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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

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Liven d'Eleissen
Hisha
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

Message  Invité Dim 5 Juil 2009 - 20:50

Bonsoir à toutes et à tous!

Je vais poster ici mon Roman en cours d'écriture afin de le soumettre à vos avis, critiques, oeils perçants et dents acérées en tous genres.
J'ose espérer que vous aurez autant de plaisir à lire ces premiers chapitres (et les autres qui suivront) que j'en ai eu à imaginer cette Histoire !

Bonne Lecture!

Et voilà un petit texte qui je l'espère, vous accrochera!
Modifié le mardi 14 juillet 2009

Nous, Originaires de ces Terres, le ressentons dans nos chairs: une aube nouvelle se lève sur le Royaume d'Eternëa.
C'est aujourd'hui que le monde va changer. Aujourd'hui que le destin va s'accomplir, aujourd'hui que le hasard va tirer sur les ficelles de nos existences et mener nos vies vers d'étranges coïncidences.


A des milliers de lieues de là, dans la région de Béthanie, une famille dort paisiblement tandis que je rêve.
Cette peur qui me noue le ventre, cette course pour la vie, cet homme et cette falaise rythment chacune de mes nuits depuis si longtemps que je ne peux plus dire quand tout a commencé.
Une aube nouvelle se lève sur la Terre d'Eternëa, je le sens dans mon coeur...

Aujourd'hui, les rêves prendront vie et les pires angoisses deviendront réalité.
Ils ne le savent pas encore mais leurs vies, leurs tristesses, leurs joies, leurs passions, leurs combats, leurs espoirs, leurs choix et l'amour qui les lient vont tout changer...Car le vent du changement s'abat sur la Terre d'Eternëa.
Survivront-ils à cette tempête? Le monde se relèvera t-il de ce bouleversement?


bounce


Dernière édition par Seimëa le Mar 14 Juil 2009 - 0:26, édité 6 fois
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty Re: Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

Message  Hisha Dim 5 Juil 2009 - 21:02

La suite! Very Happy
J'aurais vu un bouquin avec ça en quatrième de couverture j'aurais bien envie de l'acheter rien que pour en savoir plus^^
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Message  Liven d'Eleissen Dim 5 Juil 2009 - 21:04

Pour ma part, je dirais que oui ^^ C'est bien écrit, avec de jolies comparaisons qui changent d'un banal résumé. Ca présage bien de la suite, si tu pouvais nous en donner un aperçu... Wink
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty Re: Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

Message  Pacô Dim 5 Juil 2009 - 21:11

Attention avec le voc ! C'est un texte d'accroche, pas un synopsis. A ne pas confondre avec le cinéma hein Wink.
Seimëa a écrit:
Une aube nouvelle se lève sur le Royaume d'Eternëa.
C'est aujourd'hui que le monde va changer. Aujourd'hui que le destin va s'accomplir, aujourd'hui que le hasard tirera (attention du mélanges futur proche et futur simple ... ça fait une drôle situation d'énonciation, presque incorrecte Wink) sur les ficelles de nos existences et mènera nos vies vers d'étranges coïncidences.
Nous le ressentons dans nos chairs, nous les originaires de ces Terres.
Le vent du changement se lève sur le Royaume d'Eternëa...

A des milliers de lieux de là, dans la Région de Béthanie, Izabelle rêve.
Cette peur qui lui noue le ventre, cette course pour la vie, cet homme, cette falaise rythment chacune de ses nuits depuis si longtemps qu'elle ne peut plus dire quand tout a commencé.
A des milliers de lieux de là, dans la Région de Béthanie, une famille se réveille.
Une aube nouvelle se lève sur la Terre d'Ethérëa.

Ils ne le savent pas encore mais leurs vies, leurs tristesses, leurs joies, leurs passions, leurs combats, leurs espoirs, leurs choix et l'Amour qui les lie seront les petites pierres qui déclencheront l'avalanche. (hum ... une image un peu trop emphatique non ?)
Aujourd'hui, les rêves prendront vie et les pires angoisses deviendront réalité.
Ils ne le savent pas encore mais le vent du changement se lève sur la Terre d'Ethérëa.


Alors ... si c'est un texte d'accroche, il est trop long et donne trop d'informations. Il tourne un peu en rond aussi, et il te manque un élément clef: la pose de la problématique formulée en réel question.
Du genre:
La Terre d'Ethérëa se relèvera t-elle de cet étrange changement qui s'abattra sur elle ?

Un truc du genre x).

Pour moi c'est un texte peut être un peu trop emphatique, un peu trop solennel à mon goût. Mais y'a pas que du mauvais hein ! Le premier paragraphe peut être conservé. Les autres ... ils sont redondants quoi.

Mais à part ça, oui je la veux la suite Smile.
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty CHAPITRE I ~ PARTIE I ~ « Un Rêve »

Message  Invité Dim 5 Juil 2009 - 23:12

Modifié le mardi 14 juillet 2009

CHAPITRE I ~ PARTIE I

« Un rêve »





Ce soir encore, Orimée scrutait l’horizon, une main en visière pour protéger ses yeux verts de la lumière du soleil. Et ce soir encore, il ne discernait rien d’autre que le désert à perte de vue: pas un seul arbre ni un seul être vivant… hormis ses hommes et lui. Le vent se leva et les chevaux s’agitèrent. Au loin, le sable commença à s’élever en colonnes à tournoyer dans l’air.
« La tempête approche, murmura une voix à côté de lui. C’est la quatrième cette semaine. Cette violence avec laquelle elles se dressent contre nous ne peut pas être naturelle. Quelque chose nous empêche d’avancer, j’en suis sûr. »

Ils voyageaient depuis des semaines maintenant, poursuivant une ombre que seul Orimée avait vue, pourchassant un rêve que seul Orimée avait fait et il sentait la détermination de ses hommes diminuer au fil du temps, la fatigue l'emportant sur la volonté. Cela l’inquiétait, d’autant plus que la sienne ne flanchait toujours pas, sa curiosité augmentant obstacle après obstacle, nuit après nuit.
« La réponse se trouve là-bas. Elle est toute proche. Je le sens, chuchota t-il comme pour lui-même. Il faut garder espoir, ajouta-t-il à voix haute en jetant un rapide coup d’œil vers son ami.
- Je ne compte pas abandonner, répondit celui-ci, aucun de nous ne baissera les bras. »
Le mur de sable avançait maintenant vers eux, implacable.
« Seimëa ? »
Orimée leva la tête vers lui lorsqu'il l'entendit prononcer ce titre qui lui appartenait depuis presque dix ans. Seimëa. Le plus grade le plus honorifique qu'un homme pouvait espérer porter un jour. Et quel lourd fardeau que de tenir sur ses épaules la responsabilité de ces hommes devenus ses amis...
« Nous nous occuperons de tout, allez donc vous reposer, vous êtes épuisé. » Continua son compagnon.
Lançant un dernier regard en direction du nord, Orimée se détourna et entra dans sa tente. Puis, effectivement mort de fatigue, s’endormit presque immédiatement. Cette nuit encore, ce même rêve reviendrait le hanter.




********





Le soleil se levait à peine sur la ligne d’horizon de la mer de Marama. Le bleu marine du ciel s’effaçait. Les étoiles disparaissaient tandis que l’astre flamboyant étendait autour de lui ses rayons d’or. La chaleur se propageait sur le désert silencieux. C’était la fougue du jour qui reprenait son droit sur la paresse de la nuit. La lune fuyait le soleil et la lumière déchirait l’obscurité, éclairant d’un tendre mélange de bleu et de rose le chemin qu’Izabelle empruntait régulièrement.

Ce n’était qu’un rêve, la jeune femme le savait, mais elle courait pourtant aussi vite qu’elle le pouvait. La peur lui rongeait le ventre, la poussant toujours plus loin en avant. Que fuyait-elle? Elle ne l'ignorait. Soudain, quelqu'un lui cria :
« Ne te retourne pas, continue ! »
Un homme avançait à ses côtés, serrant sa main si fort qu'elle en avait mal. Qui était-il ? Elle ne le savait pas. Ils continuèrent à courir cependant, jusqu'à ce que surgisse devant eux le vide d'une falaise. L'homme voulut parler mais le bruit de la mer déchaînée en contrebas couvrait ses mots. Il plongea ses yeux dans les siens et la serra dans ses bras... Cette étreinte avait le goût amer d’un adieu. Puis, comme happés par le vertige, ils tombèrent. Les récifs se rapprochaient dangereusement de leurs corps enlacés quand soudainement, la mer enserra Izabelle de toutes parts, l'enveloppant dans ses courants mortels. Elle se débattait pour rejoindre la surface lorsque des mains la saisirent et la sortirent lentement de l'eau. C'est alors qu'elle la vit. Cette personne qu'elle chérissait le plus au monde lui tendait ses bras… La voix de sa mère, comme venue d’outre-tombe, criait son nom : « Izabelle ! Izabelle ! ».



********




Izabelle se réveilla en sursaut. Les draps blancs de son lit collaient à sa peau tant elle était en sueur. Elle regarda un moment autour d’elle, reprenant peu à peu ses esprits. Ses yeux clairs scintillaient dans la demi-obscurité de l’aurore. D’un geste, elle repoussa ses draps et s’assit. Elle ferma un instant les yeux et revit le visage de sa mère criant son nom.
« Que veux-tu me dire Maman ? » demanda-t-elle au silence.
Car sa mère ne pouvait plus l’entendre, et ce depuis longtemps. Dyomé était morte il y avait dix ans, emportée par une maladie inconnue alors qu’Izabelle était âgée d’à peine quinze années. Elle avait laissé derrière elle un époux désemparé et quatre enfants. Sa mère l'avait prévenue de prêter attention aux rêves qu’elle faisait, car ceux-ci signifiaient toujours quelque chose. Le même songe avait commencé à perturber ses nuits voilà plusieurs mois déjà et depuis il ne la quittait plus. Pourtant, rien de ce qui le composait ne lui était familier : ni le chemin emprunté, ni la mer et la falaise, ni cet homme courant à côté d’elle.

Elle fit un brin de toilette et revêtit une robe en lin. Izabelle était le portrait de Dyomé. Elle tenait de sa mère ses grands yeux clairs, mélange de bleu et de vert, et ses longs cheveux blonds qui lui descendaient jusqu'au bas du dos. Sa robe légère ne dissimulait pas les formes de sa poitrine et de ses hanches. Mince sans être maigre, Izabelle, au cours des années, s'était forgé une musculature discrète mais présente, résultat des travaux qu'elle effectuait quotidiennement... Ses épaules carrées et ses cuisses musclées lui apportaient la puissance et l'endurance dont elle avait besoin pour vivre ici, dans la ferme de ses parents. Elle releva ses cheveux sur sa nuque délicate et y glissa une baguette en bois. D’une petite boîte, elle sortit un une longue chaîne d’argent ornée d'un médaillon en or. Izabelle aimait sentir le poids familier du bijou autour de son cou. Il avait appartenu à sa mère. Elle lui avait légué peu avant sa mort, aussi y tenait-elle énormément.

La porte de sa chambre grinça et Kali entra. Un grand loup au pelage strié de blanc et d’argent s’avança jusqu’à elle. Peu après le décès de leur mère, Aly, son frère de deux ans son cadet avait ramené l'animal à la ferme alors qu’il n’était qu’un louveteau. Kali était orphelin et ils l'avait recueillit tout naturellement chez eux. La bête s’approcha et vint lui lécher la main. Izabelle sourit.
« Tu viens me réveiller mais tu vois, je suis déjà debout ! » Dit-elle.
Pour toute réponse, Kali s’assit et leva une patte en gémissant. La jeune femme rit. L'intelligence hors du commun du loup la surprenait souvent.
« Oui ! Je sais que tu as faim ! »
Elle reposa sur la table le médaillon qu’elle allait mettre, puis sortit, suivie de Kali.




********




La suite au prochain post!
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Message  Laumie Dim 5 Juil 2009 - 23:25

Seimëa a écrit:
CHAPITRE I ~ PARTIE I

« Un rêve »





Ce soir là encore (C'est mal dit, il faut que tu choisisses entre "ce soir-là" et "ce soir encore"), Orimée scrutait l’horizon, une main en visière pour protéger ses yeux verts de la lumière du soleil couchant. Et ce soir là encore (répétition), il ne discernait rien d’autre que le sable à perte de vue : pas un seul arbre, (Tu devrais enlever la virgule et mettre un "ni", ça ferait plus joli) un seul être vivant…hormis lui et ses hommes. Le vent se leva et les chevaux s’agitèrent. Au loin, le sable commença à s’élever en colonnes et tournoya dans l’air.
« La tempête approche, murmura une voix à côté de lui. C’est la quatrième cette semaine. Elles ne peuvent pas être naturelles, pas avec la férocité avec (Répétition, essaye de varier) laquelle elles se dressent contre nous. Quelque chose nous empêche d’avancer, j’en suis sûr. »

Ils voyageaient depuis des semaines maintenant, poursuivant une ombre que lui seul avait vue, pourchassant un rêve que lui seul (Répétition) avait fait et Orimée sentait la détermination de ses hommes diminuer doucement. Cela l’inquiétait, d’autant plus que la sienne ne flanchait toujours pas, sa curiosité augmentant obstacle après obstacle, nuit après nuit.
« La réponse se trouve là-bas. Elle est toute proche. Je le sens, chuchota t-il, comme pour lui-même. Il faut garder espoir, ajouta t-il à voix haute en jetant un rapide coup d’œil vers son ami.
- Je ne compte pas abandonner, répondit celui-ci, aucun de nous n’abandonnera. »
Le mur de sable avançait maintenant vers eux, implacable.
« Nous nous occuperons de tout, allez donc vous reposer, vous êtes épuisé. »
Lançant un dernier regard au nord, Orimée se détourna, sa longue cape bleu-nuit fouettant l’air. Il entra dans sa tente et, effectivement épuisé, s’endormit presque immédiatement. Cette nuit encore, ce rêve reviendrait le hanter.




********





Le Soleil se levait à peine sur la ligne d’horizon de la mer de Marama. Le bleu marine du ciel s’effaçait, les étoiles disparaissaient tandis que l’astre flamboyant étendait autour de lui ses rayons d’or. La chaleur se propageait sur le silence du désert. C’était la vie qui reprenait son cours. C’était la tendresse du jour qui reprenait son droit sur la paresse de la nuit. La Lune quittait le Soleil et la lumière déchirait l’obscurité, éclairant d’un doux violet le chemin qu’Izabelle empruntait presque chaque nuit maintenant.

Ce n’était qu’un rêve, la jeune femme le savait, mais elle courait pourtant aussi vite qu’elle le pouvait. La peur lui rongeait le ventre, la poussant toujours plus loin en avant. Que fuyait-elle, elle ne le savait pas. Soudain, une voix lui cria :
« Ne te retourne pas, cours ! »
Un homme courait à ses côtés, tenant sa main. Qui était-il ? Elle ne le savait pas non plus. Ils continuèrent de courir, cependant. Jusqu'à ce que surgisse devant eux le vide une falaise (On a l'impression qu'il manque un mot là). L'homme voulut parler mais le bruit de la mer déchaînée en dessous d’eux couvrait ses mots. Il plongea ses yeux dans les siens et la serra dans ses bras... Cette étreinte avait le goût amer d’un adieu. Puis, comme happés par le vertige, ils tombèrent. Les récifs se rapprochaient dangereusement de leurs corps enlacés quand brutalement, la mer l'enserra de toutes parts, l'enveloppant dans ses courants mortels. Elle se débattait pour rejoindre la surface lorsque des mains la retinrent et la sortirent lentement de l'eau. C'est alors qu'elle la vit : cette personne qu’elle avait tant aimé qui lui tendait ses bras… La voix de sa mère, comme venue d’outre-tombe, criait son nom : « Izabelle ! Izabelle ! ».



********




Izabelle se réveilla en sursaut. Les draps blancs de son lit collaient à sa peau tant elle était en sueur. Elle regarda un moment autour d’elle, reprenant peu à peu ses esprits. Ses yeux clairs scintillaient dans la demi-obscurité de l’aurore. D’un geste, elle repoussa ses draps et s’assit. Elle ferma un instant les yeux et revit le visage de sa mère criant son nom.
« Que veux-tu me dire Maman ? » demanda t-elle au silence.
Car sa mère ne pouvait plus l’entendre, et ce depuis longtemps. Dyomé était morte il y avait dix ans, emportée par une maladie inconnue alors qu’Izabelle était âgée d’à peine quinze années. Elle avait laissé derrière elle un époux désemparé et quatre enfants. Sa mère lui avait dit de toujours prêter attention aux rêves qu’elle faisait, car ceux-ci signifiaient toujours quelque chose. Celui-ci avait commencé à perturber ses nuits il y avait des mois et depuis, il ne la quittait plus. Pourtant, rien de ce qui le composait ne lui était familier : ni le chemin emprunté, ni la mer et la falaise, ni cet homme courant à côté d’elle.

Tout en ressassant cela, elle fit sa toilette et enfila une robe en lin. Izabelle était le portrait de Dyomé : elle était tout simplement magnifique, même si la jeune femme n’en avait pas encore conscience. Elle releva ses cheveux blonds sur sa nuque délicate et y coinça une baguette en bois. D’une petite boîte, elle sortit un joli médaillon, sa longue chaîne était faite d’argent et son cœur était d’or. Izabelle aimait en sentir le poids familier autour de son cou. Il appartenait à sa mère. Elle lui avait légué peu avant sa mort, aussi y tenait-elle énormément.

La porte de sa chambre grinça et Kali entra. Le loup au pelage strié de blanc et d’argent s’avança jusqu’à elle. Il appartenait à Aly, son frère de deux ans son cadet, qui l’avait ramené à la ferme alors qu’il n’était qu’un louveteau. Cela s’était passé peu après la mort de leur mère. Kali était orphelin et ils le recueillirent (Y'a un problème de concordance des temps là. Faut rester à l'imparfait) tout naturellement chez eux. Le loup s’approcha et vint lui lécher la main. Izabelle sourit.
« Tu viens me réveiller mais tu vois, je suis déjà debout ! » Dit-elle.
Pour toute réponse, Kali s’assit et leva une patte en gémissant. La jeune femme rit. Parfois, elle se demandait si le loup n’était pas humain.
« Oui ! Je sais que tu as faim ! » S’écria t-elle.
Elle reposa sur la table le médaillon qu’elle allait mettre, puis sortit, suivie de Kali.

Ma foi, mis à part les petits problèmes signalés, tout ça donne fichtrement envie d'avoir la suite ^^
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Message  Hisha Lun 6 Juil 2009 - 8:50

Le rêve d'Izabelle est prémonitoire je suppose? Et je crois savoir qui est l'homme dont elle rêve^^
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Message  Pacô Lun 6 Juil 2009 - 12:15

Seimëa a écrit:
Ce soir là encore, Orimée (alors là c'est un conseil purement ... ethnique ? Bref,dans toutes les civilisations, lorsque qu'un nom ou prénom en -é prend un "e" à la fin, c'est qu'il s'agit d'une fille. Or là, on dirait plutôt que c'est un mec non ?) scrutait l’horizon, une main en visière pour protéger ses yeux verts de la lumière du soleil couchant. Et ce soir là encore, il ne discernait rien d’autre que le sable à perte de vue: pas un seul arbre, un seul être vivant… [espace] hormis lui et ses hommes. Le vent se leva et les chevaux s’agitèrent. Au loin, le sable commença à s’élever en colonnes et tournoya dans l’air.
« La tempête approche (euh ... c'est une remarque fort constructive dis-donc x). Soit tu lui fais dire qqchose d'un peu plus ... intéressant, soit tu changes la situation au-dehors. Mais quand je vois des colonnes de sable au-dehors et que quelqu'un me dit: oh, la tempête approche ... c'en serait risible =/), murmura une voix à côté de lui. C’est la quatrième cette semaine. (genre voilà, il peut dire: C'est la quatrième tempête de la semaine... là c'est constructif, parce que ça nous apprend un nouvel élément) Elles ne peuvent pas être naturelles, pas avec la férocité avec (lourdeur) laquelle elles se dressent contre nous. Quelque chose nous empêche d’avancer, j’en suis sûr. »

Ils voyageaient depuis des semaines maintenant, poursuivant une ombre que lui seul avait vue, pourchassant un rêve que lui seul avait fait et Orimée sentait la détermination de ses hommes diminuer doucement. Cela l’inquiétait, d’autant plus que la sienne ne flanchait toujours pas, sa curiosité augmentant obstacle après obstacle, nuit après nuit.
« La réponse se trouve là-bas. Elle est toute proche. Je le sens, chuchota t-il, comme pour lui-même. Il faut garder espoir, ajouta t-il à voix haute en jetant un rapide coup d’œil vers son ami.
- Je ne compte pas abandonner, répondit celui-ci, aucun de nous n’abandonnera. »
Le mur de sable avançait maintenant vers eux, implacable.
« Nous nous occuperons de tout, allez donc vous reposer, vous êtes épuisé. »
Lançant un dernier regard au nord, Orimée se détourna, sa longue cape bleu-nuit fouettant l’air (le cliché !). Il entra dans sa tente et, effectivement épuisé, s’endormit presque immédiatement. Cette nuit encore, ce rêve reviendrait le hanter.

********

Le Soleil se levait à peine sur la ligne d’horizon de la mer de Marama. Le bleu marine du ciel s’effaçait, les étoiles disparaissaient tandis que l’astre flamboyant étendait autour de lui ses rayons d’or. La chaleur se propageait sur le silence du désert. C’était la vie qui reprenait son cours. C’était la tendresse du jour qui reprenait son droit sur la paresse de la nuit (je ne vois pas bien l'image que tu veux donner. Mais si tu remplaces "tendresse" par "fougue" tu nous offres une magnifique double antithèse *-*). La Lune quittait le Soleil et la lumière déchirait l’obscurité, éclairant d’un doux violet (la lune est violette alors ? Simple question. Si c'est le cas, il faut le préciser un peu avant quand même ... histoire de préparer le lecteur)le chemin qu’Izabelle empruntait presque chaque nuit maintenant.

Ce n’était qu’un rêve, la jeune femme le savait, mais elle courait pourtant aussi vite qu’elle le pouvait. La peur lui rongeait le ventre, la poussant toujours plus loin en avant. Que fuyait-elle, elle ne le savait pas. Soudain, une voix lui cria :
« Ne te retourne pas, cours ! »
Un homme courait à ses côtés, tenant sa main (ugh ? Il tient sa propre main ou celle de la fille ?). Qui était-il ? Elle ne le savait pas non plus. Ils continuèrent de courir, cependant. Jusqu'à ce que surgisse devant eux le vide une falaise. L'homme voulut parler mais le bruit de la mer déchaînée en dessous d’eux couvrait ses mots. Il plongea ses yeux dans les siens et la serra dans ses bras... Cette étreinte avait le goût amer d’un adieu. Puis, comme happés par le vertige, ils tombèrent. Les récifs se rapprochaient dangereusement de leurs corps enlacés quand brutalement, la mer l' (qui est ce "l'" ??) enserra de toutes parts, l'enveloppant dans ses courants mortels. Elle (faute de sens ! Le "Elle" se rapporte à la mer or tu parles d'Izabelle non ? A modifier) se débattait pour rejoindre la surface lorsque des mains la retinrent et la sortirent lentement de l'eau. C'est alors qu'elle la vit : cette personne qu’elle avait tant aimée qui lui tendait ses bras (un peu trop de subordonnées ... c'est assez lourd) … La voix de sa mère, comme venue d’outre-tombe, criait son nom : « Izabelle ! Izabelle ! ».

********
Izabelle se réveilla en sursaut. Les draps blancs de son lit collaient à sa peau tant elle était en sueur. Elle regarda un moment autour d’elle, reprenant peu à peu ses esprits. Ses yeux clairs scintillaient dans la semi-obscurité de l’aurore. D’un geste, elle repoussa ses draps et s’assit. Elle ferma un instant les yeux et revit le visage de sa mère criant son nom.
« Que veux-tu me dire Maman ? » demanda t-elle au silence.
Car sa mère ne pouvait plus l’entendre, et ce depuis longtemps. Dyomé était morte il y avait dix ans, emportée par une maladie inconnue alors qu’Izabelle était âgée d’à peine quinze années. Elle avait laissé derrière elle un époux désemparé et quatre enfants. Sa mère lui avait dit de toujours prêter attention aux rêves qu’elle faisait, car ceux-ci signifiaient toujours quelque chose. Celui-ci avait commencé à perturber ses nuits il y avait des mois et depuis, il ne la quittait plus. Pourtant, rien de ce qui le composait ne lui était familier : ni le chemin emprunté, ni la mer et la falaise, ni cet homme courant à côté d’elle.

Tout en ressassant cela, elle fit sa toilette et enfila une robe en lin. Izabelle était le portrait de Dyomé: elle était tout simplement magnifique (attention ! Ce genre de description ne fonctionne pas dans ce genre de texte puisque qu'est-ce que la magnificence dans un monde totalement différent du nôtre ? Il faut préciser ce que tu entends par beauté. Même chose pour d'autres termes connexes. Si tu parles d'un manteau de luxe, ça ne veut rien dire, car qu'est-ce que le luxe dans une société qui n'est pas du tout comme la nôtre ?), même si la jeune femme n’en avait pas encore conscience. Elle releva ses cheveux blonds sur sa nuque délicate et y coinça une baguette en bois. D’une petite boîte, elle sortit un joli médaillon, sa longue chaîne était faîte d’argent et son cœur était d’or, Izabelle aimait en sentir le poids familier autour de son cou. Il appartenait à sa mère. Elle lui avait légué peu avant sa mort, aussi y tenait-elle énormément.

La porte de sa chambre grinça et Kali entra. Le loup au pelage strié de blanc et d’argent s’avança jusqu’à elle. Il appartenait à Aly, son frère de deux ans son cadet, qui l’avait ramené à la ferme alors qu’il n’était qu’un louveteau. Cela s’était passé peu après la mort de leur mère. Kali était orphelin et ils le recueillirent tout naturellement chez eux. Le loup s’approcha et vint lui lécher la main. Izabelle sourit.
« Tu viens me réveiller mais tu vois, je suis déjà debout ! » dit-elle.
Pour toute réponse, Kali s’assit et leva une patte en gémissant. La jeune femme rit. Parfois, elle se demandait si le loup n’était pas humain.
« Oui ! Je sais que tu as faim ! » s’écria (s'écrier? Euh c'estun verbe un peu fort non pour la situation ? xD) t-elle.
Elle reposa sur la table le médaillon qu’elle allait mettre, puis sortit, suivie de Kali.

Pas mal de petites erreurs, orthographiques et grammaticales. Et un vocabulaire qui peut être certainement enrichi.

Bon maintenant que j'ai fini de faire mon chieur: j'ai largement préféré la fin que le début. J'ai l'impression que ce prologue fait trop cliché tandis qu'ensuite, au réveil de Izabelle, on rentre plus dans une histoire qui nous touche et plus singulière (bien que quelques influences fantasy persistent au niveau du contexte).
Bref j'ai pris du plaisir à corriger. Espérons que ça soit de même pour la suite Wink.
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Message  Hisha Lun 6 Juil 2009 - 13:43

Orimée (alors là c'est un conseil purement ... ethnique ? Bref,dans toutes les civilisations, lorsque qu'un nom ou prénom en -é prend un "e" à la fin, c'est qu'il s'agit d'une fille. Or là, on dirait plutôt que c'est un mec non ?)
Pas forcément : Prométhée était bien un mâle^^
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty Re: Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

Message  Pacô Lun 6 Juil 2009 - 13:46

Oui à part chez les grecs, comme Epiméthée aussi.
Bon pourquoi pas alors ...
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Message  B. Dim 12 Juil 2009 - 11:51

Seimëa a écrit:
Une aube nouvelle se lève sur le royaume d'Eternëa.
C'est aujourd'hui que le monde va changer. Aujourd'hui que le destin va s'accomplir, aujourd'hui que le hasard va tirer sur les ficelles de nos existences et mener nos vies vers d'étranges coïncidences.
Nous le ressentons dans nos chairs, nous les originaires de ces terres.
Le vent du changement se lève sur le royaume d'Eternëa...

A des milliers de lieux de là, dans la région de Béthanie, une famille dort... Izabelle rêve.
Ils ne le savent pas encore mais leurs vies, leurs tristesses, leurs joies, leurs passions, leurs combats, leurs espoirs, leurs choix et l'amour qui les lie vont tout changer.
Aujourd'hui, les rêves prendront vie et les pires angoisses deviendront réalité.
Ils ne le savent pas encore mais le vent du changement se lève sur la terre D'Ethérëa.
Survivront-ils à cette tempête? Le monde se relèvera t-il de ce bouleversement?

La répétition de "le vent du changement se lève sur le royaume/la terre d'Ethérëa" est-elle voulue?
Bien, bonne entrée en matière. Tu exposes ton monde sans rien expliquer sur le contenu de l'histoire, j'ai envie d'en savoir plus. Very Happy
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty Re: Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

Message  B. Dim 12 Juil 2009 - 12:15

En rouge: orthographe, grammaire, conjugaison
En bleu ciel: répétitions
En bleu: maladresses, phrases incorrectes ou pas assez précises
En noir: mes commentaires et propositions de réécriture

Seimëa a écrit:
CHAPITRE I ~ PARTIE I

« Un rêve »





Ce soir là encore, Orimée scrutait l’horizon, une main en visière pour protéger ses yeux verts de la lumière du soleil couchant. Et ce soir là encore, il ne discernait rien d’autre que le sable à perte de vue: pas un seul arbre, pas un seul être vivant... Hormis ses hommes et lui. Le vent se leva et les chevaux s’agitèrent. Au loin, le sable commença à s’élever en colonnes et tournoya dans l’air.
« La tempête approche, murmura une voix à côté de lui. C’est la quatrième cette semaine. Elles ne peuvent pas être naturelles, pas avec la férocité >>> mouais, c'est plus pour un animal que pour un évènement climatique: "la fureur" (des éléments), "la violence" avec laquelle elles se dressent contre nous. Quelque chose nous empêche d’avancer, j’en suis sûr. »

Ils voyageaient depuis des semaines maintenant, poursuivant une ombre que lui seul >>> ici, mets le prénom en début de phrase pour qu'on comprenne bien de qui tu parles (d'Orimée et pas de la personne qui vient de parler juste avant) >>> "que seul Orimée" avait vu, pourchassant un rêve que lui seul avait fait et Orimée >>> il sentait la détermination de ses hommes diminuer doucement >>> maladroit. Par exemple: "diminuer au fil des jours passés à arpenter le désert en vain" ou "diminuer au fil du temps". Cela l’inquiétait, d’autant plus que la sienne ne flanchait toujours pas, sa curiosité augmentant obstacle après obstacle, nuit après nuit.
« La réponse se trouve là-bas. Elle est toute proche. Je le sens, chuchota t-il pas de virgule ici comme pour lui-même. Il faut garder espoir, ajouta t-il à voix haute en jetant un rapide coup d’œil vers son ami.
- Je ne compte pas abandonner, répondit celui-ci, aucun de nous n’abandonnera >>> renoncera. »
Le mur de sable avançait maintenant vers eux, implacable.
« Nous nous occuperons de tout, allez donc vous reposer, vous êtes épuisé. » >>> Ici, ton personnage devrait préciser le grade d'Orimée afin que l'on sache si ton personnage principal est un général, un chef, ou je ne sais qui d'autre d'importance.
Lançant un dernier regard en direction du nord, Orimée se détourna, sa longue cape bleu-nuit fouettant l’air. Il entra dans sa tente et, effectivement épuisé, s’endormit presque immédiatement. Cette nuit encore, ce >>> "ce" n'est pas approprié ici car tu n'as pas encore défini de quel rêve il s'agit. Ecris: "le même" rêve reviendrait le hanter.

J'aime beaucoup ce début. C'est bien le style d'histoire qui me plait. Le désert, une quête, ça m'intéresse. Tu écris bien, c'est fluide et clair.
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Message  B. Dim 12 Juil 2009 - 12:54

********



Le soleil se levait à peine sur la ligne d’horizon de la mer de Marama. Le bleu marine du ciel s’effaçait, les étoiles disparaissaient tandis que l’astre flamboyant étendait autour de lui ses rayons d’or.
Il faut que tu formules ce passage différemment pour enlever tous ces "de" qui alourdissent la description. Je te propose:
"Le soleil se levait à peine sur l'horizon de la mer de Marama. Le bleu marine du ciel s'effaçait, les étoiles disparaissaient tandis que l'astre du jour étendait ses rayons flamboyant sur le paysage."

La chaleur se propageait sur le silence du désert. C’était la vie qui reprenait son cours. C’était la tendresse du jour qui reprenait son droit sur la paresse de la nuit. La Lune quittait le Soleil et la lumière déchirait l’obscurité, éclairant d’un doux violet le chemin qu’Izabelle empruntait presque chaque nuit maintenant.
Plusieurs soucis ici. Le passage est mal tourné. Outre les "C'était... qui" qui ne sont pas géniaux, la lune quittant le soleil est tout aussi incorrect, tout comme le fait qu'Izabelle emprunte un chemin "chaque nuit" alors que le jour se lève.
De plus, la vie n'a pas cessé au cours de la nuit dans le désert, au contraire, c'est dans la journée, sous la chaleur, que les animaux se cachent et se mettent à l'abri du soleil meurtrier. Enfin, je te dis ça parce que c'est ainsi sur Terre et que si dans le monde de ton roman c'est différent, il faudrait l'expliquer.
Je te propose:
"La chaleur inondait le désert silencieux. (en plus, j'enlève ici un autre "du") La vie fuyait les ardeurs mortelles du jour qui reprenait ses droits sur la bienveillance de la nuit. La lune délaissait le trône au profit du soleil dont la lumière déchirait l'obscurité, éclairant d'une lueur irréelle le chemin qu'Izabelle empruntait régulièrement à l'aube."

Ce n’était qu’un rêve, la jeune femme le savait, mais elle courait pourtant aussi vite qu’elle le pouvait. La peur lui rongeait le ventre, la poussant toujours plus loin en avant. Que fuyait-elle, elle ne le savait pas >>> "l'ignorait" serait plus joli je pense et t'évitera une répétition avec le "elle ne le savait pas non plus" du dessous. Soudain, une voix lui cria :
« Ne te retourne pas, cours ! »
Un homme courait à ses côtés, la tenant par la main. Qui était-il ? Elle ne le savait pas non plus. Ils continuèrent à courir >>> Lourdes répétitions du verbe "courir". Remplace ici par: "Ils continuèrent à fuir cependant," pas de virgule ici cependant, jusqu'à ce que surgisse devant eux le vide d'une falaise. L'homme voulut parler mais le bruit de la mer déchaînée en contrebas couvrait ses mots. Il plongea ses yeux dans ceux d'Izabelle et la serra dans ses bras... Cette étreinte avait le goût amer d’un adieu. Puis, comme happés par le vertige, ils tombèrent. Les récifs se rapprochaient dangereusement de leurs corps enlacés quand brutalement >>> soudainement?, la mer l'enserra >>> enserra qui? Izabelle ou l'homme? Précise de toutes parts, l'enveloppant dans ses courants mortels. Elle se débattait pour rejoindre la surface lorsque des mains la retinrent >>> l'attrapèrent/la saisirent et la sortirent lentement de l'eau. C'est alors qu'elle la vit : cette personne qu’elle avait tant aimé qui lui tendait ses bras… >>> maladroit, les ":" et les trois "qui" sont très lourds. Je te propose: "Elle découvrit alors la personne qu'elle chérissait le plus au monde lui tendre les bras." La voix de sa mère, comme venue d’outre-tombe, criait son nom : « Izabelle ! Izabelle ! ».

Oh, quel beau passage. L'atmosphère du rêve est très bien retranscrite: l'apparition de l'homme, la chute dans le vide, la mer qui l'engloutit, c'est exactement comme dans un rêve. Bravo.
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Message  B. Dim 12 Juil 2009 - 14:18

Seimëa a écrit:
********


Izabelle se réveilla en sursaut. Les draps blancs de son lit collaient à sa peau tant elle était en sueur. Elle regarda un moment autour d’elle, reprenant peu à peu ses esprits. Ses yeux clairs scintillaient dans la demi-obscurité de l’aurore. D’un geste, elle repoussa ses draps et s’assit. Elle ferma un instant les yeux et revit le visage de sa mère criant son nom.
« Que veux-tu me dire Maman ? » demanda t-elle au silence.
Car sa mère ne pouvait plus l’entendre, et ce depuis longtemps. Dyomé était morte il y avait dix ans, emportée par une maladie inconnue alors qu’Izabelle était âgée d’à peine quinze années >>> lourdeur: "était âgée d'à peine quinze ans"/"avait à peine atteint sa quinzième année". Elle avait laissé derrière elle un époux désemparé et quatre enfants. Sa mère lui avait dit de toujours prêter attention aux rêves qu’elle faisait, car ceux-ci signifiaient toujours quelque chose. Celui-ci >>> précise: "Le même songe" avait commencé à perturber ses nuits il y avait des mois >>> "il y a" est à éviter: "voilà plusieurs mois déjà" et depuis pas de virgule il ne la quittait plus. Pourtant, rien de ce qui le composait ne lui était familier : ni le chemin emprunté, ni la mer et la falaise, ni cet homme courant à côté d’elle.

Tout en ressassant cela, elle fit sa toilette et enfila >>> je sais que ce n'est pas une répétition, mais le même son si proche n'est pas joli dans la phrase une robe en lin. Izabelle était le portrait de Dyomé: elle était >>> répétition du verbe "être", à éviter, surtout qu'il faut toujours essayer de remplacer ce verbe par un équivalent pour enrichir ton texte tout simplement magnifique, même si la jeune femme n’en avait pas encore conscience. Elle releva ses cheveux blonds sur sa nuque délicate et y coinça >>> piqua/fixa? une baguette en bois. D’une petite boîte, elle sortit un joli médaillon, sa longue chaîne était faite d’argent et son cœur était d’or >>> berk: "Elle sortit ensuite d'une petite boîte une longue chaîne en argent ornée d'un coeur en or" , Izabelle aimait en sentir le poids familier du médaillon autour de son cou. Il avait appartenu >>> changement de temps puisque la maman est morte et que le médaillon ne lui appartient donc plus à sa mère. Elle le lui avait légué peu avant sa mort, aussi y tenait-elle énormément.

La porte de sa chambre grinça et Kali entra. Le loup au pelage strié de blanc et d’argent avança jusqu’à elle >>> ou alors "s'avança vers elle". Il appartenait à Aly, son frère de deux ans son cadet, qui l’avait ramené à la ferme alors qu’il n’était qu’un louveteau. Cela s’était passé peu après la mort de leur mère. >>> passage mal tourné. je te propose: "Peu après le décès de leur mère, Aly, son frère cadet de deux ans, avait ramené l'animal à la ferme alors qu'il n'était qu'un louveteau". Kali était orphelin et ils le recueillirent tout naturellement chez eux. Le loup s’approcha et vint lui lécher la main. Izabelle sourit.
« Tu viens me réveiller mais tu vois, je suis déjà debout ! » dit-elle.
Pour toute réponse, Kali s’assit et leva une patte en gémissant. La jeune femme rit. Parfois, elle se demandait si le loup n’était pas humain >>> n'est-ce pas un peu fort? "elle se demandait si l'animal n'était pas doté d'une compréhension hors du commun".
« Oui ! Je sais que tu as faim ! » s’écria t-elle.
Elle reposa sur la table le médaillon qu’elle allait mettre, puis sortit, suivie de Kali.


********

Pas mal... En ce qui concerne la "magnifiscence" d'Izabelle, tu devrais plutôt la décrire et préciser ainsi qu'elle était belle. Parce que le terme "magnifique" est très subjectif, surtout que tu es dans un monde qui n'est pas la Terre.
Sinon c'est bien, c'est fluide. La suite? Very Happy
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Message  Invité Mar 14 Juil 2009 - 0:30

Bonsoir à tous!

Merci pour tous vos commentaires et vos encouragements!
J'ai modifié mon premier post selon vos conseils, enlevé les différentes fautes/incohérences/maladresses que vous avez détecté et modifié les phrases hasardeuses.
Je suis hyper contente que l'oeil de Barbara ait été attiré jusqu'ici parce que j'ai entendu parlé d'elle héhéhé Razz et que j'attendais ses avis avec impatience!
Donc vous pouvez aller (re) jeter un coup d'oeil sur mon post et me dire s'il vous convient, en attendant je poste la suite et vais m'atteler à la lecture de membres de ce forum!

Bonne nuit à tous!
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty CHAPITRE I ~ PARTIE II ~ « Un Rêve »

Message  Invité Mar 14 Juil 2009 - 0:37

CHAPITRE I

« Un rêve »
Suite






Orimée ouvrit les yeux et hurla. Son corps en sueur le brûlait et la douleur lui déchirait les entrailles. Il s’efforça de reprendre son calme, respirant profondément et tentant d’apaiser les tremblements de ses membres.

Depuis plusieurs mois, ce cauchemar le réveillait. Chaque nuit, il revivait cette scène et chaque nuit, celle-ci se faisait plus claire et plus intense. Si au début ce rêve n’avait été qu’un ensemble d’éléments flous et désordonnés, il était maintenant plus réel que jamais. Désormais, il se réveillait avec le souvenir intact des odeurs et des sons qui l’entouraient. Il ressentait dans ses membres les effets de sa course acharnée : la brûlure de ses poumons et des ses muscles durant l’effort et même le contact brutal de son corps dans l'onde glacée.

Ce rêve qui le persécutait était la cause implicite de sa venue ici : il désirait plus que tout au monde retrouver cette jeune femme dans l'espoir fou qu'elle répondrait à ses questions... Son instinct lui soufflait de suivre la direction du nord-ouest. Aussi, lorsqu’il avait appris qu’une horde de guerriers barbares progressait dans cette même direction, semant mort et destruction sur son passage, il s'était porté volontaire. Pour la première fois de sa vie, il avait laissé la déraison régir ses actes. Sans attendre, il s'était lancé à leur poursuite, secondé dans sa mission par ses plus proches amis : les meilleurs combattants qui soient. Leurs objectifs : mettre un terme à ce massacre et en trouver la raison. Ils touchaient presque au but et étaient sur le point de les rattraper lorsqu’une force qui les dépassait s’était dressée contre eux. Les tempêtes de sable avaient alors fait leur apparition, les empêchant de progresser plus avant. Seulement, la curiosité d’Orimée continuait son ascension et ses questions devenaient d’autant plus nombreuses que les jours passaient.




********





Izabelle était née dans cette ferme, dans la région de Béthanie, en plein milieu du désert. Elle adorait vivre ici et souhaitait également y finir sa vie. Depuis la mort de sa mère, c’était elle qui s’occupait de tout : le ménage, le linge, la cuisine… Elle ne s’en plaignait jamais et veillait au bonheur de ses proches avec le plus grand soin. Elle aimait profondément sa famille et celle-ci le lui rendait bien. C’était un véritable cadeau de vivre ici et tous rendaient hommage à la terre à sa façon pour l’en remercier.

La jeune femme nourrit Kali et prépara le petit déjeuner. Quand tout fut terminé, elle examina le cadran solaire Est et vit qu’il lui restait encore plus d’une heure avant que tout le monde soit levé. Incapable de rester en place, elle prit deux grandes outres et décida d’aller chercher de l’eau à la Source.

Au dehors, tout était calme, le soleil étendait ses rayons sur le désert, comme quelqu’un qui s’étire après un long sommeil. La lumière de ce matin de fin d’été était douce, la fraîcheur de la nuit n’avait pas encore tout à fait disparu. Kali aboya en poussant Izabelle de son museau car sans s’en rendre compte la jeune femme s’était arrêtée pour mieux admirer le spectacle de la grande ferme réveillée par la nature. Il fallait une heure et demie pour aller et revenir de la Source, elle pressa donc le pas.




********





Sa respiration redevenue normale et ses poumons ne le brûlant plus, Orimée décida de se lever et de jeter un coup d’œil à l’extérieur. Dehors, la tempête avait cessé et le désert était d’un calme effrayant. Le soleil se levait, lueur pâle éteignant une à une les étoiles.

Décidé à aller explorer les environs et intrigué par une dune qui lui cachait la vue, il se mit en marche. Il arriva à destination en un peu moins d'une heure et ne regretta pas sa marche car à quelques mètres de là, on pouvait distinguer la surface luisante d’une étendue d’eau.



********





La famille ZAK, du nom du père d’Izabelle, avait toujours habité cette ferme et chacun des enfants de Dyomé y avait vu le jour. Avec le terrain qui s’étendait alentour, cet endroit était leur unique bien terrestre. Ils se nourrissaient de la culture de leurs terres et de leur bétail. Une fois par semaine, ils allaient au marché pour vendre le fruit de leur travail et le troquer contre les biens de première nécessité. Tous les matins, l’un des membres de la famille allait puiser de l’eau pour la journée. Ainsi, ils menaient une vie bien réglée qui leur plaisait à tous.


Dernière édition par Seimëa le Jeu 16 Juil 2009 - 10:31, édité 1 fois
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Message  La Baguette Mar 14 Juil 2009 - 10:19

Mmmh... ce que je vais dire là est très subjectif.
Ton histoire me semble fort intéressante en fait j'aime beaucoup la fantasy en général. Ce qui me dérange toutefois, c'est que ça fait un peu penser à... Twilight... enfin tu vois les Morikantis qui se nourrissent d'âmes humaines me font un peu penser aux vampires qui se nourrissent de sang... La même impression quand tu parles d'un " puissant et délicieux arôme" qui " embaumait l’air " : c'est exactement ce que sentent les vampires quand il y a un humain dans les parages ! Mais ce n'est jamais qu'une impression.

En tout cas, vivement la suite !
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Message  Invité Mar 14 Juil 2009 - 10:55

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH LA PIRE INSULTE DU MONDE!

Razz Bon allez je rigole hein.

Alors mon problème, c'est que on m'a déjà fait cette remarque, et je me la suis faite d'ailleurs avant moi-même.
j'ai beaucoup aimé les livres de Stephenie Meyer que j'ai dévoré, j'ai découvert par là-même son héros et effectivement, il y a des traits de ressemblance...

Ce qui est dramatique et tout à fait ironique c'est que j'ai inventé Orimée et la race des Morikantis avant de lire le bouquin.
J'ai écrit le début de mon histoire en 2006 et je n'ai lu Fascination que début 2008.

Mais je ne sais pas quoi faire.
Dois-je retirer les Morikantis de mon histoire?
Pourquoi les retirer? Juste parce qu'une personne a écrit un truc qui ressemble?
Je suis un peu perdue.

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Message  Pacô Mar 14 Juil 2009 - 18:55

Seimëa a écrit:
CHAPITRE I ~ PARTIE II

« Un rêve »


Orimée se réveilla en hurlant, son corps en sueur le brûlait et la douleur lui déchirait les entrailles. Il s’efforça de se calmer, respirant profondément et tentant d’apaiser les tremblements de ses membres.

Depuis plusieurs mois, ce cauchemar le réveillait (c'est subjectif et c'est pas vraiment ce que j'vais dire mais ... un cauchemar ne réveille pas vraiment sinon tu ne pourrais pas le faire. C'est un élément ou un événement du cauchemar qui produit le réveil... non ? Je chipote Razz). Chaque nuit, il revivait cette scène et chaque nuit, celle-ci se faisait plus claire et plus intense. Si au début ce rêve n’avait été qu’un ensemble d’éléments flous et désordonnés, il était maintenant plus réel que jamais. Désormais, il se réveillait avec le souvenir intact des odeurs et des sons qui l’entouraient. Il ressentait dans ses membres les résultats de sa course acharnée : la brûlure de ses poumons et de ses muscles durant l’effort et même le choc de son corps avec la fraîcheur de l’eau.

Ce rêve qui le persécutait était la cause implicite de sa venue ici : il désirait plus que tout au monde retrouver cette jeune femme qui répondrait sûrement à ses questions... Son instinct lui soufflait de suivre la direction du nord-ouest. Aussi, lorsqu’il avait appris qu’une horde de guerriers sauvages et barbares progressait vers cette même direction, semant mort(s) et destruction(s) sur son passage, il s'était porté volontaire. Pour la première fois de sa vie, il avait laissé la déraison (bof ... la folie? la démence ?) régir ses actes. Sans attendre, il s'était lancé à leur poursuite, secondé dans sa mission par ses plus proches amis : les meilleurs combattants qui soient. Leurs objectifs : mettre un terme à ce massacre et en trouver la raison (en plus ça t'éviterait une répétition). Ils touchaient presque au but et étaient sur le point de les rattraper lorsqu’une force qui les dépassait s’était dressée contre eux. Les tempêtes de sables avaient alors fait leur apparition, les empêchant d’avancer plus en avant. Seulement, la curiosité d’Orimée, elle, continuait son ascension et ses questions devenaient d’autant plus nombreuses que les jours passaient.

********

Izabelle était née dans cette ferme, dans la région de Béthanie, en plein milieu du désert. Elle adorait vivre ici et souhaitait également y finir sa vie. Depuis la mort de sa mère, c’était elle qui s’occupait de tout : le ménage, le linge, la cuisine… Elle ne s’en plaignait jamais et veillait au bonheur de ses proches avec le plus grand soin. Elle adorait sa famille et celle-ci le lui rendait bien. C’était un véritable cadeau de vivre ici (en fait, là c'est une répétition un peu particulière ... une répétition de son "ci". Faudrait voir si tu ne peux pas améliorer la phonétique du passage histoire de faire moins redondant Wink) et tous rendaient hommage à la Terre à sa façon pour l’en remercier.

La jeune femme nourrit Kali et prépara le petit déjeuner. Quand tout fut prêt, elle examina le cadran solaire Est et vit qu’il lui restait encore plus d’une heure avant que tout le monde soit levé. Incapable de rester en place, elle prit deux grandes outres et décida d’aller chercher de l’eau à la Source.

Au dehors, tout était calme, le soleil étendait ses rayons sur le désert, comme quelqu’un qui s’étire après un long sommeil (l'image est très belle et je t'encourage à la conserver. La formulation par contre, est très peu esthétique et brise l'élégance de la comparaison. Déjà, il faut remplacer le mot "quelqu'un" par ... homme ? Enfin il faut reformuler Wink). La lumière de ce matin de fin d’été (de + de +d' ... attention à la lourdeur surtout avec le "d" de douce qui suit) était douce, la fraîcheur de la nuit n’avait pas encore tout à fait disparu. Kali aboya en poussant Izabelle de son museau car sans s’en rendre compte la jeune femme s’était arrêtée pour mieux admirer le spectacle de la grande ferme réveillée par la nature. Il fallait une heure et demie pour aller et revenir de la Source, elle pressa donc le pas.

********

Sa respiration redevenue normale, ses poumons ne le brûlant plus et sa peau à nouveau fraîche, Orimée décida de se lever et de jeter un coup d’œil à l’extérieur. Dehors, la tempête avait cessé et le désert était d’un calme effrayant. Le soleil se levait (répétition ... apparaissait à l'horizon. Mais je te conseilel de modifier le premier "lever"), lueur pâle éteignant une à une les étoiles.

Décidé à aller explorer les environs et intrigué par une dune qui lui cachait la vue, il se mit en marche. Il arriva à destination en un peu moins d'une heure et ne regretta pas sa marche car à quelques mètres de là, on pouvait distinguer la surface luisante d’une étendue d’eau.

********

La famille ZAK, du nom du père d’Izabelle, avait toujours habité cette ferme et chacun des enfants de Dyomé y avait vu le jour. Avec le terrain qui s’étendait alentour, c'était leur unique bien terrestre. Ils se nourrissaient de la culture de leurs terres et de leur bétail. Une fois par semaine, ils allaient au marché pour vendre le fruit de leur travail et le troquer contre ce qui leur manquait. Tous les matins, l’un d’entre eux allait chercher de l’eau pour la journée. Ainsi, ils menaient une vie bien réglée qui leur plaisait à tous.

Je t'ai coupé un bout, c'est beaucoup trop long pour des correcteurs. Pense à des passages de cette longueur ci-dessus Wink .

Je n'ai pas du tout remarqué l'effet Twilight ... enfin pas pour l'instant en tout cas Wink. Non pour l'instant, ça prend une tournure pas assez originale pour l'instant avec la petite vie bien tranquille qui va être dérangée par un gros problèmes (+ les gros méchants qui vont débarquer et le gentil Orimée (= prince charmant ?) qui va venir à son secours).

Le dernier paragraphe (celui qui commence par la famille ZAK) est beaucoup moins bon que les autres ... à mon sens. Tout simplement parce que je trouve qu'il manque cruellement de fond ... qu'il fait très cliché et par-dessus tout ça, catalogue. Ces informations (comme chaque semaine + tous les matins) il faut les distiller dans des situations ou des actions concrètes. Pas le dire d'une manière générale ... parce que ça rend pas très bien et ça perd de la saveur de la curiosité du lecteur.

Sinon, on reste intrigué. On veut savoir pourquoi ce verbe fait tant cogiter (et souffrir) Orimée, ce que peut bien représentée la fille. Un point positif: la complicité en Izabelle et son loup.

Bon bah voilà. On n'attendrait presque plus que la suite que je t'ai enlevée \o/.
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Message  B. Mar 14 Juil 2009 - 20:06

Seimëa a écrit:Bonsoir à tous!

Merci pour tous vos commentaires et vos encouragements!
J'ai modifié mon premier post selon vos conseils, enlevé les différentes fautes/incohérences/maladresses que vous avez détecté et modifié les phrases hasardeuses.
Je suis hyper contente que l'oeil de Barbara ait été attiré jusqu'ici parce que j'ai entendu parlé d'elle héhéhé Razz et que j'attendais ses avis avec impatience!
Donc vous pouvez aller (re) jeter un coup d'oeil sur mon post et me dire s'il vous convient, en attendant je poste la suite et vais m'atteler à la lecture de membres de ce forum!

Bonne nuit à tous!

Ah? Embarassed Tu as entendu parler de moi?
J'avais dit quand tu t'es présentée que je viendrais corriger tes textes et je fais toujours ce que je dis dès que je le peux.
Ce soir, je suis un peu crevée, mais demain je regarderai les corrections que tu as faites et je m'occuperai de la suite que tu as postée. Very Happy
En tout cas, je suis contente que tu sois contente que je sois venue voir ton texte! Ca me fait très plaisir.
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Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa Empty Re: Générations ~ Tome 1 ~ Par Seimëa

Message  Pacô Mer 15 Juil 2009 - 7:33

La célébrité colle à la peau Barbara ... Faudra faire avec maintenant u__u".

On va former une bonne équipe de correcteurs alors Razz .
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Message  B. Mer 15 Juil 2009 - 8:44

Première remarque: On ne divise pas un même chapitre en deux parties. Tu peux à la rigueur mettre des *** pour signifier que tu changes de sujet, de lieu, ou de personnages. En plus ici ce n'est pas justifié car tu poursuis l'histoire de tes deux personnages principaux.

Seimëa a écrit:
CHAPITRE I ~ PARTIE II

« Un rêve »






Orimée se réveilla en hurlant, son corps en sueur le brûlait et la douleur espace en trop ici lui déchirait les entrailles. Il s’efforça à se calmer >>> Il tenta de reprendre son calme, respirant profondément et tentant d’apaiser les tremblements de ses membres.

Depuis plusieurs mois, ce cauchemar le réveillait. Chaque nuit, il revivait cette scène et chaque nuit, celle-ci se faisait plus claire et plus intense. Si au début ce rêve n’avait été qu’un ensemble d’éléments flous et désordonnés, il était maintenant plus réel que jamais. Désormais, il se réveillait avec le souvenir intact des odeurs et des sons qui l’entouraient. Il ressentait dans ses membres les résultats >>> effets de sa course acharnée : la brûlure de ses poumons et des ses muscles durant l’effort et même le choc de son corps avec la fraîcheur de l’eau >>> maladroit: "contact brutal de son corps dans l'onde glacée".

