Une étrange sensation
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Re: Une étrange sensation
Un Autre qui n’est pas de trop
Nous nous sommes demandés comment couper du bois sans une lame. Alors j’eu cette idée :
-On pourrait essayer d’arracher quelques branches souples et les superposer ! Ensuite on pourrait mettre des feuilles par-dessus ; ce n’est pas trop difficile et l’on pourrait en faire un deuxième pour toi !
Natan me regarda d’un air songeur. Puis il approuva mon idée et nous partîmes chercher des branches.
Plusieurs branches basses nous convenaient, mais il fallait parfois grimper dans les arbres, et mon pyjama n’était pas exactement la tenue idéale pour faire ça. Natan y alla donc, conscient du risque qu’il y avait ; les arbres atteignaient presque une dizaine de mètres et s’il avait un moment d’inattention, il pouvait très bien lâcher prise et se rompre le cou. Il laissait tomber les branches qu’il arrachait et je les entassai.
Quand nous eûmes fini de ravitailler ce bois, nous le tirâmes dans la clairière où nous dormions et nous le regroupâmes. Mon « sommier » était prêt.
-Il ne reste plus que le matelas, a-t-il dit en se dirigeant vers des arbres armés de grandes feuilles.
Il en cueillit plusieurs et les étala sur mon « lit ».
Nous fîmes un autre lit pour lui et nous nous jetâmes dessus ; très confortable, par rapport au sol !
-Le temps s’écoule différemment ici il met beaucoup plus de temps que dans la vrai vie. D'après moi il met deux fois plus de temps à s'écouler, me déclara-t-il.
Effectivement, il me semblait être ici depuis presque quatre jours…Je commençai à avoir vraiment soif.
-Il me faudrait à boire j’ai la gorge sèche…ai-je alors murmuré.
-Oui tu as raison les « pêchetpoire » ne suffisent plus, il nous faudrait trouver de l’eau…
Nous marchâmes longtemps à travers un bois et nous trouvâmes une source. Nous avons alors bu jusqu’à ce que notre soif soit apaisée.
Je m’étirai dans l’herbe quand le vent revint sur nous d’une manière insupportable. Les branches volaient en tous sens et plusieurs me frappèrent au visage. Natan me saisit par le bras et m’entraîna hors de la forêt, près de nos « lits ».
-Oh non !lâcha-t-il avec une grimace de panique.
Les feuilles et les jeunes branches étaient saccagées par le vent qui ne cessait de souffler. J’eûs encore la sensation de voir mes parents me regarder tristement en me disant qu’ils étaient là et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Une larme roula sur ma joue. Sur celle de mon ami aussi…
Le vent s’était peu à peu apaisé jusqu’à ne devenir qu’une légère brise. Natan était à quelques mètres de moi. Il avait enfoui son visage dans ses mains et semblait dormir. Je m’approchai de lui et lui tapotai l’épaule.
Il se releva brusquement, puis il me regarda d’un air effrayé.
-Euh…Natan ?!Que ce passe t’il ?
-Hein ? De quoi tu parle je n’ai rien vu du tout je te le promet.
- Tu est sûr ? Sa réaction me semblait bizarre,
- Oui ne t’inquiète surtout pas
-Si tu le dis.
Je n’en croyai pas un seul mot mais je pensai qu’il finirait par me dire ce qui s’est passé
Je décidai de reprendre le chemin vers le passé et Natan me suivit. Sur le chemin il me dit :
-Pourquoi allons nous là-bas ? Cela ne sert a rien
- Je n’en sais rien, mais mon instinct me dit d’y aller. Lui répondit-je
-Ce que tu as vu hier ne te suffit pas ?
-Je ne sais pas, tout cela me semble bizarre.
-Je ne te comprend pas tu te fais mal en voulant y retourner, tu ne veux pas croire ce qui nous arrive et donc tu essayes d’oublier, ça ne sert à rien. Tu te fais du mal Shaé arrête.
Il prononça cette dernière phrase d’un ton qui évoquait le supplice d’arrêter mais en même temps le désir de compréhension et l’amour.
Cette phrase faillit me retenir. Je m’arrêtai, me retournai. Je voulait lui dire tout ce que je ressentai mais je n’eûs pas cette force, alors je le regardai droit dans les yeux pour la première fois… Dans ce regard je mis tout ce que je ressentai pour lui, cet amour qui me poussai à ne pas hurler et m’enfuir en courant pour tout oublier. Je le mis dans ce regard et il comprit…
Il comprit que j’en avait besoin c’est pourquoi il me suivit sans plus tenter de me dissuader de cette idée
-Tu sais…, reprit-il pendant que nous marchions côte à côte,
-Quoi ?
- Tu peux m’appeler Nat si tu veux
-Je…Je peux?
-Je ne t’oblige pas tu sais c’est comme tu veux si ça te dérange tu me le dis
-Non au contraire ça ne me dérange pas le moins du monde.
Il me redonna alors confiance et je l’en remerciai de tout coeur.
Il ne fallait pas que l’on se sépare.
Ensemble nous pouvons nous en sortir… Si nous n’étions pas mort.
Nous nous sommes demandés comment couper du bois sans une lame. Alors j’eu cette idée :
-On pourrait essayer d’arracher quelques branches souples et les superposer ! Ensuite on pourrait mettre des feuilles par-dessus ; ce n’est pas trop difficile et l’on pourrait en faire un deuxième pour toi !
Natan me regarda d’un air songeur. Puis il approuva mon idée et nous partîmes chercher des branches.
Plusieurs branches basses nous convenaient, mais il fallait parfois grimper dans les arbres, et mon pyjama n’était pas exactement la tenue idéale pour faire ça. Natan y alla donc, conscient du risque qu’il y avait ; les arbres atteignaient presque une dizaine de mètres et s’il avait un moment d’inattention, il pouvait très bien lâcher prise et se rompre le cou. Il laissait tomber les branches qu’il arrachait et je les entassai.
Quand nous eûmes fini de ravitailler ce bois, nous le tirâmes dans la clairière où nous dormions et nous le regroupâmes. Mon « sommier » était prêt.
-Il ne reste plus que le matelas, a-t-il dit en se dirigeant vers des arbres armés de grandes feuilles.
Il en cueillit plusieurs et les étala sur mon « lit ».
Nous fîmes un autre lit pour lui et nous nous jetâmes dessus ; très confortable, par rapport au sol !
-Le temps s’écoule différemment ici il met beaucoup plus de temps que dans la vrai vie. D'après moi il met deux fois plus de temps à s'écouler, me déclara-t-il.
Effectivement, il me semblait être ici depuis presque quatre jours…Je commençai à avoir vraiment soif.
-Il me faudrait à boire j’ai la gorge sèche…ai-je alors murmuré.
-Oui tu as raison les « pêchetpoire » ne suffisent plus, il nous faudrait trouver de l’eau…
Nous marchâmes longtemps à travers un bois et nous trouvâmes une source. Nous avons alors bu jusqu’à ce que notre soif soit apaisée.
Je m’étirai dans l’herbe quand le vent revint sur nous d’une manière insupportable. Les branches volaient en tous sens et plusieurs me frappèrent au visage. Natan me saisit par le bras et m’entraîna hors de la forêt, près de nos « lits ».
-Oh non !lâcha-t-il avec une grimace de panique.
Les feuilles et les jeunes branches étaient saccagées par le vent qui ne cessait de souffler. J’eûs encore la sensation de voir mes parents me regarder tristement en me disant qu’ils étaient là et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Une larme roula sur ma joue. Sur celle de mon ami aussi…
Le vent s’était peu à peu apaisé jusqu’à ne devenir qu’une légère brise. Natan était à quelques mètres de moi. Il avait enfoui son visage dans ses mains et semblait dormir. Je m’approchai de lui et lui tapotai l’épaule.
Il se releva brusquement, puis il me regarda d’un air effrayé.
-Euh…Natan ?!Que ce passe t’il ?
-Hein ? De quoi tu parle je n’ai rien vu du tout je te le promet.
- Tu est sûr ? Sa réaction me semblait bizarre,
- Oui ne t’inquiète surtout pas
-Si tu le dis.
