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2 juillet 2070

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Message  Melly Sam 1 Aoû 2009 - 14:03

Salut,

Avant tout sachez que je suis plutôt fière de cette nouvelle et que celle-ci est plus mature. Je ne dis pas qu'elle est parfaite. Je vais surement avoir des corrections à faire mais j'espère que vous allez aimer. Comme elle n'est pas longue, je vous la met en une seule partie.

2 juillet 2070

Je tiens par la main une femme qui n’est ni ma mère ni ma tutrice. Seulement une étrangère qui me colporte de maison en maison. Depuis les quatorze années de ma vie, je n’ai connu ma mère que le temps d’une année, ce qui est énorme. Il faut dire que personne à ma connaissance ne garde les enfants plus de six mois. Le droit d’appartenance nous est interdit. Je laisse ma nouvelle famille m’enseigner ce qu’elle veut bien m’apprendre. Entre riche et pauvre les cultures et le mode de vie diffèrent. Je suis passé dans toute sorte de famille, les plus rangés aux plus cinglés.

La femme sonne à la porte d’une maison victorienne. Un homme d’une soixantaine ouvre sans aucune surprise. Il est vêtu d’un smoking noir et a de l’embonpoint. Ses cheveux gris, presque inexistant sont bien coiffés. Ses yeux se posent sur moi et nous fait signe d’entrer. Il demande à la dame :

- C’est le colis?

J’oublie. Dans ce monde, nous sommes des biens, qui en grandissant deviennent des personnes. Cela se mérite et à nos dix huit ans nous passons des tests et là seulement une condition nous est attribué. Mon rêve le plus cher est de devenir riche et homme d’influence. Je devrai travailler fort, car seul les meilleurs spécimens sont acceptés dans la société. Les autres se trouve des petits travaux comme vidangeur ou serviteur.

J’entre à pas feutré dans ma nouvelle demeure et attendit l’autorisation de m’asseoir. Lorsque ce fut fait, je prends place dans un divan en cuir, d’une dureté étonnante. L’homme me sourit et se présente :

- Je m’appelle Maurice Fervant et toi?

- Numéro 6644, enchanté monsieur, je répond humblement.

- Hum, je ne m’habituerai jamais à ces noms. Ne peuvent-il pas vous nommer normalement?

- Seulement lorsque j’en serai digne, je répond poliment.

Maurice rit bruyamment et se penche vers moi :

- Mon garçon, appelle moi Maurice et oublie ces monsieur. Dans mon temps les jeunes tutoyais leurs aînés et même pire. Je croirais entendre mon grand père et Dieu sait combien de temps il est décédé.

- La grande époque est revenue dans les mœurs de nos jeunes. Le temps où les jeunes étaient mal élevés est révolue, fit la femme impatiente.

Les mains sur sa robe fleurie, elle joue nerveusement avec un ban de sa jupe.

- Certes, Certes, marmonne l’homme dans sa barbe.

- Je dois vous laisser monsieur, j’ai d’autres livraisons à faire. Si vous avez un problème avec votre item, appelez nous et nous vous l’échangerons.

La dame traverse la pièce, tourne la poigné de la porte et sort.

Je suis seul avec Monsieur Fervant et celui-ci ne me lâche pas des yeux. Je regarde autour de moi et vois des meubles très anciens et même une télévision HD. Je me demande si elle fonctionne encore mais je n’ose pas poser la question. Les aînés ont droit au respect et un objet comme moi doit mériter les réponses.

- Tu sais petit? Nous avons abusé de notre liberté, fait l’homme en interrompant mes pensés. Ça oui! Tu peux me croire. Tellement que les gens ont oublié leurs obligations. Travailler cinquante heurs semaine n’aide en rien, mais c’était la seule façon de faire face au coût de la vie élevée. Pendant leurs temps libres, ils se retournaient vers les clubs et la boisson, sans penser à leur progéniture.

Il s’interromps et soupir. Il tâte la table près de lui, à la recherche d’un paquet de cigarettes. Il en prend une et l’allume de sa main gauche. Fumer devant des mineurs est illégal et inadmissible, mais cela lui semble égal.

- Monsieur, fumer en compagnie de mineur est interdit, j’ose dire, l’air sérieux

- Alors, il me demande?

Il prend une bouffée et l’expire avant de continuer :

- Tu sais, dans la vie il y a des règles stupides. Alors nous disons qu’elles sont faites pour être contournées.

- Aucune loi n’est stupide, je rétorque choqué. Je ne désire pas avoir le cancer du poumon.

Comme si il ne m’a pas entendu, il continu la conversation :

- As-tu entendu ce que j’ai dit, avant que tu ne te plaignes?

J’hoche de la tête. J’avais déjà rencontré plusieurs cinglés, mais celui-ci s’avance dans des zones dangereuses. Je suis entièrement convaincu que le gouvernement fait tout en son pouvoir pour que nous ayons une meilleure condition de vie.

- Ho lala, geigne Maurice désespéré, il porte la main sur ses yeux et ajoute :

- Mon garçon, sache que le gouvernement, pardon pour le gros mot, est un crosseur. Tu es un enfant du futur, c’est à toi de réparer nos erreurs, comme j’ai réparé celles de nos ancêtres.

- Je ne comprends pas, je fais.

- Ne t’inquiète pas, un jour ce sera l’évidence même. Allons, ne me regarde pas avec ces yeux! D’accord j’ai compris, laisse faire. Il est trop tard, j’aurai au moins essayé.

Il m’enjoint à me lever et me guide à ma chambre. Mes valises avaient été déposées sur le sol. Le blanc est à l’honneur et le tout est propre et rangé.

- Je vais te laisser, bonne nuit, me souffle l’homme

Il sort et ferme la porte derrière lui. Je reste quelque temps à méditer, mais rien ne change… Ce vieillard est fou.

***

Quarante ans ont passé et je contemple ces mots. Les temps ont changé et ce souvenir me réchauffe le cœur. Je ne suis plus le petit garçon insouciant d’antan qui trouvait les paroles de Maurice issu d’un conte fantastique. Encore pire, je sais maintenant qu’il avait entièrement raison.

Quarante ans avant que la loi ne change et que tout redevienne comme lors de la jeunesse de Maurice. Que les parents aient de nouveau la responsabilité de leurs enfants et que les emplois redeviennent stables.

Je ne peux malheureusement pas dire que c’est grâce à moi. J’étais trôné dans mes ambitions d’homme d’affaire, sans penser au monde qui m’entourait. Je m’habitue avec grand mal à la nouvelle vie que des milliers de gens ont défendus. Les humains font souvent les même erreurs souhaitons que cela ne se reproduise plus. Les enfants sont des humains à part entière et traitons les comme tel.
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Message  kirlim Sam 1 Aoû 2009 - 20:56

Melly a écrit:2 juillet 2070

Je tiens par la main une femme qui n’est ni ma mère ni ma tutrice. Seulement une étrangère qui me colporte de maison en maison. Depuis les quatorze années de ma vie (mouais... "Voilà quatorze années" ?), je n’ai connu ma mère que le temps d’une année, ce qui est énorme. Il faut dire que personne à ma connaissance ne garde les enfants plus de six mois. Le droit d’appartenance nous est interdit. Je laisse ma nouvelle famille m’enseigner ce qu’elle veut bien m’apprendre. Entre riches et pauvres les cultures et le mode de vie diffèrent. Je suis passé dans toute sorte de familles, des plus rangées (mouais..) aux plus cinglées.

La femme sonne à la porte d’une maison victorienne. Un homme d’une soixantaine ("d'une soixantaine d'années" ou "à la soixantaine") ouvre sans aucune surprise. Il est vêtu d’un smoking noir et a de l’embonpoint. Ses cheveux gris, presque inexistants[ , ] sont bien coiffés. Ses (deux phrases qui ses suivent et qui commencent de la même façon, je n'aime pas) yeux se posent sur moi et nous fait ("font", ta phrase veut que tu accordes avec les yeux.) signe d’entrer. Il demande à la dame :

- C’est le colis?

J’oublie. Dans ce monde, nous sommes des biens, qui en grandissant deviennent des personnes. Cela se mérite et à nos dix huit ans nous passons des tests et là seulement une condition nous est attribuée. Mon rêve le plus cher est de devenir riche et homme d’influence. Je devrai travailler fort, car seul les meilleurs spécimens sont acceptés dans la société. Les autres se trouvent des petits travaux comme vidangeur ou serviteur.

J’entre à pas feutré dans ma nouvelle demeure et attends l’autorisation de m’asseoir. Lorsque ce fut fait, je prends place dans un divan en cuir, d’une dureté étonnante (il y a des confusions dans les temps là, non ?). L’homme me sourit et se présente :

- Je m’appelle Maurice Fervant et toi?

- Numéro 6644, enchanté monsieur, je réponds humblement.

- Hum, je ne m’habituerai jamais à ces noms. Ne peuvent-il pas vous nommer normalement?

- Seulement lorsque j’en serai digne, je réponds poliment.

Maurice rit bruyamment et se penche vers moi :

- Mon garçon, appelle-moi Maurice et oublie ces [ " ]monsieur[ " ]. Dans mon temps les jeunes tutoyaient leurs aînés et même pire. Je croirais entendre mon grand-père et Dieu sait depuis combien de temps il est décédé.

- La grande époque est revenue dans les mœurs de nos jeunes. Le temps où les jeunes étaient mal élevés est révolue, fit la femme impatiente.

Les mains sur sa robe fleurie, elle joue nerveusement avec un pan de sa jupe.

- Certes, Certes, marmonne l’homme dans sa barbe.

- Je dois vous laisser monsieur, j’ai d’autres livraisons à faire. Si vous avez un problème avec votre item, appelez-nous et nous vous l’échangerons.

La dame traverse la pièce, tourne la poignée de la porte et sort.

Je suis seul avec Monsieur Fervant et celui-ci ne me lâche pas des yeux. Je regarde autour de moi et vois des meubles très anciens et même une télévision HD. Je me demande si elle fonctionne encore mais je n’ose pas poser la question. Les aînés ont droit au respect et un objet comme moi doit mériter les réponses.

- Tu sais petit? Nous avons abusé de notre liberté, fait l’homme en interrompant mes pensées. Ça oui! Tu peux me croire. Tellement que les gens ont oublié leurs obligations. Travailler cinquante heures par semaine n’aide en rien, mais c’était la seule façon de faire face au coût de la vie élevée. Pendant leur temps libre, ils se retournaient vers les clubs et la boisson, sans penser à leur progéniture.

Il s’interromps et soupire puis tâte la table près de lui, à la recherche d’un paquet de cigarettes. Il en prend une et l’allume de sa main gauche. Fumer devant des mineurs est illégal et inadmissible, mais cela lui semble égal.

- Monsieur, fumer en compagnie de mineur est interdit, j’ose dire, l’air sérieux

- Alors, il me demande?
(gné ?)

Il prend une bouffée et l’expire avant de continuer :

- Tu sais, dans la vie il y a des règles stupides. Alors nous disons qu’elles sont faites pour être contournées.

- Aucune loi n’est stupide, je rétorque choqué. Je ne désire pas avoir le cancer du poumon.

Comme si il ne m’a pas entendu, il continue la conversation :

- As-tu entendu ce que j’ai dit, avant que tu ne te plaignes?

J’hoche de la tête. J’avais déjà rencontré plusieurs cinglés, mais celui-ci s’avance dans des zones dangereuses. Je suis entièrement convaincu que le gouvernement fait tout en son pouvoir pour que nous ayons une meilleure condition de vie.

- Ho lala, geigne Maurice désespéré, il porte la main sur ses yeux et reprends la parole. Mon garçon, sache que le gouvernement, pardon pour le gros mot, est un crosseur (gné ?). Tu es un enfant du futur, c’est à toi de réparer nos erreurs, comme j’ai réparé celles de nos ancêtres.

- Je ne comprends pas, je fais.

- Ne t’inquiète pas, un jour ce sera l’évidence même. Allons, ne me regarde pas avec ces yeux! D’accord j’ai compris, laisse faire. Il est trop tard, j’aurai au moins essayé.

Il m’enjoint à me lever et me guide à ma chambre. Mes valises avaient été déposées sur le sol. Le blanc est à l’honneur et le tout est propre et rangé.

