Les éditions Amalthée

Présentation:

Publier des livres est un métier passionnant. Chaque ouvrage offre l'occasion d'une rencontre singulière entre l'auteur, l'éditeur et les lecteurs; l'occasion de découvrir un univers particulier et unique. Les auteurs que nous publions viennent de tous horizons.
Ecrivains débutants ou confirmés, ils trouvent aux Editions Amalthée un savoir-faire reconnu. Libraires, grossistes, organisateurs de salons littéraires ; les acteurs de la chaîne du livre collaborent quotidiennement avec nous et apprécient notre sérieux ainsi que notre expérience.
Au-delà de la taille du catalogue, écoute, disponibilité et professionnalisme sont pour notre maison une priorité.
Bien entendu, n'hésitez pas à nous contacter, nous restons à votre écoute pour tout complément d'information.

Les manuscrits:

Vous avez un manuscrit dans un tiroir que vous aimeriez publier, nous sommes peut-être intéressés…

Adressez-nous vos écrits. Même si vous n’avez jamais été publié auparavant, ils seront étudiés par notre comité de lecture.
Romans, Récits, Mémoires, Documents, Nouvelles, Poésie, les Editions Amalthée publient tous types de livres.
Nous avons choisi de ne pas nous cantonner à un genre d’ouvrage précis car nous estimons que tout manuscrit peut et doit être publié… pourvu qu’il soit de qualité et susceptible de rencontrer un public.
Nous apportons à chacun des ouvrages que nous publions les meilleurs soins, sur le plan éditorial bien sûr, mais aussi au niveau de la fabrication et de la commercialisation. En effet, le meilleur des livres ne pourra connaître le succès qu'accompagné d'une solide action commerciale.
Par ailleurs, nous avons récemment pris la décision d'améliorer la promotion de nos publications par le biais de campagnes publicitaires sur des médias incontournables tels que Europe 1 ou RTL. En complément, un service de presse auprès des grands médias nationaux ainsi que régionaux (presse écrite, radios, télévisions), est systématiquement effectué et ciblé selon le thème des ouvrages. Les retombées que nous obtenons régulièrement touchent des dizaines de milliers de lecteurs.
Nos publications bénéficient d’une distribution nationale en librairie ; elles sont également disponibles chez les principales librairies virtuelles.

Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à nous contacter

Contacts:


Mon avis:

Une maison qu'il faut prendre avec des pincettes. Nulle part sur son site il est marqué qu'elle est à compte d'auteur. Et pourtant, elle l'est (voir ici ou ici). Donc elle ne s'assume pas en tant que compte d'auteur. Je suis entrain de la contacter pour prendre davantage d'infos sur elle. On verra bien. Regardez bien les prix si vous êtes intéressés, lorsque vous recevrez le contrat (les prix ne sont bien sûr pas affichés ).
Elle a l'air pas mal, mais à faire super gaffe.

J'étais en train de faire des petites recherches sur une autre maison d'édition à compte d'auteur ( Benevent) et je suis tombée sur Amalthée. Elle est cité comme une maison d'édition abusive, donc vraiment sur la liste noire. (Benevent aussi d'ailleurs, vais peut-être faire un pitit papier dessus).
En fait, benevent et Amalthée ont été créé par la même personne, mais sont juste pas basée dans la même ville. Deux maisons abusives donc, qu'il faut à tout prix éviter. (Elles sont dit abusive parce qu'elles pratiquent la surfacturation de maquette).

A fuir, j'ai essayé et pas donné ☺
Probable : ils ne lisent pas les manuscrits envoyés si ce n'est pour établir la somme à payer par l'auteur !

Si effectivement, ce sont les mêmes gérants c'est que la politique doit être assez similaire .

J'ai été publié par Amalthée en 2006 et ils ont rompu le contrat 18 mois plus tard sous prétexte que ça ne débouchait pas commercialement. J'ai fait le bilan des ouvrages vendus ( galère pour connaître les tirages effectués, le nombre de ventes etc..) puisque je faisais des dédicaces et au final, seuls les bouquins vendus par moi-même correspondaient aux ventes effectives. Amalthée m'a proposé de racheter mon stock (déjà payé) à moindre coût, ce que j'ai refusé et a annoncé que les ouvrages partaient au pilon. Ce qui ne m'a pas empêché plusieurs mois plus tard d'en trouver en vente sur un site suisse. Ce sont bien des escrocs !!!

Sur un autre site où je suis, on a également eu des problèmes avec cette maison. Comme elle était basée à Nantes et que j'y habitais à l'époque, on s'était dit que c'était une bonne idée.

On voulait faire éditer un recueil de textes, et on cherchait un éditeur pour nous aider (un peu comme ici avec le recueil de nouvelles si je ne m'abuse). Donc on les a contactés en leur expliquant notre démarche, en leur disant qu'on ne pouvait pas payer parce qu'on était bénévoles...
Ils nous ont laissé entendre qu'ils pourraient faire un geste, et notre demande de gratuité n'avait pas l'air de les faire tiquer non plus. Ils nous ont même permis de leur envoyer les textes directement par mail (sinon c'est compliqué chez eux quand même, ils voulaient juste qu'on lie le site, sans pièce jointe au début ).
On s'est donc démenés pour leur envoyer, ils parlaient d'un délai de quatre semaines : ils nous ont recontactés au bout de deux. Bon, le truc étant plutôt court, ça ne nous a pas paru si aberrant que ça non plus. 
Et finalement, après nous avoir laissé miroiter la possibilité d'un partenariat gratuit... bah ils nous ont quand même demandé des sous (soit-disant que c'était pour couvrir les frais d'impression et tout ça – prise de risque 0 quoi)...

Et je confirme : ils ont voulu lire les textes non pas pour les évaluer, mais bien dans une optique de chiffrage (ils nous l'ont dit eux-mêmes).

Enfin... oui, à éviter, à fuir...

Quand j'ai été contactée par différents éditeurs à compte d'auteur, notamment Amalthée, j'ai répondu à certains au bout de quelques semaines s'il était envisageable de m'éditer sans frais pour moi... Un seul m'a répondu en proposant une facture très réduite... enfin plus de 1200 € quand même, plus cher que deux éditeurs à compte d'auteur aussi mais qui étaient bien moins coûteux, pratiquaient une sélection (environ 90% rejetés par leur CDL) et ils avaient lu le roman et pouvaient en parler.
Je pense que ça se passe de commentaires, un auteur qui ne paye pas ne les intéresse pas parce que c'est l'auteur qui les engraisse pas la vente des livres.

Bonjour,

Je suis chargé de la communication des Editions Amalthée et je découvre ce sujet à propos de notre maison.
Permettez-moi de rétablir quelques vérités par rapport à certains points évoqués :

-          Les manuscrits que nous recevons sont effectivement lus. Notre sélection est certes moins poussée que dans l’édition à compte d’éditeur, mais elle existe bien dans un souci de qualité. Il serait d’ailleurs impossible de tout publier, compte tenu du travail que nous effectuons sur chaque livre.

-          Le fait de demander un investissement à l’auteur n’implique pas nécessairement de le flatter et lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Contrairement à ce que nous lisons ici et là, les auteurs ne sont pas naïfs ; ils consultent comme tout le monde internet, comparent et décident.

-          Les gérants ne sont absolument pas les mêmes (!)

-          Concernant les livres « en vente sur un site suisse » : il est impossible que ces exemplaires aient été proposés à la vente par nos soins. En effet à échéance d’un contrat c’est la distribution entière qui est stoppée ; il est  impossible de la maintenir uniquement sur quelques sites ciblés, notre distributeur ne le permet pas. Ici il s’agissait soit de livres d’occasion, soit de livres proposés par un libraire qui n’avait pas vendu tout son stock et continuait donc de les proposer.  De la même façon, il est possible de trouver un livre en rayon d’une librairie après la cessation d’un contrat d’édition ; cela ne signifie pas que l’éditeur est malhonnête, mais simplement que le libraire n’a pas renvoyé les invendus… L’édition est comme chaque métier : complexe. Il y a des subtilités à connaître afin d’éviter les jugements trop rapides et trop tranchés.
 
Plus généralement, ce n’est pas parce que certains auteurs ont été déçus par des éditeurs qu’il faut stigmatiser toute la profession de façon injuste.  Nous faisons notre travail avec professionnalisme et la grande majorité de nos auteurs est tout à fait satisfaite de notre collaboration. Notre site recense, entre autres, des dizaines de dates de dédicaces en librairies et d’articles de presse qui témoignent des efforts de promotion que nous effectuons au quotidien.
 
Merci de prendre cela en compte afin de faire des commentaires plus objectifs.
 
Bien à vous,
 

Aurélien Marot

Bonsoir les éditions Almathée,
Avant d'aller plus loin dans le débat, ce serait bien de répondre à quelques questions afin de clarifier qui vous êtes.
Une première ambigüité, pourquoi parlez-vous d’édition ?
Il me semble qu’un éditeur est défini par un certain nombre de textes législatifs qui sont rappelés ici :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=3833ED8CCFAF864CCE891FD2071790D8.tpdjo11v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006179040&cidTexte=LEGITEXT000006069414&dateTexte=20131014
Et notamment cette phrase :
« Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur. »   
Mes recherches sur Internet concernant Almathée n’ont pas donné des centaines de pages de plaintes diverses et variées comme cela arrive quand on recherche certains autres éditeurs dits à contrat participatif ou à compte d’auteur. D’ailleurs en général, la plupart de ces loueurs d’ouvrages ne collectionnent pas des sites emplis de plaintes à leur encontre.
 
Mais éditez-vous des auteurs au sens de l'article L. 132-1 ?
Ou ne proposez-vous que du louage d'ouvrage au sens des articles 1787 ?
Car quand on recherche Almathée, on ne trouve, dans les premiers résultats, que cela, c’est-à-dire que les auteurs acceptés doivent payer une somme conséquente supérieure à 2000€ s’ils veulent que leurs livres soient publiés chez vous.
 
Une autre question me vient à l’esprit. À part les éditions à compte d’éditeur qui ne demandent aucun investissement financier de l’auteur, qui ne lient pas le contrat à un nombre de préventes, qui comptabilisent les droits d’auteur à partir du premier exemplaire vendu et les paient aux auteurs avec régularité, qui ne demandent aucun frais pour les corrections éditoriales, les frais de maquettes ou autres, il existe d’autres formes d’édition. Par exemple l’autoédition, par exemple le contrat entre un simple imprimeur et l’auteur ou aussi l’édition 100% numérique où l’auteur ne paye rien et le lecteur paye s’il le souhaite.
La question est donc : par rapport à ces formes d’éditions qui obligent parfois à des frais conseillés (comme la correction par des correcteurs professionnels si on souhaite un texte irréprochable) ou à un temps certain de relectures et de corrections par des bêta-lecteurs ou assimilés, pourquoi êtes-vous si chers ? Qu’englobent donc vos frais de maquette ? Pourquoi l’auteur, après avoir payé une somme conséquente, ne touche-t-il pas l’intégralité du bénéfice généré une fois déduits certains frais ?
 
Et maintenant une question liée à mon expérience. Il y a trois ans et demi, j’ai adressé un roman à plusieurs éditeurs. J’ai eu des réponses positives de plusieurs et parmi eux certains via l’envoi de contrats du type de ceux proposés par Almathée et notamment Almathée justement. Bien entendu, je n’ai pas donné suite, pas question pour moi de payer pour être éditée. Mais j’ai relu mon tapuscrit depuis. S’il est bien correctement écrit, quasiment sans faute, il manque de fluidité et parfois certaines répétitions sont trop fréquentes. Pourquoi, si vous l’aviez lu soigneusement, cela ne m’a pas été signalé comme un travail à effectuer préalablement à une édition ? Pourquoi ne pas avoir parlé de mon style assez atypique qui nécessite parfois une relecture sérieuse afin de me suggérer un peu moins de liberté ? Seuls deux "éditeurs" à contrat participatif ont su parler de mon texte et, curieusement, les moins chers. D’ailleurs, j’ai toujours été étonnée que les sommes demandées, hors un cas, aient été toujours inférieures à cette somme de 2000€, qui semble la limite inférieure des propositions de ce genre.