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Hiver 86 : Les Maraudeurs.

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Message  Invité Jeu 30 Avr 2009 - 21:33

Voilà je vous posterais les 7 premiers mini-chapitres de mon roman. Tant que vous n'aurez pas lu les "7" vous n'aurez aucune idée de l'intérêt de l'histoire, je tien à la préciser. Si ce premier passage vous inspire je posterais la suite.

En espérant avoir des avis...

Il se situe dans le genre "Fantastic". Et se déroule dans un univers froid et violent, l'idée est de suivre réellement la psychologie des personnages et leur évolution. Bonne lecture.

EDIT : Pour les curieux j'en suis à un peu plus de la moitié de mon roman, même si en ce moment je n'ai que peu de temps pour le continuer.


L'Hiver 86 : les Maraudeurs






Voici un monde légèrement différent du notre... Les dangers mortels sont bien plus nombreux et regorgent d'originalité pour accomplir leurs fourbes desseins. Cette histoire débute en hiver 86 après C.U (Chaos Universel), dans les bas-fonds d'une pseudo ville appelé Rëdona. Velk, seulement âgé de 12 hivers, est pourchassé par la Milice...

______________________________________________________________________


Malgré les dérèglements climatiques, persiste une saison qui permet aux peuples de compter le temps qui passe.
L'Hiver...
Période extrêmement redoutée, autant pour les déceptions face aux cultures naissantes gâchées par le froid, que par ses nuits longues et terriblement noires, qui offrent aux brigands de tous horizons de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière.
Velk a déjà traversé douze de ces meurtriers Hivers.
Enfin si l'on veut, car il est né en plein milieu de celui de l'Hiver 74, c'est environ à cette période que le restant d'atmosphère changea la couleur du ciel, la faisant passer d'une teinte grisâtre à un violet fade, parcourue de nuances de bleu chine.

______________________________________________________________________


Alors que la neige déferlait sur la pathétique Rëdona, et que la majorité des gens avait trouvé des abris pour les heures nocturnes, des cris se mélangèrent aux sons des vents puissants et glacés. L'Hiver ne pardonnait pas plus les villes du nord que celles du sud, comme Rëdona. C'était un mot fort pour un amas de taudis, dans lequel se protégeaient quelques paumés. Afin qu'un semblant de cohérence persiste, la Milice avait été créée dans chaque lieu où un nombre conséquent de personnes se décidait à rester. Ce village du sud avait la chance d'être correctement équipé, aussi bien en armement qu'en tenue de combat. Un groupe religieux du nord les fournissait régulièrement, probablement de manière à garder une influence certaine sur les régions éloignées de la leur. Ce soir là, aucun habitant n'osa sortir la tête de son trou à rats, afin d'apercevoir la scène peu commune en train de se dérouler.


– Arrête toi gamin ! Ca va mal finir ! dit le milicien à la poursuite de l'enfant, malgré la distance d'une dizaine de mètres qui les séparait.

Le personnage, en dépit de son excellente constitution et son équipement de bonne facture, semblait réellement avoir des difficultés à suivre l'enfant vêtu de haillons et mesurant la moitié de sa propre taille. Ils empruntèrent l'allée principale, recouverte de neige et de verglas. Personne dans les rues ce soir là, à part eux, hormis le vent frappant le moindre obstacle qui se dressait sur son passage. Le presque silence accompagnait à merveille le tableau, le bruit des pas écrasant la neige et leur respiration haletante étaient les spectateurs d'un théâtre de rue d'un nouveau genre.

Le fugitif emprunta une ruelle, ou du moins ce qu'il en restait. Les rues se composaient d'anciennes constructions et de nouvelles, fabriquées avec les moyens du bord. Le résultat complètement inesthétique avait au moins le mérite d'être efficace face aux rudes saisons. Aucune raison de s'inquiéter pour un géant de 2m30, solidement armé et habitué au conflit. Marcus était un bon père de famille, enrôlé dans la Milice afin d'assurer au moins un repas chaque jour à sa femme, et ses deux filles en bas-âge. Apprécié de tous, bon travailleur, un homme bien, respecté par ses pairs. Il vivait là ses derniers instants. Sa femme allait devenir veuve, folle aussi, enfin d'après ses voisins. Elle apprendrait quelques jours plus tard, que sa force de la nature, son mari, s'était fait assassiner par un vulgaire enfant armé d'un bout de bois. Cet univers n'appréciait pas la logique apparemment.
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Message  waargh Jeu 30 Avr 2009 - 22:15

J'arrive pour la première fois sur le forum Romans… Et je vois tous ces sujets postés Surprised

Heureusement que c'est ton premier post, parce que sinon j'aurai été cherché ailleurs qui n'a pas posté beaucoup de textes pour que je puisse rattraper !

Et puis, quelque part, c'est flippant juste avant de commencer un roman de se dire qu'il y en a plein sur le forum qui en sont à leur troisième ^^


Encrier_virtuel a écrit:



Voici un monde légèrement différent du notre... Les dangers mortels sont bien plus nombreux et regorgent d'originalité pour accomplir leurs fourbes desseins. Cette histoire débute en hiver 86 après C.U (Chaos Universel), dans les bas-fonds d'une pseudo ville appelé Rëdona. Velk, seulement âgé de 12 hivers, est pourchassé par la Milice...
Très bonne base je trouve, j'adore l'univers Smile
______________________________________________________________________


Malgré les dérèglements climatiques, persiste une saison qui permet aux peuples de compter le temps qui passe.
L'Hiver...
Période extrêmement redoutée, autant pour les déceptions face aux cultures naissantes gâchées par le froid, que par ses nuits longues et terriblement noires, qui offrent aux brigands de tous horizons de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière. Un peu lourd je trouve la tournure de la fin de phrase, n'oublies pas que le lecteur a déjà lu une longue phrase avant qui n'est toujours pas terminée!…
Velk a déjà traversé douze de ces meurtriers Hivers.
Enfin si l'on veut, car il est né en plein milieu de celui de l'Hiver 74, c'est environ à cette période que le restant d'atmosphère changea la couleur du ciel, la faisant passer d'une teinte grisâtre à un violet fade, parcourue de nuances de bleu chine. Le Enfin si l'on veut et les explications, je trouve ça limite comique et parodique, alors que ce n'est pas l'effet recherché. Reformules.

______________________________________________________________________


Alors que la neige déferlait sur la pathétique Rëdona, et que la majorité des gens avait trouvé des abris pour les heures nocturnes, des cris se mélangèrent aux sons des vents puissants et glacés. L'Hiver ne pardonnait pas plus les villes du nord que celles du sud, comme Rëdona. C'était un mot fort pour un amas de taudis, dans lequel se protégeaient quelques paumés Mot familier parmi un langage si soutenu????. Afin qu'un semblant de cohérence persiste, la Milice avait été créée dans chaque lieu où un nombre conséquent de personnes se décidait à rester. Ce village du sud avait la chance d'être correctement équipé, aussi bien en armement qu'en tenue de combat. Un groupe religieux du nord les fournissait régulièrement, probablement de manière à garder une influence certaine sur les régions éloignées de la leur. Ce soir là, aucun habitant n'osa sortir la tête de son trou à rats, afin d'apercevoir la scène peu commune en train de se dérouler. Mal formulé je trouve…


– Arrête toi gamin ! Ca va mal finir ! dit le milicien à la poursuite de l'enfant, malgré la distance d'une dizaine de mètres qui les séparait.

Le personnage, en dépit de son excellente constitution et son équipement de bonne facture, semblait réellement avoir des difficultés à suivre l'enfant vêtu de haillons et mesurant la moitié de sa propre taille Le "propre" prête à confusion. Ils empruntèrent l'allée principale, recouverte de neige et de verglas. Personne dans les rues ce soir là, à part eux, hormis le vent frappant le moindre obstacle qui se dressait sur son passage. Il ne fallait pas mettre "hormis" mais "et" Le presque silence accompagnait à merveille le tableau, le bruit des pas écrasant la neige et leur respiration haletante étaient les spectateurs d'un théâtre de rue d'un nouveau genre.

Le fugitif emprunta une ruelle, ou du moins ce qu'il en restait. Les rues se composaient d'anciennes constructions et de nouvelles, Huuum je doute de la pertinence de la phrase… fabriquées avec les moyens du bord. Le résultat complètement inesthétique avait au moins le mérite d'être efficace face aux rudes saisons. Aucune raison de s'inquiéter pour un géant de 2m30, solidement armé et habitué au conflit. Marcus était un bon père de famille, enrôlé dans la Milice afin d'assurer au moins un repas chaque jour à sa femme, et ses deux filles en bas-âge. Apprécié de tous, bon travailleur, (peut être rajouter ici un "c'était" ?)un homme bien, respecté par ses pairs. Il vivait là ses derniers instants. Sa femme allait devenir veuve, folle aussi, enfin d'après ses voisins. Elle apprendrait quelques jours plus tard, que sa force de la nature, son mari, s'était fait assassiner par un vulgaire enfant armé d'un bout de bois. Cet univers n'appréciait pas la logique apparemment.Trop peu pertinent je trouve pour une phrase de conclusion!

Voilà, alors je ne suis pas expert en correction, mais je dis ce que je pense, voilà tout Smile Sinon, bravo, tu utilises de belles métaphores et tes descriptions sont vraiment agréables à lire !!

Jc
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Message  Invité Jeu 30 Avr 2009 - 22:24

C'est gentil d'avoir voulu commenter.

alors que ce n'est pas l'effet recherché

Hum... ha bon? Merci, je ne savais pas. Il est vrai que tu connais mieux l'effet rechercher que moi Razz

Trop peu pertinent je trouve pour une phrase de conclusion!

C'est pas une phrase de conclusion ^^ je fonctionne par mini-chapitres mais rappel toi que c'est un roman. Ce texte n'était pas un chapitre entier, et même si c'était le cas cette phrase me conviendrait parfaitement

- - - -

Pour le reste il y a des choses intéressantes dans tes remarques, et d'autres qui ne me conviennent absolument pas. Je te trouve remplis de certitudes Smile

- - - -

J'ai la chance de travailler avec un comité de lecture exclusivement dédié à... moi Smile

Vos commentaires leurs seront donc directement transmis et c'est avec plaisir de voir qu'on porte de l'intérêt à mon texte.

Je suis très curieux concernant votre avis sur le fond, votre ressenti.

Ne le lisez pas avec un oeil correcteur, juste un oeil de lecteur Wink essayiez tout du moins. Laughing
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Message  waargh Jeu 30 Avr 2009 - 22:33

Encrier_virtuel a écrit:

Hum... ha bon? Merci, je ne savais pas. Il est vrai que tu connais mieux l'effet rechercher que moi Razz

ça semblait, parce que ça fait quand même un brusque changement de ton… Enfin, je dis ça, je dis rien…

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Message  Invité Jeu 30 Avr 2009 - 22:37

waargh a écrit:
Encrier_virtuel a écrit:

Hum... ha bon? Merci, je ne savais pas. Il est vrai que tu connais mieux l'effet rechercher que moi Razz

ça semblait, parce que ça fait quand même un brusque changement de ton… Enfin, je dis ça, je dis rien…

Jc

Pourquoi un changement de ton serais négatif? Mais c'est intéressant si ça te choque et que ça en choque d'autres j'y réfléchirais soigneusement Smile

C'est juste ta manière d'affirmer les choses qui ma fait sourire Wink
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Message  waargh Jeu 30 Avr 2009 - 22:39

C'est de l'affirmation mal assurée tout de même, je suis pas trop sur de ce que j'écris (j'essaye surtout de dire ce que je peux voir qui pourrait peut être être amélioré)
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Message  Pacô Jeu 30 Avr 2009 - 22:40

Encrier_virtuel a écrit:
L'Hiver 86 : les Maraudeurs



Voici un monde légèrement différent du nôtre... Les dangers mortels sont bien plus nombreux et regorgent d'originalité(s) pour accomplir leurs fourbes desseins. Cette histoire débute en hiver 86 après C.U (Chaos Universel), dans les bas-fonds d'une pseudo ville appelé Rëdona. Velk, seulement âgé de 12 hivers, est pourchassé par la Milice...

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Malgré les dérèglements climatiques, persiste une saison qui permet aux peuples de compter le temps qui passe.
L'Hiver...
Période extrêmement redoutée, autant pour les déceptions face aux cultures naissantes gâchées par le froid, que par ses nuits longues et terriblement noires, qui offrent aux brigands de tout horizon de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière.
Velk a déjà traversé douze de ces meurtriers Hivers.
Enfin si l'on veut, car il est né en plein milieu de celui de l'Hiver 74, c'est environ à cette période que le restant d'atmosphère changea la couleur du ciel, la faisant passer d'une teinte grisâtre à un violet fade, parcourue de nuances de bleu chine.

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Alors que la neige déferlait sur la pathétique Rëdona, et que la majorité des gens avait trouvé des abris pour les heures nocturnes, des cris se mélangèrent aux sons des vents puissants et glacés. L'Hiver ne pardonnait pas plus les villes du nord que celles du sud, comme Rëdona. C'était un mot fort pour un amas de taudis, dans lequel se protégeaient quelques paumés (réfugiés). Afin qu'un semblant de cohérence persiste, la Milice avait été créée dans chaque lieu où un nombre conséquent de personnes se décidait à rester. Ce village du sud avait la chance d'être correctement équipé, aussi bien en armement qu'en tenue de combat. Un groupe religieux du nord les fournissait régulièrement, probablement de manière à garder une influence certaine sur les régions éloignées de la leur. Ce soir là, aucun habitant n'osa sortir la tête de son trou à rats, afin d'apercevoir la scène peu commune en train de se dérouler.


« Arrête toi gamin ! Ça va mal finir ! dit le milicien à la poursuite de l'enfant, malgré la distance d'une dizaine de mètres ("malgré la dizaine de mètres") qui les séparait.

Le personnage, en dépit de son excellente constitution et (de) son équipement de bonne facture, semblait réellement avoir des difficultés à suivre l'enfant vêtu de haillons et mesurant la moitié de sa propre taille. Ils empruntèrent l'allée principale, recouverte de neige et de verglas. Personne dans les rues ce soir là, à part eux, hormis le vent frappant le moindre obstacle qui se dressait sur son passage (bizarre... à part puis hormis ... autant mettre les deux trucs en un, sinon c'est redondant). Le presque silence accompagnait à merveille le tableau, le bruit des pas écrasant la neige et leur respiration haletante étaient les spectateurs d'un théâtre de rue d'un nouveau genre.

Le fugitif emprunta une ruelle, ou du moins ce qu'il en restait. Les rues se composaient d'anciennes constructions et de nouvelles, fabriquées avec les moyens du bord. Le résultat complètement inesthétique avait au moins le mérite d'être efficace face aux rudes saisons. Aucune raison de s'inquiéter pour un géant de 2m30, solidement armé et habitué au conflit. Marcus était un bon père de famille, enrôlé dans la Milice afin d'assurer au moins un repas chaque jour à sa femme, et ses deux filles en bas-âge. Apprécié de tous, bon travailleur, un homme bien, respecté par ses pairs. Il vivait là ses derniers instants. Sa femme allait devenir veuve, folle aussi, enfin d'après ses voisins. Elle apprendrait quelques jours plus tard, que sa force de la nature, son mari, s'était fait assassiner par un vulgaire enfant armé d'un bout de bois. Cet univers n'appréciait pas la logique apparemment.

Et bah pour l'instant ... rien à redire ne serait-ce que ... ouais jsuis dedans Shocked.
En tout cas pour moi, oui vive la suite.

Le petit reproche se fera si (tout de même ^^) sur a présentation: pourquoi ces grands traits au lieu de simples paragraphes?
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Message  Invité Jeu 30 Avr 2009 - 22:40

waargh a écrit:C'est de l'affirmation mal assurée tout de même, je suis pas trop sur de ce que j'écris (j'essaye surtout de dire ce que je peux voir qui pourrait peut être être amélioré)

Et c'est pris en compte, si d'autres personnes sont intéressés par l'histoire (même si comme préciser plus haut il faut lire les 7) j'espère bien te surprendre avec la suite Wink
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Message  Invité Jeu 30 Avr 2009 - 22:43

T'es dedans? Merci :p

Le format des mini-chapitres, et de ces traits (gardez en tête que ce sera sur format papier plus tard, don plus de mini chapitres et zappez la présentation) c'est pour me faciliter le boulot ainsi que celle de mon comité de lecture. C'est surtout nos habitudes ^^

Donc tu trouve ça assez immersif?

Je ne compte pas polluer ici, je mettrais les 6 suivants d'une traite si ça intéresse suffisamment.
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Message  Invité Ven 1 Mai 2009 - 10:23

2. Auparavant

Le bruit sourd des os du crâne en train de subir l'agression d'un objet contondant ne quitta pas la ruelle. Il était emprisonné par la marée sonore du vent et de la neige tentant de s'y engouffrer.

- Imbécile... dit une voix suave et apparemment calme, à l'attention du défunt Marcus.

Le sang commençait à se répandre sur la neige comme de l'encre dans de l'eau, et étrangement, malgré l'obscurité, les yeux des deux adversaires brillaient. Ceux du cadavre gisant semblaient crier au regret, ceux de Velk restaient impassibles... Une telle violence suivie d'un calme aussi imposant pourrait surprendre, mais c'était pourtant le quotidien des traqués...

Auparavant...

Vingt jours plus tôt, la Milice de la ville avait appris par le témoignage de plusieurs lâches, la délation demeurant un moyen de survie comme un autre, la présence d'un Maraudeur. Au bout d'une dizaine de jours d'enquête, ils avaient retrouvé la trace du fugitif : un jeune adolescent aux yeux sombres. Un brun à la peau légèrement tannée, comme les Montagnards.
Ces traques ne facilitèrent pas le déplacement de Velk, problème courant pour lui depuis quatre Hivers.

A ses huit Hivers, un phénomène étrange s'était produit. Un soir, tandis que lui et son amie Yeilune étaient partis jouer les ferrailleurs pour gagner trois tickets de troc, la mort frappa sournoisement sous la plus douce de ses apparences.

Alors qu'ils prenaient une pause, Velk avait cédé à la tentation... Il trouvait Yeilune splendide, un peu plus âgée de quelques Hivers, mais cela lui importait peu.
Sa peau nacrée et ses yeux en amandes l'obsédaient littéralement. Il aimait, souvent, laisser son imagination prendre le dessus avant de sombrer dans le sommeil. Il s'imaginait la serrer tendrement contre lui, leurs deux torses nus se caressant mutuellement au gré des mouvements hasardeux de chacun. Mais ce jour-là, il avait décider de saisir sa chance pendant le ferraillage...

Après une approche maladroite et peu discrète, Velk avait réussi à passer son bras autour de son cou. Il avait plongé ses yeux ténébreux dans les siens et l'avait embrassée.
Une furieuse passion l'avait envahi, un flot d'émotions surprenant et quasi anormal l'avait submergé...
Lorsqu'il était revenu à la réalité, doucement, pour partager son sourire avec Yeilune, les sensations agréables s'était envolées rapidement, remplacées par l'horreur et la panique.

Les premières secondes, il n'avait rien vu, ou presque...
À la place de son amie ne se tenait plus qu'une ombre indistincte, quasi immatérielle, de la couleur du ciel, ce violet fade rehaussé de violentes vagues de bleu chine.
La scène aurait semblé magnifique, de l'extérieur, si elle n'avait pas été si atroce...

Il ne possédait qu'une certitude concernant ce qu'il voyait : la forme pleurait de douleur et d'angoisse. Rapidement, la silhouette avait repris des teintes plus claires... Une peau nacrée, des yeux en amandes...
Le cadavre contorsionné de Yeilune se trouvait dans ses bras, leurs torses n'étaient pas nus et les yeux brulés de la pauvre adolescente n'éveillaient plus vraiment le désir chez lui et la colère avait surgi...
Son premier réflexe avait été de la lâcher, et de reculer de quelques mètres.

La fille gisait à présent sur le sol au milieu de la décharge, comme une vieille poupée abandonnée par une enfant ayant reçu de ses généreux parents un nouveau jouet.
Et à son tour il s'était mis à crier et à pleurer, contemplant une œuvre morbide qui allait le hanter durant chacune de ses nuits...
Il était retourné à son village, et il avait erré durant plusieurs jours, refusant de s'alimenter.

Malheureusement pour l'amoureux maudit, un autre ferrailleur avait assisté au spectacle funeste. On ne saurait jamais les raisons de sa présence... Voyeur ou “gagne-ticket” ?
L'étrangeté de la scène lui avait valu d'être fiché « Maraudeur ». Ainsi, il avait également appris que la forme n'était pas une illusion, et que ce premier et dernier baiser de Yeilune, avait été l'arme du crime...

Et c'est aussi durant les semaines qui suivirent le « crime », qu'il découvrit ce qu'étaient des « Maraudeurs ».
C'étaient des bannis, traqués sans répit. Leur signalement était diffusé rapidement, et pour cause : ces rejets de la nature n'étaient autres que des criminels aux pouvoirs démoniaques.
Des tueurs, bandits, violeurs, utilisant les nuances célestes pour agir...

Du moins, c'est ce que chaque personne douée de raison et dotée de l'envie de vivre se plaisait à croire, pour sa propre sécurité.
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Message  Pacô Ven 1 Mai 2009 - 10:49

Encrier_virtuel a écrit:2. Auparavant

Le bruit sourd des os du crâne en train de subir l'agression d'un objet contondant ne quitta pas la ruelle. (arf', à reformuler là. C'est très laid comme phrase Razz) Il était emprisonné par la marée sonore du vent (je vois que tu veux faire une métaphore mais... j'accroche pas. Marée? rapport avec l'effet du vent? Suspect) et de la neige tentant de s'y engouffrer.

- Imbécile... dit une voix suave et apparemment calme, à l'attention du défunt Marcus.

Le sang commençait à se répandre sur la neige comme de l'encre dans de l'eau, et étrangement, malgré l'obscurité, les yeux des deux adversaires brillaient. Ceux du cadavre gisant semblaient (verbe faible) crier au regret (criait au regret), ceux de Velk restaient impassibles. Une telle violence suivie d'un calme aussi imposant pourrait surprendre, mais c'était pourtant le quotidien des traqués...

Auparavant...

Vingt jours plus tôt, la Milice de la ville avait appris par le témoignage de plusieurs lâches - la délation demeurait un moyen de survie comme un autre - la présence d'un Maraudeur. Au bout d' (au bout de, c'est une expression assez familière) une dizaine de jours d'enquête, ils avaient retrouvé la trace du fugitif : un jeune adolescent aux yeux sombres. Un brun à la peau légèrement tannée, comme les Montagnards.
Ces traques ne facilitèrent pas le déplacement de Velk, problème courant pour lui depuis quatre Hivers.

A ses huit Hivers, un phénomène étrange s'était produit. Un soir, tandis que lui et son amie Yeilune étaient partis jouer les ferrailleurs pour gagner trois tickets de troc, la mort frappa sournoisement sous la plus douce de ses apparences.

Alors qu'ils prenaient une pause, Velk avait cédé à la tentation. Il trouvait Yeilune splendide, un peu plus âgée de quelques Hivers, mais cela lui importait peu.
Sa peau nacrée et ses yeux en amandes l'obsédaient littéralement. Il aimait, souvent, laisser son imagination prendre le dessus avant de sombrer dans le sommeil. Il s'imaginait la serrer tendrement contre lui (en plus léger ça donne: "il l'imaginait, serrée tendrement contre lui" mieux nan? Very Happy), leurs deux torses nus se caressant mutuellement au gré des mouvements (trop de "ant" dans cette phrase) hasardeux de chacun. Mais ce jour-là, il avait décidé de saisir sa chance pendant le ferraillage.

Après une approche maladroite et peu discrète, Velk avait réussi à passer son bras autour de son cou. Il avait plongé ses yeux ténébreux dans les siens et l'avait embrassée.
Une furieuse passion l'avait envahi, un flot d'émotions surprenant et quasi anormal l'avait submergé. (tu te répètes là... est-ce nécessaire?)
Lorsqu'il était revenu à la réalité, doucement, pour partager son sourire avec Yeilune, les sensations agréables s'était envolées rapidement, remplacées par l'horreur et la panique.

Les premières secondes, il n'avait rien vu, ou presque...
À la place de son amie, ne se tenait plus qu'une ombre indistincte, quasi immatérielle, de la couleur du ciel, ce violet fade rehaussé de violentes vagues de bleu chine.
La scène aurait semblé magnifique, de l'extérieur, si elle n'avait pas été si atroce.

Il ne possédait qu'une certitude concernant ce qu'il voyait : la forme pleurait de douleur et d'angoisse. Rapidement, la silhouette avait repris des teintes plus claires. Une peau nacrée, des yeux en amandes...
Le cadavre contorsionné de Yeilune se trouvait dans ses bras, leurs torses n'étaient pas nus et les yeux brulés de la pauvre adolescente n'éveillaient plus vraiment le désir chez lui et la colère avait surgi.
Son premier réflexe avait été de la lâcher, et de reculer de quelques mètres.

La fille gisait à présent sur le sol au milieu de la décharge, comme une vieille poupée abandonnée par une enfant ayant reçu de ses généreux parents un nouveau jouet.
Et à son tour il s'était mis à crier et à pleurer, contemplant une œuvre morbide qui allait le hanter durant chacune de ses nuits.
Il était retourné à son village, et il avait erré durant plusieurs jours, refusant de s'alimenter.

Malheureusement pour l'amoureux maudit, un autre ferrailleur avait assisté au spectacle funeste. On ne saurait jamais les raisons de sa présence. Voyeur ou “gagne-ticket” ?
L'étrangeté de la scène lui avait valu d'être fiché « Maraudeur ». Ainsi, il avait également appris que la forme n'était pas une illusion, et que ce premier et dernier baiser de Yeilune, avait été l'arme du crime...

Et c'est aussi durant les semaines qui suivirent le « crime », qu'il découvrit ce qu'étaient des « Maraudeurs ».
C'étaient des bannis, traqués sans répit. Leur signalement était diffusé rapidement, et pour cause : ces rejets de la nature n'étaient autres que des criminels aux pouvoirs démoniaques.
Des tueurs, bandits, violeurs, utilisant les nuances célestes pour agir.

Du moins, c'est ce que chaque personne douée de raison et dotée de l'envie de vivre se plaisait à croire, pour sa propre sécurité.

Alors un truc méga agaçant ce sont tes "..." à répétition. On aurait envie de balancer son clavier par terre tellement y'en a. Je t'en ai enlevé la plupart, mais pense à ne pas en abuser. les points de suspension perdent leur valeur si y'en a toutes les trois lignes.

Sinon, rien à dire sur la narration. Le contexte est posé, l'intrigue se profile. Mais pour l'instant, je vois le lien entre chaque partie là ... Razz

PS: Par contre, non, ne mets pas tout d'affilée ! Sinon, tu es sûr que personne ne lira !
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Message  waargh Ven 1 Mai 2009 - 10:58

Je suis d'accord pour les points de suspension, mais à part ça ! Wahou !!!!! La suite !!!!! Very Happy

Jc
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Message  Invité Ven 1 Mai 2009 - 11:05

PS: Par contre, non, ne mets pas tout d'affilée ! Sinon, tu es sûr que personne ne lira !

Hmm?

- - - -

Oui pour les points de suspension je te l'accorde c'est à s'en frapper la tête contre les murs, et ce sera identique pour la suite, faites vous à l'idée tant que je n'aurais pas fais sauter ce point ^^

- - - -

Et tu dis voir le lien entre chaque partie? j'ai pas bien capté.

- - - -

Content que t'accroche waargh, toi aussi Pacô Wink
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Message  Pacô Ven 1 Mai 2009 - 11:42

Non mais tu as dit que tu mettrais tous les chapitres d'affilée. Moi j'te conseille pas, parce que, quand y'en a trop, les gens lisent peu (voire pas du tout) et parfois jles comprends Razz.

Non tu disais qu'on risquait de ne pas comprendre les liens entre chaque partie et qu'on capterait tout à la fin.
Pour l'instant, je suis et je vois bien le rapport avec le premier chapitre Smile.
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Message  Invité Ven 1 Mai 2009 - 12:12

Pacô a écrit:Non mais tu as dit que tu mettrais tous les chapitres d'affilée. Moi j'te conseille pas, parce que, quand y'en a trop, les gens lisent peu (voire pas du tout) et parfois jles comprends Razz.

Non tu disais qu'on risquait de ne pas comprendre les liens entre chaque partie et qu'on capterait tout à la fin.
Pour l'instant, je suis et je vois bien le rapport avec le premier chapitre Smile.

Ha non mais je voulais dire les poser en quelques jours et pas en six mois quoi.

Et non j'ai pas dis que vous ne comprendriez pas les liens entre eux, juste que l'histoire prend son intérêt réel qu'une fois fois avoir lu les 7 premiers Smile Donc ne pas juger l'ensemble sur le 1 ou 2 etc...
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Message  Pacô Ven 1 Mai 2009 - 12:36

Oh.
Bah moi je vois déjà son intérêt Razz.
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Message  Invité Ven 1 Mai 2009 - 12:42

Pacô a écrit:Oh.
Bah moi je vois déjà son intérêt Razz.

La flatterie te mènera loin Laughing Crois moi tu n'a encore rien vu Wink
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Message  Invité Sam 2 Mai 2009 - 11:17

3. Les croyances.

Le soleil se leva, et le gamin fit de même, sortant de son petit abri de fortune, une cave abandonnée, même par les rats... Son acte de la nuit dernière semblait bien flou, comme un rêve qu'on oublie sagement après le réveil, occultant toute la violence du geste. Un meurtre barbare, mais pas gratuit...

Depuis le C.U il y a 86 Hivers, foule de religions étaient apparues, et ce à une vitesse record.
Entre les humanoïdes se proclamant divins, et les autres massacrant des communautés entières... Peuplades désignées au hasard, uniquement pour apaiser la colère de dieux fictifs, probablement inventés pour l'occasion. Une seule d'entre elle avait réussi à s'imposer et à perdurer, et seulement en quelques hivers... Une ascension fulgurante vers la domination des faibles esprits, et une grande puissance corruptrice... Le « Culte du Passage ». Un clergé de huit membres dirigeait cet ordre. Ils ne se réunissaient qu'une fois tous les trois Hivers. D'après les peuples, le « Culte du Passage » était nécessaire à la préservation de la pureté des âmes des vivants, et au repos de celles des morts. Le clergé avait instauré de nombreuses règles concernant divers rituels et lois à respecter sous peine de mise à mort... Ils étaient aussi les instigateurs de la chasse aux Maraudeurs, cette nouvelle puissance leur vouait une haine farouche et sans limites. Inutile de vous expliquer à quel point Velk pouvait les porter dans son coeur tourmenté...
Chaque cadavre, dans la mesure du possible, devait subir un embaumement, ainsi qu'un rituel d'adieu pour le passage de son âme dans le prochain monde. Les Embaumeurs étaient l'équivalent des prêtres de l'ancien monde ; désignés très jeunes, ils étudiaient les préceptes et plus tard se mettaient au service des fidèles, de manière itinérante.
La venue de Velk à Rëdona n'avait jamais été un hasard. Cet enfant chez qui la violence était devenu une constante, agissait librement des codes du Clergé, mais pas sans ligne directrice pour autant... Voilà un Hiver et demi qu'il entendait une rumeur, concernant un Embaumeur ayant trahi les préceptes pour sauver un fugitif. Il aurait massacré une dizaine de commerçants voyageurs qui était en train de lapider un Maraudeur après l'avoir violé à tour de rôle, c'était une fillette en bas-âge, son enfant.
Même si Velk n'avait pas plus de détails concernant cette histoire, il savait pertinemment que le Clergé n'avait pas suffisamment d'Embaumeurs, et que l'éducation de ces derniers était le fruit de trop nombreuses années de labeurs, pour les renvoyer. C'était donc probablement de par ce fait que le passeur pouvait toujours exercer.

Cet individu funeste était à Rëdona, pour servir. Il devait être surveillé de prés depuis son geste. Une mine d'information inespérée pour un Maraudeur, et le meurtre du Milicien n'était qu'un moyen comme un autre de forcer l'érudit à pratiquer son art, l'embaumement. Le gamin n'avait pas tué par hasard.
L'humain est avide de tout ce qui peut rendre sa vie moins misérable à ses yeux. Donc, la moindre information concernant l'Embaumeur allait circuler plus rapidement que la Peste en cette douce journée de lendemain de meurtre...
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Message  Pacô Sam 2 Mai 2009 - 15:03

Encrier_virtuel a écrit:3. Les croyances.

Le soleil se leva, et le gamin fit de même, sortant de son petit abri de fortune, une cave abandonnée, même par les rats... (là y'a rien de professionnel dans ce que je vais dire, mais je vois un peu trop de virgules à mon goût. Déjà tu peux éjecter celle après "leva" et celle après "abandonnée" non?) Son acte de la nuit dernière semblait bien flou, comme un rêve qu'on oublie sagement après le réveil, occultant toute la violence du geste. Un meurtre barbare, mais pas gratuit.

Depuis le C.U il y a 86 Hivers, foule de religions était apparue (c'est la foule et pas les religions le sujet Very Happy), et ce à une vitesse record.
Entre les humanoïdes se proclamant divins, et les autres massacrant des communautés entières... (goût perso: j'ai toujours préféré les bonnes phrases sujet + v+ compl. Mais après ...) Peuplades désignées au hasard, uniquement pour apaiser la colère de dieux fictifs, probablement inventés pour l'occasion. Une seule d'entre elles avait réussi à s'imposer et à perdurer, et seulement en quelques hivers. Une ascension fulgurante vers la domination des faibles esprits, et une grande puissance corruptrice. Le « Culte du Passage ». Un clergé de huit membres dirigeait cet ordre. Ils ne se réunissaient qu'une fois tous les trois Hivers. D'après les peuples, le « Culte du Passage » était nécessaire à la préservation de la pureté des âmes des vivants, et au repos de celles des morts. Le clergé avait instauré de nombreuses règles concernant divers rituels et lois à respecter sous peine de mise à mort. Ils étaient aussi les instigateurs de la chasse aux Maraudeurs, cette nouvelle puissance leur vouait une haine farouche et sans limite(s). Inutile de vous expliquer (jen'aime pas quand le narrateur s'engage directement vers le lecteur comme ça ...) à quel point Velk pouvait les porter dans son cœur tourmenté...
Chaque cadavre, dans la mesure du possible, devait subir un embaumement, ainsi qu'un rituel d'adieu pour le passage de son âme dans le prochain monde. Les Embaumeurs étaient l'équivalent des prêtres de l'ancien monde. Désignés (petite, mais très petite répét. avec le "désignées au-dessus qui est loin ... mais pas tant que ça Laughing. Donc si tu trouvais un synonyme, ça enlève cette gêne.) très jeunes, ils étudiaient les préceptes et plus tard se mettaient au service des fidèles, de manière itinérante.
La venue de Velk à Rëdona n'avait jamais été un hasard. Cet enfant chez qui la violence était devenue une constante, agissait librement des codes du Clergé, mais pas sans ligne directrice pour autant... Voilà un Hiver et demi qu'il entendait une rumeur, concernant un Embaumeur ayant trahi les préceptes pour sauver un fugitif. Il aurait massacré une dizaine de commerçants voyageurs qui (étaient en train de lapider) (lapidaient) un Maraudeur après l'avoir violé à tour de rôle. C'était une fillette en bas-âge, son enfant.
Même si Velk n'avait pas plus de détails concernant (répétition. "à propos de") cette histoire, il savait pertinemment que le Clergé n'avait pas suffisamment (attention aux adverbes fréquents) d'Embaumeurs, et que l'éducation de ces derniers était le fruit de trop nombreuses années de labeurs, pour les renvoyer. C'était donc probablement de par ce fait que le passeur pouvait toujours exercer.

Cet individu funeste était à Rëdona, pour servir. Il devait être surveillé de près depuis son geste. Une mine d'informations inespérée pour un Maraudeur, et le meurtre du Milicien n'était qu'un moyen comme un autre de forcer l'érudit à pratiquer son art, l'embaumement. Le gamin n'avait pas tué par hasard.
L'humain est avide de tout ce qui peut rendre sa vie moins misérable à ses yeux. Donc, la moindre information concernant (encore lui? xD) l'Embaumeur allait circuler plus rapidement que la Peste en cette douce journée de lendemain de meurtre... (fin de phrase qui me semble assez maladroite. Peut être pourrais-tu enlever le "en cette douce", ça allègerait.)


Bon. Toujours aussi fun à lire (en plus, c'est pas long Razz).

L'histoire s'installe. Tu as toujours tes points de suspension (mais qu'est-ce qu'on y peut hein? --").
J'aime quand les trucs ne sont pas faits au pif et que tu donnes une raison intelligente à un meurtre. Je t'encourage à poursuivre !
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Message  Invité Sam 2 Mai 2009 - 21:04

Je vais poursuivre, merci pour ta colorisation Laughing

Je vais étudier ça de plus près.

Je remarque aussi (oui vive les re-re-re-re-re-re-relecture) de gros soucis sur les nombres de virgules.

D'autres avis? Faites un effort, Pacô l'a dit c'est pas long Laughing

Je comprend que ça sorte un petit peu de ce que vous lisez habituellement (aussi bien sur l'univers, que pour le style...) mais justement ça devrait vous intéréssé. J'espère. Wink

" (jen'aime pas quand le narrateur s'engage directement vers le lecteur comme ça ...)"

Je perd cette mauvaise habitude au fil des chapitres, j'ajusterais donc, même avis que toi. Où on le fait de manière répétitive, ou pas du tout !
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Message  Pacô Sam 2 Mai 2009 - 21:55

Il est pas si particulier que ça Smile.
J'trouve qu'on y rentre bien et que tu as une bonne narration (parfois un peu alourdie par quelques adverbes mais l'ensemble... Very Happy)

Donc pas de raison de pas attirer du people !
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Message  Invité Sam 2 Mai 2009 - 22:00

Pacô a écrit:Il est pas si particulier que ça Smile.
J'trouve qu'on y rentre bien et que tu as une bonne narration (parfois un peu alourdie par quelques adverbes mais l'ensemble... Very Happy)

Donc pas de raison de pas attirer du people !

Héhé merci, c'est toujours agréable de lire ce genre de commentaire.
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Message  Maeror Dim 3 Mai 2009 - 9:19

Alors, j'ai tout lu, et ça m'a plutôt plu, bien que je trouve certaines choses à revoir.
Je trouve qu'il y a trop de description dans ce début, de même qu'aucun évènement n'est réellement "actif" (ils sont narrés étrangement, j'ai du mal à expliquer :s ). Du coup, je n'ai pas trouvé cette course poursuite, ni ce meurtre, réellement palpitant. Ton écriture me fait penser à celle de Zola (prends ça comme tu veux^^), et donc c'est une question de goùt. On aime, ou on aime pas. Personnellement je ne suis pas fan de ton style (par exemple, il n'y a aucun dialogue : seul Marius demande Velk de s'arrêter), mais c'est l'histoire qui me plait Smile Attendtion à l'abus de points de suspensions dans ton dernier extrait, aussi Wink
Bien évidemment, il y a des choses bien dans ces textes, mais je suppose que l'on te l'a déjà fait remarqué^^

Par contre, chaque extrait est un chapitre ? Parce qu'ils sont vraiment courts Smile
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Message  Invité Dim 3 Mai 2009 - 9:22

Maeror a écrit:Alors, j'ai tout lu, et ça m'a plutôt plu, bien que je trouve certaines choses à revoir.
Je trouve qu'il y a trop de description dans ce début, de même qu'aucun évènement n'est réellement "actif" (ils sont narrés étrangement, j'ai du mal à expliquer :s ). Du coup, je n'ai pas trouvé cette course poursuite, ni ce meurtre, réellement palpitant. Ton écriture me fait penser à celle de Zola (prends ça comme tu veux^^), et donc c'est une question de goùt. On aime, ou on aime pas. Personnellement je ne suis pas fan de ton style (par exemple, il n'y a aucun dialogue : seul Marius demande Velk de s'arrêter), mais c'est l'histoire qui me plait Smile Attendtion à l'abus de points de suspensions dans ton dernier extrait, aussi Wink
Bien évidemment, il y a des choses bien dans ces textes, mais je suppose que l'on te l'a déjà fait remarqué^^

Par contre, chaque extrait est un chapitre ? Parce qu'ils sont vraiment courts Smile

Merci Wink

Ce sont que des mini chapitres, plus facile à corriger, au final la mise en forme sera très différente. Et oui il n'y a pas encore d'action, si c'était un livre que tu avais dans les mains tu n'aurais pas vraiment tourner de pages là. Pense-y Smile
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Message  Invité Jeu 7 Mai 2009 - 12:23

4.L'embaumeur

Velk était décidément bien présomptueux du haut de son faible nombre d'Hivers.
Les informations tardèrent à arriver, et l'estomac du gamin fut de plus en plus difficile à remplir faute de pouvoir piller des abris. Oui, la discrétion jusqu'à la rencontre était de mise.
Trois jours de passés lorsque enfin, une fois que la nuit eut recouvert la ville de son voile sombre et oppressant, elle fut révélée... L'information.
Le jeune garçon, ne pouvant se déplacer librement que la nuit, ne pouvait principalement miser que sur les recéleurs et prostituées pour lui fournir des ragots. Les drogues artisanales étant largement disponibles pour les désespérés travailleurs nocturnes, les langues se déliaient rapidement, mais crachaient souvent plus de venin que d'eau bénite.
Heureusement cette nuit là, une catin, plus physique que cérébrale, vexée d'avoir était repoussée par la garde de l'Embaumeur, criait son mécontentement à qui voulait l'entendre.
Le discours de la prostituée était hasardeux, et il était difficile, malgré un charisme non contestable, en tant qu'enfant, de paraître crédible devant la grande gueule d'une pute sous essence de racines noires. Malgré tout, à force d'acharnement et de promesses ridicules, l'information tomba. L'embaumeur était logé dans ce qu'à une autre époque nous aurions appelé « caravane ». Une superposition de tôles, protégeant aussi bien du vent que des regards indiscrets.

Cet amas de métaux tronait sur une colline non loin de la ville.
Si Velk connaissait un peu mieux la religion il aurait su que les Embaumeurs logeaient toujours sur le point culminant des taudis. Il regretta amèrement son manque de connaissances quand une crampe d'estomac lui infligea des vertiges et nausées, digne des redescentes des toxicomanes de ces mêmes taudis... Il lui suffit d'une vingtaine de minutes pour atteindre la caravane. Les sensations qu'il ressentit étaient étranges. Comme si plus il s'approchait, plus des signes lui sommaient de faire demi-tour. L'air se raréfiait, à tel point qu'en grimpant la colline ridicule, il dut faire plusieurs fois des pauses pour retrouver une respiration correcte. Etait-ce le stress ? Une protection de leurs Dieux ? Le manque de nourriture ? Ou bien encore cette odeur de putréfaction, aggressive aux narines non habituées : se retenir de vomir frôlait l'exploit... Aucune idée, mais ce n'étaient pas ces désagréments, qui auraient fait reculer Velk, l'enfant Maraudeur en quête de vérité...

Les yeux du gamins s'écarquillèrent d'effroi lorsque il vit une aura soudainement apparaître autour de l'ensemble de plaques de tôles, une aura de couleur violette fade avec une multitudes de formes bleu chine lui rappelant la magnifique Yeilune... Qui... Et comment... ?
Il n'avait jamais rencontré d'autres Maraudeurs, et venait justement pour s'informer, au péril de sa vie... Est-ce que l'un des siens venait d'assassiner sa source de savoir? Etait-il lui même en danger? Un nombre incalculable de situations possibles lui traversèrent l'esprit et il mit une bonne minute avant de se reprendre et de décider d'avancer. A travers ce qui servait d'entrée, coulait lentement un sang frais, en quantité impressionante... En temps normal cela n'aurai pas perturbé le jeune Maraudeur, mais là il ressentit une présence, écrasante. Un peu comme lorsque l'on est au pied de monuments naturels à la taille insondable : on se sait vivant, mais aussi ridiculement petit...

Puis une voix se fraya un chemin entre les effluves de sang pour atteindre de plein fouet l'enfant...

”Entre Velk, tu ne craint rien... “ dit une voix venant du taudis.
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