Re-présentation de Marie D

[Que ça m'énerve ces bandeaux de rappel des réponses précédentes !]

Non, je n'ai pas lu ce cycle, mais je vais aller voir pour les cartes. Vu le tarif auquel je m'en suis tiré avec la bibliographie que je me suis constituée pour étudier tout ça, j'irai voir à la bibliothèque municipale. Ou alors je le demande à mon chéri en cadeau pour mon anniversaire . Non, je ne vais pas abuser. (surtout qu'il faudrait que j'ai le temps de tout lire !)

Barbara a écrit:[Que ça m'énerve ces bandeaux de rappel des réponses précédentes !]

Non, je n'ai pas lu ce cycle, mais je vais aller voir pour les cartes. Vu le tarif auquel je m'en suis tiré avec la bibliographie que je me suis constituée pour étudier tout ça, j'irai voir à la bibliothèque municipale. Ou alors je le demande à mon chéri en cadeau pour mon anniversaire . Non, je ne vais pas abuser. (surtout qu'il faudrait que j'ai le temps de tout lire !)

[Ca fait plaisir de voir que je suis pas la seule à râler là dessus LoL]

En tout cas, je trouve ça dommage de changer le château de pierre en quelque chose de plus modeste en bois ... Ça va pas avec l'image d'Arthur qu'on a pu se faire.

Ben tout dépend de l'optique de Barbara. Si justement elle veut briser la "fausse" idée, l'idée romancée d'Arthur, ce ne sera pas dommage, mais son but. Si, au contraire, elle veut écrire quelque chose dans la continuité de cette image inexacte mais légendaire... C'est une question de choix.

Raaaah ! Marie D !
Ca fait un bon bout de temps qu'on ne tu n'es pas venue !

J'ai beaucoup apprécié une de tes nouvelles sur VàL, je ne sais plus laquelle

Re-bienvenue !

[Tiens y en a d'autres qui en ont marre de ça alors]
Comme dit si bien Mr Songe, c'est le but de Barbara qui importe, démonter le myhte et s'ancrer dans la réalité ou suivre la légende. Dans les deux cas je ne pense pas que cela gênera qui que ce soit à partir du moment où c'est bien écrit (ce dont je n'ai aucun doute).
Kirlim: merci! La nouvelle c'était "Folie", où je parlais de Vinci (edit: une énorme gaffe, un lapsus monumental dont je me suis rendu compte à 2h du mat; c'était Van Gogh, pas Vinci, j'avais lu un article sur ui, d'où l'affreuse confusion; je m'en veux...). Je ne sais pas si elle est encore sur le forum, peut-être bien...

Je vais faire court (inutile d'essayer de te faire peur, tu n'es pas une petite nouvelle ; tu connais donc déjà toutes les histoires de tyrannie et de fers aux pieds...) :

Re-bienvenue à toi, Marie-D

Marie D a écrit:[Tiens y en a d'autres qui en ont marre de ça alors]
Comme dit si bien Mr Songe, c'est le but de Barbara qui importe, démonter le myhte et s'ancrer dans la réalité ou suivre la légende. Dans les deux cas je ne pense pas que cela gênera qui que ce soit à partir du moment où c'est bien écrit (ce dont je n'ai aucun doute).

C'est vraiment gentil Marie, merci.
Et oui, mon but est de m'ancrer dans la réalité.

Laumie a écrit:En tout cas, je trouve ça dommage de changer le château de pierre en quelque chose de plus modeste en bois ... Ça va pas avec l'image d'Arthur qu'on a pu se faire.

C'est bien ça, le problème. L'image que l'on s'est fait d'Arthur est fausse. Après l'avoir affublé des plus grands talents : combats contre des géants, des monstres, quête symbolique et dépassement de soi, après l'avoir entouré d'une dizaine de chevaliers (dont la plupart sont évidemment absolument imaginaires), après l'avoir associé à la magie de Merlin (apport tardif au mythe, lui aussi), la récente tendance était de coller une image de seigneurs du XIIIe siècle transposés au Ve : à savoir, des dialogues prout-prout (palsambleu, vous me surprenez, ma mie! >>> beaucoup de gens m'ont fortement déconseillé d'écrire les dialogues comme ça) et des comportements de gentilshommes, en plus des châteaux en pierre.
Et bien c'est faux, et puis voilà. Et moi, je veux que l'aventure sonne juste, je veux que mon héroïne soit mise face à la réalité de l'époque. Finis les châteaux en pierre (enfin, pas tout à fait, ils sont aussi souvent basés sur d'anciennes forteresses romaines), finis les seigneurs galants (si vous saviez les anecdotes assez répugnantes qu'on ma raconté, hem, ça changerait votre façon de voir les gars du Moyen-Age), finis les Lancelot séducteur. De toute manière, je ne l'ai jamais aimé celui-là. Et fini aussi les gentilles punitions. A l'époque, les châtiments étaient assez expéditifs et barbares. Bref, je me régale.

Là d'ailleurs, j'ai presque tout terminé. J'ai apporté les dernières grosses modifications. Il me reste les deux derniers chapitres à corriger, et ensuite, j'entame la correction globale des erreurs (orthographe, grammaire, contresens, etc...) Mouahahah ! Je sens que je vais avoir terminé plus tôt que prévu !!!

D'ailleurs, j'y retourne là.
A+

des dialogues prout-prout (palsambleu, vous me surprenez, ma mie! )

Je suis bien d'accord avec toi!

finis les seigneurs galants (si vous saviez les anecdotes assez répugnantes qu'on ma raconté, hem, ça changerait votre façon de voir les gars du Moyen-Age)

Evoquerais-tu le droit de cuissage? je trouve que c'est une des règles les plus tyranniques...
Il y aussi leur absence totale d'hygiène (quand on pense que Louis XIV n'a pris que deux douches dans sa vie, imaginez à l'époque d'Arthur...)
Enfin bref...

Tu as raison de vouloir faire du réaliste. Le mythe arthurien a été vu et revu, on en fait une indigestion à force. Je trouve donc que c'est une excellente idée de faire du réalisme, ça donne envie de te lire.

Evoquerais-tu le droit de cuissage? je trouve que c'est une des règles les plus tyranniques...

Tiens, parlons-en, du droit de cuissage. J'avais lu quelque part qu'en fait c'était des conneries. Enfin, en tous cas le droit de cuissage de l'imagerie populaire. Une connerie diffusée par les historiens du XIXe qui avaient envie de montrer que la Révolution avait eu raison d'abolir les odieux privilèges de la noblesse. Mais en fait, je crois que le mot cuissage vient de "cullage", c'est-à-dire une taxe que, dans certaines régions, la jeune mariée payait à son seigneur si elle suivant son époux sur un autre fief.
Donc je crois bien que l'idée que le seigneur pouvait remplacer le paysan qui se mariait lors de sa nuit de noce... ben ça été monté à postériori de toutes pièces.

Je ne saurais te dire la véracité de cette loi, mais je l'avais étudié en cours au lycée, du coup je ne me suis jamais posé la question... Il faudrait que je demande ça à un de mes amis historiens, pour bien faire, je vous tiendrais au courant, ça démonterais peut-être une vieille croyance. Tu as bien fait de le dire MrSonge.

Ah ben alors si tu peux te renseigner, volontiers !
Je ne suis pas tout-à-fait sûr de ce que j'ai avancé, mais en tous cas, si ma mémoire est bonne, c'est dans un bouquin parfaitement sérieux et fiable que je l'avais lu. ^^

C'est bien Folie oui, elle était géniale ! Puis j'avais aimé Like a Boy aussi.
Bref, c'est super bien que tu sois de retour !

Merci Kirlim!
Sauf que j'ai fais une grosse boulette: Folie parle de Van Gogh, et non Vinci, comment ai-je pu confondre ces deux grands personnages? Honte sur moi! (se flagelle). Non je plaisante mais j'y ai pensé cette nuit à 2h du mat', faut le faire quand même! J'ai lu un article sur Vinci quand j'ai posté le message, ça a dû me perturber.
Bref contente que tu aies aimé ce que j'écrit. Je vais poster d'autres nouvelles d'ici peu.

Marie D a écrit:

finis les seigneurs galants (si vous saviez les anecdotes assez répugnantes qu'on ma raconté, hem, ça changerait votre façon de voir les gars du Moyen-Age)

Evoquerais-tu le droit de cuissage? je trouve que c'est une des règles les plus tyranniques...
Il y aussi leur absence totale d'hygiène (quand on pense que Louis XIV n'a pris que deux douches dans sa vie, imaginez à l'époque d'Arthur...)
Enfin bref...

Non, je ne pensais pas au droit de cuissage. C'est une coutume odieuse, mais pas "dégueu" au sens où je l'entends... Je pensais surtout à d'autres moeurs, du style que le commandant de guerre avait l'habitude d'en**ler ses soldats pour bien leur signifier qui était le maître... berk. Et ce n'en est qu'une parmi d'autres...

Je pensais surtout à d'autres moeurs, du style que le commandant de guerre avait l'habitude d'en**ler ses soldats pour bien leur signifier qui était le maître... berk.

Je ne pense pas que dans l'armée, on ait vu ce genre d'abus qu'au seul Moyen-Âge... ^^

Dans Candide, Voltaire fait une super référence à ça .
D'ailleurs, j'avais ça à l'oral de bac l'an passé (spour ça que je m'en souviens, et faut garder son sérieux pour dire ça à un prof ^_^).