- Je vais te laisser, bonne nuit, me souffle l’homme

Il sort et ferme la porte derrière lui. Je reste quelque temps à méditer, mais rien ne change… Ce vieillard est fou.

***

Quarante ans ont passé et je contemple ces mots. Les temps ont changé et ce souvenir me réchauffe le cœur. Je ne suis plus le petit garçon insouciant d’antan qui trouvait les paroles de Maurice issues d’un conte fantastique. Encore pire, je sais maintenant qu’il avait entièrement raison.

Quarante ans avant que la loi ne change et que tout redevienne comme lors de la jeunesse de Maurice. Que les parents aient de nouveau la responsabilité de leurs enfants et que les emplois redeviennent stables.

Je ne peux malheureusement pas dire que c’est grâce à moi. J’étais trôné dans mes ambitions d’homme d’affaire, sans penser au monde qui m’entourait. Je m’habitue avec grand mal à la nouvelle vie que des milliers de gens ont défendu. Les humains font souvent les même erreurs souhaitons que cela ne se reproduise plus. Les enfants sont des humains à part entière et traitons les comme tel.

Je ne saisis pas vraiment le message de la nouvelle. J'aurais préféré plus de sentiments, surtout vis à vis de l'enfant. Si tu avais exposé son point de vue face à la cigarette de maurice, ses pensées; son aversion pour l'homme. Puis le pourquoi ce dernier le mettait en danger, pourquoi il était en tort alors que l'enfant avait raison. Il y a des réflexions qui auraient pu être intéressantes, qui auraient pu nous convaincre de ce que tu cherchais à critiquer, et là, ça nous aurait incité à vraiment bien réfléchir sur le sujet.
Disons que dans l'argumentation, il ne faut pas dire que ceci est bien parce que ça et ça. Il faut dire que tu comprends le point de vue des personnes en face, que tu l'exposes puis que tu contredises toi-même chacun de leurs arguments un à un. Pour exposer la vérité et inciter les gens à réfléchir sur un sujet, il faut qu'ils aient tous les avis possibles à leur portée, ainsi que des réponses. C'est pourquoi le point de vue de l'enfant aurait du être approfondi.

Ceci dit, j'ai trouvé ta nouvelle agréable à lire, bien qu'il y ait quelques fautes.
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Message  Pacô Sam 8 Aoû 2009 - 11:30

Melly a écrit:
2 juillet 2070

Je tiens par la main une femme qui n’est ni ma mère ni ma tutrice. Seulement une étrangère qui me colporte de maison en maison. Durant (plus correct que depuis) les quatorze années de ma vie, je n’ai connu ma mère que le temps d’une année (répétition => soit tu reformules autrement, et c'est jouable, soit tu mets "douze mois"), ce qui est énorme (c'est ironique ?). Il faut dire que personne à ma connaissance ne garde les enfants plus de six mois. Le droit d’appartenance nous est interdit. Je laisse ma nouvelle famille m’enseigner ce qu’elle veut bien m’apprendre. Entre riche et pauvre, les cultures et le mode de vie diffèrent. Je suis passé dans toutes sortes de familles, les plus rangées aux plus cinglées (cinglées est un terme assez familier).

La femme sonne à la porte d’une maison victorienne. Un homme d’une soixantaine ouvre sans aucune surprise (sens incorrect. Ce n'est pas l'ouverture de la porte qui n'est sans aucune surprise, hein ?). Il est vêtu d’un smoking noir et a de l’embonpoint. Ses cheveux gris, presque inexistant, sont bien (bien est trop subjectif. Qu'est ce que le bien coiffé dans un monde totalement différent du nôtre ? Il faut donc penser à préciser cette coiffure... à plat, avec une raie visible etc ...) coiffés. Ses yeux se posent sur moi et il nous fait signe d’entrer. Il demande à la dame :

- C’est le colis?

J’oublie. Dans ce monde, nous sommes des biens, qui en grandissant deviennent des personnes. Cela se mérite et à nos dix huit ans nous passons des tests et là seulement une condition nous est attribuée. Mon rêve le plus cher est de devenir riche et homme d’influence. Je devrai travailler fort, car seuls les meilleurs spécimens sont acceptés dans la société. Les autres se trouvent des petits travaux comme vidangeur (lol euh ... vidangeur ? Pourquoi spécialement celui-là plus qu'un autre ?) ou serviteur.

J’entre à pas feutrés dans ma nouvelle demeure et attends (euh faut respecter les temps ... tu ne peux pas passer du présent de l'indicatif à l'imparfait dans une même phrase en plein milieu de la narration) l’autorisation de m’asseoir. Lorsque ce fut (là, il aurait été plus logique d'utiliser le passé composé. Mais le passé simple fonctionne aussi, ça fait juste plus bizarre) fait, je prends place dans un divan en cuir, d’une dureté étonnante. L’homme me sourit et se présente :
- Je m’appelle Maurice Fervant et toi?
- Numéro 6644, enchanté monsieur, je réponds (voilà le premier problème de la narration au présent. L'inversion avec la plupart des verbes au pronom personnel "je" n'est pas admise ou alors comme ça: "répondé-je", mais c'est pas une forme des plus jolies. Toutefois, c'est pas vraiment correct comme tu l'as écrit là) humblement.

- Hum, je ne m’habituerai jamais à ces noms. Ne peuvent-il pas vous nommer normalement?

- Seulement lorsque j’en serai digne, je réponds poliment.

Maurice rit bruyamment et se penche vers moi :

- Mon garçon, appelle-moi Maurice et oublie ces "monsieur" (euh oui sauf que je ne comprends pas trop pourquoi il lui dit ça étant donné qu'il n'a pas dit de monsieur. C'était la parole encore d'avant). Dans mon temps les jeunes tutoyaient leurs aînés et même pire. Je croirais entendre mon grand père et Dieu sait combien de temps il est décédé (oulah, cette phrase ne veut rien dire !).

- La grande époque est revenue dans les mœurs de nos jeunes. Le temps où les jeunes étaient mal élevés est révolu, fit la femme impatiente.

Les mains sur sa robe fleurie, elle joue nerveusement avec un pan (et pas ban ^^) de sa jupe.

- Certes, certes, marmonne l’homme dans sa barbe.

- Je dois vous laisser monsieur, j’ai d’autres livraisons à faire. Si vous avez un problème avec votre item, appelez-nous et nous vous l’échangerons.

La dame traverse la pièce, tourne la poignée de la porte et sort.

Je suis seul avec Monsieur Fervant et celui-ci ne me lâche pas des yeux. Je regarde autour de moi et vois des meubles très anciens et même une télévision HD. Je me demande si elle fonctionne encore mais je n’ose pas poser la question. Les aînés ont droit au respect et un objet comme moi doit mériter les réponses.

- Tu sais petit? Nous avons abusé de notre liberté, fait l’homme en interrompant mes pensées. Ça oui! Tu peux me croire. Tellement que les gens ont oublié leurs obligations. Travailler cinquante heures par semaine n’aide en rien, mais c’était la seule façon de faire face au coût élevé de la vie élevée (sinon c'est la vie qui est élevée dans le sens de ta phrase Wink ). Pendant leurs temps libres, ils se retournaient (verbe non adapté. "Ils s'abandonnaient/s'adonnaient aux clubs et à la boisson") vers les clubs et la boisson, sans penser (répétition) à leur progéniture.

Il s’interrompt (répétition) et soupire. Il tâte la table près de lui, à la recherche d’un paquet de cigarettes. Il (trop de il qui donnent un caractère monotone et catalogue à ton texte !) en prend une et l’allume de sa main gauche. Fumer devant des mineurs est illégal et inadmissible, mais cela lui semble égal (deux "égal" dans la même phrase, à modifier !).

- Monsieur, fumer en compagnie de mineur est interdit, j’ose dire [pas de virgule, ça porte à confusion] l’air sérieux (le redire fait un peu rébarbatif avec la narration)

- Alors, il me demande?

Il prend une bouffée et l’expire avant de continuer :

- Tu sais, dans la vie il y a des règles stupides. Alors nous disons qu’elles sont faites pour être contournées.

- Aucune loi n’est stupide, je rétorque choqué. Je ne désire pas avoir le cancer du poumon.

Comme s'il ne m’a pas entendu, il continue (répétition => "poursuivre") la conversation (son explication plutôt) :

- As-tu entendu ce que j’ai dit, avant que tu ne te plaignes?

Je hoche (pas de liaison avec un h aspiré) de la tête. J’avais déjà rencontré plusieurs cinglés (familier, et tu l'as déjà dit au début du texte), mais celui-ci s’avance dans des zones dangereuses. Je suis entièrement convaincu que le gouvernement fait tout en son pouvoir pour que nous ayons une meilleure condition de vie.

- Ho lala, geint Maurice désespéré, il porte la main sur ses yeux et ajoute :

- Mon garçon, sache que le gouvernement, pardon pour le gros mot, est un crosseur (c'est à dire ?). Tu es un enfant du futur, c’est à toi de réparer nos erreurs, comme j’ai réparé celles de nos ancêtres.

- Je ne comprends pas, je fais (comme dit précédemment, ça fait bof. Surtout que là tu peux écrire "fais-je").

- Ne t’inquiète pas, un jour ce sera l’évidence même. Allons, ne me regarde pas avec ces yeux! D’accord j’ai compris, laisse faire. Il est trop tard, j’aurais au moins essayé.

Il m’enjoint à me lever et me guide à ma chambre. Mes valises avaient été déposées sur le sol. Le blanc est à l’honneur et le tout est propre et rangé.

- Je vais te laisser, bonne nuit, me souffle l’homme

Il sort et ferme la porte derrière lui. Je reste quelques temps à méditer, mais rien ne change… Ce vieillard est fou.

***

Quarante ans ont passé et je contemple ces mots. Les temps ont changé et ce souvenir me réchauffe le cœur. Je ne suis plus le petit garçon insouciant d’antan qui trouvait les paroles de Maurice issues (s'il s'agit bien des paroles qui sont issues) d’un conte fantastique. Encore pire, je sais maintenant qu’il avait entièrement raison.

Quarante ans avant que la loi ne change et que tout redevienne comme lors de la jeunesse de Maurice. Que les parents aient de nouveau la responsabilité de leurs enfants et que les emplois redeviennent stables.

Je ne peux malheureusement pas dire que c’est grâce à moi. J’étais trôné dans mes ambitions d’homme d’affaire, sans penser au monde qui m’entourait. Je m’habitue avec grand mal à la nouvelle vie que des milliers de gens ont défendue. Les humains font souvent les même erreurs souhaitons que cela ne se reproduise plus (euh la phrase est stupide là ...). Les enfants sont des humains à part entière et traitons les comme tels.

Humpf' ... disons que j'ai pas accroché.
Un manque de rigueur indéniable dans le vocabulaire, la syntaxe et surtout l'orthographe.
Ensuite, je ne vois pas spécialement l'intérêt de cette nouvelle, mis à part le fait que tu dénonces quelque chose qui ne risque pas d'arriver.
De plus, le dialogue n'a aucun intérêt puisqu'il n'engendre rien, tout comme le personnage ne fait rien donc finalement, on se demande, pourquoi alors cette loi a changé ?

Je pense qu'il faut bien la retravailler. Autant la forme que le fond Wink.
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Message  B. Lun 10 Aoû 2009 - 8:49

Puisque tu as déjà eu deux corrections, je n'en rajouterai pas une autre. J'attendrai pour cela que tu aies retravaillé ton texte. Il est bourré de fautes d'orthographe, de grammaire et de syntaxe. Il est donc très difficile à lire. Je pense que tu n'as pas assez relu tout ça, certaines fautes sont énormes et de nombreuses tournures sont étonnantes (dans le mauvais sens du terme).

L'histoire elle-même pourrait être intéressante, mais tu ne l'as pas développée correctement. Le dialogue n'a pas de but précis, on ignore ce qui est arrivé et va arriver à ce jeune garçon, tu n'expliques pas grand chose et tu termines sur une conclusion toute tarabiscotée.
Il faut énormément retravailler ton texte, au moins corrige les erreurs relevées par Pacô et Kirlim, relies-toi à voix haute. Les concordances de temps ne sont même pas respectées.
Bon courage!
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