Histoire d'un tyran.

Le démon apparut brusquement, sans faire de bruit, ni même de flamme. Seule la tenace odeur de souffre qui se répandait maintenant dans la pièce aurait put révéler sa présence. Ses lèvres se retroussèrent dans un semblant de sourire. Depuis le temps qu'il séjournait dans la République des démons, une petite ballade chez les hommes lui semblait bien agréable. Il fit craquer ses muscles et détendit ses articulations. Carr était un démon très puissant et peu de sorciers étaient capables de l'appeler. En parlant de sorcier... Le démon porta son regard couleur de sang vers celui qui était aujourd'hui son maitre.
« Par mes cornes ! »
Il n'avait pu retenir son exclamation : on lui avait laissé un gamin entier en guise d'offrande ! Un môme d'à peine six ans, un vrai délice sous la dent. Hélas pour Carr, l'enfant se mit à parler.
« Je suis Adrian, et par la serment que j'ai prêté, tu dois m'obéir »
Le démon, qui salivait déjà, poussa un grognement déçu qui fit trembler les murs. Le fait qu'un si petit bonhomme soit son maitre ne le surprit pas vraiment : Carr lui-même n'avait que quelques siècles et appartenait déjà aux Neuvième Cadran, on parlait même de lui pour la place de président. L'âge ne contait pas vraiment dans le domaine de la sorcellerie.
La gamin s'impatientait, et avant qu'il ne lui lance un Châtiment, Carr se dépêcha de répondre selon le rituel.
« Je suis Carr, et par l'offrande que j'accepte, je t'obéis »
Sur ce, il saisit le louveteau aux yeux d'or qui gémissait devant lui et l'avala tout rond. La peau du démon se couvrit de symboles démoniaques : ils étaient maintenant liés.
« Et bien Adrian, qui souhaites-tu que j'assassine pour toi ? Ou alors, je dois hanter quelqu'un ? »l'enfant secoua la tête négativement :
« Je t'ai appelé pour la Question »
Carr passa sa langue fourchue sur ses lèvres desséchées : encore un petit malin qui voulait défier la sagesse des démons.
« Je suis d'accord humain, pose moi une question, et si je ne trouve pas de réponse, tu recevras un cadeau matériel, sans contrepartie de ma part, mais si je trouve, tu devras travailler un jour dans ma maison comme esclave ! »
Ce que beaucoup d'apprentis sorciers ignoraient, c'est qu'un jour démoniaque équivalait à une semaine humaine.
« Je sais tout cela démon, répondit la voix claire d'Adrian, voilà ma question : Comment on fait les bébés ? Parce que mes parents vont peut-être avoir un petit frère, et j'aimerais savoir comment ça se passe. »
Le démon ouvrit de grands yeux étonnés :
« Tu veux savoir comment on fait les bébés humains ? »
Carr était comme tous les autres démons : il n'avait pas de sexe, et il en était de même pour les anges. Ils n'avaient pas besoin de se reproduire, alors la sexualité des humains... On ne pouvait pas dire qu'il s'y connaissait. C'était la première fois qu'on lui posait ce genre de question, d'habitude c'était plutôt : la teneur en sel de l'océan, la composition du soleil, la résolution du théorème de Fermat. Et là il savait répondre. Le démon se gratta distraitement les cornes avant d'avouer :
« Je n'en ai aucune idée... Et donc tu as gagné : que veux-tu en échange ?»
L'enfant haussa les épaules. :
« J'sais pas... Je voulais juste savoir moi, on m'avait dit que les démons savaient tout »
Il lança un regard soupçonneux vers le démon.
« Vous êtes nuls en fait. Bon, vu qu'il faut choisir, donne moi des bonbons, soupira-t-il en indiquant un coin de la pièce »
Carr n'avait pas vu cet endroit, caché dans la pénombre. En y regardant plus attentivement, il aperçu une montagne de jouets, entassés les uns sur les autres.
« Dis moi Adrian, demanda-t-il perplexe, combien de démons as-tu appelé avant moi ? »
« Bin, j'ai déjà fait tout le onzième et dixième cadran. Je suis allé du plus puissant au moins puissant. Personne n'a de réponse »
Pour accompagner ses paroles, l'enfant donna un coup de point sur le livre d'incantation qu'il trouvait devant lui. Carr sentit de la sueur couler dans son dos : les démons ne transpiraient jamais, sauf quand ils avaient très peur. Et il était tout simplement terrifié : au diable ses belles paroles sur le talent. Personne, qu'il soit grand ou petit, personne ne pouvait invoquer autant de démons aussi facilement.
« D'ailleurs, votre président, bin il est pas fort du tout »
Adrian était parvenu à invoquer Vian ! La république des démons devait en être toute retournée.
« Maintenant, je romps la pacte, retourne dans ta demeure »
Et le petit garçon de six ans renvoya un des démons les plus puissants d'un simple geste de la main.
Avant d'avoir complètement disparus, Carr poussa un hurlement de désespoir.

Le héraut du roi se réveilla doucement, l'esprit encore embrumé par le sommeil. Ses yeux papillonnèrent un instant, éblouis par la lumière trop vive qui filtrait par les volets. En contemplant pensivement la plafond, il se remémora sa nuit agitée.
Étrange ce rêve... Qu'un souvenir de son enfance ressurgisse ainsi, sans qu'il l'ait voulu perturbait beaucoup le jeune homme. Lui qui avait l'habitude de tout contrôler. Pourtant, son subconscient lui envoyait un message plutôt favorable : il avait vu toute la scène par les yeux du démon. Carr allait être très content.
Adrian eut un sourire féroce et d'un geste souple du bassin, bondit hors de son lit.

Sa chambre n'était pas très spacieuse, et il aurait pu avoir beaucoup mieux vu sa position auprès du roi.
Toutefois, la pièce avait un intérêt très particulier : son énorme miroir. Très pratique pour la divination et autres sciences ésotériques. Le jeune homme l'aimait beaucoup et c'est vers lui qu'il dirigea ses pas.

« Miroir mon beau miroir, dis moi qui est le plus démoniaque du royaume »

Adrian pouvait affirmer sans mentir que le plus démoniaque ne pouvait être que lui. Sa peau et ses yeux viraient lentement au rouge tandis que les signes démoniaques couvraient maintenant son torse et s'attaquaient à son bras. En tâtonnant son crâne, il pouvait même sentir la pointe de ses futures cornes sous ses cheveux bouclés. Décidément, l'Infiltration se déroulait extrêmement bien. De quoi fermer le clapet aux parasites du conseils des sorciers, surtout Clarke qui essayait depuis un moment déjà de prendre sa place auprès du Roi.
Le seul petit ennuie dans toute l'opération était ses nouvelles dents de démon, très acérés, elles lui déchiquetaient tout simplement la langue. Et tant que celle-ci ne se serait pas également transformée, le supplice continuerait. Mais il pouvait toujours se les limer.

Adrian enfilait ses habits de fonction lorsque quelqu'un frappa à la porte. Surpris, il poussa un juron et manqua de s'affaler sur le parquet.

«  Adrian ? Tout va bien ? »

Le garçon fit une grimace à la porte, tout en sachant pertinemment que son interlocuteur ne pouvait pas le voir.

«  Oui, je me porte à merveille. Et qui vient me déranger de si.. hum... bon matin ? »

Évidemment, Adrian savait qui lui parlait : pas besoin de jeter un sort de Vision car, même étouffée par une porte épaisse, la voix était facilement reconnaissable.

«  Fais pas l'idiot, c'est moi, Wul. Un des domestiques m'a dit que tu avais crié cette nuit, je m'inquiétais. »

Brusquement, la porte de la chambre s'ouvrit et Wul, actuel Chambellan du roi, se retrouva nez à nez avec un Adrian en colère et... torse nu. Il était aux premières loges pour admirer la lente progression des arabesques démoniaques. Wul eut un sourire appréciateur.

«  J'ai fais un mauvais rêve, c'est tout. Je suis assez grand pour m'occuper de mes problèmes tout seul, mon ptit Loup. Et ne joue pas le rôle de la grand mère inquiète, cela ne te va pas au teint. Dis moi plutôt la vrai raison de ta présence.

Le roi veux te voir, déclara l'homme en redevenant soudainement sérieux, il est au plus mal.

Hum... Et je suppose que son idiote de femme m'accuse d'avoir aggravé son cas.

Wul acquiesça en silence. Ironie du sort pensa cyniquement Adrian : le reine avait parfaitement raison, mais personne ne la croirait.

- Bon allons voir ce bon vieux Tibald !

Adrian enfila le reste de ses vêtements en vitesse sous le regard choqué du Chambellan., puis ils se dirigèrent tous les deux vers le salon privé du Roi.

Lou a écrit:Le héraut du roi se réveilla doucement, l'esprit encore embrumé par le sommeil. Ses yeux papillonnèrent un instant, éblouis par la lumière trop vive qui filtrait par les volets. En contemplant pensivement la (le) plafond, il se remémora sa nuit agitée.
Étrange ce rêve... Qu'un souvenir de son enfance ressurgisse ainsi, sans qu'il l'ait voulu perturbait beaucoup le jeune homme. Lui qui avait l'habitude de tout contrôler. Pourtant, son subconscient lui envoyait un message plutôt favorable : il avait vu toute la scène par les yeux du démon. Carr allait être très content.
Adrian eut un sourire féroce et d'un geste souple du bassin, bondit hors de son lit.

Sa chambre n'était pas très spacieuse, et il aurait pu avoir beaucoup mieux vu sa position auprès du roi.
Toutefois, la pièce avait un intérêt très particulier : son énorme miroir. Très pratique pour la divination et autres sciences ésotériques. Le jeune homme l'aimait beaucoup et c'est vers lui qu'il dirigea ses pas.

« Miroir mon beau miroir, dis moi qui est le plus démoniaque du royaume »

Adrian pouvait affirmer sans mentir que le plus démoniaque ne pouvait être que lui. Sa peau et ses yeux viraient lentement au rouge tandis que les signes démoniaques couvraient maintenant son torse et s'attaquaient à son bras. En tâtonnant son crâne, il pouvait même sentir la pointe de ses futures cornes sous ses cheveux bouclés. Décidément, l'Infiltration se déroulait extrêmement bien. De quoi fermer le clapet aux parasites du conseils des sorciers, surtout Clarke qui essayait depuis un moment déjà de prendre sa place auprès du Roi.
Le seul petit ennuie (ennui) dans toute l'opération était ses nouvelles dents de démon ("était l'apparition de ses dents de démon" ca va mieux non ? ), très acérés, elles lui déchiquetaient tout simplement la langue. Et tant que celle-ci ne se serait pas également transformée, le supplice continuerait. Mais il pouvait toujours se les limer.

Adrian enfilait ses habits de fonction lorsque quelqu'un frappa à la porte. Surpris, il poussa un juron et manqua de s'affaler sur le parquet.

«  Adrian ? Tout va bien ? »

Le garçon fit une grimace à la porte, tout en sachant pertinemment que son interlocuteur ne pouvait pas le voir.

«  Oui, je me porte à merveille. Et qui vient me déranger de si.. hum... bon matin ? »

Évidemment, Adrian savait qui lui parlait : pas besoin de jeter un sort de Vision car, même étouffée par une porte épaisse, la voix était facilement reconnaissable.

«  Fais pas l'idiot, c'est moi, Wul. Un des domestiques m'a dit que tu avais crié cette nuit, je m'inquiétais. »

Brusquement, la porte de la chambre s'ouvrit et Wul, actuel Chambellan du roi, se retrouva nez à nez avec un Adrian en colère et... torse nu. Il était aux premières loges pour admirer la lente progression des arabesques démoniaques. Wul eut un sourire appréciateur.

«  J'ai fais un mauvais rêve, c'est tout. Je suis assez grand pour m'occuper de mes problèmes tout seul, mon ptit Loup. Et ne joue pas le rôle de la grand mère inquiète, cela ne te va pas au teint. Dis moi plutôt la vrai (vraie) raison de ta présence.

Le roi veux te voir, déclara l'homme en redevenant soudainement sérieux, il est au plus mal.

Hum... Et je suppose que son idiote de femme m'accuse d'avoir aggravé son cas.

Wul acquiesça en silence. Ironie du sort pensa cyniquement Adrian : le reine avait parfaitement raison, mais personne ne la croirait.

- Bon allons voir ce bon vieux Tibald ! >>

Adrian enfila le reste de ses vêtements en vitesse sous le regard choqué du Chambellan., puis ils se dirigèrent tous les deux vers le salon privé du Roi.

Lou a écrit:Le démon apparut brusquement, sans faire de bruit, ni même de flamme (flamme(s) ? ). Seule la tenace odeur de souffre qui se répandait maintenant dans la pièce aurait put (pu) révéler sa présence. Ses lèvres se retroussèrent dans un semblant de sourire. Depuis le temps qu'il séjournait dans la République des démons, une petite ballade chez les hommes lui semblait bien agréable. Il fit craquer ses muscles et détendit ses articulations. Carr était un démon très puissant et peu de sorciers étaient capables de l'appeler. En parlant de sorcier... Le démon porta son regard couleur de sang vers celui qui était aujourd'hui son maitre.
« Par mes cornes ! »
Il n'avait pu retenir son exclamation : on lui avait laissé un gamin entier en guise d'offrande ! Un môme d'à peine six ans, un vrai délice sous la dent. Hélas pour Carr, l'enfant se mit à parler.
« Je suis Adrian, et par la (le) serment que j'ai prêté, tu dois m'obéir »
Le démon, qui salivait déjà, poussa un grognement déçu qui fit trembler les murs. Le fait qu'un si petit bonhomme soit son maitre ne le surprit pas vraiment : Carr lui-même n'avait que quelques siècles et appartenait déjà aux Neuvième Cadran, on parlait même de lui pour la place de président. L'âge ne contait pas vraiment dans le domaine de la sorcellerie.
La gamin s'impatientait, et avant qu'il ne lui lance un Châtiment, Carr se dépêcha de répondre selon le rituel.
« Je suis Carr, et par l'offrande que j'accepte, je t'obéis. »
Sur ce, il saisit le louveteau aux yeux d'or qui gémissait devant lui et l'avala tout rond. La peau du démon se couvrit de symboles démoniaques : ils étaient maintenant liés.
« Et bien Adrian, qui souhaites-tu que j'assassine pour toi ? Ou alors, je dois hanter quelqu'un ? » l'enfant secoua la tête négativement :
« Je t'ai appelé pour la Question. »
Carr passa sa langue fourchue sur ses lèvres desséchées : encore un petit malin qui voulait défier la sagesse des démons.
« Je suis d'accord humain, pose moi une question, et si je ne trouve pas de réponse, tu recevras un cadeau matériel, sans contrepartie de ma part, mais si je trouve, tu devras travailler un jour dans ma maison comme esclave ! »
Ce que beaucoup d'apprentis sorciers ignoraient, c'est qu'un jour démoniaque équivalait à une semaine humaine.
« Je sais tout cela démon, répondit la voix claire d'Adrian, voilà ma question : Comment on fait les bébés ? Parce que mes parents vont peut-être avoir un petit frère, et j'aimerais savoir comment ça se passe. »
Le démon ouvrit de grands yeux étonnés :
« Tu veux savoir comment on fait les bébés humains ? »
Carr était comme tous les autres démons : il n'avait pas de sexe, et il en était de même pour les anges. Ils n'avaient pas besoin de se reproduire, alors la sexualité des humains... On ne pouvait pas dire qu'il s'y connaissait. C'était la première fois qu'on lui posait ce genre de question, d'habitude c'était plutôt : la teneur en sel de l'océan, la composition du soleil, la résolution du théorème de Fermat. Et là il savait répondre. Le démon se gratta distraitement les cornes avant d'avouer :
« Je n'en ai aucune idée... Et donc tu as gagné : que veux-tu en échange ?»
L'enfant haussa les épaules. :
« J'sais pas... Je voulais juste savoir moi, on m'avait dit que les démons savaient tout. »
Il lança un regard soupçonneux vers le démon.
« Vous êtes nuls en fait. Bon, vu qu'il faut choisir, donne moi des bonbons, soupira-t-il en indiquant un coin de la pièce »
Carr n'avait pas vu cet endroit, caché dans la pénombre. En y regardant plus attentivement, il aperçu (aperçut) une montagne de jouets, entassés les uns sur les autres.
« Dis moi Adrian, demanda-t-il perplexe, combien de démons as-tu appelé avant moi ? »
« Bin (pas très français ^^ "eh bien" serait mieux...), j'ai déjà fait tout le onzième et dixième cadran. Je suis allé du plus puissant au moins puissant. Personne n'a de réponse »
Pour accompagner ses paroles, l'enfant donna un coup de point sur le livre d'incantation qu'il trouvait devant lui. Carr sentit de la sueur couler dans son dos : les démons ne transpiraient jamais, sauf quand ils avaient très peur. Et il était tout simplement terrifié : au diable ses belles paroles sur le talent. Personne, qu'il soit grand ou petit, personne ne pouvait invoquer autant de démons aussi facilement.
« D'ailleurs, votre président, bin (Pas très français, et en plus répétition, pas besoin de le remplacer) il est pas fort du tout! »
Adrian était parvenu à invoquer Vian ! La république des démons devait en être toute retournée.
« Maintenant, je romps la pacte, retourne dans ta demeure. »
Et le petit garçon de six ans renvoya un des démons les plus puissants d'un simple geste de la main.
Avant d'avoir complètement disparus, Carr poussa un hurlement de désespoir.

Lou a écrit:Le héraut du roi se réveilla doucement, l'esprit encore embrumé par le sommeil. Ses yeux papillonnèrent un instant, éblouis par la lumière trop vive qui filtrait par les volets. En contemplant pensivement le plafond, il se remémora sa nuit agitée.
Étrange ce rêve... Qu'un souvenir de son enfance ressurgisse ainsi, sans qu'il l'ait voulu perturbait beaucoup le jeune homme. Lui qui avait l'habitude de tout contrôler. Pourtant, son subconscient lui envoyait un message plutôt favorable : il avait vu toute la scène par les yeux du démon. Carr allait être très content.
Adrian eut un sourire féroce et d'un geste souple du bassin, bondit hors de son lit.

Sa chambre n'était pas très spacieuse, et il aurait pu avoir beaucoup mieux vue sa position auprès du roi.
Toutefois, la pièce avait un intérêt très particulier : son énorme miroir. Très pratique pour la divination et autres sciences ésotériques. Le jeune homme l'aimait beaucoup et c'est vers lui qu'il dirigea ses pas.

« Miroir mon beau miroir, dis moi qui est le plus démoniaque du royaume »

Adrian pouvait affirmer sans mentir que le plus démoniaque ne pouvait être que lui. Sa peau et ses yeux viraient lentement au rouge tandis que les signes démoniaques couvraient maintenant son torse et s'attaquaient à son bras. En tâtonnant son crâne, il pouvait même sentir la pointe de ses futures cornes sous ses cheveux bouclés. Décidément, l'Infiltration se déroulait extrêmement bien. De quoi fermer le clapet aux parasites du conseils des sorciers, surtout Clarke qui essayait depuis un moment déjà de prendre sa place auprès du Roi.
Le seul petit ennui dans toute l'opération était ses nouvelles dents de démon, très acérés, elles lui déchiquetaient tout simplement la langue. Et tant que celle-ci ne se serait pas également transformée, le supplice continuerait. Mais il pouvait toujours se les limer.

Adrian enfilait ses habits de fonction lorsque quelqu'un frappa à la porte. Surpris, il poussa un juron et manqua de s'affaler sur le parquet.

