Hiver 86 : Les Maraudeurs.
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Pacô
waargh
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Au passage merci pour vos commentaires, on bosse justement dessus là
Très utile. De plus ça remotive d'avoir à nouveau matière à bosser.
Très utile. De plus ça remotive d'avoir à nouveau matière à bosser.
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Allez, je me lance dans la lecture de ton texte, avant que tu n'aies posté trop de chapitres et que je n'ai plus le courage de m'y attaquer.
Question: pourquoi écris-tu au présent? D'habitude, les temps de la narration sont l'imparfait et le passé composé. Je dois dire que j'ai beaucoup de mal à lire un texte au présent. D'ailleurs, quand j'ai écris la phrase que je t'ai proposée, je l'avais écrite à l'imparfait avant de la remettre au temps de ton récit.
Critiques négatives:
Hormis les corrections que je t'ai proposées, je trouve que dans l'ensemble ton texte est un peu maladroit. Certaines phrases sont tournées étrangement, je n'arrive pas à saisir ce qui me gêne, mais l'ordre des mots est étrange.
La fin de ce passage est trop abrupte. Tu nous décrit une action: l'homme qui poursuit l'enfant, et tu y mets fin en précisant qu'il va mourir. N'est-ce pas prématuré de révéler cela alors qu'il est en train de courir?
Critiques positives:
Ca commence bien, tu poses le décor et le début de l'action. Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...
Je poursuivrai ce soir
L'Hiver 86 : les Maraudeurs
Malgré les dérèglements climatiques, persiste une saison qui permet aux peuples de compter le temps qui passe.
L'Hiver...
Période extrêmement redoutée, autant pour les déceptions face aux cultures naissantes gâchées par le froid, que par ses nuits longues et terriblement noires, qui offrent aux brigands de tous horizons de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière. >>> Le "que" et le "qui" de cette phrase la rendent maladroite. Tu devrais corriger. Je te donne ma version de ce que tu pourrais écrire:
Période extrêmement redoutée, la froidure gâche invariablement les cultures naissantes (d'ailleurs, et j'y pense en écrivant, je suis étonnée qu'à l'approche du froid les paysans aient mis des cultures en route sachant qu'elles seraient perdues) et les nuits longues et terriblement noires donnent aux pires brigands l'occasion de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière.
Velk a déjà traversé douze de ces meurtriers Hivers.
Enfin si l'on veut, car il est né en plein milieu de celui de l'Hiver 74, c'est environ à cette période que le restant d'atmosphère changea la couleur du ciel, la faisant passer d'une teinte grisâtre à un violet fade, parcourue de nuances de bleu chine.
Question: pourquoi écris-tu au présent? D'habitude, les temps de la narration sont l'imparfait et le passé composé. Je dois dire que j'ai beaucoup de mal à lire un texte au présent. D'ailleurs, quand j'ai écris la phrase que je t'ai proposée, je l'avais écrite à l'imparfait avant de la remettre au temps de ton récit.
Ah, j'ai compris, tu as un problème de temps. Là tu es passé à l'imparfait. Voilà un défaut qu'il va te falloir corriger.Alors que la neige déferlait sur la pathétique Rëdona, et que la majorité des gens avait trouvé des abris pour affronter >>> un verbe ici serait judicieux, je t'en propose un mais tu peux mettre n'importe quel autre les heures nocturnes, des cris se mélangèrent aux sons des vents puissants et glacés. L'Hiver ne pardonnait pas plus les villes du nord que celles du sud, comme Rëdona. C'était un mot fort pour un amas de taudis, dans lequel se protégeaient quelques paumés.
Presque silence >>> Quelle horreur!!!! Ma suggestion : "Un semblant de silence meublait le tableau d'un fond sonore seulement rompu par les craquements des pas de course dans la neige. Les respirations haletantes des deux personnages étaient spectatrices d'un théatre de rue d'un nouveau genre."Afin qu'un semblant de cohérence persistât, la Milice avait été créée dans chaque lieu où un nombre conséquent de personnes décidait de s'installer >>> je te propose cette autre formule car la tienne me semblait maladroite. Ce village du sud avait la chance d'être correctement équipé, aussi bien en armements qu'en tenues >>> il faut des "s" car il leur en fourni plusieurs de combat. Un groupe religieux du nord les fournissait régulièrement, probablement de manière à garder une influence certaine sur les régions éloignées de la leur. Ce soir là, aucun habitant n'osa sortir la tête de son trou (à rats) >>> cette précision est inutile, on comprend de quelle sorte de trou il s'agit, afin d'apercevoir la scène peu commune en train de se dérouler. >>> Bof. Cette phrase est mal tournée. L'usage de "afin" suivi par "en train" rend ta phrase lourde. Tournes là autrement.
– Arrête toi gamin ! Ca va mal finir ! dit le milicien à la poursuite de l'enfant, malgré la distance d'une dizaine de mètres qui les séparait.
Le personnage, en dépit de son excellente constitution et son équipement de bonne facture, semblait réellement avoir des difficultés à suivre l'enfant vêtu de haillons et mesurant la moitié de sa propre taille. Ils empruntèrent l'allée principale, recouverte de neige et de verglas. Personne dans les rues ce soir là, à part eux, hormis le vent frappant le moindre obstacle qui se dressait sur son passage >>> bof, bof, cette phrase aussi est mal construite, tu devrais supprimer le "à part eux" car il fait répétition avec le "Personne dans les rues". Le presque silence accompagnait à merveille le tableau, le bruit des pas écrasant la neige et leur respiration haletante étaient les spectateurs d'un théâtre de rue d'un nouveau genre.
Le fugitif emprunta une ruelle, ou du moins ce qu'il en restait. Les rues se composaient d'anciennes constructions et de nouvelles >>> plus récentes (parce que "nouvelles" signifie bien construites, avec maçons et tout, or là c'est plutôt rustique), fabriquées avec les moyens du bord. Le résultat complètement inesthétique avait au moins le mérite d'être efficace face >>> d'offrir une parade adaptée aux rudes saisons. Aucune raison de s'inquiéter pour un géant de 2m30, solidement armé et habitué au conflit. Marcus était un bon père de famille, enrôlé dans la Milice afin d'assurer au moins un repas chaque jour à sa femme et >>> pas de virgule ses deux filles en bas-âge. Apprécié de tous, bon travailleur, un homme bien respecté >>> pas de virgule par ses pairs. Il vivait là ses derniers instants. Sa femme allait devenir veuve, folle aussi, enfin d'après ses voisins. Elle apprendrait quelques jours plus tard, que sa force de la nature, son mari, s'était fait assassiner par un vulgaire enfant armé d'un bout de bois. Cet univers n'appréciait pas la logique apparemment.
Critiques négatives:
Hormis les corrections que je t'ai proposées, je trouve que dans l'ensemble ton texte est un peu maladroit. Certaines phrases sont tournées étrangement, je n'arrive pas à saisir ce qui me gêne, mais l'ordre des mots est étrange.
La fin de ce passage est trop abrupte. Tu nous décrit une action: l'homme qui poursuit l'enfant, et tu y mets fin en précisant qu'il va mourir. N'est-ce pas prématuré de révéler cela alors qu'il est en train de courir?
Critiques positives:
Ca commence bien, tu poses le décor et le début de l'action. Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...
Je poursuivrai ce soir
B.- Talent Divin
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Merci pour cette critique constructive
Je transmettrais tout ça au comité à mon retour
(Certaines de vos remarques ont d'ailleurs était corrigé dans l'aprèm )
Quand au "Presque silence" moi j'adore
Bref... Merci
C'est drôle t'es la seule sur tout mes lecteurs qui t'ai posée la question
Je transmettrais tout ça au comité à mon retour
(Certaines de vos remarques ont d'ailleurs était corrigé dans l'aprèm )
Quand au "Presque silence" moi j'adore
Bref... Merci
Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...
C'est drôle t'es la seule sur tout mes lecteurs qui t'ai posée la question
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Hé hé C'est que moi je vois venir les choses une heure à l'avance parce que je me pose les bonnes questions!Encrier_virtuel a écrit:Evidemment, j'ai bien envie de savoir comment l'enfant a réussi à tuer un solide gaillard de 2 mètres 30...
C'est drôle t'es la seule sur tout mes lecteurs qui t'ai posée la question
Tu as un comité de correction pour toi tout seul alors que ton roman n'est pas terminé? Est-ce indiscret de te demander qui sont-ils? Et pourquoi tu leur transmet nos remarques? Tu attends leur aval pour corriger ton texte en conséquence? *un peu vexée*
B.- Talent Divin
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Encrier_virtuel a écrit:4.L'embaumeur
Velk était décidément bien présomptueux du haut de son faible nombre d'Hivers.
Les informations tardèrent à arriver, et l'estomac du gamin fut de plus en plus difficile à remplir faute de pouvoir piller des abris. Oui, la discrétion jusqu'à la rencontre était de mise.
Trois jours de passés lorsque enfin, une fois que la nuit eut recouvert la ville de son voile sombre et oppressant, elle fut révélée... L'information. (bah pour une fois, je verrais bien un point d'exclamation moi )
Le jeune garçon, ne pouvant se déplacer librement que la nuit (je sais pas si on peut mettre "en incapacité motrice la nuit"... ça donne ptètre l'effet handicapé là =/), ne pouvait (ouh elle est belle celle-là !!) principalement miser que sur les recéleurs et prostituées pour lui fournir des ragots. Les drogues artisanales étant largement disponibles pour les désespérés travailleurs nocturnes, les langues se déliaient rapidement, mais crachaient souvent plus de venin que d'eau bénite.
Heureusement cette nuit là, une catin, plus physique que cérébrale, vexée d'avoir était repoussée par la garde de l'Embaumeur, criait son mécontentement à qui voulait l'entendre.
Le discours de la prostituée était hasardeux, et il était difficile, malgré un charisme non contestable, en tant qu'enfant, de paraître crédible devant la grande gueule d'une pute sous essence de racines noires. Malgré tout, à force d'acharnement et de promesses ridicules, l'information tomba. L'embaumeur était logé dans ce qu'à une autre époque nous aurions appelé « caravane ». Une superposition de tôles, protégeant (ou "qui protégeait"... m'enfin non, oublie) aussi bien du vent que des regards indiscrets.
Cet amas de métaux trônait sur une colline non loin de la ville.
Si Velk connaissait un peu mieux la religion il aurait su que les Embaumeurs logeaient toujours sur le point culminant des taudis. Il regretta amèrement son manque de connaissances quand une crampe d'estomac lui infligea des vertiges et nausées, digne des "redescentes" (ouais ça s'apparente plus à un néologisme, plus ou moins toléré selon le dico, donc guillemets) des toxicomanes de ces mêmes taudis... Il lui suffit d'une vingtaine de minutes pour atteindre la caravane. Les sensations qu'il ressentit (qu'il ressentait... c'est plus sur une durée, je vois donc mieux l'imparfait... non?) étaient étranges. Comme si plus il s'approchait, plus des signes lui sommaient de faire demi-tour. L'air se raréfiait, à tel point qu'en grimpant la colline ridicule, il dut faire plusieurs fois des pauses pour retrouver une respiration correcte. Était-ce le stress ? Une protection de leurs Dieux ? Le manque de nourriture ? Ou bien encore cette odeur de putréfaction, aggressive aux narines non habituées? Se retenir de vomir frôlait l'exploit... Aucune idée, mais ce n'étaient pas ces désagréments [pas de virg] qui auraient fait reculer Velk, l'enfant Maraudeur en quête de vérité...
Les yeux du gamins s'écarquillèrent d'effroi lorsque il vit une aura apparaître soudainement (oui, j'ai juste inversé) autour de l'ensemble de plaques de tôles, une aura de couleur violette fade avec une multitudes de formes bleu chine lui rappelant la magnifique Yeilune... Qui... Et comment... ?
Il n'avait jamais rencontré d'autres Maraudeurs, et venait justement pour s'informer, au péril de sa vie... Est-ce que l'un des siens venait d'assassiner sa source de savoir? Était-il lui même en danger? Un nombre incalculable de situations possibles lui traversèrent l'esprit et il mit une bonne minute avant de se reprendre et de décider d'avancer. A travers ce qui servait d'entrée, coulait lentement un sang frais, en quantité impressionnante... En temps normal cela n'aurait pas perturbé le jeune Maraudeur, mais là il ressentit une présence, écrasante. Un peu comme lorsque l'on est au pied de monuments naturels (des monuments naturels? Depuis quand la nature construit des buildings?) à la taille insondable : on se sait vivant, mais aussi ridiculement petit.
Puis une voix se fraya un chemin entre les effluves de sang pour atteindre de plein fouet l'enfant:
«Entre Velk, tu ne crains rien... » dit une voix venant du taudis. (cette incise ne sert àrien du tout. Tu as déjà signalé l'appartition de cette voix)
Toujours aussi cooowwl .
Non, tu as un style vraiment très captivant. Mis à part les trois ou quatre petites erreurs, c'est vraiment bien.
Tiens, tant que j'y suis, je t'invite à poster sur Le Publicator .
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Publicator? Je vais jeter un oeil à ton truc.
Pourquoi j'ai un comité de lecture/correction à moi seul? Car dès le début de mon roman j'ai procédé comme toujours, je me suis entouré de personnes de milieu très divers et j'ai tenter de les galvaniser pour qu'ils m'accompagnent dans mon projet.
Et si je leur fourni vos corrections/impressions c'est pour plusieurs raisons :
1 : Avoir leurs avis sur vos remarques.
2 : Leur montrer à coté de quoi ils sont tous passer.
Et j'attends aucun aval, personne ne touche au texte a proprement parler. On me soumet juste constamment des propositions.
Et oui ils m'accompagnent alors que le roman est loin d'être terminé. Cela me permet de me consacrer sur l'essentiel, la création.
Content que cela vous plaise en tout cas, gardez bien en tête que ce ne sont pas des chapitres.
Et oui Barbara tu te pose de bonnes questions
Pourquoi j'ai un comité de lecture/correction à moi seul? Car dès le début de mon roman j'ai procédé comme toujours, je me suis entouré de personnes de milieu très divers et j'ai tenter de les galvaniser pour qu'ils m'accompagnent dans mon projet.
Et si je leur fourni vos corrections/impressions c'est pour plusieurs raisons :
1 : Avoir leurs avis sur vos remarques.
2 : Leur montrer à coté de quoi ils sont tous passer.
Et j'attends aucun aval, personne ne touche au texte a proprement parler. On me soumet juste constamment des propositions.
Et oui ils m'accompagnent alors que le roman est loin d'être terminé. Cela me permet de me consacrer sur l'essentiel, la création.
Content que cela vous plaise en tout cas, gardez bien en tête que ce ne sont pas des chapitres.
Et oui Barbara tu te pose de bonnes questions
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Pour Paco :
Tu peux préciser? J'ai pas capté.
- Spoiler:
- Le sang commençait à se répandre sur la neige comme de l'encre dans de l'eau, et étrangement, malgré l'obscurité, les yeux des deux adversaires brillaient. Ceux du cadavre gisant semblaient (verbe faible) crier au regret (criait au regret), ceux de Velk restaient impassibles. Une telle violence suivie d'un calme aussi imposant pourrait surprendre, mais c'était pourtant le quotidien des traqués...
Tu peux préciser? J'ai pas capté.
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Ce quatrième extrait est aussi agréable à lire que les précédents, mais le manque de description est flagrant. Et je trouve que c'est aussi trop rapide. Peut être est-ce dû à ton style, que j'apprécie, mais qui n'est pas assez "actif" et "présent" à mon goùt. Ca me donne l'impression que tu écris un résumé, ou quelque chose comme ça. Tu survoles, il n'y a pas assez d'informations (c'est juste mon point de vu). Mais j'avoue que la fin de ce passage m'intrigue, et que je lirai la suite avec plaisir
Juste une chose : le "dit une voix venant du taudis." à la fin est de trop.
Juste une chose : le "dit une voix venant du taudis." à la fin est de trop.
Maeror- Talent Génial
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Encrier_virtuel a écrit:Pour Paco :
- Spoiler:
Le sang commençait à se répandre sur la neige comme de l'encre dans de l'eau, et étrangement, malgré l'obscurité, les yeux des deux adversaires brillaient. Ceux du cadavre gisant semblaient (verbe faible) crier au regret (criait au regret), ceux de Velk restaient impassibles. Une telle violence suivie d'un calme aussi imposant pourrait surprendre, mais c'était pourtant le quotidien des traqués...
Tu peux préciser? J'ai pas capté.
Sembler est un verbe faible, tout comme paraître. Ce sont des verbes d'état, qui subissent, et non des verbes d'action. Lorsqu'on les combine avec des verbes d'action (crier en l'occurrence) la phrase perd de sa portée, de sa force.
C'est pourquoi je te conseillais de reformuler en: "Ceux du cadavre gisant criaient au regret etc...".
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Merci
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5. L'importance du savoir.
Peu évident de croire cette voix, surtout vu l'aspect inhabituel de la situation...
Que faire d'autre? Il semblait évident au jeune garçon, qu'il allait devoir marcher au milieu de ce sang frais, et affronter son destin. C'était un peu comme ces incidents violents, la scène ne dure que quelques instants, mais c'est une éternité que vous êtes persuadés de vivre... Et bien à ce moment, c'était ce qu'il ressentait. Déchiré entre la peur de la mort et l'envie, le besoin d'en savoir plus...
Il posa son pied sur la première marche en bois, ensanglantée. Le souci de la discrétion s'envola en même temps que ses nausées réapparurent. Qu'importe l'empreinte de pied, encrée sur le bois par le sang frais ; les souffrances du jeune Maraudeur exigeaient légitimement des réponses. Il s'arrêta net. Quand soudain, un son familier lui arriva aux oreilles. De la musique... Probablement un morceau d'avant C.U car à la connaissance de Velk, des instruments aussi mélodieux n'étaient plus choses courantes. Familier... c'était étrange car jusqu'ici il n'avait eu le loisir de se distraire que grâce aux musiques contemporaines. Uniquement composées d'instruments à percussion, et en de rares occasions de quelques flûtes de mauvaise facture.
Il reprit donc son entrée. La musique dans sa tête, même si rassurante, commençait à prendre considérablement du volume. Puis, comment autant de musiciens pouvaient se trouver dans ce logis? Un bruit sourd l'extirpa de ses pensées, son pied droit venait de cogner dans quelque chose au sol. Malgré le manque évident de lumière, la perspicacité du gamin lui indiqua qu'il s'agissait d'un corps, dont provenait à coup sûr une partie du sang qui recouvrait négligemment les lieux.
Ceci eut pour effet immédiat de rappeler à l'ordre son instinct de survie, qu'il venait lamentablement de mettre de coté; et ce au profit de l'enivrement produit par la musique...Un masque de honte passa sur son visage, ce genre d'erreur pouvait coûter la vie. Puis il crispa soudainement sa mâchoire violemment, une manière imagée de « briser » le masque. Autour de lui se trouvait une multitude d'objets déconcertants, dont il ne connaissait pas l'usage. Ce qui ne le rassurait évidemment pas.
Il apprendrait au fil des ans, que ces objets, servaient ou à la décoration (sculptures abstraites, vases de formes et matières diverses...) ou au repérage (cartes, boussoles, longues-vues...). Les années lui imposeraient parfois de sourire de l'innocence dont il avait fait preuve durant si longtemps.
En face de lui, dans l'ombre, se trouvait quelqu'un, il tendit un bras en direction d'un engin et la musique diminua progressivement, jusqu'à devenir à peine audible. “Ne touchez plus à rien ! Méfiez vous de moi ! Qui êtes vous et qu'avez vous fait à l'embaumeur ?” aboya le jeune Velk, aussi bien pour sembler confiant et directif devant l'individu, que pour se rassurer rapidement.
Cette même voix qui l'avait précédemment invité à rentrer, lui parvint clairement. Elle était rauque et charismatique, adulte certainement.
“ Une question à la fois Velk, de plus rien ne m'oblige à y répondre. Et au moindre geste, je pourrai t'exécuter grâce à chacun des objets présents ici, crois moi, ce n'est pas sans douleur.
– Est-ce vrai...? Et comment connaissez vous mon nom ?” hésita le gamin, un frisson lui parcourant l'échine. Il n'avait pas jusqu'ici, rencontré un danger aussi immédiat.
Un rire discret, en provenance de l'individu menaçant, froissa légèrement Velk ; habituellement si confiant.
“ Non, c'est faux. Mais tes connaissances sont tellement limitées mon jeune ami, qu'un chien armé d'un os rongé te réduirait à la soumission ! continua l'adulte sur le ton de la taquinerie.
– Si vous continuez je... bredouilla l'enfant Maraudeur.
– Non tu ne « rien du tout » petit. Pour deux raisons : premièrement car je n'ai pas besoin d'armes pour te réduire au silence. Et deuxièmement, car je suis le seul actuellement à pouvoir nourrir un peu ta petite tête, vide de réponse ”, l'interrompit le présumé responsable de la présence du corps au sol.
Il avançait à présent vers la sortie. Une fois au même niveau que le gamin, sur le pas de la supposée porte d'entrée, les rares rayons de soleil chassèrent l'ombre de sa personne... Il était relativement grand et svelte, la quarantaine d'Hivers approximativement. Des cheveux hirsutes poivre et sel. Et une barbe d'une semaine. La peau de son visage, tannée par la vie en extérieur, n'enlevait rien à son charme. Une forte présence agrémentée d'un regard aussi intelligent que perçant. Habillé de vêtements sombres, il dégageait quelque chose d'inquiétant qui plut immédiatement à Velk.
Il se déplaçait avec grâce et adresse, tout en discrétion.
Il sortit sans accorder un regard à celui qu'il venait de frôler, ni pour le cadavre à ses pieds d'ailleurs. Le fond de musique accompagnait sa sortie comme dans un rêve, ou un cauchemar... Le môme le suivit sans parler, ignorant qu'il s'engageait à beaucoup en faisant ainsi. Mais il comprit la gravité de la scène, sans difficulté. Son instinct l'avait souvent sorti des ennuis. Mais il lui manquait une arme, une immense, dont il mesurait avec peine la puissance. C'est ainsi qu'il comprit l'importance du savoir... Ils prirent la direction opposé à la ville, et n'échangèrent aucun mot pendant des heures. Le paysage restait inchangé depuis un long moment, quand l'élégant personnage se décida à prendre la parole.
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Encrier_virtuel a écrit:5. L'importance du savoir.
Peu évident de croire cette voix, surtout vu l'aspect inhabituel de la situation...
Que faire d'autre? Il semblait évident au jeune garçon, [virg. pas forcément nécessaire] qu'il allait devoir marcher au milieu de ce sang frais, et affronter son destin. C'était un peu comme ces incidents violents, la scène ne dure que quelques instants, mais c'est une éternité que vous êtes persuadés de vivre...(je reformulerais cette phrase même si je plussoie cette image !) Et bien à ce moment, c'était ce qu'il ressentait. Déchiré entre la peur de la mort et l'envie, le besoin d'en savoir plus...
Il posa son pied sur la première marche en bois, ensanglantée. Le souci de la discrétion s'envola en même temps que ses nausées réapparurent. Qu'importe l'empreinte de pied, encrée sur le bois par le sang frais ; les souffrances du jeune Maraudeur exigeaient légitimement des réponses. Il s'arrêta net. Quand soudain, un son familier lui arriva aux oreilles. De la musique... Probablement un morceau d'avant C.U car à la connaissance de Velk, des instruments aussi mélodieux n'étaient plus choses courantes. Familier... c'était étrange car jusqu'ici il n'avait eu le loisir de se distraire que grâce aux musiques contemporaines. Uniquement composées d'instruments à percussion, et en de rares occasions de quelques flûtes de mauvaise facture.
Il reprit donc son entrée. La musique dans sa tête, même si rassurante, commençait à prendre considérablement du volume. Puis, comment autant de musiciens pouvaient se trouver dans ce logis (tu peux encore plus appuyer cette incohérence, cette incompatibilité, avec un adjectif? Un bruit sourd l'extirpa de ses pensées, son pied droit venait de cogner dans quelque chose au sol. Malgré le manque évident de lumière, la perspicacité du gamin lui indiqua qu'il s'agissait d'un corps, dont provenait à coup sûr une partie du sang qui recouvrait négligemment les lieux.
Ceci eut pour effet immédiat de rappeler à l'ordre son instinct de survie, qu'il venait lamentablement de mettre de coté; et ce au profit de l'enivrement produit par la musique... [espace]Un masque de honte passa sur son visage, ce genre d'erreur pouvait coûter la vie (ou cher, pour éviter le vie de survie). Puis il crispa soudainement sa mâchoire violemment (deux adverbes l'un à côté de l'autre, comme c'est pas joli ), une manière imagée de « briser » le masque. Autour de lui se trouvait une multitude d'objets déconcertants, dont il ne connaissait pas l'usage. Ce qui ne le rassurait évidemment pas.
Il apprendrait au fil des ans, que ces objets [pas virg] servaient ou à la décoration (sculptures abstraites, vases de formes et matières diverses...) ou au repérage (cartes, boussoles, longues-vues...) (là, ça fait très catalogue avec les parenthèses, je me demande même ce que j'vais acheter . Non, plus sérieusement, il faut intégrer ces objets dans une description, quitte à en faire une énumération, mais qu'ils soient intégrés dans une phrase, une vraie ). Les années lui imposeraient parfois de sourire de l'innocence dont il avait fait preuve durant si longtemps.
En face de lui, dans l'ombre, se trouvait quelqu'un, il (le "il" se rapporte à Velk alors que ce n'est pas le cas. Soit tu recommences une autre phrase, soit tu emploies un "qui") tendit un bras en direction d'un engin et la musique diminua progressivement, jusqu'à devenir à peine audible. “Ne touchez plus à rien ! Méfiez vous de moi ! Qui êtes vous et qu'avez vous fait à l'embaumeur ?” aboya le jeune Velk, aussi bien pour sembler confiant et directif devant l'individu, que pour se rassurer rapidement.
Cette même voix qui l'avait précédemment invité à entrer, lui parvint clairement. Elle était rauque et charismatique, adulte certainement.
“ Une question à la fois Velk, de plus rien ne m'oblige à y répondre. Et au moindre geste, je pourrais (conditionnel, il va pas le tuer dans le futur hein? ) t'exécuter grâce à chacun des objets présents ici, crois-moi, ce n'est pas sans douleur.
– Est-ce vrai...? Et comment connaissez vous mon nom ?” hésita le gamin, un frisson lui parcourant l'échine. Il n'avait pas (jamais), jusqu'ici, rencontré un danger aussi immédiat.
Un rire discret, en provenance de l'individu menaçant (mouais, bof la tournure), froissa légèrement Velk ; habituellement si confiant.
“ Non, c'est faux. Mais tes connaissances sont tellement limitées mon jeune ami, qu'un chien armé d'un os rongé te réduirait à la soumission ! continua l'adulte sur le ton de la taquinerie.
– Si vous continuez je..., bredouilla l'enfant Maraudeur.
– Non tu ne « rien du tout » petit. Pour deux raisons : premièrement car je n'ai pas besoin d'armes pour te réduire au silence. Et deuxièmement, car je suis le seul actuellement à pouvoir nourrir un peu ta petite tête, vide de réponse ”, l'interrompit le présumé responsable de la présence du corps au sol.
Il avançait à présent vers la sortie. Une fois au même niveau que le gamin, sur le pas de la supposée porte d'entrée, les rares rayons de soleil chassèrent l'ombre de sa personne... Il était relativement grand et svelte, la quarantaine d'Hivers approximativement. Des cheveux hirsutes poivre et sel. Et une barbe d'une semaine. La peau de son visage, tannée par la vie en extérieur, n'enlevait rien à son charme. Une forte présence agrémentée d'un regard aussi intelligent que perçant. Habillé de vêtements sombres, il dégageait quelque chose d'inquiétant qui plut immédiatement à Velk.
Il se déplaçait avec grâce et adresse, tout en discrétion.
Il sortit sans accorder un regard à celui qu'il venait de frôler, ni pour le cadavre à ses pieds d'ailleurs. Le fond de musique accompagnait sa sortie comme dans un rêve, ou un cauchemar... Le môme le suivit sans parler, ignorant qu'il s'engageait à beaucoup en faisant ainsi. Mais il comprit la gravité de la scène, sans difficulté. Son instinct l'avait souvent sorti des ennuis. Mais il lui manquait une arme, une immense, dont il mesurait avec peine la puissance. C'est ainsi qu'il comprit (ah, une répétition !) l'importance du savoir... Ils prirent la direction opposée à la ville, et n'échangèrent aucun mot pendant des heures. Le paysage restait inchangé depuis un long moment, quand l'élégant personnage se décida à prendre la parole.
Coupure en pleine révélation. Tu sais garder un suspens agaçant toi .
Et bah, en tout cas, question histoire je continue d'aimer et j'en redemande !
Deux ou trois tournures qui me semblent un peu maladroite (tien de méchant en plus) non... c'est un passage plutôt bon qui garde cet esprit angoissant et attirant à la fois.
Ce monde dévasté a du cachet, même si pourtant, tu n'es pas le premier à en parler... Etrange, étrange...
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Pas le premier à en parler? Oo
(et merci xD Je regarderais attentivement dés que j'aurais deux min à moi)
(et merci xD Je regarderais attentivement dés que j'aurais deux min à moi)
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Encrier_virtuel a écrit:Pas le premier à en parler? Oo
Pas le premier à faire une histoire sur un monde futuriste dévasté (pas forcément peuplé par des maraudeurs hein ^^).
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Pacô a écrit:Encrier_virtuel a écrit:Pas le premier à en parler? Oo
Pas le premier à faire une histoire sur un monde futuriste dévasté (pas forcément peuplé par des maraudeurs hein ^^).
Haaa oui
J'ai eu très peur, j'ai cru que tu m'expliquais que je pompais tout sur un univers existant Surtout avec le "étrange étrange"
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Nan, généralement, quand je dis étrange étrange... c'est que je suis captivé et que j'en perds mes mots .
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Pacô a écrit:Nan, généralement, quand je dis étrange étrange... c'est que je suis captivé et que j'en perds mes mots .
La flatterie te mèneras loin
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Voilà mon petit grain de NaCl (oui, je suis en plein dans la physique chime ^^)
Je n'ai pas lu les pages précédentes, désolé, je donne juste mon avis =]
Extrait 1:
Extrait 2 :
Extrait 3 :
Je n'ai pas lu les pages précédentes, désolé, je donne juste mon avis =]
Extrait 1:
- Spoiler:
Eeeuh... Le gamin de 12 ans, de 1 mètre 15 va tuer un géant baraqué qui fait deux fois sa taille ? Avec un bout de bois ? Un peu illogique, m'enfin, tu le dis toi-même à la fin, ce monde n'aime pas la logique...
L'Hiver 86 : les Maraudeurs
Voici un monde légèrement différent du nôtre... Les dangers mortels sont bien plus nombreux et regorgent d'originalité pour accomplir leurs fourbes desseins. Cette histoire débute en hiver 86 après C.U (Chaos Universel) ("débute en hiver, 86 ans après le Chaos Universel"... je trouve que c'est mieux ainsi, mais là, on ne sait pas que cette date est considérée comme un repère,comme nous avec JC... donc à toi de voir) dans les bas-fonds d'une pseudo ville appelé Rëdona. Velk, seulement âgé de 12 hivers (je pense que tu peux ne l'évoquer que dans le paragraphe précédent, et ainsi éviter la présente répétition), est pourchassé par la Milice...
______________________________________________________________________
Malgré les dérèglements climatiques, persiste une saison qui permet aux peuples de compter le temps qui passe.
L'Hiver...
Période extrêmement redoutée, autant pour les déceptions face aux cultures naissantes gâchées par le froid, que par ses nuits longues et terriblement noires, qui offrent aux brigands de tous horizons (alors là, moi, j'écris comme toi, car c'est "tous les horizons", mais la langue française que que nous l'écrivions "tout horizon"... donc à toi de voir) de commettre leurs méfaits loin de la traîtresse lumière.
Velk a déjà traversé douze de ces meurtriers Hivers (ici).
Enfin si l'on veut (je sais pas si le enfin a sa place ici, c'est bizarre, une touche de comique (?) alors qu'on cherche des explications... Je pense que c'est à reformuler), car il est né en plein milieu de celui de l'Hiver 74 (heein ?), c'est environ à cette période que le restant d'atmosphère changea la couleur du ciel, la faisant passer d'une teinte grisâtre à un violet fade, parcourue de nuances de bleu chine.
______________________________________________________________________
Alors que la neige déferlait sur la pathétique Rëdona, et que la majorité des gens avait trouvé des abris pour les heures nocturnes, des cris se mélangèrent aux sons des vents puissants et glacés. L'Hiver ne pardonnait pas plus les villes du nord que celles du sud, comme Rëdona. C'était un mot fort pour un amas de taudis, dans lequel se protégeaient quelques paumés. Afin qu'un semblant de cohérence persiste, la Milice avait été créée dans chaque lieu où un nombre conséquent de personnes se décidait à rester. Ce village du sud avait la chance d'être correctement équipé, aussi bien en armement qu'en tenue de combat. Un groupe religieux du nord les fournissait régulièrement, probablement de manière à garder une influence certaine sur les régions éloignées de la leur. Ce soir là, aucun habitant n'osa sortir la tête de son trou à rats, afin d'apercevoir la scène peu commune en train de se dérouler.
– Arrête toi gamin ! Ça va mal finir ! dit le milicien à la poursuite de l'enfant, malgré ladistance d'unedizaine de mètres qui les séparait.
Le personnage, en dépit de son excellente constitution et de son équipement de bonne facture, semblait réellement avoir des difficultés à suivre l'enfant vêtu de haillons et mesurant la moitié de sa propre taille. Ils empruntèrent l'allée principale, recouverte de neige et de verglas. Personne dans les rues ce soir là, mis à part eux et le vent, frappant le moindre obstacle qui se dressait sur son passage. Le presque silence accompagnait à merveille le tableau, le bruit des pas écrasant la neige et leur respiration haletante étaient les spectateurs d'un théâtre de rue d'un nouveau genre.
Le fugitif emprunta une ruelle, ou du moins ce qu'il en restait. Les rues se composaient d'anciennes constructions et de nouvelles, fabriquées avec les moyens du bord (de nouvelles constructions fabriquées avec les moyens du bord, je suppose qu'elles sont dans ce cas toutes aussi miteuses, donc cherche plutôt avec le mot "recentes" plutôt que "nouvelles" qui sous-entend des constructions modernes). Le résultat complètement inesthétique avait au moins le mérite d'être efficace face aux rudes saisons. Aucune raison de s'inquiéter pour un géant de 2m30 (c'est pas un peu grand ?), solidement armé et habitué au conflit. Marcus était un bon père de famille, enrôlé dans la Milice afin d'assurer au moins un repas chaque jour à sa femme, et ses deux filles en bas-âge. Apprécié de tous, bon travailleur, c'était un homme bien, respecté par ses pairs. Il vivait là ses derniers instants. Sa femme allait devenir veuve, folle aussi, enfin d'après ses voisins. Elle apprendrait quelques jours plus tard, que sa force de la nature, son mari, s'était fait assassiner par un vulgaire enfant armé d'un bout de bois. Cet univers n'appréciait pas la logique apparemment.
Extrait 2 :
- Spoiler:
Rien à redire ! Quoique si, intrigant, je veux la suite.2. Auparavant
Le bruit sourd des os du crâne en train de subir l'agression d'un objet contondant (on comprend, mais c'est bizarre, 'fin je n'aime pas) ne quitta pas la ruelle. Il était emprisonné par la marée sonore du vent
et de la neige tentant de s'y engouffrer.
- Imbécile... dit une voix suave et apparemment calme, à l'attention du défunt Marcus.
Le sang commençait à se répandre sur la neige comme de l'encre dans de l'eau, et étrangement, malgré l'obscurité, les yeux des deux adversaires brillaient. Ceux du cadavre gisant semblaient crier au regret, ceux de Velk restaient impassibles... Une telle violence suivie d'un calme aussi imposant pourrait surprendre, mais c'était pourtant le quotidien des traqués...
Auparavant...
Vingt jours plus tôt, la Milice de la ville avait appris par le témoignage de plusieurs lâches, la délation demeurant un moyen de survie comme un autre, la présence d'un Maraudeur. Au bout d'une dizaine de jours d'enquête, ils avaient retrouvé la trace du fugitif : un jeune adolescent aux yeux sombres. Un brun à la peau légèrement tannée, comme les Montagnards.
Ces traques ne facilitèrent pas le déplacement de Velk, problème courant pour lui depuis quatre Hivers.
A ses huit Hivers, un phénomène étrange s'était produit. Un soir, tandis que lui et son amie Yeilune étaient partis jouer les ferrailleurs pour gagner trois tickets de troc, la mort frappa qui ? sournoisement sous la plus douce de ses apparences.
Alors qu'ils prenaient une pause, Velk avait cédé à la tentation... Il trouvait Yeilune splendide, un peu plus âgée de quelques Hivers, mais cela lui importait peu.
Sa peau nacrée et ses yeux en amandes l'obsédaient littéralement. Il aimait, souvent, laisser son imagination prendre le dessus avant de sombrer dans le sommeil. Il s'imaginait la serrer tendrement contre lui, leurs deux torses nus se caressant mutuellement au gré des mouvements hasardeux de chacun (beaucoup de an). Mais ce jour-là, il avait décidé de saisir sa chance pendant le ferraillage...
Après une approche maladroite et peu discrète, Velk avait réussi à passer son bras autour de son cou. Il avait plongé ses yeux ténébreux dans les siens et l'avait embrassée.
Une furieuse passion l'avait envahi, un flot d'émotions surprenant et quasi anormal l'avait submergé...
Lorsqu'il était revenu à la réalité, doucement, pour partager son sourire avec Yeilune, les sensations agréables s'était envolées rapidement, remplacées par l'horreur et la panique.
Les premières secondes, il n'avait rien vu, ou presque...
De son amie ne restait plus qu'une ombre indistincte, quasi immatérielle, de la couleur du ciel, ce violet fade rehaussé de violentes vagues de bleu chine. La scène aurait semblé magnifique, de l'extérieur, si elle n'avait pas été si atroce...
Il ne possédait qu'une certitude concernant ce qu'il voyait : la forme pleurait de douleur et d'angoisse. Rapidement, la silhouette avait repris des teintes plus claires... Une peau nacrée, des yeux en amandes...
Le cadavre contorsionné de Yeilune se trouvait dans ses bras, leurs torses n'étaient pas nus et les yeux brulés de la pauvre adolescente n'éveillaient plus vraiment le désir chez lui et la colère avait surgi... Son premier réflexe avait été de la lâcher, et de reculer de quelques mètres.
La fille gisait à présent sur le sol au milieu de la décharge, comme une
vieille poupée abandonnée par une enfant ayant reçu de ses généreux parents un nouveau jouet.
Et à son tour il s'était mis à crier et à pleurer, contemplant une œuvre morbide qui allait le hanter durant chacune de ses nuits...
Il était retourné à son village, et il avait erré durant plusieurs jours, refusant de s'alimenter.
Malheureusement pour l'amoureux maudit, un autre ferrailleur avait assisté au spectacle funeste. On ne saurait jamais les raisons de sa présence... Voyeur ou “gagne-ticket” ?
L'étrangeté de la scène lui avait valu d'être fiché « Maraudeur ». Ainsi, il avait également appris que la forme n'était pas une illusion, et que ce premier et dernier baiser de Yeilune, avait été l'arme du crime...
Et c'est aussi durant les semaines qui suivirent le « crime », qu'il découvrit ce qu'étaient des « Maraudeurs ».
C'étaient des bannis, traqués sans répit. Leur signalement était diffusé rapidement, et pour cause : ces rejets de la nature n'étaient autres que des criminels aux pouvoirs démoniaques.
Des tueurs, bandits, violeurs, utilisant les nuances célestes pour agir...
Du moins, c'est ce que chaque personne douée de raison et dotée de l'envie de vivre se plaisait à croire, pour sa propre sécurité.
Extrait 3 :
- Spoiler:
Des pensées intéressantes, un style impeccable, des fautes innexistantes, je ne demande rien de plus, mis à part la suite. Et j'attends aussi d'avoir lu les sept extraits avant de pouvoir me prononcer définitivement.3. Les croyances.
Le soleil se leva, et le gamin fit de même, sortant de son petit abri de fortune : une cave abandonnée de tous, même des rats... Son acte de la nuit dernière semblait bien flou, comme un rêve qu'on oublie sagement après le réveil, occultant toute la violence du geste. Un meurtre barbare,
mais pas gratuit...
Depuis le C.U il y a 86 Hivers, foule de religions était apparue (c'est la foule qui est apparue), et ce, à une vitesse record.
Entre les humanoïdes se proclamant divins, et les autres massacrant des
communautés entières... Peuplades désignées au hasard, uniquement pour apaiser la colère de dieux fictifs, probablement inventés pour l'occasion. Une seule d'entre elles avait réussi à s'imposer et à perdurer, et seulement en quelques hivers... Une ascension fulgurante vers la domination des faibles esprits, et une grande puissance corruptrice... Le « Culte du Passage ». Un clergé de huit membres dirigeait cet ordre. Ils ne se réunissaient qu'une fois tous les trois Hivers. D'après les peuples, le « Culte du Passage » était nécessaire à la préservation de la pureté des âmes des vivants, et au repos de celles des morts. Le clergé avait instauré de nombreuses règles concernant divers rituels et lois à respecter sous peine de mise à mort... Ils étaient aussi les instigateurs de la chasse aux Maraudeurs, cette nouvelle puissance leur vouait une haine farouche et sans limite. Inutile de vous expliquer à quel point Velk ne pouvait les porter dans son coeur tourmenté...
Chaque cadavre, dans la mesure du possible, devait subir un embaumement, ainsi qu'un rituel d'adieu pour le passage de son âme dans le prochain monde. Les Embaumeurs étaient l'équivalent des prêtres de l'ancien monde. Désignés très jeunes, ils étudiaient les préceptes et plus tard se mettaient au service des fidèles, de manière itinérante.
La venue de Velk à Rëdona n'avait jamais été un hasard. Cet enfant chez qui la violence était devenue une constante, agissait librement des codes du Clergé, mais pas sans ligne directrice pour autant... Voilà un Hiver et demi qu'il entendait une rumeur, concernant un Embaumeur ayant trahi les préceptes pour sauver un fugitif. Il aurait massacré une dizaine de commerçants voyageurs qui étaient en train de lapider un Maraudeur après l'avoir violé à tour de rôle. C'était une fillette en bas-âge, son enfant.
Même si Velk n'avait pas plus de détails concernant cette histoire, il savait pertinemment que le Clergé n'avait pas suffisamment d'Embaumeurs, et que l'éducation de ces derniers était le fruit de trop nombreuses années de labeurs pour les renvoyer. C'était donc probablement de par ce fait que le passeur pouvait toujours exercer.
Cet individu funeste était à Rëdona, pour servir. Il devait être surveillé de prés depuis son geste. Une mine d'informations inespérée pour un Maraudeur, et le meurtre du Milicien n'était qu'un moyen comme un autre de forcer l'érudit à pratiquer son art, l'embaumement. Le gamin n'avait pas tué par hasard.
L'humain est avide de tout ce qui peut rendre sa vie moins misérable à ses yeux. Donc, la moindre information concernant l'Embaumeur allait circuler plus rapidement que la Peste en cette douce journée de lendemain de meurtre...
kirlim- Talent Divin
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Extrait 4 :
Extrait 5 :
Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.
J'attends de voir les sept extraits avant de porter un jugement définitif, mais je trouve cependant que certains extraits (notamment le 4), manquent cruellement de descriptions, mais ce n'est que mon avis).
- Spoiler:
- [quote]4.L'embaumeur
Velk était décidément bien présomptueux du haut de son faible nombre d'Hivers.
Les informations tardèrent à arriver, et l'estomac du gamin fut de plus en plus difficile à remplir faute de pouvoir piller des abris. Oui, la discrétion jusqu'à la rencontre était de mise.
Trois jours de passés lorsqu'enfin, une fois que la nuit eut recouvert la ville de son voile sombre et oppressant, elle fut révélée... L'information.
Le jeune garçon,ne pouvant se déplacer librement que la nuit, ne pouvait principalement miser que sur les recéleurs et prostituées pour lui fournir des ragots.
Les drogues artisanales étant largement disponibles pour les désespérés
travailleurs nocturnes, les langues se déliaient rapidement, mais crachaient souvent plus de venin que d'eau bénite. Heureusement cette nuit là, une catin, plus physique que cérébrale, vexée d'avoir été repoussée par la garde de l'Embaumeur, criait son mécontentement à qui voulait l'entendre.
Le discours de la prostituée était hasardeux, et il était difficile, malgré un charisme non contestable, en tant qu'enfant, de paraître crédible devant la grande gueule d'une pute sous essence de racines noires. Malgré tout, à force d'acharnement et de promesses ridicules, l'information tomba. L'embaumeur était logé dans ce que, à une autre époque, nous aurions appelé « caravane ». Une superposition de tôles, protégeant aussi bien du vent que des regards indiscrets.
Cet amas de métaux trônait sur une colline non loin de la ville.
Si Velk connaissait un peu mieux la religion il aurait su que les Embaumeurs logeaient toujours sur le point culminant des taudis. Il regretta amèrement son manque de connaissances quand une crampe d'estomac lui infligea des vertiges et nausées, dignes des redescentes (berk ><) des toxicomanes de ces mêmes taudis (mouais, inutile)... Il lui suffit d'une vingtaine de minutes pour atteindre la caravane. Les sensations qu'il ressentit étaient étranges. Comme si, plus il l'approchait, plus des signes lui sommaient de faire demi-tour. L'air se raréfiait, à tel point qu'en grimpant la colline ridicule, il dut faire plusieurs fois des pauses afin de retrouver une respiration correcte. Était-ce le stress ? Une protection de leurs Dieux ? Le manque de nourriture ? Ou bien encore cette odeur de putréfaction, aggressive aux narines non habituées ? Se
retenir de vomir frôlait l'exploit... Aucune idée, mais ce n'étaient
pas ces désagréments, qui auraient fait reculer Velk, l'enfant
Maraudeur en quête de vérité...
Les yeux du gamins s'écarquillèrent d'effroi lorsque il vit une aura apparaître soudainement autour de l'ensemble de plaques de tôles, une aura de couleur violette fade avec une multitudes de formes bleu chine lui rappelant la magnifique Yeilune... Qui... Et comment... ?
Il n'avait jamais rencontré d'autres Maraudeurs, et venait justement pour s'informer, au péril de sa vie... Est-ce que l'un des siens venait d'assassiner sa source de savoir ? Était-il lui même en danger? Un nombre incalculable de situations possibles lui traversèrent l'esprit et il mit une bonne minute avant de se reprendre et de décider d'avancer. A travers ce qui servait d'entrée, coulait lentement un sang frais, en quantité impressionnante... En temps normal cela n'aurait pas perturbé le jeune Maraudeur, mais là il ressentit une présence, écrasante. Un peu comme lorsque l'on est au pied de monuments naturels (huh ?) à la taille insondable : on se sait vivant, mais aussi ridiculement petit.
Puis une voix se fraya un chemin entre les effluves de sang pour atteindre de plein fouet l'enfant :
« Entre, Velk, tu ne crains rien... »dit une voix venant du taudis.
[/quote]Si, je commence à voir les liens entre les passages sans soouci. Mais pourquoi les séparer ainsi ?
Extrait 5 :
- Spoiler:
C'est toujours intrigant hein... Et j'avoue ne5. L'importance du savoir.
Peu évident de croire cette voix, surtout vu l'aspect inhabituel de la situation...
Que faire d'autre? Il semblait évident au jeune garçon, qu'il allait devoir marcher au milieu de ce sang frais, et affronter son destin. C'était un peu comme ces incidents violents, la scène ne dure que quelques instants, mais c'est une éternité que vous êtes persuadés de vivre... Et bien à ce moment, c'était ce qu'il ressentait. Déchiré entre la peur de la mort et l'envie, le besoin d'en savoir plus...
Il posa son pied sur la première marche en bois, ensanglantée. Le souci de la discrétion s'envola en même temps que ses nausées réapparurent. Qu'importe l'empreinte de pied, encrée sur le bois par le sang frais ; les souffrances du jeune Maraudeur exigeaient légitimement des réponses. Il s'arrêta net. Quand soudain, un son familier lui arriva aux oreilles. De la musique... Probablement un morceau d'avant C.U car à la connaissance de Velk, des instruments aussi mélodieux n'étaient plus choses courantes. Familier... c'était étrange car jusqu'ici il n'avait eu le loisir de se distraire que grâce aux musiques contemporaines. Uniquement composées d'instruments à percussion, et en de rares occasions de quelques flûtes de mauvaise facture.
Il reprit donc son entrée. La musique dans sa tête, même si rassurante, commençait à prendre considérablement du volume. Puis, comment autant de musiciens pouvaient se trouver dans ce logis? Un bruit sourd l'extirpa de ses pensées, son pied droit venait de cogner dans quelque chose au sol. Malgré le manque évident de lumière, la perspicacité du gamin lui indiqua qu'il s'agissait d'un corps, dont provenait à coup sûr une partie du sang qui recouvrait négligemment les lieux.
Ceci eut pour effet immédiat de rappeler à l'ordre son instinct de survie, qu'il venait lamentablement de mettre de coté; et ce au profit de l'enivrement produit par la musique...Un masque de honte passa sur son visage, ce genre d'erreur pouvait coûter la vie. Puis il crispa soudainement et violemment sa mâchoire, une manière imagée de « briser » le masque. Autour de lui se trouvait une multitude d'objets déconcertants, dont il ne connaissait pas l'usage. Ce qui ne le rassurait évidemment pas.
Il apprendrait au fil des ans, que ces objets, servaient soit à la décoration (sculptures abstraites, vases de formes et matières diverses...),soit au repérage (au vu de la liste qui suit, c'est plutôt des objets de navigation, non ?) (cartes, boussoles, longues-vues...). Les années lui imposeraient parfois de sourire de l'innocence dont il avait fait preuve durant si longtemps.
En face de lui, dans l'ombre, se trouvait quelqu'un. L'homme tendit un bras en direction d'un engin et la musique diminua progressivement, jusqu'à devenir à peine audible. “Ne touchez plus à rien ! Méfiez vous de moi !
Qui êtes vous et qu'avez vous fait à l'embaumeur ?” aboya le jeune Velk, aussi bien pour sembler confiant et directif devant l'individu, que pour se rassurer rapidement.
Cette même voix qui l'avait précédemment invité à rentrer, lui parvint clairement. Elle était rauque et charismatique, adulte certainement.
“ Une question à la fois Velk, de plus rien ne m'oblige à y répondre. Et au moindre geste, je pourrais t'exécuter grâce à chacun des objets présents ici, crois moi, ce n'est pas sans douleur.
– Est-ce vrai...? Et comment connaissez vous mon nom ?” hésita le gamin, un frisson lui parcourant l'échine. Il n'avait pas jusqu'ici, rencontré un danger aussi immédiat.
Un rire discret, en provenance de l'individu menaçant, froissa légèrement Velk ; habituellement si confiant.
“ Non, c'est faux. Mais tes connaissances sont tellement limitées mon jeune ami, qu'un chien armé d'un os rongé te réduirait à la soumission ! continua l'adulte sur le ton de la taquinerie.
– Si vous continuez je... bredouilla l'enfant Maraudeur.
– Non tu ne « rien du tout » petit. Pour deux raisons : premièrement car je n'ai pas besoin d'armes pour te réduire au silence. Et deuxièmement, car je suis le seul actuellement à pouvoir nourrir un peu ta petite tête, vide de réponses ”, l'interrompit le présumé responsable de la présence du corps au sol.
Il avançait à présent vers la sortie. Une fois au même niveau que le gamin, sur le pas de la supposée porte d'entrée, les rares rayons de soleil chassèrent l'ombre de sa personne... Il était relativement grand et svelte, la quarantaine d'Hivers approximativement. Des cheveux hirsutes poivre et sel. Et une barbe d'une semaine. La peau de son visage, tannée par la vie en extérieur, n'enlevait rien à son charme. Une forte présence agrémentée d'un regard aussi intelligent que perçant. Habillé de vêtements sombres, il dégageait quelque chose d'inquiétant qui plut immédiatement à Velk.
Il se déplaçait avec grâce et adresse, tout en discrétion.
Il sortit sans accorder un regard à celui qu'il venait de frôler, ni pour le cadavre à ses pieds d'ailleurs. Le fond de musique accompagnait sa sortie comme dans un rêve, ou un cauchemar... Le môme le suivit sans parler, ignorant qu'il s'engageait à beaucoup en faisant ainsi. Mais il comprit la gravité de la scène, sans difficulté. Son instinct l'avait souvent sorti des ennuis. Mais il lui manquait une arme, une immense, dont il mesurait avec peine la puissance. C'est ainsi qu'il comprit l'importance du savoir... Ils prirent la direction opposée à la ville, et n'échangèrent aucun mot pendant des heures. Le paysage restait inchangé depuis un long moment, quand l'élégant personnage se décida à prendre
la parole.
toujours pas comprendre pourquoi tu découpes ainsi ton roman... Mais on
verra ^^
Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.
J'attends de voir les sept extraits avant de porter un jugement définitif, mais je trouve cependant que certains extraits (notamment le 4), manquent cruellement de descriptions, mais ce n'est que mon avis).
kirlim- Talent Divin
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Kirlim a écrit:Extrait 4 :
- Spoiler:
Si, je commence à voir les liens entre les passages sans soouci. Mais pourquoi les séparer ainsi ?4.L'embaumeur
Velk était décidément bien présomptueux du haut de son faible nombre d'Hivers.
Les informations tardèrent à arriver, et l'estomac du gamin fut de plus en plus difficile à remplir faute de pouvoir piller des abris. Oui, la discrétion jusqu'à la rencontre était de mise.
Trois jours de passés lorsqu'enfin, une fois que la nuit eut recouvert la ville de son voile sombre et oppressant, elle fut révélée... L'information.
Le jeune garçon,ne pouvant se déplacer librement que la nuit, ne pouvait principalement miser que sur les recéleurs et prostituées pour lui fournir des ragots.
Les drogues artisanales étant largement disponibles pour les désespérés
travailleurs nocturnes, les langues se déliaient rapidement, mais crachaient souvent plus de venin que d'eau bénite. Heureusement cette nuit là, une catin, plus physique que cérébrale, vexée d'avoir été repoussée par la garde de l'Embaumeur, criait son mécontentement à qui voulait l'entendre.
Le discours de la prostituée était hasardeux, et il était difficile, malgré un charisme non contestable, en tant qu'enfant, de paraître crédible devant la grande gueule d'une pute sous essence de racines noires. Malgré tout, à force d'acharnement et de promesses ridicules, l'information tomba. L'embaumeur était logé dans ce que, à une autre époque, nous aurions appelé « caravane ». Une superposition de tôles, protégeant aussi bien du vent que des regards indiscrets.
Cet amas de métaux trônait sur une colline non loin de la ville.
Si Velk connaissait un peu mieux la religion il aurait su que les Embaumeurs logeaient toujours sur le point culminant des taudis. Il regretta amèrement son manque de connaissances quand une crampe d'estomac lui infligea des vertiges et nausées, dignes des redescentes (berk !) des toxicomanes de ces mêmes taudis (mouais, inutile)... Il lui suffit d'une vingtaine de minutes pour atteindre la caravane. Les sensations qu'il ressentit étaient étranges. Comme si, plus il l'approchait, plus des signes lui sommaient de faire demi-tour. L'air se raréfiait, à tel point qu'en grimpant la colline ridicule, il dut faire plusieurs fois des pauses afin de retrouver une respiration correcte. Était-ce le stress ? Une protection de leurs Dieux ? Le manque de nourriture ? Ou bien encore cette odeur de putréfaction, aggressive aux narines non habituées ? Se retenir de vomir frôlait l'exploit... Aucune idée, mais ce n'étaient pas ces désagréments, qui auraient fait reculer Velk, l'enfant Maraudeur en quête de vérité...
Les yeux du gamins s'écarquillèrent d'effroi lorsque il vit une aura apparaître soudainement autour de l'ensemble de plaques de tôles, une aura de couleur violette fade avec une multitudes de formes bleu chine lui rappelant la magnifique Yeilune... Qui... Et comment... ?
Il n'avait jamais rencontré d'autres Maraudeurs, et venait justement pour s'informer, au péril de sa vie... Est-ce que l'un des siens venait d'assassiner sa source de savoir ? Était-il lui même en danger? Un nombre incalculable de situations possibles lui traversèrent l'esprit et il mit une bonne minute avant de se reprendre et de décider d'avancer. A travers ce qui servait d'entrée, coulait lentement un sang frais, en quantité impressionnante... En temps normal cela n'aurait pas perturbé le jeune Maraudeur, mais là il ressentit une présence, écrasante. Un peu comme lorsque l'on est au pied de monuments naturels (huh ?) à la taille insondable : on se sait vivant, mais aussi ridiculement petit.
Puis une voix se fraya un chemin entre les effluves de sang pour atteindre de plein fouet l'enfant :
« Entre, Velk, tu ne crains rien... »dit une voix venant du taudis.
Extrait 5 :
- Spoiler:
C'est toujours intrigant hein... Et j'avoue ne5. L'importance du savoir.
Peu évident de croire cette voix, surtout vu l'aspect inhabituel de la situation...
Que faire d'autre? Il semblait évident au jeune garçon, qu'il allait devoir marcher au milieu de ce sang frais, et affronter son destin. C'était un peu comme ces incidents violents, la scène ne dure que quelques instants, mais c'est une éternité que vous êtes persuadés de vivre... Et bien à ce moment, c'était ce qu'il ressentait. Déchiré entre la peur de la mort et l'envie, le besoin d'en savoir plus...
Il posa son pied sur la première marche en bois, ensanglantée. Le souci de la discrétion s'envola en même temps que ses nausées réapparurent. Qu'importe l'empreinte de pied, encrée sur le bois par le sang frais ; les souffrances du jeune Maraudeur exigeaient légitimement des réponses. Il s'arrêta net. Quand soudain, un son familier lui arriva aux oreilles. De la musique... Probablement un morceau d'avant C.U car à la connaissance de Velk, des instruments aussi mélodieux n'étaient plus choses courantes. Familier... c'était étrange car jusqu'ici il n'avait eu le loisir de se distraire que grâce aux musiques contemporaines. Uniquement composées d'instruments à percussion, et en de rares occasions de quelques flûtes de mauvaise facture.
Il reprit donc son entrée. La musique dans sa tête, même si rassurante, commençait à prendre considérablement du volume. Puis, comment autant de musiciens pouvaient se trouver dans ce logis? Un bruit sourd l'extirpa de ses pensées, son pied droit venait de cogner dans quelque chose au sol. Malgré le manque évident de lumière, la perspicacité du gamin lui indiqua qu'il s'agissait d'un corps, dont provenait à coup sûr une partie du sang qui recouvrait négligemment les lieux.
Ceci eut pour effet immédiat de rappeler à l'ordre son instinct de survie, qu'il venait lamentablement de mettre de coté; et ce au profit de l'enivrement produit par la musique...Un masque de honte passa sur son visage, ce genre d'erreur pouvait coûter la vie. Puis il crispa soudainement et violemment sa mâchoire, une manière imagée de « briser » le masque. Autour de lui se trouvait une multitude d'objets déconcertants, dont il ne connaissait pas l'usage. Ce qui ne le rassurait évidemment pas.
Il apprendrait au fil des ans, que ces objets, servaient soit à la décoration (sculptures abstraites, vases de formes et matières diverses...),soit au repérage (au vu de la liste qui suit, c'est plutôt des objets de navigation, non ?) (cartes, boussoles, longues-vues...). Les années lui imposeraient parfois de sourire de l'innocence dont il avait fait preuve durant si longtemps.
En face de lui, dans l'ombre, se trouvait quelqu'un. L'homme tendit un bras en direction d'un engin et la musique diminua progressivement, jusqu'à devenir à peine audible. “Ne touchez plus à rien ! Méfiez vous de moi !
Qui êtes vous et qu'avez vous fait à l'embaumeur ?” aboya le jeune Velk, aussi bien pour sembler confiant et directif devant l'individu, que pour se rassurer rapidement.
Cette même voix qui l'avait précédemment invité à rentrer, lui parvint clairement. Elle était rauque et charismatique, adulte certainement.
“ Une question à la fois Velk, de plus rien ne m'oblige à y répondre. Et au moindre geste, je pourrais t'exécuter grâce à chacun des objets présents ici, crois moi, ce n'est pas sans douleur.
– Est-ce vrai...? Et comment connaissez vous mon nom ?” hésita le gamin, un frisson lui parcourant l'échine. Il n'avait pas jusqu'ici, rencontré un danger aussi immédiat.
Un rire discret, en provenance de l'individu menaçant, froissa légèrement Velk ; habituellement si confiant.
“ Non, c'est faux. Mais tes connaissances sont tellement limitées mon jeune ami, qu'un chien armé d'un os rongé te réduirait à la soumission ! continua l'adulte sur le ton de la taquinerie.
– Si vous continuez je... bredouilla l'enfant Maraudeur.
– Non tu ne « rien du tout » petit. Pour deux raisons : premièrement car je n'ai pas besoin d'armes pour te réduire au silence. Et deuxièmement, car je suis le seul actuellement à pouvoir nourrir un peu ta petite tête, vide de réponses ”, l'interrompit le présumé responsable de la présence du corps au sol.
Il avançait à présent vers la sortie. Une fois au même niveau que le gamin, sur le pas de la supposée porte d'entrée, les rares rayons de soleil chassèrent l'ombre de sa personne... Il était relativement grand et svelte, la quarantaine d'Hivers approximativement. Des cheveux hirsutes poivre et sel. Et une barbe d'une semaine. La peau de son visage, tannée par la vie en extérieur, n'enlevait rien à son charme. Une forte présence agrémentée d'un regard aussi intelligent que perçant. Habillé de vêtements sombres, il dégageait quelque chose d'inquiétant qui plut immédiatement à Velk.
Il se déplaçait avec grâce et adresse, tout en discrétion.
Il sortit sans accorder un regard à celui qu'il venait de frôler, ni pour le cadavre à ses pieds d'ailleurs. Le fond de musique accompagnait sa sortie comme dans un rêve, ou un cauchemar... Le môme le suivit sans parler, ignorant qu'il s'engageait à beaucoup en faisant ainsi. Mais il comprit la gravité de la scène, sans difficulté. Son instinct l'avait souvent sorti des ennuis. Mais il lui manquait une arme, une immense, dont il mesurait avec peine la puissance. C'est ainsi qu'il comprit l'importance du savoir... Ils prirent la direction opposée à la ville, et n'échangèrent aucun mot pendant des heures. Le paysage restait inchangé depuis un long moment, quand l'élégant personnage se décida à prendre
la parole.
toujours pas comprendre pourquoi tu découpes ainsi ton roman... Mais on
verra ^^
Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.
J'attends de voir les sept extraits avant de porter un jugement définitif, mais je trouve cependant que certains extraits (notamment le 4), manquent cruellement de descriptions, mais ce n'est que mon avis).
Alors je vais faire le point
Pour commencer Kirlim, merci de t'attarder sur mon roman
Pour commencer, le découpage, il n'est pas définitif mais uniquement utile pour moi et mon comité de bêtas-lecteurs. Plus pratique pour les corrections.
Pour les descriptifs : Hoooo oui qu'il en manque et il y aura une grosse vague de rajouts à ce niveau là, même si du gros boulot à déjà était fait sur le reste, c'est encore le gros point faible d'H86. Tous me font la même remarque. Je fais la promesse de décrire cet univers comme jamais et de tenter au possible de tromper vos sens pour qu'ils vivent pleinement cette histoire
Oui attend les 7 extraits Ils sont vraiment un ensemble (peut-etre même un seul chapitre, voir deux) nécessaire.
Et bah j'aime bien moi, la narration est intéressante, et je crois n'avoir jamais vu cette manière de raconter.
Tu parle du découpage? Si c'est le cas malheureusement ça disparaitra. Si c'est autre chose je t'invite à développer
(Pour le début, le gamin qui tue le garde, ca à éveiller chez toi une incompréhension, quelque chose d'illogique, c'était exactement l'effet rechercher. Un livre dois savoir "susciter" sans constamment réconforter Je vous invite dans un univers perplexe, où chaque personnage prend son importance dans son évolution personnelle au cours de cette histoire. Un monde violent et froid, parfois abjecte et dénué des repères habituels, que vous vous surprendrez à adopter très facilement, trop? Ce qui choque dans notre réalité, deviendra tout aussi normal pour les personnages que pour vous au cours de votre lecture, c'est mon objectif )
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Ouah, le super admin t'as remis ton message en tout beau .
Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit Kirlim cependant (bien que je n'ai peut être pas tout lu de sa correction =/).
Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit Kirlim cependant (bien que je n'ai peut être pas tout lu de sa correction =/).
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Pacô a écrit:Ouah, le super admin t'as remis ton message en tout beau .
Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit Kirlim cependant (bien que je n'ai peut être pas tout lu de sa correction =/).
Ok merci, je transmet comme d'hab sur notre forum de travail, et ensuite je zieute attentivement :p
Vous étes extras
(Et merci Pacô )
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
6.Explications
“ Mon prénom est Jhad et je suis du 6ème rang, dit le sombre compagnon de Velk, avec un certain orgueil non mesuré.
- Vous n'avez pas de nom vous non plus, et vous êtes un Maraudeur tout comme moi... C'est une constante l'absence de nom ? Et c'est quoi cette putain d'histoire de rangs ? ”, lâcha le jeune d'une seule traite.
Jhad, avant de répondre, avait infligé un coup de genou rapide dans les côtes de Velk, le propulsant sur le sol, composé de terre sans couleur et de rochers abruptes. Il était rare que les réflexes du gamin lui fassent défaut, mais apparemment, et pour la première fois de sa vie, il n'était qu'un enfant faible devant un adulte solide. Ce geste agressif lui faisait finalement autant de mal que de bien...
“ Mais... ? cracha t-il à terre, titubant en accusant le choc.
- Il va falloir corriger ton langage si tu comptes obtenir des réponses, et ainsi vivre quelques hivers de plus ; et pourquoi pas obtenir un meilleur rang, répondit Jhad, en attisant ouvertement la curiosité de l'impoli.
- C'est une blague ? En quoi cela va-t-il me servir à survivre ! dit-il avec une colère non dissimulée.
- L'homme incapable de retenu dans son langage ou dans ses actes, sera tout aussi incapable d'être excellent dans l'extrême de ceux là. C'est valable pour tout, et si tu ne t'y plies pas, je ne pourrai rien pour toi... “
Alors que Velk se relevait, il prit une décision simple. Il prendrait son temps pour poser chaque question, même s'il faudrait des jours avant d'en reposer une nouvelle. C'était une chance inouïe qu'il avait d'accompagner un de ses semblables. S'il fallait se plier à des exigences particulières tel que le fait de mieux choisir ses mots, et d'agir dans la mesure, il en était capable...
Et ce, même au milieu d'un monde incapable d'en faire autant...
Trois jours ils marchèrent, à nouveau sans un mot, se nourrissant exclusivement de viande sèche, fournie par Jhad, qui semblait, sous son habit large, posséder quelques caches plutôt bien fournies.
Le deuxième jour, alors qu'un vent glacial recouvrait la terre et les roches d'une meurtrière couche de givre ; un groupe de pèlerins vint à leur rencontre. Ils transportaient un cadavre, rongé par le froid. Ils s'éternisèrent en explications futiles, et Velk se surprit à ressentir distinctement les sentiments de son compagnon, tant ils étaient réciproques aux siens. L'inutilité des détails fournis par les pèlerins, désirant uniquement s'assurer que leur direction était bien la bonne, ennuyait profondément les deux Maraudeurs.
Et pour la première fois, il vit son nouveau mentor sourire, du moins légèrement. Cela se produisit lorsque l'un des hommes transportant le corps, expliqua qu'ils se dirigeaient sur Rëdona pour rencontrer l'Embaumeur. Un mince sourire s'affichait sur son visage, ce qui posa un sacré souci au Maraudeur sans rang.
Il s'était décidé à ne poser qu'une question de temps en temps à son compagnon de route, et maintenant une myriade d'interrogations l'envahissait, concernant l'Embaumeur et ce qui c'était passé. Qu'est-ce qui prendrait le dessus ? Sa curiosité immédiate, ou bien les questionnements que Jhad lui avaient volontairement suggérés... ?
Je sais encore des gros soucis de virgules Je ne me suis pas encore trop attardé sur celui-ci.
Invité- Invité
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
De rien pour la correction, ça me fait plaisir.
Et au niveau de la narration, non, je parle tout simplement de la façon dont tu racontes l'histoire ; Par exemple, pour dire "il alla à table", on peut également dire "il se rendit à table" ou "il s'installa derrière la longue table"... Et ben toi, j'aime bien ta manière de raconter, et elle me semble exclusive. Mais je ne sais pas en quoi.
Sinon, je corrigerai la suite demain, je viens de faire 14 heures à la suite de physique chimie, alors je suis un peu mort mais bon, demain promis !
Et au niveau de la narration, non, je parle tout simplement de la façon dont tu racontes l'histoire ; Par exemple, pour dire "il alla à table", on peut également dire "il se rendit à table" ou "il s'installa derrière la longue table"... Et ben toi, j'aime bien ta manière de raconter, et elle me semble exclusive. Mais je ne sais pas en quoi.
Sinon, je corrigerai la suite demain, je viens de faire 14 heures à la suite de physique chimie, alors je suis un peu mort mais bon, demain promis !
kirlim- Talent Divin
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Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Encrier_virtuel a écrit:6.Explications
“ Mon prénom est Jhad et je suis du 6ème rang, dit le sombre compagnon de Velk, avec un certain orgueil non mesuré.
- Vous n'avez pas de nom vous non plus, et vous êtes un Maraudeur tout comme moi... C'est une constante l'absence de nom ? Et c'est quoi cette putain d'histoire de rangs ? ”, lâcha le jeune d'une seule traite.
Jhad, avant de répondre, avait infligé un coup de genou rapide dans les côtes de Velk, le propulsant sur le sol, composé de terre sans couleur et de rochers abruptes. Il était rare que les réflexes du gamin lui fassent défaut, mais apparemment, et pour la première fois de sa vie, il n'était qu'un enfant faible devant un adulte solide. Ce geste agressif lui faisait finalement autant de mal que de bien...
“ Mais... ? cracha t-il à terre, titubant en accusant le choc.
- Il va falloir corriger ton langage si tu comptes obtenir des réponses, et ainsi vivre quelques hivers de plus ; et pourquoi pas obtenir un meilleur rang, répondit Jhad, en attisant ouvertement la curiosité de l'impoli.
- C'est une blague ? En quoi cela va-t-il me servir à survivre ! dit-il avec une colère non dissimulée.
- L'homme incapable de retenu dans son langage ou dans ses actes, sera tout aussi incapable d'être excellent dans l'extrême de ceux là. C'est valable pour tout, et si tu ne t'y plies pas, je ne pourrais rien pour toi... “
Alors que Velk se relevait, il prit une décision simple. Il prendrait son temps pour poser chaque question, même s'il faudrait des jours avant d'en reposer une nouvelle. C'était une chance inouïe qu'il avait d'accompagner un de ses semblables. S'il fallait se plier à des exigences particulières tel que le fait de mieux choisir ses mots, et d'agir dans la mesure, il en était capable...
Et ce, même au milieu d'un monde incapable d'en faire autant...
Trois jours ils marchèrent, à nouveau sans un mot, se nourrissant exclusivement de viande sèche, fournie par Jhad, qui semblait, sous son habit large, posséder quelques caches plutôt bien fournies.
Le deuxième jour, alors qu'un vent glacial recouvrait la terre et les roches d'une meurtrière couche de givre ; un groupe de pèlerins vint à leur rencontre. Ils transportaient un cadavre, rongé par le froid. Ils s'éternisèrent en explications futiles, et Velk se surprit à ressentir distinctement les sentiments de son compagnon, tant ils étaient réciproques (elles ne sont pas vraiment réciproques, puisque ce sont les mêmes. Pour moi, une réciproque, ce sont deux choses qui se complètent tournées d'une certaine façon pour l'un, et de l'autre, pour en venir au même résultat, pour l'autre. "identiques") aux siens. L'inutilité des détails fournis par les pèlerins, désirant uniquement s'assurer que leur direction était bien la bonne, ennuyait profondément les deux Maraudeurs.
Et pour la première fois, il vit son nouveau mentor sourire, du moins légèrement. Cela se produisit lorsque l'un des hommes transportant le corps, expliqua qu'ils se dirigeaient sur Rëdona pour rencontrer l'Embaumeur. Un mince sourire s'affichait sur son visage, ce qui posa un sacré souci au Maraudeur sans rang.
Il s'était décidé à ne poser qu'une question de temps en temps à son compagnon de route, et maintenant une myriade d'interrogations l'envahissait, concernant l'Embaumeur et ce qui s'était passé. Qu'est-ce qui prendrait le dessus ? Sa curiosité immédiate, ou bien les questionnements que Jhad lui avaient volontairement suggérés... ?
Il se fait tard et j'ai peur d'en avoir oubliées ...
Mais bon, j'aime beaucoup la complicité qui commence à naitre entre ces deux Maraudeurs. Cela présage déjà l'effet "mentor" et "disciple" de tout bon vieux livre. Une recette qui, malgré ses diverses apparences, fonctionnent à merveille dans le coeur des lecteurs.
Toutefois, je ne comprends pas encore vraiment le titre... Explications? Il n'y en a pas vraiment, non?
Peut être aussi s'attendrait-on à rencontrer le réel problème qui entrainera le héros à se remettre en question...
J'adore ! La suite?
Re: Hiver 86 : Les Maraudeurs.
Héhé c'est bon de vous lire
Pour "explications" c'était un titre comme ça... en attendant, vu que les "chapitres" ne sont pas encore existants
Je trouve pour ma part que ça manque encore cruellement de descriptifs, et que c'est bien trop bourré de virgules inutiles.
Mais je vais bosser tout ça
La suite dans l'aprèm, enfin la "fin" vu que j'avais prévu de vous montrer les 7 premiers mini-chapitres
Je compte d'ailleurs sur vous pour ensuite me faire un joli petit texte avec vos ressentis, ce que vous avez aimé, moins aimé etc...
Et merci Kirlim pour le compliment alors
Pour "explications" c'était un titre comme ça... en attendant, vu que les "chapitres" ne sont pas encore existants
Je trouve pour ma part que ça manque encore cruellement de descriptifs, et que c'est bien trop bourré de virgules inutiles.
Mais je vais bosser tout ça
La suite dans l'aprèm, enfin la "fin" vu que j'avais prévu de vous montrer les 7 premiers mini-chapitres
Je compte d'ailleurs sur vous pour ensuite me faire un joli petit texte avec vos ressentis, ce que vous avez aimé, moins aimé etc...
Et merci Kirlim pour le compliment alors
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