Ce rêve qui le persécutait était la cause implicite de sa venue ici : il désirait plus que tout au monde retrouver cette jeune femme qui répondrait sûrement >>> je ne sais pas si il peut préjuger ainsi que l'inconnue d'un songe réponde aux raisons de ce songe. Il vaudrait mieux donner à cette phrase une tournure plus aléatoire: "Il désirait plus que tout retrouver cette jeune inconnue, dans l'espoir un peu fou qu'elle puisse répondre à ses questions" à ses questions... Son instinct lui soufflait de suivre la direction du nord-ouest. Aussi, lorsqu’il avait appris qu’une horde de guerriers sauvages et barbares >>> pléonasme, supprime l'un des deux termes, de préférence "sauvages" progressait dans cette même direction, semant mort et destruction sur son passage, il s'était porté volontaire >>> ce passage mériterait d'être développé. Qui a demandé des volontaires pour aller affronter les barbares? N'y a-t-il pas une armée dans ce royaume pour le défendre contre les envahisseurs? Qui est Orimée pour avoir le loisir de se porter volontaire et pour entraîner avec lui les meilleurs guerriers du royaume?. Pour la première fois de sa vie, il avait laissé la déraison régir ses actes. Sans attendre, il s'était lancé à leur poursuite, secondé dans sa mission par ses plus proches amis : les meilleurs combattants qui soient. Leurs objectifs : mettre un terme à ce massacre et en trouver la raison. Ils touchaient presque au but et étaient sur le point de les rattraper lorsqu’une force qui les dépassait s’était dressée contre eux. Les tempêtes de sable avaient alors fait leur apparition, les empêchant d’avancer plus en avant >>> répétition du terme, corrige par "les empêchant de progresser plus avant". Seulement, la curiosité d’Orimée, elle, continuait son ascension et ses questions devenaient d’autant plus nombreuses que les jours passaient.

Izabelle était née dans cette ferme, dans la région de Béthanie, en plein milieu du désert. Elle adorait vivre ici et souhaitait également y finir sa vie. Depuis la mort de sa mère, c’était elle qui s’occupait de tout : le ménage, le linge, la cuisine… Elle ne s’en plaignait jamais et veillait au bonheur de ses proches avec le plus grand soin. Elle adorait sa famille et celle-ci le lui rendait bien. C’était un véritable cadeau de vivre ici et tous rendaient hommage à la terre à sa façon pour l’en remercier.

La jeune femme nourrit Kali et prépara le petit déjeuner. Quand tout fut prêt, elle examina le cadran solaire Est et vit qu’il lui restait encore plus d’une heure avant que tout le monde ne soit levé. Incapable de rester en place, elle prit deux grandes outres et décida d’aller chercher de l’eau à la source qui coulait non loin de là.

Au dehors, tout était calme, le soleil étendait ses rayons sur le désert, comme quelqu’un qui s’étire après un long sommeil. La lumière de ce matin de fin d’été était douce, la fraîcheur de la nuit n’avait pas encore tout à fait disparu. Kali aboya en poussant Izabelle de son museau car sans s’en rendre compte la jeune femme s’était arrêtée pour mieux admirer le spectacle de la grande ferme réveillée par la nature. Il fallait une heure et demie pour aller et revenir de la source, elle pressa donc le pas.
Pourquoi mets-tu des majuscules à terre et source? Ton histoire ne se passe pas sur Terre d'après le synopsis, donc une majuscule n'est pas justifiée. En ce qui concerne la majuscule de "source", elle est acceptable si la source en question est une entité magique et que tu penses lui conférer des pouvoirs ou un rôle d'importance dans ton histoire. Sinon, la majuscule est incorrecte.

Sa respiration redevenue normale, ses poumons ne le brûlant plus et sa peau à nouveau fraîche >>> bizarre comme tournure..., Orimée décida de se lever et de jeter un coup d’œil à l’extérieur. Dehors, la tempête avait cessé et le désert était d’un calme effrayant >>> Pourquoi effrayant? Cela présage t-il un prochain évènement climatique? Explique ce "effrayant", sinon change le qualificatif incorrect. Le soleil se levait, lueur pâle éteignant une à une les étoiles.

Décidé à aller explorer les environs et intrigué par une dune qui lui cachait la vue >>> alors là, mdr!! Il est intrigué par la présence d'une dune? En plein désert? Ca paraît complètement incohérent, à moins que cette dune se soit dressée ici brusquement et qu'elle n'y était pas le jour d'avant, mais il faut que tu expliques un minimum, il se mit en marche. Il arriva à destination en un peu moins d'une heure >>> problème ici: il est en charge d'un groupe de guerriers, ils ont subi une tempête de sable, et à son réveil il ne trouve rien de plus important à faire que d'aller sa promener tout seul pour une ballade de plus d'une heure (aller-retour)? et ne regretta pas sa marche car à quelques mètres de là, on pouvait distinguer la surface luisante d’une étendue d’eau.
Quelques incohérences dans ce passage. Il faut que tu développes ta narration et que tu revoies certains détails.

La famille Zak, du nom du père d’Izabelle, avait toujours habité cette ferme et chacun des enfants de Dyomé y avait vu le jour. Avec le terrain qui s’étendait alentour, cette manque un mot là, et surtout évite de répéter "ferme" était leur unique bien terrestre. Ils se nourrissaient de la culture de leurs terres et de leur bétail. Une fois par semaine, ils allaient au marché pour vendre le fruit de leur travail et le troquer contre ce qui leur manquait >>> les biens de première nécessité qui leur faisaient défaut. Tous les matins, l’un d’entre eux >>> l'un des membres de la famille allait puiser >>> évite d'utiliser des verbes trop simple, comme "chercher", efforce-toi de trouver des synonymes pour enrichir ton texte de l’eau pour la journée. Ainsi, ils menaient une vie bien réglée qui leur plaisait à tous. >>> cette dernière phrase est assez redondante. Tu as déjà dit qu'Izabelle aimait y vivre. Il faut trouver une autre tournure pour nous faire comprendre que son sentiment est partagé par toute la famille.

Commentaires:
Des répétitions et des tournures répétitives. Répéter les mêmes idées trop souvent risque de lasser le lecteur.
Tu découpes trop ta narration. On saute d'un personnage à l'autre en quelques lignes et les paragraphes si courts ne nous apprennent pas grand chose au final sur leur évolution dans l'histoire. Il vaudrait mieux que tu rassembles ces petits passages afin que l'on rentre bien dans l'univers de chaque personnage à chaque fois. Là, j'ai eu l'impression de survoler rapidement l'histoire alors que pour ton premier post, j'étais bien entrée dans l'aventure.
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Message  Invité Mer 15 Juil 2009 - 18:44

Bouh ouh ouh, vous me faîtes peur avec vos commentaires... pale
Bon apparemment, le problème du découpage des paragraphes est un problème pour pas mal de monde, je vais donc tenter un redécoupage afin que chaque lecteur puisse se plonger dans l'atmosphère et le monde de chaque personnage. Comme vous le ne savez pas, au tout début, je n'avais écrit que le passage d'Izabelle, j'ai finalement rajouté tous les passages avec Orimée car cela faisait un peu cheveu qui arrive sur la soupe à la fin. Intégrer les passages les uns après les autres en essayant de respecter une symétrie et une égalité potable fût difficile. J'ai fais de mon mieux, à croire que ce n'était pas assez... Snif.
Je vais donc retravailler ce passage.

Quelques réponses immédiates aux commentaires des uns et autres:

Je mets souvent des majuscules intempestives aux mots que je trouve jolis ou qui ont de l'importance pour moi, c'est comme un TIC que j'ai attrapé et dont il faut absolument que je me débarrasse alors merci beaucoup de me le faire remarquer!
Pour ce qui est de la Source, c'est plus un lieu qu'un nom commun, voilà pourquoi je lui colle un majuscule. Aussi, la Source est un espèce de puis où l'on peut puiser l'eau et qui se déverse par différents moyens mis en place par l'homme dans un petit bassin. Et pas une source qui coule... ^^

Dans la mise en page originale de mon roman, je n'ai pas séparé les chapitres en plusieurs partie, je l'ai simplement fait sur les forums de manière à ce que les membres/lecteurs d'ici puissent s'y retrouver plus facilement...

Au boulot alors...

Mais sinon, ça vous plaît quand même un peu? Neutral
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Message  La Baguette Mer 15 Juil 2009 - 19:13

Moi, ça me plaît, et je dis ça franchement. Je lis avec enthousiasme et j'ai hâte de connaître la suite.
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Message  Invité Mer 15 Juil 2009 - 19:22

Argh merci la baguette!
Ca ça m'encourage!
La tonne de travail qui s'abat sur moi paraît moins lourde avec autant d'enthousiasme!
sunny
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