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Roman de Vadcar [pas encore de titre]

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vadcar76800
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Message  Marie D Mer 7 Jan 2009 - 18:12

Beaucoup de fautes d'inattentions et de conjugaison. Mais sinon il y a beaucoup moins de tournures étranges. Par contre tu te répètes. Relis-toi bien surtout.
Sinon tu as pas mal changé l'hisoire, et c'est une bonne chose dans le sens où on apprend beaucoup plus à connaître les Borel. Fais juste attention à ne pas t'enliser dans le banal. Mais l'épisode où les enfants voient les boules partout est assez marrant, tu peux même encore l'améliorer.
Tu aurais quand même pu garder certains éléments de ta précédente version. Tout n'étais pas à jeter, mais il est vrai que lorsque l'on n'arrive pas à améliorer un texte, le changer totalement peut être une bonne chose.
En tout cas il y a de plus en plus de points positifs. pense bien à te relire pour ne pas refaire sans cesse les mêmes fautes que je déjà corrigé une douzaine de fois (je pense à "intéressant")!
Voili biz
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Message  Hybrid Jeu 8 Jan 2009 - 13:20

Eh bien eh bien, j'avais commencé à mettre mes remarques de côté pour ton texte... mais en fait tu as tout repris dans les dernières pages de ce sujet ? C'est bien ça ? dans ce cas-là je vais commencer par celles-là, parce que j'avais pas mal de choses à redire sur les premiers extraits proposés...

Juste une question : Julien Borel...
Est-ce que le rapprochement avec Julien Sorel est volontaire ? (pour ceux qui l'ignorent, personnage principal de "Le Rouge et le Noir" de Stendhal)

En tous cas, j'ai survolé les commentaires de Marie D et Pacô qui te relisent, et les commentaires gagnent en éloge. Personnellement, je n'avais pas réussi à aller au-delà du deuxième chapitre dans sa première version. Je retourne de ce pas voir les progrès que tu as réalisés.

Marie D a écrit:mais il est vrai que lorsque l'on n'arrive pas à améliorer un texte, le changer totalement peut être une bonne chose.
Je ne sais plus où j'avais lu ça, mais c'est bien vrai. Si tu n'es pas sûr de l'utilité d'un paragraphe, s'il n'apporte rien à l'histoire (attention, pas seulement à l'intrigue), le mieux c'est de s'en débarrasser !

Je viens éditer ce post ou en faire un autre dès que j'ai terminé la suite.

Edit :
J'ai terminé la dernière version de ton premier chapitre. Elle est effectivement beaucoup mieux que la précédente.
Voila ce qui m'a marqué sur le premier chapitre :
o "Les Borel habitaient à Romilly - Sur - Andelle, une ville qui ne comptait que très peu de magasins" => Loool moi j'aurais parlé d'habitants xD
o "Les enfants Borel étaient leurs esclaves à longeur de journées mais n'osaient pas en parler à leurs parents, par peur de représailles, jusqu'à ce jour de janvier, où Jason dévoilà tout, amenant au déménagement. " => Là, je dirais juste attention à l'effet Harry Potter, martyre dans un monde, héros dans un autre...
o Le passage sur leur style vestimentaire n'est pas vraiment nécessaire, voire lourd. Ils ne s'habillent pas des mêmes vêtements tous les jours, quand même ? Décrire leurs vêtements est inutile, un style vestimentaire, éventuellement, est plus court et donc plus approprié (adepte des vêtements amples style baggy, adptes des vêtements au contraire Stretch, un peu gothique, ou punk ou militaire... j'en sais rien lol) Si leur style est banal, ne t'attarde pas dessus, ça ne fait qu'alourdir les descriptions et n'apporte que peu de choses à l'histoire. Signale-le lorsque ça a un intérêt.
o "un lien fort s'était créé et il était impossible - ou presque - de le dissoudre." => Je trouve que la conclusion est un peu exagérée. Même sans t'éterniser sur leur relation, je suggère que tu y mettes plus de "graduation", càd qu'ils commencent par se trouver des points communs, par partager leurs soucis, puis par apprécier de jouer (ou autre) ensemble, pour finir, quelques temps plus tard, par devenir inséparables et fortement liés. On ne devient pas les meilleurs amis du monde en un jour. Ca manque un peu de crédibilité, là.
o Je trouve qu'Estelle et Julien se résignent assez facilement à accepter le contenu de la lettre. Franchement, quelqu'un qui m'envoie une lettre comme ça, je la jette directement xD wooop poubelle. Ce n'est que si l'auteur insiste que je commence à m'y attarder. Si je suis une pure rationnelle, je vais même jusqu'à appeler les flics si l'auteur de la lettre insiste trop longtemps ! Il faudrait un véritable évènement déclencheur qui les incite à reconsidérer les propos de la lettre. Un évènement surnaturel, quelque chose qui leur fasse se dire "et si c'était vrai...?" Parce que d'après leur description, à ce stade de l'histoire, ils n'ont absolument rien d'extraordinaire, les Borel. Aucune raison de remettre en cause leurs origines terriennes. De même, inclure les enfants pour rechercher une preuve que ce qui y est dit est vrai... ça me semble trop rapide et pas vraiment une attitude "parentale". Sauf s'ils sont du genre "la vérité est ailleurs" et qu'ils passent leurs soirées à étudier la voie lactée pour y déceler une quelconque trace d'extra-terrestres.... xD
o "mais certains objets, comme un réveil les menait de temps à autre sur une fausse piste" En quoi un réveil est-il une fausse piste? Un peu plus de détails seraient les bienvenus ici.
o "Elyse se mordit les doigts pour ne pas intervenir verbalement. Cela bouillonait en elle."
Le comportement d'Elyse ne cadre pas vraiment avec la description que tu en as fait au tout début (si je me rappelle bien, elle est censée être la calme, et son frère l'agitateur). Déjà lorsqu'elle a "provoqué" la bande de blousons noirs, ça m'avait un peu étonné. Fais attention à rester cohérent. Pour une fille calme, elle a tendance à se mettre dans des situations qui lui attireront très certainement des problèmes !

Voila. Donc en résumé, j'ai bien plus apprécié ce premier chapitre que ce que j'avais pu lire précédemment. Il y a malgré tout encore beaucoup de choses à revoir (tournures de phrases, essentiellement. Le style n'est pas toujours agréable à lire). Tu survoles encore beaucoup les personnages et leurs sentiments (pourquoi font-ils ça ? pour résoudre un mystère ? Parce qu'ils veulent échapper à leur condition ? On ne ressent pas beaucoup leur excitation, leur envie).
En gros : il y a de l'amélioration, et c'est bien de voir que tu as pris en compte les remarques de ceux qui t'ont relu. Et progresser dans le bon sens c'est déjà plus qu'une bonne chose, ça veut dire que tu as compris où ça n'allait pas et que tu veux vraiment rendre ton texte meilleur. Very Happy Par contre tes personnages manquent encore beaucoup de profondeur. Décris davantage leurs sentiments, leurs envies, ce qui les met en colère, ce dont ils rêvent... peut-être pas tout d'un coup, bien sûr, mais progressivement, au fil de l'histoire et des situations qui se présentent et qui mettent leur caractère à l'épreuve.
Je précise que ceci n'est que mon avis et n'engage que moi, libre à toi d'adapter ton roman en fonction. J'espère malgré tout que mes conseils te seront utiles. N'hésite pas à répondre si tu a quelque chose à y redire !
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Message  vadcar76800 Ven 9 Jan 2009 - 9:40

Effectivement, tu as raison sur tout ce que tu as dit et je compte bien m'en servir pour m'améliorer. Une chose que je me dis, c'est que s'il n'y a que des critiques positives, c'est que ce n'est pas un bon roman. J'ai envie de continuer à m'améliorer, c'est clair. Et sur ce, je te remercie d'avoir proposé ton aide. Elle me sera plus qu'utile. A travers ce que tu dis, j'y retrouve mes principals défauts et je compte bien les transformer en qualités... Je ne suis pas du genre à lâcher. Si j'ai quelque chose à ajouter, c'est si je mets que les enfants sont des "esclaves", c'est parce que j'ai vécu une pareille jeunesse, avec des choses incroyables. Bref, merci à toi, et j'espère que tu me reliras.

P.S : Penses-tu que je tiens un bon roman ?

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Message  Hybrid Ven 9 Jan 2009 - 11:55

vadcar76800 a écrit:Effectivement, tu as raison sur tout ce que tu as dit et je compte bien m'en servir pour m'améliorer. Une chose que je me dis, c'est que s'il n'y a que des critiques positives, c'est que ce n'est pas un bon roman. J'ai envie de continuer à m'améliorer, c'est clair. Et sur ce, je te remercie d'avoir proposé ton aide.
Eh bien je suis contente que tu le penses comme ça ! (j'ai déjà commenté d'autres textes sur un autre forum et ça a découragé...... j'étais dégoûtée parce que c'était pas du tout le but !)

vadcar76800 a écrit:Je ne suis pas du genre à lâcher.
Je pense que c'est un bon point de départ pour quelqu'un qui veut écrire ! Smile

vadcar76800 a écrit:Si j'ai quelque chose à ajouter, c'est si je mets que les enfants sont des "esclaves", c'est parce que j'ai vécu une pareille jeunesse, avec des choses incroyables.
Arf, ça n'a pas dû être sympa tous les jours. Mais justement, c'est là qu'il faut tirer profit de ton expérience et analyser la chose à fond pour expliquer les sentiments des enfants (calqués sur les tiens ? tu peux au moins t'en inspirer) par rapport à la tyrannie des autres.

vadcar76800 a écrit: Bref, merci à toi, et j'espère que tu me reliras.
Je ne garantis pas mon assiduité^^ cette semaine je ne travaillais pas donc j'avais le temps, mais je m'arrangerai pour venir te relire le plus régulièrement possible.

vadcar a écrit:P.S : Penses-tu que je tiens un bon roman ?
Vu comme tu as changé l'histoire de départ, je pense qu'il est un peu trop tôt pour le dire. L'idée m'a l'air bonne, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai tout lu et commenté. Il faut voir comment elle va évoluer par la suite, si tu vas réussir à tenir le lecteur en haleine ou pas. C'est déjà formidable de voir comme tu t'es amélioré de la première à la seconde version, mais à mon avis tu peux encore l'améliorer. Et comme tu as l'air de le vouloir très sincèrement et que tu n'as pas peur de jeter un oeil critique sur ce que tu écris, il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas !
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Message  vadcar76800 Sam 10 Jan 2009 - 8:44

Allez, je vais me mettre au travail et merci encore !
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Message  vadcar76800 Lun 2 Fév 2009 - 18:05

Will, la planète paradisiaque

Chapitre 1 : Une découverte surprenante

Monsieur Julien et madame Estelle Borel avaient toujours eu cette envie d'habiter à la campagne, non pas parce qu'ils ne se plaisaient pas en ville, mais car ils ne s'étaient jamais plu dans un quartier assez défavorisé. Ils avaient passé leurs dix dernières années avec ces bruits d'usines et cette pollution incessante, mais ils pouvaient être désormais tranquils et profiter d'un calme plat, campagnard. Deux grands enfants composaient leur vie, prénommés Elyse, l'ainée, et Jason, le cadet. Ces deux personnages avaient des caractères différents, à savoir qu'Elyse était plutôt calme et réservée, contrairement à Jason, qui était agitateur. Leurs points communs étaient rares.
Les Borel s'éxilèrent à Romilly - Sur - Andelle, une ville très calme, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, ils s'étaient plu en ville, à Saint-Etienne-Du-Rouvray, mais cottoyer des gens qui n'avaient pas le sens du respect ne les avait pas trop enchanté. Il y avait souvent des personnes méprisantes, qui passaient leur journées dehors, à s'en prendre aux plus jeunes qu'eux. Leurs enfants étaient leurs principales victimes. Ils profitaient surtout d'Elyse et de sa timidité car ils savaient qu'elle ne dirait rien si ils lui faisaient des misères. Les habitants du quartier étaient différents, de par leur culture, leur couleur de peau, leurs origines... Les enfants Borel en souffraient à longeur de journées mais n'osaient pas en parler à leurs parents, par peur de représailles. Mais un beau jour de janvier, Jason prit les choses en main, il leur révéla tout, jusqu'à les convaincre de déménager.
Julien n'avait pas d'emploi, officiellement. Il aimait rechercher des nouvautés, faire des découvertes mais ce qu'il aimait faire par-dessus tout, c'était bricoler. Il vivait avec le chômage, les allocations familiales et était fier ainsi. Quand à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants, scolarisés au collège le plus proche de leur domicile : Louise Michel.
Monsieur Borel était brun et bien coiffé. Le plus souvent, il portait des pulls en laine qui se mariaient bien avec des jeans bleus, délavés, comme beaucoup de gens lui faisait remarquer. De temps à autre, il mettait des shorts pour être à son aise.
Estelle était de petite taille, et avait des cheveux noirs et longs. Elle s'habillait souvent avec une longue jupe bleue ainsi qu'un gilet rouge en laine mais aimait aussi les jeans ou les tee - shirts.
Leur arrivée à la campagne était des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce aux aides sociales, qui contenait très peu d'espace. Le temps était souvent très médiocre, ce qui n'empêchait pas les gens aux alentours de loger dans des caravanes. La ville logeait également les habitants dans des maisons. Elle représentait un vaste terrain vague, avec de l'herbe, et animaux tels que des vaches, des poules... Il y avait une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore des paniers de basket.
Au premier contact avec leurs voisins, le visage des Borel en disait long sur leur joie, ils passaient le bonjour à tout monde, mais personne ne les regardait vraiment en face. Ils se contentaient plutôt de les dévisager, de leur lancer des regards dédaigneux, sans que quelqu'un ne comprenne. En toute ignorance, les parents Borel décidèrent de regagner leur logement, afin de s'occuper des premiers rangements, des premières tâches ménagères. De leur côté, les enfants rejoignirent le terrain ; des jeunes de leur âge jouaient au football.
Ils étaient cinq exactement. Il y avait un garçon, de couleur de peau noire, une fille rousse, un garçon avec de l'embonpoint, un autre handicapé physique, ainsi qu'une fille, petite de taille. Ils jouaient paisiblement, lorsqu' Elyse dit :
- Bonjour, pouvons-nous jouer avec vous ? Nous sommes nouveaux.
Le garçon noir eut un sourire.
- Avec plaisir, dit-il. Moi, c'est Samuel Koumba. Voici Vincent Time - il désigna du doigt le garçon avec de l'embompoint -, Jessica Scrout - il fit de même pour la rousse -, Jean Naimarre- là, c'était l'handicapé qu'il visa -, et enfin Eva Nouissement- il parlait de la fille de petite taille -.
Jason et Elyse rirent soudain.
- Désolé, dit Jason, mais vos noms de famille et prénoms sont drôles.
Les cinq " footballeurs " baissèrent la tête.
- Nous somme habitués, dit Samuel, avec dégoût. Mais enchantés de faire votre connaissance
Jason et Elyse étaient redevenus sérieux, échangeant même un regard interrogateur.
- Oui, expliqua Samuel, qui jouait les porte-paroles, nous sommes dans cette ville depuis un bon bout de temps, et personne ne respecte notre différence physique, on nous insulte gratuitement. Je trouve ça injuste.
- Nous sommes désolés, s'excusa aussitôt Jason, qui avait vécu ce genre de situation dans son ancien quartier. Nous avons aussi été victimes de mépris. Les gens nous prenait pour des chiens.
- Alors quelles sont vos différences ? Vous n'êtes pas noir, ou handicapé.
- Nous avons un style vestimentaire différent du vôtre, car nous sommes pauvres, expliqua Elyse. Mais qui peut bien vous insulter ici ? Vous devez connaitre tout le monde...
- Ce sont des personnes agressives, grandes de taille et autoritaires. Ils font tout pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, intervint Vincent Time.
- L'union fait notre force, dit à son tour Jessica Scrout, pour se donner du courage et de la volonté de réussir. En tout cas, je suis ravi d'avoir fait votre conaissance.
- Nous aussi, reconnu Jason, le sourire aux lèvres.
Etant donné que Jason et Elyse avaient vécu de pareilles situations dans leur ancien quartier, il était difficile pour eux de refuser d'aider une bande de gens différents les uns comme les autres, eux aussi victimes de personnes physiquement supérieurs à eux. Jason avait constaté que lui et sa soeur étaient assez à leur aise en leur présence et que s'ils avaient un quelconque problème, ils savaient à qui en parler. Une chose est sûre, le mental de tous s'était renforcé et ils étaient prêts.
Alors qu'ils échangeaient leur amitié, une bande de cinq garçons vêtus de vestes en cuir, tous de grandes tailles, et coiffés de gel s'approchèrent d'eux. L'un d'eux avait une crête, il semblait être un chef. Le chef de son groupe.
- Alors on s'est fait des amis ? demanda-t-il d'un regard dédaigneux. Vous ne nous présentez pas vos copains tous droits venus d'une poubelle ?
Sa blague le fit rire un petit bout de temps et sa bande s'y joint, ils ne pouvait plus s'arrêter.
- Qui êtes-vous pour nous parler de cette façon ?, s'emporta Jason.
Elyse sentit son coeur faire des bonds. Elle aurait voulu être à la palce de son frère pour ne pas les provoquer mais c'était impossible. Samuel Koumba avala sa salive, les autres regardaient leurs pieds.
Le garçon à la crête avait retrouvé son sérieux.
- Mais on est nouveau à ce que je vois, dit-il. Personne ne m'a jamais parlé sur ce ton ici, tout le monde me respecte ! Pour la peine, tu auras une punition. Mais comme tu es nouveau, je saurais être clément avec toi. Lave mes chaussures avec ta salive.
- Et puis quoi encore ? s'emporta de nouveau Jason. Personne n'a peur de vous maintenant que nous sommes là ! Pas vrai ?
Il s'était tourné vers Samuel, comme s'il voulait lui faire rappeller leur accord. Mais personne d'autre ne bougea le petit doigt, sûrement par peur.
- Je vois que tu es seul contre nous cinq, lança le garçon à la crète, avec un sourire sarcastique. Nous sommes les terreurs de ce camping. Personne d'autre d'entre tes amis ne bougera, malgré votre soi-disant pari.
Il était clair que Jason ne comprenait plus rien, il s'était arrangé avec Samuel et les autres pour se défendre contre n'importe qui et voilà que personne n'agit alors face à face avec cinq garçons massifs. A contre-coeur, il dû se raviser, changer de balle de camp, il devait même jusqu'à aller laver les chaussures de ce qu'il semblait être le chef avec sa salive, car personne d'autre ne viendrait l'aider, il était bien trop seul. De plus, son visage ne devait pas montrer de haine, car la bande des cinq garçons pouvaient se ruer sur lui.
L'exécution fut immédiate, les autres ne pouvaient qu'observer la scène avec un certain dégoût. Jason fit ce que le chef lui demanda, ce dernier regardant s'il faisait son travail correctement. Il n'y avait que dans sa tête que la rage se faisait le plus ressentir. Devait-il préférer la campagne ou la ville ? Etait-il fait pour être pris pour un esclave ? Que penseraient ses parents s'ils savaient ça ?
Tout à coup, en entendit la voix de Julien Borel, depuis la fenêtre entrouverte de la caravane. C'était là que Les cinq garçons à la veste de cuir s'en allèrent, en prenant bien le soin de rapeller à Jason et aux autres qu'il n'était pas necessaire de répéter la scène à quiconque. Samuel dit un dernier au revoir à Jason et Elyse, mais c'était un au revoir amer car personne n'avait osé le défendre et surtout respecter leur pact.
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Roman de Vadcar [pas encore de titre] - Page 4 Empty comme je ne sais plus où j'en étais alors je recommence ^^

Message  vadcar76800 Lun 2 Fév 2009 - 18:08

- Les enfants, le repas est prêt ! cria Julien.
Ce soir-là, la famille Borel dina dans le calme et la joie de se retrouver. Julien raconta à sa femme qu'il se plaisait à la campagne, et vint le moment où il posa la même question à ses enfants qui n'osèrent en dire plus sur le sujet.
- Qu'est-ce-qu'il ne va pas ?, interrogea Julien, un peu perplexe.
Elyse et Jason échangèrent un regard.
- On a du mal à s'acclimater, c'est tout, mentit Elyse. Il n'y a rien ici !
- Ce n'est pas nécessaire de s'énerver, dit Estelle d'un ton parfaitement calme. De toute façon, je suis sûre que vous allez vous plaire.
Le haussement de ton d'Elyse avait choqué tout le monde, même Jason qui sentait qu'elle pouvait tout raconter sur ce qui s'était passé avec les cinq garçons, car elle ne s'était pas trop manifesté. Estelle et Julien échangèrent un regard, se demandant qu'est ce qui avait bien pu se passer pour que leur fille réagisse comme ça. D'un côté, Elyse et Jason se savaient condamnés à tout dire, les parents n'allaient pas les lâcher d'une semelle, mais d'un autre, ils pouvaient éviter de parler du sujet et laisser tomber. Julien et Estelle étaient adultes après tout, ils savaient beaucoup de choses sur leurs enfants, notamment leur façon de penser.
- Nous sommes fatigués, dit Jason, en bâillant. En tout cas, je vais aller me coucher, moi.
- Moi aussi, dit Elyse.
- Attendez !, dit Julien qui voulait à tout prix savoir ce que ses enfants avaient en détournant la conversation. Je vous aie inscrit au collège du coin et vous y irez demain. Il s'appelle Emile Zola. Et je peux d'ores et déjà vous dire que beaucoup d'enfants de nos voisins y sont inscrits.
- Super ! mentit de nouveau Jason qui craignait que la bande des cinq garçons méchants y soit aussi.
Une fois couchés, Elyse et Jason ne s'endormirent pas immédiatement. Ils parlèrent de la journée qui était passée, et surtout de cette rencontre avec la bande des cinq garçons méprisants à la veste de cuir. Comment pouvait-il y avoir des problèmes à la campagne alors que d'habitude le calme régnait ? C'était dans les quartiers où les provocations et bagarres se produisaient le plus souvent. Pourquoi Estelle et Julien avaient décidé d'y habiter alors qu'ils se plaisaient à St-Etienne-Rouvray ? Ces derniers les avait laisser se reposer car le lendemain serait une rude journée pour eux.
Le lendemain matin, au réveil, le temps était maussade et les enfants eurent du mal à sortir de leurs couettes. Ils avaient discuté jusqu'à une heure du matin. Julien se dirigea vers ce qui ressemblait à une cuisine et trouvit une lettre qui sentait le parfum.
- Merci d'avoir pensé à moi, chérie, dit - il à Estelle, lorsqu'elle le rejoint.
Elle était encore endormie mais il l'embrassa. Il paraissait être de bonne humeur.
- Mais de quoi parles-tu mon amour ? demanda Estelle, incrédule.
- Bien de cette lettre parfumée que tu m'as faite livrée...
- Mais je ne t'ai rien f...
- Si, regarde, coupa Julien, qui lui montra la lettre.
- Désolée, mais ce n'est pas moi qui te l'ai envoyée, protesta Estelle. As-tu pris le temps de la lire, au moins ?
Julien hésita.
- Non, avoua-t-il, son sourire ayant disparu.
Déconcerté et sûr de lui, il lu à haute-voix :

Cher famille Borel,

Je me permets de vous écrire aujourd'hui afin de vous annoncer une nouvelle importante. En outre, on m'a confié une mission vous concernant, et dont moi - même ai la noble tâche d'accomplir. J'y reconnais sa grandeur, et j'y est mis tout mon coeur à l'ouvrage. Ce que j'ai à vous dire pourrait créer un changement dans votre vie.
Bien-entendu, vous-même êtes maîtres de votre vie, mais ce que je sais démentirait les informations qu'on vous aurait données. J'espère avec force que tout sera pris en compte. Je vous annonce officiellement que vous êtes nés sur une autre planète, Will et qu'elle a été créée par vos ancêtres, il y a environ six milliards d'années. Je peux d'ores et déjà vous dire qu'il existe un livre où l'on y raconte la vie de vos ancêtres. De plus, un problème majeur existe : il y a toujours des habitants au moment où je vous écrit, et ils subissent deux heures de catastrophes naturelles par jour, comme les tornades... Celles - ci ont été laissées volontairement par vos ancêtres, lorsqu'ils ont quitté Will. C'était pour créer un passage secret entre cette planète et la Terre. Ils ont conçu Will pour que vous connaissiez le bonheur, le vrai. Bien - sûr, je ne suis q'un assistant, mais je ne sais où se trouve ce passage secret. De plus, pour le créer, ils durent apporter trois boules de cristal qui renfermaient des poudres uniques de couleurs bleue, blanche et rouge. Mais il y a encore un problème : ces trois boules seraient éparpillées dans un endroit encore méconnu en Haute - Normandie.

C'est dans ces conditions que la lettre se termina, anonyme et surprenante, Julien et Estelle s'en préoccupèrent pas tout de suite, ils venaient de se réveiller et la considérèrent comme banalité.
- Elyse ou Jason participe au spectacle du camping ? demanda Julien en la lisant. Il y avait une affiche qui l'annonçait ce matin. Elle a été posée sur la porte des toilettes générales. Je serais fier qu'un de mes enfants aie un de ces rôles...
- Oui, tu imagines, approuva Estelle. Jouer l'élu d'une planète, qui est en quelque sorte un peu l'équivalent du président... Je m'engage à leur faire des déguisements, tiens ! Que penses-tu de faire ça avec du gris pour donner un aspect sauveur ? Oh ! J'imagine déjà Jason en train de répéter son texte... " Je suis l'él..."
Une voix les interrompit. C'était celle de Jason, accompagné de sa soeur qui venaient de se lever.
- On n'a jamais eu l'intention de se ridiculiser dans un spectacle ! ricana Jason qui fit remarquer qu'il avait entendu toute la conversation. Et puis d'abord, qu'est-ce-que c'est cette lettre ?
- Elle est anonyme, se contenta de dire Estelle. Pourquoi nous cachez-vous qu'elle vient du directeur du camping ? - ses yeux fixaient à la fois Jason et Elyse-
- Chérie, tu as gâché leur surprise, indiqua Julien.
- Mais puisqu'on vous dit qu'on a jamais voulu y participer ! s'indigna Jason.
Julien se gratta la tête.
- Bon, excusez-nous, dit-il. Puisqu'elle n'est pas pour vous, elle n'a plus d'importance. Je suis sûr que c'est une mauvaise blague.
- C'est probable, ajouta Elyse, nous sommes nouveaux et des farceurs cherchent à nous taquiner. Rien de plus.
- Oui, sûrement, pensa Jason, l'air songeur.
Alors qu'il rêvassait, Jason entendit une voix, une voix qui l'appellait. La première fois, il se dit que c'était son imagination, mais lorsqu'Elyse prononça timidement "qui est-ce-qui m'appelle ?" alors que personne n'avait rien dit, il échangea un regard avec sa soeur. Julien et Estelle avaient cessé de parler, lorsqu'ils se tournèrent vers leurs enfants :
- Personne ne vous a appellé, fit remarquer Estelle. Etes-vous bien réveillés ?
- Cette voix..., dit Jason, lorsqu'Elyse avait rougi. L'entends-tu, Elyse ?
- Oui, dit sa soeur d'une voix faible.
C'était une voix assez grave qui ne cessait de les appeller, mais personne ne se rendit compte d'une présence humaine. Ni Julien ni Estelle n'entendit de voix : ils étaient occupés à lire. Les enfants étaient inquiets.
La voix se rapprocha d'Elyse dans un premier temps, prenant possession corps de son frère dans un second. Désormais, elle ne les appellait plus, mais disait s'appeller L'esprit du bien. Jason répétait exactement tout à voix haute. C'était comme s'il jouait une pièce de théâtre alors qu'en fait, l'esprit du bien avait prit possession de son corps. Julien ricana soudain.
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Message  vadcar76800 Lun 2 Fév 2009 - 18:20

- Vous vous préparez bien pour un spectacle alors ? s'esclaffa-t-il d'un ton amusé. Vous en êtes à quel scène ?!
C'était à un véritable film auxquels étaient confrontés les enfants Borel, qui continuaient de répéter ce que disait l'esprit du bien sans se rendre compte qu'on pouvait comparer ça à une pièce de théâtre, et que ça pouvait en découler sur la lettre qu'ils avaient reçu le matin. Julien croyait fermement que c'était un spectacle et il ne tenait pas à lâcher le morceau. Personne ne savait réellement que dire ou que faire. La voix se répandit maintenant en échos dans les têtes d'Elyse et de Jason, qui d'un côté, se sentaient obligés de hurler pour ne serait-ce que se faire remarquer.
- Je suis l'élu de la planète Will, disait Jason.
- Oui et que veux-tu ? demanda Elyse qui semblait avoir oublié sa timidité.
- On m'a dit que Will était une planète créée par vos ancêtres et qu'il y a une population massive qui doit être confrontée à deux heures de catastrophes naturelles à cause d'un passage secret qui relirait la Terre à cette fameuse planète. Selon nos sources, sans catastrophes naturelles, il n'y aurait pas pu avoir de passage. Vos ancêtres étaient au courant que les habitants de Will subiraient deux heures de catastrophes naturelles par jour mais c'était le seul moyen pour réussir à ce qu'ils voulaient.
- Donc, avez-vous trouvé les boules éparpillées on ne sait où en Haute-Normandie ?
- Oui, bien-sûr, sinon je n'aurais pas trouvé le passage secret...
Le plus bizarre dans tout cela était de voir que les parents Borel croiaient dur comme pierre à la théorie du spectacle de leurs enfants. Mais l'esprit du bien essayait de les convaincre, par le biais d'un message, ce qu'ils refusaient visiblement à comprendre. Estelle et Julien les regardait d'un regard attentionné. De leur côté, Jason et Elyse essayaient tant bien que mal de se débarrasser de cet esprit qui avait prit possession de leur corps sans en avoir la permission. Tandis qu'ils "répétaient", on entendait des sons sortir de leurs voix, comme " arrêtez", qui était sûrement destiné à l'esprit du bien. Des moments pareils faisaient rire Julien car il pensait que ça donnait du piment à la scène, un peu inconsciamment. Et si, comme l'indiquaient les bizarreries qu'ils faisaient Estelle et ce dernier étaient possédés par l'esprit du bien ? Mais dans quel but ?
Lorsque l'esprit du bien déposséda les corps d'Elyse et de Jason, ils redevinrent tous conscients. Ces derniers se mirent à verser un flot de larmes par peur, Estelle les prit dans ses bras, son visage affichant de l'incrédulité.
- Tu vois pas que ça fait aussi partie du spectacle ? dit bêtement Julien.
Elyse, encore en pleurs dit "non" de la tête.
- Vous vous moquez de moi en plus ! grogna Julien. Je n'en peux plus de rester ici. Il faut que je sorte.
C'est ce qu'il fit sur le moment, seuls les trois autres membres de la famille restaient dans la caravane.
- Nous nous sommes jamais inscrits à un spectacle, fit remarquer Jason, qui s'essuya les larmes.
- Mais je vous crois les enfants, dit Estelle d'un ton calme. Seulement, ça n'existe pas les esprits du bien ou je ne sais trop ce que vous avez entendu. C'est dans votre tête tout ça.
- Alors pourquoi aurions-nous répété tout les éléments de cette lettre ? s'indigna Jason qui, d'habitude arrivait à convaincre sa mère.
- Je n'en sais rien, expliqua Estelle, mais je ne peux pas croire à du fantastique.
D'après ce que Jason venait d'affirmer, sa mère était plutôt de nature à se laisser convaincre facilement. Là, le problème était différent étant donné les circonstances. Elle était coincée entre Julien qui refusait d'y croire, et ses enfants qui entendaient cette voix.
- Désolé les enfants mais je ne peux pas croire en votre esprit du bien, dit Estelle légèrement dégoûtée, lorsque Julien rentra.
- Merci de m'appouver, dit-il alors.
- De rien, dit Estelle.
Oui, papa, nous le savons, tu le répète sans cesse, nous sommes des enfants, protesta Jason.
Cette conversation ne pu durer plus longtemps que ça et ce fût dans une atmosphère lourde que les disputes reprirent. Estelle avait du se résigner à être du côté de Julien, faute de preuves, elle qui défendait toujours ses enfants. Les arguments des uns et des autres volèrent en éclat dans toute la pièce. A vrai dire, de telles scènes étaient fréquentes chez eux quand ils n'étaient pas d'accord sur un point. C'était semblable à une pièce de théâtre où chacun avait son rôle à jouer car on entendait toujours les même paroles, comme "de toute façon, vous n'êtes que des enfants", ou encore " puisque c'est ainsi, je retourne dans ma chambre ". Mais les conflits était vite résolu, à savoir que tout le monde s'expliquait calmement.
Elyse et Jason repartirent dans leur " chambre" après la conversation.
- J'en reviens pas ! s'exclama Jason. C'est quoi cette histoire d'esprit du bien ? Pourquoi se manifeste-t-il maintenant ? Maman et papa ont peut-être raison, c'est sûrement le fruit de notre imagination.
Elyse ne dit rien.
- Mais parle, dis quelque chose ! s'emporta Jason. L'esprit du bien existe ou pas ?
Sa soeur pleura.
- Oh, pardon, je suis désolé Elyse. Tout ça m'énerve. Pardonne-moi.
- D'accord, dit Elyse de sa faible voix habituelle.
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Message  vadcar76800 Lun 2 Fév 2009 - 18:21

Ils demandèrent à leurs parent s'ils avaient le droit de sortir, et ces premiers acceptèrent. Ils savaient que les garçons iraient à l'école aujourd'hui, ils n'avaient donc rien à craindre. Un peu bêtement, ils se mirent à fouiller dehors à la recherche d'indices qui rendraient la lettre crédible. Ils ne trouvèrent aucun élément concrès, mais certains objets, comme des boules de pétanque les menait de temps à autre sur une fausse piste. Leur détermination prouvait bien qu'ils voulaient résoudre les énigmes, sans forcément réussir. La caravane contenait que très peu de place et il était difficile de trouver quelque chose d'exact. Ils se mirent discrètement a chercher aux alentours, sans même se renseigner auprès de leurs voisins, car si la lettre disait vraie, ils seraient aux portes de la gloire. Beaucoup de personnes se moquèrent d'eux en les voyant creuser le sol ou se mettre à quatre pattes. Chaque recoin était exploitable, les enfants le savaient bien, eux qui étaient de nature sains d'esprit.
Un chef gardait le camping, il s'appellait Maxime Bourgeois et avait observé Elyse et Jason depuis le début de leurs recherches. Quand il les approcha :
- Bonjour, cherchez-vous quelque chose ? - il les vit à quatre pattes. -
- Non, merci, ça va aller, nous nous exerçons un peu, mentit Jason. Allez, une, deux, une, deux !
Maxime Bourgeois repartit sur-le-champ, laissant Jason et Elyse soulagés de ne pas s'être fait remarqué. Ils venaient de frôler le lamentable.
Jason pensa que si les cinq garçons à la veste de cuir les aurait aperçu, ils auraient explosé de rire.
Ne sachant pas éxactement la vérité de la lettre, les enfants pensèrent que d'autres indices pourraient se trouver aux alentours du camping. De plus, et si l'esprit du bien se manifestait souvent à l'extérieur ? Mais d'un autre côté, si ce que la lettre dit est vrai, pourquoi se montrerait-il en public-sachant que des ancêtres Borel auraient créé une planète... -
- Pour l'instant, rien n'est crédible dans cette lettre, murmura discrètement Jason, lorsqu'il rentra, le souffle court.
- Pour le moment, précisa Elyse, avec courage.
Jason approuva d'un vague signe de tête.
- Nous reprendrons les recherches demain, dit-il. De toute façon, je n'ai aucune envie de rater l'école.
Durant les vacances scolaires d'été, Jason et Elyse avaient acheté leurs fournitures scolaires, envoyées par leurs futurs professeurs, une semaine plutôt. Principalement, ils durent acheter des livres et des cahiers grand format, pour les différentes matières qu'on leur enseignerait. Elyse prit un agenda de son dessin animé préféré, et Jason, de son groupe de rock. Ils durent également choisir des vêtements qu'ils porteraient à la rentrée, notamment des jeans, des pantalons ou encore des pulls-over. Ils étaient très heureux de fréquenter un nouveau collège, mais il se doutaient que leur adaptation serait longue.
- Vous êtes prêts ? demanda Julien qui contempla ses enfants comme s'ils étaient des oeuvres d'art. En tout cas, vous êtes beaux mes enfants.
- Merci, dirent en choeur Elyse et Jason. Allez, bisoux maman !
Ils embrassèrent leur mère et partirent pour le collège, en compagnie de leur père. De leur côté, les enfants des voisins se dispersèrent avec leurs parents, prêts et fiers de retrouver leur collège, Emile Zola. Les cinq garçons aux vestes de cuir représentaient une tête de file, ils se prenaient pour des personnes importantes.
Alors que Jason et Elyse arrivèrent au collège, d'autres élèves attendaient que la barrière principale s'ouvre.
Le collège paraissait assez grand à première vue, il représentait une sorte de soucoupe grisonnante, avec des portes tous les dix mètres. La barrière principale était verte, des surveillants restaient devant afin d'organiser les entrées et les sorties des élèves. Une boule commençait à se former dans l'estomac d'Elyse qui était stressée, celle de Jason était moins grosse, il avait l'habitude d'aller au collège. Comment allait se passer cette journée ? Ce type de questions ne cessait de revenir dans la tête des enfants Borel. Et si les grands à la veste de cuir allaient les embêter ?
La sonnerie principale retentit de plus belle et Elyse suivit un groupe d'enfants de son âge : la sixième quatre, tandis que Jason accompagna ses camarades de la quatrième deux. Le stress s'évacua rapidement car tous deux se firent des copains, copines. Ils n'oublièrent pas le plus important dans tout cela : trouver des indices pour rendre la lettre qu'ils reçurent crédible...
Ils n'obtinrent guère d'indices de suite. De toute manière, ils savaient que les boules de cristal se trouveraient dans des endroits phares en Normandie. Tout au long de la journée, ils ne cessèrent d'y repenser. Durant la récréation du midi, ils rencontrèrent les cinq garçons à la veste de cuir, avec tout cette rage qui se lisait sur leur visage. Rien que pour s'amuser, ils prirent la tête de Jason et la mirent dans les W.C. Tous les autres qui y étaient durent être sortis rapidement, sous ordres et menaces. Les surveillants étaient peu présents le midi, car il reignait un vacarme fou dans le réfectoire. Elyse conemplait la scène avec regret car elle ne pouvait parler, ses mots se perdraient dans sa bouche.
Tout au long de la journée, Elyse et Jason se concentrèrent sur les indices. Pour Jason, les boules ne pouvaient se trouver dans le collège, cela aurait été trop facile si les auteurs de la lettre étaient des professionnels. Un peu découragés, ils n'y pensèrent plus pendant quelques petites minutes, mais ils se souvinrent vite qu'il restait toujours les manifestations surprenantes de l'esprit du bien.
Lors d'un cours avec monsieur Turpin, le professeur de français de Jason, il y avait trois formes rondes, renfermées par un sac marron, posées bien sagement sur son bureau. Jason était placé avec un camarade devant, juste à côté de son professeur. Il ne savait plus où il en était et se forgea à ne pas exclure la possibilité que les boules de cristal soient dans le collège, malgré le peu de crédibilité des éléments.
- Toi aussi tu es passionné par la pétanque ? interrogea monsieur Turpin d'un ton sarcastique.
- Pourquoi cette question ? demanda Jason d'un ton intrigué.
- Bien, parce que tu regardes mon sac de boules de pétanque avec une attention particulière, expliqua le professeur, amusé.
Le teint de Jason vira légèrement au rouge. Ses camarades de classe se moquèrent de lui et cela passa très vite.
Durant toute la journée, lui et sa soeur durent être confrontés à maintes reprises à ce type de problèmes, à savoir des fausses pistes qui jadis avaient été interressantes. Durant le cours de madame Billig, enseignant de physique-chimie d'Elyse, des bizarreries se produirent : elle eut été vers son placard pour y sortir une boule de cristal avec de la poudre. Elyse cria de toutes ces forces en affirmant que c'était son professeur qui détenait les trois boules secrètes, ce qui avait provoqué des fous rires de la part de ses camarades. Alors le professeur dû expliquer que c'était pour une expérience de chimie, pour étudier la craie. De son côté, Jason vit son professeur de mathématiques échanger une conversation avec le principal du collège, à propos de boules. Il avait gardé la bouche ouverte et tout le monde en rit.
Vers quatorze heures trente, Jason et sa soeur finirent les cours à la même heure que tous élèves présents dans le collège. Mais avant, ils croisirent les cinq garçons à la veste de cuir qui discutèrent d'une expérience réussie avec un verre en cristal qu'ils avaient mis au soleil pour voir quel serait le résultat. Elyse leur posa un tas de questions, amenant un des garçons à la pousser sur le sol.
- Va jouer aux billes, ça développe, dit le chef d'un ton vexant. Et ne t'avise plus d'écouter les conversations des grands.
La conversation s'arrêta net, Jason et Elyse ne purent en entendre plus, une voix vint troubler leur esprit. C'était l'esprit du bien, qui venait de prendre possession de leur corps. Une fois de plus, Jason et Elyse tentèrent de s'en débarasser mais il avait une telle enprise sur eux que ce fût impossible. Toujours face aux cinq garçons à la veste de cuir alors que ces derniers parlaient, Jason se mit à raconter des choses étranges, comme la première fois où l'esprit du bien avait possédé leur corps. Il venait de taper sur l'épaule d'un des garçons à la veste de cuir, il voulait sans doute lui dire quelque chose. En fait, il lui raconta un peu la vie de ses ancêtres, sans qu'il ne la connaisse. L'esprit du bien avait un réel effet sur eux. Bien-sûr, la première réaction qu'ils eurent était de se moquer d'eux. La seule chose que Jason et sa soeur avaient réussi à faire, c'était de s'éloigner des garçons, mais ils gardèrent l'esprit du bien en eux.
Soudain, le téléphone portable de Jason sonna. Il mit toutes ses forces pour décrocher et avait du attendre les toutes dernières sonneries pour entendre la voix de Julien :
- Bonjour fils, dit-il. Tout se passe bien au collège ?
- Ils ont été créé par nos ancêtres, répondit Jason, sous l'emprise de l'esprit du bien.
- De quoi ? en ricana Julien. Cela n'a rien a voir.
- Il y a des millions d'années de cela, poursuivit Jason.
Julien avait raison : on dirait que Jason participait à un spectacle tellement son comportement inquiétait.
- Bon, puisque tu dois répéter ton spectacle, dit Julien, je te laisse.
Lorsque Jason sentit que l'esprit du bien les laissa tranquils lui et sa soeur, il essaya de rappeller son père. Personne ne répondit sur le coup, alors il tenta plein de fois, mais rien y fit, son portable sonnait pour rien.
Lorsqu'ils rentrèrent le soir, après une longue et rude journée, Julien et Estelle Borel finissaient le ménage. Jason demanda à son père pourquoi il ne lui avait pas répondu au téléphone. Celui-ci répondit qu'il avait laissé le sien en mode silencieux, alors qu'il s'apprêtait à se reposer.
- Enfin Jason, pourquoi dois-tu sans cesse répéter ton spectacle ? interrogea Julien.
Il n'était pas nécessaire que Jason raconte tout ce qu'i avait vécu ce jour-là avec cet esprit du bien, Julien penserait que ce serait les répétitions du spectacle que ses enfants se seraient inscrits. A vrai dire, il s'en lassait de tout ça. Mais pourquoi l'esprit tenait tant à convaincre les parents Borel à une histoire vraie suite à la lettre qu'ils avaient reçu ? Quand croiront-ils à la vérité de la lettre ?
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Message  vadcar76800 Lun 2 Fév 2009 - 18:22

Une scène à laquelle cette famille avait l'habitude de vivre depuis la réception de la lettre était qu'après des disputes, ils se juraient de ne plus parler de ce soit disant spectacle. Là, ils pourraient échanger une conversation sereine.
- Nous avons eu une rude journée, papa, dit alors Jason. Nous sommes fatigués.
- Vos professeurs vous ont donné d'autres fournitures scolaires à acheter ? demanda Julien qui venait d'ignorer son fils.
- Non
- Très bien, comprit enfin Julien, allez vous reposer.
- Oui, nous allons nous détendre, dit Elyse, mais il faut regarder quel cours nous avons demain.
L'emploi du temps des deux jeunes se trouvait sur leur carnet de correspondance, au dos. Celui de Jason était assez chargé mais pas celui d'Elyse qui était meilleur. Un peu chanceux, ils n'avaient pas cours le lendemain. C'était mercredi et surtout un jour de repos, cela étant une chance de plus de chercher de réels indices, sans que leurs parent s'en aperçoivent.
- Nous sommes en repos, dit Elyse d'une voix doucereuse, le sourire aux lèvres.
Elle venait de fixer son frère dans les yeux, d'un air de dire "nous allons chercher d'autres indices". Ce dernier lui rendit un sourire et une approbation de la tête.
Les soirées des Borel se passaient comme à l'accoutumée, à savoir qu'ils dinaient tout ensemble, se racontant la journée passée. Ce soir-là, un petit garçon costumé se présenta chez eux pour leur annoncer que la direction du camping avait organisé une soirée en l'honneur de leur arrivée. Les Borel ne surent que dire sur le coup, eux qui n'étaient jamais invités. Le petit patientait et du les prévenir qu'on les attendrait à la grande salle festive.
C'était une soirée qui devait se passer non loin du camping, dans une salle où l'on réservait les grandes fêtes. Rien que de penser à toutes les viandes, toutes ces frites ou encore desserts au chocolats qui seraient mis à leur disposition, ils en avaient l'eau à la bouche, eux qui étaient composés d'une famille modeste, à la limite de la pauvreté. Leurs repas étaient composés de soupes aux poiraux et de féculents, commes les pates et le riz qu'ils achetaient dans les supermarchés.
Ils avaient encore une heure pour se préparer, et les enfants partirent s'habiller. Ils enfilèrent de vieux pantalons ainsi que des t-shirts, quand aux parents, ils s'habillèrent de vieux habits confectionnés par leurs parents eux-même. Ils essayèrent de passer au mieux pour des personnes présentables. Dans un coin de sa tête, Elyse reçassa le fait que les cinq garçons les embêteraient.
- Je ne savais pas que cette soirée était dansante, dit Elyse, en voyant des gens danser depuis la salle festive.
- Moi non plus, avoua Julien, qui se mit à son tour à une des rares fenêtres de la caravane. Alors profitons-en !
A leur arrivée, ils ne se sentaient guère à l'aise avec tous ses gens accueillants, ainsi qu'avec leurs vêtements miteux.. Des adultes leur fit signe de venir les rejoindre.
Effectivement, c'était une grande salle, non loin du camping. Elle était rectangulaire et ne comportait qu'une seule entrée, principale. A l'intérieur, il y avait de grandes tables qui formaient un grand rectangle de cinquante mètres de longueur et de huit mètres de largeur, réservées aux personnes invitées à cette soirée. Il y avait une grande sono, animée par un dj, dont le nom était affiché sur une grande banderole : DJ BRUNO. Posées sur la table, les assiettes et couverts donnaient l'air riche, à la vue de leur couleur dorée. Tout au fond de la salle se trouvait une cuisine où les gérants s'occupaient des préparatifs, à savoir d'apporter tout le manger, ou encore de laver la vaisselle.
Soudain, Maxime Bourgeois, le chef du camping prit un micro. Il s'apprêtait à faire un discours.
- Mesdames et messieurs, bonjour, je suis honoré de vous avoir parmis nous et aussi quel bonheur de fêter l'arrivée de la famille Borel à nos côtés. J'espère que vous allez bien vous amuser et je vous souhaite une très bonne soirée, merci.
Bientôt, les échos des applaudissements se firent entendre dans toute la salle.
Les Borel s'assirent sur les chaises qui leur avaient été réservées à leurs noms. Les enfants se tracassaient sans relâche de savoir si les cinq garçons méprisants viendraient les embêter. Tout à coup, un groupe de cinq garçons s'approcha. Il s'agissait de Vincent Time et toute sa bande.
- Votre rentrée s'est-elle bien passée ? interrogea ce dernier en direction d'Elyse et de Jason, qui se sentaient rassurés soudainement.
- Oui, sava, répondit Jason, après avoir échangé un regard avec sa soeur. Et vous ?
Ils eurent des avis différents, mais globalement tout s'était bien déroulé pour eux, contrairement à Elyse et Jason. Les cinq garçons ne les avaient pas trop embêté cette journée-là mais Samuel Koumba avait prévenu ses amis qu'il valait mieux laisser tomber.
Durant la soirée, Samuel Koumba discuta de tout puis de rien avec Jason et les autres, contrairement aux cinq garçons à la veste de cuir qui ne cessaient de se balader à l'extérieur, comme s'ils s'apprêtaient à faire un mauvais coup. Visiblement, leurs regards ne dégageaient pas une sérénité particulière. Personne ne remarquait quoique ce soit de négatif à leur propos, il fallait dire qu'ils étaient très organisés lorsqu'ils en préparaient. En était-ce un ? La question méritait réfléxion.
Pourtant, tout était calme, il était vingt-trois heures et tout le monde profitait de cette admirable soirée. Il faisait très chaud. De temps à autre, Jason jetait un coup d'oeil pour voir si les cinq garçons méfiants manifestaient le moindre geste, le moindre faux pas.
D'habitude, Jason et les autres ne cessaient de s'inquiéter pour une éventuelle venue des cinq garçons à la veste de cuir, mais là, c'était différent. Ils se mirent tous dans la tête de prendre du plaisir en l'honneur de l'arrivée des Borel au camping. Tout se passait à merveille : les enfants jouainet, le dj mettait de la musique à volonté, les cuisiniers rangeaint la vaisselle, tandis que les adultes parlaient affaire ou encore Tiercé.
- Les cinq garçons ne sont pas là, fit remarquer Jason lorsqu'il se tourna vers ses amis.
- Pourrais-tu ne penser qu'à la soirée, ne serait-ce qu'une minute ? demanda Vincent Time qui vit que Jason n'avait lâché l'extérieur des yeux.
- Venez, dit Jason qui fit signe à Vicent Time et aux autres de les suivre, lorsque ses parents discutaient.
Ils se dirigèrent vers le seul endroit de la salle qui pouvait leur permettre d'échanger des secrets : les toilettes. Dans cet endroit, ils savaient qu'ils seraient tranquils car il y avait plein de toiles d'araignées mais surtout une odeur infecte. Visiblement plus à l'aise en présence de ses amis, Jason se chargea de tout leur raconter, de la reception de la lettre à leur journée de collège. Selon lui, ce n'était pas par hasard si les cinq garçons avaient un tel comportement.
- C'est irrationnel ! s'écria Vincent Time, lorsque Jason eut fini son récit.
- Cela n'a pas de sens plutôt, ajouta Jessica Scroutdansmonsac. Alors ça pourrait être le fameux esprit du bien qui en serait à l'origine.
- C'est ce que moi et Elyse pensons, déclara Jason, qui se dirigea dehors, à l'abri des écoutes indiscrètes.
Dès à présent, ils se situèrent sur le terrain de sport, au même emplacement où ils s'étaient rencontrés. Là, ils pensaient qu'ils seraient tranquils. Mais à peine Jason avait fini de dire ce qu'il voulait que des dessins apparurent là où tous les sept se trouvaient.
Bien tassés, ils représentaient des spirales de couleur blanche. L'inquiétude semblait dominer les sept amis, tandis qu'ils se surent guère que faire sur le coup. Comment des dessins avaient-ils pu apparaitre dans de telles circonstances ? Par une force surhumaine ? Malgré que tous les sept pensaient que les cinq garçons à la veste de cuir soient derrière tout ça, comment cela pouvait-il s'expliquer ? Les garçons possèderaient-ils des pouvoirs ? Ou bien est-ce-que l'esprit du bien y serait à l'origine sachant qu'il apparait dans des moments particuliers ?
Avec courage, Jason courut prévenir ses parents, qui se mirent à rire.
- Vous n'avez pas encore fini de jouer votre scène de théâtre ? demanda Julien qui refusait toujours de croire en la crédibilité de la lettre. Puis d'abord, où étiez-vous passés ?
Lassé d'entendre de telles paroles, il s'effondra en larmes.
- Comment veux-tu qu'on te croie ? interrogea Estelle, un peu déconcertée.
- Allez voir sur l'herbe où il y a le terrain de foot, dit Jason, en sanglots. Ce sont des dessins.
A leur arrivée sur les lieux, il y avait bien des dessins en forme de spirale qui occupaient toute la place du terrain en gazon.
- C'est de la craie vos dessins, fit remarquer Julien. C'est donc là que vous répétez le plus souvent ?
Il éclat de nouveau de rire.
- Répéter ? répéta Vincent Time. Monsieur, ces dessins sont apparus sur le sol comme par magie. V...
Mais déjà Julien et Estelle étaient repartis, des larmes de rire aux yeux. Les éléments crédibles qui prouvaient qu'un monde surnaturel avait été créé se multipliaient mais les parents Borel refusaient d'y croire, pourtant, dans la lettre, c'était Julien qui était l'élu de la planète créée par leurs ancêtres... Avec cette craie, Julien eut du mal à croire à une apparition surnaturelle mais plutôt un simple dessin.
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Message  vadcar76800 Lun 2 Fév 2009 - 18:24

Vincent et les autres restèrent sur le terrain, ne sachant que dire. Des incompréhension volèrent en éclat dans leur tête. Jason qui leur raconte son expérience avec l'esprit du bien et maintenant les dessins... Etait-ce un effet de leur imagination ? Au moment où les cinq garçons à la veste de cuir firent leur apparition, Jason discutait de ce qu'il venait de se passer. Il faisait pas si nuit que ça, on voyait à peu près les gens venaient de sortir pour fumer, alors que le groupe d'adolescents se concertait.
- C'est vous qui êtes à l'origine de ces dessins ? s'emporta Jason en désignant du doigt l'herbe.
Le chef des cinq garçons éclata de rire, suivi par ses copains.
- Tu crois que tu vas faire avaler ça au grand Fight ? ricana ce dernier d'un ton calme.
Mais il fut soudain arrêté par Jason.
- Fight ?!!, dit-il avec un sourire. Quel drôle de ...
Sentant le pied de Vincent Time venir l'alerter, il se ravisa.
- Non rien, dit Jason.
- Il vaut mieux, dit Fight d'un ton hargneux. Bon, sur ce, salut.
Jason était persuadé que Fight et les autres étaient à l'origine de ces évènements surnaturels. Ils étaient plus que des suspects numéro un. Mais personne ne pouvait agir face à eux. De nombreux éléments laissaient croire qu'ils étaient les auteurs des dessins, comme leur façon de fuir la conversation entretenue quelques instants plus tôt.
La fin de la soirée se passa dans un douleureux moment de banalité. Jason et sa troupe désirait à tout prix connâitre le véritable auteur des dessins, mais il en eurent pas la moindre preuvre.
Durant les jours suivants, les Borel ne se concertèrent plus sur la lettre, appart les enfants qui ne cessèrent de se creuser les méninges, soit tous seuls, soit en présence de leurs amis. Fight et sa colonnie montraient de plus en plus d'éléments qui les rendraient au minimum suspects. Jason n'attendait qu'une chose : que ses parents le croit, mais ce jour-là devait être un jour où Julien et Estelle seraient de bonne humeur, ce qui n'était pas prêt d'arriver en ce moment, à cause du même sujet.
Lorsque Jason donna rendez-vous à ses amis sur le terrain de foot, les dessins en spirales étaient toujours là, des gens passaient regarder, voire même toucher, sans que la craie ne parte. Alors, par peur, ils s'enfuyaient et ne revenaient jamais, n'en parlant à personne. Désormais, une autre question trottait dans les esprits des septs adolescents : dans quel but étaient apparus ces dessins ? Ils réfléchirent longtemps sur la question. Samuel s'impatientait.
- Je suis sûr qu'il y a un code ou un message à travers ces dessins, conclut Jason.
- Ah ouais ? Je ne vois rien d'écrit en français, moi ! s'exclama Jessica Scrout.
- Mais non ! fit Jason, d'un geste de lassitude. Les spirales seraient une langue.
Un silence s'imposa quelques secondes, le temps que tout le monde soit conscient de ce qu'il leur arrive.
Tentant de comprendre comment il pouvait déchiffrer le message-spirales, Jason passa son doigt sur une d'entre elles et vit apparaitre une lettre à la place. C'était un C. Il ragarda les autres, tout aussi impressionnés que lui et s'assura que personne ne les observait. Les six autres adolescents l'aidèrent et au final, ils obtirent un résultat pour le moins choquant.

CHATEAU HANTE
Qu'est-ce-que cela pouvait-il bien dire ? Château hanté ? Samuel Koumba réfléchit, tous comme les autres, à une signification éventuelle. Mais ils ne découvrirent rien, jusqu'au moment où une lettre tomba du ciel, sans que personne n'ai eu le temps de remarquer sa trajectoire. Elle contenait des inscriptions en forme de spirales, avec de la craie. Jason passa un doigt sur chaque minuscule spirale, ce qui ne prit que peu de temps, et déciffra le message suivant :

Ne cherchez plus, les boules de cristal bleu et blanche se trouvent dans un château hanté, tandis que la rouge se situe dans un jeu électronique. Vous êtes les seuls sur Terre à croire en l'existance de notre monde, vous seuls pourrez pénétrer dans le jeu. C'est ce que l'on appelle la force willienne, que seuls les terriens ont quand ils veulent avoir un contact avec notre monde et que surtout, ils y croient.
A plus.
Comme à l'accoutumée, les lettres étaient anonymes et surprenantes. Quand il rentra chez lui, Jason hésita à la montrer à ses parents, alors il la garda pour lui, avec l'accord des autres. A partir de là, l'amitié entre lui et Vincent Time et compagnie venait de se renforcer. Désormais, il ne pouvait plus reculer devant une telle situation : il y avait trop d'éléments qui prouvaient l'existance de ce monde. Mais c'était plus fort que lui, il décida de montrer la lettre en spirales à ses parents. Les écritures en étaient redevenues.
- Qu'est-ce-que c'est que ça ? grogna Julien, le regard mauvais. Encore une de tes plaisanteries de spectacle ?
Jason choisit de ne pas répondre à son père, il savait qu'il aurait mal réagi, étant donné son énervement soudain. Elyse qui était toujours en présence de son frère, restait à côté des deux garçons, sans dire un mot, sa timidité la rongeait.
- Cette lettre prouve bien qu'il existe un monde créé par nos ancêtres.
Cette fois, le visage de Julien était devenu dément, atroce. Son cerveau était en ébullition, il en avait plus que marre que ses enfants leur parle de ce monde. Des gouttes de sueur s'évaporèrent de son front dégarni, ses mains tremblaient. Jason ne bougeait pas mais gardait une certaine lucidité, tandis qu'Elyse baissa la tête.
Estelle faisait de la couture, elle ne savait que dire, que faire.
- Une lettre, ça ? se contenta de dire Julien, en regardant les spirales. C'est toi qui a fait ces dessins, Elyse ?
Elyse fit "non" de la tête.
- Il faut passer son doigt sur les spirales et un message apparaitra.
Julien éclata de rire, mais pour une fois, Estelle ne partagea pas le même sentiment que son mari, sans forcément donner son avis.
- Arrête ton charme ! s'exclama-t-il. Tu vas me faire rougir !
"Juste pour vérifier", comme il venait si bien de le dire, il passa ses doigts sur les spirales. Rien ne se produisit, Jason ne pu que ravaler sa salive, Elyse n'exprimant guère de sentiments.
- Où est le message ? demanda Julien qui avait retrouvé son sérieux. Vous avez dessiné ça avec de la craie ? -il venait de le remarquer-Toute la feuille est blanche ! Mais pourquoi mentez-vous ?!! Bon sang de bonsoir !
- Ne vois -tu pas le message, toi ? demanda Jason, sur un ton de supplice, qui le voyait bien, lui.
- Non ! aboya Julien.
Suite à cette petite altercation, Estelle les rejoint.
- Puis-je voir cette lettre ? demanda-t-elle, sous le regard étonné de Julien, qui savait qu'elle avait écouté la conversation, pensant qu'elle allait prendre la feuille pour un simple dessin.
Quand elle prit la lettre, elle vit le même message que celui qu'avait Jason auparavant. Elle la lut à voix-haute et lorsqu'elle eut terminé, des réactions prirent part de toute la pièce.
- Qu'est-ce-que c'est cette mascarade ? interrogea Julien, qui ne comprenait plus rien. Il y a rien sur cette fichue feuille !
- Mais je t'assure que je vois un message, bébé ! s'exclama Estelle. Il est important, en plus !
- Je vois rien, moi ! s'énerva Julien, qui sentait qu'il n'avait plus de soutien.
Estelle arrêta soudainement tout mouvement, les autres firent de même, comprenant qu'elle voulait soit dire ou soit faire quleque chose.
- J'ai compris quelque chose, dit-elle soudain. Si les enfants voient tous ces éléments que nous percevons comme ceux d'un spectacle auquel il participeraient, c'est parce que ce sont des éléments qui leur permettent de croire. Car en fait, pour voir ce monde créé par nos ancêtres, il faut y croire. Regarde chéri, depuis que nous croyons en ce spectacle, on ne voit pas ce monde, alors que si nous nous forçons pour se dire qu'il existe, nous pouvons le voir tel qu'il est.
Jason échangea un regard surpris avec sa soeur.
- Cela expliquerait la présence de l'esprit du bien alors, fit remarquer Jason.
- Non ! Non ! Non et non ! s'écria Julien avec force. Vous n'allez pas bien, je vais appeller le médecin.
- Force-toi à croire en ce monde ! s'exclama Estelle.
Julien s'ébouriffa les cheveux, tapa du poing sur leur petite table, cria un bon coup, se moucha longuement, prit sa repiration ainsi qu'un verre d'eau et reprit :
- Comment voulez-vous que je crois en un monde ??!!! Ce n'est que dans les contes de fée et histoires pour enfants que les mondes surnaturels existent.
D'un geste d'agaçement, Estelle poussa un petit "grrrrrrrrrrrrrrrrrrr".
- Je ne vois qu'une feuille blanche, ma chérie, dit Julien, lorsqu'il s'était décidé à retrouver son calme. Même en m'efforçant de croire en ce maudit monde...
Estelle et ses enfants haussèrent leurs sourcils en même temps.
- Vous ne me croyez pas, en plus ! Je vous dis que je v...
- Oui, on le sais, coupa Estelle, seulement, ce sont les efforts pour voir ce monde que tu ne fais pas qui nous agaçent.
- Très bien, dit Julien, le souffle court, je veux bien croire en ce monde mais s'il n'existe pas...
- Il existe, s'interposa Estelle. Rien que par le fait de dire qu'il nexiste pas, tu ne peux pas le voir.
Julien se concentra et bientôt, plus aucun bruit ne surgit de la pièce. Il ferma les yeux, prit la lettre dans ses mains et, au bout d'une dizaine de minutes, il ouvrit les yeux :
- Je vois le message ! s'écria-t-il comme s'il venait de remporter le premier prix de la littérature française.
Alors, comme les autres, il le lut.
- Cela me fait tout drôle, je n'arrive pas à en revenir. Pince-moi Jason, je suis en train de rêver !
Jason s'éxécuta et Julien sourit.
- C'est bien, mon amour, dit Estelle, un brin de fierté en elle.
- Le pire dans tout ça, c'est que je refusais de vous croire depuis tout le début, avec cette histoire de spectacle. Au final, c'est vous qui aviez raison.
Jason et Elyse approuvèrent d'un signe de tête.
- Merci papa, dit Elyse d'une voix aigue.
Estelle et Julien en eurent les larmes aux yeux : il était tellement rare que leur fille parle.
- Ah ! fit Julien, je sais que je me répète, mais ça me fait drôle de se dire qu'il existe un tel monde.
- Il ne nous reste plus qu'à trouver l'auteur de cette lettre, répliqua Jason. Ainsi que ces dessins en spirales sur l'herbe que seuls ceux qui croient en Will peuvent voir. Et celle qui nous a annonçé que nous étions les ancêtres des Borel, créateurs de Will.
- C'est simple, cela doit être l'esprit du bien, dit Elyse d'une voix douce qu'on eut du mal à entendre.
- Bien ma chérie ! dit Estelle. Parle !
- Pour ma part, je dirais que çe n'est pas une idée à exclure, dit Julien. Ce fichu esprit est démoniaque. Il serait prêt à tout, je le parierais.
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Message  Jaina Lun 2 Fév 2009 - 18:31

rouge = orthographe/grammaire
jaune/orange = répétition
black = syntaxe
bleu = expression/style


bon j'interviens sans connaître le début mais bon... on verra bien !

vadcar76800 a écrit:Will, la planète paradisiaque

Chapitre 1 : Une découverte surprenante

Monsieur Julien et madame Estelle Borel avaient toujours eu cette envie d'habiter à la campagne, non pas parce qu'ils ne se plaisaient pas en ville, mais car parce qu'ils ne s'étaient jamais plu dans un quartier assez défavorisé. Ils avaient passé leurs dix dernières années avec ces bruits d'usines et cette pollution incessante, mais ils pouvaient être désormais tranquils et profiter d'un calme plat, campagnard. Deux grands enfants composaient leur vie (maladroit), prénommés Elyse, l'ainée, et Jason, le cadet. Ces deux personnages (de même...) avaient des caractères différents (étaient de caractères opposés, dissemblable...), à savoir qu'Elyse était plutôt calme et réservée, contrairement à Jason, qui était agitateur. Leurs points communs étaient rares. (un peu lourd)
Les Borel s'éxilèrent à Romilly - Sur - Andelle, une ville très calme, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, ils s'étaient plu en ville (ca fait un peu redondant là...), à Saint-Etienne-Du-Rouvray, mais cottoyer des gens qui n'avaient pas le sens du respect ne les avait pas trop enchanté. Il y avait souvent des personnes méprisantes, qui passaient leur journées dehors, à s'en prendre aux plus jeunes qu'eux. Leurs enfants étaient leurs principales victimes. Ils profitaient surtout d'Elyse et de sa timidité car ils savaient qu'elle ne dirait rien si s'ils lui faisaient des misères. Les habitants du quartier étaient différents, de par leur culture, leur couleur de peau, leurs origines... Les enfants Borel en souffraient à longeur de journées mais n'osaient pas en parler à leurs parents, par peur de représailles. Mais un beau jour de janvier, Jason prit les choses en main, il leur révéla tout, jusqu'à les convaincre de déménager.
Julien n'avait pas d'emploi, officiellement. Il aimait rechercher des nouvautés, faire des découvertes mais ce qu'il aimait faire par-dessus tout, c'était bricoler. Il vivait avec le chômage, les allocations familiales et était fier ainsi. Quand à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants, scolarisés au collège le plus proche de leur domicile : Louise Michel.
Monsieur Borel était brun et bien coiffé. Le plus souvent, il portait des pulls en laine qui se mariaient bien avec des jeans bleus, délavés, comme beaucoup de gens lui faisait remarquer. De temps à autre, il mettait des shorts pour être à son aise.
Estelle était de petite taille, et avait des cheveux noirs et longs. Elle s'habillait souvent avec une longue jupe bleue ainsi qu'un gilet rouge en laine mais aimait aussi les jeans ou les tee - shirts.
Leur arrivée à la campagne était (concordance de temps) des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce aux aides sociales, qui contenait très peu d'espace. Le temps était souvent très médiocre, ce qui n'empêchait pas les gens aux alentours de loger dans des caravanes. La ville logeait également les habitants dans des maisons. Elle représentait un vaste terrain vague, avec de l'herbe, et animaux tels que des vaches, des poules... Il y avait une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore des paniers de basket.
Au premier contact avec leurs voisins, le visage des Borel en disait long sur leur joie, ils passaient le bonjour à tout monde, mais personne ne les regardait vraiment en face. Ils se contentaient plutôt de les dévisager, de leur lancer des regards dédaigneux, sans que quelqu'un ne comprenne. En toute ignorance, les parents Borel décidèrent de regagner leur logement, afin de s'occuper des premiers rangements, des premières tâches ménagères. De leur côté, les enfants rejoignirent le terrain ; des jeunes de leur âge jouaient au football.
Ils étaient cinq exactement. Il y avait un garçon, de couleur de peau noire, une fille rousse, un garçon avec de l'embonpoint, un autre handicapé physique, ainsi qu'une fille, petite de taille. Ils jouaient paisiblement, lorsqu' Elyse dit :
- Bonjour, pouvons-nous jouer avec vous ? Nous sommes nouveaux.
Le garçon noir eut un sourire.
- Avec plaisir, dit-il. Moi, c'est Samuel Koumba. Voici Vincent Time - il désigna du doigt le garçon avec de l'embompoint -, Jessica Scrout - il fit de même pour la rousse -, Jean Naimarre- là, c'était l'handicapé qu'il visa -, et enfin Eva Nouissement- il parlait de la fille de petite taille -.
Jason et Elyse rirent soudain.
- Désolé, dit Jason, mais vos noms de famille et prénoms sont drôles.
Les cinq " footballeurs " baissèrent la tête.
- Nous somme habitués, dit Samuel, avec dégoût. Mais enchantés de faire votre connaissance
Jason et Elyse étaient redevenus sérieux, échangeant même un regard interrogateur.
- Oui, expliqua Samuel, qui jouait les porte-paroles, nous sommes dans cette ville depuis un bon bout de temps, et personne ne respecte notre différence physique, on nous insulte gratuitement. Je trouve ça injuste.
- Nous sommes désolés, s'excusa aussitôt Jason, qui avait vécu ce genre de situation dans son ancien quartier. Nous avons aussi été victimes de mépris. Les gens nous prenait pour des chiens.
- Alors quelles sont vos différences ? Vous n'êtes pas noir, ou handicapé.
- Nous avons un style vestimentaire différent du vôtre, car nous sommes pauvres, expliqua Elyse. Mais qui peut bien vous insulter ici ? Vous devez connaitre tout le monde...
- Ce sont des personnes agressives, grandes de taille et autoritaires. Ils font tout pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, intervint Vincent Time.
- L'union fait notre force, dit à son tour Jessica Scrout, pour se donner du courage et de la volonté de réussir. En tout cas, je suis ravi d'avoir fait votre conaissance.
- Nous aussi, reconnu Jason, le sourire aux lèvres.
Etant donné que Jason et Elyse avaient vécu de pareilles situations dans leur ancien quartier, il était difficile pour eux de refuser d'aider une bande de gens différents les uns comme les autres, eux aussi victimes de personnes physiquement supérieurs à eux. Jason avait constaté que lui et sa soeur étaient assez à leur aise en leur présence et que s'ils avaient un quelconque problème, ils savaient à qui en parler. Une chose est sûre, le mental de tous s'était renforcé et ils étaient prêts.
Alors qu'ils échangeaient leur amitié, une bande de cinq garçons vêtus de vestes en cuir, tous de grandes tailles, et coiffés de gel s'approchèrent d'eux. L'un d'eux avait une crête, il semblait être un chef. Le chef de son groupe.
- Alors on s'est fait des amis ? demanda-t-il d'un regard dédaigneux. Vous ne nous présentez pas vos copains tous droits venus d'une poubelle ?
Sa blague le fit rire un petit bout de temps et sa bande s'y joint, ils ne pouvait plus s'arrêter.
- Qui êtes-vous pour nous parler de cette façon ?, s'emporta Jason.
Elyse sentit son coeur faire des bonds. Elle aurait voulu être à la palce de son frère pour ne pas les provoquer mais c'était impossible. Samuel Koumba avala sa salive, les autres regardaient leurs pieds.
Le garçon à la crête avait retrouvé son sérieux.
- Mais on est nouveau à ce que je vois, dit-il. Personne ne m'a jamais parlé sur ce ton ici, tout le monde me respecte ! Pour la peine, tu auras une punition. Mais comme tu es nouveau, je saurais être clément avec toi. Lave mes chaussures avec ta salive.
- Et puis quoi encore ? s'emporta de nouveau Jason. Personne n'a peur de vous maintenant que nous sommes là ! Pas vrai ?
Il s'était tourné vers Samuel, comme s'il voulait lui faire rappeller leur accord. Mais personne d'autre ne bougea le petit doigt, sûrement par peur.
- Je vois que tu es seul contre nous cinq, lança le garçon à la crète, avec un sourire sarcastique. Nous sommes les terreurs de ce camping. Personne d'autre d'entre tes amis ne bougera, malgré votre soi-disant pari. (pourquoi est-il au courant ?)
Il était clair que Jason ne comprenait plus rien, il s'était arrangé avec Samuel et les autres pour se défendre contre n'importe qui et voilà que personne n'agit alors face à face avec cinq garçons massifs. A contre-coeur, il dû se raviser, changer de balle de camp, il devait même jusqu'à aller laver les chaussures de ce qu'il semblait être le chef avec sa salive, car personne d'autre ne viendrait l'aider, il était bien trop seul. De plus, son visage ne devait pas montrer de haine, car la bande des cinq garçons pouvaient se ruer sur lui.
L'exécution fut immédiate, les autres ne pouvaient qu'observer la scène avec un certain dégoût. Jason fit ce que le chef lui demanda, ce dernier regardant s'il faisait son travail correctement. Il n'y avait que dans sa tête que la rage se faisait le plus ressentir. Devait-il préférer la campagne ou la ville ? Etait-il fait pour être pris pour un esclave ? Que penseraient ses parents s'ils savaient ça ?
Tout à coup, en entendit la voix de Julien Borel, depuis la fenêtre entrouverte de la caravane. C'était là que Les cinq garçons à la veste de cuir s'en allèrent, en prenant bien le soin de rapeller à Jason et aux autres qu'il n'était pas necessaire de répéter la scène à quiconque. Samuel dit un dernier au revoir à Jason et Elyse, mais c'était un au revoir amer car personne n'avait osé le défendre et surtout respecter leur pact.



beaucoup de maladresse, tu cherches à faire des phrases trop longues... ça allourdit tout ton texte. Evite aussi de faire trop rentrer dans les détails/description, tiens-toi à l'essentiel...
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Message  Jaina Lun 2 Fév 2009 - 18:32

ahhhh c'est quoi tout ça ???

d'un coup ca donne plus envie de corriger... pourquoi poster tant en une fois ?? c'est démotivant, essaye d'en enlever deux trois...
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Message  Marie D Mar 3 Fév 2009 - 22:00

vadcar76800 a écrit:Will, la planète paradisiaque

Chapitre 1 : Une découverte surprenante

Monsieur Julien et madame Estelle Borel avaient toujours eu cette envie d'habiter à la campagne, non pas (pas utile) parce qu'ils ne se plaisaient pas en ville, mais car (je trouve bizarre l'association de "parce que" et "car") ils ne s'étaient jamais plu dans un quartier assez défavorisé. Ils avaient passé leurs dix dernières années avec ces bruits d'usines et cette pollution incessante, mais ils pouvaient être désormais tranquils (tranquilles) et profiter d'un calme plat, campagnard. Deux grands enfants composaient leur vie, prénommés Elyse, l'ainée, et Jason, le cadet. Ces deux personnages avaient des caractères différents, à savoir qu'Elyse était plutôt calme et réservée, contrairement à Jason, qui était un agitateur. Leurs points communs étaient rares.
Les Borel s'éxilèrent (s'exilèrent) à Romilly - Sur - Andelle, une ville très calme, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, ils s'étaient plu en ville, à Saint-Etienne-Du-Rouvray, mais cottoyer (côtoyer) des gens qui n'avaient pas le sens du respect ne les avait pas trop enchanté. Il y avait souvent des personnes méprisantes, qui passaient leur journées dehors, à s'en prendre aux plus jeunes qu'eux ("à plus jeune qu'eux" ou "aux plus jeunes"). Leurs enfants étaient leurs principales victimes. Ils profitaient (ce verbe ici a un sens plus fort que tu ne veuilles sans doute dire; profiter d'une fille c'est la violer; fais toutjours attention au vocabulaire que tu utilises; "ils embêtaient", "ils s'en prenaient", etc) surtout d'Elyse et de sa timidité car ils savaient qu'elle ne dirait rien si ils lui faisaient des misères. Les habitants du quartier étaient différents, de par leur culture, leur couleur de peau, leurs origines... Les enfants Borel en souffraient à longeur de journées (journée) mais n'osaient pas en parler à leurs parents, par peur de représailles. Mais un beau jour de janvier, Jason prit les choses en main, il leur révéla tout, jusqu'à les convaincre de déménager.
Julien n'avait pas d'emploi, officiellement. Il aimait rechercher des nouvautés, faire des découvertes mais ce qu'il aimait faire par-dessus tout, c'était bricoler. Il vivait avec le chômage (vivre avec le chômage ça ne se dit pas vraiment), les allocations familiales et était fier ainsi. Quand (quant) à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants, scolarisés au collège le plus proche de leur domicile : Louise Michel.
Monsieur Borel était brun et bien coiffé (mais coiffé comment? dire qu'il est bien coiffé ne nous donne pas une idée sur l'air qu'il a; soit un peu plus précis). Le plus souvent, il portait des pulls en laine qui se mariaient bien avec des jeans bleus, délavés, comme beaucoup de gens lui faisait remarquer. De temps à autre, il mettait des shorts pour être à son aise.
Estelle était de petite taille, et avait des cheveux noirs et longs. Elle s'habillait souvent avec une longue jupe bleue ainsi qu'un gilet rouge en laine mais aimait aussi les jeans ou les tee - shirts.
Leur arrivée à la campagne était des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce aux aides sociales, qui contenait très peu d'espace. Le temps était souvent très médiocre, ce qui n'empêchait pas les gens aux alentours de loger dans des caravanes. La ville logeait également les habitants dans des maisons (??? cette phrase n'a pas vraiment d'intérêt, dans une ville il y a forcément des maisons, sinon c'est un camping ou un bidonville... je grossis le trait mais c'est àpresque ça). Elle représentait (le verbe ne va pas) un vaste terrain vague, avec de l'herbe, et animaux tels que des vaches, des poules... Il y avait une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore des paniers de basket.
Au premier contact avec leurs voisins, le visage des Borel en disait long sur leur joie, ils passaient le bonjour à tout monde, mais personne ne les regardait vraiment en face. Ils se contentaient plutôt de les dévisager, de leur lancer des regards dédaigneux, sans que quelqu'un ne comprenne. En toute ignorance, les parents Borel décidèrent de regagner leur logement, afin de s'occuper des premiers rangements, des premières tâches ménagères. De leur côté, les enfants rejoignirent le terrain ; des jeunes de leur âge jouaient au football.
Ils étaient cinq exactement. Il y avait un garçon, de couleur de peau noire, une fille rousse, un garçon avec de l'embonpoint, un autre handicapé physique, ainsi qu'une fille, petite de taille. Ils jouaient paisiblement, lorsqu' Elyse dit :
- Bonjour, pouvons-nous jouer avec vous ? Nous sommes nouveaux.
Le garçon noir eut un sourire.
- Avec plaisir, dit-il. Moi, c'est Samuel Koumba. Voici Vincent Time - il désigna du doigt le garçon avec de l'embompoint -, Jessica Scrout - il fit de même pour la rousse -, Jean Naimarre- là, c'était l'handicapé qu'il visa -, et enfin Eva Nouissement- il parlait de la fille de petite taille -.
Jason et Elyse rirent soudain.
- Désolé, dit Jason, mais vos noms de famille et prénoms sont drôles.
Les cinq " footballeurs " baissèrent la tête.
- Nous somme habitués, dit Samuel, avec dégoût. Mais enchantés (enchanté) de faire votre connaissance
Jason et Elyse étaient redevenus sérieux, échangeant même un regard interrogateur.
- Oui, expliqua Samuel, qui jouait les porte-paroles, nous sommes dans cette ville depuis un bon bout de temps, et personne ne respecte notre différence physique, on nous insulte gratuitement. Je trouve ça injuste.
- Nous sommes désolés, s'excusa aussitôt Jason, qui avait vécu ce genre de situation dans son ancien quartier. Nous avons aussi été victimes de mépris. Les gens nous prenait pour des chiens.
- Alors quelles sont vos différences ? Vous n'êtes pas noir, ou handicapé.
- Nous avons un style vestimentaire différent du vôtre, car nous sommes pauvres, expliqua Elyse. Mais qui peut bien vous insulter ici ? Vous devez connaitre tout le monde...
- Ce sont des personnes agressives, grandes de taille (de grande taille) et autoritaires. Ils font tout pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, intervint Vincent Time.
- L'union fait notre force, dit à son tour Jessica Scrout, pour se donner du courage et de la volonté de réussir. En tout cas, je suis ravie d'avoir fait votre conaissance.
- Nous aussi, reconnu Jason, le sourire aux lèvres.
Etant donné que Jason et Elyse avaient vécu de pareilles situations dans leur ancien quartier, il était difficile pour eux de refuser d'aider une bande de gens différents les uns comme les autres, eux aussi victimes de personnes physiquement supérieurs à eux. Jason avait constaté que lui et sa soeur étaient assez à leur aise en leur présence et que s'ils avaient un quelconque problème, ils savaient à qui en parler. Une chose est (était) sûre, le mental de tous s'était renforcé et ils étaient prêts.
Alors qu'ils échangeaient leur amitié, une bande de cinq garçons vêtus de vestes en cuir, tous de grandes tailles, et coiffés de gel s'approchèrent d'eux (oh la caricature! Ca ce sont les voyaus des années 80! Razz ). L'un d'eux avait une crête, il semblait être un chef. Le chef de son groupe.
- Alors on s'est fait des amis ? demanda-t-il d'un regard dédaigneux. Vous ne nous présentez pas vos copains tous droits venus d'une poubelle ?
Sa blague le fit rire un petit bout de temps et sa bande s'y joint, ils ne pouvait plus s'arrêter.
- Qui êtes-vous pour nous parler de cette façon ?, s'emporta Jason.
Elyse sentit son coeur faire des bonds. Elle aurait voulu être à la palce (place) de son frère pour ne pas les provoquer mais c'était impossible. Samuel Koumba avala sa salive, les autres regardaient leurs pieds.
Le garçon à la crête avait retrouvé son sérieux.
- Mais on est nouveau à ce que je vois, dit-il. Personne ne m'a jamais parlé sur ce ton ici, tout le monde me respecte ! Pour la peine, tu auras une punition. Mais comme tu es nouveau, je saurais être clément avec toi. Lave mes chaussures avec ta salive.
- Et puis quoi encore ? s'emporta de nouveau Jason. Personne n'a peur de vous maintenant que nous sommes là ! Pas vrai ?
Il s'était tourné vers Samuel, comme s'il voulait lui faire rappeller leur accord. Mais personne d'autre ne bougea le petit doigt, sûrement par peur.
- Je vois que tu es seul contre nous cinq, lança le garçon à la crète, avec un sourire sarcastique. Nous sommes les terreurs de ce camping. Personne d'autre d'entre tes amis ne bougera, malgré votre soi-disant pari.
Il était clair que Jason ne comprenait plus rien, il s'était arrangé avec Samuel et les autres pour se défendre contre n'importe qui et voilà que personne n'agit alors face à face avec cinq garçons massifs. A contre-coeur, il dû (dut) se raviser, changer de balle de camp (l'expression n'est pas utilisée; dire que la balle vahnge de camp, c'est dire que l'autre camp prend l'avantage, et non pas dire qu'on change d'avis), il devait même jusqu'à aller laver les chaussures de ce qu'il semblait être le chef avec sa salive, car personne d'autre ne viendrait l'aider, il était bien trop seul. De plus, son visage ne devait pas montrer de haine, car la bande des cinq garçons pouvaient se ruer sur lui.
L'exécution fut immédiate, les autres ne pouvaient qu'observer la scène avec un certain dégoût. Jason fit ce que le chef lui demanda, ce dernier regardant s'il faisait son travail correctement. Il n'y avait que dans sa tête que la rage se faisait le plus ressentir. Devait-il préférer la campagne ou la ville ? Etait-il fait pour être pris pour un esclave ? Que penseraient ses parents s'ils savaient ça ?
Tout à coup, en entendit la voix de Julien Borel, depuis la fenêtre entrouverte de la caravane. C'était là que Les cinq garçons à la veste de cuir s'en allèrent, en prenant bien le soin de rapeller (rappeler) à Jason et aux autres qu'il n'était pas nécessaire de répéter la scène à quiconque. Samuel dit un dernier au revoir à Jason et Elyse, mais c'était un au revoir amer car personne n'avait osé le défendre et surtout respecter leur pacte.
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Message  Marie D Mar 3 Fév 2009 - 22:09

C'est bien mieux, mois de fautes et moins de tournures étranges (à part une expression mal employée et deux verbes mal appropriés, c'est parfait de ce côté là).
Pour l'histoire attention aux clichés. Tu peux faire de la caricature mais il faut toujours faire attention à la façon dont tu le fais. L'humour permet souvent d'y parvenir? c'est ce que tu fais avec les noms des enfants. je suis sûre que tu peux pousser ça plus loin. Par contre tes voyous sont démodés. je revois Indiana Jones 4 (la bataille des blousons bleus contre blousons noirs). Des skin head, je veux bien, mais des rockeurs, ça le fait plus. Sauf si tu pousse la caricature à son extrême (genre ils sont complètements démodés mais s'en rendent pas compte, ce qui les rend super ridcules) et ça peut être très très drôle. Essaie de réfléchir là-dessus ça donnerait une dimension supérieure à ton histoire, ça peut être très sympa.
Tu as beaucoup changé l'histoire, mais ça peut être pas mal. Faut voir la suite.
Mais je corrige ça demain.
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Message  vadcar76800 Mer 4 Fév 2009 - 7:43

D'accord, pas de soucis et merci pour ta correction !
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Message  Hybrid Mer 4 Fév 2009 - 20:25

Bon je ne pense pas que mettre ma correction soit utile ici vu que tu en as déjà, je n'ai pas grand chose à rajouter.
Je n'ai pas encore tout lu, simplement les deux premiers posts. Je vais donc me contenter de commenter ceux-là.

D'abord, l'histoire est bien mieux amenée qu'au début, la progression se fait plus lente et est plus facile à suivre. Par contre, je lui trouve encore beaucoup de points négatifs, surtout sur le style (encore, je fais ma rabat-joie de base [noooon pas frappeeerrr])

Ca se sent tout de suite que tu as voulu faire un effort de ce côté, mais hélas je crois que tu as voulu trop en faire, justement... je m'explique : j'ai trouvé beaucoup de tournures étranges. De toute évidence, il y a un souci avec les connecteurs logiques (les petits mots genre or, mais, car, néanmoins, pourtant, de plus...) qui impliquent une cause ou une conséquence (ou autre), et qui sont bien souvent mal employés. J'avoue ne pas avoir compris plusieurs de tes phrases à cause de ça, et la lettre anonyme est elle aussi très maladroite. Beaucoup de "mais" et de "de plus" employés à tort et à travers sans réelle utilité ; ils alourdissent les phrases et ne les rendent pas toujours cohérentes.

Un autre problème est que tu as tendance à sauter du coq à l'âne, en passant d'un sujet à l'autre, alors qu'un paragraphe devrait être réservé à une idée générale, une action ou un point particulier de l'histoire. Là dessus, j'ai le sentiment que tu cherchais à être le plus précis sans tenir compte du cheminement logique de l'histoire. Pour t'aider, un truc que j'utilise (et qui marche, en tous cas avec moi), c'est de faire un peu comme dans un film. Un plan large, un zoom etc... Les images que tu décris doivent se suivre logiquement, comme une caméra va filmer de droite à gauche et pas faire milieu-droite-gauche.
Essaie de bien réorganiser tes idées pour que l'ensemble reste cohérent, coule de lui-même, d'amener des situations propices aux descriptions (qui sont un peu placardées telles quelles et non exploitées aussi bien qu'elles pourraient l'être) et puisse être suivi par le lecteur, sans l'encombrer de détails inutiles (par exemple le passage où tu dis que les enfants se rappellent leur journée. Tu exposes les questions qu'ils se posent, puis, tout à la fin du paragraphe, mentionne les parents qui les laissent tranquilles. Pour moi, c'était déjà évident qu'ils les avaient laissés dormir (ou en tous cas se reposer, vu qu'ils ne dorment pas), et en plus leur arrivée dans une petite phrase à la fin du paragraphe coupe l'atmosphère tendue que tu as réussi à créer avec leurs interrogations et leurs appréhensions).

En résumé : tu as un souci d'organisation de tes idées. J'ai eu l'impression que tu avais tellement de choses à dire que tu les disais dès que tu les avais en tête, sans vraiment chercher à savoir si elles s'incorporaient bien au passage que tu voulais écrire. On sent que tu as voulu être le plus précis possible, apporter un maximum de choses, mais l'effet est qu'elles surgissent parfois dans le texte comme une idée de ta tête - ce qui pour certains passages peut-être un bon effet, mais en règle générale, pas tellement.

Donc voilà, je vais lire la suite dès que ma tête ne sera plus sur le point d'exploser (noooon pas de crise de narcissisme aigu xD mais un simple mal de tête). Encore une fois, j'espère que tu ne prends pas mal mes critiques... je me fais l'impression d'être une sorte d'oiseau de mauvais augure... mais vraiment, je pense qu'il y a mieux à tirer de ton texte. Au pire, si tu veux que je développe un peu plus (sans encombrer ton sujet), tu peux me contacter par mp, y'a aucun souci.

Ah oui, une dernière chose : le collège passe de "Louise Michel" à "Emile Zola" au cours de l'histoire... attention à ce genre de détails, note bien les noms des personnages, des établissements, des villes, essaie de faire des fiches détaillées de chaque personnage, chaque endroit qui se trouve dans ton histoire. Cela t'aidera à éviter les incohérences et te permettra de pouvoir t'y ressourcer en cas de trou noir.
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Message  vadcar76800 Jeu 5 Fév 2009 - 7:18

Hé bien, merci pour ta correction, je te remercie. Pour te dire franchement, j'accepte toutes les critiques et je compte bien m'en servir. Je sais pertinemment que mon gros problème, c'est le style, je le reconnais. Mais je m'améliore de jour en jour et je suis content. J'accepte ton avis, j'attends de voir ceux des autres pour voir ce que je dois faire, mais en tout cas, je trouve que tu as raison. Penses-tu que j'aie un bon roman ?
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Message  vadcar76800 Jeu 5 Fév 2009 - 7:22

Merci encore et je me demandais si tu pouvais me relever des exemples dans mes tournures étranges.
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Message  MrSonge Jeu 5 Fév 2009 - 14:47

Chapitre 1 : Une découverte surprenante

Monsieur Julien et madame Estelle Borel avaient toujours eu cette envie d'habiter à la campagne, non pas parce qu'ils ne se plaisaient pas en ville, mais car(parce que) ils ne s'étaient jamais plu dans un quartier assez défavorisé. (le quartier assez défavorisé dans lequel ils vivaient) Ils avaient passé leurs dix dernières années avec ces bruits d'usines et cette pollution incessante, mais ils pouvaient être désormais tranquils et profiter d'un calme plat (même à la campagne je doute qu'il soit vraiment plat ^^), campagnard. Deux grands enfants composaient Shocked leur vie, prénommés Elyse, l'ainée, et Jason, le cadet. Ces deux personnages avaient des caractères différents, à savoir qu'Elyse était plutôt calme et réservée, contrairement à Jason, qui était agitateur. Leurs points communs étaient rares.
Les Borel s'éxilèrent (trop péjoratif s'ils sont heureux d'y aller) à Romilly - Sur - Andelle, une ville très calme, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, ils s'étaient plu en ville, à Saint-Etienne-Du-Rouvray, mais cottoyer des gens qui n'avaient pas le sens du respect ne les avait pas trop (ce trop est de trop ^^) enchanté. Il y avait souvent des personnes méprisantes, qui passaient leur journées dehors, à s'en prendre aux plus jeunes qu'eux. Leurs enfants étaient leurs principales victimes. Ils profitaient surtout d'Elyse et de sa timidité car ils savaient qu'elle ne dirait rien si ils lui faisaient des misères. Les habitants du quartier étaient différents, de par leur culture, leur couleur de peau, leurs origines... Les enfants Borel en souffraient à longeur de journées mais n'osaient pas en parler à leurs parents, par peur de représailles. Mais un beau jour de janvier (précision inutile dans le contexte), Jason prit les choses en main, il leur révéla tout, jusqu'à les convaincre de déménager.
Julien n'avait pas d'emploi, officiellement. Il aimait rechercher des nouvautés, faire des découvertes mais ce qu'il aimait (rép.) faire par-dessus tout, c'était bricoler. Il vivait avec le chômage, les allocations familiales et était fier ainsi. Quand à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants, scolarisés au collège le plus proche de leur domicile : Louise Michel.
Monsieur Borel était brun et bien coiffé. Le plus souvent, il portait des pulls en laine qui se mariaient bien avec des jeans bleus, délavés, comme beaucoup de gens lui faisait remarquer. De temps à autre, il mettait des shorts pour être à son aise. (Je ne sais pas si c'est très intéressant de savoir ce qu'il met en général, à ta place, la description des vêtements, je la ferais plus tard)
Estelle était de petite taille, et avait des cheveux noirs et longs. Elle s'habillait souvent avec une longue jupe bleue ainsi qu'un gilet rouge en laine mais aimait aussi les jeans ou les tee - shirts. (idem)
Leur arrivée à la campagne était (concordance) des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce aux aides sociales, qui contenait très peu d'espace. Le temps était souvent très médiocre, ce qui n'empêchait pas les gens aux alentours de loger dans des caravanes. La ville logeait également les habitants dans des maisons (Lol, phrase à bannir). Elle représentait un vaste terrain vague, avec de l'herbe, et animaux tels que des vaches, des poules... Il y avait une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore des paniers de basket.
Au premier contact avec leurs voisins, le visage des Borel en disait long sur leur joie, ils passaient le bonjour à tout monde, mais personne ne les regardait vraiment en face. Ils se contentaient plutôt de les dévisager, de leur lancer des regards dédaigneux, sans que quelqu'un ne comprenne. En toute ignorance, les parents Borel décidèrent de regagner leur logement, afin de s'occuper des premiers rangements, des premières tâches ménagères. De leur côté, les enfants rejoignirent le terrain ; des jeunes de leur âge jouaient au football.
Ils étaient cinq exactement (de trop, ils ne pouvaient pas être cinq et des poussières ^^). Il y avait un garçon, de couleur de peau noire, une fille rousse, un garçon avec de l'embonpoint, un autre handicapé physique, ainsi qu'une fille, petite de taille (de petite taille). Ils jouaient paisiblement, lorsqu' Elyse dit :
- Bonjour, pouvons-nous jouer avec vous ? Nous sommes nouveaux.

Bon je sais que ce n'est pas à moi que tu l'as demandé mais c'est un aperçu des tournures qui sont un peu étranges, incongrues ou carrément insolites. Very Happy
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Message  vadcar76800 Jeu 5 Fév 2009 - 15:41

Merci mr songe, c'est gentil. Je vais rectifier. Pourrais-tu faire la suite des recherches de phrases et tournures étranges stp ? Tu les fais tellement bien... Very Happy
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Message  MrSonge Jeu 5 Fév 2009 - 17:41

Je le ferais très volontiers (n'y vois aucun relent de sadisme Very Happy ) mais pas ce soir, parce que demain j'ai une énorme interro écrite de biologie et comme la biologie est ma graaaaaaande passion je sens que je ferais mieux d'étudier un peu (beaucoup... énormément...). Donc je me permets de remettra la traque à demain !
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Message  vadcar76800 Jeu 5 Fév 2009 - 18:25

Oh ba c'est pas grave lol mais je te préparerai une karotte si tu veux... Allez, à demain !
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Message  Hybrid Jeu 5 Fév 2009 - 20:37

Bon j'ai honte... j'ai un peu tout noté aussi et je t'expliquerai mieux ce qui me gênait, mais pas ce soir (ni sans doute demain soir). Je me rattraperai ce ouikène, promis !
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Message  Marie D Jeu 5 Fév 2009 - 20:42

Allez je continue...
vadcar76800 a écrit:
- Les enfants, le repas est prêt ! cria Julien.
Ce soir-là, la famille Borel dina (dîna) dans le calme et la joie de se retrouver. Julien raconta à sa femme qu'il se plaisait à la campagne, et vint le moment où il posa la même question (pourquoi la même? Il n'en a pas posé avant de questions...) à ses enfants qui n'osèrent en dire plus sur le sujet.
- Qu'est-ce-qu'il (qu'est-ce qui) ne va pas ?, interrogea Julien, un peu perplexe.
Elyse et Jason échangèrent un regard.
- On a du mal à s'acclimater, c'est tout, mentit Elyse. Il n'y a rien ici !
- Ce n'est pas nécessaire de s'énerver, dit Estelle d'un ton parfaitement calme. De toute façon, je suis sûre que vous allez vous plaire.
Le haussement de ton d'Elyse avait choqué tout le monde, même Jason qui sentait qu'elle pouvait tout raconter sur ce qui s'était passé avec les cinq garçons, car elle ne s'était pas trop manifestée. Estelle et Julien échangèrent un regard, se demandant qu'est ce qui avait bien pu se passer pour que leur fille réagisse comme ça (ainsi; c'est plus joli). D'un côté, Elyse et Jason se savaient condamnés à tout dire, les parents n'allaient pas les lâcher d'une semelle, mais d'un autre, ils pouvaient éviter de parler du sujet et laisser tomber. Julien et Estelle étaient adultes après tout, ils savaient beaucoup de choses sur leurs enfants, notamment leur façon de penser.
- Nous sommes fatigués, dit Jason, en bâillant. En tout cas, je vais aller me coucher, moi.
- Moi aussi, dit Elyse.
- Attendez !, dit Julien qui voulait à tout prix savoir ce que ses enfants avaient en détournant la conversation. Je vous aie (ai) inscrits au collège du coin et vous y irez demain. Il s'appelle Emile Zola (c'est pas Louise Michel?). Et je peux d'ores et déjà vous dire que beaucoup d'enfants de nos voisins y sont inscrits.
- Super ! mentit de nouveau Jason qui craignait que la bande des cinq garçons méchants y soit aussi.
Une fois couchés, Elyse et Jason ne s'endormirent pas immédiatement. Ils parlèrent de la journée qui était passée, et surtout de cette rencontre avec la bande des cinq garçons méprisants à la veste de cuir. Comment pouvait-il y avoir des problèmes à la campagne alors que d'habitude le calme régnait ? C'était dans les quartiers où les provocations et bagarres se produisaient le plus souvent. Pourquoi Estelle et Julien avaient décidé d'y habiter alors qu'ils se plaisaient à St-Etienne-Rouvray ? Ces derniers les avait laisser (laissés) se reposer car le lendemain serait une rude journée pour eux.
Le lendemain matin, au réveil, le temps était maussade et les enfants eurent du mal à sortir de leurs couettes. Ils avaient discuté jusqu'à une heure du matin. Julien se dirigea vers ce qui ressemblait à une cuisine et trouvit (trouva) une lettre qui sentait le parfum.
- Merci d'avoir pensé à moi, chérie, dit - il à Estelle, lorsqu'elle le rejoint.
Elle était encore endormie mais il l'embrassa. Il paraissait être de bonne humeur.
- Mais de quoi parles-tu mon amour ? demanda Estelle, incrédule.
- Bien de cette lettre parfumée que tu m'as faite livrée (une lettre on l'envoie, un colis on le livre) ...
- Mais je ne t'ai rien f...
- Si, regarde, coupa Julien, qui lui montra la lettre.
- Désolée, mais ce n'est pas moi qui te l'ai envoyée, protesta Estelle. As-tu pris le temps de la lire, au moins ?
Julien hésita.
- Non, avoua-t-il, son sourire ayant disparu.
Déconcerté et sûr (ah non! on ne peut être déconcerté et sûr de soi, c'est presque le contraire!) de lui, il lut à haute-voix :

Cher famille Borel,

Je me permets de vous écrire aujourd'hui afin de vous annoncer une nouvelle importante. En outre, on m'a confié une mission vous concernant, et dont moi - même ai la noble tâche d'accomplir. J'y reconnais sa grandeur, et j'y est (ai) mis tout mon coeur à l'ouvrage. Ce que j'ai à vous dire pourrait créer un changement dans votre vie.
Bien-entendu, vous-même êtes maîtres de votre vie, mais ce que je sais démentirait les informations qu'on vous aurait données (je trouve cette phrase lourde). J'espère avec force que tout sera pris en compte. Je vous annonce officiellement que vous êtes nés sur une autre planète, (prénommée) Will, et qu'elle a été créée par vos ancêtres, il y a environ six milliards d'années. Je peux d'ores et déjà vous dire qu'il existe un livre où l'on y raconte la vie de vos ancêtres. De plus, un problème majeur existe : il y a toujours des habitants au moment où je vous écrit (écris), et ils subissent deux heures de catastrophes naturelles par jour, comme les tornades... Celles - ci ont été laissées volontairement par vos ancêtres, lorsqu'ils ont quitté Will. C'était pour créer un passage secret entre cette planète et la Terre. Ils ont conçu Will pour que vous connaissiez le bonheur, le vrai. Bien - sûr, je ne suis qu'un assistant, mais je ne sais où se trouve ce passage secret. De plus, pour le créer, ils durent apporter trois boules de cristal qui renfermaient des poudres uniques de couleurs bleue, blanche et rouge. Mais il y a encore un problème : ces trois boules seraient éparpillées dans un endroit encore méconnu en Haute - Normandie.

C'est dans ces conditions que la lettre se termina, anonyme et surprenante, Julien et Estelle ne s'en préoccupèrent pas tout de suite, ils venaient de se réveiller et la considérèrent comme banalité.
- Elyse ou Jason participe au spectacle du camping ? demanda Julien en la lisant. Il y avait une affiche qui l'annonçait ce matin. Elle a été posée sur la porte des toilettes générales. Je serais fier qu'un de mes enfants aie un de ces rôles...
- Oui, tu imagines, approuva Estelle. Jouer l'élu d'une planète, qui est en quelque sorte un peu l'équivalent du président... Je m'engage à leur faire des déguisements, tiens ! Que penses-tu de faire ça avec du gris pour donner un aspect sauveur ? Oh ! J'imagine déjà Jason en train de répéter son texte... " Je suis l'él..."
Une voix les interrompit. C'était celle de Jason, accompagné de sa soeur qui venaient de se lever.
- On n'a jamais eu l'intention de se ridiculiser dans un spectacle ! ricana Jason qui fit remarquer qu'il avait entendu toute la conversation. Et puis d'abord, qu'est-ce-que c'est cette lettre ?
- Elle est anonyme, se contenta de dire Estelle. Pourquoi nous cachez-vous qu'elle vient du directeur du camping ? - (pourquoi un tiret?) ses yeux fixaient à la fois Jason et Elyse-
- Chérie, tu as gâché leur surprise, indiqua Julien.
- Mais puisqu'on vous dit qu'on a jamais voulu y participer ! s'indigna Jason.
Julien se gratta la tête.
- Bon, excusez-nous, dit-il. Puisqu'elle n'est pas pour vous, elle n'a plus d'importance. Je suis sûr que c'est une mauvaise blague.
- C'est probable, ajouta Elyse, nous sommes nouveaux et des farceurs cherchent à nous taquiner. Rien de plus.
- Oui, sûrement, pensa Jason, l'air songeur.
Alors qu'il rêvassait, Jason entendit une voix, une voix qui l'appellait (l'appelait). La première fois, il se dit que c'était son imagination, mais lorsqu'Elyse prononça timidement "qui est-ce-qui m'appelle ?" alors que personne n'avait rien dit, il échangea un regard avec sa soeur. Julien et Estelle avaient cessé de parler, lorsqu'ils se tournèrent vers leurs enfants :
- Personne ne vous a appellé (appelé), fit remarquer Estelle. Etes-vous bien réveillés ?
- Cette voix..., dit Jason, lorsqu'Elyse avait rougi. L'entends-tu, Elyse ?
- Oui, dit sa soeur d'une voix faible.
C'était une voix assez grave qui ne cessait de les appeller (appeler), mais personne ne se rendit compte d'une présence humaine. Ni Julien ni Estelle n'entendit (n'entendirent) de voix : ils étaient occupés à lire. Les enfants étaient inquiets.
La voix se rapprocha d'Elyse dans un premier temps, prenant possession du corps de son frère dans un second. Désormais, elle ne les appellait (appelait) plus, mais disait s'appeller L'esprit du bien. Jason répétait exactement tout à voix haute. C'était comme s'il jouait une pièce de théâtre alors qu'en fait, l'esprit du bien avait prit possession de son corps. Julien ricana soudain.
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