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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  petitebrise Mer 6 Jan 2010 - 12:03

Extrait 5 :

Non, ce qui fascinait Marc, c’était leur physionomie. Elle dégageait une sorte de puissance qui n’émanait pas des armes elles-mêmes mais de tout l’ensemble ; pas seulement de la machine en tant que pièce unique répliquée pour constituer un nombre considérable, mais de toutes les machines qui formaient une unité. Il y avait en elles une sorte d’osmose : pour en vaincre une, il fallait les détruite toutes. Tandis que chacune s’était placée à un endroit précis du cercle qui les entourait, elles avaient toutes répondu à un appel identique et s’exécutaient en parfaite harmonie avec l’ensemble. Et là encore, ce n’était pas le fait qu’une seule machine reste immobile alors que les manifestants reprenaient de la voix, qui était troublant, mais que l’ensemble s’accordât à ne pas frémir et à ne pas riposter. Leur force n’était pas exclusivement constituée de leurs armes, mais surtout de la naturelle communion qui les liait.

Là, je tenais juste à te dire que ce passage est excellent. En lisant, j'ai parfaitement ressenti cette image de force tranquille et implacable, cette unité...
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Message  Pacô Mer 6 Jan 2010 - 13:12

Merci beaucoup petitebrise Smile.
Je vais m'empresser de corriger ce "peu" Embarassed .

Azul :
Merci encore pour ce décorticage ^^.
Normalement, oui, les journaux sont en italique. Mais à force de ré-éditer à chaque fois les passages, j'en oublie de remettre aussi à chaque fois les italiques T_T.

Je sais pas, par sentiments, il y a l'amour maternel, il y a la peur de le perdre, il y a l'admiration aussi... pour moi il y en avait surement plusieurs dans un "Chéri" Razz.

Le discours : enfin un avis critique de madame azul Smile.
Certes, le fait d'harmoniser les cultures risquerait de rendre le monde un peu fade. Mais en même temps, le monde planque aussi toutes les richesses des anciennes nations indépendantes (toutes les œuvres d'art, les monuments historiques etc...) afin de surligner sa vérité et d'installer une seule culture : la sienne.
En toute honnêteté, bien que je ne partage pas cette vision du monde, la meilleure manière d'imposer un système politique unique sur tout le monde est de faire oublier à tous ce qu'était le monde avant.
Sinon, il y aura toujours des "oui mais avant c'était...".
Bien évidemment, c'est ce genre de moyens qui conduisent à des états totalitaires, je le conçois Rolling Eyes.

La puce qui contrôle le président, tu n'es pas loin du vrai. Mais ce ne sera pas non plus exactement comme tu l'as dit, avec les mêmes acteurs.

Par contre, bien vu toutes les réflexions du type : "nous contrôlons notre sort" et "nous châtierons ceux qui veulent pas nous suivre". C'est l'effet pantin que je voulais faire ressortir. Le président a des belles paroles, mais plus grand monde n'est dupe et personne ne croit réellement qu'il tire vraiment les ficelles.

azul a écrit:« Fallait-il reprendre le flambeau des philosophes des Lumières… »
De toute façon, plus personne n’y croit, et n’y même ne s’en souvient pour la plupart.
On reste très centré sur Marc dans ce chapitre. Du coup, c'est un peu sa manière de penser qui influe sur les descriptions de Paris.
Mon but au cours de son petit séjour en retour de Saint Pétersbourg, c'est de le dégouter un peu de cette ville où il ne se sentira plus du tout à l'aise.
Les philosophes des Lumières sont encore connus si. Je pense que, au contraire, ils auront une grande importance aux yeux de la République, et j'y ferais beaucoup référence : ce sont eux qui parlaient déjà de l'union du monde, ou du moins de l'Europe (mais à l'époque : Europe = Monde ^^), en brisant les chaînes de toutes les tyrannies aristocratiques.

Pour moi, la République Mondiale n'est pas (du moins, pas dans son essence) un système conçu pour le pouvoir et soumettre les foules, mais bien une utopie mise en application pour tous les hommes.
Mais comme toute utopie, elle fonctionne pas comme on l'aurait espéré.

Je vais m'empresser, ce soir, de corriger toutes mes petites erreur de typo et d'orthographe.
Ok pour prestance aristocratique Wink.
Merci encore Smile.
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Message  azul Mer 6 Jan 2010 - 23:13

J’ai relu le dernier extrait de l’épisode 2 que je n’avais pas imprimé, sans trouver de fautes.
Il y a peu de choses à redire sur le premier extrait de l’épisode 3. Nous sommes en pleine préparation de raccommodage à l’ancienne. Je n’ai pas fait de recherche mais je suppose que tu as inventé le terme « Aspirlex » ou « nettoie-tout ». J’ai hésité un moment avec l’eau oxygénée. Je me suis demandée si tu n’aurais pas dû employer le terme « hémostatique » (pour arrêter les saignements), eau oxygénée me semblant un peu trop « terrien ».

Épisode 3.
(extrait 1)

« Attention, tu risques de souffrir un peu. »
Soigneux, le docteur Charles Dubois, très proche ami et collègue de Roland, appliqua un « Aspirlex » – ou un « nettoie-tout » comme le personnel médical aimait l’appeler dans son jargon professionnel – sur la plaie sanguinolente de Marc. Ce n’était qu’un modeste tampon imbibé d’eau oxygénée et recouvert de ventouses électroniques. Le garçon grimaça ; une vive douleur lui transperça l’arrière du crâne et se répandit en de nombreux petits élancements jusqu’à la nuque. Sa chute sur le parquet puis le combat au sol lui avaient ouvert le cuir chevelu d’où s’était échappé un épais liquide rougeâtre. Le « nettoie-tout » aspirait le sang souillé et nettoyait la plaie afin de prévenir les risques d’infection. D’un geste expérimenté, Charles Dubois retira l’appareil qui produisit un bruit de succion écœurant. Il le déposa ensuite dans un petit bol rempli d’alcool et s’aventura dans le pêle-mêle d’outils chirurgicaux qui encombrait sa petite serviette en cuir noir posée sur ses genoux. Ce quinquagénaire aux abords de la soixantaine avait une figure des plus joviales. Les rides de l’âge avaient certes creusé son front et ses joues, toutefois son regard bleuté pétillait encore de l’éternelle jeunesse adolescente (ça fait un peu pléonasme ; l’ado est forcément jeune) ; contraste qui se renforçait d’ailleurs avec ses petites lunettes rondes de praticien aguerri et sa chevelure grisonnante.

Après plusieurs minutes (plusieurs minutes ça fait un peu long. Même s’il y a beaucoup d’outils dans sa mallette, il sait ce qu’il cherche et l’œil dans ce cas va plus vite que la main) de recherches intensives, le médecin sortit le nez de sa mallette et se redressa, fort embarrassé.
« Nathalie, aurais-tu par le plus grand des hasards du fil et une aiguille stérilisée ? Dans la précipitation ce matin, j’en ai oublié de remplir ma mallette. »
Le teint de la femme devint livide. Son regard se posa successivement sur son fils, sur la serviette noire adossée au pied de la chaise (ah, il ne l’a plus sur les genoux ?) et sur le docteur Dubois. Puis, malgré ses efforts pour paraître la mère la plus épanouie de la République Terrae, son sourire fabriqué vacilla sur ses lèvres et se contorsionna en une moue inquiète, sensiblement identique à celle qu’elle avait arborée durant le trajet les ramenant à la maison une heure et demie auparavant.
« Mais (pas d’espace) … je peux aller voir si Roland n’a pas laissé son cicatriseur dans la trousse à pharmac…
– Cela m’étonnerait fort, Nat’, l’interrompit Charles d’une voix posée. Un médecin part rarement à son lieu de travail sans son matériel. Par contre, je connais la frénésie de ton mari à rassembler tous les outils qui ont accompagné l’histoire de la médecine. Du fil et une aiguille ne doivent pas être bien compliqués à dénicher dans sa collection et Marc doit être rapidement soigné.
– Dans ce cas, (peut-être) devrions-nous l’emmener à l’hôpital …
– Alors que tu as déjà un médecin à domicile ? rétorqua t-il. Je te remercie de la confiance que tu m’as accordée en sollicitant ma présence suite à l’agression, et je te recommande de croire encore un peu en moi. Ton fils a certes une vilaine plaie sur le haut du crâne, mais cela ne l’aidera pas à passer en priorité devant tous les traumatisés du train Saint-Pétersbourg-Paris, même s’il en faisait partie.
– Oui mais Roland m’a toujours dit que le fil et l’aiguille étaient assez douloureux et peu fiables, rétorqua Nathalie de plus en plus angoissée. Je préfère l’appeler et lui demander de revenir avec son cicatriseur. (On reconnaît bien là l’inquiétude de la mère pour son petit qui préfèrerait prendre la douleur sur elle plutôt que de le voir souffrir^^ Celle-ci n’est plus sans sentiment pour une fois.)
– Et le déranger pendant qu’il soigne (peut-être – bah là ! tu la fais toujours cette faute !) un autre môme (il s’assimile à un môme, ce grand dadet ?) avec une même plaie sur la tête ? intervint Marc (virgule) dont les picotements autour de la blessure le brûlaient (vivement) comme si le foyer de la douleur s’étendait sur l’ensemble de son cuir chevelu. Maman, j’ai presque vingt ans et je ne suis plus un bébé (et en plus il le dit) qu’il faut protéger des périls extérieurs. J’ai l’âge de faire mes propres choix et surtout de les assumer. Charles, recousez-moi de la manière qui vous semblera la meilleure, enjoignit-il au médecin surpris par la répartie du jeune homme.
– Roland est un excellent praticien, mais il a été formé avec des technologies superflues, (rassura-t-il ) alors Nathalie d’un air conciliant. A (À) mon époque, il n’y avait pas plus de cicatriseurs que de puces électroniques. Comment faisaient les hommes des siècles précédents lorsqu’ils se blessaient et qu’ils n’avaient pas encore inventé cet appareil ? Mourraient-ils tous pour autant ? ajouta t-il en la grondant gentiment. J’apprenais déjà à manier le scalpel, les ciseaux et le bistouri alors que tu empilais encore des cubes électroniques, ma petite Nat’. »
Madame Pasceli se tut. Depuis que Marc était rentré à Sokolov (virgule) deux mois auparavant, il n’hésitait plus à éluder totalement les choix de sa propre mère, comme si l’école universitaire lui avait enseigné un peu plus que le savoir érudit des sciences-humaines. Tourmentée, elle chercha une aide chaleureuse dans les yeux de l’ami de famille, debout à côté de son fils dans son riche costume en lin. Cet homme n’avait pas subi les dommages de « La Crise » (fais attention parce qu’il y a des moments où « La Crise » n’est pas entre guillemets, il me semble). Grâce à des placements judicieux – et salutaires pour sa fortune personnelle ! – dans la plus grande firme de productions maraîchères du bloc eurasien (virgule) plusieurs années avant la dégringolade économique, il était à présent devenu un actionnaire incontournable des marchés les plus fructueux avec l’Empire. Il faisait partie de ces chanceux anciens riches qui avaient réussi à reconvertir leur patrimoine financier sans en perdre le moindre centime. Le sage regard du docteur Dubois plongea Madame Pasceli dans une confiance sans limite et elle acquiesça, réservée cependant.
« Bien. Va donc fouiller dans l’un des placards de son bureau (pour voir ? Il manque quelque chose en tout cas. Ou alors il faut remplacer « fouiller » par « voir ») si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille. Je me charge de préparer mon patient. »
Madame Pasceli hocha la tête de haut en bas et se précipita immédiatement au second étage. Satisfait, Charles se rassit sur la chaise et s’empara d’une lingette désinfectante et d’un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre, il dit, calmement :
« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle te porte, Marc. ». (pas de point)
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Message  Pacô Sam 9 Jan 2010 - 0:57

Je pense avoir tout remis à jour du côté des écrits.

Merci encore azul pour toutes tes corrections, c'est bien utile pour essayer de rattraper la perfection (mais elle court toujours plus vite que moi cette enfoirée XD).

Oui, le terme "Aspirlex" est inventé. Quoique, selon ptitebrise, y'a une série qui utilise le même terme que moi.
J'suis un peu deg', je peux même pas crier aux droits d'auteur ^^".

J'peux essayer de voir le terme hémostatique... mais faudrait m'expliquer en quoi ça consiste ?
Et puis terme terrien, je vois pas en quoi ça dérange puisque nous vivons sur Terre, à une époque qui n'existe pas encore, certes, mais dont les origines aux nôtres sont communes.
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Message  petitebrise Sam 9 Jan 2010 - 8:34

Concernant cette histoire de médoc, pour être sûre j'ai relu les passages et donc voici les termes exacts employés dans le bouquin :

D'abord du : Stop Douleur
ensuite y a du TOUT PROPRE, Intérieur et Extérieur,
du Réparateur Universel,
du Scellement,
du Tout lisse,
du Soigneur,
du Refroidisseur.

Pas de "Nettoie tout"... j'ai confondu avec le "Tout propre".Le Véritable Visage de la Lumière - Page 13 Icon_neutral Désolée...
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Message  Pacô Sam 9 Jan 2010 - 10:13

Cool Razz
J'peux conserver mon nettoie-tout alors Smile.
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Message  petitebrise Sam 9 Jan 2010 - 11:31

Ben oui du coup Embarassed encore désolée... surtout que j'aime beaucoup le nettoie tout !
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Message  azul Sam 9 Jan 2010 - 18:49

J'peux essayer de voir le terme hémostatique... mais faudrait m'expliquer en quoi ça consiste ?
Un hémostatique est une molécule qui favorise la coagulation du sang. L'eau oxygénée est un hémostatique. C'était juste pour ne pas employer "eau oxygénée".

Quelque part, je trouve ton raisonnement très paradoxal. Tu dis que ce monde ne doit pas ressembler à celui que nous connaissons (unification du monde, pays devenus des départements, inexistence des régions, lissage des cultures), mais en même temps tu emploies des mots que nous connaissons, à côté d'autres que tu inventes (ex : eau oxygénée - aspirlex - nettoie-tout). Du coup, ça me déstabilise un peu. J'ai l'impression d'être dans une demi mesure.

En tout cas l'eau oxygénée m'a bien rappelé que j'étais en janvier 2010 quand je l'ai lu.
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Message  Pacô Sam 9 Jan 2010 - 20:34

Non.
J'ai toujours dit que je jouais dans la demie-mesure.
J'ai d'ailleurs repris plusieurs lecteurs en disant que je voulais un monde entre futurisme et un pied à terre sur le monde d'aujourd'hui. Ce n'est peut-être pas un bon calcul, mais je n'aime pas les mondes futuristes à 100% comme Star Wars (même si ça me déplaît pas d'en voir un)

Ce monde-ci est la Terre dans une cinquantaine d'années, un siècle ou bien plus peut-être. Il n'y a pas de date précise.
Ce monde est aussi censé faire la satire de notre actuel. S'il ne garde aucun rapport avec le nôtre, le message risque de mal passé.

Et je suis contre les visions futuristes avec tout qui a changé. Que je sache, les roses sont toujours les fleurs préférées des femmes, de la Renaissance à nos jours.
La morphine était employée chez les musulmans à l'époque de Charles Martel, tout comme aujourd'hui dans les grosses interventions.

Donc pourquoi l'eau oxygénée ne pourrait-elle pas encore être utile si elle remplit toujours sa fonction : je désinfecte la plaie ? oO
Je peux remplacer par hémostatique mais... c'est prendre le risque que le lecteur ne voie pas du tout de quoi je parle, puisque moi le premier, je ne savais pas ce que c'était.
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Message  azul Dim 10 Jan 2010 - 20:16

Donc pourquoi l'eau oxygénée ne pourrait-elle pas encore être utile si elle remplit toujours sa fonction : je désinfecte la plaie ?
L'eau oxygénée ça ne désinfecte pas, ça arrête juste les saignements Smile

Ben que veux-tu que je te dise : tu restes sur ton idée et moi la mienne ; c'est toi l'auteur après tout Very Happy

Et je n'aime pas les roses, je les trouve d'un commun à mourir Wink
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Message  Pacô Dim 10 Jan 2010 - 21:32

Ah bah toi oui, mais ça reste la fleur la plus vendue dans le monde depuis des siècles =D.

Tu es sûre que l'eau oxygénée ça ne désinfecte pas un peu aussi ? Le Véritable Visage de la Lumière - Page 13 Icon_eek
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Message  azul Lun 11 Jan 2010 - 17:55

Tu es sûre que l'eau oxygénée ça ne désinfecte pas un peu aussi ?
Moi tu sais, je suis bête et disciplinée. Un jour, une infirmière m'a dit que l'eau oxygénée ne désinfectait pas, qu'elle servait juste à arrêter les saignements, et que pour désinfecter il fallait utiliser du Dakin.

Sur internet, je vois que l'eau oxygénée est un antiseptique. Y aurait-il une subtilité que je ne saisis point ? L'eau oxygénée servirait-elle à empêcher l'infection, alors que le Dakin soignerait l'infection déjà présente ? No sé. Je demanderai demain, si je croise une infirmière.
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Message  nico4g Ven 15 Jan 2010 - 19:49

Comme dirait Lapalisse, commençons par le commencement.

Le Néant.
Ce mélange de ténèbres éternelles, d’absence d’émotions, de sensations et de bruits, formait un rien inquiétant bon, je vais être chiant dès le début alors le néant c'est un rien : oh, quelle surprise; [une absence d'émotions, de sensations et de bruits] oui et d'odeurs aussi et de pleins de choses. C'est inquiétant : il fait tout noir et on entend rien : y a quelqu'un !? . Il y a de ces choses bon, c'est comme "il y a de ces trucs, c'est pas très... littérrairequi effraient l’insouciance des hommes et qui font trembler la sagesse des esprits, sans que l’on sache donner la réponse au pourquoiouh, la phrase tarabiscotée et qui revient à dire : l'Homme a peur de ce qu'il ne comprend pas. Face à l’incohérence du Néant, les plus petites peurs se décuplaient, l’angoisse prenait à la gorge et la terreur naissait dans le cœur des plus braves. redite de l'idée précedenteA l’allusion de cet univers, les langues se rétractaient dans les bouches et les intelligences, aussi développées soient-elles, oubliaient tout raisonnement et déclinaient à la dialectique. Comme si l’énonciation de ce mot conférait à son détenteur une puissance qui fécondait la faiblesse chez les autres. Le Néant n’était-il pas l’apothéose du vide ? Une conception où rien n’existait car rien n’avait encore eu la chance d’être vécu et où encore rien ne laissait présager un avenir nimbé d’espoirs et de regrets. Une situation où toutes choses n’avaient pas lieu d’être, où tout sentiment se voyait infondé et bafoué et où l’imagination était freinée parce qu’elle ne possédait aucun modèle sur lequel se baserun peu lourde la phrase, non ?. L’apothéose du rien, la grandeur de l’absence, un univers de paix … le Néant n’était-il finalement pas un monde où la cruauté des hommes était épargnée ?
Bon, tout ça pour dire que finalement, le néant c'est rien et que ça fait peur à l'Homme. Je comprends que tu veuilles instaurer un climax grandiose mais le faire sur du vide, c'est casse gueule

Bon, j'ai commencé un roman (chapitre 2)de la même façon (oui, oui critiquer les autres c'est facile Cool , l'autocritique est plus dure ^^).
Je te le mets

— J’ai été à bonne école. Eh, voilà Hermès. J'aime bien ce mec, un peu pédant mais réglo.
— Oui, il est carré.

Le dieu messager se tenait sur l'estrade qui faisait face à l'assemblée. Derrière lui, un immense rideau, vantant les mérites de l'hydromel, se souleva et tous virent ...

***

« Le néant.
Cet infini vide, semblable à une nuit noire au silence oppressant.
Et pourtant ...
Ne peut-on distinguer, au loin, le firmament de quelques étoiles ? Le néant ne serait-il pas tel le regard d’une jeune nymphe attendant de s’illuminer au contact du Grand Amour ?
Laissons de côté ces considérations et approchons-nous de cette agitation lumineuse.

Bon, venge-toi ^^.

Je vais lire le chapitre 1 plus tard sauf si tu penses que je n'ai pas l'état d'esprit propre à apprécier ton style. Suspect
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Message  Pacô Ven 15 Jan 2010 - 20:05

Je sens que je vais le virer ce passage, même si je ne l'ai pas encore remplacé >_<.
Oui, là ce fut une tentative d'incrémentation de superbes pensées impériales, qui ont je crois un peu foirées.
A la place, je comptais mettre une citation, ou une chose beaucoup plus simples (une ou deux lignes maxi) pour mettre dans le bain plus sobrement.

Des citations toutes droit tirées de VVL par exemple. Ou du chapitre en correspondance. Une citation plutôt chouette.

Mais sinon, je ne pratique pas encore la littérature sélective. Ce n'est pas à l'auteur de sélectionner ses lecteurs, mais plutôt l'inverse non ? Laughing
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Message  azul Ven 15 Jan 2010 - 21:52

Tu es sûre que l'eau oxygénée ça ne désinfecte pas un peu aussi ?
Donc, j'ai demandé à une infirmière. L'eau oxygénée n'est pas un antiseptique. Elle sert surtout à nettoyer une plaie (où il y a du sang) de toutes les saletés qui ont pu se mettre dedans. Il faut paraît-il rincer ensuite avec du sérum physiologique parce que sinon ça brûle les tissus. Ensuite, s'il doit y avoir des points, il vaut mieux préparer le champ avec de la bétadine (le correcteur orthographique me propose bétaillère, mais je pense qu'il se trompe^^). Voili voilou. Garde ton eau oxygénée puisque tu y tiens (quoique avec le nettoie-tout on se demande à quoi ça sert puisqu'il aspire le sang et les saletés) et au lieu de la lingette désinfectante, si je me souviens bien, prend plutôt la bétadine, et s'il te plait avec une compresse au bout d'une pince hémostatique, parce que je ne crois pas qu'un médecin toucherait une compresse au risque de flanquer des microbes dans une plaie.

Je poursuis donc ma lecture. Je suis désolée, j'ai oublié le numéro du chapitre.

Il y a un truc que je ne comprends pas. Mernine encense l’Empire dans son discours, va jusqu’à souhaiter que des jeunes de Terrae aillent sur leur planète. Pourtant, là, le sénateur (pourquoi le nom de Nixon ? C’est un clin d’œil à Richard Nixon ? Parce qu’il est mort depuis une paire d’années ) et le Président pensent qu’il est trop tôt pour inclure l’Empire dans la société. Ils ont peur que certaines nations s’y opposent ?

La place Agora est très bien décrite ; on sent bien la majesté et la symbolique qui s’en dégagent.


(2ème extrait)

« Monsieur le Sénateur ! Monsieur le Sénateur ! » hurlaient à pleins poumons les journalistes lorsque les portes de l’Assemblée Mondiale s’ouvrirent et que la masse de gardes du corps se répandit tout autour des grands escaliers blancs qui reliaient le haut bâtiment de forme sphérique à la terre ferme de Bagdad. (elle est super longue cette phrase ; en première lecture elle surprend. En deuxième aussi d’ailleurs.) Un vieil homme, marqué au visage par l’âge et ses responsabilités politiques, descendit les marches de marbre d’une manière si élégante que l’on reconnaissait aisément l’un des hommes les plus puissants de la République Terrae, après le Président Mernine. Tandis qu’il revêtait une riche veste bleu-nuit pour se protéger de la morsure du froid automnal, les flashs des capteurs vidéo redoublèrent d’intensité et sa mine déjà naturellement pâle devint spectrale. D’un signe de tête, le sénateur autorisa les reporters venus de toutes les sections à l’approcher. Son regard impérieux et sage ne freina cependant pas la véhémence des questions de plus en plus agressives.
« Monsieur le Sénateur Nixon ! l’interpela l’un d’entre eux, cette réunion aux allures de concile œcuménique promet-elle des réformes solides pour l’intégration de l’Empire dans notre société ? »
Le vieil homme sourit ; cette question revenait sans cesse dans les bouches (je dirais « la bouche », ils en ont chacun une) des élus qu’il rencontrait, et même dans celles des employés qu’il côtoyait à longueur de journée : l’Empire serait-il admis au sein de la République ? Et cette session extraordinaire (virgule) exigée par la majorité absolue lors du récent débat de cet après-midi au sujet de l’Empire (virgule) prendrait en effet des apparences de synodes ecclésiastiques ; elle intimait la présence de tous les représentants sectionnaires et projetait de verrouiller les portes de l’Assemblée tant que la réunion n’aurait pas pris une conclusion satisfaisante. Depuis deux ans, le président, des hommes d’(État) et lui-même redoutaient une telle audience. La diplomatie était de rigueur ; polémiquer autour de l’insertion d’une nation extérieure qui avait sauvé la société risquait d’agacer l’Empire et ses dignitaires. Aujourd’hui, et ce malgré le discours enthousiaste du président le matin même, la contestation envahissait les rangs des députés – (et) même parmi le Sénat, qui partageait pourtant autrefois l’avis et la patience de Nixon – et le gouvernement était dans l’obligation de se plier aux désirs de l’Assemblée législative.
« Cette session extraordinaire répondra effectivement aux affres de la République et (peut-être) même à celles de ses citoyens, affirma le sénateur d’une voix si emprunte de sérénité qu’elle paraissait venir d’un autre univers, étranger au tumulte de tous ces médias obnubilés par la quête d’informations. Nous ne sommes néanmoins pas en mesure de prédire pour quelle décision l’Assemblée optera et par quel raisonnement elle y parviendra. Par conséquent, aucune promesse ne peut être encore prononcée et je ne puis vous en faire part. Ce choix et cette réflexion n’appartiennent pas à un seul homme mais bien à une communauté.
– Monsieur le Sénateur, l’apostropha un autre en secouant de la main. Monsieur le Président et vous-même étiez contre une telle réunion : comment vivez-vous le comportement de tous ces hommes de la République qui outragent vos résolutions ?
– Monsieur le Président et moi-même ne pouvons aller à l’encontre des désirs de la majorité, déclara Nixon toujours aussi imperturbable. La découverte d’une autre civilisation a fortement troublé la République Terrae jusqu’à sa base alors qu’elle n’était que dans ses premiers pas. Nous estimions qu’il était préférable pour sa santé de ne pas la confronter immédiatement au dilemme de l’acceptation d’un nouveau frère. Toutefois, si telle est la seule alternative pour apaiser son malaise, je me révélerais prompt à la satisfaire.
– Croyez-vous que l’opposition profitera de cette hésitation pour valoriser son programme électoral ? poursuivit l’impétueux journaliste. Ne craignez-vous pas d’éluder une partie de l’opinion publique ?
– Choisir est exclure, rétorqua le vieux sénateur. Que l’Empire soit intégré ou non dans notre société, chaque individu se verra ravi ou vilipendé. Espérons alors que ce choix sera réfléchi avec sagesse et que tous comprendront l’embarras du verdict. »
Le sénateur Nixon releva la manche de sa veste et examina sa montre dorée. Son chauffeur ne tarderait pas à surgir de l’une des grosses avenues qui se terminaient sur l’Agora, la plus vaste place de la République Terrae. Le vieil homme était tombé amoureux de ce lieu dès sa construction, lors du projet de l’Unification Totale. Entourée des monuments les plus puissants et les plus célèbres – le palais présidentiel au Nord, la Banque Mondiale et le Temple de l’Humanité à l’Est, différents ministères publiques (publics) et l’État Major à l’Ouest et enfin l’Assemblée législative au Sud – l’Agora avait été imaginée comme le poumon républicain de Bagdad. Aujourd’hui, elle se gonflait d’orgueil et poussait son cri de triomphe au sein de la plus brillante capitale. En son centre, la fontaine de jouvence composée de cinq bassins – un pour chaque bloc sectionnaire – promettait la jeunesse éternelle à ce nouveau régime politique. Ses jets d’eau, les plus hauts jamais réalisés sur la surface de la planète se plaisait-on à répéter, semblaient transpercer l’immensité du ciel et chatouiller la suprématie des entités supérieures, si craintes autrefois. La lumière du soleil levant décomposée par les vapeurs d’eau qui se propageaient tout autour produisait bien souvent un arc-en-ciel ; il surplombait toutes les infrastructures publiques de son immense dégradé de couleurs. Aussi, l’Agora devenait un paysage enchanté et merveilleux au milieu de ce pastiche d’institutions froides et austères. Dans le foyer bouillonnant d’eau, un homme et une femme en pierre et sans visage brandissaient à bout de bras un globe terrestre de verre, fragile et inaccessible à la fois. « L’univers sera désormais fondé sur l’équilibre des forces et l’harmonisation des passions. (pas de point) » (virgule) avait un jour déclaré à la foule le président. Ainsi, de gigantesques obélisques de plus en plus réduits à mesure qu’ils approchaient du cœur de la place formaient une rangée symétrique par rapport à la fontaine. L’Agora, immense et cependant si petite aux yeux de la majesté des monuments qui l’entouraient, n’était-elle donc pas l’image concrète d’une farouche détermination à concevoir un pouvoir souverain, pondéré et animé d’une sage ambition ?
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Message  Pacô Ven 15 Jan 2010 - 22:46

Je tiens à rappeler que l'eau oxygénée est là pour expliquer comment est composé l'Aspirlex.
Donc en gros Aspirlex = eau oxygénée. Ce n'est donc pas redondant...
Alosr je sais pas, je mets qu'il est fait de bétadine ou d'eau oxygénée cet Aspirlex ?

Sinon, j'ai changé la première phrase en ceci :
« Monsieur le Sénateur ! Monsieur le Sénateur ! » hurlaient à pleins poumons les journalistes lorsque les portes de l’Assemblée Mondiale s’ouvrirent. La masse des gardes républicains, dans leurs uniformes bleus et blancs, se répandit tout autour des grands escaliers blancs qui reliaient le haut bâtiment de forme sphérique à la terre ferme de Bagdad.

En plus, j'en ai profité pour rajouter un petit détail bien utile plus tard. La couleur des uniformes Smile.

Et pis, j'ai tout repris le reste. J'avais rien à contester héhé.

Par contre, je vais encore défendre ma croûte et t'expliquer en même temps, histoire de voir si tout est clair chez toi ou chez moi ^^.

Nixon est effectivement inspiré du président Nixon des US. Pas pour son anti-communisme à fond, mais pour son charisme. Le vrai Nixon avait un véritable talent pour mener un peu les hommes et les charmer. Le mien aussi. Alors oui, c'est un genre de clin d'oeil.
(et entre nous, j'aime bien ce nom, je trouve qu'il en jette Very Happy).

Juste le passage d'après, j'insère ma petite pensée philosophique sur le pourquoi du problème de l'intégration de l'Empire.
Mernine et Nixon sont les deux hommes forts du pouvoir, pour schématiser.
Mernine est un doux rêveur.
Nixon est un pragmatique qui, peut-être grâce à son âge, sait réfléchir avec un peu plus de sagesse et de réserve.
Néanmoins, les deux souhaitent l'intégration de l'Empire, qu'ils pensent malgré tout bénéfique pour la santé de la planète.

Sauf que cette intégration semble impossible. L'Empire commet des actes plutôt graves en faisant ce qu'il fait.
Or, pour condamner quelqu'un ou une institution, il faut qu'elle soit clairement définie dans la société :
- étrangère à la communauté
- membre de la communauté.

La première entrainerait une guerre. Une nation étrangère qui se permet de liquider les citoyens d'une autre, c'est un motif pour lui vouloir des noises.
Le seconde entrainerait un procès : un membre d'une communauté qui en liquide un autre est conduit en justice.

Or pour l'instant, comme l'Empire est un peu tombé par surprise, il n'a pas de place sociale définie (ni étranger, ni dans la communauté) ce qui lui fait un bouclier puisque tant que la question reste en suspend, on ne peut ni lui déclarer la guerre, ni lui intenter de procès.

Et comme le gouvernement ne souhaite ni l'un ni l'autre, il reste volontairement muet comme une carpe à ce sujet et ne lui donne toujours aucune place sociale clarifiée.
(mais tu verras, c'est mieux dit dans le passage qui suit ^^)

Donc la question ce n'est pas : le président veut-il de l'Empire dans sa République ? Mais plutôt : Comment l'Empire réussira à ne pas se faire emmerder en se trouvant une place dans la société ?

Mais tu te doutes bien que cette situation ne peut pas durer : la preuve ici, puisque l'Assemblée exige une audience extraordinaire pour statuer de son sort.
Là on arrive où l'histoire se corse Smile.
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Message  azul Ven 15 Jan 2010 - 23:31

Je trouve ce Nixon bien indulgent face aux débordements de l’Empire. En principe, quand tu arrives dans un endroit dont tu ne connais pas les us et les coutumes, c’est plutôt à toi de t’adapter que le contraire. J’en reviens donc à son désir et celui du président que ce peuple ne soit pas une section de terrae. Ils ont trop peur que l’Empire soit soumis aux lois qui régissent Terrae, ce qui laisse penser qu’il y a anguille sous roche. Maintenant, ils sont aussi soumis à la pression de l’Assemblée Mondiale.

J’aime bien l’anecdote en fin d’extrait concernant les exploits passés des deux amis. Ça donne une idée du lien qui les unit.
(3ème extrait)

« Monsieur le Sénateur, interpela un journaliste plus réservé que le précédent, comment envisagez-vous l’attitude de l’Empire suite à cette audience exceptionnelle ?
– Comme un individu qui prend conscience que ses amis doutent de lui, répondit le vieil homme en détournant les yeux de l’Agora. Il acceptera notre trouble et patientera jusqu’à ce que nous statuons (statuions) de (statuer sur, à mon avis) son sort, ou il s’indignera et nous en assumerons les conséquences diplomatiques et économiques. Toutefois, l’heure n’est pas à la panique ; l’Empire a maintes fois prouvé sa compassion et je suis d’avis qu’il nous la montrera encore aujourd’hui.
– Que faites-vous pour en être si sûr ? reprit l’arrogant reporter. L’Empire est-il épris d’humanité lorsqu’il assassine sauvagement des citoyens ?
– Des criminels, souligna Nixon ( point)»
Son regard flegmatique se posa sur son interlocuteur. Celui-ci n’en fut aucunement perturbé et il corrigea à son tour :
« Sauf votre respect, il s’agit de nos (des) criminels de notre société, à qui elle seule revient le rôle de juge. N’estimez-vous pas qu’il soit temps de rappeler à ces sauveurs que cette terre n’est pas la leur ? »
Ces propos furent accompagnés d’une approbation générale ; plusieurs murmures félicitaient la bravoure du journaliste qui avait enfin élevé la voix contre le sénateur réputé pour sa fermeté, son sang froid et son charisme. Nixon redressa un sourcil puis s’appliqua à remettre en ordre les plis de sa veste, conscient que la foule d’yeux en face de lui scrutait le moindre de ses mouvements. Les éclairs lumineux des capteurs vidéo s’étaient estompés comme si eux aussi attendaient avec avidité sa réponse. Qu’espéraient-ils tous ? Certes, l’Empire violait plusieurs règles par leurs agissements ; mais quels étaient les droits et les devoirs d’une société spectatrice sur une autre ? Qui se chargerait d’arbitrer un procès si l’on en intentait un contre cette nation ? La justice de Terrae n’était qu’un compromis entre tous les individus la composant afin de protéger les libertés d’autrui et permettre ainsi la vie en communauté. Comment soumettre une civilisation étrangère et aux mœurs peu communes à une loi dont elle n’a pas participé à la promulgation ? (qu’elle n’a pas participé à promulguer ?) Les plus réfléchis voyaient là un attentat au droit fondamental et les plus excessifs parlaient d’un retour aux systèmes des nations indépendantes où certains hommes ne jouissaient pas des mêmes privilèges que d’autres. Car c’était là que résidait le litige qui garantissait à l’Empire une immunité : tant qu’il ne serait pas considéré comme élément ou non de la société, ni procès ni guerre ne pouvaient être engagés contre lui. L’on réclamait incessamment au gouvernement de trancher ; lequel resta (était resté) taciturne jusqu’à ce que l’Assemblée Mondiale exigeât cette session extraordinaire. Désormais, la position brumeuse de l’Empire serait éclaircie et ses fervents opposants sauraient quelle cible viser.
Un homme – aux allures de primate tant ses muscles décuplés forçaient sur les coutures de sa chemise blanche – se pencha à l’oreille du sénateur.
« Votre véhicule est arrivé Monsieur, l’informa-t-il. Vous pouvez envoyer bouler toutes ces sangsues. »
Nixon acquiesça et aperçut la longue berline noire qui, silencieuse, s’était arrêtée à quelques mètres de lui, sans être remarquée par les journalistes. Elle alluma brusquement ses phares, dont les rayons lumineux furent réfractés dans l’immense squelette de verre et d’acier de l’Assemblée législative, et éblouit l’assistance.
« Vous l’avez dit vous-même, déclara le sénateur, la société est seule juge. Je ne suis donc pas habilité à estimer si ces étrangers seront accueillis ou même si leurs actes sont répréhensibles. Mais je sais où est ma place ; je participerai à cette audience et ferais (ferai) valoir mon opinion (virgule) qu’il plaise ou non. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser (pas d’espace)… »
Le reporter, médusé, s’écarta et le vieil homme se rendit jusqu’à son véhicule dont la portière entrouverte l’invitait à s’engouffrer à l’abri des capteurs vidéo. Les gardes du corps tout autour se dispersèrent et regagnèrent leurs postes à l’Assemblée. Lorsque les portes (les portes ? de l’Assemblée ? Et la voiture du sénateur, il faudrait qu’elle parte avant que l’effervescence se déclenche) furent enfin refermées, l’effervescence était à son comble.


« C’est une réelle crise d’identité que vit notre jeune République aujourd’hui à Bagdad, renchérit l’homme en image trois dimensions debout au milieu du salon. D’après la récente déclaration du sénateur Nixon, bras droit du président Mernine, le gouvernement ne fléchira pas devant l’Assemblée législative et tiendra sa position quant au sujet de l’Empire. Une double conséquence s’ajoute alors au verdict de cette session extraordinaire : si les représentants des sections ne se laissent pas impressionner par la farouche détermination du palais présidentiel et acceptent de définir un statut social aux chasseurs de « proies », ce pourrait être le pouvoir tout entier qui se retrouverait sur la sellette et envisagerait expressément sa démission.
– Nous vivons vraiment dans un monde pourri, s’exclama Hassan Adjahid. »
Il saisit la télécommande et éteignit le poste de télévision. Aussitôt, l’envoyé spécial du News Budapest disparut de la pièce et l’écoulement perpétuel de la fontaine de jouvence s’estompa. D’un geste rageur, il la (le mot télécommande est un peu loin, j’ai été surprise en première lecture) lança sur le fauteuil en forme d’œuf face à lui et plongea son regard de jais sur son assiette chargée (chargée c’est un peu beaucoup ; je dirais garnie) d’épinards. Hassan était un homme par habitude très jovial ; caractère qu’il partageait d’ailleurs avec son fils aîné Roald. Il aimait rire, trouver la boutade qui animerait ses amis d’une hilarité commune et vivre la vie qui l’accueillait chaque matin comme il l’entendait. Et par-dessus tout, il était le fier propriétaire d’une entreprise en pleine expansion grâce aux curieux achats floraux et maraîchers de l’Empire (ils sont végétariens les ET). Depuis que sa première serre avait été inaugurée deux ans avant « La Crise », la société n’enregistrait que des bénéfices croissants comme si la frénésie de ces sauveurs d’une autre terre s’accentuait de jour en jour. Aujourd’hui (virgule) cependant, la colère empourprait ses pommettes telle la liqueur de cerise se mélangerait à son teint café : le goût en devenait âpre. (bien l’image)
« Je n’aime pas quand tu es si peu optimiste chéri. Tu parles comme si le président avait déjà démissionné, rétorqua Nadja, un verre d’eau à la main. Encore un peu de légumes les enfants ? » demanda-t-elle en se tournant vers Marc et Roald qui restaient muets en bout de table.
Ils hochèrent la tête de droite à gauche, le regard songeur perdu dans le vide. Les Adjahid avaient pris l’habitude d’inviter le meilleur ami de leur fils à déjeuner lorsqu’il rentrait de Saint-Pétersbourg ; l’amour fraternel qui les unissait n’était un secret pour personne. Depuis que la famille marocaine avait quitté la section africaine pour se rendre à Paris, les deux garçons s’étaient élevés ensemble, (ça tu l’as déjà dit) partageant leurs écoles, leurs instants de vie et leurs passions. Toutefois, leurs différents projets d’étude après le diplôme décerné au lycée avaient compromis leur inaliénable camaraderie et avaient étiré leurs liens d’amitié entre Sokolov et la caserne de Boulogne. Les quelques week-ends où Marc pouvait rentrer dans la région française compensaient maigrement les longues semaines d’absence et reflétaient un pâle souvenir des années passées.
Nadja se redressa, arrangea la courbure de la ceinture dorée qui ceignait ses hanches élégantes puis saisit le plat à peine entamé.
« Ah, vous me fatiguez messieurs, se lamenta-t-elle. Vous devriez voir la tête que vous me présentez depuis que vous êtes assis sur ces chaises.
– C’est pas la faute de Marc s’il s’est fait tabasser ce matin, m’man, taquina Roald en soulevant sa propre assiette.
– Très drôle petit morveux, sourit la victime en question. J’aurais bien aimé que tu sois à ma place un peu…
– Ne prenez pas cette histoire à la légère vous deux, les réprimanda le père qui planta sa fourchette dans les pavés d’épinards froids dont il n’avait effleuré pour l’instant que la surface. Je ne crois pas qu’il s’agisse de simples maraudeurs à la recherche de maisons richement meublées. Plusieurs cas similaires à ton infortune de ce matin, Marc, m’ont été rapportés par des clients : jamais aucun objet de valeur ne fut dérobé. Cela m’a tout l’air d’une organisation de malfaiteurs qui a un but bien précis.
– Certes, celui d’ouvrir le crâne des blonds par exemple ? À d’autres ! plaisanta à nouveau son fils tout en ramassant le reste des ustensiles éparpillés sur la table.
– Je ne rigole pas (je ne plaisante pas ne serait pas mieux ?), fiston, reprit Hassan. Je ne sais pas ce que cherchaient ces deux hommes chez toi, Marc. M’est avis que ce n’étaient pas les différentes bobines de fils chirurgicaux qu’amasse ton paternel qui ont attisé leur convoitise. »
Roald retint un gloussement et se contenta d’élargir son sourire lorsqu’il croisa le regard de son ami. Complices, ils éclatèrent de rire au souvenir d’une vieille aventure d’enfance, à l’époque où ils s’inventaient des terrains de jeux dans chaque pièce de la vieille bâtisse du 5, rue Georges-Jacques Danton. Leur divertissement favori restait néanmoins l’exploration méticuleuse et compliquée de chaque pièce composant la collection médicale de Roland. Au cours de l’une d’elle, Roald s’était empêtré dans plusieurs bobines et les avait mélangées ; les deux garçons d’autrefois avaient connu là une mémorable scène de panique, terrifiés par le retour des deux parents Pasceli et de la douloureuse sanction qu’ils subiraient. Finalement, un coupable avait été désigné pour les laver de tous soupçons : Cocker, feu l’admirable animal de compagnie qui, dépourvu de paroles, n’avait rien pu répondre au réquisitoire enflammé des deux bambins justifiant le désordre des fils chirurgicaux par une soudaine hystérie du petit chien. De cette aventure, seuls Marc et Roald conservaient la réelle nature des faits et ils s’étaient toujours promis de ne jamais la révéler.
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Message  azul Ven 15 Jan 2010 - 23:49

Or pour l'instant, comme l'Empire est un peu tombé par surprise, il n'a pas de place sociale définie (ni étranger, ni dans la communauté) ce qui lui fait un bouclier puisque tant que la question reste en suspend, on ne peut ni lui déclarer la guerre, ni lui intenter de procès.
Eh bien ça ! Un procès peut-être pas, mais la guerre pourquoi pas. Ils arrivent sur terre comme un cheveu dans la soupe et se permettent de faire justice. Qu'ils aient relancé l'économie ne devrait pas suffire longtemps à les absoudre.

Et puis je ne trouve pas que Nixon et Merine soient si d'accord que ça pour intégrer l'Empire dans la société. Et l'Empire joue drôlement mal s'il veut s'intégrer sans se faire emmerder.
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Message  nico4g Sam 16 Jan 2010 - 3:20

Episode 1.
(1er extrait)

Le train glissait à vive allure sur ses rails gonflés au néon. Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait pénétra ?dans la ville préfectorale du département allemand à plus de mille kilomètres par heure. La piste argentée, pentue,ce qui me gène, c'est la piste, on pense plus à un avion qu'à un train était recouverte d’une fine lamelle de glace régénérée par des machines réfrigérantes. Des zones rugueuses diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit. belle intro

Le train s’aventura finalement au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau. Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait sombré petit à petit je verrai plus "progressivement" avec sombrer que petit à petitdepuis le début du voyage. Les yeux écarquillés par la dureté soudaineté, parce que le mal fait plus plisser les yeuxdu réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées. Il s’était assoupi je croyais qu'il avait sombré dans le sommeil Twisted Evil , blotti contre ses bagages, dans une petite cabine en forme de bulle. Elle était de dernière classe, par conséquent démunie de tout mobilier, de tout service et de tout confort en général.pas facile de resquiller ^^ La succincte décoration des affiches publicitaires égayait les cloisons translucides. Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac. Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprenait peu à peu de la vitesse. Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoire passée. La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie de Pologne, au début Napoléon n'avait pas prévue d'aller en Russie mais comme il fallait une victoire...et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?

D’un mouvement de son index, Marc ouvrit la porte vitrée de sa cabine sphérique. Une pressante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. À cette heure si matinale, les couloirs du wagon demeuraient paisibles et déserts. Le paysage défilait à une vitesse inconcevable, le cerveau manquait de temps pour interpréter les images. Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées peu enviablestu connais des nausées enviables ?. Et à quoi bon ? Ici s’étendaient des usines, des industries et des chantiers à perte de vue ; seule solution qu’avait imaginée le gouvernement de Bagdad, la capitale mère, pour résoudre « La Crise » suite à l’unification du monde. Oui, les hommes des ministères avaient conclu que la reconversion – ou la dévastation – des campagnes en chantiers de travaux nationaux, que l’on appelait communément « les grands travaux », relancerait l’économie mondiale. L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires. hum, j'ai hâte de voir les sources d'énergies vu que les combustibles fossiles doivent être inexistantsPlusieurs hauts membres de l’Assemblée – seule maîtresse de la législation mondiale – avaient contesté cette initiative, mais le gouvernement avait agi, déterminé à affronter les démons de sa ruine. Quant aux populations, elles vouaient une confiance totale à leur gouvernement et croyaient en lui comme au Messie.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes, tout avait été bouleversé …je reformulerai cette phrase pour ne pas désorienter lecteur : On ne sut finalement jamais si cette vaste entreprise aurait pu fonctionné, si elle aurait réussi à redresser....

Marc pressa le pas. Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg, il lui avait paru d’une utilité insignifiante, voire absurde. Il atteignit enfin une porte opaque et la poussa d’un geste pressé. Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique, à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé. Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide avait disparu, capricieux et frivole. Le jeune garçon n’aurait su dire par quelle réaction exacte chimique plus qu'exacte; ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du champ de Mars. Aujourd’hui, à dix-neuf ans, son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et surtout, par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle –, et qu’il connaissait par cœurqu'il maitrisait parfaitement. Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’une sorte de savon désinfectant présent dans tous les lieux publics de la planète qui s’évaporait en un temps record, dispensant le recours à la serviette en papierce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.

Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, je mettrai chaleur avant émotion puisque c'est moins fortd’humanité pour tout dire, vibra dans les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins j'enlèverai ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig ». Comme si son ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas. D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et de se le passerpour se le passer sur le visage. Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût. Un nez légèrement sévère et une fine bouche renforçaient son air sage un nez sévère et une fine bouche donne un air sage ? j'aurais dit sérieuxet discipliné, ce qui dissimulait facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine. Les examens de fin de trimestre le fatiguaient beaucoup et il ne désirait pas inquiéter sa mère, de nature anxieuse. La sélection pour la seconde année universitaire était rude : le moindre signe de défaillance le mènerait à l’échec ; chose qu’il pouvait difficilement se permettre. Tel était l’enjeu qui accaparait toute son énergie ces dernières semaines et qui tirait les traits de sa figure amincie.

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids. Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train, tels quele voulaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit où est le verbe ?. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité ; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
Un très bon premier chapitre. Tu mets bien en place ton univers et ton protagoniste principal. Une qualité littéraire évidente mais qui n'empêche pas une lecture fluide et aisée. Vous irez loin mon p'tit.
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Message  Pacô Sam 16 Jan 2010 - 10:28

Comme j'ai l'habitude de débattre avec mon correcteur, je ne me dérange pas Twisted Evil.
Mais je ne ne nie pas tout (d'ailleurs, ce que je ne relève pas, c'est que je l'accepte Very Happy).

nico4g a écrit:ce qui me gène, c'est la piste, on pense plus à un avion qu'à un train
Mais en même temps, c'est une piste. Un truc droit, sans rails ou les chose vont à grande vitesse dessus. On ne va pas appeler des rails une chose qui n'a pas de rails ?
On aurait pu à la rigueur dire une "voie", mais je trouve que le terme colle pas et on dira que ça fait penser à l'autoroute =/.

nico4g a écrit: je verrai plus "progressivement" avec sombrer que petit à petit
Tu verras vite que je suis à l'école de l'anéantissement de l'adverbe en -ement Twisted Evil.
Plus sérieusement, je n'aime pas "progressivement", ni même le parfaitement que tu m'as proposé plus loin. Ce sont des mots qui souligneraient la piètre qualité d'un manuscrit, et je veux bien les croire. Je grimace quand j'en lis dans certains ouvrages ; et je les veux pas chez moi Very Happy.

nico4g a écrit:soudaineté, parce que le mal fait plus plisser les yeux
Yes sir.
Mais soudaineté c'est pas beau. "brusquerie" ?

nico4g a écrit:Il s’était assoupi je croyais qu'il avait sombré dans le sommeil Twisted Evil
Et quand on s'assoupit, on ne plonge pas dans le sommeil petit à petit ?

nico4g a écrit:de Pologne, au début Napoléon n'avait pas prévue d'aller en Russie mais comme il fallait une victoire...
Ah ! On ne m'aura pas sur du Napoléon ! Le Véritable Visage de la Lumière - Page 13 Icon_eek
Petit retour en histoire.
Si Napoléon a rassemblé une armée aussi considérable, ce n'était pas pour aller toucher une pologne qu'il avait sous protectorat Rolling Eyes.
Mais bien pour aller botter les fesses à un Alexandre 1er qui commençait à lui taper sur les nerfs car il refusait le blocus continental interdisant les échanges économiques avec le Royaume-Unis (dans le but de l'affaiblir).
Donc si, la campagne de russie était bien dans le but de punir sévèrement et d'annexer la russie à l'empire.
Chose qu'il aurait pu aisément faire s'il n'y était pas allé en hiver Razz.

nico4g a écrit:tu connais des nausées enviables ?.
Certes Laughing.

Mais... moi c'était plus dans l'idée, c'était peu enviable d'avoir des nausées juste pour regarder par les fenêtre...

nico4g a écrit: chimique plus qu'exacte;
On peut dire : par quelle réaction chimique exacte ?

nico4g a écrit:qu'il maitrisait parfaitement.
Beurk ce parfaitement.

nico4g a écrit: un nez sévère et une fine bouche donne un air sage ? j'aurais dit sérieux
Certes, je vais voir comment lui donner un air plus sage alors.

Et ce n'est qu'un morceau du premier chapitre. T'as encore deux extraits (ou trois ?) il me semble ^^.
Bon j'ai défendu ma croute comme j'ai pu. J'attends le retour du correcteur Twisted Evil.


Azul : nop, je me suis appuyé sur un petit texte de philo de je ne sais plus quel auteur.
En gros l'idée c'est : on ne peut déclarer la guerre ou intenter un procès à un groupuscule d'individus non constitué en société étrangère, ni appartenant à notre propre communauté.
C'est normal d'ailleurs : si tu ne sais pas ce qu'il est dans la société, tu ne peux (entre guillemets) rien lui faire. C'est sûr, de particulier à particulier, tu t'en fous de savoir s'il est connu ou pas de l'étranger : tu lui colles une beigne et c'est terminé.

Mais pour qu'une nation toute entière déclare une guerre, il faut vraiment que ça soit fait dans les règles, c'est-à-dire, savoir à qui on s'attaque : des personnes de la société ou extérieures à la société ?
Car l'approche n'est pas la même suivant l'un ou l'autre des cas Wink.

Mernine voit en l'Empire, une structure qui consolidera la République et qui lui fera faire de grandes choses.
Les méfaits de l'Empire ne sont que "de supprimer des nuisibles de la planète". Je mets ça entre guillemets bien sûr.
Mais d'un autre côté, l'Empire n'a fait que des choses qui sont plutôt bénéfiques pour la planète.
Mais il prend une grosse importance au sein de la société et c'est pour ça qu'il faudrait l'intégrer.
Le gros malaise qui subsiste aussi, c'est que Terrae est présentée comme unique sur la planète. Si l'Empire est dit comme étranger, la planète est partagée entre deux nations, et Terrae perd tout son sens.

Nixon lui est plus frileux mais n'est pas opposé à son intégration. En plus sage, il préférerait que cette intégration se fasse en douceur et étalée sur le temps.
Temps qui ne leur sera pas donné.

Quant à l'Empire, on ne sait pas ce qu'il veut. Il est arrivé avec un objectif bien précis, mais qui ne sera connu pas tout de suite (pas du tout tout de suite même Very Happy).
Quand j'ai dit "sans emmerde", c'est surtout "sans qu'on le dérange". Il fait ce qu'il a à faire, à Terrae de se débrouiller avec.
Si elle cherche trop de noises, elle le trouvera...
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Message  Lou Sam 16 Jan 2010 - 10:38

Sombrer dans le sommeil, c'est plus brutal que s'assoupir je trouve.
( Je met un ptit grin de sel qui n'est même pas une vraie correction ^^")
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Message  Pacô Sam 16 Jan 2010 - 10:50

Beh un bateau qui sombre dans la mer, comme le Titanic, c'est plutôt lent.
Sachant que lui a mis plusieurs heures en plus.

Donc quand tu sombres dans le sommeil, ça n'a rien de brutal. Au contraire Smile.
Et c'est la définition de assoupir, puisque dans le larousse (encore lui) il parle de sombrer dans le sommeil.
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Message  petitebrise Sam 16 Jan 2010 - 11:46

Pour moi "sombrer" veut dire : complétement, tandis que "S'assoupir" c'est mitigé entre éveil et sommeil. Pas de rapport avec la lenteur ou la brutalité. (ce n'est qu'un avis...)Le Véritable Visage de la Lumière - Page 13 Icon_biggrin
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Message  Pacô Sam 16 Jan 2010 - 12:25

Robert :
S'assoupir : s'endormir doucement.

Sombrer : être peu à peu englouti.

J'sais pas, mais moi la relation des deux semblait couler de source =D.
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Message  MrSonge Sam 16 Jan 2010 - 12:33

Je pense que l'idée de petitebrise vient simplement du fait qu'on utilise souvent "s'assoupir quelques instants" pour signifier qu'on s'est endormi il y a peu, lorsqu'on un ami nous réveille d'un coup. La seule différence que je vois, c'est que sombrer c'est le gars crevé qui rentre chez lui et tombe sur son lit. S'assoupir, c'est le type qui somnole, somnole beaucoup, qui se réveille, qui re-somnole, et qui finalement s'endort pour de bon.

Sombrer, fig. : Disparaitre, s'anéantir ou se perdre.
S'assoupir : se laisser aller doucement au sommeil, s'endormir à demi.

Dans mon Robert, "sombrer" est tout de même plus fort, comme tu le vois.
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