Je n’en croyai pas un seul mot mais je pensai qu’il finirait par me dire ce qui s’est passé
Je décidai de reprendre le chemin vers le passé et Natan me suivit. Sur le chemin il me dit :
-Pourquoi allons nous là-bas ? Cela ne sert a rien
- Je n’en sais rien, mais mon instinct me dit d’y aller. Lui répondit-je
-Ce que tu as vu hier ne te suffit pas ?
-Je ne sais pas, tout cela me semble bizarre.
-Je ne te comprend pas tu te fais mal en voulant y retourner, tu ne veux pas croire ce qui nous arrive et donc tu essayes d’oublier, ça ne sert à rien. Tu te fais du mal Shaé arrête.
Il prononça cette dernière phrase d’un ton qui évoquait le supplice d’arrêter mais en même temps le désir de compréhension et l’amour.
Cette phrase faillit me retenir. Je m’arrêtai, me retournai. Je voulait lui dire tout ce que je ressentai mais je n’eûs pas cette force, alors je le regardai droit dans les yeux pour la première fois… Dans ce regard je mis tout ce que je ressentai pour lui, cet amour qui me poussai à ne pas hurler et m’enfuir en courant pour tout oublier. Je le mis dans ce regard et il comprit…
Il comprit que j’en avait besoin c’est pourquoi il me suivit sans plus tenter de me dissuader de cette idée
-Tu sais…, reprit-il pendant que nous marchions côte à côte,
-Quoi ?
- Tu peux m’appeler Nat si tu veux
-Je…Je peux?
-Je ne t’oblige pas tu sais c’est comme tu veux si ça te dérange tu me le dis
-Non au contraire ça ne me dérange pas le moins du monde.
Il me redonna alors confiance et je l’en remerciai de tout coeur.
Il ne fallait pas que l’on se sépare.
Ensemble nous pouvons nous en sortir… Si nous n’étions pas mort.
Dernière édition par shaé le Dim 31 Aoû 2008 - 15:47, édité 21 fois
Re: Une étrange sensation
j'aime bien cette suite sa nous donne envie ce que voit nathan et pourquoi il a peur . de plus cette phrase "il pouvait très bien lâcher prise et se rompre le cou" nous montre qu'il ne sont pas réellement mort, enfin c'est ce que j'ai comprit car si il peut se rompre le cou et mourir c'est qu'il n'est pas mort . la seul chose qui me gêne c'est cette phrase : "Le temps s’écoule différemment ici il met beaucoup plus de temps que dans la vrai vie" je ne comprend pas vraiment comment s'écoule le temps tu devrais le comparé au temps dans la vrai vie par exemple " il s'écoule deux fois plus vite que dans la vie réel. après c'est mon avis et c'est peut-être aussi que j'ai pas comprit la phrase lol donc voila vivement la suite .
nathan 44- Talent Hasardeux
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Re: Une étrange sensation
shaé a écrit:Un Autre qui n’est pas de trop
Nous nous sommes demandés comment couper du bois sans une lame. Alors j’eu cette idée :
-On pourrait essayer d’arracher quelques branches souples et les superposer ! Ensuite on pourrait mettre des feuilles par-dessus ; ce n’est pas trop difficile et l’on pourrait en faire un deuxième pour toi !
Natan me regarda d’un air songeur. Puis il approuva mon idée et nous partîmes chercher des branches.
Plusieurs branches basses nous convenaient, mais il fallait parfois grimper dans les arbres, et mon pyjama n’était pas exactement la tenue idéale pour faire ça (plutôt ceci c'est mieux nan?). Nathan y alla donc, conscient du risque qu’il y avait ; les arbres atteignaient presque une dizaine de mètres et s’il avait un moment d’inattention, il pouvait très bien lâcher prise et se rompre le cou. Il laissait tomber les branches qu’il arrachait et je les entassais.
Quand nous eûmes fini de ravitailler ce bois, nous le tirâmes dans la clairière où nous dormions et nous le regroupâmes. Mon « sommier » était prêt.
-Il ne reste plus que le matelas, a-t-il dit en se dirigeant vers des arbres armés de grandes feuilles.
Il en cueillit plusieurs et les étala sur mon « lit ».
Nous fîmes un autre lit pour lui et nous nous jetâmes dessus ; très confortable, par rapport au sol !
-Le temps s’écoule différemment ici il met beaucoup plus de temps que dans la vraie vie. D'après moi il met deux fois plus de temps à s'écouler, me déclara-t-il.
Effectivement, il me semblait être ici depuis presque quatre jours… Je commençaisà avoir vraiment soif.
-Il me faudrait à boire j’ai la gorge sèche… ai-je alors murmuré.
-Oui tu as raison les « pêchetpoire » ne suffisent plus, il nous faudrait trouver de l’eau…
Nous marchâmes longtemps à travers un bois et nous trouvâmes une source. Nous avons alors bu jusqu’à ce que notre soif soit apaisée.
Je m’étiraisdans l’herbe quand le vent revint sur nous d’une manière insupportable. Les branches volaient en tous sens et plusieurs me frappèrent au visage. Nathan me saisit par le bras et m’entraîna hors de la forêt, près de nos « lits ».
-Oh non! lâcha-t-il avec une grimace de panique.
Les feuilles et les jeunes branches étaient saccagées par le vent qui ne cessait de souffler. J’eûs encore la sensation de voir mes parents me regarder tristement en me disant qu’ils étaient là et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Une larme roula sur ma joue. Sur celle de mon ami aussi…
Le vent s’était peu à peu apaisé jusqu’à ne devenir qu’une légère brise. Nathan était à quelques mètres de moi. Il avait enfoui son visage dans ses mains et semblait dormir. Je m’approchai de lui et lui tapotai l’épaule.
Il se releva brusquement, puis il me regarda d’un air effrayé.
-Euh… Nathan ?! Que ce passe t’il ?
-Hein ? De quoi tu parle je n’ai rien vu du tout je te le promet.
-Tu est sûr ? Sa réaction me semblait bizarre.
-Oui ne t’inquiète surtout pas.
-Si tu le dis.
Je n’en croyaispas un seul mot mais je pensaisqu’il finirait par me dire ce qui s’est passé.
Je décidaitde reprendre le chemin vers le passéeet Nathan me suivit. Sur le chemin il me dit :
-Pourquoi allons nous là-bas ? Cela ne sert a rien.
-Je n’en sais rien, mais mon instinct me dit d’y aller. Lui répondit-je.
-Ce que tu as vu hier ne te suffit pas ?
-Je ne sais pas, tout cela me semble bizarre.
-Je ne te comprend pas tu te fais mal en voulant y retourner, tu ne veux pas croire ce qui nous arrive et donc tu essayes d’oublier, ça ne sert à rien. Tu te fais du mal Shaé arrête.
Il prononça cette dernière phrase d’un ton qui évoquait le supplice d’arrêter mais en même temps le désir de compréhension et l’amour.
Cette phrase faillit me retenir. Je m’arrêtait, me retournait. Je voulaittout(Il sert à rien celui-là) lui dire tout ce que je ressentaitmais je n’eûs pas cette force, alors je le regardaitdroit dans les yeux pour la première fois… Dans ce regard je mis tout ce que je ressentaitpour lui, cet amour qui me poussaità ne pas hurler et m’enfuir en courant pour tout oublier. Je le mis dans ce regard et il comprit…
Il comprit que j’en avaisbesoin c’est pourquoi il me suivit sans plus tenter de me dissuader de cette idée
-Tu sais…, reprit-il pendant que nous marchions côte à côte,
-Quoi ?
-Tu peux m’appeler Nat si tu veux
-Je… Je peux ?
-Je ne t’oblige pas tu sais c’est comme tu veux si ça te dérange tu me le dis
-Non au contraire ça ne me dérange pas le moins du monde.
Il me redonna alors confiance et je l’en remerciaisde tout coeur.
Il ne fallait pas que l’on se sépare.
Ensemble nous pouvons nous en sortir… Si nous n’étions pas mort.
Très bien =D
Dernière édition par lauranounette_# le Dim 31 Aoû 2008 - 15:59, édité 1 fois
Re: Une étrange sensation
Bien bien. J'aime beaucoup la fin. La transmission des sentiments, par le regard, est assez bien menée .
Et il est assez intriguant de savoir ce que cherche réellement Shaé et ce de quoi a peur Nathan... Bref, ça me parait bien tout ça...
Et il est assez intriguant de savoir ce que cherche réellement Shaé et ce de quoi a peur Nathan... Bref, ça me parait bien tout ça...
Re: Une étrange sensation
Un vent sorti de l’ordinaire
Quand nous arrivâmes dans le passé nous avons senti un grand vent frais qui emportait des voix avec lui comme si elles venaient de très loin.
Nous continuâmes pour essayer de traverser ce vent mais nous n’y parvinmes pas.
Nous décidâmes de nous reposer quelques jours avant de retenter notre chance pour réussir à traverser ce vent mystérieux qui transportait des voix.
Nous nous reposâmes donc deux jours.
Pendant ces deux jours nous avons essayé de trouver pourquoi nous étions arrivés ici. Je pensai que Natan, excusez-moi Nat (je n’arriverai pas a m’y faire) avait raison, que les morts étaient répartis en plusieurs classes et que nous étions dans celle des ados de 14 ans qui étaient morts renversés par une voiture. Cependant une idée me tracassait…
Ces voix que transportait le vent, les personnes à qui elles appartenaient entendaient-t-elles de même les nôtres ?
Celles-ci étaient-elles de l’autre coté ? Il fallait que je sache.
Quand nous fûmes remis du mieux que l’on eût pu, nous décidâmes de réessayer de traverser le vent.
Quand nous arrivâmes devant, Nat (vous voyez quand on veut on peut) fut le premier à avancer.
Je le suivis de près.
Le vent nous sifflait dans les oreilles a nous en crever les tympans. Il était tellement fort que l’on aurait pu le comparer à une tornade (si ce n’en était pas une). Cela ne servait à rien que l’on parle, nous n’entendions plus rien.
Nous avancions doucement quand je m’aperçus que j’étais passée devant Nat. Je me retournai pour voir s’il était encore là quand je vis soudain une ombre passer furtivement derrière lui. Sur le coup j’eûs peur et je pris la main de Nat. Il me demanda alors ce que j’avais et je ne lui répondis pas. Nous continuâmes longtemps. Je fis signe à Nat de s’abaisser pour que ce soit plus facile d’avancer et je fis de même.
Nous marchâmes des heures entières en se demandant si le vent continuait comme cela à l’infini. Cependant nous ne cédâmes pas car nous savions que c’était notre seule chance. Nous avançâmes encore et encore, si bien que les secondes devinrent des minutes, les minutes se changèrent en heures et les heures en jours. Si bien que nous avions l’impression que cela faisait des années que l’on marchait. Mais nous ne perdîmes pas espoir même si à chacun de nos pas nous tombions. Il fallait tenir jusqu’au bout.
Soudain je tombai une énième fois et en moi une centaine d’images défilèrent. Elles s’arrêtèrent un instant sur une image que je n’aurait pas pu décrire même avec tous les milliers de mots existants, imaginables et inconnus j’en étais sûre. Mais je la comprenai parfaitement celle-ci.
Pourquoi ? C’était la question que je me posai. La réponse à cette question je ne la connaissais pas mais j’eûs le pressentiment que c’était la vérité… Nous étions presque arrivés il ne nous restait que quelques centaines de mètres à parcourir.
Quand je revis cette ombre passer furtivement devant moi, puis plus rien. Je me secouai la tête et je continuai en me disant que ce n’était rien et que cette image sortait de mon esprit.
Comme j’avai le pressentiment que nous étions presque arrivés, je m’élançais et Nat me suivit. Je courai encore quand soudain je m’aperçus qu’il n’y avait plus de vent. Je me stoppai net, et la j’ouvris les yeux et j’eûs du mal à croire ce que j’avais là devant moi.
Quand nous arrivâmes dans le passé nous avons senti un grand vent frais qui emportait des voix avec lui comme si elles venaient de très loin.
Nous continuâmes pour essayer de traverser ce vent mais nous n’y parvinmes pas.
Nous décidâmes de nous reposer quelques jours avant de retenter notre chance pour réussir à traverser ce vent mystérieux qui transportait des voix.
Nous nous reposâmes donc deux jours.
Pendant ces deux jours nous avons essayé de trouver pourquoi nous étions arrivés ici. Je pensai que Natan, excusez-moi Nat (je n’arriverai pas a m’y faire) avait raison, que les morts étaient répartis en plusieurs classes et que nous étions dans celle des ados de 14 ans qui étaient morts renversés par une voiture. Cependant une idée me tracassait…
Ces voix que transportait le vent, les personnes à qui elles appartenaient entendaient-t-elles de même les nôtres ?
Celles-ci étaient-elles de l’autre coté ? Il fallait que je sache.
Quand nous fûmes remis du mieux que l’on eût pu, nous décidâmes de réessayer de traverser le vent.
Quand nous arrivâmes devant, Nat (vous voyez quand on veut on peut) fut le premier à avancer.
Je le suivis de près.
Le vent nous sifflait dans les oreilles a nous en crever les tympans. Il était tellement fort que l’on aurait pu le comparer à une tornade (si ce n’en était pas une). Cela ne servait à rien que l’on parle, nous n’entendions plus rien.
Nous avancions doucement quand je m’aperçus que j’étais passée devant Nat. Je me retournai pour voir s’il était encore là quand je vis soudain une ombre passer furtivement derrière lui. Sur le coup j’eûs peur et je pris la main de Nat. Il me demanda alors ce que j’avais et je ne lui répondis pas. Nous continuâmes longtemps. Je fis signe à Nat de s’abaisser pour que ce soit plus facile d’avancer et je fis de même.
Nous marchâmes des heures entières en se demandant si le vent continuait comme cela à l’infini. Cependant nous ne cédâmes pas car nous savions que c’était notre seule chance. Nous avançâmes encore et encore, si bien que les secondes devinrent des minutes, les minutes se changèrent en heures et les heures en jours. Si bien que nous avions l’impression que cela faisait des années que l’on marchait. Mais nous ne perdîmes pas espoir même si à chacun de nos pas nous tombions. Il fallait tenir jusqu’au bout.
Soudain je tombai une énième fois et en moi une centaine d’images défilèrent. Elles s’arrêtèrent un instant sur une image que je n’aurait pas pu décrire même avec tous les milliers de mots existants, imaginables et inconnus j’en étais sûre. Mais je la comprenai parfaitement celle-ci.
Pourquoi ? C’était la question que je me posai. La réponse à cette question je ne la connaissais pas mais j’eûs le pressentiment que c’était la vérité… Nous étions presque arrivés il ne nous restait que quelques centaines de mètres à parcourir.
Quand je revis cette ombre passer furtivement devant moi, puis plus rien. Je me secouai la tête et je continuai en me disant que ce n’était rien et que cette image sortait de mon esprit.
Comme j’avai le pressentiment que nous étions presque arrivés, je m’élançais et Nat me suivit. Je courai encore quand soudain je m’aperçus qu’il n’y avait plus de vent. Je me stoppai net, et la j’ouvris les yeux et j’eûs du mal à croire ce que j’avais là devant moi.
Dernière édition par shaé le Ven 5 Sep 2008 - 16:16, édité 51 fois
Re: Une étrange sensation
shaé a écrit:Un vent sortitde l’ordinaire
Quand nous arrivâmes dans le passéenous avons sentitun grand vent frais il (plutôt "qui" au lieu de "il" ça va mieux nan?) emportait des voix avec lui comme si elles venaient de très loin.
Nous continuâmes pour essayer de traverser ce vent mais nous n’y arrivions(Parvînmes??) pas.
Nous décidâmes de nous reposer quelques jours avant de retenter notre chance pour réussir à traverser ce vent mystérieux qui transportait des voix.
Nous nous reposâmes donc 2(deux en chiffres, c'est mieux dans un roman) jours.
Pendant ces 2(deux) jours nous avons essayé de trouver pourquoi nous avions(Plutôt "étions" car répétition de "avoir") atterri ici. Je pensaisque Nathan, excusez-moi Nat (je n’arriverai pas a m’y faire) avait raison, que les morts étaient réparties en plusieurs classes et que nous étions dans celle des ados de 14 ans qui étaient morts renversés par une voiture. Cependant une idée me tracassait…
Ces voix que transportait le vent, les personnes à qui elles appartenaient entendaient-elles de même les nôtres ?
Les personnes à qui elles appartenaient étaient-elles de l’autre coté(Celles-ci ça éviterait les répétitions non?) ? Il fallait que je sache.
Quand nous fûmes remis du mieux que l’on eût pu, nous décidâmes de réessayer de traverser le vent.
Quand nous arrivâmes devant, Nat (vous voyez quand on veut on peut) fut le premier à avancer.
Je le suivis de près.
Le vent nous sifflait dans les oreilles à nous en crever les tympans. Il était tellement fort que l’on aurait pusle comparer à une tornade (si ce n’en était pas une). Cela ne servait à rien que l’on parle, nous n’entendions plus rien.
Nous avancions doucement quand je m’aperçus que j’étais passée devant Nat. Je me retournai pour voir s’ililétait encore là quand je vis soudain une ombre passer furtivement derrière lui. Sur le coup j’eûs peur et je pris la main de Nat. Il me demanda alors ce que j’avais et je ne lui répondis pas. Nous continuâmes longtemps. Je fis signe à Nat de s’abaisser pour que ce soit plus facile d’avancer et je fis de même.
Nous continuâmes (répétition de "continuâmes", plutôt "marchâmes" même si c'est moche non ?) des heures entières en se demandant si le ventétaitcontinuait comme cela à l’infini. Cependant nous ne cédâmes (J'y peut rien que c'est moche mais c'est comme ça qu'on dit) pas car nous savions que c’était notre seule chance. Nous marchâmes (avancâmes) encore et encore, les secondes devinrent des minutes, les minutes se changèrent en heures et les heures en jours. Si bien que nous avions l’impression que cela faisait des années que l’on marchait. Mais nous ne perdîmes pas espoir même si à chacun de nos pas nous tombions. Il fallait tenir jusqu’au bout.
Soudain je tombaisune énième fois et en moi une centaine d’images défilèrent. Elles s’arrêtèrent un instant sur une image, cette image je n’aurait pas pu la (... un instant sur une image que je n'aurai pas pu ...)décrire même avec tous les milliers de mots existants, imaginables et inconnus j’en étais sûre. Mais je la comprenaisparfaitement cette image ("celle-ci" ça évite les répétitions).
Pourquoi ? C’était la question que je me posais. La réponse à cette question je ne la connaissais pas mais j’eûs le pressentiment que c’était la vérité… Nous étions presque arrivés, il ne nous restait que quelques centaines de mètres à parcourir.
Quandsoudain(Il sert à rien sauf à faire une répétition) je revis cette ombre passer furtivement devant moi, puis plus rien. Je me secouaisla tête et je continuaisen me disant que ce n’était rien est que cette image sortait de mon esprit.
Comme j’avaisle pressentiment que nous étions presque arrivés, je m’élançais et Nat me suivit. Je couraisencore quand soudain je m’aperçus qu’il n’y avait plus de vent. Je me stoppaitnet, j’ouvris les yeux et j’eûs du mal à croire ce que j’avais là devant moi.
Fin faite de suspens nikel'
Dernière édition par lauranounette_# le Lun 1 Sep 2008 - 6:48, édité 2 fois
Re: Une étrange sensation
suspence pour moi aussi car la suite est encore enfuie quelque par dans ma téte
Re: Une étrange sensation
Lauranounette, t'as oublié ça, en changeant un verbe "avoir" en "être":
Rien de bien méchant.
Oui, le suspens est à son comble. Qu'elle est cette ombre? La mort?
étions atteris
Rien de bien méchant.
Oui, le suspens est à son comble. Qu'elle est cette ombre? La mort?
Re: Une étrange sensation
ça ne change rien car j'ai suprimé le mot atteri j'ai mis étions ici tout simplement
Re: Une étrange sensation
non mais ma question était sérieuse, être n'est pas l'auxiliaire pour "atterrir" je me trompe ?
De toute façon si tu as laissé "étions" seul, la question ne se pose plus
De toute façon si tu as laissé "étions" seul, la question ne se pose plus
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