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kat
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Message  Ledi Mer 15 Déc 2010 - 19:26

Allez-y, je suis prête Smile

Le texte à commenter est ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/nouvelles-f120/jeunesse-titre-non-defini-t3087.htm
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Message  kat Jeu 16 Déc 2010 - 9:37

Bonjour, bon je t'ai mis en bleu les répétitions, en violet les suggestions ou ce qui me chiffonne, normalement en rouge l'ortho mais je ne me suis pas penchée spécialement dessus, je laisse ce soin aux plus doués que mon dans ce domaine Smile

Nous étions au mois de mai et les quatre mois (le fait de répéter aussi vite le mot mois, ça ne fait pas top : peut-être : nous étions en mai et les quatre mois…) qui venaient de passer (s’écouler ?) avaient vu mourir mon frère aîné dans un accident de voiture (un accident de la route ?), et, quelques semaines plus tard, grand-père, emporté par la maladie et le chagrin. Depuis lors, la maison était étrangement calme, les quatre frère (frères ? ou bien il n’y a qu’un frère et trois sœurs ?) et sœurs qui me restaient avaient cessé de chamailler et les parents ne parlaient presque plus. Je ne comprenais rien, (je supprimerai la virgule et remplacerai par un point) je voyais bien qu’ils étaient tristes mais pour moi (virgule) la mort était normale. Je trouvais que cela faisait partie de la vie et que, de ce que j’en savais, tout le monde mourait un jour ou l’autre, comme les papillons qui ne vivent que quelques jours et que personne ne pleure. Je devais avoir dans les 9 (neuf) ans (pas très empathique cet enfant :s).

Ma grand-mère, seule donc depuis peu, appréciait beaucoup ma compagnie et mes parents avaient décidé pour moi ( ce tiret ne sert à rien, si c’est une pensée ou réflexion du petit, le mettre en italique devrait suffir) – « ben oui quoi, j’étais qui moi pour savoir ce que je devais ou pouvais faire ou ne pas faire ! (point d’interrogation plutôt) » – que je dormirais chez elle les jours d’école et rentrerais à la maison pour les week-ends. Comme grand-mère habitait à mi-chemin entre la maison des parents et l’école, je me rendais également chez elle le midi pour manger (pour simplifier : je me rendais également chez elle pour déjeuner).

Le mardi à la fin de la matinée (en fin de matinée ?), je rentrais donc docilement (pourquoi docilement ?) à pieds chez grand-mère. Alors que je montais le viaduc je dirigeai mon regard vers les jardins des maisons du « quartier pauvre » (pas besoin de guillemets) qui longeaient (bordaient ?)(mais ceci dit, le sujet c’est le quartier pauvre ou bien les maisons du quartier pauvre ? parce que selon le cas, il faut mettre le verbe au pluriel ou au singulier) ma route, en contrebas. Là, dans un jardin entouré d’un haut fil de clôture (cerné d’une clôture de fils de fer ?), j’aperçus un énorme chien blanc assis sur un tabouret (point) et un homme qui se tenait face à lui avec un fouet dans la main (Un homme se tenait face à lui, un fouet entre les mains ?). Le chien était maigre (bon dans ces cas, pour moi le « chien énorme de la phrase précédente est à l’opposée de la maigreur du chien. Si tu voulais parler de son gabarit, pourquoi pas un chien d’une taille colossale ou un truc dans ce genre), l’homme était sale (pas assez de description, qu’est ce qui est sale chez lui ? son visage, ses fringues ?), il avait l’air méchant (wow, il a une bonne vue ton personnage quand même) et le jardin ressemblait à la cour d’un ferrailleur (ok mais si le lecteur ne sait pas à quoi ressemble un jardin qui ressemble à une cour de ferrailleur, comment ki fait ? Tu devrais le décrire un peu plus ce jardin rempli de bordel). J’avais toujours rêvé d’avoir (de posséder mon propre chien ?) un chien bien à moi, mais mon père avait décrété qu’une bouche supplémentaire (une bouche de plus ?) à nourrir était exclue. Je pensai donc que cet homme ne savait pas la chance qu’il avait (ne connaissait pas sa chance ?) et surtout qu’il ne méritait pas de posséder un aussi bel animal.

Je poursuivis mon chemin, l’imagination (plutôt l’esprit débordant d’idées de balades… ?) débordante de grandes balades avec le grand chien blanc, de jeux fous et joyeux (de joyeuses poursuites ?) dans les campagnes, ce grand chien me suivant partout, qui chaparderait une saucisse chez le boucher, (pas de virgule) ou une viennoiserie chez le boulanger. Mes pensées m’occupaient tant que je me retrouvai (ça sonne étrange tout ces changements de temps, j’avoue que ça gâche la lecture) à destination sans même m’en rendre compte.

J’avalai mon déjeuner en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire (juste un petit truc : le môme à 9 ans, il faudrait aussi que tu le fasses penser, parler, comme un enfant de son âge, non ? tu pourrais dire : en un temps record), n’ayant rien à dire qui puisse être compris, même par grand-mère, et ne parvenant pas à détacher mon esprit de l’animal. Je rentrai à l’école presqu’en courant, espérant l’apercevoir à nouveau dans son jardin mais il n’y avait plus personne. Le résultat fut que j’étais de retour à l’école avec plus de vingt minutes d’avance (je trouve cette phrase mal construite et très désagrable à lire). Mes camarades de classe étaient ravies (ravies ? ce ne sont que des filles ?) de mon retour précoce (je ne suis pas certaine que précoce soit le mot approprié dans ce contexte) car depuis que je ne déjeunais plus à l’école, je leur manquais pour les jeux de la longue récréation (attention, tes phrases sont parfois très-trop longues). Je dus certainement les décevoir car je n’avais aucune envie de jouer avec elles, je voulais seulement revoir mon (là je mettrais entre guillemets le mot « mon » parce que, en l’occurrence, ce n’est pas Son chien dans la réalité) chien. L’après-midi se languissait ( :s choix de mot inaproprié et d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’un enfant de 9 ans qui parle), et pour une fois, je ne reçus aucune réprimande pour bavardage (pour mes bavardages intempestifs ?) en classe. Je fus la première (ben dis-donc, je viens seulement de réaliser qu’il s’agit d’une fille :s et en plus, on ne sait même pas comment elle s'appelle :s) dehors lorsque la sonnerie de quatre heures retentit et courus jusqu’au viaduc. Surprise… le chien n’était pas dans son jardin, mais dans le terrain vague entre les maisons et l’endroit où je me trouvais. Je sortis immédiatement le mini-sandwich que grand-mère me donnait chaque jour pour mon goûter et me dirigeai vers le terrain vague, je ne courais pas en réalité, j’avais l’impression de voler. Je n’étais pas bien grande et le chien m’arrivait à la ceinture, ce qui m’impressionnait quelque peu car en dehors de la télévision, jamais je n’avais vu un chien aussi grand. Je m’arrêtai à une dizaine de mètres de lui, et lui tendis le sandwich, au début sans oser parler. Il se tenait debout (Debout devant moi, il me regardait sans bouger ?) en me regardait, sans bouger. Mon cœur battait à tout rompre, je ne ressentais aucune peur, juste un immense espoir et une excitation jusque là (jusque-là) encore inconnus. J’avais tout mon temps, grand-mère était bien moins à cheval sur l’heure à laquelle je rentrais de l’école que mes parents. Je m’armai de patience et me mis à genoux (m’agenouillait ?), le sandwich dans ma main tendue vers lui, et je me

mis à l’appeler (je l’appelais ?) doucement : « viens (virgule) beau chien, regarde (virgule) je t’ai apporté à manger. »
Sa longue queue blanche se mit à balancer doucement, (pas de virgule si tu mets "et" ou alors une virgule si on supprime le "et") et il fit quelques pas vers moi. Je l’appelai encore, sans bouger, j’avais bien trop peur de l’effrayer et de le voir s’en aller avant que j’aie pu (avant d'avoir pu) lui donner ce que j’avais pour lui. Au bout de quelques hésitations et sur mes insistances (mouais "sur mes insistances ne se dit pas trop et en plus je trouve que tu pourrais le supprimer sans nuir à la phrase), il finit par s’approcher, (supprimer virgule)(point) à ma plus grande joie (Pour ma plus grande joie ?), il arriva très lentement (tention à l'abus de ce genre de mot : lentement, doucement...) tout près de moi et prit le petit sandwich que je lui offrais. Il le prit dans ma main avec douceur et délicatesse alors que, vu sa maigreur, je m’attendais d’avantage à ce qu’il me l’arrache des mains. J’attendis qu’il ait fini d’avaler mon goûter et osai avancer la main vers lui pour le caresser, il resta là, il avait l’air d’aimer (il semblait apprécier le contact de ma peau sur sa fourrure ?). Je lui parlai pendant cinq bonnes minutes (chrono en main ? Razz ) tout en le cajolant puis lui dis que je devais maintenant rentrer chez moi et que lui ferait bien d’en faire autant s’il ne voulait pas prendre de ce vilain fouet que j’avais vu ce midi.

Alors concernant l'ensemble, les défauts que j'ai revelé le plus souvent sont :

- quelques problèmes de ponctuation, ne pas abuser des virgules.
- phrases trop longues. En dehors des virgules, justement, il y a les points. C'est sympa les points aussi Razz Tu pourrais fractionner une longue phrase en trois petites beaucoup plus digestes et qui dynamisent plus ton texte.
- beaucoup de répétitions de mots assez proches, par chien on peut remplacer par animal, bête, éventuellement la race de l'animal (parce que cette petite fille doit quand même avoir une vague idée du type de chien quand même)
- des problèmes de temps, les temps sont mélangés et, parfois, c'est vraiment très désagréable à lire

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même :

Je n'emets jamais d'avis sur un texte aussi petit, je ne saurai juger comme il faut.
Cela dit, je te reprocherai de ne pas du tout parler de l'identité du personnage principal, à savoir l'enfant : Rien, absolument rien jusqu'à mi-texte ne peut nous permettre de savoir s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon. On ne connait pas son prénom, pas son allure générale, pas l'endroit ou il vit (maison, immeuble ?) ni la ville dans la laquelle il évolu. C'est autant de détails qui, à mon avis, on une importance quand même... importante Surprised

Ensuite, nous accrocher un peu plus sur ce chien. Elle voit un type avec un fouet qui se tient devant le chien mais qu'en sait-elle qu'il le frappe avec ce fouet puisque quand elle voit cette scène, il ne se passe rien. Un fouet, ça peut servir aussi à dresser un animal de cirque juste à sa vue, ça peut aussi être un objet de menace sans pour autant qu'il serve... tu ne nous renseigne pas du tout et l'enfant ne devrait pouvoir que supposer de ce qu'il se passe et non pas en être certaine sans preuve.

Ton perso à neuf ans, il faut la faire parler comme les enfants de son âge et non comme un adulte. On alors, elle est plus mûre que les filles de son âge et dans ce cas il faut se tenir à un language plus particulier.

Voilà à peu près la somme de ce que j'avais à dire. J'espère que mon comm ne te fera pas peur, il n'a pas pour but de casser le texte, juste de relever ce que moi, en tant que lectrice, je n'ai pas apprécié. Wink


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Message  Ledi Jeu 16 Déc 2010 - 10:04

Oups, je ne peux que te remercier vraiment beaucoup. J'avais lu d'autres de tes commentaires et les avais trouvés vraiment fouillés et excellents. Je ne m'attendais pas à une critique aussi approfondie. J'en avais vraiment besoin. C'est mon premier et je suis consciente de toute ma maladresse (je vais d'ailleurs relire l'un ou l'autre livre destiné aux très jeunes pour me remettre à l'esprit le vocabulaire). Encore un tout grand merci à toi, je vais retravailler tout cela.
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Message  kat Jeu 16 Déc 2010 - 10:22

Tu sais, commenter les autres semble plus facile que de se commenter soi-même. On voit les erreurs des autres à défaut des siens mais, comme me disait un ami dans le milieu de l'écriture, "tu as la maison, maintenant il faut renforcer les fondations pour qu'elle ne s'écroule pas". Voilà tout le travail qu'il te reste à bosser et je ne doute pas que tu y parviennes. Wink

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Message  Pacô Jeu 16 Déc 2010 - 15:55

Corriger les autres, si on le fait avec un esprit sain et honnête, c'est très fortifiant pour notre propre écriture. C'est pourquoi j'encourage tout le monde à le faire Wink.

avaient vu mourir mon frère aîné dans un accident de voiture, et, quelques semaines plus tard, grand-père, emporté par la maladie et le chagrin.
=> peut être que la fin de la phrase a "trop" de virgule et casse le rythme de la lecture. C'est un détail et azul sera plus à même de confirmer si elle passe par ici Commentaires [jeunesse] titre non défini 621224.

les quatre frère et sœurs
=> si tu ne mets pas de "s" c'est bien qu'il n'y a plus qu'un frère et trois soeurs ?

Je devais avoir dans les 9 ans.
=> je trouve la formulation un peu maladroit. Pourquoi pas un truc plus "J'avais environ neuf ans" (oui privilégie l'écriture des chiffres en lettres)

« ben oui quoi, j’étais qui moi pour savoir ce que je devais ou pouvais faire ou ne pas faire ! » –
=> je trouve que cet aparté est maladroit lui aussi. Je verrais plus un " - qui étais-je pour décider où serait ma place ? - " non ?

que je dormirais chez elle les jours d’école et rentrerais à la maison pour les week-ends.
=> j'ai un doute mais... pourquoi employer le conditionnel ? Le futur simple ne conviendrait-il pas ? "que je dormirai et rentrerai"

Là, dans un jardin entouré d’un haut fil de clôture
=> ce serait plus léger de dire "d'une haute clôture" sauf si tu trouves un importance à parler du fil.

Mes camarades de classe étaient ravies de mon retour précoce
=> accord : ravis. Sauf si les camarades ne sont que des filles...
EDIT : ok, ce ne sont que des filles !

lorsque la sonnerie de quatre heures
=> il me semble qu'il ne faut pas de "s" à heure. Mais à vérifier.

et me mis à genoux, le sandwich dans ma main tendue vers lui, et je me mis à l’appeler doucement

=> répétition de "mettre". Pourquoi pas tout simplement "et je l'appelai doucement" ?

et prit le petit sandwich que je lui offrais
=> prendre est ici maladroit parce que ça relève plus d'un geste humain que animal. Il faudrait par exemple voir si tu ne peux pas "plus" décrire la situation : "ouvrit sa gueule et lécha le sandwish. Puis ses machoires se refermèrent dessus et le tirèrent à lui" ... un truc dans cette idée là.
=> surtout qu'il y a une répétition du verbe "prendre" juste après.

et osai avancer la main vers lui pour le caresser, il resta là, il avait l’air d’aimer.
=> la virgule entre "caresser" et "il resta là" me semble trop faible. Tente un point je pense u_u".

Généralement ensuite, je fais une analyse de la forme, et plus spécialement des caractéristique de la structure de la langue, puis ensuite une analyse du récit voire du scénario.

Appréciation linguistique :

Pour ce qui est de la maîtrise de la langue, je ne crois n'avoir rien à reprocher à ton orthographe ni à la grammaire.
Toutefois, je rejoins Kat dans la ponctuation parfois un peu maltraitée, surtout au niveau des phrases longues. Comme la toute première du texte par exemple. Il s'agirait alors de construire des phrases soit moins longues, soit structurée d'une façon qui ne demande pas autant de virgule.
Et là c'est un problème tout droit venu du fin fond de notre esprit. Tu imagines la scène de façon très "cinéma" ou très "narrée" mais pas forcément très fluide. Puisque si ça passe bien à la parole d'une certaine manière, ce n'est pas simple de reproduire par écrit. Et au lieu de faire un effet "narration orale" on a plus l'impression d'un texte haché où l'on bute tous les deux sur une virgule.
Exemple :
Nous étions au mois de mai et les quatre mois qui venaient de passer avaient vu mourir mon frère aîné dans un accident de voiture, et, quelques semaines plus tard, grand-père, emporté par la maladie et le chagrin.
Soit tu coupes ta phrase :
Nous étions au mois de mai et les quatre mois qui venaient de passer furent éprouvant. Mon frère était mort dans un accident de voiture et, quelques semaines plus tard, mon grand-père avait été emporté par la maladie et le chagrin.
Soit tu t'arranges pour ne pas avoir à employé trop de virgules :
Nous étions au mois de mai et les quatre mois qui venaient de passer avaient vu mourir mon frère aîné dans un accident de voiture et mon grand-père, emporté par la maladie et le chagrin, quelques semaines plus tard.
Toutefois, j'aurais tendance à privilégier la première option que la seconde, et ce pour plusieurs raisons :

  • la phrase s'essouffle et le lecteur a du mal à lire en comprenant à la fois
  • les informations que tu donnes en fin de phrase paraissent banales alors qu'en vérité elles devaient avoir une importance capitale (ce n'est pas rien de perdre son frère et son grand-père dans une même période)
De plus, en dernière remarque concernant toujours cette même phrase (décidément), je trouve la tournure "les quatre mois qui venaient de passer" très lourde. Je préférerai une écriture plutôt :
Nous étions en mai et les quatre mois passés avaient été éprouvants.

Mais ça ne reste qu'une suggestion tout à fait personnelle.

Ma critique s'orientera plus ensuite dans le charme que dégage ton texte, donc sur un avis qui peut être extrêmement peu objectif.
En réalité, j'ai trouvé ton texte très éteint ; j'entends par là qu'il ne dégage pas tellement de chaleur, pas vraiment d'émotion et que finalement, il ne commence pas à produire l'étonnante saveur de complicité qui peut lier le lecteur à la fiction. Et ça aussi, c'est un élément qui se travaille et que l'on ne parvient pas toujours - moi y compris - à inclure à son écrit.

La première phrase est encore un exemple très singulier. Si tu connais Camus, il commence son roman "L'Etranger" par :
Aujourd'hui, maman est morte.
C'est une manière très frappante de débuter un récit ; très magistrale aussi. Disons que ça tire immédiatement le lecteur dans le récit et, ensuite, il nous dépeint un personnage complètement amorphe, très "étranger" à la situation qu'il vit. Mais il arrive à nous faire ressentir l'envie de prendre ce garçon et de le secouer dans tous les sens pour qu'il réagisse.

Je veux donc dire que je ne m'attends pas à ce que tu sortes les drapeaux et les pleureuses à l'annonce du contexte initial, mais plutôt que tu nous plonges dans un contexte concret et que celui-ci transpire d'une émotion, d'un sentiment bien particulier. Il te faudrait donc, toujours selon moi, donner plus de profondeur à ce récit et marquer au fer blanc la situation dans lequel évolueront tes protagonistes.

Par exemple, dans mon idée, je plancherai davantage sur l'innocence de l'enfant vis-à-vis de cette situation. Voire la collision entre cette innocence et la tragédie... tu vois ? Mais il faut qu'il y ait quelque chose. Un auteur doit toujours imprégner son texte de sentiments ; et par sentiments, je ne parle pas d'eau de rose, mais bien de réels sentiments : joie, haine, curiosité, amour, perversité etc. mais quelque chose de profond.

Voilà un peu ma grosse critique : ça se lit bien, mais on n'a pas l'impression de ressentir énormément. Comme si ce n'était qu'une succession d'action sans dynamique, sans réaction... juste une succession de faits.

Et c'est là dessus qu'il faudrait, selon moi, travailler.

Appréciation du récit :

Cette appréciation rejoindra très certainement la première, pour une amélioration de l'analyse globale.

Le scénario en lui-même tient debout. Toutefois, il y a quelques gros bémols comme celui-ci : j'ai mis longtemps à comprendre que l'enfant, le narrateur, était une fille et non un petit garçon. En plus de cela, ce n'est pas le scénario ou les description qui me l'ont indiqué mais les accords du sujet avec les compléments. Et c'est très désagréable de l'apprendre comme ça, parce qu'on est finalement pas très sûr de sa lecture.

Ensuite, en terme de dynamique, il manque peut être de "second plan". J'entends par là que le moment où elle rencontre la première fois le chien et le moment où elle le retrouve pour lui donner à manger... il ne se passe qu'une dizaine de lignes.
C'est peu pour installer un quelconque sentiment de curiosité, d'implication de la part de l'auteur... et même toute la dimension du "fantasme" concernant le chien. C'est le propre de l'enfant de s'imaginer, de se projeter dans une dimension particulière où il ré-invente sa réalité... et j'ai l'impression que ça peut manquer.
Tu le vois comment toi ?

Mon premier conseil serait alors de plus travailler le moment où la fillette s'imagine jouer avec le chien. Lui faire voir toute sorte de chose, lui faire penser à des éléments dans la journée. Puis surtout, attendre deux à trois jours avant qu'elle le retrouve : histoire que l'idée mûrisse bien en elle.

Conseils subjectifs encore une fois.

Et enfin, ce qu'il manque très certainement pour donner vie à tes personnages, c'est la parole. Aucun dialogue. Mais attention, ne construis pas des dialogues pour le plaisir de construire un dialogue : il faut qu'ils soit efficaces, qu'ils apportent des éléments fondateurs du récit ou creusent un peu plus l'histoire (= psychologie des personnages, contexte social etc.).
Il y a un cours là-dessus sur le site internet de ID : http://imperialdream.fr/cours/19-les-dialogues-elements-efficaces-de-la-narration.html

Bref, sinon l'enchainement de faits est bien, il y a un fond. Mais disons que ce fond fait un peu trop inerte et il faudrait pouvoir le "motiver".

Et toi qu'est-ce que tu penses de cette critique ?
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Message  Ledi Jeu 16 Déc 2010 - 16:50

wow, entre le travail de Kat et le tien, j'en ai au moins pour xxx jours de travail Smile je suis tout-à-fait d'accord avec toi quand tu dis que mon texte est inerte, c'est un peu ça que je voulais dire en parlant de manque de "vivant".

Je ne peux que vous être trrrrès reconnaissante à tous les deux.

que je dormirais chez elle les jours d’école et rentrerais à la maison pour les week-ends.

=> j'ai un doute mais... pourquoi employer le conditionnel ? Le futur simple ne conviendrait-il pas ? "que je dormirai et rentrerai"

Là, je ne te suis pas: ... ils avaient décidé pour moi que je dormirais chez elle... . Pour moi, si le temps du verbe principal est un passé de l'indicatif (ici le plus-que-parfait), le verbe subordonné doit être soit au conditionnel présent, soit au subjonctif imparfait (qui ne ferait pas très joli).

Effectivement, il s'agit d'une école de filles et il ne reste qu'un seul frère et trois sœurs, mais je vais tenter d'être plus claire.

" - qui étais-je pour décider où serait ma place ?
La formulation n'est-elle pas un peu "formelle" pour une petite tête de neuf ans un peu rebelle ?

Pour tout le reste, je vais étudier tout cela en profondeur et retravailler le texte sur base de toutes vos remarques. Mais je suis tout à fait d'accord que le texte manque de ressenti et que je dois rendre l'héroïne plus attachante. Que je dois revoir ma ponctuation et mes constructions de phrases, et... et...

Je me mets au boulot. Merci encore. J'adore vos critiques.

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Message  Pacô Jeu 16 Déc 2010 - 17:08

Ledi a écrit:
Là, je ne te suis pas: ... ils avaient décidé pour moi que je dormirais chez elle... . Pour moi, si le temps du verbe principal est un passé de l'indicatif (ici le plus-que-parfait), le verbe subordonné doit être soit au conditionnel présent, soit au subjonctif imparfait (qui ne ferait pas très joli).
Je dois avouer que la conjugaison n'est pas mon domaine de prédilection. Je m'incline très facilement Smile.

Ledi a écrit:Effectivement, il s'agit d'une école de filles et il ne reste qu'un seul frère et trois sœurs, mais je vais tenter d'être plus claire.
Mais ça, ça va avec le fait d'approfondir la psychologie du personnage. Fais nous découvrir ce personnage Wink.

Ledi a écrit:
" - qui étais-je pour décider où serait ma place ?
La formulation n'est-elle pas un peu "formelle" pour une petite tête de neuf ans un peu rebelle ?
Certes, mais je me suis dis que ce n'était certainement pas pire que ça :
emporté par la maladie et le chagrin.
... qui ne semble pas non plus sortir de la bouche d'une petite fille Wink.

En fait, je pense qu'il faut te décider dans quel registre tu joues. Soit tu la fais parler convenablement, comme une personne adulte, comme si elle racontait son histoire d'enfance, soit elle doit s'exprimer dans un jargon infantile et donc il te faut revoir toutes tes phrases car beaucoup ne sont pas à sa portée, en effet.

Ledi a écrit:
Je me mets au boulot. Merci encore. J'adore vos critiques.
Merci. Nous on adore ceux qui ont du respect pour nos critiques :').
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Message  MrSonge Jeu 16 Déc 2010 - 17:17

Là, je ne te suis pas: ... ils avaient décidé pour moi que je dormirais chez elle... . Pour moi, si le temps du verbe principal est un passé de l'indicatif (ici le plus-que-parfait), le verbe subordonné doit être soit au conditionnel présent, soit au subjonctif imparfait (qui ne ferait pas très joli).
Damned, surtout pas le subjonctif imparfait ! Aucune raison de présenter les faits comme irréels, non vérifiés ou imaginés. En revanche, lorsqu'il s'agit d'une narration, l'expression d'un futur dans le discours indirect demande la concordance suivante :
Présent => que => futur
Passé => que => conditionnel
Par conséquent, il serait donc plutôt d'usage d'user du futur que du conditionnel, dans la situation qui nous occupe. ^^

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Message  Ledi Jeu 16 Déc 2010 - 17:19

En fait, je pense qu'il faut te décider dans quel registre tu joues. Soit tu la fais parler convenablement, comme une personne adulte, comme si elle racontait son histoire d'enfance, soit elle doit s'exprimer dans un jargon infantile et donc il te faut revoir toutes tes phrases car beaucoup ne sont pas à sa portée, en effet.

Ok, je crois que pour résoudre ce dilemme, je vais réécrire en n'utilisant pas la première personne, ... me reste à lui trouver un nom Smile
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Message  Ledi Jeu 16 Déc 2010 - 17:26

MrSonge a écrit:
Là, je ne te suis pas: ... ils avaient décidé pour moi que je dormirais chez elle... . Pour moi, si le temps du verbe principal est un passé de l'indicatif (ici le plus-que-parfait), le verbe subordonné doit être soit au conditionnel présent, soit au subjonctif imparfait (qui ne ferait pas très joli).
Damned, surtout pas le subjonctif imparfait ! Aucune raison de présenter les faits comme irréels, non vérifiés ou imaginés. En revanche, lorsqu'il s'agit d'une narration, l'expression d'un futur dans le discours indirect demande la concordance suivante :
Présent => que => futur
Passé => que => conditionnel
Par conséquent, il serait donc plutôt d'usage d'user du futur que du conditionnel, dans la situation qui nous occupe. ^^


Nous sommes d'accord, surtout pas le subjonctif imparfait. Par contre si tu considères:
Présent => que => futur
Passé => que => conditionnel
"Ils avaient décidé" étant un temps passé, je me permettrai de maintenir le conditionnel pour le subordonné Wink
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Message  MrSonge Jeu 16 Déc 2010 - 18:33

Ah ben oui. Au temps pour moi. J'ai ce que l'on appelle louché. Razz
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Message  Ledi Mer 22 Déc 2010 - 17:53

Pacô a écrit: Il y a un cours là-dessus sur le site internet de ID : http://imperialdream.fr/cours/19-les-dialogues-elements-efficaces-de-la-narration.html

Quand j'essaie d'atteindre la page, le serveur me répond qu'elle est introuvable. Question
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Message  Laumie Mer 22 Déc 2010 - 20:01

Ah, je suis pas la seule !!!!! Bon à priori y'a un problème avec le site donc il va falloir attendre un peu avant d'accéder aux renseignements désirés ^^'
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Message  azul Mer 22 Déc 2010 - 22:32

Il y en a un aussi sur le forum, dans les cours :

https://imperialdreamer.1fr1.net/t1939-les-dialogues-elements-utiles-lors-de-la-narration

Il y a même un cours sur les différents points de vue, dis donc Very Happy
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