme" de la plupart des présentateurs est tape-à-l'oeil. Auquel cas, ça n'a rien de quelqconque pour moi.

Larousse c'est la démagogie du dictionnaire ! Les Robert vaincront !!! xD

Il n'est pas quelconque mais "impersonnel", donc il ne se différencie pas des autres présentateurs, il n'a rien qui soit vraiment "à lui", exactement comme l'uniforme militaire. Un machin bien brillant de partout, avec casque et bottes du cuire luisantes, c'est tape-à-l'oeil, mais c'est absolument impersonnel puisque chacun des je ne sais combien de membres de la Garde Nationale porte le même.

Je ne parlais pas de fautes de syntaxe, mais plutôt de lourdeur dans la construction. J'aurais peut-être (sans doute) dû te mettre mes codes couleur : le violet correspond à "j'enlèverais". Les critiques sabrent bien assez les auteurs, qu'au moins ils ne reprochent pas aux autres ce qu'ils font eux-mêmes.

Si je voulais chinoiser, je dirais qu'il n'est nulle part reproché la lourdeur des constructions de Fresnay. Wink
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 14:18

Bon, je venais de préparer ce passage avant de te répondre.

Explique-moi quel est le but de ce roman. Faire valoir la langue, démontrer que les auteurs de romans de gare polluent la « vraie » littérature ? Vaste débat.

Quelques phrases à reconstruire à mon avis : il y a trop de qui et de que. Je pense que tu vas finir par obtenir, sinon la perfection (que le ciel nous en fasse grâce !), du moins quelque chose de correct.

Suggestions
Orthographe, grammaire
Ponctuation
J'enlèverais


La caméra (changea de place et) quitta Fresnay pour se promener quelques instants sur les visages immobiles des autres invités, point (puis) Elle se fixa sur le présentateur qui expliquait maintenant qu'il était connu que aïe « qui qu’ que » ! de nombreux lecteurs des romans de Fresnay s'étaient réconciliés avec la lecture grâce à lui et ne lisaient pas avant la découverte de cet auteur. Je suis assez d’accord, mais je n’ose pas me lancer dans cette conversation avec toi.
Ce dernier répondit, en affichant un sourire qui semblait être ressemblait à ? un rictus de satisfaction, qu'il pensait en effet être un auteur marginal et donc que la plupart de ses lecteurs l'était aussi. Il affirma une fois encore qu'il incarnait sans doute une forme de littérature qui offrait autre chose que des ouvrages rébarbatifs dans lesquelles l'action est lente et le lecteur s'ennuie irrémédiablement. Beaucoup de qui et de que.
L'écran du poste de télévision affichait maintenant un plan large du plateau. Ok Il prit ensuite qui ça ? L’écran ? Abel Fresnay et le présentateur par la gauche, mouais… heureusement que c'est pas par derrière, je me serais créée une autre image û_û laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'admirer le dos de trois des invités. Par un jeu de miroir classique, un quart de la paroi du fond de la salle était occupé par le reflet de l'écrivain qui lissait sa chevelure brune ondulée du plat de la main. Bien l’image, elle me « parle » Lorsqu'il expliqua ensuite que son éditeur l'avait averti de l'impossibilité de plaire à la fois à la critique et aux lecteurs, la caméra adopta un angle de vue on ne dit pas « un champ » ? panoramique.
« Ce n'est pas parce que j'ai un nombre de (lecteurs) élevé virgule et que je figure dans la liste des meilleures ventes virgule que je suis un auteur commercial, argua Fresnay. Je n'écris pas pour vendre mais simplement dans le but, comme tout artisan, de créer quelque chose de neuf, d'avancer dans une recherche de la perfection que je ne mènerais sans doute jamais à son terme. Il me plaît ce mec !^^-
C'est justement là où je voulais en venir. La critique a souvent vitupéré contre vous en arguant si tu laissais « arguer » à Fresnay. Ou vice-versa parfois qu'un journaliste de Gala a d'avantage de style que... »
Nicéphor Fabergé ne laissa pas le présentateur aller plus avant. Il éteignit la télévision d'un geste nerveux et posa la télécommande sur le guéridon placé près de son fauteuil.
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 14:24

Si je voulais chinoiser, je dirais qu'il n'est nulle part reproché la lourdeur des constructions de Fresnay
Si justement ! J'ai occulté une partie de mon commentaire parce que je me suis demandée si javais tout compris. Le voici :

Ce que je saisis mal depuis le début, c’est la façon de s’exprimer des deux protagonistes : présentateur, auteur invité. Ce dernier par exemple peut cumuler les erreurs de syntaxe, comme ne pas en faire du tout. Le présentateur est assez bon par moments dans le rôle de l’hôpital qui se fout de la charité. Il y a ensuite le narrateur, qui lui devrait être parfait pour mettre en scène cette « satyre ».
Quelques phrases à reconstruire à mon avis : il y a trop de qui et de que. Je pense que tu vas finir par obtenir, sinon la perfection (que le ciel nous en fasse grâce !), du moins quelque chose de correct. Il faut bien marqué ces trois niveaux à mon avis : auteur, présentateur, narrateur.

C'était pour le début de chapitre. J'ai tellement fait de mot à mot qu'il me faudra relire pour me donner une idée d'ensemble.

Je continue.
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 27 Nov 2009 - 14:45

Explique-moi quel est le but de ce roman. Faire valoir la langue, démontrer que les auteurs de romans de gare polluent la « vraie » littérature ? Vaste débat.

Le ciel me préserve de ne jamais écrire un roman "à but" ! ^^

qui ça ? L’écran ?
Désolé, c'est ma distraction qui est en cause, j'ai modifié cette phrase ainsi :
"Les techniciens cadrèrent ensuite sur Abel Fresnay et le présentateur par la gauche, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'admirer le dos de trois des invités."

Il me plaît ce mec !^^-
Pas de bol, c'est mon défouloir absolu, le personnage que je hais le plus viscéralement.
Il risque fort de ne pas bien finir. xD

si tu laissais « arguer » à Fresnay. Ou vice-versa
Je n'ai pas bien saisi, là... Razz

Il y a ensuite le narrateur, qui lui devrait être parfait pour mettre en scène cette « satyre»

Malheureusement, le narrateur, c'est moi, et je n'ai pas ce défaut-là. ^^
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 16:52

Désolé, c'est ma distraction qui est en cause, j'ai modifié cette phrase ainsi :
"Les techniciens cadrèrent ensuite sur Abel Fresnay et le présentateur par la gauche, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'admirer le dos de trois des invités."
C'est mieux Wink
si tu laissais « arguer » à Fresnay. Ou vice-versa
Je n'ai pas bien saisi, là...
Je voulais simplement dire qu'il y avait répétition de ce verbe. Une fois pour Fresnay, une autre pour Ravel. Un choix à faire.
Il me plaît ce mec !^^-
Pas de bol, c'est mon défouloir absolu, le personnage que je hais le plus viscéralement.
Il risque fort de ne pas bien finir.
Moi il me plaît, parce qu'il amène à la lecture des gens qui n'ont pas les moyens intellectuels d'avaler du Proust ou du Flaubert. Et je dis que c'est bien, je dis que des gens comme lui doivent exister, publier. Les classiques ne rendent pas les gens plus intelligents, mais plus cultivés. Et la culture, quand tu patauges dans la merde du quotidien, dans la grisaille des factures à payer et des fins de mois difficiles, ça ne nourrit pas son homme. Au propre comme au figuré.

J'aimerais bien savoir quelles sont tes lectures. Allez, soi franc.
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 27 Nov 2009 - 16:57

Moi il me plaît, parce qu'il amène à la lecture des gens qui n'ont pas les moyens intellectuels d'avaler du Proust ou du Flaubert. Et je dis que c'est bien, je dis que des gens comme lui doivent exister, publier. Les classiques ne rendent pas les gens plus intelligents, mais plus cultivés. Et la culture, quand tu patauges dans la merde du quotidien, dans la grisaille des factures à payer et des fins de mois difficiles, ça ne nourrit pas son homme. Au propre comme au figuré.

J'aimerais bien savoir quelles sont tes lectures. Allez, soi franc

Moi il ne me plaît pas parce qu'il n'amène pas à la lecture. Je maintiens que des gens qui lisent et, surtout, apprécient Gavalda ne passeront jamais, à moins d'un miracle, à la lecture de livres potables. C'est un débat sur lequel je me suis assez expliqué, passons.
Et l'intelligence ne s'acquiert pas, elle est innée, comme la bêtise. Rien ne rend "plus intelligent". Les seules choses que l'on puisse acquérir, justement, c'est le savoir et la culture. Quand à "sa ne nourrit pas son homme", j'ai envie de dire, et alors ? Ni Werber ni Proust ne "nourrisse leur homme", je préfère donc de loin le second qui a au moins le mérite de faire de l'art.

Quant à mes lectures, je ne vais pas en faire la liste, je doute que ça intéresse quelqu'un, mais je viens de terminer la Condition Humaine.
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 17:09

Bien ! Quelques phrases à reconstruire, mais j’ai beaucoup aimé ce passage. Je vois bien ton personnage, et je le suis : il est tout à fait crédible.
Tu as un petit (gros) défaut avec tes tournures à rallonge, et tes nombreux « qui ». À mon sens, tes phrases sont trop longues parce que trop chargées d’information. Je connais quelqu’un dont les longues phrases pleines de poésie coulent si bien qu’il n’y a rien à ôter. C’est super difficile à faire.

Les trois solécismes qu'avait lancés en rafale Tavel aux centaines de téléspectateurs qui regardaient son émission n'en firent tressaillir qu'un seul. Les trois solécismes lancés en rafale par Ravel aux centaines de téléspectateurs n’en firent tressaillir qu’un. (tu ne trouves pas que c’est plus léger comme ça ?) Que cet inculte étrillât scrupuleusement les liaisons n'avait pas manqué d'exaspérer Fabergé, mais qu'il s'attelât de surcroît avec abnégation à martyriser consciencieusement la syntaxe lui fut insupportable. Voilà une belle phrase ; l’imparfait du subjonctif et le choix des verbes y sont pour beaucoup. Cependant, j’enlèverais « avec abnégation », qui casse le rythme (a/à), consciencieusement suffit à mon avis.
Sans quitter des yeux le poste à présent silencieux, il alluma d'un geste lent sa chaîne stéréo, qu'il avait à portée de main. Ils en ont des choses à portée de main tes personnages ! Tu as déjà employé cette expression Les premières notes du seizième quatuor de Beethoven s'échappèrent des (haut-parleurs) pour envelopper progressivement Fabergé point qui semblait lentement se détendre, j’ai remarqué que tu utilisais beaucoup ce genre de formules « semblait, paraître, avoir l’air » sont approximatifs, de plus tu as une répétition avec lentement qui fait redondance avec progressivement. Il se détendait, laissait son âme toute entière se diluer dans le flot bienfaiteur des sons produits par les quatre archets. Ulcéré par les propos (que tenait) d’Abel Fresnay dans cette émission prétendument culturelle, il se laissa pénétrer tout entier par cette musique divine point qui Elle l'éloignait un peu plus à chaque nouvelle mesure d'un des représentants les plus significatifs d'une catégorie d'écrivains qu'il abominait particulièrement. Seigneur, accueillez-moi dans vos verts pâturages ! Tu pourras dire que tu m’auras fait bosser ! Lorsque s'éteignirent les derniers sentiments de colère, d'indignation et de désolation (qu'avait fait naître en lui la vision du début de cette émission télévisée) redondance pour moi. On sait de quoi il s’agit, il se leva sans hâte et se dirigea vers une fenêtre qui donnait sur la rue. A À l'extérieur, le ciel était déjà noir et les lumières de Paris semblaient tenter et hop ! un de plus ! vainement de rivaliser avec l'éclat des myriades d'étoiles qui formaient comme un collier nocturne dont les perles se serraient dénouées du cou d'une quelconque divinité lunaire. Il y a une tentative de métaphore. La phrase gagnerait à s’alléger pour qu’on la perçoive. Déjà, j’enlèverais « à l’extérieur ». S’il se dirige vers une fenêtre donnant sur la rue, on s’attend au dehors. Les ellipses manquent dans ton texte ; tu mâches le travail au lecteur ; il n’y a pas de place pour l’imagination. « Le ciel était déjà noir. Les lumières de Paris rivalisaient vainement avec l’éclat des myriades d’étoiles. Elles formaient un collier nocturne dont les perles se serraient, dénouées du cou d’une quelconque divinité lunaire." (il faut reconnaître que c’est plein de poésie) Au loin, il pouvait distinguer la silhouette lumineuse de la Tour Eiffel qui couronnait à la manière d'un diadème effilé l'enchevêtrement compact des toits parisiens si souvent immortalisé par les peintres. Bravo, un très beau passage Le bruit des automobiles lui parvenait affaibli, (comme si ce n'était pas sous sa fenêtre qu'elles faisaient vrombir leur moteurs) « comme si leur moteur ne vrombissait pas sous sa fenêtre" mais à plusieurs centaines de mètres de son appartement, dans un autre quartier, peut-être même sur l'autre rive.
Un craquement du parquet antédiluvien qui tapissait le sol de son salon le fit se retourner lentement. Son épouse, Aurore, tu sais ce que j’aime là ? La comparaison de la nuit étoilée et de la blonde aurore une jeune femme aux cheveux blonds bouclés, coupés assez courts et quelque peu ébouriffés, disparaissant à moitié dans un pull-over trop grand pour elle, venait d'entrer dans la pièce. Elle tâtonna quelques instants près de la porte puis trouva l'interrupteur du plafonnier qu'elle actionna, obligeant son mari, ébloui par la lumière trop blanche, on a encore l’image ici à ciller plusieurs fois. Elle s’avança dans la pièce et s'arrêta à la hauteur d'une table ronde en bois de cerisier, recouverte de feuilles de papier éparses, noircies de vingt écritures manuscrites différentes, point (éparses et dont certaines étaient agrafées à quelques autres) très flou et inutile à mon avis. Aurore passa lentement tu aimes bien la lenteur toi ; je sens que tu es un romantique^^ le doigt sur quelques-unes de ces copies, penchant légèrement la tête pour déchiffrer les remarques rédigées dans les marges, à l'encre rouge.
« Les rédactions de ma terminale, expliqua Nicéphor sans s'éloigner de la fenêtre. Sur le sujet :

L'homme n'a pas d'âme, l'art seul en possède une.

- C'est de Wilde ? »
Le jeune homme opina de la tête, en silence, avant d'ajouter qu'il n'avait pas terminé toutes les corrections. Sa voix semblait ^^ celui-ci me paraît de bon aloi uniquement destinée à susurrer les choses mais sa diction était si claire, si limpide et si précise virgule que son interlocuteur, aussi éloigné qu'il fût placé aussi éloigné fût-il ? , comprenait chaque mot. Il ne haussait le ton que lorsqu'il était sous l'emprise d'une émotion violente, que ce fût (subjonctif) une joie intense ou une colère noire. Le reste du temps, ses discours (semblaient) étaient faits d'une longue suite d'apartés et de confidences, qu'il faisait peut-être plus à lui-même qu'aux autres.
« Tu as gardé celle de Clairambault pour la fin, comme d'habitude ? demanda Aurore sur un ton presque affirmatif. Bah la la, toi et tes approximations. C’est une question qui est posée sur le ton de la constatation, je trouve.
- Oui, répondit son mari. Cela me redonne espoir.
Il se détourna (lentement) de la fenêtre et s'approcha de la table, s'y assit et se saisit d'un stylographe rouge qu'il avait laissé débouché plus tôt dans la soirée.
- Je vais d'ailleurs m'y remettre, il faut que je les rende demain.
- Elles sont comment, cette fois-ci ?
Fabergé ne répondit pas. Il se contenta de lui tendre trois groupes de feuilles agrafées, en haut desquelles était tracé un grand 8/20 à l'encre rouge. En les reposant sur la pile qu'il venait de faire, décidé à mettre un peu d'ordre dans les copies de ses élèves, il ajouta qu'elles étaient à peu près toutes pareilles, la meilleure méritant pour l'instant la médiocre note de douze sur vingt. Ah, pourquoi a-t-on les nombres une fois en chiffres, une fois en lettres ? Je dirais 12/20
« J'ai relevé un record de sept solécismes, deux barbarismes et une vingtaine de fautes d'orthographe grammaticale sur une seule page.
- Cela c'est la forme, mais qu'est-ce que vaut le contenu ? demanda Aurore en s'asseyant à côté de son mari.
- Il vaut les notes que je leur ai mises. Autant dire pas grand-chose, point j'ai l'impression qu'ils atteignent tout juste le niveau qu'ils auraient dû avoir en troisième. Mais le plus affligeant, c'est que j'en ai vu au moins dix aller chercher dans le dictionnaire qui était Wilde. »
Nicéphor Fabergé se tut et demeura quelques instants immobile, le regard perdu dans le vague. Il se lança ensuite dans la correction de l'ultime rédaction, celle de son élève le plus doué, un grand garçon au long corps étique, qui avait doublé sa seconde à cause de sa moyenne catastrophique en mathématiques et qui répondait au nom de Philémon Clairambault.
Un peu moins d'une heure plus tard, lorsque Fabergé glissa soigneusement la liasse de copies de dans son porte-documents noir, celle du jeune homme était couronnée d'un 18/20 souligné de trois fins traits incarnats.
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  MrSonge Ven 27 Nov 2009 - 17:16

j’ai remarqué que tu utilisais beaucoup ce genre de formules « semblait, paraître, avoir l’air » sont approximatifs, de plus tu as une répétition avec lentement qui fait redondance avec progressivement.

Damnède, tu as plus que raison, c'est envahissant. Je vais en virer la majorité, ces tournures alourdissent effectivement et n'amènent absolument rien à rien.

Quant au reste, j'ai quasiment tout pris avec joie (les "que", les adverbes et les "sembler-avoir-l'air", sont, je crois mes pires défauts) sauf les phrases un peu hoquetantes proposées à la place de "Le ciel était déjà noir et les lumières de Paris [...] d'une quelconque divinité lunaire."
Merci derechef pour cette correction et le regard aigu que tu portes sur les textes, tu mets en lumière quantité de petits (?) tics et manies que, en repassant après toi, je me demande bien comment j'ai pu laisser passer.


Dernière édition par MrSonge le Ven 27 Nov 2009 - 17:24, édité 1 fois
MrSonge
MrSonge
Très Haut Guide Spirituel
Très Haut Guide Spirituel

Masculin Nombre de messages : 6242
Age : 32
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres, 2ème année, Français & Philosophie
Votre talent : Écriture
Points : 6232
Date d'inscription : 16/10/2008

http://amicusveritatis.over-blog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  azul Ven 27 Nov 2009 - 17:23

l'intelligence ne s'acquiert pas, elle est innée, comme la bêtise
Wouw, non non, l'intelligence n'est pas innée.

"L'intelligence, c'est la capacité qui permet à un sujet d'adapter sa pensée et son comportement aux modifications du milieu."

Il faudrait que je fouille dans mes cours vieux de seize ans pour te retrouver l'auteur de cette définition.
L'intelligence est tout simplement (si l'on peut dire) une faculté d'adaptation.

Quant à la bêtise, je ne pense pas que l'on naisse avec non plus. C'est l'histoire de chacun, et la façon dont il a perçu son entourage et s'est débrouillé avec ses névroses qui fait de l'être humain ce qu'il est. Mais on ne va pas verser dans la psycho maintenant.

Tu es plein de certitudes. Je sais que tu vas me prendre pour une vieille conne en disant ça, mais j'étais comme toi.
azul
azul
Talent Suprême
Talent Suprême

Féminin Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009

Revenir en haut Aller en bas

Un Goût Amer - Page 4 Empty Re: Un Goût Amer

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 4 sur 11 Précédent  1, 2, 3, 4, 5 ... 9, 10, 11  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum