IMPERIALDREAMER
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Hiver 86 : Les Maraudeurs.

+2
Pacô
waargh
6 participants

Page 2 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Jeu 7 Mai 2009 - 15:42

Au passage merci pour vos commentaires, on bosse justement dessus là Razz

Très utile. De plus ça remotive d'avoir à nouveau matière à bosser.
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  B. Jeu 7 Mai 2009 - 15:45

Allez, je me lance dans la lecture de ton texte, avant que tu n'aies posté trop de chapitres et que je n'ai plus le courage de m'y attaquer.


L'Hiver 86 : les Maraudeurs


Malgré les dérèglements climatiques, persiste une saison qui permet aux peuples de compter le temps qui passe.
L'Hiver...
Période extrêmement redoutée, autant pour les déceptions face aux cultures naissantes gâchées par le froid, que par ses nuits longues et terriblement noires, qui offrent aux brigands de tous horizons de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière. >>> Le "que" et le "qui" de cette phrase la rendent maladroite. Tu devrais corriger. Je te donne ma version de ce que tu pourrais écrire:
Période extrêmement redoutée, la froidure gâche invariablement les cultures naissantes (d'ailleurs, et j'y pense en écrivant, je suis étonnée qu'à l'approche du froid les paysans aient mis des cultures en route sachant qu'elles seraient perdues) et les nuits longues et terriblement noires donnent aux pires brigands l'occasion de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière.

Velk a déjà traversé douze de ces meurtriers Hivers.
Enfin si l'on veut, car il est né en plein milieu de celui de l'Hiver 74, c'est environ à cette période que le restant d'atmosphère changea la couleur du ciel, la faisant passer d'une teinte grisâtre à un violet fade, parcourue de nuances de bleu chine.

Question: pourquoi écris-tu au présent? D'habitude, les temps de la narration sont l'imparfait et le passé composé. Je dois dire que j'ai beaucoup de mal à lire un texte au présent. D'ailleurs, quand j'ai écris la phrase que je t'ai proposée, je l'avais écrite à l'imparfait avant de la remettre au temps de ton récit.

Alors que la neige déferlait sur la pathétique Rëdona, et que la majorité des gens avait trouvé des abris pour affronter >>> un verbe ici serait judicieux, je t'en propose un mais tu peux mettre n'importe quel autre les heures nocturnes, des cris se mélangèrent aux sons des vents puissants et glacés. L'Hiver ne pardonnait pas plus les villes du nord que celles du sud, comme Rëdona. C'était un mot fort pour un amas de taudis, dans lequel se protégeaient quelques paumés.
Ah, j'ai compris, tu as un problème de temps. Là tu es passé à l'imparfait. Voilà un défaut qu'il va te falloir corriger.

Afin qu'un semblant de cohérence persistât, la Milice avait été créée dans chaque lieu où un nombre conséquent de personnes décidait de s'installer >>> je te propose cette autre formule car la tienne me semblait maladroite. Ce village du sud avait la chance d'être correctement équipé, aussi bien en armements qu'en tenues >>> il faut des "s" car il leur en fourni plusieurs de combat. Un groupe religieux du nord les fournissait régulièrement, probablement de manière à garder une influence certaine sur les régions éloignées de la leur. Ce soir là, aucun habitant n'osa sortir la tête de son trou (à rats) >>> cette précision est inutile, on comprend de quelle sorte de trou il s'agit, afin d'apercevoir la scène peu commune en train de se dérouler. >>> Bof. Cette phrase est mal tournée. L'usage de "afin" suivi par "en train" rend ta phrase lourde. Tournes là autrement.


– Arrête toi gamin ! Ca va mal finir ! dit le milicien à la poursuite de l'enfant, malgré la distance d'une dizaine de mètres qui les séparait.

Le personnage, en dépit de son excellente constitution et son équipement de bonne facture, semblait réellement avoir des difficultés à suivre l'enfant vêtu de haillons et mesurant la moitié de sa propre taille. Ils empruntèrent l'allée principale, recouverte de neige et de verglas. Personne dans les rues ce soir là, à part eux, hormis le vent frappant le moindre obstacle qui se dressait sur son passage >>> bof, bof, cette phrase aussi est mal construite, tu devrais supprimer le "à part eux" car il fait répétition avec le "Personne dans les rues". Le presque silence accompagnait à merveille le tableau, le bruit des pas écrasant la neige et leur respiration haletante étaient les spectateurs d'un théâtre de rue d'un nouveau genre.
Presque silence >>> Quelle horreur!!!! Ma suggestion : "Un semblant de silence meublait le tableau d'un fond sonore seulement rompu par les craquements des pas de course dans la neige. Les respirations haletantes des deux personnages étaient spectatrices d'un théatre de rue d'un nouveau genre."

Le fugitif emprunta une ruelle, ou du moins ce qu'il en restait. Les rues se composaient d'anciennes constructions et de nouvelles >>> plus récentes (parce que "nouvelles" signifie bien construites, avec maçons et tout, or là c'est plutôt rustique), fabriquées avec les moyens du bord. Le résultat complètement inesthétique avait au moins le mérite d'être efficace face >>> d'offrir une parade adaptée aux rudes saisons. Aucune raison de s'inquiéter pour un géant de 2m30, solidement armé et habitué au conflit. Marcus était un bon père de famille, enrôlé dans la Milice afin d'assurer au moins un repas chaque jour à sa femme et >>> pas de virgule ses deux filles en bas-âge. Apprécié de tous, bon travailleur, un homme bien respecté >>> pas de virgule par ses pairs. Il vivait là ses derniers instants. Sa femme allait devenir veuve, folle aussi, enfin d'après ses voisins. Elle apprendrait quelques jours plus tard, que sa force de la nature, son mari, s'était fait assassiner par un vulgaire enfant armé d'un bout de bois. Cet univers n'appréciait pas la logique apparemment.


Critiques négatives:
Hormis les corrections que je t'ai proposées, je trouve que dans l'ensemble ton texte est un peu maladroit. Certaines phrases sont tournées étrangement, je n'arrive pas à saisir ce qui me gêne, mais l'ordre des mots est étrange.
La fin de ce passage est trop abrupte. Tu nous décrit une action: l'homme qui poursuit l'enfant, et tu y mets fin en précisant qu'il va mourir. N'est-ce pas prématuré de révéler cela alors qu'il est en train de courir?

Critiques positives:
Ca commence bien, tu poses le décor et le début de l'action. Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...
Je poursuivrai ce soir Very Happy
avatar
B.
Talent Divin
Talent Divin

Féminin Nombre de messages : 4396
Votre talent : Écriture
Points : 4555
Date d'inscription : 23/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Jeu 7 Mai 2009 - 15:54

Merci pour cette critique constructive Wink

Je transmettrais tout ça au comité à mon retour Smile

(Certaines de vos remarques ont d'ailleurs était corrigé dans l'aprèm Wink )

Quand au "Presque silence" moi j'adore Laughing

Bref... Merci Very Happy

Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...

C'est drôle t'es la seule sur tout mes lecteurs qui t'ai posée la question Smile
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  B. Jeu 7 Mai 2009 - 16:00

Encrier_virtuel a écrit:
Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...

C'est drôle t'es la seule sur tout mes lecteurs qui t'ai posée la question Smile
Hé hé Very Happy C'est que moi je vois venir les choses une heure à l'avance parce que je me pose les bonnes questions! Twisted Evil

Tu as un comité de correction pour toi tout seul alors que ton roman n'est pas terminé? Est-ce indiscret de te demander qui sont-ils? Et pourquoi tu leur transmet nos remarques? Tu attends leur aval pour corriger ton texte en conséquence? *un peu vexée* Evil or Very Mad
avatar
B.
Talent Divin
Talent Divin

Féminin Nombre de messages : 4396
Votre talent : Écriture
Points : 4555
Date d'inscription : 23/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Sam 9 Mai 2009 - 21:09

Encrier_virtuel a écrit:4.L'embaumeur

Velk était décidément bien présomptueux du haut de son faible nombre d'Hivers.
Les informations tardèrent à arriver, et l'estomac du gamin fut de plus en plus difficile à remplir faute de pouvoir piller des abris. Oui, la discrétion jusqu'à la rencontre était de mise.
Trois jours de passés lorsque enfin, une fois que la nuit eut recouvert la ville de son voile sombre et oppressant, elle fut révélée... L'information. (bah pour une fois, je verrais bien un point d'exclamation moi Razz)
Le jeune garçon, ne pouvant se déplacer librement que la nuit (je sais pas si on peut mettre "en incapacité motrice la nuit"... ça donne ptètre l'effet handicapé là =/), ne pouvait (ouh elle est belle celle-là !!) principalement miser que sur les recéleurs et prostituées pour lui fournir des ragots. Les drogues artisanales étant largement disponibles pour les désespérés travailleurs nocturnes, les langues se déliaient rapidement, mais crachaient souvent plus de venin que d'eau bénite.
Heureusement cette nuit là, une catin, plus physique que cérébrale, vexée d'avoir était repoussée par la garde de l'Embaumeur, criait son mécontentement à qui voulait l'entendre.
Le discours de la prostituée était hasardeux, et il était difficile, malgré un charisme non contestable, en tant qu'enfant, de paraître crédible devant la grande gueule d'une pute sous essence de racines noires. Malgré tout, à force d'acharnement et de promesses ridicules, l'information tomba. L'embaumeur était logé dans ce qu'à une autre époque nous aurions appelé « caravane ». Une superposition de tôles, protégeant (ou "qui protégeait"... m'enfin non, oublie) aussi bien du vent que des regards indiscrets.

Cet amas de métaux trônait sur une colline non loin de la ville.
Si Velk connaissait un peu mieux la religion il aurait su que les Embaumeurs logeaient toujours sur le point culminant des taudis. Il regretta amèrement son manque de connaissances quand une crampe d'estomac lui infligea des vertiges et nausées, digne des "redescentes" (ouais ça s'apparente plus à un néologisme, plus ou moins toléré selon le dico, donc guillemets) des toxicomanes de ces mêmes taudis... Il lui suffit d'une vingtaine de minutes pour atteindre la caravane. Les sensations qu'il ressentit (qu'il ressentait... c'est plus sur une durée, je vois donc mieux l'imparfait... non?) étaient étranges. Comme si plus il s'approchait, plus des signes lui sommaient de faire demi-tour. L'air se raréfiait, à tel point qu'en grimpant la colline ridicule, il dut faire plusieurs fois des pauses pour retrouver une respiration correcte. Était-ce le stress ? Une protection de leurs Dieux ? Le manque de nourriture ? Ou bien encore cette odeur de putréfaction, aggressive aux narines non habituées? Se retenir de vomir frôlait l'exploit... Aucune idée, mais ce n'étaient pas ces désagréments [pas de virg] qui auraient fait reculer Velk, l'enfant Maraudeur en quête de vérité...

Les yeux du gamins s'écarquillèrent d'effroi lorsque il vit une aura apparaître soudainement (oui, j'ai juste inversé) autour de l'ensemble de plaques de tôles, une aura de couleur violette fade avec une multitudes de formes bleu chine lui rappelant la magnifique Yeilune... Qui... Et comment... ?
Il n'avait jamais rencontré d'autres Maraudeurs, et venait justement pour s'informer, au péril de sa vie... Est-ce que l'un des siens venait d'assassiner sa source de savoir? Était-il lui même en danger? Un nombre incalculable de situations possibles lui traversèrent l'esprit et il mit une bonne minute avant de se reprendre et de décider d'avancer. A travers ce qui servait d'entrée, coulait lentement un sang frais, en quantité impressionnante... En temps normal cela n'aurait pas perturbé le jeune Maraudeur, mais là il ressentit une présence, écrasante. Un peu comme lorsque l'on est au pied de monuments naturels (des monuments naturels? Depuis quand la nature construit des buildings?) à la taille insondable : on se sait vivant, mais aussi ridiculement petit.

Puis une voix se fraya un chemin entre les effluves de sang pour atteindre de plein fouet l'enfant:

«Entre Velk, tu ne crains rien... » dit une voix venant du taudis. (cette incise ne sert àrien du tout. Tu as déjà signalé l'appartition de cette voix)

Toujours aussi cooowwl Shocked.
Non, tu as un style vraiment très captivant. Mis à part les trois ou quatre petites erreurs, c'est vraiment bien.

Tiens, tant que j'y suis, je t'invite à poster sur Le Publicator Wink.
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Dim 10 Mai 2009 - 20:30

Publicator? Je vais jeter un oeil à ton truc.

Pourquoi j'ai un comité de lecture/correction à moi seul? Car dès le début de mon roman j'ai procédé comme toujours, je me suis entouré de personnes de milieu très divers et j'ai tenter de les galvaniser pour qu'ils m'accompagnent dans mon projet.

Et si je leur fourni vos corrections/impressions c'est pour plusieurs raisons :

1 : Avoir leurs avis sur vos remarques.

2 : Leur montrer à coté de quoi ils sont tous passer.

Et j'attends aucun aval, personne ne touche au texte a proprement parler. On me soumet juste constamment des propositions.

Et oui ils m'accompagnent alors que le roman est loin d'être terminé. Cela me permet de me consacrer sur l'essentiel, la création. Smile

Content que cela vous plaise en tout cas, gardez bien en tête que ce ne sont pas des chapitres.

Et oui Barbara tu te pose de bonnes questions Wink
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Dim 10 Mai 2009 - 21:12

Pour Paco :

Spoiler:

Tu peux préciser? J'ai pas capté.
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Maeror Mar 12 Mai 2009 - 17:34

Ce quatrième extrait est aussi agréable à lire que les précédents, mais le manque de description est flagrant. Et je trouve que c'est aussi trop rapide. Peut être est-ce dû à ton style, que j'apprécie, mais qui n'est pas assez "actif" et "présent" à mon goùt. Ca me donne l'impression que tu écris un résumé, ou quelque chose comme ça. Tu survoles, il n'y a pas assez d'informations (c'est juste mon point de vu). Mais j'avoue que la fin de ce passage m'intrigue, et que je lirai la suite avec plaisir Wink
Juste une chose : le "dit une voix venant du taudis." à la fin est de trop.
Maeror
Maeror
Talent Génial
Talent Génial

Masculin Nombre de messages : 670
Age : 32
Votre talent : Écriture
Points : 256
Date d'inscription : 04/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Mer 13 Mai 2009 - 19:06

Encrier_virtuel a écrit:Pour Paco :

Spoiler:

Tu peux préciser? J'ai pas capté.

Sembler est un verbe faible, tout comme paraître. Ce sont des verbes d'état, qui subissent, et non des verbes d'action. Lorsqu'on les combine avec des verbes d'action (crier en l'occurrence) la phrase perd de sa portée, de sa force.
C'est pourquoi je te conseillais de reformuler en: "Ceux du cadavre gisant criaient au regret etc...".
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Mer 20 Mai 2009 - 9:43

Merci Wink

- - - -

5. L'importance du savoir.

Peu évident de croire cette voix, surtout vu l'aspect inhabituel de la situation...
Que faire d'autre? Il semblait évident au jeune garçon, qu'il allait devoir marcher au milieu de ce sang frais, et affronter son destin. C'était un peu comme ces incidents violents, la scène ne dure que quelques instants, mais c'est une éternité que vous êtes persuadés de vivre... Et bien à ce moment, c'était ce qu'il ressentait. Déchiré entre la peur de la mort et l'envie, le besoin d'en savoir plus...
Il posa son pied sur la première marche en bois, ensanglantée. Le souci de la discrétion s'envola en même temps que ses nausées réapparurent. Qu'importe l'empreinte de pied, encrée sur le bois par le sang frais ; les souffrances du jeune Maraudeur exigeaient légitimement des réponses. Il s'arrêta net. Quand soudain, un son familier lui arriva aux oreilles. De la musique... Probablement un morceau d'avant C.U car à la connaissance de Velk, des instruments aussi mélodieux n'étaient plus choses courantes. Familier... c'était étrange car jusqu'ici il n'avait eu le loisir de se distraire que grâce aux musiques contemporaines. Uniquement composées d'instruments à percussion, et en de rares occasions de quelques flûtes de mauvaise facture.

Il reprit donc son entrée. La musique dans sa tête, même si rassurante, commençait à prendre considérablement du volume. Puis, comment autant de musiciens pouvaient se trouver dans ce logis? Un bruit sourd l'extirpa de ses pensées, son pied droit venait de cogner dans quelque chose au sol. Malgré le manque évident de lumière, la perspicacité du gamin lui indiqua qu'il s'agissait d'un corps, dont provenait à coup sûr une partie du sang qui recouvrait négligemment les lieux.
Ceci eut pour effet immédiat de rappeler à l'ordre son instinct de survie, qu'il venait lamentablement de mettre de coté; et ce au profit de l'enivrement produit par la musique...Un masque de honte passa sur son visage, ce genre d'erreur pouvait coûter la vie. Puis il crispa soudainement sa mâchoire violemment, une manière imagée de « briser » le masque. Autour de lui se trouvait une multitude d'objets déconcertants, dont il ne connaissait pas l'usage. Ce qui ne le rassurait évidemment pas.

Il apprendrait au fil des ans, que ces objets, servaient ou à la décoration (sculptures abstraites, vases de formes et matières diverses...) ou au repérage (cartes, boussoles, longues-vues...). Les années lui imposeraient parfois de sourire de l'innocence dont il avait fait preuve durant si longtemps.
En face de lui, dans l'ombre, se trouvait quelqu'un, il tendit un bras en direction d'un engin et la musique diminua progressivement, jusqu'à devenir à peine audible. “Ne touchez plus à rien ! Méfiez vous de moi ! Qui êtes vous et qu'avez vous fait à l'embaumeur ?” aboya le jeune Velk, aussi bien pour sembler confiant et directif devant l'individu, que pour se rassurer rapidement.
Cette même voix qui l'avait précédemment invité à rentrer, lui parvint clairement. Elle était rauque et charismatique, adulte certainement.

“ Une question à la fois Velk, de plus rien ne m'oblige à y répondre. Et au moindre geste, je pourrai t'exécuter grâce à chacun des objets présents ici, crois moi, ce n'est pas sans douleur.
– Est-ce vrai...? Et comment connaissez vous mon nom ?” hésita le gamin, un frisson lui parcourant l'échine. Il n'avait pas jusqu'ici, rencontré un danger aussi immédiat.

Un rire discret, en provenance de l'individu menaçant, froissa légèrement Velk ; habituellement si confiant.

“ Non, c'est faux. Mais tes connaissances sont tellement limitées mon jeune ami, qu'un chien armé d'un os rongé te réduirait à la soumission ! continua l'adulte sur le ton de la taquinerie.
– Si vous continuez je... bredouilla l'enfant Maraudeur.
– Non tu ne « rien du tout » petit. Pour deux raisons : premièrement car je n'ai pas besoin d'armes pour te réduire au silence. Et deuxièmement, car je suis le seul actuellement à pouvoir nourrir un peu ta petite tête, vide de réponse ”, l'interrompit le présumé responsable de la présence du corps au sol.

Il avançait à présent vers la sortie. Une fois au même niveau que le gamin, sur le pas de la supposée porte d'entrée, les rares rayons de soleil chassèrent l'ombre de sa personne... Il était relativement grand et svelte, la quarantaine d'Hivers approximativement. Des cheveux hirsutes poivre et sel. Et une barbe d'une semaine. La peau de son visage, tannée par la vie en extérieur, n'enlevait rien à son charme. Une forte présence agrémentée d'un regard aussi intelligent que perçant. Habillé de vêtements sombres, il dégageait quelque chose d'inquiétant qui plut immédiatement à Velk.
Il se déplaçait avec grâce et adresse, tout en discrétion.

Il sortit sans accorder un regard à celui qu'il venait de frôler, ni pour le cadavre à ses pieds d'ailleurs. Le fond de musique accompagnait sa sortie comme dans un rêve, ou un cauchemar... Le môme le suivit sans parler, ignorant qu'il s'engageait à beaucoup en faisant ainsi. Mais il comprit la gravité de la scène, sans difficulté. Son instinct l'avait souvent sorti des ennuis. Mais il lui manquait une arme, une immense, dont il mesurait avec peine la puissance. C'est ainsi qu'il comprit l'importance du savoir... Ils prirent la direction opposé à la ville, et n'échangèrent aucun mot pendant des heures. Le paysage restait inchangé depuis un long moment, quand l'élégant personnage se décida à prendre la parole.
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Mer 20 Mai 2009 - 19:08

Encrier_virtuel a écrit:5. L'importance du savoir.

Peu évident de croire cette voix, surtout vu l'aspect inhabituel de la situation...
Que faire d'autre? Il semblait évident au jeune garçon, [virg. pas forcément nécessaire] qu'il allait devoir marcher au milieu de ce sang frais, et affronter son destin. C'était un peu comme ces incidents violents, la scène ne dure que quelques instants, mais c'est une éternité que vous êtes persuadés de vivre...(je reformulerais cette phrase même si je plussoie cette image !) Et bien à ce moment, c'était ce qu'il ressentait. Déchiré entre la peur de la mort et l'envie, le besoin d'en savoir plus...
Il posa son pied sur la première marche en bois, ensanglantée. Le souci de la discrétion s'envola en même temps que ses nausées réapparurent. Qu'importe l'empreinte de pied, encrée sur le bois par le sang frais ; les souffrances du jeune Maraudeur exigeaient légitimement des réponses. Il s'arrêta net. Quand soudain, un son familier lui arriva aux oreilles. De la musique... Probablement un morceau d'avant C.U car à la connaissance de Velk, des instruments aussi mélodieux n'étaient plus choses courantes. Familier... c'était étrange car jusqu'ici il n'avait eu le loisir de se distraire que grâce aux musiques contemporaines. Uniquement composées d'instruments à percussion, et en de rares occasions de quelques flûtes de mauvaise facture.

Il reprit donc son entrée. La musique dans sa tête, même si rassurante, commençait à prendre considérablement du volume. Puis, comment autant de musiciens pouvaient se trouver dans ce logis (tu peux encore plus appuyer cette incohérence, cette incompatibilité, avec un adjectif? Un bruit sourd l'extirpa de ses pensées, son pied droit venait de cogner dans quelque chose au sol. Malgré le manque évident de lumière, la perspicacité du gamin lui indiqua qu'il s'agissait d'un corps, dont provenait à coup sûr une partie du sang qui recouvrait négligemment les lieux.
Ceci eut pour effet immédiat de rappeler à l'ordre son instinct de survie, qu'il venait lamentablement de mettre de coté; et ce au profit de l'enivrement produit par la musique... [espace]Un masque de honte passa sur son visage, ce genre d'erreur pouvait coûter la vie (ou cher, pour éviter le vie de survie). Puis il crispa soudainement sa mâchoire violemment (deux adverbes l'un à côté de l'autre, comme c'est pas joli Laughing), une manière imagée de « briser » le masque. Autour de lui se trouvait une multitude d'objets déconcertants, dont il ne connaissait pas l'usage. Ce qui ne le rassurait évidemment pas.

Il apprendrait au fil des ans, que ces objets [pas virg] servaient ou à la décoration (sculptures abstraites, vases de formes et matières diverses...) ou au repérage (cartes, boussoles, longues-vues...) (là, ça fait très catalogue avec les parenthèses, je me demande même ce que j'vais acheter Laughing. Non, plus sérieusement, il faut intégrer ces objets dans une description, quitte à en faire une énumération, mais qu'ils soient intégrés dans une phrase, une vraie Razz ). Les années lui imposeraient parfois de sourire de l'innocence dont il avait fait preuve durant si longtemps.
En face de lui, dans l'ombre, se trouvait quelqu'un, il (le "il" se rapporte à Velk alors que ce n'est pas le cas. Soit tu recommences une autre phrase, soit tu emploies un "qui") tendit un bras en direction d'un engin et la musique diminua progressivement, jusqu'à devenir à peine audible. “Ne touchez plus à rien ! Méfiez vous de moi ! Qui êtes vous et qu'avez vous fait à l'embaumeur ?” aboya le jeune Velk, aussi bien pour sembler confiant et directif devant l'individu, que pour se rassurer rapidement.
Cette même voix qui l'avait précédemment invité à entrer, lui parvint clairement. Elle était rauque et charismatique, adulte certainement.

“ Une question à la fois Velk, de plus rien ne m'oblige à y répondre. Et au moindre geste, je pourrais (conditionnel, il va pas le tuer dans le futur hein? Shocked ) t'exécuter grâce à chacun des objets présents ici, crois-moi, ce n'est pas sans douleur.
– Est-ce vrai...? Et comment connaissez vous mon nom ?” hésita le gamin, un frisson lui parcourant l'échine. Il n'avait pas (jamais), jusqu'ici, rencontré un danger aussi immédiat.

Un rire discret, en provenance de l'individu menaçant (mouais, bof la tournure), froissa légèrement Velk ; habituellement si confiant.

“ Non, c'est faux. Mais tes connaissances sont tellement limitées mon jeune ami, qu'un chien armé d'un os rongé te réduirait à la soumission ! continua l'adulte sur le ton de la taquinerie.
– Si vous continuez je..., bredouilla l'enfant Maraudeur.
– Non tu ne « rien du tout » petit. Pour deux raisons : premièrement car je n'ai pas besoin d'armes pour te réduire au silence. Et deuxièmement, car je suis le seul actuellement à pouvoir nourrir un peu ta petite tête, vide de réponse ”, l'interrompit le présumé responsable de la présence du corps au sol.

Il avançait à présent vers la sortie. Une fois au même niveau que le gamin, sur le pas de la supposée porte d'entrée, les rares rayons de soleil chassèrent l'ombre de sa personne... Il était relativement grand et svelte, la quarantaine d'Hivers approximativement. Des cheveux hirsutes poivre et sel. Et une barbe d'une semaine. La peau de son visage, tannée par la vie en extérieur, n'enlevait rien à son charme. Une forte présence agrémentée d'un regard aussi intelligent que perçant. Habillé de vêtements sombres, il dégageait quelque chose d'inquiétant qui plut immédiatement à Velk.
Il se déplaçait avec grâce et adresse, tout en discrétion.

Il sortit sans accorder un regard à celui qu'il venait de frôler, ni pour le cadavre à ses pieds d'ailleurs. Le fond de musique accompagnait sa sortie comme dans un rêve, ou un cauchemar... Le môme le suivit sans parler, ignorant qu'il s'engageait à beaucoup en faisant ainsi. Mais il comprit la gravité de la scène, sans difficulté. Son instinct l'avait souvent sorti des ennuis. Mais il lui manquait une arme, une immense, dont il mesurait avec peine la puissance. C'est ainsi qu'il comprit (ah, une répétition !) l'importance du savoir... Ils prirent la direction opposée à la ville, et n'échangèrent aucun mot pendant des heures. Le paysage restait inchangé depuis un long moment, quand l'élégant personnage se décida à prendre la parole.

Coupure en pleine révélation. Tu sais garder un suspens agaçant toi Laughing.
Et bah, en tout cas, question histoire je continue d'aimer et j'en redemande !

Deux ou trois tournures qui me semblent un peu maladroite (tien de méchant en plus) non... c'est un passage plutôt bon qui garde cet esprit angoissant et attirant à la fois.
Ce monde dévasté a du cachet, même si pourtant, tu n'es pas le premier à en parler... Etrange, étrange...
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Mer 20 Mai 2009 - 19:15

Pas le premier à en parler? Oo

(et merci xD Je regarderais attentivement dés que j'aurais deux min à moi)
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Mer 20 Mai 2009 - 19:20

Encrier_virtuel a écrit:Pas le premier à en parler? Oo

Pas le premier à faire une histoire sur un monde futuriste dévasté (pas forcément peuplé par des maraudeurs hein ^^).
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Mer 20 Mai 2009 - 19:22

Pacô a écrit:
Encrier_virtuel a écrit:Pas le premier à en parler? Oo

Pas le premier à faire une histoire sur un monde futuriste dévasté (pas forcément peuplé par des maraudeurs hein ^^).

Haaa oui Rolling Eyes

J'ai eu très peur, j'ai cru que tu m'expliquais que je pompais tout sur un univers existant Laughing Surtout avec le "étrange étrange" Rolling Eyes
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Mer 20 Mai 2009 - 19:53

Nan, généralement, quand je dis étrange étrange... c'est que je suis captivé et que j'en perds mes mots Smile.
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Mer 20 Mai 2009 - 20:37

Pacô a écrit:Nan, généralement, quand je dis étrange étrange... c'est que je suis captivé et que j'en perds mes mots Smile.

La flatterie te mèneras loin Razz
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  kirlim Jeu 21 Mai 2009 - 9:36

Voilà mon petit grain de NaCl (oui, je suis en plein dans la physique chime ^^)

Je n'ai pas lu les pages précédentes, désolé, je donne juste mon avis =]

Extrait 1:
Spoiler:


Extrait 2 :
Spoiler:


Extrait 3 :
Spoiler:
avatar
kirlim
Talent Divin
Talent Divin

Masculin Nombre de messages : 3190
Votre talent : Écriture
Points : 2761
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  kirlim Jeu 21 Mai 2009 - 9:56

Extrait 4 :
Spoiler:


Extrait 5 :
Spoiler:

Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.
J'attends de voir les sept extraits avant de porter un jugement définitif, mais je trouve cependant que certains extraits (notamment le 4), manquent cruellement de descriptions, mais ce n'est que mon avis).
avatar
kirlim
Talent Divin
Talent Divin

Masculin Nombre de messages : 3190
Votre talent : Écriture
Points : 2761
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Jeu 21 Mai 2009 - 11:36

Kirlim a écrit:Extrait 4 :
Spoiler:


Extrait 5 :
Spoiler:

Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.
J'attends de voir les sept extraits avant de porter un jugement définitif, mais je trouve cependant que certains extraits (notamment le 4), manquent cruellement de descriptions, mais ce n'est que mon avis).

Alors je vais faire le point Smile

Pour commencer Kirlim, merci de t'attarder sur mon roman Smile

Pour commencer, le découpage, il n'est pas définitif mais uniquement utile pour moi et mon comité de bêtas-lecteurs. Plus pratique pour les corrections.

Pour les descriptifs : Hoooo oui qu'il en manque et il y aura une grosse vague de rajouts à ce niveau là, même si du gros boulot à déjà était fait sur le reste, c'est encore le gros point faible d'H86. Tous me font la même remarque. Je fais la promesse de décrire cet univers comme jamais et de tenter au possible de tromper vos sens pour qu'ils vivent pleinement cette histoire Smile

Oui attend les 7 extraits Smile Ils sont vraiment un ensemble (peut-etre même un seul chapitre, voir deux) nécessaire.

Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.

Tu parle du découpage? Si c'est le cas malheureusement ça disparaitra. Si c'est autre chose je t'invite à développer Smile

(Pour le début, le gamin qui tue le garde, ca à éveiller chez toi une incompréhension, quelque chose d'illogique, c'était exactement l'effet rechercher. Un livre dois savoir "susciter" sans constamment réconforter Smile Je vous invite dans un univers perplexe, où chaque personnage prend son importance dans son évolution personnelle au cours de cette histoire. Un monde violent et froid, parfois abjecte et dénué des repères habituels, que vous vous surprendrez à adopter très facilement, trop? Ce qui choque dans notre réalité, deviendra tout aussi normal pour les personnages que pour vous au cours de votre lecture, c'est mon objectif Smile )
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Jeu 21 Mai 2009 - 13:09

Ouah, le super admin t'as remis ton message en tout beau Smile.

Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit Kirlim cependant (bien que je n'ai peut être pas tout lu de sa correction =/).
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Jeu 21 Mai 2009 - 13:32

Pacô a écrit:Ouah, le super admin t'as remis ton message en tout beau Smile.

Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit Kirlim cependant (bien que je n'ai peut être pas tout lu de sa correction =/).

Ok merci, je transmet comme d'hab sur notre forum de travail, et ensuite je zieute attentivement :p

Vous étes extras Wink

(Et merci Pacô Wink )
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Jeu 21 Mai 2009 - 17:08

6.Explications

“ Mon prénom est Jhad et je suis du 6ème rang, dit le sombre compagnon de Velk, avec un certain orgueil non mesuré.
- Vous n'avez pas de nom vous non plus, et vous êtes un Maraudeur tout comme moi... C'est une constante l'absence de nom ? Et c'est quoi cette putain d'histoire de rangs ? ”, lâcha le jeune d'une seule traite.

Jhad, avant de répondre, avait infligé un coup de genou rapide dans les côtes de Velk, le propulsant sur le sol, composé de terre sans couleur et de rochers abruptes. Il était rare que les réflexes du gamin lui fassent défaut, mais apparemment, et pour la première fois de sa vie, il n'était qu'un enfant faible devant un adulte solide. Ce geste agressif lui faisait finalement autant de mal que de bien...

“ Mais... ? cracha t-il à terre, titubant en accusant le choc.
- Il va falloir corriger ton langage si tu comptes obtenir des réponses, et ainsi vivre quelques hivers de plus ; et pourquoi pas obtenir un meilleur rang, répondit Jhad, en attisant ouvertement la curiosité de l'impoli.
- C'est une blague ? En quoi cela va-t-il me servir à survivre ! dit-il avec une colère non dissimulée.
- L'homme incapable de retenu dans son langage ou dans ses actes, sera tout aussi incapable d'être excellent dans l'extrême de ceux là. C'est valable pour tout, et si tu ne t'y plies pas, je ne pourrai rien pour toi... “

Alors que Velk se relevait, il prit une décision simple. Il prendrait son temps pour poser chaque question, même s'il faudrait des jours avant d'en reposer une nouvelle. C'était une chance inouïe qu'il avait d'accompagner un de ses semblables. S'il fallait se plier à des exigences particulières tel que le fait de mieux choisir ses mots, et d'agir dans la mesure, il en était capable...
Et ce, même au milieu d'un monde incapable d'en faire autant...

Trois jours ils marchèrent, à nouveau sans un mot, se nourrissant exclusivement de viande sèche, fournie par Jhad, qui semblait, sous son habit large, posséder quelques caches plutôt bien fournies.
Le deuxième jour, alors qu'un vent glacial recouvrait la terre et les roches d'une meurtrière couche de givre ; un groupe de pèlerins vint à leur rencontre. Ils transportaient un cadavre, rongé par le froid. Ils s'éternisèrent en explications futiles, et Velk se surprit à ressentir distinctement les sentiments de son compagnon, tant ils étaient réciproques aux siens. L'inutilité des détails fournis par les pèlerins, désirant uniquement s'assurer que leur direction était bien la bonne, ennuyait profondément les deux Maraudeurs.

Et pour la première fois, il vit son nouveau mentor sourire, du moins légèrement. Cela se produisit lorsque l'un des hommes transportant le corps, expliqua qu'ils se dirigeaient sur Rëdona pour rencontrer l'Embaumeur. Un mince sourire s'affichait sur son visage, ce qui posa un sacré souci au Maraudeur sans rang.

Il s'était décidé à ne poser qu'une question de temps en temps à son compagnon de route, et maintenant une myriade d'interrogations l'envahissait, concernant l'Embaumeur et ce qui c'était passé. Qu'est-ce qui prendrait le dessus ? Sa curiosité immédiate, ou bien les questionnements que Jhad lui avaient volontairement suggérés... ?

Je sais encore des gros soucis de virgules Rolling Eyes Je ne me suis pas encore trop attardé sur celui-ci.
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  kirlim Jeu 21 Mai 2009 - 22:11

De rien pour la correction, ça me fait plaisir.
Et au niveau de la narration, non, je parle tout simplement de la façon dont tu racontes l'histoire ; Par exemple, pour dire "il alla à table", on peut également dire "il se rendit à table" ou "il s'installa derrière la longue table"... Et ben toi, j'aime bien ta manière de raconter, et elle me semble exclusive. Mais je ne sais pas en quoi.

Sinon, je corrigerai la suite demain, je viens de faire 14 heures à la suite de physique chimie, alors je suis un peu mort mais bon, demain promis !
avatar
kirlim
Talent Divin
Talent Divin

Masculin Nombre de messages : 3190
Votre talent : Écriture
Points : 2761
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Pacô Jeu 21 Mai 2009 - 22:45

Encrier_virtuel a écrit:6.Explications

“ Mon prénom est Jhad et je suis du 6ème rang, dit le sombre compagnon de Velk, avec un certain orgueil non mesuré.
- Vous n'avez pas de nom vous non plus, et vous êtes un Maraudeur tout comme moi... C'est une constante l'absence de nom ? Et c'est quoi cette putain d'histoire de rangs ? ”, lâcha le jeune d'une seule traite.

Jhad, avant de répondre, avait infligé un coup de genou rapide dans les côtes de Velk, le propulsant sur le sol, composé de terre sans couleur et de rochers abruptes. Il était rare que les réflexes du gamin lui fassent défaut, mais apparemment, et pour la première fois de sa vie, il n'était qu'un enfant faible devant un adulte solide. Ce geste agressif lui faisait finalement autant de mal que de bien...

“ Mais... ? cracha t-il à terre, titubant en accusant le choc.
- Il va falloir corriger ton langage si tu comptes obtenir des réponses, et ainsi vivre quelques hivers de plus ; et pourquoi pas obtenir un meilleur rang, répondit Jhad, en attisant ouvertement la curiosité de l'impoli.
- C'est une blague ? En quoi cela va-t-il me servir à survivre ! dit-il avec une colère non dissimulée.
- L'homme incapable de retenu dans son langage ou dans ses actes, sera tout aussi incapable d'être excellent dans l'extrême de ceux là. C'est valable pour tout, et si tu ne t'y plies pas, je ne pourrais rien pour toi... “

Alors que Velk se relevait, il prit une décision simple. Il prendrait son temps pour poser chaque question, même s'il faudrait des jours avant d'en reposer une nouvelle. C'était une chance inouïe qu'il avait d'accompagner un de ses semblables. S'il fallait se plier à des exigences particulières tel que le fait de mieux choisir ses mots, et d'agir dans la mesure, il en était capable...
Et ce, même au milieu d'un monde incapable d'en faire autant...

Trois jours ils marchèrent, à nouveau sans un mot, se nourrissant exclusivement de viande sèche, fournie par Jhad, qui semblait, sous son habit large, posséder quelques caches plutôt bien fournies.
Le deuxième jour, alors qu'un vent glacial recouvrait la terre et les roches d'une meurtrière couche de givre ; un groupe de pèlerins vint à leur rencontre. Ils transportaient un cadavre, rongé par le froid. Ils s'éternisèrent en explications futiles, et Velk se surprit à ressentir distinctement les sentiments de son compagnon, tant ils étaient réciproques (elles ne sont pas vraiment réciproques, puisque ce sont les mêmes. Pour moi, une réciproque, ce sont deux choses qui se complètent tournées d'une certaine façon pour l'un, et de l'autre, pour en venir au même résultat, pour l'autre. "identiques") aux siens. L'inutilité des détails fournis par les pèlerins, désirant uniquement s'assurer que leur direction était bien la bonne, ennuyait profondément les deux Maraudeurs.

Et pour la première fois, il vit son nouveau mentor sourire, du moins légèrement. Cela se produisit lorsque l'un des hommes transportant le corps, expliqua qu'ils se dirigeaient sur Rëdona pour rencontrer l'Embaumeur. Un mince sourire s'affichait sur son visage, ce qui posa un sacré souci au Maraudeur sans rang.

Il s'était décidé à ne poser qu'une question de temps en temps à son compagnon de route, et maintenant une myriade d'interrogations l'envahissait, concernant l'Embaumeur et ce qui s'était passé. Qu'est-ce qui prendrait le dessus ? Sa curiosité immédiate, ou bien les questionnements que Jhad lui avaient volontairement suggérés... ?

Il se fait tard et j'ai peur d'en avoir oubliées ...

Mais bon, j'aime beaucoup la complicité qui commence à naitre entre ces deux Maraudeurs. Cela présage déjà l'effet "mentor" et "disciple" de tout bon vieux livre. Une recette qui, malgré ses diverses apparences, fonctionnent à merveille dans le coeur des lecteurs.

Toutefois, je ne comprends pas encore vraiment le titre... Explications? Il n'y en a pas vraiment, non?
Peut être aussi s'attendrait-on à rencontrer le réel problème qui entrainera le héros à se remettre en question...

J'adore ! La suite?
Pacô
Pacô
Admin à la retraite

Masculin Nombre de messages : 16006
Age : 31
Localisation : Clermont-Ferrand
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 12756
Date d'inscription : 07/08/2007

http://imperialdream.fr

Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Invité Ven 22 Mai 2009 - 13:27

Héhé c'est bon de vous lire Smile

Pour "explications" c'était un titre comme ça... en attendant, vu que les "chapitres" ne sont pas encore existants Smile

Je trouve pour ma part que ça manque encore cruellement de descriptifs, et que c'est bien trop bourré de virgules inutiles.

Mais je vais bosser tout ça Smile

La suite dans l'aprèm, enfin la "fin" vu que j'avais prévu de vous montrer les 7 premiers mini-chapitres Smile

Je compte d'ailleurs sur vous pour ensuite me faire un joli petit texte avec vos ressentis, ce que vous avez aimé, moins aimé etc... Wink

Et merci Kirlim pour le compliment alors Smile chizz
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Hiver 86 : Les Maraudeurs. - Page 2 Empty Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum