Le fonctionnement de Thomas !
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Le fonctionnement de Thomas !
_Est-ce votre Premier roman ?
J'ai beaucoup écrit, j'ai même abandonné. Mais jusqu'à aujourd'hui, je n'ai écrit que de simples nouvelles terminées et un roman en cours. C'est un bien grand mot, mais j'y travaille. Par contre j'ai un problème, un blocage psychologique à vrai dire. Je note tous les éléments sur un carnet, j'ai en tête l'histoire, les passages, vraiment tout. Seulement je n'ose pas vraiment l'écrire, de peur de mal traduire ma pensée, et surtout de décevoir mes attentes.
_Souhaitez-vous être publié ?
Bien sur, le but tout tout écrivain amateur ou non est d'être lu je suppose. La publication est une opportunité de partager avec un public bien plus vaste. J'ai remarqué que les mots public et publication se ressemblaient beaucoup. C'est à dire qu'aux travers la publication, nous sommes en contact avec un certain public. Enfin, ce n'est qu'une remarque, car ça n'a pas de rapport. Juste un hasard. C'est vraiment bien d'écrire sur le net, sur papier et faire lire sa famille ou ses amis (ce que je ne fais pas), mais je serais hypocrite de dire que je ne recherche pas la publication. D'une part car je ne partage pas mes écrits avec mon entourage, et d'une autre part, parce que rendre son aventure officielle est beau je trouve. Il faut avouer que de voir son histoire avec ses personnages sur des pages, c'est une fierté.
_Vous connaissez-vous des faiblesses en écriture sur lesquelles vous souhaitez que les correcteurs s’attardent ?
Je me répète beaucoup, et je peux dire que ce n'est pas que par écrit... Mais mon problème principal est, je pense, les pronoms. Au bout d'un certain moment, à force d'employer la troisième personne du singulier, lorsque nous changeons de personnage, nous ne savons plus exactement qui est il. C'est un problème qui en engendre un autre, car depuis que je tente de lutter contre ce mal, il est facile d'employer 'un jeune homme', 'le garçon'... et cetera. C'est vicieux, car après il est certain que je répète beaucoup ses appellations. Vous voyez le problème ? En voulant résoudre un, c'est le second qui pose problème. Après, lorsque j'écris je fais beaucoup de métaphore, j'essaye de faire de belles phrases, mais parfois elles ne sont clairs que dans ma tête. Donc soit, je simplifie, mais après il n'y a plus le charme que je souhaite partager. Soit j'étoffe afin de rendre compréhensible. Donc en résumé, si j'ai quelque chose en tête, lorsque je l'écris, ça me paraît clair, or ça ne l'est pas forcément.
_Résumé du roman & thèmes abordés ?
Il n'y a rien de fantastique ou encore de science fiction, c'est l'histoire d'un jeune homme vivant exclu du monde, ses parents cherchent à l'éloigner de tout contact avec l'extérieur. Seulement, il s'évade en quelque sorte. Évader est un mot à double sens pour son cas. Car jusque là, il était emprisonné dans une prison de luxe. La richesse à son rôle, montrer qu'elle peut être étouffante. C'est avec un regard nouveau, presque enfantin qu'il découvre le monde d'aujourd'hui. C'est une sorte de quête, la quête de ses origines. La mort est présente tout le long aussi. Elle paraît destructrice, mais elle est aussi un guide. Rendre le dramatique absurde.
_Quel lectorat visez-vous ?
Qui souhaitent me lire bien sûr. Néanmoins, je travaille beaucoup, ou du moins j'essaye, sur l'interprétation des choses, chercher à comprendre certains points de vue. J'aime poser des questions à travers mes écrits et à l'aide de mes personnages, j'y réponds. Et le plaisir là dedans, c'est de rédiger un point de vue qui n'est pas forcément le mien. Peut-être qu'un public philosophe aimeraient ce que j'écris. Après, c'est à la portée de tous, mais disons que certaines personnes risquent d'être déçues si elles s'attendent à de l'aventure, de la magie...
_Dans quel genre sévissez-vous et quels sont vos auteurs de références ?
Je lis énormément de science-fiction, de fantastique. C'est vraiment un monde que j'aime. Seulement, lorsque j'écris j'aime, je veux c'est faire passer un message, faire réfléchir. C'est vraiment ça qui me pousse à écrire. C'est de partager mes points de vue, débattre et me justifier. J'ai découvert cela grâce à Jostein Gaarder, qui ma révélé la philosophie et à Amélie Nothomb qui pointe du doigt et qui mène à la réflexion. Je n'apprécie pas vraiment son style, mais le fond de ses écrits en réalité.
_Quelle est votre intention littéraire ?
Je suis quelqu'un qui fait passer le temps à l'aide de l'écriture. C'est plus un moyen pour moi de m'échapper et de rêver. Tout oublier pour plonger uniquement dans un nouveau monde est sensationnel. J'aime chercher des anecdotes, faire des liens, créer de la vie ! Ensuite, on peut dire aussi que j'écris pour les autres. Ça peut rendre heureux, émouvoir, occuper, faire réfléchir. L'écriture c'est une occupation qui se pratique seule, par contre c'est aussi la meilleure méthode pour partager avec du monde.
J'ai beaucoup écrit, j'ai même abandonné. Mais jusqu'à aujourd'hui, je n'ai écrit que de simples nouvelles terminées et un roman en cours. C'est un bien grand mot, mais j'y travaille. Par contre j'ai un problème, un blocage psychologique à vrai dire. Je note tous les éléments sur un carnet, j'ai en tête l'histoire, les passages, vraiment tout. Seulement je n'ose pas vraiment l'écrire, de peur de mal traduire ma pensée, et surtout de décevoir mes attentes.
_Souhaitez-vous être publié ?
Bien sur, le but tout tout écrivain amateur ou non est d'être lu je suppose. La publication est une opportunité de partager avec un public bien plus vaste. J'ai remarqué que les mots public et publication se ressemblaient beaucoup. C'est à dire qu'aux travers la publication, nous sommes en contact avec un certain public. Enfin, ce n'est qu'une remarque, car ça n'a pas de rapport. Juste un hasard. C'est vraiment bien d'écrire sur le net, sur papier et faire lire sa famille ou ses amis (ce que je ne fais pas), mais je serais hypocrite de dire que je ne recherche pas la publication. D'une part car je ne partage pas mes écrits avec mon entourage, et d'une autre part, parce que rendre son aventure officielle est beau je trouve. Il faut avouer que de voir son histoire avec ses personnages sur des pages, c'est une fierté.
_Vous connaissez-vous des faiblesses en écriture sur lesquelles vous souhaitez que les correcteurs s’attardent ?
Je me répète beaucoup, et je peux dire que ce n'est pas que par écrit... Mais mon problème principal est, je pense, les pronoms. Au bout d'un certain moment, à force d'employer la troisième personne du singulier, lorsque nous changeons de personnage, nous ne savons plus exactement qui est il. C'est un problème qui en engendre un autre, car depuis que je tente de lutter contre ce mal, il est facile d'employer 'un jeune homme', 'le garçon'... et cetera. C'est vicieux, car après il est certain que je répète beaucoup ses appellations. Vous voyez le problème ? En voulant résoudre un, c'est le second qui pose problème. Après, lorsque j'écris je fais beaucoup de métaphore, j'essaye de faire de belles phrases, mais parfois elles ne sont clairs que dans ma tête. Donc soit, je simplifie, mais après il n'y a plus le charme que je souhaite partager. Soit j'étoffe afin de rendre compréhensible. Donc en résumé, si j'ai quelque chose en tête, lorsque je l'écris, ça me paraît clair, or ça ne l'est pas forcément.
_Résumé du roman & thèmes abordés ?
Il n'y a rien de fantastique ou encore de science fiction, c'est l'histoire d'un jeune homme vivant exclu du monde, ses parents cherchent à l'éloigner de tout contact avec l'extérieur. Seulement, il s'évade en quelque sorte. Évader est un mot à double sens pour son cas. Car jusque là, il était emprisonné dans une prison de luxe. La richesse à son rôle, montrer qu'elle peut être étouffante. C'est avec un regard nouveau, presque enfantin qu'il découvre le monde d'aujourd'hui. C'est une sorte de quête, la quête de ses origines. La mort est présente tout le long aussi. Elle paraît destructrice, mais elle est aussi un guide. Rendre le dramatique absurde.
_Quel lectorat visez-vous ?
Qui souhaitent me lire bien sûr. Néanmoins, je travaille beaucoup, ou du moins j'essaye, sur l'interprétation des choses, chercher à comprendre certains points de vue. J'aime poser des questions à travers mes écrits et à l'aide de mes personnages, j'y réponds. Et le plaisir là dedans, c'est de rédiger un point de vue qui n'est pas forcément le mien. Peut-être qu'un public philosophe aimeraient ce que j'écris. Après, c'est à la portée de tous, mais disons que certaines personnes risquent d'être déçues si elles s'attendent à de l'aventure, de la magie...
_Dans quel genre sévissez-vous et quels sont vos auteurs de références ?
Je lis énormément de science-fiction, de fantastique. C'est vraiment un monde que j'aime. Seulement, lorsque j'écris j'aime, je veux c'est faire passer un message, faire réfléchir. C'est vraiment ça qui me pousse à écrire. C'est de partager mes points de vue, débattre et me justifier. J'ai découvert cela grâce à Jostein Gaarder, qui ma révélé la philosophie et à Amélie Nothomb qui pointe du doigt et qui mène à la réflexion. Je n'apprécie pas vraiment son style, mais le fond de ses écrits en réalité.
_Quelle est votre intention littéraire ?
Je suis quelqu'un qui fait passer le temps à l'aide de l'écriture. C'est plus un moyen pour moi de m'échapper et de rêver. Tout oublier pour plonger uniquement dans un nouveau monde est sensationnel. J'aime chercher des anecdotes, faire des liens, créer de la vie ! Ensuite, on peut dire aussi que j'écris pour les autres. Ça peut rendre heureux, émouvoir, occuper, faire réfléchir. L'écriture c'est une occupation qui se pratique seule, par contre c'est aussi la meilleure méthode pour partager avec du monde.
Thomas- Talent Hasardeux
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Votre talent : Écriture
Points : 69
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Le fonctionnement de Thomas !
Erf pour les pronoms il m'arrive la même chose.
Quant c'est avec "il" j'ai tendance à abuser des mots comme "le jeune garçon", comme toi, et quand c'est à la première personne, j'abuse du "je".
C'est pas facile. Peut-être un manque de vocabulaire de notre part?
Pour ton roman, je pense donc que tu vises un lectorat adulte.
Car les réflexions que ton concept entraîne, ainsi que cette approche de la mort et cette absence de magie, ça t'éloigne d'office du jeune public je pense.
La volonté de créer.
Bon, tu m'as l'air d'avoir un profil d'auteur assez intéressant car d'un genre plutôt rare (j'ai l'impression que chez les jeunes auteurs, le fantastique et la SF prédominent, après je me trompe peut-être).
Hâte de te lire, et je laisse les autres poser plus de questions, parce que moi je sais pas quoi demander! x)
Quant c'est avec "il" j'ai tendance à abuser des mots comme "le jeune garçon", comme toi, et quand c'est à la première personne, j'abuse du "je".
C'est pas facile. Peut-être un manque de vocabulaire de notre part?
Pour ton roman, je pense donc que tu vises un lectorat adulte.
Car les réflexions que ton concept entraîne, ainsi que cette approche de la mort et cette absence de magie, ça t'éloigne d'office du jeune public je pense.
Je crois que ça entre parfaitement dans ma définition d'artiste. =)C'est plus un moyen pour moi de m'échapper et de rêver. Tout oublier pour plonger uniquement dans un nouveau monde est sensationnel. J'aime chercher des anecdotes, faire des liens, créer de la vie !
La volonté de créer.
Bon, tu m'as l'air d'avoir un profil d'auteur assez intéressant car d'un genre plutôt rare (j'ai l'impression que chez les jeunes auteurs, le fantastique et la SF prédominent, après je me trompe peut-être).
Hâte de te lire, et je laisse les autres poser plus de questions, parce que moi je sais pas quoi demander! x)
Re: Le fonctionnement de Thomas !
Pour ma part, ce serait pour ma part un manque de motivation : et un manque très frustrant !Thomas a écrit:_Est-ce votre Premier roman ?
J'ai beaucoup écrit, j'ai même abandonné. Mais jusqu'à aujourd'hui, je n'ai écrit que de simples nouvelles terminées et un roman en cours. C'est un bien grand mot, mais j'y travaille. Par contre j'ai un problème, un blocage psychologique à vrai dire. Je note tous les éléments sur un carnet, j'ai en tête l'histoire, les passages, vraiment tout. Seulement je n'ose pas vraiment l'écrire, de peur de mal traduire ma pensée, et surtout de décevoir mes attentes.
Je l'ai cette motivation, je la sens, je dérange toutes mes occupations, je m'installe devant une feuille blanche, je sens venir les premiers mots au bout des doigts, mon cerveau est en ébullition. Et au moment où je me penche pour rédiger les premières lignes : plus rien.
Je crois que pour ma part, et selon un diagnostic très personnel, c'est l'accumulation de charges (le concert, des corrections, le forum, les études etc.) qui prennent une part de culpabilité et qui me coupent l'élan.
Et toi, ça te fait ça aussi ?
Non pas forcément. Je connais beaucoup de gens qui écrivent pour eux mais qui n'ont pas envie de le montrer. Pire encore, si on venait à fouiller leur tiroir pour lire leurs manuscrits, ils prendraient cela pour une violation d'intimité.Thomas a écrit:
_Souhaitez-vous être publié ?
Bien sur, le but tout tout écrivain amateur ou non est d'être lu je suppose. La publication est une opportunité de partager avec un public bien plus vaste.
Effectivement, puisqu'ils sont de la même famille.Thomas a écrit:
J'ai remarqué que les mots public et publication se ressemblaient beaucoup.
La publication, c'est pour lui donner un support accessible au public .
Peut-être le vis-tu ainsi... d'autres non.Thomas a écrit:
C'est à dire qu'aux travers la publication, nous sommes en contact avec un certain public. Enfin, ce n'est qu'une remarque, car ça n'a pas de rapport. Juste un hasard. C'est vraiment bien d'écrire sur le net, sur papier et faire lire sa famille ou ses amis (ce que je ne fais pas), mais je serais hypocrite de dire que je ne recherche pas la publication. D'une part car je ne partage pas mes écrits avec mon entourage, et d'une autre part, parce que rendre son aventure officielle est beau je trouve. Il faut avouer que de voir son histoire avec ses personnages sur des pages, c'est une fierté.
D'autres encore voient l'argent, la célébrité... mais pas le plaisir de voir leurs personnages sur papiers encrés.
C'est difficile de faire une généralité avec les motivations des individus .
Et tu viserais quel "genre" de maisons d'édition ?
Ah oui le fameux problème de "comment on fait pour parler de lui/elle ?" sans avoir pour autant à faire rébarbatif. Eh bien oublie un peu les dérivés ou synonymes : parce que finalement, ça appuie sur une même mauvaise impression. Le rébarbatif.Thomas a écrit:
_Vous connaissez-vous des faiblesses en écriture sur lesquelles vous souhaitez que les correcteurs s’attardent ?
Je me répète beaucoup, et je peux dire que ce n'est pas que par écrit... Mais mon problème principal est, je pense, les pronoms. Au bout d'un certain moment, à force d'employer la troisième personne du singulier, lorsque nous changeons de personnage, nous ne savons plus exactement qui est il. C'est un problème qui en engendre un autre, car depuis que je tente de lutter contre ce mal, il est facile d'employer 'un jeune homme', 'le garçon'... et cetera. C'est vicieux, car après il est certain que je répète beaucoup ses appellations. Vous voyez le problème ? En voulant résoudre un, c'est le second qui pose problème. Après, lorsque j'écris je fais beaucoup de métaphore, j'essaye de faire de belles phrases, mais parfois elles ne sont clairs que dans ma tête. Donc soit, je simplifie, mais après il n'y a plus le charme que je souhaite partager. Soit j'étoffe afin de rendre compréhensible. Donc en résumé, si j'ai quelque chose en tête, lorsque je l'écris, ça me paraît clair, or ça ne l'est pas forcément.
Il faut souvent chercher à reformuler, à glisser des passages qui amènent d'autres sujets. Enfin, on verra ça sur tes écrits.
Ok.Thomas a écrit:
_Résumé du roman & thèmes abordés ?
Il n'y a rien de fantastique ou encore de science fiction, c'est l'histoire d'un jeune homme vivant exclu du monde, ses parents cherchent à l'éloigner de tout contact avec l'extérieur. Seulement, il s'évade en quelque sorte. Évader est un mot à double sens pour son cas. Car jusque là, il était emprisonné dans une prison de luxe. La richesse à son rôle, montrer qu'elle peut être étouffante. C'est avec un regard nouveau, presque enfantin qu'il découvre le monde d'aujourd'hui. C'est une sorte de quête, la quête de ses origines. La mort est présente tout le long aussi. Elle paraît destructrice, mais elle est aussi un guide. Rendre le dramatique absurde.
Tu pourrais faire une phrase d'accroche ?
Le sujet paraît un peu déjà vu, mais tout se joue dans la manière dont tu nous le présenteras .
Parler de philosophie et "à la portée de tous" est peut être antagoniste : la philosophie, c'est une rigueur de la pensée qui est difficile à mettre en place - et souvent difficile à percevoir .Thomas a écrit:
_Quel lectorat visez-vous ?
Qui souhaitent me lire bien sûr. Néanmoins, je travaille beaucoup, ou du moins j'essaye, sur l'interprétation des choses, chercher à comprendre certains points de vue. J'aime poser des questions à travers mes écrits et à l'aide de mes personnages, j'y réponds. Et le plaisir là dedans, c'est de rédiger un point de vue qui n'est pas forcément le mien. Peut-être qu'un public philosophe aimeraient ce que j'écris. Après, c'est à la portée de tous, mais disons que certaines personnes risquent d'être déçues si elles s'attendent à de l'aventure, de la magie...
Même chose, voyons ce que ça donne.
Mais pas une tranche d'âge selon toi ?
Hin hin.Thomas a écrit:
_Dans quel genre sévissez-vous et quels sont vos auteurs de références ?
Je lis énormément de science-fiction, de fantastique. C'est vraiment un monde que j'aime. Seulement, lorsque j'écris j'aime, je veux c'est faire passer un message, faire réfléchir. C'est vraiment ça qui me pousse à écrire. C'est de partager mes points de vue, débattre et me justifier. J'ai découvert cela grâce à Jostein Gaarder, qui ma révélé la philosophie et à Amélie Nothomb qui pointe du doigt et qui mène à la réflexion. Je n'apprécie pas vraiment son style, mais le fond de ses écrits en réalité.
J'ai toujours eu un peu de mal avec Gaarder, surtout depuis 2006. Disons qu'il a un mode de pensée... très parti-pris.
Mais pourquoi pas .
Oui mais c'est un partage unilatéral : puisque sauf par l'intermédiaire des forums ou de lecture publique, on ne peut pas vraiment échanger - et donc partager - avec son lectorat.Thomas a écrit:
_Quelle est votre intention littéraire ?
Je suis quelqu'un qui fait passer le temps à l'aide de l'écriture. C'est plus un moyen pour moi de m'échapper et de rêver. Tout oublier pour plonger uniquement dans un nouveau monde est sensationnel. J'aime chercher des anecdotes, faire des liens, créer de la vie ! Ensuite, on peut dire aussi que j'écris pour les autres. Ça peut rendre heureux, émouvoir, occuper, faire réfléchir. L'écriture c'est une occupation qui se pratique seule, par contre c'est aussi la meilleure méthode pour partager avec du monde.
Un livre te donne son contenu mais il ne pourra pas répondre à tes questions si l'auteur ne t'a pas précédé .
Mais suivant ton mode de pensée et ta recherche "philosophique", tu voudrais faire passer un "message" ?
Re: Le fonctionnement de Thomas !
Certainement, mais je pense qu'il nous manque également une fluidité et une certaine liberté dans notre style d'écriture. C'est à dire que l'on se contente certainement de tournures simples et donc répétitives.Elemsis B. Lotguth a écrit:C'est pas facile. Peut-être un manque de vocabulaire de notre part?
Oui je pense aussi ! J'ai la tête plein d'idées, seulement je n'ose pas les écrire. J'ai comme peur de mal les utiliser et donc je reporte à plus tard pensant que la prochaine sera la bonne étant donné qu'inconsciemment mon cerveau travaillerait dessus. En réalité, on la motivation de vouloir écrire, mais quand à l'action d'écrire...Pacô a écrit:Pour ma part, ce serait pour ma part un manque de motivation : et un manque très frustrant !
Exactement, si par exemple tu as une rédaction à faire, tu écris. Ensuite, sur un forum quelqu'un attend un poste, tu le rédiges. Arrivé à tes projets plus personnels, tu te dis : "J'ai bien assez écrit aujourd'hui !"Pacô a écrit:Je crois que pour ma part, et selon un diagnostic très personnel, c'est l'accumulation de charges (le concert, des corrections, le forum, les études etc.) qui prennent une part de culpabilité et qui me coupent l'élan.
Oui =)Pacô a écrit:Et toi, ça te fait ça aussi ?
Si tu cherches la publication ou encore le simple désir de vivre de tes écrits, c'est que tu vises l'argent. Ce n'est pas forcément par avidité. Certains voient ça comme une hypocrisie prononcée en disant : "Non je ne fais pas ça pour l'argent", d'autres le simple désir de vivre par sa plume.Pacô a écrit:Peut-être le vis-tu ainsi... d'autres non.
D'autres encore voient l'argent, la célébrité... mais pas le plaisir de voir leurs personnages sur papiers encrés.
C'est difficile de faire une généralité avec les motivations des individus Wink.
Et tu viserais quel "genre" de maisons d'édition ?
Pour ce qui concerne les maisons d'édition, j'y réfléchie bien sur, ce serait mentir de dire le contraire ! J'ai fais des recherches sur des maisons, leurs attentes... Je ne suis pas aveugle et je sais pertinemment que c'est presque inutile de contacter les grandes maisons et donc, les maisons débutantes sont les plus accessibles. D'ailleurs c'est grâce à votre sous-forum 'L'édition' que je suis tombé ici !!
Je peux ou du moins j'essaye : La découverte d'un monde, la découverte de l'amour à travers la mort. Une forme d'amour étrangère, mais surtout la compréhension de son héritage. Un héritage bien plus chère et unique que l'argent.Pacô a écrit:Tu pourrais faire une phrase d'accroche ?
C'est bien ce qui était demandé ?
Oui je vois ce que tu veux dire. Il faut une certaine préparation d'esprit et une ouverture, savoir interpréter et retourner à l'inverse de sa pensée afin de comprendre. Mais il ne suffit pas de comprendre, c'est pénétrant de réfléchir à tout ça. Mais on peut introduire la philosophie aux travers de simples questions, qui peuvent être comprises par tous. Après, c'est à la personne ne s'y intéresser, de s'y attarder et c'est à elle seule d'y réfléchir.Pacô a écrit:Parler de philosophie et "à la portée de tous" est peut être antagoniste : la philosophie, c'est une rigueur de la pensée qui est difficile à mettre en place - et souvent difficile à percevoir Wink.
Je ne sais pas. Il y a pleins de facteurs. Ceux qui s'intéressent, ceux qui sont obligés à travers les études, ceux qui désirent apprendre ou les derniers qui souhaitent comprendre le pourquoi de la vie ou de la mort ou tous autres questions ! Donc ça peut commencer à quinze-seize ans comme moi, mais après cette envie peut arriver très tardivement, voire jamais... Donc l'intervalle est grand =)Pacô a écrit:Mais pas une tranche d'âge selon toi ?
Les messages sont nombreux ! Mais le premier qui me vient à l'esprit est le suivant : Profitez !Pacô a écrit:Mais suivant ton mode de pensée et ta recherche "philosophique", tu voudrais faire passer un "message" ?
C'est simple non ? Je m'explique. C'est bien trop souvent, quand on perd un proche par la distance ou la mort, que l'on comprend que nous n'avons pas assez profité. Qu'il est trop tard pour rattraper le temps perdu. Prenez l'exemple d'une route, c'est après un accident que les travaux s'attaquent à elle. Et même si l'on pense à cela aujourd'hui, ce qui arrive à tout le monde, on se demande : Comment profiter ? Nous sommes dès lors conscient de cette pensée : Profitons. On se dit que nous faisons le maximum, je vis, je bois, je ris... Voilà je profite ! Mais pour moi profitez, c'est pardonner. Une personne que l'on aime et que l'on perd de vue à cause d'un malentendu, que l'on soit coupable ou non. Il faut savoir faire un pas, faire un geste. Il nous arrive trop souvent de regretter le passé, une personne. C'est difficile, puis égoïste aussi. C'est douloureux et ça soulage, c'est comme se confesser. On se sent idiot d'avoir coupé les liens pour de telles futilités parfois. Puis on dit qu'il faut toujours donner une seconde chance, c'est un peu l'idée.
Voilà, je pourrais encore plus argumenter, mais ce n'est pas le sujet =)
Thomas- Talent Hasardeux
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Re: Le fonctionnement de Thomas !
Ce sujet est à toi, et plus tu nous indiqueras ta façon de penser, plus nous entrerons dans un débat sur ta conception des choses - qu'elles soient littéraires ou non d'ailleurs - plus nous en apprendrons sur toi et plus nos méthodes d'approches seront affinées parce qu'inconsciemment, nous ne te considérerons pour "Thomas" et non pour un "nouveau membre d'ID" que l'on corrigerait sans savoir vraiment où bien viser .
Concernant la phrase d'accroche, c'est pas mal... sauf qu'il manque un élément important - voire essentiel - une problématique, quelque chose qui pousse le lecteur à se dire : "oh j'en saurais plus, j'en apprendrais plus etc. si j'ouvre son livre."
Par phrase, j'entendais "texte". Je me suis mal exprimé .
Quant à la philosophie... tu penses qu'il faut laisser à la suggestion du lecteur, comme tu as l'air d'avoir voulu le dire à travers cette citation :
Concernant la phrase d'accroche, c'est pas mal... sauf qu'il manque un élément important - voire essentiel - une problématique, quelque chose qui pousse le lecteur à se dire : "oh j'en saurais plus, j'en apprendrais plus etc. si j'ouvre son livre."
Par phrase, j'entendais "texte". Je me suis mal exprimé .
Quant à la philosophie... tu penses qu'il faut laisser à la suggestion du lecteur, comme tu as l'air d'avoir voulu le dire à travers cette citation :
... ou de pousser le lecteur vers un point de vue que tu partages ?Thomas a écrit:Après, c'est à la personne ne s'y intéresser, de s'y attarder et c'est à elle seule d'y réfléchir.
Re: Le fonctionnement de Thomas !
Pacô a écrit:Pour ma part, ce serait pour ma part un manque de motivation : et un manque très frustrant !
Oui je pense aussi ! J'ai la tête plein d'idées, seulement je n'ose pas les écrire. J'ai comme peur de mal les utiliser et donc je reporte à plus tard pensant que la prochaine sera la bonne étant donné qu'inconsciemment mon cerveau travaillerait dessus. En réalité, on la motivation de vouloir écrire, mais quand à l'action d'écrire...
Je reviens sur ce point. Tout à l'heure je rédigeais un commentaire pour les cours et à un moment... Je n'ai pas su continuer. Et là, j'ai eu une illumination ! Certes, il y a le manque de motivation, mais je crois qu'il y a avant ça, le doute. Je m'explique, je suis quelqu'un qui cherche à tout bien écrire, rédiger au premier jet. Je souhaite toujours que la première fois soit la bonne et donc, je préfère ne pas m'aventurer (donc ne pas écrire) plutôt qu'avoir à le réécrire plus tard... Or, je sais (et oui...) que tout travail mérite un nouveau travail derrière.
Je suis conscient maintenant sur ce point là. Désormais je comprends pourquoi j'ouvre ma page OpenOffice et pourquoi je la referme cinq minutes après. J'attends toujours de savoir quoi mettre exactement ! Maintenant, le plus difficile sera de changer cette habitude. Mais rien que d'y penser... je ne suis pas satisfait !!
Thomas- Talent Hasardeux
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Re: Le fonctionnement de Thomas !
Alors effectivement, il faut t'employer à désamorcer ce "trouble" qui se produit en toi... en te trouvant une autre motivation pour l'écriture que la "perfection".
Pense par exemple aux commentaires d'imperialdream et à tous ces gentils correcteurs qui viendront prendre du temps à te lire .
Non, plus sérieusement, il faut que tu adoptes une démarche de construction ; pour la littérature mais aussi pour tout le reste. Ce sera un peu bateau comme réplique, mais l'échec nous rend plus fort.
Écrire toujours bien est impossible, et même Flaubert a du apprendre à tenir sa plume au départ.
Dis toi que toutes les critiques que tu recevras ici sont, premièrement, ouvertes à la discussion : tu peux creuser ton récit, le défendre, le tout en travaillant ton style, ton scénario etc. Plus tu pourras convaincre l'auditoire des correcteurs par tes arguments, plus tu seras à même de te dire que tu "tiens" ton écrit .
Pense par exemple aux commentaires d'imperialdream et à tous ces gentils correcteurs qui viendront prendre du temps à te lire .
Non, plus sérieusement, il faut que tu adoptes une démarche de construction ; pour la littérature mais aussi pour tout le reste. Ce sera un peu bateau comme réplique, mais l'échec nous rend plus fort.
Écrire toujours bien est impossible, et même Flaubert a du apprendre à tenir sa plume au départ.
Dis toi que toutes les critiques que tu recevras ici sont, premièrement, ouvertes à la discussion : tu peux creuser ton récit, le défendre, le tout en travaillant ton style, ton scénario etc. Plus tu pourras convaincre l'auditoire des correcteurs par tes arguments, plus tu seras à même de te dire que tu "tiens" ton écrit .
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