Le monde selon Monsanto. et autres...

j'ouvre ce fil après avoir parcouru l'historique... pas de sujets concernant la pollution chimique...

Or outre les risques liés aux OGM, aux catastrophes passées et toujours d'actualité (enfin pas trop si possible ), ce sujet (bien que non abordé dans l'article cité) concerne aussi notre avenir puisqu'on ne sait toujours pas ce qui décime nos abeilles.

Enfin
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/16/monsanto-un-demi-siecle-de-scandales-sanitaires_1643081_3244.html
a le mérite de nous rappeler (et de nous apprendre aussi) le sinistre bilan écologique et humain de cette firme qui sévit toujours et doit rire sous cape quand elle est condamnée...

MémoireDuTemps a écrit: puisqu'on ne sait toujours pas ce qui décime nos abeilles.

Oui et non. On ne le sait pas officiellement, mais tout apiculteur sait plus ou moins qui est responsable de la perte de leurs ruches - surtout via des éléments empiriques.

Pour en citer quatre autour de chez moi, dix ans auparavant, ils possédaient une vingtaine de ruche chacun. Dès l'installation de l'agriculture intensive et des champs à pesticide, leurs ruches ont été décimées et il doit en rester 4-5 en tout maintenant.
Le parallèle est assez visible, d'autant plus que la cause des pesticides balancés dans les champs a été avancé suite à l'étude des cadavres : les pattes repliées etc.

Il y a aussi le problème de la prolifération des "frelons mutants" qui, sous l'effet des pesticides, deviennent plus agressifs et vont massacrer les ruches pour leur voler leur miel.

Bref, tout le monde le sait mais l'agriculture intensive rapporte plus que les 3 kilos de miel annuels ^^".

Bah oui, mais les abeilles ne produisent pas que du miel. Elles servent aussi et surtout à la pollinisation. Mais de ça, comme des malformations provoquées chez leurs congénères humains, les puissants patrons des firmes agro-alimentaires se foutent royalement.
Nous sommes dans un monde où l'argent gouverne. Tant que cela ne changera pas, je crois qu'il faut se rendre à l'évidence : les choses ne vont qu'empirer.