« Adrian ? Tout va bien ? »

Le garçon fit une grimace à la porte, tout en sachant pertinemment que son interlocuteur ne pouvait pas le voir.

« Oui, je me porte à merveille. Et qui vient me déranger de si... hum... bon matin ? »

Évidemment, Adrian savait qui lui parlait : pas besoin de jeter un sort de Vision car, même étouffée par une porte épaisse, la voix était facilement reconnaissable.

« Fais pas l'idiot, c'est moi, Wul. Un des domestiques m'a dit que tu avais crié cette nuit, je m'inquiétais. »

Brusquement, la porte de la chambre s'ouvrit et Wul, actuel Chambellan du roi, se retrouva nez à nez avec un Adrian en colère et... torse nu. Il était aux premières loges pour admirer la lente progression des arabesques démoniaques. Wul eut un sourire appréciateur.

« J'ai fais un mauvais rêve, c'est tout. Je suis assez grand pour m'occuper de mes problèmes tout seul, mon ptit Loup. Et ne joue pas le rôle de la grand mère inquiète, cela ne te va pas au teint. Dis moi plutôt la vrai raison de ta présence.
-Le roi veux te voir, déclara l'homme en redevenant soudainement sérieux, il est au plus mal.
-Hum... Et je suppose que son idiote de femme m'accuse d'avoir aggravé son cas.
Wul acquiesça en silence. Ironie du sort pensa cyniquement Adrian : la reine avait parfaitement raison, mais personne ne la croirait.
- Bon allons voir ce bon vieux Tibald !
Adrian enfila le reste de ses vêtements en vitesse sous le regard choqué du Chambellan, puis ils se dirigèrent tous les deux vers le salon privé du Roi.

La pièce était sombre : on avait fermé les volets pour ne pas indisposer le Roi. Les bruits semblaient assourdis, étouffés comme si le salon lui-même était malade. Des herbes médicinales, posées un peu partout dégageaient une puanteur atroce. Il régnait dans ce lieu une ambiance malsaine et Adrian ne pouvait que s'en réjouir : il savoura cette odeur si caractéristique que dégageait la mort
Le roi reposait dans un fauteuil : les yeux vitreux, les joues creuses, le teint pâle, pas besoin d'être médecin pour savoir qu'il n'en avait plus pour longtemps. Autour de lui, ses ministres chuchotaient fébrilement, se demandant déjà qui allait succéder à Tibald, son seul fils, Hearn, était bien trop jeune pour gouverner quant aux reste de le famille, à part un lointain cousin légèrement demeuré, on ne pouvait pas espérer grand chose.
Le Héraut du Roi s'agenouilla devant son maitre et, après avoir prononcé les paroles d'usage, leva vers lui ses yeux couleurs de sang.

-  Vous m'avez demandé ? 

-  Adrian... 

Le vieil homme prononça ce nom comme s'il possédait une quelconque vertue miraculeuse. Il essaya de poser sa main sur l'épaule du garçon, mais déjà les forces lui manquaient pour accomplir un geste aussi simple. Alors Adrian le prit dans ses bras, comme un enfant embrassant son père. Si seulement ce vieux fou savait que son héraut était à l'origine du mal qui le rongeait ! Cette perspective aidait le demi-démon à supporter toutes ses cajoleries. Sans ça, il y a longtemps qu'il aurait quitté cette vie de lèche-botte. Ça, plus le Pacte, évidemment.

-  Adrian. Tu sais que mes jours sont comptés, et comme tous les autres, tu veux prendre ma place... 

Le Roi n'était pas totalement idiot, et le sous-estimer aurait été une erreur.

- Votre place ne m'intéresse guère, je préfère garder ma liberté , déclara tranquillement Adrian .

...Et j'ai surtout des aspirations plus glorieuse, mais ça, il se contenta de le penser.

A peine eut-il finit de prononcer ces mots, qu'une vive lumière bleue illumina la pièce. Le demi-démon ne put retenir un frémissement de dégout : Tibald avait utilisé un charme de vérité ! C'était une magie Angélique, un des rares charme que l'on avait pu conserver avant que les anges ne disparaissent. Comment une telle chose avait-elle put arriver dans les mains du monarque ? Heureusement, Adrian avait été assez proche de la vérité pour que le Roi le croit sincère.


 -Tout au long de mon règne, tu as été un conseiller très précieux, commença Tibald. »

Il fut interrompu par une toux grasse qui lui déchira la gorge. Un médecin s'approcha de lui pour l'aider, mais le roi le renvoya d'un geste sec.

-C'est bon, c'est bon, il reprit son discours : Mon fils Hearn ne peut prendre ma place et il lui faut un tuteur jusqu'à sa majorité. Ma femme n'est pas capable de tenir le Royaume : depuis quelques années déjà, sa santé mentale est déficiente. C'est donc toi que j'ai choisis : tu seras le régent du royaume. C'est une lourde responsabilité mais ton intelligence et ta ruse seront très utile. Mes ministres seront là pour te seconder.

Les dit ministres semblaient penser que le Roi était devenu trop sénile pour prendre cette décision.

-De plus, nous savons tous que ton pouvoir sur les démons ne peut qu'être profitable à l'empire.

Si seulement ce vieux fou savait la véritable étendue de ses pouvoirs...

-Acceptes-tu, Adrian, le titre qui t'es donné ? demanda le Roi d'une voix solennelle.

Malgré son irrésistible envie de rire, le garçon se força à conserver un air grave.

-Je ferais tout pour mon royaume, affirma le jeune homme avec sérieux.

A cet instant, le monde des humains était déjà perdu.

Lou a écrit:
La pièce était sombre : on avait fermé les volets pour ne pas indisposer le Roi. Les bruits semblaient assourdis, étouffés comme si le salon lui-même était malade. Des herbes médicinales, posées un peu partout dégageaient une puanteur atroce. Il régnait dans ce lieu une ambiance malsaine et Adrian ne pouvait que s'en réjouir : il savoura cette odeur si caractéristique que dégageait la mort
Le roi reposait dans un fauteuil : les yeux vitreux, les joues creuses, le teint pâle, pas besoin d'être médecin pour savoir qu'il n'en avait plus pour longtemps. Autour de lui, ses ministres chuchotaient fébrilement, se demandant déjà qui allait succéder à Tibald, son seul fils, Hearn, était bien trop jeune pour gouverner quant aux reste de le famille, à part un lointain cousin légèrement demeuré, on ne pouvait pas espérer grand chose.
Le Héraut du Roi s'agenouilla devant son maitre et, après avoir prononcé les paroles d'usage, leva vers lui ses yeux couleurs de sang.

-  Vous m'avez demandé ? 

-  Adrian... 

Le vieil homme prononça ce nom comme s'il possédait une quelconque vertue miraculeuse. Il essaya de poser sa main sur l'épaule du garçon, mais déjà les forces lui manquaient pour accomplir un geste aussi simple. Alors Adrian le prit dans ses bras, comme un enfant embrassant son père. Si seulement ce vieux fou savait que son héraut était à l'origine du mal qui le rongeait ! Cette perspective aidait le demi-démon à supporter toutes ses cajoleries. Sans ça, il y a longtemps qu'il aurait quitté cette vie de lèche-botte. Ça, plus le Pacte, évidemment.

-  Adrian. Tu sais que mes jours sont comptés, et comme tous les autres, tu veux prendre ma place... 

Le Roi n'était pas totalement idiot, et le sous-estimer aurait été une erreur.

- Votre place ne m'intéresse guère, je préfère garder ma liberté , déclara tranquillement Adrian .

...Et j'ai surtout des aspirations plus glorieuse (glorieuses), mais ça, il se contenta de le penser.

A peine eut-il finit de prononcer ces mots, qu'une vive lumière bleue illumina la pièce. Le demi-démon ne put retenir un frémissement de dégout : Tibald avait utilisé un charme de vérité ! C'était une magie Angélique, un des rares charme que l'on avait pu conserver avant que les anges ne disparaissent. Comment une telle chose avait-elle put arriver dans les mains du monarque ? Heureusement, Adrian avait été assez proche de la vérité pour que le Roi le croit sincère.


 -Tout au long de mon règne, tu as été un conseiller très précieux, commença Tibald. »

Il fut interrompu par une toux grasse qui lui déchira la gorge. Un médecin s'approcha de lui pour l'aider, mais le roi le renvoya d'un geste sec.

-C'est bon, c'est bon, il reprit son discours : Mon fils Hearn ne peut prendre ma place et il lui faut un tuteur jusqu'à sa majorité. Ma femme n'est pas capable de tenir le Royaume : depuis quelques années déjà, sa santé mentale est déficiente. C'est donc toi que j'ai choisis : tu seras le régent du royaume. C'est une lourde responsabilité mais ton intelligence et ta ruse seront très utile. Mes ministres seront là pour te seconder.

Les dit ministres semblaient penser que le Roi était devenu trop sénile pour prendre cette décision.

-De plus, nous savons tous que ton pouvoir sur les démons ne peut qu'être profitable à l'empire.

Si seulement ce vieux fou savait la véritable étendue de ses pouvoirs...

-Acceptes-tu, Adrian, le titre qui t'es donné ? demanda le Roi d'une voix solennelle.

Malgré son irrésistible envie de rire, le garçon se força à conserver un air grave.

-Je ferais tout pour mon royaume, affirma le jeune homme avec sérieux.

A cet instant, le monde des humains était déjà perdu.

Lou a écrit:
La pièce était sombre : on avait fermé les volets pour ne pas indisposer le Roi. Les bruits semblaient assourdis, étouffés comme si le salon lui-même était malade.(j'aime cette tournure =D) Des herbes médicinales, posées un peu partout, dégageaient une puanteur atroce. Il régnait dans ce lieu une ambiance malsaine et Adrian ne pouvait que s'en réjouir : il savoura cette odeur si caractéristique que dégageait (répétition: "suppurait") la mort.
Le roi reposait dans un fauteuil : les yeux vitreux, les joues creuses, le teint pâle, pas besoin d'être médecin pour savoir qu'il n'en avait plus pour longtemps. Autour de lui, ses ministres chuchotaient fébrilement, se demandant déjà qui allait succéder à Tibald, son seul fils, Hearn, était bien trop jeune pour gouverner quant au reste de la famille, à part un lointain cousin légèrement demeuré, on ne pouvait pas espérer grand chose.
Le Héraut du Roi s'agenouilla devant son maitre et, après avoir prononcé les paroles d'usage, leva vers lui ses yeux couleurs de sang.
" Vous m'avez demandé ?
- Adrian...
Le vieil homme prononça ce nom comme s'il possédait une quelconque vertu miraculeuse. Il essaya de poser sa main sur l'épaule du garçon, mais déjà les forces lui manquaient pour accomplir un geste aussi simple. Alors Adrian le prit dans ses bras, comme un enfant embrassant son père. Si seulement ce vieux fou savait que son héraut était à l'origine du mal qui le rongeait ! Cette perspective aidait le demi-démon à supporter toutes ses cajoleries. Sans ça, il y a longtemps qu'il aurait quitté cette vie de lèche-botte. Ça, plus le Pacte, évidemment.
- Adrian. Tu sais que mes jours sont comptés, et comme tous les autres, tu veux prendre ma place...
Le Roi n'était pas totalement idiot, et le sous-estimer aurait été une erreur.
- Votre place ne m'intéresse guère, je préfère garder ma liberté , déclara tranquillement Adrian .
...Et j'ai surtout des aspirations plus glorieuses, mais ça, il se contenta de le penser.

A peine eut-il finit de prononcer ces mots, qu'une vive lumière bleue illumina la pièce. Le demi-démon ne put retenir un frémissement de dégoût : Tibald avait utilisé un charme de vérité. C'était une magie Angélique, un des rares charme que l'on avait pu conserver avant que les anges ne disparaissent. Comment une telle chose avait-elle pu arriver dans les mains du monarque ? Heureusement, Adrian avait été assez proche de la vérité pour que le Roi le croit sincère.
" Tout au long de mon règne, tu as été un conseiller très précieux, commença Tibald. »
Il fut interrompu par une toux grasse qui lui déchira la gorge. Un médecin s'approcha de lui pour l'aider, mais le roi le renvoya d'un geste sec.
-C'est bon, c'est bon.
Il reprit son discours.
- Mon fils Hearn ne peut prendre ma place et il lui faut un tuteur jusqu'à sa majorité. Ma femme n'est pas capable de tenir le Royaume : depuis quelques années déjà, sa santé mentale est déficiente. C'est donc toi que j'ai choisi : tu seras le régent du royaume. C'est une lourde responsabilité mais ton intelligence et ta ruse seront très utiles. Mes ministres seront là pour te seconder.
Les dits ministres semblaient penser que le Roi était devenu trop sénile pour prendre cette décision.
-De plus, nous savons tous que ton pouvoir sur les démons ne peut qu'être profitable à l'empire.
Si seulement ce vieux fou savait la véritable étendue de ses pouvoirs...
-Acceptes-tu, Adrian, le titre qui t'es donné ? demanda le Roi d'une voix solennelle.
Malgré son irrésistible envie de rire, le garçon se força à conserver un air grave.
-Je ferais tout pour mon royaume, affirma le jeune homme avec sérieux.
A cet instant, le monde des humains était déjà perdu.

Adrian sortit du Salon et aspira à plein poumons un grand bol d'air frais. L'atmosphère de la pièce était peu à peu devenue irrespirable. Il était content d'en être enfin sortit, de plus, il avait du signer un tas de papiers et sa main s'en trouvait maintenant tout engourdie. Mais au moins, l'accord ne pouvait plus être changé. C'était tout l'intérêt d'une royauté : il suffisait de manipuler le roi avec suffisamment de discrétion pour que tout ce passe comme on le voulait. De ce fait, l'annonce de Tibald n'était pas une surprise, le garçon avait tout fait pour. Il était même allé jusqu'à invoquer une Ombre pour infiltrer les rêves du roi et altérer sa personnalité. Cet opération lui avait couté un an de sa vie, mais cela en valait la peine.

-Orwell, murmura le futur régent du royaume.

Une jeune fille apparut soudainement devant lui, sortant de l'ombre d'un rideau. Elle était d'une pâleur presque irréelle, ses long cheveux décolorés lui descendaient jusqu'aux épaules et ses yeux noirs fixaient Adrian avec intensité. Seul le rouge de ses lèvres apportait de la couleur dans son apparence car même ses vêtements étaient noirs.

-Oui Adrian ? répondit-elle d'une voix tendre et grave.

-Utilise le réseau d'espionnage, je veux savoir ce que les seigneurs pensent de ma récente... nomination, fais moi la liste de ceux qui sont pour ou contre.

Après un bref signe de tête, l'espionne disparut aussi mystérieusement qu'elle était venue. Le jeune homme se saisit du téléphone magnétique qu'il avait en permanence sur lui et composa un numéro.

-Adrian !!

L'interpelé se retourna juste à temps pour voir débouler un petit garçon, et esquiva habilement l'enfant avant que celui-ci ne lui saute dessus.

-Prince Hearn, il n'est pas de votre rang d'agir ainsi, le morigéna tendrement le jeune homme qui l'accompagnait.

En tant que Chambellan, et depuis que la reine avait perdu la raison, Wul était chargé de surveiller le prince, évidemment, son rôle de nounou ne lui plaisait guère, mais il aimait tout de même beaucoup le garçon.
En soupirant, Adrian rangea son téléphone. Il allait devoir supporter le gosse...

-Bonjour mon prince, dit-il en accompagnant ses paroles d'une révérence.
-Salut Ad', tu viens aux cuisines avec nous ? On va manger. Comme Papa est malade, il n'y pas de protocole.

Adrian soupira, c'est vrai qu'il était déjà midi... Il commençait aussi à avoir faim. Mais la compagnie de ce sale petit morveux ne l'enthousiasmait pas vraiment. Malheureusement, il allait devoir faire avec : le roi n'était pas encore mort et il devait faire bonne figure.

-Ce sera avec joie, si le chambellan le permet.

Lou a écrit:
Adrian sortit du Salon et aspira à plein poumons un grand bol (une grande goulée aussi) d'air frais. L'atmosphère de la pièce était peu à peu devenue irrespirable. Il était content d'en être enfin sorti, de plus, il avait du signer un tas de papiers et sa main s'en trouvait maintenant tout engourdie. Mais au moins, l'accord ne pouvait plus être changé. C'était tout l'intérêt d'une royauté : il suffisait de manipuler le roi avec suffisamment de discrétion pour que tout se passe comme on le voulait. De ce fait, l'annonce de Tibald n'était pas une surprise, le garçon avait tout fait pour. Il était même allé jusqu'à invoquer une Ombre pour infiltrer les rêves du roi et altérer sa personnalité. Cette opération lui avait couté un an de sa vie, mais cela en valait la peine.

« Orwell », murmura le futur régent du royaume.

Une jeune fille apparut soudainement devant lui, sortant de l'ombre d'un rideau. Elle était d'une pâleur presque irréelle, ses long cheveux décolorés lui descendaient jusqu'aux épaules et ses yeux noirs fixaient Adrian avec intensité. Seul le rouge de ses lèvres apportait de la couleur dans son apparence car même ses vêtements étaient noirs.

« Oui Adrian ? répondit-elle de sa voix tendre et grave.

-Utilise le réseau d'espionnage, je veux savoir ce que les seigneurs pensent de ma récente ... nomination, fais-moi la liste de ceux qui sont pour ou contre. » (c'est pratique pour éliminer ça ! )

Après un bref signe de tête, l'espionne disparut aussi mystérieusement qu'elle était venue. Le jeune homme se saisit du téléphone magnétique qu'il avait en permanence sur lui et composa un numéro.

« Adrian !! »

L'interpelé se retourna juste à temps pour voir débouler un petit garçon, et esquiva habilement l'enfant avant que celui-ci ne lui saute dessus.

« Prince Hearn, il n'est pas de votre rang d'agir ainsi », le morigéna tendrement le jeune homme qui l'accompagnait.

En tant que Chambellan, et depuis que la reine avait perdu la raison, Wul était chargé de surveiller le prince, évidemment, son rôle de nounou ne lui plaisait pas beaucoup, mais il aimait tout de même beaucoup (répétition. Remplace le "pas beaucoup" par "guère") [espace] le garçon.
En soupirant, Adrian rangea son téléphone. Il allait devoir supporter le gosse...

« Bonjour mon prince, dit-il en accompagnant ses paroles d'une révérence.
-Salut Ad', tu viens aux cuisines avec nous ? On va manger. Comme Papa est malade, il n'y pas de protocole.»

Adrian soupira, c'est vrai qu'il était déjà midi... Il commençait aussi à avoir faim. Mais la compagnie de ce sale petit morveux ne l'enthousiasmait pas beaucoup (encore une répétition ^^). Malheureusement, il allait devoir faire avec : le roi n'était pas encore mort et il devait faire bonne figure.

« Ce sera avec joie, si (là je verrais bien un "si Messire ou Monseigneur le Chambellan") le chambellan le permet.»

céléiane a écrit:
Je suis nouvelle ici et je ne sais pas si on a le droit de re-corriger un texte alors qu'il l'a déjà été...
Je lirai la suite avec plaisir!

Hisha a écrit:Rigolez si vous voulez mais en voyant le titre j'ai cru qu'il s'agissait d'un histoire en rapport avec Pacô

Proposition de trucs à améliorer
Problème de logique ou de style
Orthographe, trucs à regarder absolument
Bleu pour les répétitions (et ses variantes selon la gravité de la répétition, du plus foncé pour le plus grave au plus clair pour le moins grave)
Répétitions particulières (la précision se trouve après les répétitions et en gras)

Spoiler:

Spoiler: