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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  petitebrise Sam 16 Jan 2010 - 12:37

HACHETTE - EDITION 2009 :

- SOMBRER : s'engloutir, couler, - disparaître, se perdre (sombrer dans le desespoir)

- ASSOUPIR : commencer à s'assoupir , - provoquer l'engourdissement qui précède le sommeil
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Message  MrSonge Sam 16 Jan 2010 - 12:47

Hachette, c'est encore pire que Larousse. Mais pour une fois, il est d'accord avec le Robert.^^
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Message  Pacô Sam 16 Jan 2010 - 12:49

Beh moi j'ai pris le petit 2. de sombrer, pas le petit 1 ^^".

Et pis mince, je démordrais pas sur le coup Wink
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Message  MrSonge Sam 16 Jan 2010 - 12:56

Y a pas de petit 1 ni de petit 2 qui fasse. Tu ne parles pas d'un bateau, tu es donc obligé de prendre le sens figuré en compte. ^^
Ce n'est pas une question de brutalité, mais de profondeur. Quand tu sombres, tu peux sombrer lentement, mais c'est pour un gros roupillon. Tandis que s'assoupir, tu peux t'assoupir vite, mais c'est pas un sommeil aussi profond.
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Message  petitebrise Sam 16 Jan 2010 - 13:06

MrSonge a écrit:Y a pas de petit 1 ni de petit 2 qui fasse. Tu ne parles pas d'un bateau, tu es donc obligé de prendre le sens figuré en compte. ^^
Ce n'est pas une question de brutalité, mais de profondeur. Quand tu sombres, tu peux sombrer lentement, mais c'est pour un gros roupillon. Tandis que s'assoupir, tu peux t'assoupir vite, mais c'est pas un sommeil aussi profond.

C'est exactement ce que je voulais dire. Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Icon_eek
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Message  MrSonge Sam 16 Jan 2010 - 13:11

Ah pardon, désolé pour la redondance, dans ce cas. Embarassed
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Message  Pacô Sam 16 Jan 2010 - 13:13

Mais euh !
J'ai simplement choisi deux sens communs des deux termes oO.

Sombrer, dans le sens plonger progressivement dans l'eau/sommeil.
S'assoupir, aller petit à petit, à demi, dans le sommeil.

Et quand t'es dans un train, que tu es seul dans ta cabine et que tu es allongé sur un sac... tu as tendance à t'assoupir.
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Message  MrSonge Sam 16 Jan 2010 - 13:15

Oui, tout à fait. Enfin ça dépend de ton état de fatigue. Si tu montes dans le train crevé, tu t'allonges et hop, tu sombres dans un profond sommeil. Si c'est le résultat du balancement du train, tu t'assoupis petit-à-petit, plutôt, ça me semble tout à fait correct. ^^
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Message  petitebrise Sam 16 Jan 2010 - 13:23

MrSonge a écrit:Ah pardon, désolé pour la redondance, dans ce cas. Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Icon_redface

Ne soit pas désolé, au contraire : en matière d'explication, tu es bien meilleur que moi. Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Icon_biggrin

mais sinon, il est où le poblème finalement ? Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Icon_biggrin
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Message  MrSonge Sam 16 Jan 2010 - 13:26

Ne soit pas désolé, au contraire : en matière d'explication, tu es bien meilleur que moi.
Ça reste à prouver, il n'y a pas de raison pour que ce soit ainsi. ^^
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Message  nico4g Sam 16 Jan 2010 - 15:34

Mais en même temps, c'est une piste. Un truc droit, sans rails ou les chose vont à grande vitesse dessus. On ne va pas appeler des rails une chose qui n'a pas de rails ?
On aurait pu à la rigueur dire une "voie", mais je trouve que le terme colle pas et on dira que ça fait penser à l'autoroute =/.

A ce moment là, j'expliquerai qu'il existait des pistes pour les trains entrant en gare.

Tu verras vite que je suis à l'école de l'anéantissement de l'adverbe en -ement Twisted Evil.
Plus sérieusement, je n'aime pas "progressivement", ni même le parfaitement que tu m'as proposé plus loin. Ce sont des mots qui souligneraient la piètre qualité d'un manuscrit, et je veux bien les croire. Je grimace quand j'en lis dans certains ouvrages ; et je les veux pas chez moi Very Happy.
Ah Azul, ce sont les participes présents, chacun son truc ^^


Pour assoupir et sombrer, même remarque sur l'intensité que les autres car t'a beau sombrer petit à petit, tu sombres quand même...



Ah ! On ne m'aura pas sur du Napoléon !
Petit retour en histoire.
Si Napoléon a rassemblé une armée aussi considérable, ce n'était pas pour aller toucher une pologne qu'il avait sous protectorat Rolling Eyes.
Mais bien pour aller botter les fesses à un Alexandre 1er qui commençait à lui taper sur les nerfs car il refusait le blocus continental interdisant les échanges économiques avec le Royaume-Unis (dans le but de l'affaiblir).
Donc si, la campagne de russie était bien dans le but de punir sévèrement et d'annexer la russie à l'empire.
Chose qu'il aurait pu aisément faire s'il n'y était pas allé en hiver Razz.

Les forces de la coalition étaient en Pologne. Quand elles ont vu une armée de 500 000 hommes avec à sa tête le meilleur général du monde, elles ont reculé en Russie. Comme chaque campagne devait finir par une victoire pour assoir l'empire, Napoléon les a poursuivi.
Source : Jean Tulard Le Grand Empire, 1804-1815 Albin Michel
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Message  azul Sam 16 Jan 2010 - 16:10

Pacô a écrit:Mais euh !
J'ai simplement choisi deux sens communs des deux termes oO.

Sombrer, dans le sens plonger progressivement dans l'eau/sommeil.
S'assoupir, aller petit à petit, à demi, dans le sommeil.

Et quand t'es dans un train, que tu es seul dans ta cabine et que tu es allongé sur un sac... tu as tendance à t'assoupir.
Tu dis que ces deux verbes ont des sens communs, et en même temps tu démontres qu'ils n'ont pas le même sens.

Sombrer : plonger progressivement dans le sommeil (Larousse propose couler en synonyme, et l'on peut couler lentement comme à pic). Pour moi, le sommeil est plus profond quand on sombre dedans. On touche forcément le fond à un moment ou à un autre.

S'assoupir : s'endormir doucement, à demi. Le cerveau, et donc la conscience, reste en éveil. Tu peux t'assoupir et te réveiller en sursaut, puis t'assoupir à nouveau.

Tu ne peux donc pas dire que Marc a sombré dans le sommeil, puis ensuite qu'il s'était assoupi. À moins que ce soit lui qui le dise, qu'il ait eu cette perception.
Par contre, tu peux dire qu'il s'était assoupi, puis ensuite qu'il avait sombré dans le sommeil.
Le train s’aventura finalement au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau. Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait sombré petit à petit je verrai plus "progressivement"
Pour quelqu'un qui n'aime pas l'emploi des adverbes, tu en as un ici, et qui n'est pas utile. Wink


Dans la dernière partie que j'ai corrigée, il y a Assemblée Mondiale. Il ne faut pas de majuscule à "mondiale". Je pense qu'on dit Assemblée mondiale, comme on dit Assemblée législative ou Assemblée nationale (dans le cours qui accompagne le devoir n°7).

Pour l'eau oxygénée :
« Aspirlex » – ou un « nettoie-tout » comme le personnel médical aimait l’appeler dans son jargon professionnel – sur la plaie sanguinolente de Marc. Ce n’était qu’un modeste tampon imbibé d’eau oxygénée et recouvert de ventouses électroniques.
Le « nettoie-tout » aspirait le sang souillé et nettoyait la plaie afin de prévenir les risques d’infection.
Charles se rassit sur la chaise et s’empara d’une lingette désinfectante et d’un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre
Garde ton Arpilex imbibé d'eau oxygénée, bien que s'il aspire le sang et nettoie la plaie de ses salissures, il se suffit à lui-même. Mais admettons.
Par contre, la lingette désinfectante pourrait être imbibée de bétadine. Sachant que tu ne tripottes pas une plaie comme ça sans gants ; c'est pour ça que je te parlais de la pince hémostatique. Fais-lui au moins enfiler une paire de gants.

La phrase super longue dans le 2ème extrait que tu as reconstruite est très bien.
on ne peut déclarer la guerre ou intenter un procès à un groupuscule d'individus non constitué en société étrangère, ni appartenant à notre propre communauté.
Ok, mais je serais curieuse de voir ce que l'Homme ferait si un envahisseur venu d'une autre planète se comportait ainsi.
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Message  azul Sam 16 Jan 2010 - 20:25

Si je comprends bien, il y a toute une partie de Paris désaffectée, ce qui doit provenir d’avant la réunification.
La révolte gronde parmi le peuple, les choses commencent un peu à se préciser. Beaucoup dépendra sans doute de la décision prise par l’Assemblée législative. Non ?
C'est un bon chapitre, malgré pas mal de petites choses à redire.

Épisode 3 (4ème extrait)

« Mon père broie du noir.
– J’ai cru m’en apercevoir en effet. (pas de point) » (virgule) ironisa Marc lorsqu’il s’engouffra à son tour dans la voiture de Roald.
Celui-ci inséra sa clef d’activation, frôla le clavier tactile et composa le code secret à huit chiffres. L’engin démarra et, en une secousse, recula, contourna la maison puis se dirigea vers le portail. Marc retint une grimace ; ces nouveaux bolides sportifs n’arrangeaient pas son appréciation des trajets en véhicules particuliers. Les constructeurs primaient sur la vitesse d’exécution et sur la légèreté des matières (matériaux ?) employé(e))s ; l’on entendait parfois parler dans les publicités de fibres végétales pour les sièges, de métal allégé et de composants électroniques si réduits qu’ils en étaient invisibles à l’œil nu. Les résultats étaient concluants : en un maximum de cinq secondes, les deux garçons faisaient face au portail noir, en bas de l’allée. Ce dernier était, comme la plupart des éléments qui composaient la demeure des Adjahid, à la pointe de la technologie. Deux petites lentilles intuitives, fixées sur la grosse structure d’acier, scannèrent le véhicule dans son ensemble puis l’intérieur. Les ordinateurs envoyaient ensuite un rapport détaillé au tableau de bord du chauffeur et validaient – ou non – les entrées et sorties de la propriété.
« Il est toujours bon de savoir que nous sommes bien nous. (pas de point) » (virgule) plaisanta Roald en confirmant la bonne réception du fichier informatique.
Contrairement aux portails traditionnels, celui-ci ne se sépara pas de droite à gauche mais de haut en bas ; une partie s’élevait au ciel tandis qu’une autre s’enfonçait dans la terre. (c’est pas clair pour moi cette explication, j’ai du mal à créer l’image. Si je me souviens bien, celui de la famille Pascelli se sépare par le milieu. Ici, l’ouverture traditionnelle se fait de droite à gauche, et celle des Adjahid de haut en bas. Pas tout à fait puisqu’une partie s’élève et l’autre s’enfonce. Le portail se sépare donc par le milieu dans le sens de la hauteur. Pas pratique si tu dois entrer ou sortir vite, le temps que la partie basse te laisse passer) Cette fonctionnalité ne présentait guère d’avantages supplémentaires (pas du tout même) ou singuliers ; juste un caprice de nouveaux riches qui souhaitaient se démarquer de l’ancienne société par leur originalité. La voiture franchit en trombe le portail et s’inséra dans la rue bordant le quartier résidentiel. Les voies de circulations (pas sûre de ce pluriel – les voies de la circulation) étaient limpides (cet adjectif ne se prête pas trop à la circulation je trouve. Limpide c'est clair, transparent) à cette heure de la journée ; aussi Roald ne refusa pas que son bolide accélérât encore plus (pas très joli ce « encore plus ») . Il obliqua sur une avenue parallèle et s’engagea dans les quartiers sociaux de Paris. L’automobile prit encore de la vitesse. Les vieux immeubles désaffectés du XIIIème (XIIIe) arrondissement formaient une masse grise, floue et sale. A (À) travers (derrière ?) les vitres teintées, le paysage défilait presque aussi vite (ouais, elle ne roule pas à 300 km/heure quand même) qu’à travers celles des trains de la SCTE. A (À) cela, se mélangeaient les nuages d’automne chargés des futures pluies qui se déverseraient inexorablement sur la capitale préfectorale. La journée ne serait guère plus enthousiasmante et Marc commençait presque à regretter le froid vif de Saint-Pétersbourg et la chaleur de ses citadins. Il s’agissait encore d’un sinistre tableau parisien dépourvu de vie. Des herbes folles poussaient dans les fissures de la chaussée désertée et d’anciens poteaux électriques luttaient contre les attaques successives de la bise (virgule) puis ployaient parfois lorsqu’une rafale semblait plus virulente que les autres. D’innombrables ruines délaissées par les autorités locales jonchaient presque (comment ça « presque » ? Et comment ça « jonchaient » ?) le passage. Cependant, le bolide poursuivait sa course effrénée sous l’œil attentif de Roald (virgule) tandis que Marc agrippait solidement les deux bords de son siège.
« Ce qui m’énerve le plus dans cette situation, c’est qu’on ne peut rien faire ! »
Marc lui jeta un coup d’œil légèrement effrayé et réprima un haut-le-cœur en avalant sa salive. En un mouvement brusque, la voiture se déporta sur la gauche pour éviter un éboulis oublié depuis longtemps sur le macadam (ah ok) . Nullement perturbé par l’attitude de son ami, le jeune homme halé se tourna subitement vers lui et continua :
« C’est vrai quoi ! On vit dans un monde merdique. L’Empire, quoique adulé par mon paternel, sème la zizanie partout sur la planète. Notre foutu gouvernement est incapable de trouver la solution à ses problèmes et lèche le cul aux chasseurs de criminels qui n’en ont finalement, je crois, rien à branler de notre condition. Et nous, pauvres citoyens crétins, qu’est-ce qu’on doit faire, tu peux me le dire ?
– Je ne sais pas, mais là je te conseille de ralentir, répondit Marc les yeux rivés devant lui.
– Quoi ? le rabroua Roald. On ne t’apprend donc rien sur le sujet à Sokolov ?
– Je m’en fiche pas mal là (point d’exclamation) (mais) grouille-toi de faire stopper cette voiture bon sang ! (s’écria Marc. – je mettrais l’incise après la première exclamation) Je crois qu’elle n’a pas calculé ça ! »
Aussitôt Roald reprit ses esprits et se concentra à nouveau sur la route. Effaré, il se rendit compte de la situation. D’un geste rapide, le levier sous le siège du conducteur fut tiré (c’est lui qui le tire, Si oui, évite la forme passive) et la voiture freina en un crissement de pneus suraigus. Marc ferma les yeux ; il préférait ne pas assister à l’éventuel impact. Fort heureusement, la voiture se déporta sur la gauche et évita (je ne suis pas fan des participes présents mais tu utilises beaucoup le « et ») de justesse les premiers manifestants de l’énorme rassemblement aligné au centre de la route (virgule) (et) terrifié par la mort qui venait d’effleurer leurs pieds.
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Message  azul Sam 16 Jan 2010 - 21:24

J’ai écrit quelque chose sur la colère, mais je crois que je l’ai supprimé. Quelque chose comme : elle est l’arme des faibles et donne une illusion de puissance qui permet de ne pas s’avouer qu’on crève de trouille.

La colère.
Arme de la passion, elle répand sa voix dans les consciences les plus fragiles. Nourriture des maux, elle favorise les tourments et cède facilement aux crises. Sentiment à la portée de tous, il (qui , Le sentiment ? C’est pas très clair) puise sa source dans l’offense et l’oppression (elle peut naître aussi de la culpabilité. Ou de la mauvaise foi. C’est un moyen de défense). Sensible aux irritations, elle enflamme les cœurs comme elle détruit les mœurs. Aucun esprit ne peut se targuer de ne pas (jamais serait mieux) l’avoir rencontrée : elle est partout, connaît tout le monde et est utilisée par tous.
Apparue au même instant que la révolution du Néant, elle fut la poigne des choses (je me demande bien ce que sont ces « choses » que tu cites dans chaque pensées et que tu ne précises jamais) qui voulaient être créées. Elle représenta aussi la force susceptible de détrôner les maîtres de raison et de créer un état de passions. Quoi de plus virulentes que ses idées et de plus fervents que ses actes ? La colère fut un atout majeur pour les bouleversements de l’univers et nul ne peut contester ses résultats. (si moi, je ne connais pas ces bouleversements^^) Néanmoins, le monde nouvellement formé justifie t-il toujours son existence ?
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Message  azul Sam 16 Jan 2010 - 21:29

La façon dont tu décris cette ville la nuit et en pleine préparation de tempête est assez grandiose. Tu as toutes mes félicitations, parce que sans blaguer j’en avais des frissons. Magnifique et plein de poésie en plus. J’y étais.

Episode 4.
(extrait 1)

Une sombre étoffe de velours avait recouvert la mer des cieux. Maîtresses de la nuit, la lune et sa cour d’étoiles se retiraient à l’arrière de leur voile brumeux et fuyaient les démons des ténèbres. (oh ! Quel poète ce Pacô !) Pékin plongeait dans un sommeil lourd et bruyant. Animés d’une folie singulière, les cumulus se rassemblaient au-dessus des buildings éclairés de pâles lueurs et fouettaient (les cumulus font ça ?) parfois de leur souffle les antennes dressées sur les toits. La capitale asiatique était de plus en plus enfouie dans une noirceur abyssale et menacée par un violent orage. (La capitale asiatique, menacée par un violent orage, était de plus en plus enfouie (sous et non dans) une noirceur abyssale) L’été s’éternisait en Chine de l’Est et les moussons ne cesseraient que très peu de temps avant celles d’hiver. Bondées quelques instants plus tôt, les rues s’étaient vidées et les lumières, dans les hautes tours d’acier, éteintes. Tous s’étaient réfugiés dans les bras de Morphée et patientaient avec plus ou moins d’anxiété que (je ne suis pas sûre que « patienter que » soit correct. « Patienter pour que » peut-être ou « en attendant que ») les bourrasques multipliées ébranlent d’autres immeubles. Au fil des ans, elles devenaient toujours plus agressives et puissantes (virgule) à tel point que la région avait requis de la République l’installation massive de systèmes d’alarmes à grande échelle, de protections coûteuses contre les vents et de refuges en cas de véritables cataclysmes ; ce qu’elle avait obtenue sans réelles difficultés grâce à son poids économique incontestable.

De sourds grondements firent trembler les vitres qui paraissaient à présent si fragiles qu’une pression de l’index aurait suffi à les briser. L’obscurité régnait sur la ville et les murmures (je dirais plutôt les cris, les grognements, les protestations.) des passants trop téméraires, qui défiaient les contraintes naturelles, étaient emportés et jetés à quelques kilomètres de là contre l’imposante muraille de Chine, restaurée et dissimulée sous d’énormes échafaudages. La cité interdite étouffée par des coupoles protectrices considérait sa métropole qui sombrait dans un étrange chaos, pareil à un empereur isolé qui embrasserait du regard ses troupes avant d’amorcer une bataille décisive. Les réverbères perdaient à leur tour l’éclat de leurs lampes autour de la place Tian’anmen comme si l’espoir de voir la tempête contourner le palais sacré s’amenuisait tandis que les soupirs du vent croissaient. (ben dis-donc, j’ai froid rien que de lire. Preuve que c’est efficace)
Tout à coup, un éclair fissura le ciel. Fantômes d’immeubles, de places et de rues. La capitale illuminée et figée replongea aussitôt dans les ténèbres. Elle attendait, assiégée par les caprices du temps. Soudain, une assourdissante déflagration (rugit et - si elle rugit elle rompt forcément le silence. Ou alors elle rompt le silence en rugissant) rompit le silence quasi mortuaire qui s’était abattu en quelques secondes sur la ville ; des roulements de tonnerres (tonnerre) accompagnèrent ensuite sa triomphante intrusion. Une goutte puis deux, (pas de virgule ou alors une après goutte) s’écrasèrent sur le bitume encore chaud. Finalement, ce fut une volée qui se déversa sans discontinuité sur la forêt de buildings. Les détonations successives envahirent le cœur de la capitale : Pékin était cerné par le cyclone. (cyclone ou tempête ?)

Une forme sombre apparut dans les airs lorsqu’un second éclair déchira le ciel. Nullement perturbé par la force des vents, l’engin se dirigeait d’un vol assuré vers la plus imposante tour du quartier économique chinois. Malgré la pluie et le souffle, elle semblait être la seule qui ne ployait pas sous la violence de l’orage. Sereine, elle était équipée des meilleurs systèmes défensifs contre les attaques répétées des tempêtes et quelques bureaux dans les étages supérieurs étaient encore éclairés. Les bourrasques s’intensifièrent (peu à peu) comme si elles alliaient leur puissance pour détruire cette machine effrontée qui les narguait par son indifférence. Au faîte de l’immeuble, des mats retenaient malhabilement leurs drapeaux qui claquaient le vide et menaçaient de s’enfuir dans les ténèbres (de la nuit). L’engin se posa tout de même sur le toit. Il resta longuement immobile, cinglé par les rafales toujours plus nombreuses. Soudain, un individu mit pied à terre. Courbé en deux, il se précipita vers la seule trappe qui accédait à l’établissement ; elle fut ouverte et ce drôle de personnage, insouciant du tonnerre, s’y engouffra.
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Message  Pacô Sam 16 Jan 2010 - 22:32

Whouaou, que de commentaires \o/.
Va falloir que je me mette au boulot moi aussi tiens Wink.
Bon commençons par nico:
nico4g a écrit:
Les forces de la coalition étaient en Pologne. Quand elles ont vu une armée de 500 000 hommes avec à sa tête le meilleur général du monde, elles ont reculé en Russie. Comme chaque campagne devait finir par une victoire pour assoir l'empire, Napoléon les a poursuivi.
Source : Jean Tulard Le Grand Empire, 1804-1815 Albin Michel
Gné ? oO
Ah tata... je suis pas fan de Wikipédia pour justifier mes dires, mais même cette encyclopédie fait au moins toute une tartine pour expliquer les causes de cette campagne.
Et pis euh, avant de partir de France, c'était LA campagne de Russie, avec la ferme intention d'envahir LA russie.
Et Alexandre 1er était L'emmerdeur numéro 1 qui ne voulait pas se plier au blocus !

Et enfin, encore une fois, la Pologne ne risquait pas d'être un foyer des forces de coalitions puisqu'elle faisait partie du protectorat français, et dirigée par l'un des frères (ou cousins ? ou proche ami ? =/) de Napo'.
Et jamais une fois une nation n'a tenté (ou n'a eu le temps dirons-nous) d'envahir l'Empire, c'est toujours Bonaparte qui est allé chercher des noises...

Azul:
Pfiou, là j'ai presque rien (mais presque Razz) à redire.
Dans le chapitre 3, pour l'histoire du portail, je ne vois pas ce qui choque : de toute manière, qu'il s'ouvre horizontalement ou verticalement... tu ne passes pas tant qu'il n'est pas ouvert oO.
Donc que le battant gauche ne soit pas tout à fait positionner sur son crochet à gauche du pilier, ou que le battant du bas ne soit pas totalement enfoncé dans le sol, tu ne passes pas.
Du coup, je ne vois pas ce qui change pour vous.
Et pis je dis bien que ce n'est pas une évolution technologique, juste un caprice de bourge... les portails s'ouvrent de haut en bas (un peu comme les portes des vaisseaux spatiaux de Star Wars ou dans certains jeux vidéos Razz).

J'ai pas encore changé pour les voies de circulation limpides.
Je conçois que c'est une formulation un peu étrange. Au départ, ça ne me dérangeait pas tellement.
A présent que tu le dis, c'est vrai que c'est un peu spécial. Mais je vois pas comment le dire autrement =_=".

Pour le quatrième chapitre, très peu de choses aussi à contester.
Alors oui, les cumulus font ça ^^". Ce sont de gros nuages qui ramènent les vents, donc ils sont bien la cause d'une tempête.
Je garde murmures, et non grognements, cris ou protestations. Je veux un effet d'étouffement... donc non, il n'y a pas de cri, et même s'il y en a, on ne les entends pas.
Un peu comme si les nuages et l'orage couvre tout et qu'on n'entend un peu plus que lui ^^".

Et sinon, tempête/cyclone... je sais pas. Pour moi, c'est un peu synonyme, même si un cyclone est une tempête power +.
En SVT, on parle des deux pour dire la même chose, donc ça me choque pas tellement...

Merci pour ta lecture.
Et j'espère que l'extrait suivant te fera encore plus frissonner. Tu vas rencontrer (enfin) un personnage de l'Empire...

PS:
je ne dis rien pour le petit paragraphe sur la colère.
Je compte tous les supprimer donc... ne perds pas trop ton précieux temps sur eux.
(de toute façon, c'était le dernier niark niark).
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Message  azul Sam 16 Jan 2010 - 23:50

Dans le chapitre 3, pour l'histoire du portail, je ne vois pas ce qui choque : de toute manière, qu'il s'ouvre horizontalement ou verticalement... tu ne passes pas tant qu'il n'est pas ouvert
Ok, admettons que le portail s’ouvre de haut en bas (à la verticale). À ce moment là il doit descendre depuis le haut et s’enfoncer dans la terre. Or là : « celui-ci ne se sépara pas de droite à gauche mais de haut en bas ; une partie s’élevait au ciel tandis qu’une autre s’enfonçait dans la terre. » il se sépare par le milieu. C’est ça qui m’a perdu.
Et lorsqu’un portail s’ouvre par la droite ou la gauche, en cas d’urgence, tu peux sortir avant qu’il ne soit totalement ouvert. Pas avec le système que tu décris. (quoique, la voiture ne roule pas. Si ?)
J'ai pas encore changé pour les voies de circulation limpides.
Fluide me vient à l’esprit. La circulation était fluide au lieu des voies de circulation. À moins que tu veuilles seulement parler des rues désertes.
les cumulus se rassemblaient au-dessus des buildings éclairés de pâles lueurs et fouettaient (les cumulus font ça ?) parfois de leur souffle les antennes dressées sur les toits.
Ce qui m’a perturbée c’est que les cumulus fouettaient les antennes sur les toits de leur souffle. Là, je dis qu’il y a problème. Un cumulus est un nuage et ne fouette rien du tout. Le vent oui ok.
Je garde murmures, et non grognements, cris ou protestations. Je veux un effet d'étouffement... donc non, il n'y a pas de cri, et même s'il y en a, on ne les entends pas.
Un peu comme si les nuages et l'orage couvre tout et qu'on n'entend un peu plus que lui
J’ai bien compris ce que tu as voulu dire, mais ce sont les voix des gens qui deviennent murmure parce que le bruit de l’orage les couvre. Or là tu dis que c’est le murmure des gens qui est emporté. C’est ce qui m’a fait tiquer.

Et pour tempête et cyclone, je ne savais pas que c’était la même chose. Je voyais plus le cyclone comme un tourbillon de vent comme on en voit à la télé. Par contre, la tempête j’ai vécu et c’est un peu différent, ce sont des rafales de vent.
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Message  Pacô Dim 17 Jan 2010 - 0:10

Ouaip', fluide me va aussi.

Beh... pour le portail, je vois toujours pas. Il s'ouvre bien du milieu aussi le portail normal ?
Et pis tu sais, les riches préfèrent le luxe à la sécurité parfois Smile. J'ai jamais dit que c'était le top ces systèmes, juste que c'était super à la mode. Et y'a pas mal de choses à la mode qui sont un peu contraignantes à l'utilisation u_u".

Pour les cumulus, je vais voir. Mais pas tout de suite ^^".

Merci !
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Message  nico4g Lun 18 Jan 2010 - 4:18

Les rails investis par le néon s’abaissèrent. Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa, lentement au départ puis de plus en plus vite. Il reprenait son chemin, imperturbable face à cet événement ahurissant. À Paris, gare Montparnasse, serait annoncé un retard pour cause de perturbations sur la ligne. Peut-être ne mentionnerait-on même pas cette exécution sommaire – car il en s’agissait bien d’une. Ceci n’était qu’une arrestation . une arrestation ou une exécution ? ^^ sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces temps-ci. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans. . normal, elle n’existait pas


À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française. Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus. Dans la section Eurasiatique – région autonome rattachée au gouvernement Terrae – les douanes avaient été abolies et les passages n’étaient plus contrôlés. normal puisque la douane a été abolie
. La police et les forces gouvernementales avaient de toute manière un contrôle total sur l’ensemble de la planète. Du moins, dans les textes.
Marc s’était rassis dans la cabine. Une voix monotone, au plafond, présentait encore ses plus plates excuses pour l’incident survenu durant le trajet. C’était la troisième fois que le garçon entendait ses assertions qui promettaient un remboursement partiel du ticket acheté dans la ville slave. Une économie au prix d’une belle frayeur.
« … prise en charge médicale et l’ouverture d’une cellule psychiatrique, remboursées intégralement par la Société des Chemins de Traverse Eurasiens, seront effectuées à la gare Montparnasse pour la clientèle. Nous vous prions de bien vouloir accepter, une nouvelle fois, nos excuses pour le dérangement occasionné. »
Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée. Marc soupira : ce n’étaient pas les premières allégations de la SCTE, ou de tout autre organisme public, et encore moins les dernières vu . au vue de l’actualité l’actualité inquiétante. Les élections présidentielles mondiales, prévues au mois de juin, embarrassaient le pouvoir en place. Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant, c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique. . c’est pas nouveau malheureusement
De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, ce depuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice. Au plus bas de la crise, il avait accueilli les émissaires impériaux comme la Providence et avait assumé leurs exigences, approuvées par l’Assemblée, tant elles semblaient dérisoires : un droit de passage sur la Terre, sections Américaines – Nord et Sud – et Australienne comprises, la reconnaissance de son taux monétaire, similaire à celui de Terrae, et une présence de sa propre police pour surveiller les commerces en son intérêt. Le gouvernement avait-il été si ingénu ? Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel ?

Quelque chose tressaillit tout à coup dans la poche du garçon, coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence. Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique. Sa taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté. Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères. Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes. Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. Il l’inséra dans son oreille ; elle grésilla et engourdit ses tympans. Finalement, elle se connecta au réseau mondial et Marc vit le menu azuré s’esquisser devant ses yeux. Il l’imaginait en quelque sorte. Les scientifiques parlaient de légères pulsations effectuées sur les neurones sensitifs qui provoquaient un semblant d’hallucination. L’utilisateur pouvait ensuite choisir une fonctionnalité mentalement ou l’énoncer à haute voix, pour une meilleure réception – tout dépendait de la personne et de ses capacités psychiques. « Aucune conséquence neurologique, prouvée scientifiquement », affirmaient les spots publicitaires. Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb. se prévaloir d’un tel aplomb.
. De toute manière, la réponse serait visible à grande échelle. Ceux et celles qui ne possédaient pas de puces, riches ou pauvres, se comptaient facilement sur les doigts de la main dans ce train bondé.
Marc se concentra sur l’accueil et il n’eut aucun mal à apercevoir le logo des messages qui scintillait par intermittences.
« Boîte de réception », dit-il d’une voix distincte.
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux. Ou très mal. Les techniciens de l’agence Psychie, principale productrice de cet appareil, avaient prétendu, après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment, la partie désirée du cerveau à la structure informatique du gadget. L’erreur serait sûrement réparée dans les nouveaux modèles, avaient-ils même finement ajouté. Qu’ils étaient drôles ! Si les encéphales se défendaient contre les technologies, cela ne présageait-il pas d’éventuelles séquelles neurologiques ?
Un nouveau message venait d’être stocké dans la boîte. Marc s’empressa de l’ouvrir ; il s’agissait de son père, Roland. Étrange qu’il le joigne à quelques dizaines de minutes des retrouvailles… Son cœur palpitait tandis que l’ouverture du fichier typographique s’organisait. Il avait hérité de cette anxiété abusive de sa mère.

« L’hôpital m’a appelé : une urgence et le service me réquisitionne. Maman vient te chercher à la gare. J’espère pouvoir te voir avant ce soir …
Bises,
Papa. »

Soulagé, Marc desserra les dents. Ce n’était pas la première fois que le dur travail de son père empiétait sur le cercle familial. Combien d’anniversaires avait-il manqué à cause d’un accidenté ? Combien de moments chaleureux lui avaient-ils été contés à son retour d’une opération chirurgicale à haut risque ? Marc soupira et supprima le message. Il profita de son passage sur sa boîte de réception pour envoyer un message à son meilleur ami, Roald, et ainsi le prévenir de son arrivée. Il le voyait déjà au garde-à-vous devant sa propre puce, impatient. Marc sourit : l’image était bien choisie. Roald s’était engagé dans une carrière militaire l’an passé. On croyait souvent que l’armée n’existait plus, que l’absence de nations multiples impliquait la disparition de guerres. Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pas moins amoindrie. Et les risques de guérillas entre populations anciennement rivales n’étaient pas à écarter. Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.
Roald était l’ami d’enfance dont tout le monde rêvait. Bon, serviable, riche et généreux. Son visage halé renforçait sa jovialité. Il faisait même le charme de toute sa personne : il intriguait le monde d’une manière irrésistible. Son regard sombre et profond transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles. Un sourire omniprésent aux coins des lèvres, qui révélait sa malice, équilibrait à merveille la morosité de Marc. Ses cheveux, courts et crépus, rappelaient ses origines des sections africaines maghrébines. Et son caractère intouchable, calme et serein, embarrassait ceux qui le côtoyaient. Il plaisait à tous et tous voulaient lui plaire. Telle était la définition la plus succincte mais la plus authentique de ce garçon qui représentait tant pour Marc.
Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance. À l’époque, la famille de Marc, les Pasceli, bénéficiait d’un compte bancaire suffisant pour faire vivre tous ses membres d’une manière aisée. Elle avait alors aidé les Adjahid, la famille de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant. Et surtout chargé de préjugés … tellement que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser. À présent, la situation s’était inversée. Les Adjahid s’étaient enrichis grâce à un commerce florissant de pépinières et des échanges fructueux avec l’Empire. Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il avait nécessité moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur. La firme la plus prisée de toute la section eurasiatique – une pionnière de la technologie électropsychique – était entrée en procédure de faillite en quelques mois, sans avoir eu le temps de pousser un cri de détresse. Déstabilisé, le gouvernement avait révisé ses plans de grands travaux avant de les appliquer, comme s’il avait soudainement douté de leur efficacité. Elle avait dû son salut grâce au rachat par l’entreprise multisections Psychie, elle-même revendue quelques jours plus tôt à l’Empire. Madame Pasceli possédait un haut poste administratif au siège social de la firme. La première décision du nouveau propriétaire avait été de renvoyer sans préavis toute la direction et d’installer des dignitaires impériaux à leurs places. Les quelques syndicats survivants avaient revendiqué leurs droits auprès de la République affaiblie et dépassée. Aucune poursuite n’avait été amorcée à l’encontre de la nouvelle puissance. Trop d’argent avait été mis en jeu pour risquer un nouvel effondrement des bourses. La mère de Marc avait ainsi perdu son emploi et son sourire. Elle ressemblait aujourd’hui à un automate, un automate qui paraissait heureux mais qui souffrait en réalité, . un automate n’a pas d’émotion et elle effectuait sa tâche de maman modèle comme s’il n’y avait plus que ça de vrai dans ce monde ébranlé.

. une partie où le rythme n’est pas très soutenu puisque tu poses beaucoup des bases de ton univers. Il est certain qu’en SF, c’est la grosse difficulté.

Le message envoyé, Marc retourna oralement sur l’accueil. Il restait une petite dizaine de minutes avant le terminus. Son esprit vagabonda sur les titres de musique. Elles étaient toutes agréables et il les appréciait pour leur rythme. Cependant, il ne recherchait pas le dynamisme. Le garçon opta pour une valeur sûre. Il changea d’archive et ouvrit celle qu’il cachait parfois à ses camarades lorsqu’il prêtait sa puce. Plusieurs avaient oublié la musique classique et la magie de ses sons. L’homme ne jouait plus, il programmait. Les instruments avaient été remisés au profit des outils informatiques qui synthétisaient les notes et les codaient de manière à produire une sonorité originale. Il n’était plus question de talent mais de technologie. Quelques notes de « Le Printemps » ouvrirent le thème des Quatre Saisons. On ne se souvenait plus du compositeur. Un Mozart peut être, seul nom resté emblématique. Mais l’instrumentation révélait un caractère italien, et surtout un penchant pour le baroque. Pourquoi avait-on oublié l’Art ? Personne ne répondait à cette vaine question. Le passé est le passé, disait-on. Si on fouillait dans les archives de la République, on retrouverait sans nul doute le vrai Vivaldi. Cependant, on l’évitait car lui et ses comparses virtuoses tels que Chopin, Berlioz, ou plus tard Rachmaninov en région russe, incarnaient le génie humain des nations indépendantes. Marc ne doutait pas que certains érudits éprouvaient quelques regrets sur cette absence de culture et qu’ils les dissimulaient sous une impassibilité déconcertante.

« Welcome to Paris »
Marc sursauta. Il se colla à la vitre de la bulle, résistant aux nausées engendrées par le tournis. La ville des Lumières n’avait pas été entièrement défigurée par les grands travaux de la République – le faisait-on croire ! Se dressaient pourtant ci et là de hautes cheminées qui brûlaient on ne savait quoi. La Seine était recouverte d’immenses chapes de béton ; elle était à présent souterraine, pour gagner de la place et favoriser les échanges entre les deux rives – quitte à perdre le surnom d’île de France. La piste pneumatique avait été tracée sur son lit. Marc distingua au loin le sommet des tours de la cathédrale Notre-Dame, ses gargouilles scrutant l’horizon d’un air malsain et narquois, comme si elles avaient toujours leur mot à dire dans les croyances des hommes actuels. Le bas de l’édifice était difficilement visible. On avait recouvert les monuments historiques de vastes coupoles protectrices, contre la fumée des pollutions diverses et le temps qui coulait éternellement. Plus loin, le Louvre, le musée débordant du génie humain, avait été lui aussi muselé sous d’imposants échafaudages qui enfermaient également de leurs couvertures de verre l’Arc de Triomphe, le jardin des Tuileries et une partie de la place de la Concorde. À l’intérieur, l’air était épuré, les gens contrôlés et les accès réduits. Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public présent pour que d’éventuelles générations futures en bénéficient. Un moyen doublement efficace car elle permettait aussi d’oublier le fastueux passé des nations indépendantes, octroyant à la République Terrae le monopole de l’attention universelle.
La piste pneumatique quitta le lit de la Seine et obliqua à gauche. Le train ralentit. Sur les deux derniers kilomètres, il grimpa sur une sorte de ponton aérien, passa au-dessus du quai d’Orsay, lui aussi emmitouflé dans sa camisole protectrice, et l’esplanade des Invalides. Les pneumatiques se dégonflèrent, la glace fondit et les décharges électrostatiques cessèrent. Le convoi amorça la descente du ponton, arrivé à la gare Montparnasse, mais fut freiné jusqu’à son arrêt total devant les quais bondés de familles soucieuses. Marc rassembla ses affaires, ouvrit de l’index sa cabine et tira son sac derrière lui. Mentalement, il composa le code numéroté de la puce de sa mère. Sa demande fut rejetée. Exaspéré, il énuméra à voix haute les chiffres, au nombre de dix. Les autres passagers le dévisagèrent d’une étrange façon dans le couloir, mais il tenta de les ignorer. Les portes transversales se séparèrent en deux lentement et le garçon fut l’un des premiers à sortir.
« Maman ? dit-il lorsque celle-ci eut manifesté sa présence par la puce. Tu es où exactement ?
– Dans le hall. Tu vas bien ? J’ai su que …
– Ne t’inquiète pas, je me porte à merveille. Juste … une turbulence, répondit-il en reprenant les mots de la SCTE. J’arrive. »
Et il coupa la communication. Des médecins en blouses laiteuses l’approchèrent. Marc eut la désagréable impression qu’il sortait d’une catastrophe naturelle. Quelques ecchymoses justifiaient-elles toute cette effervescence ? Il les repoussa gentiment, prétextant qu’il n’avait mal nulle part. Une horde de journalistes, contenue jusque-là, investit les quais et harponna les passagers surpris. Leurs capteurs filmèrent l’ensemble du train intact afin de former une image trois dimensions, exploitée ensuite par les grandes chaînes de télévision. Le garçon en esquiva plusieurs et se dirigea vers la sortie. En plus du vacarme de la foule, les mégaphones, du haut de leur tour d’acier, annonçaient les correspondances suivantes et Marc crut s’évader aisément des griffes des médias massifs et du tumulte assourdissant. Il se trompait.
« Jeune homme ! l’interpella un homme vêtu d’un ample manteau gris, au moment où il croyait avoir échappé à un interrogatoire. Comment ressens-tu l’agression de l’Empire ?
– Il n’y a pas eu d’agression, démentit Marc en poussant la porte.
– Tiens donc ! s’exclama l’homme. Et comment appelles-tu l’incident qu’il s’est produit à Leipzig ? »
Marc mit un certain temps à répondre. Ce journaliste se croyait au-dessus de tout. Il l’agaçait dans son par-dessus trop propre, sa voix trop assurée et son allure trop sereine. La gare n’avait pourtant signalé qu’une légère turbulence et ces reporters considéraient l’évènement comme une véritable catastrophe diplomatique. Que cherchaient-ils donc à la fin ? L’Empire n’avait fait ni plus ni moins ce qu’il faisait depuis des mois, depuis son apparition, depuis la signature des accords de Bagdad : il traquait quelque chose. Personne ne savait quoi ou qui et, en cet instant, Marc s’en fichait comme de sa première chemise, tant qu’il n’interférait pas dans ses projets personnels. Plusieurs investigations avaient révélé que toutes les « proies » – ainsi les chaînes de télévision surnommaient les personnes poursuivies par les services impériaux – s’avéraient être des criminels. Comme si l’Empire se chargeait de nettoyer la planète, sans aucun but précis. Devant l’impatience du journaliste, Marc haussa les épaules et rétorqua :
« De l’audimat pendant une semaine ? »
L’homme au manteau gris lui sourit et lui adressa un clin d’œil complice. Puis, s’apercevant qu’il ne tirerait rien du garçon, il s’en détourna et partit vers le convoi impuissant, visé par tous les capteurs trois dimensions. Marc pénétra dans le hall, beaucoup plus peuplé encore, où le silence était notion inconnue. Il repéra rapidement sa mère, petite, rondelette, accompagnée de son sourire fabriqué, emprunté modelé sur une plus glorieuse… à une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse. De grotesques reconstitutions de l’incident à Leipzig défilaient sur les écrans géants autour de lui. Il n’y avait plus deux mais dix engins volants et ce n’était plus une exécution mais une boucherie. Cependant, Marc ne fit pas attention aux journaux tout autour de lui et à l’article sur le discours du président Mernine, le matin même.

un extrait au rythme plus soutenu, un texte bien construit et agréable à lire


Pour la campagne de Russie, les historiens ont toujours aimé mettre leur "patte" ^^

Plus que wiki, voici un autre site :
http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/origines_campagne_Russie1.asp
Mais Napoléon n'est pas homme à reculer. Aux premières heures du jour, il franchit le Niemen aux acclamations de ses troupes, auxquelles les fourriers lisent une proclamation qui, dans l'esprit de Napoléon tient lieu de déclaration de guerre :
" Soldats !
La seconde guerre de Pologne est commencée. La première s'est terminée à Friedland et à Tilsitt … La seconde sera glorieuse aux armes françaises comme la première, mais la paix que nous conclurons porte avec elle sa garantie : elle mettra un terme à la funeste influence que la Russie exerce depuis cinquante ans sur les affaires de l'Europe ".
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Message  azul Lun 18 Jan 2010 - 11:01

Il est coriace le petit, hein Nico chizz
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Message  Pacô Ven 22 Jan 2010 - 20:16

Bon, je garde la campagne de Russie pour la fin chizz.

Je suis pas dac' avec tout. Je dirais même que je suis dac qu'avec :
au vue de l’actualité
Que je trouve néanmoins un peu lourd... Autre tournure ?
se prévaloir d’un tel aplomb.
Que j'adopte sans aucune réticence Smile.

Pour le reste :
une arrestation ou une exécution ? ^^
C'est justement toute l'ambiguïté de la chose. C''est une arrestation en termes officiels et une exécution dans les faits. C'est pourquoi le premier terme est mis dans un plan "la vision de Marc" tandis que le mot arrestation, est positionné dans un plan objectif de la situation, c'est-à-dire, le contexte socio-politique de Terrae. Mais c'est justement cette ambiguïté qui dérange un peu tout le monde.

normal, elle n’existait pas
Là je crains de ne pas tout avoir saisi. Qui qui n'existait pas ? oO L'Empire ? Tu es bien loin de savoir qui existait avant l'autre à ce stade de l'histoire Razz.

normal puisque la douane a été abolie
Non pas normal ! En zone euro, les douanes sont abolies, mais y'a encore des contrôles aux frontières. Beaucoup plus laxistes, beaucoup moins chiants et beaucoup plus pratiques pour les chauffeurs de camions de marchandises.
Mais tu passes pas la frontière de deux états européens comme une frontière de deux départements français. Wink

un automate n’a pas d’émotion
Mais je ne dis pas qu'elle en a. Je dis juste que c'est un automate qui paraît heureux. Justement, le verbe est choisi dans ce sens là : il paraît, il est dessiné, pré-établi comme heureux. Mais dans le fond, la maman ne l'est pas : son sourire emprunté (et je conserve emprunté, modelé c'est laid Very Happy) n'est qu'une vitrine.

Et enfin, taratata !
Cet article doit déjà dater parce qu'il se réfère à "l'URSS actuelle", donc léger décalage de presque vingt ans ^^".
Ensuite, l'article parle des causes de la guerre, de l'avant-campagne de russie si tu préfères : je pense que tu as mal lu. Il parle du blocus et de l'emmerdeur Alexandre 1er. Et il parle surtout de la victoire des français en Pologne en 1807 (la majeure partie de l'article concerne l'année 1807 alors que la campagne de russie est en 1812 ; date qui sert d'ouverture pour l'exposé à la fin de l'article, ce qui est un peu dommage pour expliquer une période de l'histoire si on en parle pas... =/) et du fait que la France a spolié aux Russes une aire d'influence essentielle qui lui fera défaut par la suite.
Bref, tout un engrenage qui explique les relations de plus en tendues entre Russie et Empire Français.

Et l'article se termine en 1811... donc, rien en direct de la campagne de Russie, mais que les causes. (la campagne est d'ailleurs traitée dans l'article suivant il me semble...).
Bref, je maintiens, quand Napoléon a réuni ses 100 000 hommes, c'était bien avec l'intention d'envahir la Russie, et non la Pologne, déjà conquise.
Ton article m'a donné raison Smile.

Et puis, tu m'en ferais quand même pas mentir mon petit Mourre, incollable sur les questions historiques XD.
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Message  azul Ven 22 Jan 2010 - 20:34

Ah ben t'es là mon tout doux Very Happy
je suis dac qu'avec :
au vue de l’actualité
Au vu. Va pas me rajouter des fautes où y'en a pas hein ?
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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Pacô Ven 22 Jan 2010 - 22:17

Ah, jme disais aussi Smile.

Beh oui, je suis de retour. Mais c'est que j'étais pas rentré mercredi non plus. Donc tout s'explique Smile.
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Message  nico4g Sam 23 Jan 2010 - 3:08

C'est justement toute l'ambiguïté de la chose. C''est une arrestation en termes officiels et une exécution dans les faits. C'est pourquoi le premier terme est mis dans un plan "la vision de Marc" tandis que le mot arrestation, est positionné dans un plan objectif de la situation, c'est-à-dire, le contexte socio-politique de Terrae. Mais c'est justement cette ambiguïté qui dérange un peu tout le monde.
Il faudrait peut-être plus souligner justement le fait que le discours officiel parle de simple arrestation.


Là je crains de ne pas tout avoir saisi. Qui qui n'existait pas ? oO L'Empire ? Tu es bien loin de savoir qui existait avant l'autre à ce stade de l'histoire Razz.

Quand je lis "Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans.", il y a une incompréhension : comment une puissance économique et militaire salvatrice du monde entier aurait pu exister et être inconnue, il y a 3 ans ?

En zone euro, les douanes sont abolies, mais y'a encore des contrôles aux frontières.
et qui sont faits par qui ? mais tu as raisons ça ne s'appelle plus des douanes.

Mais je ne dis pas qu'elle en a. Je dis juste que c'est un automate qui paraît heureux. Justement, le verbe est choisi dans ce sens là : il paraît, il est dessiné, pré-établi comme heureux. Mais dans le fond, la maman ne l'est pas : son sourire emprunté (et je conserve emprunté, modelé c'est laid Very Happy) n'est qu'une vitrine.
Ouais, mais cette antagonisme m'a tiqué. paraitre, c'est donner l'impression de. Donc un automate qui donne l'impression d'être heureux ça me para^t bizarre ^^. un automate au sourire figé, ok
quant à emprunté, elle compte le rendre quand à l'époque son sourire ? Suspect

Bref, je maintiens, quand Napoléon a réuni ses 100 000 hommes, c'était bien avec l'intention d'envahir la Russie, et non la Pologne, déjà conquise.
Ton article m'a donné raison Smile.

C'est toi qui a mal lu Twisted Evil
l
es fourriers lisent une proclamation qui, dans l'esprit de Napoléon tient lieu de déclaration de guerre :
" Soldats !
La seconde guerre de Pologne est commencée. La première s'est terminée à Friedland et à Tilsitt … La seconde sera glorieuse aux armes françaises comme la première, mais la paix que nous conclurons porte avec elle sa garantie : elle mettra un terme à la funeste influence que la Russie exerce depuis cinquante ans sur les affaires de l'Europe ".

Jean Tulard, http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Tulard , sait de quoi il cause, quand il dit "Napoléon comptait en finir avec Alexandre 1er en Pologne, il a été en Russie car le tsar a fui", j'ai tendance à le croire. Chacun ses références ^^.
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Message  Pacô Sam 23 Jan 2010 - 10:59

Ah ! Mais je crois avoir compris l'ambiguïté qui nous fait pas démordre ni l'un ni l'autre !
Et si je te disais que la Pologne de l'époque faisait partie de l'empire Russe ? Voilà qui expliquerait peut-être pourquoi moi je parle de Russie et toi de Pologne en termes de campagne ?
Tu connais la fameuse histoire du tsar dont le doigt dépassait de la règle quand il a tracé le trait oblique de la frontière de son empire et que donc son crayon a ripé autour de son doigt et qu'aucun de ses conseillers n'a osé lui dire que Sa Majesté s'était gourée ; ce qui explique pourquoi la frontière russe avait une forme de doigt à un moment donné... !

C'est à ce moment là aussi que la Pologne (Ukraine actuelle) fut annexée à l'empire russe.
Donc si nous différons c'est que ton texte parle de la Pologne en tant que région et moi de Russie en tant qu'état.
Je vois que cette explication possible pour justifier l'erreur de ton texte. J'ai tendance à croire mon Mourre plus que Jean Tullard moi.
Les Mourres sont les références universelles de l'histoire mondiale quand même, c'est pas pour rien Wink.

Je pense avoir assez souligné l'ambiguïté arrestation/exécution. Avant ce passage, et encore plus après. Donc si le lecteur n'a pas compris encore à ce stade, il le comprendra mieux après. Le souligner encore plus, c'est faire le gros lourdeau...

Quand je lis "Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans." il y a une incompréhension : comment une puissance économique et militaire salvatrice du monde entier aurait pu exister et être inconnue, il y a 3 ans ?
Mouarf', je vois pas ce qu'il y a d'incompréhensible : tu sais, les Incas existaient bien au Xème siècle et pourtant la société européenne ne les connaissait pas encore.
Donc tu peux très bien exister sans être connu au grand public...
Le contexte est simple : la république a eu une grosse cata il y a trois ans, et l'Empire est apparu in extremis pour les sauver économiquement. Comme ça, ça paraît peut-être plus clair.
Reste maintenant à savoir : Pourquoi ? Comment ? Et dans quel but ?
Mais là, ce sont les clefs de l'histoire Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Icon_twisted.

et qui sont faits par qui ? mais tu as raisons ça ne s'appelle plus des douanes.
Bah les autorités locales...

Ouais, mais cette antagonisme m'a tiqué. paraitre, c'est donner l'impression de. Donc un automate qui donne l'impression d'être heureux ça me para^t bizarre ^^. un automate au sourire figé, ok
quant à emprunté, elle compte le rendre quand à l'époque son sourire ? Le Véritable Visage de la Lumière - Page 14 Suspect
Mouarf', un automate il a bien une expression quand tu le vois ? Les mannequins dans les vitrines, ils ont bien un sourire figé ? On peut donc penser qu'ils paraissent heureux.
La mère c'est exactement pareil, elle a un sourire emprunté à une plus glorieuse époque, ce qui veut dire qu'elle le copie. Et entre nous, modelé ne convient pas du tout : une expression, c'est pas comme de la pâte à modelé pour le coup et l'image conviendrait pas surement...

Bon après tu peux très bien ne pas aimer ce passage. Mais sur le coup, là je suis sûr de moi.
Surtout après quatre ou cinq relectures Wink.
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