Laherla
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Pacô
Kain
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Re: Laherla
C'est vrai que pour le cheval, démonter a l'air d'avoir d'abord le sens de désarçonner. D'un autre côté j'ai retrouvé le terme dans un roman de Robert Merle et puis je trouve que ca sonne bien donc je vais peut-être garder.
Pour l'énumération avec des qui, c'est juste une façon de décrire plusieurs personne, ça remplace des 'dont certains', 'et d'autres'...
Va pour décréter et décider, ça ma plait bien.
J'ai mis mes modifications pour les deux parties précédentes, tu peux les lire si tu veux, mais y a pas fondamentalement de changement sur le fond. Tu peux juste lire en diagonale et me dire si ca te parait moins lourd qu'avant.
Pour l'énumération avec des qui, c'est juste une façon de décrire plusieurs personne, ça remplace des 'dont certains', 'et d'autres'...
Va pour décréter et décider, ça ma plait bien.
J'ai mis mes modifications pour les deux parties précédentes, tu peux les lire si tu veux, mais y a pas fondamentalement de changement sur le fond. Tu peux juste lire en diagonale et me dire si ca te parait moins lourd qu'avant.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: Laherla
Okay.
Oui j'ai jeté un coup d'oeil rapide. Tu n'aurais pas aussi rajouté des paragraphes ? Pas des trucs méga importants, mais des petits détails supplémentaires qui ne changent rien au fond ?
(pour le coup des hommes de l'Extérieur qui pensent majoritairement au sexe )
Mais j'ai pas vraiment d'analyse concrète u_u". Donc oui, ça a l'air de bien passé, mais je peux pas l'affirmer vraiment puisque je n'ai lu qu'en travers ^^.
Et va pour les autres corrections .
Oui j'ai jeté un coup d'oeil rapide. Tu n'aurais pas aussi rajouté des paragraphes ? Pas des trucs méga importants, mais des petits détails supplémentaires qui ne changent rien au fond ?
(pour le coup des hommes de l'Extérieur qui pensent majoritairement au sexe )
Mais j'ai pas vraiment d'analyse concrète u_u". Donc oui, ça a l'air de bien passé, mais je peux pas l'affirmer vraiment puisque je n'ai lu qu'en travers ^^.
Et va pour les autres corrections .
Re: Laherla
J'ai remis un petit bout supplémentaire.
Si un deuxième lecteur veut s'y mettre, qu'il n'hésite surtout pas ^^.
Si un deuxième lecteur veut s'y mettre, qu'il n'hésite surtout pas ^^.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: Laherla
Si, il faut que je m'y mette, j'avais bien aimé ton prologue mais je n'avais que survolé le premier chapitre avec le roi... et mon avis rejoignait celui de Pacô. Une fois que j'aurais trouvé le temps de rattraper tout mon retard, je reprendrai le fil des corrections
Liven d'Eleissen- Talent Suprême
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Re: Laherla
J'ai un peu changé cette partie là, donc peut-etre que tu trouveras ça mieux.
Maintenant j'ai bien conscience que c'est pas extraordinaire comme texte, donc si t'aimes pas du tout, te forces pas à aller jusqu'au bout ^^"
Maintenant j'ai bien conscience que c'est pas extraordinaire comme texte, donc si t'aimes pas du tout, te forces pas à aller jusqu'au bout ^^"
Kain- Talent Hasardeux
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Re: Laherla
Et c'est parti.
(si ça fait beaucoup de choses relevées, dis-toi que je suis un correcteur qui a un sens exacerbé du détail et qui relève souvent beaucoup de choses pour un rien. No panic \o/).
Enfin, la personnification est possible. Mais je vois quand même mal un sentiment disputer la conscience d'un être humain à un autre.
Non ?
Avec un peu d'ironie ou de sarcasmes, ça donne plus de poids à l'argumentation ou à ce pseudo débat.
Je crois que c'était le "c'était réellement impressionnant" qui fait douter un peu. Reformule de manière à ce que l'on comprenne que ce qui est impresionnant, c'est que le bandit est encore plein d'énergie malgré les manipulations spirituelles de Fergèbre.
=> un petit peu convenu comme scène. Et trembler de tout son long, ça fait un peu conte pour enfant avec le méchant puni par le gentil.
=> lourdeur: "de quoi que ce soit de ce qui". Beurk ^^. "qui n'était plus en état de manifester la moindre inquiétude sur l'évolution des évènemments autour de lui."
=> le "et qu'ils n'avaient pas été tués" c'est dans le sens: ils ont été prisonniers ou ils ont été convertis au Mal ?
Suffire complètement, c'est un genre d'oxymore là ^^.
Appréciation linguistique:
Je pense que tu l'auras compris, ma principale critique se portera sur le dialogue. Tes personnages ont une prestance mais dès qu'ils ouvrent la bouche, ils s'expriment comme accoudés à un comptoir entre potes. C'est vraiment dommage parce qu'ils cassent une image de sagesse, de réflexion etc...
A éviter aussi les adverbes en -ement, avec une réplique de dialogue. "dit maussadement", "demander gentiment" etc (ce sont des exemples au pif hein ^^). C'est pas très beau. Il faut rechercher (parfois, pas tout le temps) l'esthétisme littéraire ^^.
Appréciation de l'histoire:
L'histoire prend une tournure... convenue. C'est intriguant, je poursuis ma lecture avec un réel plaisir (la preuve, puisque je reviens à chaque fois \o/) mais je ne suis pas tellement fan de l'histoire basique du bien "Lumière" et des méchants "Ame", avec un truc qui se trame par derrière. C'est sûrement le lot de tout écrit fantasy (et c'est peut être moi qui ne vais pas en fait, que toi) mais ... je trouve que l'originalité en prend un petit coup. Autant j'avais apprécié le prologue autant là ... je me dis, "mince, on sent déjà la guerre manichéenne avec une idylle au milieu".
Après, j'attends de voir si je me trompe !
(si ça fait beaucoup de choses relevées, dis-toi que je suis un correcteur qui a un sens exacerbé du détail et qui relève souvent beaucoup de choses pour un rien. No panic \o/).
=> un peu maladroit pour moi. "Le mépris et la colère alternant dans son regard" ou plutôt "envahi tour à tour par la colère ou le mépris".le mépris le disputant à la colère dans ses yeux.
Enfin, la personnification est possible. Mais je vois quand même mal un sentiment disputer la conscience d'un être humain à un autre.
=> un peu maigre comme défense. Mais même si tu voulais montrer qu'il n'a rien pour se défendre, son rang, sa puissance (etc ...) pourrait lui permettre de dire un truc beaucoup plus évolué pour finalement montrer la même chose."Nous n'avons jamais vu cet homme de notre vie, Seigneur Fergèbre" bredouilla-t-il d'une voix blanche.
Non ?
=> ça me fait un peu l'effet du "J'ai faim" dit l'affamé. Une sorte de redondance ^^."Menteur!" hurla son accusateur
=> Le "tout est de ta faute" fait un peu placé sans aucune logique. C'est quoi le tout ? Pour l'instant, il ne fait que l'accuser qu'il a mal calculé, mais il ne dit pas en quoi le roi est en faute. Enfin, ça passe pour un prisonnier un peu déboussolé, néanmoins. Je dirais même que ça renforce son caractère de paumé ^^.Tu m'avais dit qu'ils n'utiliseraient pas la magie! Qu'ils n'avaient pas le droit! Tout est de ta faute!
=> pour éviter la lourdeur de sa voix (et parce que c'est un homme sage qui sait parler): "Et il a assurément reçu de votre main l'or qui compenserait la bravoure de ses actes. Lui et les siens ont été payés pour nous exclure de Flavire, Votre Majesté."Et il a assurément reçu de votre main de l'or pour que lui et les siens nous empêchent à tout prix de rentrer dans Flavive."
Avec un peu d'ironie ou de sarcasmes, ça donne plus de poids à l'argumentation ou à ce pseudo débat.
=> j'ai mis un peu de temps avant de comprendre la phrase. Au départ, je croyais que c'était du point de vue du prisonnier et qu'il trouvait impression qu'il y ait encore tant d'énergie (mais quelle énergie, me suis-je dit avant de comprendre).Être encore si plein d'énergie après avoir subi une Manipulation en profondeur entre les mains de Fergèbre, c'était réellement impressionnant
Je crois que c'était le "c'était réellement impressionnant" qui fait douter un peu. Reformule de manière à ce que l'on comprenne que ce qui est impresionnant, c'est que le bandit est encore plein d'énergie malgré les manipulations spirituelles de Fergèbre.
=> tendu ? J'aurais plus dit tiré. Mais la formule me fait un peu maladroite.son long visage mince tendu par la détermination
=> le.sentit la force de son coup déchirer la monde de l'Esprit
=> j'aurais plus collé un passé simple: "permirent".Il s'écarta du chemin de Fergèbre aussi vite que ses vieilles jambes le lui permettaient.
=> toutEnfoncé dans son trône, le roi tremblait de tous son long
=> un petit peu convenu comme scène. Et trembler de tout son long, ça fait un peu conte pour enfant avec le méchant puni par le gentil.
=> encore une formulation qui n'est pas digne de ton personnage. "Quoi qu'il signe, il n'y aura plus aucune validité". Le "fasse" est à proscrire.Quoiqu'on lui fasse signer à présent, ça n'aura plus aucune validité"
=> répétition de quoiquequi n'était plus en état de s'inquiéter de quoique ce soit de ce qui se passait autour de lui.
=> lourdeur: "de quoi que ce soit de ce qui". Beurk ^^. "qui n'était plus en état de manifester la moindre inquiétude sur l'évolution des évènemments autour de lui."
=> on adresse "demande sur demande" non ?Votre majesté, pourquoi nous avez vous adressé demande après demande de ne pas laisser sortir nos soldats de nos campements sur vos terres, ces trois derniers mois?
=> répétition de adresser. "qu'il continue de dialoguer/d'interroger"Laherla trouvait étonnant qu'il continue à s'adresser à Lucius avec une telle politesse alors qu'il venait de lui faire subir sûrement un des pires affronts dont il était capable.
=> je n'ai pas compris ce que tu voulais dire là ...Mais chez Fergèbre ce ton n'avait jamais du recouvrir le moindre respect, de toute façon.
=> me^me chose, c'est un peu "parlé bien la France" comme dialogue. "Que vous a t-il appris ce magicien noir ?"qu'est ce qu'il vous a appris, ce 'magicien noir'
=> même chose: l'ont-ils déjà trouvée ?Est ce qu'ils l'ont trouvé déjà?
=> les adverbes appliqués comme ça, à éviter. "lança Agnial d'un air maussade".lança maussadement Agnial.
=> ressentir plutôt non ? oOL'effet des deux Manipulations majeures en une seule soirée avait fini par se faire sentir.
=> liaison: s'ilcomme si il pouvait tomber
=> répétition posséder. Le second peut être facilement retiré puisque la proposition insérée avec un que n'est pas des plus fameuses.Malgré des recherches intenses, les informations que possédait la Maison de l'Extérieur sur eux étaient quasi inexistantes. La seule certitude qu'elle possédait était que des dizaines de maîtres de l'Ame avaient disparus au fil des ans, pour ne plus jamais réapparaître, et qu'ils n'avaient pas été tués.
=> le "et qu'ils n'avaient pas été tués" c'est dans le sens: ils ont été prisonniers ou ils ont été convertis au Mal ?
=> ne suffisait pas à la rassurer complètement, non plutôt ? ^^Même savoir que le conseil ne commettait jamais d'erreurs ne suffisait pas complètement à la rassurer.
Suffire complètement, c'est un genre d'oxymore là ^^.
=> tel qu'il était, est inutile ici et fait un peu redondant non ?Malheureusement ses maîtres existaient toujours et dans le monde tel qu'il était,
=> j'ai envie de dire: non-sens. S'ils attaquent ou qu'ils se font attaquer, dans les deux cas, c'est la guerre ^^.Et alors, si Fergèbre et les membres de sa Maison n'avaient pas réussi à convaincre le conseil d'attaquer les premiers, ce serait la guerre.
Appréciation linguistique:
Je pense que tu l'auras compris, ma principale critique se portera sur le dialogue. Tes personnages ont une prestance mais dès qu'ils ouvrent la bouche, ils s'expriment comme accoudés à un comptoir entre potes. C'est vraiment dommage parce qu'ils cassent une image de sagesse, de réflexion etc...
A éviter aussi les adverbes en -ement, avec une réplique de dialogue. "dit maussadement", "demander gentiment" etc (ce sont des exemples au pif hein ^^). C'est pas très beau. Il faut rechercher (parfois, pas tout le temps) l'esthétisme littéraire ^^.
Appréciation de l'histoire:
L'histoire prend une tournure... convenue. C'est intriguant, je poursuis ma lecture avec un réel plaisir (la preuve, puisque je reviens à chaque fois \o/) mais je ne suis pas tellement fan de l'histoire basique du bien "Lumière" et des méchants "Ame", avec un truc qui se trame par derrière. C'est sûrement le lot de tout écrit fantasy (et c'est peut être moi qui ne vais pas en fait, que toi) mais ... je trouve que l'originalité en prend un petit coup. Autant j'avais apprécié le prologue autant là ... je me dis, "mince, on sent déjà la guerre manichéenne avec une idylle au milieu".
Après, j'attends de voir si je me trompe !
Re: Laherla
Pacô a écrit:
L'histoire prend une tournure... convenue. C'est intriguant, je poursuis ma lecture avec un réel plaisir (la preuve, puisque je reviens à chaque fois \o/) mais je ne suis pas tellement fan de l'histoire basique du bien "Lumière" et des méchants "Ame", avec un truc qui se trame par derrière. C'est sûrement le lot de tout écrit fantasy (et c'est peut être moi qui ne vais pas en fait, que toi) mais ... je trouve que l'originalité en prend un petit coup. Autant j'avais apprécié le prologue autant là ... je me dis, "mince, on sent déjà la guerre manichéenne avec une idylle au milieu".
Après, j'attends de voir si je me trompe !
Je sais pas si la suite a un interet quelconque, mais une chose est sûre ce sera pas du tout ça ^^.
Merci pour les nombreuses remarques, certaines je suis pas trop d'accord, sur le force des dialogues c'est assez clair qu'il y a de grosses failles. Mais toute la partie avec le roi en général je suis plutôt mal-à-l'aise, même si je savais pas comment faire avancer l'histoire sans. La suite l'héroïne part dans un voyage seule pour essayer d'éviter la guerre, et franchement je m'amuse plus à l'écrire. Faudra vraiment que je revois cette partie là, à un moment ou à un autre ..
Kain- Talent Hasardeux
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Re: Laherla
Moi j'ai commencé le prologue ; j'ai même un c/c en attente dans Word. Ce que j'aimerais savoir, c'est ce que tu veux comme corrections, parce que certaines phrases me tiltent. J'ai cru comprendre que ce n'est pas ce qui t'intéresse le plus. Dis-moi.
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Re: Laherla
Ben si y a des phrases qui sont maladroites a tes yeux ca m'interesse, bien sur. Apres je promet pas que je change tout, mais non je ne suis attache a ce texte au mot pres, de toute facon j'ai deja une grosse relecture/reecriture de prevue quand je serai arrive a mi-bouquin.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: Laherla
Bien sûr que tu n'es pas obligé de tenir compte de tout. C'était juste pour savoir, parce que je n'aime pas laisser passer ce que je vois, ni faire juste pour faire.
Alors j'y vais.
Alors j'y vais.
azul- Talent Suprême
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Re: Laherla
Bah ce qui m'a fait dire ça, c'est le coup du mage de la lumière qui s'avance vers le roi "qui tremble de tout son long". Cette expression est vraiment la caractéristique même du scénario manichéen avec le méchant qui se reçoit la bonne correction.Kain a écrit:
Je sais pas si la suite a un interet quelconque, mais une chose est sûre ce sera pas du tout ça ^^.
Merci pour les nombreuses remarques, certaines je suis pas trop d'accord, sur le force des dialogues c'est assez clair qu'il y a de grosses failles. Mais toute la partie avec le roi en général je suis plutôt mal-à-l'aise, même si je savais pas comment faire avancer l'histoire sans. La suite l'héroïne part dans un voyage seule pour essayer d'éviter la guerre, et franchement je m'amuse plus à l'écrire. Faudra vraiment que je revois cette partie là, à un moment ou à un autre ..
Et il y en avait quelques unes de ce type là .
On verra bien pour la suite .
Re: Laherla
C’est étrange, ce Beraya me fait l’effet d’un guerrier aguerri au début. En tout cas, il est dit qu’il n’a peur de rien. On le laisse pourtant tremblant de peur à la fin du prologue. Il a combattu des créatures effrayantes, et il est défaitiste par rapport à ces magiciens qu’il ne connait pas. Est-ce que les légendes suffisent à un tel revirement de situation ? Possible, mais j’ai été surprise. J’ai eu l’impression de ne plus suivre le même personnage au début et à la fin.
Bon, en tout cas, ce prologue augure bien de la suite ; tu as su mettre en place les ingrédients pour nous donner envie de tourner la page.
Pour ce qui est de la typo, il faut absolument que tu fasses quelque chose pour tes dialogues. Je n’aime pas particulièrement les guillemets, j’utilise le cadratin — (alt 0151) mais c’est perso. L’embêtant, c’est que tu as une citation dans un de tes dialogues (pas mal d’ailleurs) qui doit être différenciée du dialogue. Je la mettrais en italique.
Pour le reste de la typo ou de la ponctuation tu verras dans le texte, mais ce sont des bonnes habitudes à prendre.
Mes couleurs :
Suggestions, blabla
Ponctuation, frappe, typo
Orthographe grammaire
J'enlèverais
Bon, en tout cas, ce prologue augure bien de la suite ; tu as su mettre en place les ingrédients pour nous donner envie de tourner la page.
Pour ce qui est de la typo, il faut absolument que tu fasses quelque chose pour tes dialogues. Je n’aime pas particulièrement les guillemets, j’utilise le cadratin — (alt 0151) mais c’est perso. L’embêtant, c’est que tu as une citation dans un de tes dialogues (pas mal d’ailleurs) qui doit être différenciée du dialogue. Je la mettrais en italique.
Pour le reste de la typo ou de la ponctuation tu verras dans le texte, mais ce sont des bonnes habitudes à prendre.
Mes couleurs :
Suggestions, blabla
Ponctuation, frappe, typo
Orthographe grammaire
J'enlèverais
Beraya heurta de sa botte un caillou qui rebondit dans la rue vide, bruit assourdissant dans le silence de la nuit. La torche tremblant au bout de son bras tendu, il s'efforça de ne pas presser le pas.
Grand et musclé comme peu d'hommes de son peuple, il n'y avait pas grand chose qui faisait peur à Beraya. (Cette phrase me plaît moyennement. Je pense que tu n’as pas voulu répéter « peu ». Il faudrait cependant trouver une solution, parce que « il n’y a pas grand-chose qui faisait peur », c’est pas génial. « Grand et musclé comme peu d'hommes de son peuple, Beraya n’avait pas peur de grand-chose. » ) Il avait terminé son initiation depuis des années. Il avait chassé toutes les créatures de la forêt, même le redoutable charkenat dont les griffes déchiraient le cuir le plus épais comme une simple feuille. Mais cette forêt de pierres là le remplissait d'une terreur qu'il étouffait chaque jour plus mal.
Quand il aperçut la lumière qui passait par les fenêtres du poste de garde il eut une pensée reconnaissante pour son compagnon. Celui-ci ne se souvenait pas toujours d'allumer le feu lorsque c'était au tour de Beraya de patrouiller. Il se hâtait maintenant, la perspective de la chaleur des flammes et de la compagnie lui faisant presque oublier son devoir. De toute façon il n'y avait rien de changé par rapport à la dernière fois qu'il avait parcouru ces rues, ni (par rapport) à celle d'avant. Illnis ne changeait jamais.
C'était une des choses à propos de la cité qui lui envoyait procurait ? des frissons dans le dos. Certaines toitures s'étaient effondrées, leurs poutres ayant fait attention aux participes présent, tu en utilises beaucoup ; ce sont des « raccourcis » pas toujours très beaux pourries, les portes n'étaient je mettrais « plus » ici depuis longtemps plus que quelques morceaux de bois pendant pendus ? au bout de leurs gonds rouillés, mais à ceci près la ville traversait les siècles intacte. Ses murailles pour ainsi dire battues par la forêt, aucun animal n'y avait pourtant élu domicile. Aïe, encore cette vilaine tournure. Déjà « pour ainsi dire » bof. « Aucun animal n’avait élu domicile dans ses murailles à demi vaincues par la forêt. » (je propose et tu disposes, on est bien d’accord) La végétation n'avait pas mieux réussi à se réapproprier les lieux. La seule chose qui poussait ce verbe n’est pas approprié ; je ne trouve pas mieux que « abondait » à Illnis c'était l'épaisseur de la poussière entre ses murs.
Au début Beraya avait attribué ça à la montagne contre laquelle la ville s'appuyait, et (à) son sol stérile où la roche affleurait. (Et puis) cette formule est pléonastique ; elle pourrait encore passer dans un langage parlé, mais pas ici les humains qui l'avaient bâtie avait fait du bon travail pour recouvrir chaque pouce de terrain de pierre. Ce ne serait pas plutôt « pour recouvrir de pierres chaque pouce de terrain » ? Mais maintenant il comprenait qu'il s'était trompé. Si Illnis était restée intouchée par le monde c'était parce qu'elle le voulait.
En poussant la porte rafistolée de la maison de garde virgule il fut accueilli par une délicieuse vague de chaleur et de lumière.
"Bonne patrouille espace avant le point d’interrogation et d’exclamation ?" demanda une voix crissante j’aime assez cette comparaison, mais j’ai du mal à déterminer si « crissante » est un adjectif verbal « une voix aussi crissante que » ou un participe présent (crissant) « une voix qui crisse »Tout dépend si tu parles de l’état ou de l’action comme des pieds (traînés) dans du gravier. Et on n’a pas besoin de traîner ses pieds dans le gravier pour le faire crisser, il suffit d’y marcher.
Oraz était assis en tailleur, cette virgule ralentit inutilement la lecture devant une petite marmite d'eau fumante.
"Comme d'habitude" virgule répondit Beraya en grimaçant intérieurement. Oraz était beaucoup de choses, mais bon cuisinier ne faisait pas partie de la liste. Beraya s'était arrangé pour préparer la plupart des repas depuis qu'ils étaient arrivés. Bien sûr avec les provisions et le gibier limités il ne faisait pas de merveilles, mais au moins il n'avait pas cette obsession pour le sel et les herbes qui semblait posséder son compagnon dès qu'il s'approchait d'un chaudron.
"Bien. (Crois-moi) dans ce travail tu peux pas espérer mieux."
Après un dîner de lapin, qui aurait été bon (s’il) n'avait été trop salé, Oraz prit son épée courte, la virgule n’est pas nécessaire quand le sujet est le même et entreprit de l'aiguiser dans un coin. C'était une bonne arme, de bien meilleure qualité que celles dont Beraya avait l'habitude.
Oraz était loin du feu, (et avait) la capuche de son manteau rabattue sur sa tête. Même (s‘ils) n'avaient que peu de chance de rencontrer des humains, il respectait la coutume et cachait son visage tout le temps qu'ils quittaient la forêt. Beraya faisait de son mieux pour imiter son aîné, heureux que celui-ci ne porte pas en plus le masque traditionnel, mais il n'aimait pas ça. Évidement pour Oraz qui voyait dans le noir comme en plein jour ce n'était pas vraiment une contrainte. Quelques fois Beraya lui enviait ça. Il se demandait quelle impression cela faisait d'avoir un Rêve aussi puissant. Puis il se rappelait quel prix le vieux Rêveur devait payer en échange, et son envie s'évanouissait. Il n’est pas fluide ce passage. De plus, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris.
"(Qu'est-ce) qu'il y a manque l’espace ?" demanda Oraz, en levant son capuchon vers lui. Le jeune homme se maudit en silence. Il ne s'était pas rendu compte qu'il le fixait depuis un long moment.
"Je pense que c'est la dernière fois que je te vois aiguiser une lame qui n'en a pas besoin." Dans un dialogue, le guillemet fermant est suivi d’une virgule. Le point se met à la fin de la phrase et non à l’intérieur du guillemet fermant. « … une lame qui n’en a pas besoin », mentit-il. mentit-il.
"La dernière fois espace ?" rit Oraz. " les guillemets s’ouvrent en début de dialogues et ne se ferment qu’à la fin. L’incise est à l’intérieur des guillemets. « La dernière fois ? rit Oraz. Tu m’enterres […] ce sera le cas. »Tu m'enterres bien vite, je suis pas si vieux. Même si on retourne à dans ? la forêt demain, notre tour reviendra, bizarre cette virgule (je suis pénible hein ? Si si, tu peux le dire^^) dans quelques années. Et (dis-toi) bien que je serai encore là pour faire équipe avec toi quand ce sera le cas."
"Franchement virgule si je ne revois jamais Illnis, ça ne m'empêchera pas de dormir." Virgule et pas de point à l’intérieur du guillemet soupira Beraya.
"La première fois que j'étais de garde à Illnis, je pensais tout pareil."
"Et maintenant espace ?"
"Toujours pareil." Virgule et pas de point… gloussa Oraz. " aïe ! Par pitié rectifie tout ça lol Enfin quand même pas" ajouta-t-il après un moment, "la ville sent toujours autant la mort, mais j'ai appris à ne plus avoir peur. Après tout il ne s'est rien passé ici pendant six cents (lorsque les multiples sont « ronds » cent prend le pluriel) ans, y a pas de raison que ça change tant qu'on est là."
La mort, pensa Beraya. C'était exactement ça. Cette impression poisseuse qui le poursuivait depuis qu'il avait mis les pieds ici, qui lui usait chaque jour les nerfs un peu plus qui lui usait les nerfs un peu plus chaque jour ? . Illnis n'était pas seulement une ville morte, c'était une ville où la mort rodait encore.
"Lapari devrait déjà être passée maintenant, non espace ?" demanda-t-il pour se détourner de ces idées noires.
"Tu l'as vue tout à l'heure pendant ta ronde espace ?"
"Oui, elle se disputait avec Ara."
"Plus dures que le roc et plus rugueuses que l'écorce sont les disputes des époux." cita Oraz. "Mais souvent plus douces que le miel après. Beurp, tu me perds avec tes guillemets partout ! Pas de quoi s'inquiéter, je sais bien pourquoi elle est en retard." Il éclata de rire devant le regard d'incompréhension de son compagnon. "Je dis juste que c'est plus facile pour Ara et elle d'occuper leur nuit de garde que pour nous. Ça excuse qu'ils prennent leur temps."
A À cela Beraya rougit nettement, et le vieil homme rit de plus belle. Durant le mois qu'ils avaient passé ensemble virgule le jeune s'était peu à peu sorti du respect presque sacré qu'il éprouvait pour l'ancien, et qui le paralysait au début, mais il ne savait toujours pas comment réagir face à ce genre de remarque. Un guerrier âgé, puissant, admiré comme lui aurait (dû) être plus... moins... enfin pas comme cela en tout cas.
Un couinement strident le tira de son embarras. Ils se tournèrent tous deux vers une petite souris grise sur le sol. Quand elle eut leur attention, elle se mit sur ses (deux) pattes de derrière et commença à pousser de petits cris aigus.
"Lapari espace !" murmura Beraya, inquiet.
Oraz leva la main. Debout, immobile et raide comme un piquet, il imposa le silence à Beraya pendant ce qui lui parut un temps interminable. Puis il parla, d'une voix crachotante qui n'avait plus rien d'humain, comme si elle sortait d'une bouche qui n'avait jamais été prévue pour ça.
"Ara est mort." commença-t-il lentement. "Je ne vois pas Lapari, elle a (dû) se retirer dans l'intérieur de la ville. La Porte Est a été ouverte. Trois chariots, tirés par des chevaux. Plusieurs dizaines d'humains." Il se tut, et Beraya n'arrivait toujours pas à saisir ses paroles, son esprit comme paralysé. Ara, mort? Comment? "Ils bougent trop vite pour des humains." continua Oraz, sombrement.
"Des magiciens." gémit Beraya, la compréhension et l'horreur se répandant en lui, tu peux enlever cette virgule comme un poison glacial.
En deux enjambées Oraz était à la porte. La souris était partie, le contrôle mental de Lapari avait (dû) se rompre, soit parce que sa mission était accomplie, soit parce que Lapari avait des ennuis.
"Plus vite!" cria le vieux guerrier.
Comme sorti d'un rêve, Beraya sursauta et ramassa son gourdin posé contre le mur. Énorme morceau de bois à la poignée recouverte de cuir, il l'avait fait (lui-même), dans un aracol, l'arbre le plus dur de la forêt, et la sensation de son poids au bout de son bras acheva de le ramener dans le présent.
"Pas de ça" virgule ordonna Oraz quand il voulut allumer une torche dans le feu.
"Mais..."
"Je te guiderai!"
Dehors le vieux prit la main du plus jeune dans la sienne, une main à la peau lisse et dure, et ils s'élancèrent dans l'obscurité de cette nuit sans lune. Beraya fut vite incapable de dire où ils allaient, mais il laissait cette responsabilité à son (aîné) avec plaisir. Dans sa tête une tornade de pensées se déchainait, la plupart de nature à lui liquéfier les entrailles. Des magiciens, il allait devoir se battre contre des magiciens? C'était loin, très loin, de ce dont on lui avait parlé. Des humains égarés, souvent. Des chasseurs de trésors, peut-être. Mais des magiciens? Sûrement pas. Et des dizaines? Non ce n'était pas possible, ils ne pouvaient pas tous être des magiciens.
Finalement ils débouchèrent dans une rue plus large, et derrière eux Beraya reconnut la grande place, avec ce gros bâtiment carré et laid, entouré de colonnes rondes, qu'ils appelaient le temple, bien que personne ne soit (fût) sûr que c'était bien ce qu'il avait été dans le passé où il servait encore. Outch ! qu’ils appelaient le (T)emple, bien que personne ne fût sûr qu’il assurait cette fonction dans le passé ?
"Ils se dirigent par ici, ils ne sont plus très loin, nous allons gagner du temps pour que les autres puissent arriver." Pour laisser aux autres le temps d’arriver ?
Beraya chercha quelque chose à dire, mais ne trouva rien.
"J'attaquerai le premier, depuis le ciel. Tu attends qu'ils soient suffisamment désorganisés, et tu attaques depuis là."
Son doigt pointait vers une toute petite ruelle sombre qui donnait sur la grande rue. Encore une fois Beraya se rendit compte qu'il ne pouvait pas répondre.
Le vieil homme posa la main sur son épaule. "Tu crois que tu vas y arriver petit?" demanda-t-il d'une voix étonnamment douce. Beraya hocha la tête lentement. "Si tu je n’aime pas trop cette absence de négation ; ça ne fait pas très « vieux sage » peux pas, il vaut mieux que tu attendes les nôtres qui essaient de nous rejoindre." continua-t-il gentiment, mais fermement.
Il pouvait s'en aller. Il n'avait qu'à dire oui, et il n'aurait pas à risquer sa vie contre ceux qui avaient déjà pris celle d'Ara, point Ara qui était plus fort qu'il ne pouvait pourrait jamais espérer l'être. Son Rêve à lui n'était pas fort du tout, il lui avait à peine donné quelques muscles et quelques pouces en hauteur de plus. Quelques pouces de hauteur en plus ? Il ne voyait pas dans le noir, il ne volait pas, il ne battrait jamais un cerf à la course. Il ne parvenait même pas à communiquer avec son Animal-Rêve. Quelle chance avait-il face à des magiciens?
Et en un éclair de lucidité, il comprit ce que tout cela signifiait. Des magiciens étaient revenus à Illnis. Là où jadis ils avaient régné, là où leur puissance avait rayonné sur le monde. Là où ils avaient créé les Rêveurs. Ce n'était pas seulement mauvais pour les malheureux qui gardaient la cité à ce (momentlà). Deux points C'était une catastrophe pour son peuple tout entier.
Dans la tête de Beraya, tout était clair. Les magiciens détestaient les Rêveurs. Ils étaient venus trouver le moyen de corriger ce qu'ils considéraient comme une erreur, ils étaient venus les anéantir.
"Je vais me battre, ici et avec toi."déclara-t-il d'une voix basse mais qui ne tremblait pas. Enfin, pas trop.
azul- Talent Suprême
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Re: Laherla
Merci pour cette correction ultra-detaillee, je vais l'etudier attentivement. Pour la typo, je vais voir ce que les autres font, j'ai toujours fait comme ca, mais en fait je ne m'etais pas vraiment pose la question.
Beraya a peur des magiciens, parce que d'abord tout le monde a peur des magiciens, ce sont des etres qui ont detruit la monde par le passe, et les gens n'ont pas oublie. Ensuite ils sont les createurs de sa race, et ca flanque toujours les foies de rencontrer son createur.
Et puis bon y a une part de forfanterie dans son histoire au debut, il se rappelle ses exploits pour oublier qu'il deteste se trouver la ou il est
Beraya a peur des magiciens, parce que d'abord tout le monde a peur des magiciens, ce sont des etres qui ont detruit la monde par le passe, et les gens n'ont pas oublie. Ensuite ils sont les createurs de sa race, et ca flanque toujours les foies de rencontrer son createur.
Et puis bon y a une part de forfanterie dans son histoire au debut, il se rappelle ses exploits pour oublier qu'il deteste se trouver la ou il est
Kain- Talent Hasardeux
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