Le Véritable Visage de la Lumière
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Si, je pense que c'est correct : à fière allure, à l'allure fière.tu écris à fière allure, je ne suis pas certaine que cela se dise.
azul- Talent Suprême
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
ben écoute, je m'incline mais j'avoue que je n'ai jamais lu ce terme "une femme à fière allure" en même temps je n'ai pas non plus lu des millions de livres
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Moi non plus, rassure-toi, mais j'ai déjà lu celle-ci. L'adjectif est inversé, c'est tout. Après peut-être que l'expression peut interroger pour une femme, et qui plus est élégante.
Je ne connais pas cet extrait. Tu me dis quand tu es à jour Pacô ?
Je ne connais pas cet extrait. Tu me dis quand tu es à jour Pacô ?
azul- Talent Suprême
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
coucou !
Je reprend donc au 4ème extrait :
Marc avait été tenté d’outrager la règle et risquer le conseil de discipline, mais les efforts de ses parents pour lui assurer une place parmi la haute société, malgré leur nouvelle condition, avaient eu raison de sa révolte et il avait finalement cédé aux instructions de son père durant une longue dispute. Néanmoins, afin de prouver sa détermination, il s’était promis de ne pas réussir l’examen et de tout faire pour étaler son dédain devant l’Empire. (c'est nul ! je comprend pas... puisqu'il n'est pas d'accord et qu'il va tout faire pour rater son exam., pourquoi il reste ? la peur de papa et maman ? C'est pas une réaction que je trouve trés courageuse mais je me plante peut-être...)
Plongé dans une semi-obscurité, l’amphithéâtre se taisait. Il était si immense que la moindre rumeur aurait pu compromettre la compréhension du cours – et il n’était dispensé qu’une seule fois dans la vie d’un étudiant. La salle formait un demi-cercle en gradins et seules quelques petites lampes, posées sur chaque siège, diffusaient une pâle lueur et indiquaient la présence d’un élève. Des amplificateurs disposés au plafond répercutaient les longs monologues du professeur aux universitaires les plus éloignées. D’autres pièces avaient adopté un système branché sur les puces électroniques, et donc beaucoup plus discret, mais l’on craignait que cette pratique confirmât la dépendance cérébrale au gadget.
Alors que l’enseignant allait traduire à nouveau sa pensée, les doubles portes métalliques en bas et au milieu des gradins s’ouvrirent. Les étudiants se levèrent tous sans exception ; Madame Karla Roumanov, directrice générale de l’université Sokolov, entra. Il s’agissait d’une femme à fière allure (ça fait étrange) : elle portait son uniforme avec élégance et sa coiffure repliée (repliée ? bof. ça me choque, des cheveux repliés ... ) en chignon lui conférait une figure autoritaire. Elle possédait aussi ce que l’on appelait la froideur russe (et bien ! quand ton livre sera édité dans le monde entier, y a des russes qui vont être contents ! C'est la guerre froide qui te fait penser ça des russes ? ) : un regard farouche et une expression qui intimait le respect sans qu’elle n’ait à prononcer aucune parole.
« Mesdemoiselles et Messieurs, vous êtes tous ici pour prouver que la République peut être assurée d’être reconduite sereinement durant les prochaines générations, déclara-t-elle d’un ton péremptoire. Vous êtes aussi ici pour comprendre l’habileté du pouvoir et pour former la caste dirigeante de l’avenir. L’université Sokolov a depuis sa création valorisé ses meilleurs éléments et octroyer à ses étudiants les chances d’accéder à un statut privilégié. »
Bon, c'est pas mon passage préféré. Je me demande où tu veux en venir ? Par contre tes descriptions sont toujours aussi parfaites. Je n'ai aucun mal à imaginer l'ambiance et les personnages. J'attend la suite.
Je reprend donc au 4ème extrait :
Marc avait été tenté d’outrager la règle et risquer le conseil de discipline, mais les efforts de ses parents pour lui assurer une place parmi la haute société, malgré leur nouvelle condition, avaient eu raison de sa révolte et il avait finalement cédé aux instructions de son père durant une longue dispute. Néanmoins, afin de prouver sa détermination, il s’était promis de ne pas réussir l’examen et de tout faire pour étaler son dédain devant l’Empire. (c'est nul ! je comprend pas... puisqu'il n'est pas d'accord et qu'il va tout faire pour rater son exam., pourquoi il reste ? la peur de papa et maman ? C'est pas une réaction que je trouve trés courageuse mais je me plante peut-être...)
Plongé dans une semi-obscurité, l’amphithéâtre se taisait. Il était si immense que la moindre rumeur aurait pu compromettre la compréhension du cours – et il n’était dispensé qu’une seule fois dans la vie d’un étudiant. La salle formait un demi-cercle en gradins et seules quelques petites lampes, posées sur chaque siège, diffusaient une pâle lueur et indiquaient la présence d’un élève. Des amplificateurs disposés au plafond répercutaient les longs monologues du professeur aux universitaires les plus éloignées. D’autres pièces avaient adopté un système branché sur les puces électroniques, et donc beaucoup plus discret, mais l’on craignait que cette pratique confirmât la dépendance cérébrale au gadget.
Alors que l’enseignant allait traduire à nouveau sa pensée, les doubles portes métalliques en bas et au milieu des gradins s’ouvrirent. Les étudiants se levèrent tous sans exception ; Madame Karla Roumanov, directrice générale de l’université Sokolov, entra. Il s’agissait d’une femme à fière allure (ça fait étrange) : elle portait son uniforme avec élégance et sa coiffure repliée (repliée ? bof. ça me choque, des cheveux repliés ... ) en chignon lui conférait une figure autoritaire. Elle possédait aussi ce que l’on appelait la froideur russe (et bien ! quand ton livre sera édité dans le monde entier, y a des russes qui vont être contents ! C'est la guerre froide qui te fait penser ça des russes ? ) : un regard farouche et une expression qui intimait le respect sans qu’elle n’ait à prononcer aucune parole.
« Mesdemoiselles et Messieurs, vous êtes tous ici pour prouver que la République peut être assurée d’être reconduite sereinement durant les prochaines générations, déclara-t-elle d’un ton péremptoire. Vous êtes aussi ici pour comprendre l’habileté du pouvoir et pour former la caste dirigeante de l’avenir. L’université Sokolov a depuis sa création valorisé ses meilleurs éléments et octroyer à ses étudiants les chances d’accéder à un statut privilégié. »
Bon, c'est pas mon passage préféré. Je me demande où tu veux en venir ? Par contre tes descriptions sont toujours aussi parfaites. Je n'ai aucun mal à imaginer l'ambiance et les personnages. J'attend la suite.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pourquoi ?petitebrise a écrit: il avait finalement cédé aux instructions de son père durant une longue dispute. Néanmoins, afin de prouver sa détermination, il s’était promis de ne pas réussir l’examen et de tout faire pour étaler son dédain devant l’Empire. (c'est nul ! je comprend pas... puisqu'il n'est pas d'accord et qu'il va tout faire pour rater son exam., pourquoi il reste ? la peur de papa et maman ? C'est pas une réaction que je trouve trés courageuse mais je me plante peut-être...)
S'il ne fait pas l'examen alors qu'il est inscrit, il sera viré de son école. De plus, son père lui a fait promettre de le passer (avec l'argument : "avec tout ce qu'on dépense pour toi, tu peux au moins nous garantir ça...").
Néanmoins, il ne veut pas rentrer dans le système et se la joue à la rébellion. Il refuse sa participation à l'examen, et il le montrera en ratant. Un peu comme des électeurs votent pour les partis extrémistes pour montrer leur mécontentement.
C'est peut-être pas la décision la plus judicieuse, mais ça porte son effet.
petitebrise a écrit:du professeur aux universitaires les plus éloignées.
Les fautes soulignées en rouge, c'est ce que tu me corriges ou ce que tu me soulignes comme erreur ?petitebrise a écrit:L’université Sokolov a depuis sa création valorisé
ses meilleurs éléments et octroyer à ses
étudiants les chances d’accéder à un statut privilégié. »
Parce que là, ce qui est en rouge est faux :
=> universitaires est un nom masculins donc "les plus éloignés"
=> :e verbe octroyer est le participe passé avec l'auxiliaire avoir précédent. "L'université a .... octroyé à ses étudiants".
Je me pose des questions, mais il me semble avoir déjà lu cette expression dans des bouquins (ou même l'avoir entendu en cours d'histoire).petitebrise a écrit:Il s’agissait d’une femme à fière allure (ça fait étrange) :
M'enfin, le Figaro est d'accord avec moi :
http://www.lefigaro.fr/autres-sports/2010/01/19/02021-20100119ARTSPO00647-un-top-16-a-fiere-allure.php
Que penses-tu de "redressée" ?petitebrise a écrit: et sa coiffure repliée (repliée ? bof. ça me choque, des cheveux repliés ... ) en chignon
Bon, déjà avant qu'il soit traduit en russe, j'aurais plus de souci à me faire quant à ma notoriété .petitebrise a écrit: (et bien ! quand ton livre sera édité dans le monde entier, y a des russes qui vont être contents ! C'est la guerre froide qui te fait penser ça des russes ? )
En plus, la froideur russe est connue et reconnue : dans leur langage, dans leurs coutumes etc.
Après, c'est comme le machisme des italiens, l'élégance française ou encore le snobisme anglais. Ce sont des idées reçues caractérisées par une bulle d'acteurs nationaux emblématiques (acteurs, pas de cinéma hein )
Karla Roumanov est la figure emblématique même de la femme autoritaire russe : une beauté glacée.
C'est le souci d'un passage qui analyse le contexte social de l'univers où se situe le roman.petitebrise a écrit:
Bon, c'est pas mon passage préféré. Je me demande où tu veux en venir ? Par contre tes descriptions sont toujours aussi parfaites. Je n'ai aucun mal à imaginer l'ambiance et les personnages. J'attend la suite.
J'essaierai de remanier un peu quelques phrases, voire un ou deux passages, histoire de faire quelque chose d'un peu plus accessible à ceux qui ne s'intéressent pas à l'histoire des philosophes.
Toutefois, c'est la base du roman : tout tourne autour de "comment la république va se dépatouiller pour accepter une autre autorité qui s'étale sur la sienne ?"
Là où je veux en venir ? Sur l'examen qui va conduire enfin à la découverte de l'Empire et du pourquoi Marc est le personnage principal.
(mais attention, ne vous attendez pas à du tout-cuit ).
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ce n'est pas la coiffure qui est repliée ou redressée, ce sont les cheveux. La coiffure est le résultat. Des cheveux coiffés en chignon, une coiffure en chignon.Pacô a écrit:Que penses-tu de "redressée" ?petitebrise a écrit: et sa coiffure repliée (repliée ? bof. ça me choque, des cheveux repliés ... ) en chignon
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
petitebrise a écrit: il avait finalement cédé aux instructions de son père durant une longue dispute. Néanmoins, afin de prouver sa détermination, il s’était promis de ne pas réussir l’examen et de tout faire pour étaler son dédain devant l’Empire. (c'est nul ! je comprend pas... puisqu'il n'est pas d'accord et qu'il va tout faire pour rater son exam., pourquoi il reste ? la peur de papa et maman ? C'est pas une réaction que je trouve trés courageuse mais je me plante peut-être...)
Pacô a écrit: Pourquoi ?
S'il ne fait pas l'examen alors qu'il est inscrit, il sera viré de son école. De plus, son père lui a fait promettre de le passer (avec l'argument : "avec tout ce qu'on dépense pour toi, tu peux au moins nous garantir ça...").
Néanmoins, il ne veut pas rentrer dans le système et se la joue à la rébellion.
C'est bien ce que je dis donc : c'est pas très courageux.
Pacô a écrit: Il refuse sa participation à l'examen, et il le montrera en ratant. Un peu comme des électeurs votent pour les partis extrémistes pour montrer leur mécontentement.
C'est peut-être pas la décision la plus judicieuse, mais ça porte son effet.
C'est une attitude que je ne comprend pas non plus ! et en plus c'est très risqué.
petitebrise a écrit:du professeur aux universitaires les plus éloignées.
petitebrise a écrit:L’université Sokolov a depuis sa création valorisé
ses meilleurs éléments et octroyer à ses
étudiants les chances d’accéder à un statut privilégié. »
Pacô a écrit: Les fautes soulignées en rouge, c'est ce que tu me corriges ou ce que tu me soulignes comme erreur ?
Parce que là, ce qui est en rouge est faux :
=> universitaires est un nom masculins donc "les plus éloignés"
=> :e verbe octroyer est le participe passé avec l'auxiliaire avoir précédent. "L'université a .... octroyé à ses étudiants".
Je savais bien que tu saurais te corriger seul Pour répondre à ta question : oui ce sont des fautes que je souligne et non que je corrige.
petitebrise a écrit:Il s’agissait d’une femme à fière allure (ça fait étrange) :
Pacô a écrit: Je me pose des questions, mais il me semble avoir déjà lu cette expression dans des bouquins (ou même l'avoir entendu en cours d'histoire).
M'enfin, le Figaro est d'accord avec moi :
http://www.lefigaro.fr/autres-sports/2010/01/19/02021-20100119ARTSPO00647-un-top-16-a-fiere-allure.php
J'ai pas dit que ça n'était pas français.
petitebrise a écrit: et sa coiffure repliée (repliée ? bof. ça me choque, des cheveux repliés ... ) en chignon
Pacô a écrit: Que penses-tu de "redressée" ?
C.f. à la réponse d'Azul plus haut.
petitebrise a écrit: (et bien ! quand ton livre sera édité dans le monde entier, y a des russes qui vont être contents ! C'est la guerre froide qui te fait penser ça des russes ? )
Pacô a écrit: Bon, déjà avant qu'il soit traduit en russe, j'aurais plus de souci à me faire quant à ma notoriété .
En plus, la froideur russe est connue et reconnue : dans leur langage, dans leurs coutumes etc.
Après, c'est comme le machisme des italiens, l'élégance française ou encore le snobisme anglais. Ce sont des idées reçues caractérisées par une bulle d'acteurs nationaux emblématiques (acteurs, pas de cinéma hein )
Karla Roumanov est la figure emblématique même de la femme autoritaire russe : une beauté glacée.
Oui, oui, je pensais que tu étais un garçon qui n'aimait pas les préjugés ou les fausses idées...
petitebrise a écrit:
Bon, c'est pas mon passage préféré. Je me demande où tu veux en venir ? Par contre tes descriptions sont toujours aussi parfaites. Je n'ai aucun mal à imaginer l'ambiance et les personnages. J'attend la suite.
Pacô a écrit: C'est le souci d'un passage qui analyse le contexte social de l'univers où se situe le roman.
J'essaierai de remanier un peu quelques phrases, voire un ou deux passages, histoire de faire quelque chose d'un peu plus accessible à ceux qui ne s'intéressent pas à l'histoire des philosophes.
merci pour les milliers de petitebrises comme moi qui le liront.
Pacô a écrit: Toutefois, c'est la base du roman : tout tourne autour de "comment la république va se dépatouiller pour accepter une autre autorité qui s'étale sur la sienne ?"
Oui mais n'oublies pas toutes ces technologies. Et cette intrigue autour de Marc ?
Pacô a écrit: Là où je veux en venir ? Sur l'examen qui va conduire enfin à la découverte de l'Empire et du pourquoi Marc est le personnage principal.
(mais attention, ne vous attendez pas à du tout-cuit ).
oui, je compte sur toi pour compliquer les choses à l'extrême
Dernière édition par petitebrise le Mer 12 Mai 2010 - 17:34, édité 1 fois
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Merci azul .
Petite Brise : ah oui, j'essaierai de mieux ouvrir l'accès à l'ouvrage. Mais je pense que ça fera l'objet d'une "deuxième main". En vérité, je pense un peu tracer le fil conducteur du récit jusqu'à échéance, puis ensuite, retravailler tous ces petits morceaux qui paraîtront indigestes aux non-initiés.
Toutefois, je ne compte pas transformer l'ouvrage et en faire de la philosophie de comptoir (à ce compte là, autant ne pas mettre un gramme de pensées qui se veulent philosophiques).
L'esprit moteur du roman, c'est la réflexion et je dirais même l'anticipation : pour un voile de satire.
Pour le "à fière allure" je répondais par la même occasion à kat .
Enfin, je ne compte pas compliquer les choses à l'extrême. Néanmoins, ma hantise, c'est de faire du "déjà vu".
Alors tu penses bien que le scénario ne sera pas (je peux le dire d'avance) Marc remporte l'examen contre toute attente et va vivre des jours dorés dans l'Empire .
Petite Brise : ah oui, j'essaierai de mieux ouvrir l'accès à l'ouvrage. Mais je pense que ça fera l'objet d'une "deuxième main". En vérité, je pense un peu tracer le fil conducteur du récit jusqu'à échéance, puis ensuite, retravailler tous ces petits morceaux qui paraîtront indigestes aux non-initiés.
Toutefois, je ne compte pas transformer l'ouvrage et en faire de la philosophie de comptoir (à ce compte là, autant ne pas mettre un gramme de pensées qui se veulent philosophiques).
L'esprit moteur du roman, c'est la réflexion et je dirais même l'anticipation : pour un voile de satire.
Pour le "à fière allure" je répondais par la même occasion à kat .
Enfin, je ne compte pas compliquer les choses à l'extrême. Néanmoins, ma hantise, c'est de faire du "déjà vu".
Alors tu penses bien que le scénario ne sera pas (je peux le dire d'avance) Marc remporte l'examen contre toute attente et va vivre des jours dorés dans l'Empire .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Les corrections sont effectuées et un nouvel extrait est posté .
Néanmoins, j'ai découpé à nouveau l'avant dernier extrait (peut-être un peu trop long) et remis la fin pour le début du dernier.
Bref, si vous avez l'impression de relire quelque chose de lu, c'est normal, puisque le premier paragraphe était en fait le dernier de l'extrait précédent.
Voilà !
Néanmoins, j'ai découpé à nouveau l'avant dernier extrait (peut-être un peu trop long) et remis la fin pour le début du dernier.
Bref, si vous avez l'impression de relire quelque chose de lu, c'est normal, puisque le premier paragraphe était en fait le dernier de l'extrait précédent.
Voilà !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pacô a écrit:Néanmoins, j'ai découpé à nouveau l'avant dernier extrait (peut-être un peu trop long) et remis la fin pour le début du dernier.
Bref, si vous avez l'impression de relire quelque chose de lu, c'est normal, puisque le premier paragraphe était en fait le dernier de l'extrait précédent.Voilà !
Je crois que c'est plus simple d'aller lire ce que tu as fais directement sur place, parce que là, j'ai rien pigé ! mais alors rien...
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
(4ème extrait)
Alors que l’enseignant allait traduire à nouveau sa pensée, les doubles portes métalliques virguleen bas et au milieu des gradinsvirgule s’ouvrirent. Les étudiants se levèrent tous sans exception ; Madame Karla Roumanov, directrice générale de l’université Sokolov, entra. Il s’agissait d’une femme à fière allureconnaissais juste l'expression :t'as fière allure ! : elle portait son uniforme avec élégance et sa chevelure coiffée en chignon lui conférait une figure autoritaire. Elle possédait aussi ce que l’on appelait la froideur russe : un regard farouche et une expression qui intimait le respect sans qu’elle n’ait à prononcer aucune parole.
Ses talons aiguilles martelèrentpiétinèrent le plancher dallé comme si elle le forçait, lui aussi, à se rabaisser davantage. Elle s’arrêta à quelques centimètres de l’enseignant et lui murmura quelque chose à l’oreille. Monsieur Bretchev acquiesça mais ne sembla pas surpris par la subite interruption de son cours. Au contraire, il se retira du petit promontoire, sur lequel il délibérait depuis presque deux heures, et convia la directrice à prendre sa place.
Karla Roumanov considéra l’ensemble de l’amphithéâtre ; les lampes scintillaient pour la plupart, preuve que la majeure partie de la promotion était présente.
« Mesdemoiselles et Messieurs, vous êtes tous ici pour prouverrépétition avec preuve vous êtes tous ici les garants de la pérénité de la République que la République peut être assurée d’être reconduite sereinement durant les prochaines générations, déclara-t-elle d’un ton péremptoire. Vous êtes aussi ici pour comprendre l’habileté du pouvoir et pour former la caste dirigeante de l’avenir. L’université Sokolov a depuis sa création valorisé ses meilleurs éléments et octroyé à ses étudiants les chances d’accéder à un statut privilégié. »
Elle marqua un temps d’hésitation puis reprit, d’une voix plus mesurée :
« Vous le savez comme moi, l’Empire met à l’épreuve les génies de notre civilisation et nous défie de répondre à ses attentes. Il désire reconnaître parmi nous ceux qui seront capables de mener une collaboration étroite pour les projets des futures générations. Cet examen était prévu le mois prochain mais une récente directive administrative vient de m’informer d’un changement de date : vous passerez l’épreuve demain dès l’aube…je doute qu'on dise dès l'aube plutôt une heure : examen à 7h00 précise »
Un brusque tumulte accompagna ses paroles. Les murmures traversèrent les gradins en cascade et s’amplifièrent au fur et à mesure que les élèves prenaient conscience de la tournureportée immédiate des paroles de la directrice. Bien que n’étant pas aussi affolé que ses camarades autour de lui, Marc ne saisissait pas le jeu de l’Empire. A quoi bon précipiter un examen et risquer de prendre de court les meilleurs éléments de la République alors que rien ne les contraignait à agir dans l’urgence ?parce qu'on reconnait un élément de valeur à sa capacité à improviser et à gérer le stress et les situations à risque
Madame Roumanov leva la main et sembla, comme par magie, transformer le bruit en silence.mouais, c'est quand même une image classique : le directeur qui fait taire ses élèves Son regard perçant sonda l’ensemble de la promotion et aucun des étudiants ne tenta de défier son regardrépétition ; et aucun des étudiant n'osa le soutenir. trop longtemps ; certains racontaient en demi-sourire dans les couloirs qu’il glaçait, et pas seulement d'effroimais pas que dans le sens métaphorique du terme. Lorsque le calme sépulcral satisfit la femme, elle déclara :
« C’est pourquoi vous êtes tous libérés aujourd’hui même de vos instructions habituelles et conviés à réviser avec une efficacité rapidebof et conviés à optimiser vos révisions sur l'ensemble du progamme de cette année. l’ensemble du programme scolaire acquis depuis le début de cette année. J’exige de vous une réussite brillante car cette école forme les meilleurs de ce monde ; tâchez de vous en rendre digne. »
Elle balaya une dernière fois la salle des yeux puis descendit de son promontoire et se dirigea d’un pas déterminé vers la sortie. Aussitôt, les étudiants se redressèrent et s’agitèrent comme des diables aspergés d’eau bénite. Ils agrippèrent leurs consoles informatiques débranchées à la va-vite du réseau pédagogique et les fourrèrent dans leurs sacs avant de prendre leur envol et quitter la salle.
Marc n’aimait pas cette excitation malsaine ; il rangea ses propres affaires et se rendit compte qu’il était désormais seul dans sa rangée. Il jeta un œil en contrebas et aperçut monsieur Bretchev qui le fixait du regard. Son attitude était singulière et le mettait plutôt mal à l’aise. Le professeur ne cilla pas une seconde et entreprit de suivre les mouvements de son élève ; ce qui augmenta l’embarras de celui-ci. Puis, lorsque Marc descendit doucement les marches de l’amphithéâtre, l’homme l’interpela :
« Monsieur Pasceli, c’est bien cela ? »
Le garçon sursauta et se retourna, interloqué.
« Vous connaissez mon nom ?
– Je crains que connaître votre nom ne m’apprenne rien d’autre sur vous, opina le professeur. Vous me semblez néanmoins moins agité que vos camarades et votre attitude ne correspond sûrement pas au profil de cette école.
– Je prends mon temps, monsieur, mais je le mets toujours à profit, répondit l’étudiant avec une hypocrisie maîtrisée.
– Ai-je pour autant critiqué votre comportement ? », rétorqua le professeur.
Il sourit. Marc hésita un instant et prit un air incrédule.
« La nécessité des choses vient après laleur ^^ compréhension, Monsieur Pasceli, poursuivit l’homme. Agir sans comprendre, c’est répondre aux injonctions du destin et je ne pense pas que la soumission soit l’un des critères qui vous définisse le mieux. Vous pourriez ingurgiter l’ensemble des programmes de toutes les écoles de la République mais si vous ne saisissez pas la raison de toute la réalité qui vous entoure, à quoi bon ? »
Monsieur Bretchev sourit à nouveau et l’observa minutieusement sans gêne. L’étrange malaise dura quelques secondes ; suffisantes pour que des milliers de questions envahissent l’esprit de Marc. Pourquoi lui disait-il tout cela ? À lui ? Maintenant ? Ici ? Il n’avait jamais entretenu de rapports privilégiés avec lui – ni avec quiconque du cadre éducatif de cet établissement. De plus, le jeune homme n’était ni fils d’industriels, de politiques ou de célébrités : aucune relation ne pouvait pousser ce professeur à lui parler ainsi. Alors pourquoi ? Pourquoi cette mise en garde ? Était-il question de se méfier de l’examen ou le contraire ? Soudain, il se rendit compte qu’il n’avait formulé encore aucune parole. Tandis qu’il réorganisait ses idées malgré le tourbillon d’interrogations qui soufflait son intelligence, Bretchev acquiesça à une réponse que son étudiant n’avait pourtant pas encore imaginée :
« Bien, Monsieur Pasceli, il me semble que vous êtes pressé et je ne souhaite pas vous retarder davantage. La course à la gloire a commencé, après tout. »
Ses lèvres s’élargirent d’un amusement qu’il semblait le seul à comprendre. Il saisit son couvre-chef d’une époque révolue et le vissa sur sa tête, annulant l’élégance du geste. Puis, par de petits pas timides, il sortit à son tour.
Le vide et le silence oppressant de ces gradins dans l’ombre poussèrent Marc à faire de même. Les couloirs, les autres salles et le hall d’entrée, illuminé par le soleil froid d’un midi russe j'enlèverai la relative qui pousse le verbe assez loinqui traverse de ses rayons les plaques de verre des toitures, étaient déserts, inanimés, en transe. Sokolov, comme toutes les autres universités du monde à n’en pas douter, rentraitentrait ? en compétition et se plongeait dansle travail avec une profonde concentration : chacun se renfermait dans ses livres et apprenait les règles du monde par cœur. Le succès serait à la clef et rien d’autre n’était à envisagerenvisagé dans l’immédiat.
L’Empire avait donc bien réussi quelque chose aujourd’hui : attirer et monopoliser l’attention universelle sur lui et lui seul.
Un passage que j'ai trouvé moins travaillé : allait traduire, murmura quelque chose, entra, trop longtemps, mais pas que...
Cependant, c'est un passage de transition où la "discussion" entre le prof et Marc est intéressante et augure de nouvelles relations.
J'attends le concours ! T'as vu le remake de Star Treck ? ces exams m'y ont fait penser
Alors que l’enseignant allait traduire à nouveau sa pensée, les doubles portes métalliques virguleen bas et au milieu des gradinsvirgule s’ouvrirent. Les étudiants se levèrent tous sans exception ; Madame Karla Roumanov, directrice générale de l’université Sokolov, entra. Il s’agissait d’une femme à fière allureconnaissais juste l'expression :t'as fière allure ! : elle portait son uniforme avec élégance et sa chevelure coiffée en chignon lui conférait une figure autoritaire. Elle possédait aussi ce que l’on appelait la froideur russe : un regard farouche et une expression qui intimait le respect sans qu’elle n’ait à prononcer aucune parole.
Ses talons aiguilles martelèrentpiétinèrent le plancher dallé comme si elle le forçait, lui aussi, à se rabaisser davantage. Elle s’arrêta à quelques centimètres de l’enseignant et lui murmura quelque chose à l’oreille. Monsieur Bretchev acquiesça mais ne sembla pas surpris par la subite interruption de son cours. Au contraire, il se retira du petit promontoire, sur lequel il délibérait depuis presque deux heures, et convia la directrice à prendre sa place.
Karla Roumanov considéra l’ensemble de l’amphithéâtre ; les lampes scintillaient pour la plupart, preuve que la majeure partie de la promotion était présente.
« Mesdemoiselles et Messieurs, vous êtes tous ici pour prouverrépétition avec preuve vous êtes tous ici les garants de la pérénité de la République que la République peut être assurée d’être reconduite sereinement durant les prochaines générations, déclara-t-elle d’un ton péremptoire. Vous êtes aussi ici pour comprendre l’habileté du pouvoir et pour former la caste dirigeante de l’avenir. L’université Sokolov a depuis sa création valorisé ses meilleurs éléments et octroyé à ses étudiants les chances d’accéder à un statut privilégié. »
Elle marqua un temps d’hésitation puis reprit, d’une voix plus mesurée :
« Vous le savez comme moi, l’Empire met à l’épreuve les génies de notre civilisation et nous défie de répondre à ses attentes. Il désire reconnaître parmi nous ceux qui seront capables de mener une collaboration étroite pour les projets des futures générations. Cet examen était prévu le mois prochain mais une récente directive administrative vient de m’informer d’un changement de date : vous passerez l’épreuve demain dès l’aube…je doute qu'on dise dès l'aube plutôt une heure : examen à 7h00 précise »
Un brusque tumulte accompagna ses paroles. Les murmures traversèrent les gradins en cascade et s’amplifièrent au fur et à mesure que les élèves prenaient conscience de la tournureportée immédiate des paroles de la directrice. Bien que n’étant pas aussi affolé que ses camarades autour de lui, Marc ne saisissait pas le jeu de l’Empire. A quoi bon précipiter un examen et risquer de prendre de court les meilleurs éléments de la République alors que rien ne les contraignait à agir dans l’urgence ?parce qu'on reconnait un élément de valeur à sa capacité à improviser et à gérer le stress et les situations à risque
Madame Roumanov leva la main et sembla, comme par magie, transformer le bruit en silence.mouais, c'est quand même une image classique : le directeur qui fait taire ses élèves Son regard perçant sonda l’ensemble de la promotion et aucun des étudiants ne tenta de défier son regardrépétition ; et aucun des étudiant n'osa le soutenir. trop longtemps ; certains racontaient en demi-sourire dans les couloirs qu’il glaçait, et pas seulement d'effroimais pas que dans le sens métaphorique du terme. Lorsque le calme sépulcral satisfit la femme, elle déclara :
« C’est pourquoi vous êtes tous libérés aujourd’hui même de vos instructions habituelles et conviés à réviser avec une efficacité rapidebof et conviés à optimiser vos révisions sur l'ensemble du progamme de cette année. l’ensemble du programme scolaire acquis depuis le début de cette année. J’exige de vous une réussite brillante car cette école forme les meilleurs de ce monde ; tâchez de vous en rendre digne. »
Elle balaya une dernière fois la salle des yeux puis descendit de son promontoire et se dirigea d’un pas déterminé vers la sortie. Aussitôt, les étudiants se redressèrent et s’agitèrent comme des diables aspergés d’eau bénite. Ils agrippèrent leurs consoles informatiques débranchées à la va-vite du réseau pédagogique et les fourrèrent dans leurs sacs avant de prendre leur envol et quitter la salle.
Marc n’aimait pas cette excitation malsaine ; il rangea ses propres affaires et se rendit compte qu’il était désormais seul dans sa rangée. Il jeta un œil en contrebas et aperçut monsieur Bretchev qui le fixait du regard. Son attitude était singulière et le mettait plutôt mal à l’aise. Le professeur ne cilla pas une seconde et entreprit de suivre les mouvements de son élève ; ce qui augmenta l’embarras de celui-ci. Puis, lorsque Marc descendit doucement les marches de l’amphithéâtre, l’homme l’interpela :
« Monsieur Pasceli, c’est bien cela ? »
Le garçon sursauta et se retourna, interloqué.
« Vous connaissez mon nom ?
– Je crains que connaître votre nom ne m’apprenne rien d’autre sur vous, opina le professeur. Vous me semblez néanmoins moins agité que vos camarades et votre attitude ne correspond sûrement pas au profil de cette école.
– Je prends mon temps, monsieur, mais je le mets toujours à profit, répondit l’étudiant avec une hypocrisie maîtrisée.
– Ai-je pour autant critiqué votre comportement ? », rétorqua le professeur.
Il sourit. Marc hésita un instant et prit un air incrédule.
« La nécessité des choses vient après laleur ^^ compréhension, Monsieur Pasceli, poursuivit l’homme. Agir sans comprendre, c’est répondre aux injonctions du destin et je ne pense pas que la soumission soit l’un des critères qui vous définisse le mieux. Vous pourriez ingurgiter l’ensemble des programmes de toutes les écoles de la République mais si vous ne saisissez pas la raison de toute la réalité qui vous entoure, à quoi bon ? »
Monsieur Bretchev sourit à nouveau et l’observa minutieusement sans gêne. L’étrange malaise dura quelques secondes ; suffisantes pour que des milliers de questions envahissent l’esprit de Marc. Pourquoi lui disait-il tout cela ? À lui ? Maintenant ? Ici ? Il n’avait jamais entretenu de rapports privilégiés avec lui – ni avec quiconque du cadre éducatif de cet établissement. De plus, le jeune homme n’était ni fils d’industriels, de politiques ou de célébrités : aucune relation ne pouvait pousser ce professeur à lui parler ainsi. Alors pourquoi ? Pourquoi cette mise en garde ? Était-il question de se méfier de l’examen ou le contraire ? Soudain, il se rendit compte qu’il n’avait formulé encore aucune parole. Tandis qu’il réorganisait ses idées malgré le tourbillon d’interrogations qui soufflait son intelligence, Bretchev acquiesça à une réponse que son étudiant n’avait pourtant pas encore imaginée :
« Bien, Monsieur Pasceli, il me semble que vous êtes pressé et je ne souhaite pas vous retarder davantage. La course à la gloire a commencé, après tout. »
Ses lèvres s’élargirent d’un amusement qu’il semblait le seul à comprendre. Il saisit son couvre-chef d’une époque révolue et le vissa sur sa tête, annulant l’élégance du geste. Puis, par de petits pas timides, il sortit à son tour.
Le vide et le silence oppressant de ces gradins dans l’ombre poussèrent Marc à faire de même. Les couloirs, les autres salles et le hall d’entrée, illuminé par le soleil froid d’un midi russe j'enlèverai la relative qui pousse le verbe assez loinqui traverse de ses rayons les plaques de verre des toitures, étaient déserts, inanimés, en transe. Sokolov, comme toutes les autres universités du monde à n’en pas douter, rentraitentrait ? en compétition et se plongeait dansle travail avec une profonde concentration : chacun se renfermait dans ses livres et apprenait les règles du monde par cœur. Le succès serait à la clef et rien d’autre n’était à envisagerenvisagé dans l’immédiat.
L’Empire avait donc bien réussi quelque chose aujourd’hui : attirer et monopoliser l’attention universelle sur lui et lui seul.
Un passage que j'ai trouvé moins travaillé : allait traduire, murmura quelque chose, entra, trop longtemps, mais pas que...
Cependant, c'est un passage de transition où la "discussion" entre le prof et Marc est intéressante et augure de nouvelles relations.
J'attends le concours ! T'as vu le remake de Star Treck ? ces exams m'y ont fait penser
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Tu es sûr que ça ne fait pas un peu trop de virgules ?nico4g a écrit:
Alors que l’enseignant allait traduire à nouveau sa pensée, les doubles portes métalliques virguleen bas et au milieu des gradinsvirgule s’ouvrirent.
Ah ?nico4g a écrit: Il s’agissait d’une femme à fière allureconnaissais juste l'expression :t'as fière allure ! :
Pourtant je t'assure qu'elle existe et qu'elle est acceptée dans la langue. Personnellement, je l'ai rencontrée plusieurs fois... ça m'étonne vos réactions.
Je vais voir en conséquence du coup...
Ah non, marteler. Piétiner, ça enlève toute la puissance des pas et ça fait très con, alors que la directrice impose plutôt le respect.nico4g a écrit:
Ses talons aiguilles martelèrentpiétinèrent le plancher dallé comme si elle le forçait, lui aussi, à se rabaisser davantage.
Je ne sais pas encore si je prends tout, mais tu as raison !nico4g a écrit:
« Mesdemoiselles et Messieurs, vous êtes tous ici pour prouverrépétition avec preuve vous êtes tous ici les garants de la pérénité de la République
Tu n'as pas tort là non plus.nico4g a écrit:’épreuve demain dès l’aube…je doute qu'on dise dès l'aube plutôt une heure : examen à 7h00 précise »
A revoir.
Je prends.nico4g a écrit:
Un brusque tumulte accompagna ses paroles. Les murmures traversèrent les gradins en cascade et s’amplifièrent au fur et à mesure que les élèves prenaient conscience de la tournureportée immédiate des paroles de la directrice.
C'est un peu l'idée, mais pas que !nico4g a écrit:
A quoi bon précipiter un examen et risquer de prendre de court les meilleurs éléments de la République alors que rien ne les contraignait à agir dans l’urgence ?parce qu'on reconnait un élément de valeur à sa capacité à improviser et à gérer le stress et les situations à risque
Classique, peut-être, mais adaptée surtout au personnage. Dans ce cas là, tu as qu'à dire que c'est classique un directeur qui est autoritaire.nico4g a écrit:
Madame Roumanov leva la main et sembla, comme par magie, transformer le bruit en silence.mouais, c'est quand même une image classique : le directeur qui fait taire ses élèves
Et bien je t'invite à regarder la série Skins .
J'ai déjà changé avant en relisant tout à l'heure.nico4g a écrit:
Son regard perçant sonda l’ensemble de la promotion et aucun des étudiants ne tenta de défier son regardrépétition ; et aucun des étudiant n'osa le soutenir.
J'ai mis : "ne tenta de le défier" tout simplement .
Perso, je préfère ma formulation. La tienne fait un peu gamin en cours de récréation non ?nico4g a écrit:
trop longtemps ; certains racontaient en demi-sourire dans les couloirs qu’il glaçait, et pas seulement d'effroimais pas que dans le sens métaphorique du terme.
Je prends.nico4g a écrit: et conviés à réviser avec une efficacité rapidebof et conviés à optimiser vos révisions sur l'ensemble du progamme de cette année.
Là aussi j'ai retouché cet après-midi.nico4g a écrit:Le vide et le silence oppressant de ces gradins dans l’ombre poussèrent Marc à faire de même. Les couloirs, les autres salles et le hall d’entrée, illuminé par le soleil froid d’un midi russe j'enlèverai la relative qui pousse le verbe assez loinqui traverse de ses rayons les plaques de verre des toitures, étaient déserts, inanimés, en transe.
Je te montrerai parce que je l'ai pas sous la main (sur l'autre PC).
Je prends tout sauf le "à envisager".nico4g a écrit:
Sokolov, comme toutes les autres universités du monde à n’en pas douter, rentraitentrait ? en compétition et se plongeait dansle travail avec une profonde concentration : chacun se renfermait dans ses livres et apprenait les règles du monde par cœur. Le succès serait à la clef et rien d’autre n’était à envisagerenvisagé dans l’immédiat.
Moins travaillé dis-tu ?nico4g a écrit:
Un passage que j'ai trouvé moins travaillé : allait traduire, murmura quelque chose, entra, trop longtemps, mais pas que...
Cependant, c'est un passage de transition où la "discussion" entre le prof et Marc est intéressante et augure de nouvelles relations.
J'attends le concours ! T'as vu le remake de Star Treck ? ces exams m'y ont fait penser
Crotte de buse, c'est celui qui m'a fait durer trois mois. A croire que j'écris mieux en spontanée .
Sinon, non, pas vu Star Treck. Je connais de nom mais n'ai jamais prêté l'oeil à la série (ni au film... ça existe en film ? o_O)
Merci beaucoup pour tes remarques. Elles donneront une meilleure allure à cette fin de chapitre !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Salut Pacô
Voilà un cours de philo que j’ai eu peur de trouver un peu trop long en commençant la lecture. Il me semble qu’on te l’a reproché, mais tu l’as peut-être coupé parce que je l’ai trouvé « raisonnablement proportionné » si je puis dire. Je note que M. Bretchev à l’air de pencher du côté de l’Empire, du moins de l’éventuelle sécurité qu’il inspire.
Je pense qu’il faudrait davantage de guillemets ouvrants ou fermants à chaque début de paragraphe du cours. Même s’il n’est pas si long que ça, il tient quand même quelques lignes. Et faire un saut de paragraphe aussi à la fin de la première prise de parole.
Ce que je trouve un peu long finalement c’est toute la description sur l’uniforme de l’école, sur le prof et les digressions sur sa psychologie et ses habitudes, etc. (mais je suppose que le monsieur a son importance pour la suite).
Sinon, tu as quelques phrases assez longues et tournées de telle façon qu’on s’embrouille pour retrouver les sujets.
Interdît : c’est bien un subjonctif que tu as voulu employer ici ? « si bien que » exprime une idée de conséquence et doit être suivi de l’indicatif (si bien qu’elle avait interdit). L’examen avait suscité une vive excitation (la cause), l’administration de l’école avait interdit (conséquence). On pourrait remplacer « si bien que » par « par conséquent ».
Voilà un cours de philo que j’ai eu peur de trouver un peu trop long en commençant la lecture. Il me semble qu’on te l’a reproché, mais tu l’as peut-être coupé parce que je l’ai trouvé « raisonnablement proportionné » si je puis dire. Je note que M. Bretchev à l’air de pencher du côté de l’Empire, du moins de l’éventuelle sécurité qu’il inspire.
Je pense qu’il faudrait davantage de guillemets ouvrants ou fermants à chaque début de paragraphe du cours. Même s’il n’est pas si long que ça, il tient quand même quelques lignes. Et faire un saut de paragraphe aussi à la fin de la première prise de parole.
Ce que je trouve un peu long finalement c’est toute la description sur l’uniforme de l’école, sur le prof et les digressions sur sa psychologie et ses habitudes, etc. (mais je suppose que le monsieur a son importance pour la suite).
Sinon, tu as quelques phrases assez longues et tournées de telle façon qu’on s’embrouille pour retrouver les sujets.
Généré ? Je ne suis pas sûre de ton accordNéanmoins, cette évidence surgit de l’influence inconsciente qu’ont générée plusieurs philosophes
Déjà je dirais « s’il en est un ». Ensuite, je suis gênée par le temps du deuxième verbe, car le troisième « serait » est au conditionnel. Pour une bonne concordance des temps, je dirais : « S’il en est un qui aurait pu apporter toute l’idéologie fleur bleue à nos régions occidentales, ce serait Rousseau. » À moins que tu aies voulu dire : « S’il en est un qui a pu apporter […] c’est Rousseau. »S’il y en a bien un qui a pu apporter toute l’idéologie fleur bleue à nos régions occidentales, ce serait Rousseau.
Je ne suis pas sûre de ta majuscule à social si le terme a valeur d’adjectif. D’après mes recherches il n’y en a pas non plus à contrat dans le « contrat social » de Rousseau.Cette ambition est traduite dans le Contrat Social
De quel chapitre tu parles ?et détermine ce que l’on appelle ordinairement le bien commun, la notion acquise développée dans ce chapitre.
Ce que je trouve compliqué dans ce genre de phrase, c’est que ma compréhension est basée sur l’accord du participe passé qui me permet de retrouver le sujet : « l e bien commun » pour « puisqu’il justifie » et « la quête » pour « est aussi ébranlée »Aujourd’hui, cette quête perpétuelle du bien commun est toujours la source des réflexions de nos hommes de pouvoir, puisqu’il justifie à lui seul la nécessité de créer un État souverain, mais est aussi ébranlée par l’intervention de l’Empire.
Pourquoi est-ce que tu rajoutes « absent » ? « Un sage individu inexistant dans l’immense… » ou « absent de l’immense… »sa question adressée à un sage individu inexistant, absent de l’immense amphithéâtre
Je mettrais un point à la place du point virgule, car la deuxième phrase est longueCette matière n’était pas exactement commune à celle qui était enseignée dans d’autres établissements du monde ; au contraire du cours traditionnel
Je ne connais pas « prendre compte ». Je dirais : « Tout en prenant en compte des écrits » ou « Tout en tenant compte des écrits »tout en prenant compte des écrits précédents
Virgule après écoleL’examen sollicité par l’Empire et annoncé par le président Mernine quelques jours plus tôt avait suscité une vive excitation au sein de l’administration de l’école si bien qu’elle interdît à tout étudiant de se désinscrire des listes de passage sous peine de renvoi.
Interdît : c’est bien un subjonctif que tu as voulu employer ici ? « si bien que » exprime une idée de conséquence et doit être suivi de l’indicatif (si bien qu’elle avait interdit). L’examen avait suscité une vive excitation (la cause), l’administration de l’école avait interdit (conséquence). On pourrait remplacer « si bien que » par « par conséquent ».
Je suis gênée par cette tournure. On est confronté à quelque chose ou à quelqu’un, ou avec quelque chose ou avec quelqu’un, mais on n’est pas confronté à un verbe, il me semble. Par exemple ici, on pourrait être confronté à la nécessité de peser le pour et le contre.vous êtes confrontés plus que jamais à peser le pour et le contre
Je ne mettrais pas de virguleL’écran posé sur la tablette au-dessus des genoux de Marc se remplissait de mots, au rythme de la verve de l’enseignant.
Ambiguëafin d’asseoir son autorité encore trop faible et ambigüe
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
c'est parce que marteler me renvoie au marteau alors que là ce sont des talons aiguilles.Ah non, marteler. Piétiner, ça enlève toute la puissance des pas et ça fait très con, alors que la directrice impose plutôt le respect.
c'est le "comme par magie" que je trouve trop fort.Classique, peut-être, mais adaptée surtout au personnage. Dans ce cas là, tu as qu'à dire que c'est classique un directeur qui est autoritaire.
je trouve "mais pas que dans le sens métaphorique du terme" lourd et pas adapté à des étudiantsPerso, je préfère ma formulation. La tienne fait un peu gamin en cours de récréation non ?
Les autres sont très travaillés et dans celui-ci quelques termes sont "communs". Demande à Azul, quand tu fais dans l'excellence, le juste bien déçoit car l'attente est grande.Moins travaillé dis-tu ?
Crotte de buse, c'est celui qui m'a fait durer trois mois. A croire que j'écris mieux en spontanée
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pourtant n'est-ce pas ici le principe du COD placé avant ? (COD étant "influence inconsciente")azul a écrit:Généré ? Je ne suis pas sûre de ton accordNéanmoins, cette évidence surgit de l’influence inconsciente qu’ont générée plusieurs philosophes
En clair, je prends ^^.azul a écrit:Déjà je dirais « s’il en est un ». Ensuite, je suis gênée par le temps du deuxième verbe, car le troisième « serait » est au conditionnel. Pour une bonne concordance des temps, je dirais : « S’il en est un qui aurait pu apporter toute l’idéologie fleur bleue à nos régions occidentales, ce serait Rousseau. » À moins que tu aies voulu dire : « S’il en est un qui a pu apporter […] c’est Rousseau. »S’il y en a bien un qui a pu apporter toute l’idéologie fleur bleue à nos régions occidentales, ce serait Rousseau.
Je ne savais pas comment la tourner, de manière à faire une phrase accessible tout en disant que Rousseau était à l'origine (surtout pour les français) de toute notre philosophie sociale.
Donc je pense prendre la dernière option : « S’il en est un qui a pu apporter […] c’est Rousseau. »
Yep, tu as raison.azul a écrit:Je ne suis pas sûre de ta majuscule à social si le terme a valeur d’adjectif. D’après mes recherches il n’y en a pas non plus à contrat dans le « contrat social » de Rousseau.Cette ambition est traduite dans le Contrat Social
Je devrais même dire "Du contrat social"...
Je parle du chapitre du cours (et non du bouquin, je n'ai pas poussé l'analyse jusque là XD).azul a écrit:De quel chapitre tu parles ?et détermine ce que l’on appelle ordinairement le bien commun, la notion acquise développée dans ce chapitre.
Dois-je le préciser ?
C'est le "mais est aussi ébranlée etc." qui est difficile à avaler ?azul a écrit:Ce que je trouve compliqué dans ce genre de phrase, c’est que ma compréhension est basée sur l’accord du participe passé qui me permet de retrouver le sujet : « l e bien commun » pour « puisqu’il justifie » et « la quête » pour « est aussi ébranlée »Aujourd’hui, cette quête perpétuelle du bien commun est toujours la source des réflexions de nos hommes de pouvoir, puisqu’il justifie à lui seul la nécessité de créer un État souverain, mais est aussi ébranlée par l’intervention de l’Empire.
Je pense aussi que "ébranlé" est mal accordé. Dans le feu de l'action, je l'ai accordée avec "quête" mais il serait plus judicieux que ce soit avec "bien commun".
Mais c'est parce que j'adore les redondances.azul a écrit:Pourquoi est-ce que tu rajoutes « absent » ? « Un sage individu inexistant dans l’immense… » ou « absent de l’immense… »sa question adressée à un sage individu inexistant, absent de l’immense amphithéâtre
Faut que je calme... ^^
Yep aussi .azul a écrit:Je ne connais pas « prendre compte ». Je dirais : « Tout en prenant en compte des écrits » ou « Tout en tenant compte des écrits »tout en prenant compte des écrits précédents
(et pour le point à la place du point-virgule aussi)
J'ai pris !azul a écrit:Virgule après écoleL’examen sollicité par l’Empire et annoncé par le président Mernine quelques jours plus tôt avait suscité une vive excitation au sein de l’administration de l’école si bien qu’elle interdît à tout étudiant de se désinscrire des listes de passage sous peine de renvoi.
Interdît : c’est bien un subjonctif que tu as voulu employer ici ? « si bien que » exprime une idée de conséquence et doit être suivi de l’indicatif (si bien qu’elle avait interdit). L’examen avait suscité une vive excitation (la cause), l’administration de l’école avait interdit (conséquence). On pourrait remplacer « si bien que » par « par conséquent ».
J'ai mis "au besoin" pour éviter de répéter le mot "nécessité".azul a écrit:Je suis gênée par cette tournure. On est confronté à quelque chose ou à quelqu’un, ou avec quelque chose ou avec quelqu’un, mais on n’est pas confronté à un verbe, il me semble. Par exemple ici, on pourrait être confronté à la nécessité de peser le pour et le contre.vous êtes confrontés plus que jamais à peser le pour et le contre
Je ne mettrais pas de virguleL’écran posé sur la tablette au-dessus des genoux de Marc se remplissait de mots, au rythme de la verve de l’enseignant.
afin d’asseoir son autorité encore trop faible et ambigüe
Merci beaucoup azul !
Non, pourtant je n'ai pas tellement éliminer de cours. J'ai changé deux ou trois tournures qui me paraissaient un peu lourdes (mais que j'avais l'habitude d'entendre en cours) et j'ai tenté de simplifier deux ou trois notions en changeant des termes (et en sortant un peu du vocabulaire propre à la philo comme "état sauvage" transposé en "conditions sauvages")
Tu vois juste avec Monsieur Bretchev... mais je ne vois pas comment tu peux le comprendre à partir de cet extrait ?
Son penchant n'est visible que dans le suivant, lorsqu'il discute avec Marc avant de sortir.
Là, il exprime une pensée neutre et expose un problème auquel il faudra répondre. Mais comme il ne fait qu'introduire et présenter la problématique, je ne vois pas comment jusqu'ici on peut concevoir sa réponse, non ?
Après, j'ai tendance effectivement à en rajouter une couche. La République commence à en prendre par les oreilles... et ça sera pire dans l'épisode suivante (le numéro 6 !).
@ nico :
Et bien c'est un peu l'idée du marteau qu'il me faut justement. Que renvoie l'image d'un marteau ? Un outil qui t'enfonce...
Ah le "comme par magie", il ne faut pas le voir à la Harry Potter sinon c'est vrai que ça risque de faire prendre à l'image un tout autre sens.
Là c'est juste pour souligner que la prof donne l'illusion que son autorité permet de transformer le bruit en silence. C'est un peu une jolie manière de le dire, non ?
Comment ça "le sens métaphorique du terme" n'est pas adapté à des étudiants qui vont devenir l'élite de la nation ? o_O
Bah celui-ci, j'avais peur de l'effet inverse. Qu'il soit justement un peu trop supérieur, à cause du cours de philosophie anticipée.
J'espère me rattrapé sur l'épisode 6 .
Merci en tout cas .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
J’ai tourné autour du pot pendant un moment, sans doute parce que le sujet du verbe est inversé, ce qui n’a pas forcément de rapport. J’avoue que je ne sais pas trop comment trouvé ce COD. Si tu peux demander à ta mère, la réponse m’intéresse.Néanmoins, cette évidence surgit de l’influence inconsciente qu’ont générée plusieurs philosophes
Pourtant n'est-ce pas ici le principe du COD placé avant ? (COD étant "influence inconsciente")
Ah, il y a des chapitres dans les cours ? Pas trop évident pour une non initiée, surtout quand on prend le cours… en cours.et détermine ce que l’on appelle ordinairement le bien commun, la notion acquise développée dans ce chapitre.
Je parle du chapitre du cours (et non du bouquin, je n'ai pas poussé l'analyse jusque là XD).
Dois-je le préciser ?
Je crois effectivement qu’il faut que le sujet soit le même. Au départ, tu as un féminin et un masculin (quête et bien commun). Quand l’incise arrive au masculin, je ne suis pas trop loin du début de la phrase et je me dis que j’ai affaire avec le bien commun. Après l’incise et l’accord au féminin, je suis obligée de relire la phrase pour être sûre de l’avoir comprise.Aujourd’hui, cette quête perpétuelle du bien commun est toujours la source des réflexions de nos hommes de pouvoir, puisqu’il justifie à lui seul la nécessité de créer un État souverain, mais est aussi ébranlée par l’intervention de l’Empire.
C'est le "mais est aussi ébranlée etc." qui est difficile à avaler ?
Je pense aussi que "ébranlé" est mal accordé. Dans le feu de l'action, je l'ai accordée avec "quête" mais il serait plus judicieux que ce soit avec "bien commun".
Je n’ai pas encore lu l’extrait suivant. Ok, il pose la question et je suppose qu’il n’est pas censé exposer une idée personnelle dans ses cours (quoique ça doit bien exister)Tu vois juste avec Monsieur Bretchev... mais je ne vois pas comment tu peux le comprendre à partir de cet extrait ?
Son penchant n'est visible que dans le suivant, lorsqu'il discute avec Marc avant de sortir.
Là, il exprime une pensée neutre et expose un problème auquel il faudra répondre. Mais comme il ne fait qu'introduire et présenter la problématique, je ne vois pas comment jusqu'ici on peut concevoir sa réponse, non ?
En effet, la question qui dérange les grands penseurs de notre époque est la suivante : est-ce encore à la République et au gouvernement de Bagdad d’assurer notre bien commun alors que l’Empire garantit davantage de sécurité, d’un point de vue économique et social, que n’importe quelle autre nation indépendante de jadis n’aurait pu le faire sur aucune autre société étrangère ? »
Mais dans sa question, je sens déjà une affirmation. Il y a une différence entre « est-ce encore à la République et au gouvernement de Bagdad d’assurer notre bien commun alors que l’Empire garantit davantage de sécurité » et « est-ce à la République et au gouvernement de Bagdad d’assurer notre bien commun ou à l’Empire qui garantit davantage de sécurité ». La deuxième question est une vraie question où l’on pourrait choisir entre deux possibilités. La première introduit le doute quant au questionneur (encore, alors que). Du moins, c’est comme ça que je l’ai ressenti.
Puis vient la phrase suivante :
Monsieur Bretchev se tut un instant. Il désirait ressentir lui-même le doute généré par sa question adressée à un sage individu inexistant, absent de l’immense amphithéâtre.
Je ne sais pas ce que tu as voulu dire, mais moi j’y ai vu les propres doutes de monsieur Bretchev. Pourquoi employer le mot doute sinon ? De plus, la question n’est pas adressée aux étudiants ; elle va plus loin que ça : elle sort de l’amphi, elle plane sur le monde, et pourquoi pas jusqu’à Bagdad.
Bon j’extrapole peut-être, mais c’est ce que j’ai immédiatement ressenti.
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
L’Empire a l’air bien pressé tout d’un coup. J’ai dans l’idée que les tests ne serviront pas à grand-chose, et que si un choix doit être fait, il l’est déjà.
[quote ] avant de prendre leur envol et quitter la salle[/quote]
Et de quitter la salle. Je note le deuxième « salle » à peu de distance. Il ne s’agit pas d’un amphithéâtre ?
Je dirais « de ce que l’on appelle », parce qu’on peut supposer qu’on l’appelle toujours ainsi au moment où l’idée est énoncéeElle possédait aussi ce que l’on appelait la froideur russe
À l’heure où blanchit la campagne. Oui, je sais, elle est usée^^demain dès l’aube
ÀA quoi bon précipiter un examen
Je mettrais « une dernière fois » à la fin de la phraseElle balaya une dernière fois la salle des yeux
[quote ] avant de prendre leur envol et quitter la salle[/quote]
Et de quitter la salle. Je note le deuxième « salle » à peu de distance. Il ne s’agit pas d’un amphithéâtre ?
Il manque un motsa se tordit
Pas besoin de majuscule à monsieurLa nécessité des choses vient après la compréhension, Monsieur Pasceli
Virgule avant « et »c’est répondre aux injonctions du destin et je ne pense pas
Je tique sur les pluriels. Il n’est le fils d’un industriel, d’un politique ou d’une célébrité. Ça ne suffit pas ?le jeune homme n’était ni fils d’industriels, de politiques ou de célébrités
Effaça ?dont il allongea une plissure imaginaire
Si si, il a déjà parléSoudain, il se rendit compte qu’il n’avait formulé encore aucune parole.
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ouah, merci azul !
Avec ça, j'ai de quoi faire (mais ce soir j'ai plus trop le temps de tout reprendre ).
Bon, je programme ça pour mercredi .
Pour répondre à tes questions de premières mains :
Tu es peut-être allé plusl oin que je ne l'imaginais avec Monsieur Bretchev. Mais, why not ?
Oui, c'est l'idée qu'il va ressortir de lui. Il sera un maître à penser de Marc : un peu comme lui, il ne saura pas qui, entre l'Empire et la République, vaut le mieux même s'il penchera de plus en plus du coté de l'Empire.
Après, oui, j'avais dans l'idée que ce cours soit l'image des questions que doivent se poser l'ensemble du monde. Elles ont bien un caractère universel .
Et concernant les examens de l'Empire, ah ah, tu n'es pas si loin que ça. En vérité, oui, l'examen n'est bien que peu de choses à ses yeux !
(mais je ne dirais pas que le choix est prévu d'avance)
Avec ça, j'ai de quoi faire (mais ce soir j'ai plus trop le temps de tout reprendre ).
Bon, je programme ça pour mercredi .
Pour répondre à tes questions de premières mains :
Tu es peut-être allé plusl oin que je ne l'imaginais avec Monsieur Bretchev. Mais, why not ?
Oui, c'est l'idée qu'il va ressortir de lui. Il sera un maître à penser de Marc : un peu comme lui, il ne saura pas qui, entre l'Empire et la République, vaut le mieux même s'il penchera de plus en plus du coté de l'Empire.
Après, oui, j'avais dans l'idée que ce cours soit l'image des questions que doivent se poser l'ensemble du monde. Elles ont bien un caractère universel .
Et concernant les examens de l'Empire, ah ah, tu n'es pas si loin que ça. En vérité, oui, l'examen n'est bien que peu de choses à ses yeux !
(mais je ne dirais pas que le choix est prévu d'avance)
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
J'ai relu le dernier extrait de ton avant dernier Épisode et je dois dire que j'ai nettement préféré : l'attitude du professeur est étrange. Tu titilles ma curiosité !
Bon juste un tout minuscule petit truc : (c'est pas une faute, juste ça m'écorche la bouche lorsque je le lis)
"Lorsque le calme sépulcral satisfit la femme, elle déclara :"
Bon la suite maintenant :
Épisode 6
(extrait 1)
...
D’une petite friction sur son flanc, il l’alluma et observa l’image nette de l’antichambre située juste à l’arrière de la cloison sur sa gauche. Henry avait fait asseoir le visiteur sur l’un des sièges de la réception et tentait une conversation maladroite ; comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre. Le militaire écarquilla les yeux lorsqu’il le reconnut. Les probabilités étaient minces mais la réalité ridiculisait les chiffres. (??j'ai pas bien compris le but de cette phrase. Les probalités de quoi ? de voir l'homme qui attendait à la réception ici ?) Un colonel et vieil ami du régiment détaché à Berlin l’avait informé de son éventuel entretien, ici, à Boulogne. Toutefois, ceci n’expliquait certainement pas les raisons qui le poussaient à se présenter en personne dans son bureau.
Le général rangea l’écran à la même place. Il se leva de son fauteuil et saisit sa veste grise, étalée et négligée (négligée ? elle est sale ?) sur l’accoudoir du sofa qui avoisinait l’âtre de la cheminée. Les décorations brillaient dans le reflet des braises. L’homme eut une légère sueur (suée ?); due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui.
...
Lorsque la porte s’ouvrit, le général se tourna vers le nouvel arrivant et feinta la surprise :
« Sénateur Rommel (Rommel ? décidemment après Mesrine... non, je plaisante) L’on ne m’avait pourtant pas prévenu de votre venue ?
– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Scrooge approuva sans mot dire et sourit à son invité. Il lui tendit sa forte poigne de militaire et fut étonné du répondant vif du politicien. A vrai dire, sa main était osseuse mais familiarisée aux griffes de la haute société.
...
– Volontiers, acquiesça Rommel, je suis curieux de goûter à votre spécialité écossaise qui, dit-on, n’a d’égal nulle part ailleurs. »
Scrooge s’exécuta. Il remplit à moitié deux verres d’un liquide orangé, en conserva un entre ses mains et tendit le second à son interlocuteur.(hé ben, heureusement qu'ils sont pas quatre ! ) Celui-ci but une gorgée et parut apprécier l’alcool comme s’il venait de plonger sa langue dans un jus d’orties (tu as déja goûté un jus d'orties ?). Cependant, la réserve avec laquelle le politicien déglutit sans faire transparaître son dégoût amusa le vieux général.
...
– Ce n’est pas à moi que vous apprendrez comment recharger un revolver, répondit le général. Dès les premières déviations, j’ai compris que ces étrangers représentaient un réel danger pour la République et j’ai alerté bien assez tôt le président à ce sujet mais…
– Je ne vous reproche rien, Général Scrooge, l’interrompit le sénateur. Je suis pleinement conscient de votre détermination à limiter les actions des étrangers au sein du territoire et j’ai écouté vos revendications lors des accords signés à Bagdad. Je partage votre point de vue.
– Mais votre mesure est radicale, poursuivit le militaire comme s’il n’avait jamais été coupé dans sa réplique. Je conçois parfaitement l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, mais je crains devoir décliner votre proposition. »
Si j'ai bien compris le Sénateur est venu aborder l'idée d'une guerre civile ?
Bon juste un tout minuscule petit truc : (c'est pas une faute, juste ça m'écorche la bouche lorsque je le lis)
"Lorsque le calme sépulcral satisfit la femme, elle déclara :"
Bon la suite maintenant :
Épisode 6
(extrait 1)
...
D’une petite friction sur son flanc, il l’alluma et observa l’image nette de l’antichambre située juste à l’arrière de la cloison sur sa gauche. Henry avait fait asseoir le visiteur sur l’un des sièges de la réception et tentait une conversation maladroite ; comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre. Le militaire écarquilla les yeux lorsqu’il le reconnut. Les probabilités étaient minces mais la réalité ridiculisait les chiffres. (??j'ai pas bien compris le but de cette phrase. Les probalités de quoi ? de voir l'homme qui attendait à la réception ici ?) Un colonel et vieil ami du régiment détaché à Berlin l’avait informé de son éventuel entretien, ici, à Boulogne. Toutefois, ceci n’expliquait certainement pas les raisons qui le poussaient à se présenter en personne dans son bureau.
Le général rangea l’écran à la même place. Il se leva de son fauteuil et saisit sa veste grise, étalée et négligée (négligée ? elle est sale ?) sur l’accoudoir du sofa qui avoisinait l’âtre de la cheminée. Les décorations brillaient dans le reflet des braises. L’homme eut une légère sueur (suée ?); due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui.
...
Lorsque la porte s’ouvrit, le général se tourna vers le nouvel arrivant et feinta la surprise :
« Sénateur Rommel (Rommel ? décidemment après Mesrine... non, je plaisante) L’on ne m’avait pourtant pas prévenu de votre venue ?
– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Scrooge approuva sans mot dire et sourit à son invité. Il lui tendit sa forte poigne de militaire et fut étonné du répondant vif du politicien. A vrai dire, sa main était osseuse mais familiarisée aux griffes de la haute société.
...
– Volontiers, acquiesça Rommel, je suis curieux de goûter à votre spécialité écossaise qui, dit-on, n’a d’égal nulle part ailleurs. »
Scrooge s’exécuta. Il remplit à moitié deux verres d’un liquide orangé, en conserva un entre ses mains et tendit le second à son interlocuteur.(hé ben, heureusement qu'ils sont pas quatre ! ) Celui-ci but une gorgée et parut apprécier l’alcool comme s’il venait de plonger sa langue dans un jus d’orties (tu as déja goûté un jus d'orties ?). Cependant, la réserve avec laquelle le politicien déglutit sans faire transparaître son dégoût amusa le vieux général.
...
– Ce n’est pas à moi que vous apprendrez comment recharger un revolver, répondit le général. Dès les premières déviations, j’ai compris que ces étrangers représentaient un réel danger pour la République et j’ai alerté bien assez tôt le président à ce sujet mais…
– Je ne vous reproche rien, Général Scrooge, l’interrompit le sénateur. Je suis pleinement conscient de votre détermination à limiter les actions des étrangers au sein du territoire et j’ai écouté vos revendications lors des accords signés à Bagdad. Je partage votre point de vue.
– Mais votre mesure est radicale, poursuivit le militaire comme s’il n’avait jamais été coupé dans sa réplique. Je conçois parfaitement l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, mais je crains devoir décliner votre proposition. »
Si j'ai bien compris le Sénateur est venu aborder l'idée d'une guerre civile ?
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
(extrait 2)
Le sénateur acquiesça, à la grande surprise du général. Il donnait l’impression d’avoir déjà envisagé cette éventualité et Scrooge n’appréciait pas la malice qui se peignait peu à peu sur la figure du politicien. Le visiteur s’enfonça davantage dans le cuir noir du sofa (attention, tu le cites très souvent ce sofa.) et redressa la tête. Il examina la Marquise et son regard se perdit parmi les plis sinueux de sa lourde robe.
« Il est rare de posséder un aussi beau tableau dans ses appartements, dit-il enfin.
...
Dans la lueur des braises, Rommel s’était enflammée (enflammé ) à mesure que sa voix prenait de l’ampleur. L’expression de ses traits s’était embrasée d’une passion si révoltée (enflammé, embrasé, révolté...) que Scrooge eut du mal à concevoir que le sénateur puisse lui jouer la sérénade afin de l’attirer dans ses filets. Mais tout de même ! Ne disait-on pas de lui qu’il demeurait vil et manipulateur ?
...
Voilà comment gagner du temps, pensa le général. Le politicien en vint aux mêmes conclusions puisqu’il se redressa et prit son manteau. Il s’habilla d’une manière volontairement nonchalante. Le général Scrooge, imperturbable, l’attendit, le verre à moitié plein de son invité entre les doigts. Un certain malaise transpirait (entre les deux ?) des deux individus dans la moiteur de la pièce. Lorsque Rommel se décida enfin à partir, il lui tendit la main. Tandis que Scrooge la lui serrait et éprouvait la même surprise quant à la poigne de son interlocuteur, le visiteur tenta une dernière explication.
...
Rommel partit. Lorsque la porte fut enfin (je l'ai déja vu qui tranait pas là... un peu avant.) fermée, Scrooge soupira. C’était un peu comme si tous les piliers de son organisme avaient cédé(s cédé quoi ? tous les piliers.) au même moment. Il s’affaissa sur le fauteuil de son bureau et accorda un regard aveugle aux documents qui défiaient encore la plume de son stylo sur son sous-main. Un crépitement dans la cheminée attira son attention. Le général fut frappé (frappé ? elle lui donne un coup ? je veux bien que tu sois un adepte de la personnalisation des objets mais parfois tu pousses le bouchon un peu loin... non?) par la Marquise. La tournure de la discussion ne lui avait visiblement pas plu : elle était furieuse. La crispation soudaine de sa bouche et l’ombre des flammes de la cheminée qui dansait dans ses yeux témoignèrent de son aversion pour le militaire. Celui-ci l’ignora – du moins il en donna l’apparence.
Bon passage. Je l'ai trouvé meilleur que celui dans la salle de cours. La rencontre entre les deux hommes est empreinte de tension non dite. Bel exercice de style. Et cette présence invisible de la Pompadour : Bravo ! Très intéressant.
Le sénateur acquiesça, à la grande surprise du général. Il donnait l’impression d’avoir déjà envisagé cette éventualité et Scrooge n’appréciait pas la malice qui se peignait peu à peu sur la figure du politicien. Le visiteur s’enfonça davantage dans le cuir noir du sofa (attention, tu le cites très souvent ce sofa.) et redressa la tête. Il examina la Marquise et son regard se perdit parmi les plis sinueux de sa lourde robe.
« Il est rare de posséder un aussi beau tableau dans ses appartements, dit-il enfin.
...
Dans la lueur des braises, Rommel s’était enflammée (enflammé ) à mesure que sa voix prenait de l’ampleur. L’expression de ses traits s’était embrasée d’une passion si révoltée (enflammé, embrasé, révolté...) que Scrooge eut du mal à concevoir que le sénateur puisse lui jouer la sérénade afin de l’attirer dans ses filets. Mais tout de même ! Ne disait-on pas de lui qu’il demeurait vil et manipulateur ?
...
Voilà comment gagner du temps, pensa le général. Le politicien en vint aux mêmes conclusions puisqu’il se redressa et prit son manteau. Il s’habilla d’une manière volontairement nonchalante. Le général Scrooge, imperturbable, l’attendit, le verre à moitié plein de son invité entre les doigts. Un certain malaise transpirait (entre les deux ?) des deux individus dans la moiteur de la pièce. Lorsque Rommel se décida enfin à partir, il lui tendit la main. Tandis que Scrooge la lui serrait et éprouvait la même surprise quant à la poigne de son interlocuteur, le visiteur tenta une dernière explication.
...
Rommel partit. Lorsque la porte fut enfin (je l'ai déja vu qui tranait pas là... un peu avant.) fermée, Scrooge soupira. C’était un peu comme si tous les piliers de son organisme avaient cédé(s cédé quoi ? tous les piliers.) au même moment. Il s’affaissa sur le fauteuil de son bureau et accorda un regard aveugle aux documents qui défiaient encore la plume de son stylo sur son sous-main. Un crépitement dans la cheminée attira son attention. Le général fut frappé (frappé ? elle lui donne un coup ? je veux bien que tu sois un adepte de la personnalisation des objets mais parfois tu pousses le bouchon un peu loin... non?) par la Marquise. La tournure de la discussion ne lui avait visiblement pas plu : elle était furieuse. La crispation soudaine de sa bouche et l’ombre des flammes de la cheminée qui dansait dans ses yeux témoignèrent de son aversion pour le militaire. Celui-ci l’ignora – du moins il en donna l’apparence.
Bon passage. Je l'ai trouvé meilleur que celui dans la salle de cours. La rencontre entre les deux hommes est empreinte de tension non dite. Bel exercice de style. Et cette présence invisible de la Pompadour : Bravo ! Très intéressant.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Épisode 6
(extrait 1)
« Mon général, dit une voix dans l’interphone placé sur le bureau, un visiteur souhaite vous parler. »
"Mon général, un visiteur souhaite vous parler." La voix avait retentit dans l'interphone placé sur le bureau.
Le général Scrooge redressapourquoi, il était tombé ? haussa ? un sourcil grisonnant et posa son stylo sur son sous-main. La manière avec laquelle son secrétaire avait prononcé le mot « visiteur » lui était inhabituelle. Une petite intonation de dansla voix, à peine perceptible certes, mais suffisante pour lui mettre la puce à l'oreillecela suffisait à lui faire tendre l’oreille. L’homme eut un instant d’hésitation ; son front se plissa sous la réflexion et son regard brun se perdit dans la contemplation du tableau de la Marquise de Pompadour – l’œuvre de De La Tour – accroché au-dessus de la cheminée rougeoyante.
Scrooge était un gradé respecté.c'est surtout l'oncle Picsou Fin stratège, il avait contenu les insurrections indépendantistes des Balkans lors de la fédération des états de l’Europe du sud-est dans le bloc eurasien. Il avait par ailleurs consolidé le pouvoir politique du président Mernine dans différents états rebelles, là où bien d’autres avaient échoué, et avait joué un rôle déterminant dans l’union du monde. Aujourd’hui, la reconnaissance de la République lui était acquise et il terminait sa brillante carrière dans des administrations militaires où il exerçait une influence considérable quant à la direction de la section occidentale.
« Mon général ? l’incita le secrétaire d’un ton pressé.
– Henry, une minute, je vous prie. Faites-le patienter. »
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute. Une soudaine crainte avait germé dans son esprit. Il écarta les dossiers sur sa droite et ouvrit doucement un tiroir de son écritoire situé au niveau de ses genoux. Un petit écran doré y prenait toute la place. Scrooge le saisit et le déposa devant luitira doucement un compartiment de son écritoire à ses genoux. Un petit écran doré, unique malgré la taille du tiroir, reposait au fond. Scrooge le saisit et le posa devant lui. D’une petite friction sur son flanc, il l’alluma et observa l’image nette de l’antichambre située juste à l’arrière de la cloison sur sa gauche. Henry avait fait asseoir le visiteur sur l’un des sièges de la réception et tentait une conversation maladroite ; comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre. Le militaire écarquilla les yeux lorsqu’il le reconnut. Les probabilités étaient minces mais la réalité ridiculisait les chiffres. Un colonel et vieil ami du régiment détaché à Berlin l’avait informé de son éventuel entretien, ici, à Boulogne. Toutefois, ceci n’expliquait certainement pas les raisons qui le poussaient à se présenter en personne dans son bureau.
Le général rangea l’écran à la même place. Il se leva de son fauteuil et saisit sa veste grise, étalée et négligée sur l’accoudoir du sofa qui avoisinait l’âtre de la cheminée. Les décorations brillaient dans le reflet des braises. L’homme eut une légère sueur ; due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui. Il saisit un mouchoir en lin blanc et le passa sur ses tempes poivre et sel. Un dernier coup d’œil à la Marquise qui le dominait de toute sa hauteur, comme elle aimait tant le faire. Elle semblait pourtant ici fuir son regard, trop occupée depuis des siècles à caresser d’une main distraite les pages d’un ouvrage versaillais. Le peintre lui-même ne parviendraitn'était pas parvenu pas à capter son attention en cet instant. Scrooge soupira. Il se rassit sur son fauteuil, emplit ses poumons de l’air confiné de la pièce et appuya enfin sur l’interphone.
« Il peut entrer ».
Lorsque la porte s’ouvrit, le général se tourna vers le nouvel arrivant et feintasimula la surprise :
« Sénateur Rommel ? L’on ne m’avait pourtant pas prévenu de votre venue ?
– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Scrooge approuva sans mot dire et sourit à son invité. Il lui tendit sa forte poigne de militaire et fut étonné du répondant vif du politicien. A vrai dire, sa main était osseuse mais familiarisée aux griffes de la haute société. Edgard Rommel Rommel ! tu m'étonnes qu'il a l'accent germanique retira son élégant manteau de velours et le plia sur le sofa tandis que ses yeux observaient avec minutie l’ensemble de la pièce. Ils se posèrent sur la Marquise de Pompadour ; elle guettait sans un bruit le moment où les deux hommes entretiendraient une conversation privée qu’elle seule aurait le droit d’entendre.c'est très bon ça : je repère certaines touches qui apportent un vrai cachet à ton récit, qui le magnifient par des détails jamais superfétatoires mais ajoutant au climax.
« Un scotch ? proposa le général.
– Volontiers, acquiesça Rommel, je suis curieux de goûter à votre spécialité écossaise qui, dit-on, n’a d’égal nulle part ailleurs. »
Scrooge s’exécuta. Il remplit à moitié les deux verres d'alccoldeux verres d’un liquide orangé, en conserva un entre ses mains et tendit le second à son interlocuteur. Celui-ci but une gorgée et parut apprécier le "old malt"l’alcool comme s’il venait de plonger sa langue dans un jus d’orties. Cependant, la réserve avec laquelle le politicien déglutit sans faire transparaître son dégoût amusa le vieux général.
« Vous savez, Sénateur, fit-il, il est inutile de vous forcer à aimer l’Écosse pour requérir mes services.
– Vous avez raison, approuva le visiteur en reposant le verre sur la table basse disposéedevant la cheminée. Asseyons-nous je vous prie. »
Sans attendre la réaction de son hôte, il se courba et prit place dans le sofa. Il croisa ensuite les jambes et fixa l’âtre du regard d’une manière si particulière que Scrooge crut un instant que quelque chose était dissimulé entre les bûches qui se consumaient en de brefs cris plaintifs. Tout à coup, Rommel brisa le chaud silence.
« Général Scrooge, je vous ai envoyé un courrier il y a quelques semaines déjà. L’avez-vous lu ?
– Comme tous les courriers que je reçois du Sénat, bien évidemment, confirma le militaire.
– N’a-t-il néanmoins pas retenu un peu plus votre attention que n’importe quel autre courrier ?
– Je dois avouer que mes yeux vous sont reconnaissants d’avoir préféré un support papier plutôt qu’électronique. »
Le sénateur contint une légère torsion de la bouche et reprit la contemplation étrange du feu. Scrooge se servit un second verre de scotch et le porta à ses lèvres. Se faisant, il adressa un regard complice à la Marquise et alla s’asseoir en face du politicien.
« Pour tout vous dire, je dois même reconnaître que cette proposition d’assassinat m’a paru bien singulière. »
Le visage de Rommel s’éclaira. Il se tourna vers son hôte et sourit.
« Singulière, peut-être, mais nécessaire, à n’en pas douter, souligna le sénateur. Vous et moi comprenons très bien la dérive dans laquelle s’engage notre politique d’ouverture avec les chasseurs de « proies ». L’Empire est une menace ; il faut que chacun le sache.
– Ce n’est pas à moi que vous apprendrez comment recharger un revolver, répondit le général. Dès les premières déviations, j’ai compris que ces étrangers représentaient un réel danger pour la République et j’ai alerté bien assez tôt le président à ce sujet mais…
– Je ne vous reproche rien, Général Scrooge, l’interrompit le sénateur. Je suis pleinement conscient de votre détermination à limiter les actions des étrangers au sein du territoire et j’ai écouté vos revendications lors des accords signés à Bagdad. Je partage votre point de vue.
– Mais votre mesure est radicale, poursuivit le militaire comme s’il n’avait jamais été coupé dans sa réplique. Je conçois parfaitement l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, mais je crains devoir décliner votre proposition. »
Très bon passage. Tu es vraiment doué pour les description grâce à une richesse d'images et de détails subtils. Le dialogue entre les deux militaires est également très bien mené. ça sent le complot !
(extrait 1)
« Mon général, dit une voix dans l’interphone placé sur le bureau, un visiteur souhaite vous parler. »
"Mon général, un visiteur souhaite vous parler." La voix avait retentit dans l'interphone placé sur le bureau.
Le général Scrooge redressapourquoi, il était tombé ? haussa ? un sourcil grisonnant et posa son stylo sur son sous-main. La manière avec laquelle son secrétaire avait prononcé le mot « visiteur » lui était inhabituelle. Une petite intonation de dansla voix, à peine perceptible certes, mais suffisante pour lui mettre la puce à l'oreillecela suffisait à lui faire tendre l’oreille. L’homme eut un instant d’hésitation ; son front se plissa sous la réflexion et son regard brun se perdit dans la contemplation du tableau de la Marquise de Pompadour – l’œuvre de De La Tour – accroché au-dessus de la cheminée rougeoyante.
Scrooge était un gradé respecté.c'est surtout l'oncle Picsou Fin stratège, il avait contenu les insurrections indépendantistes des Balkans lors de la fédération des états de l’Europe du sud-est dans le bloc eurasien. Il avait par ailleurs consolidé le pouvoir politique du président Mernine dans différents états rebelles, là où bien d’autres avaient échoué, et avait joué un rôle déterminant dans l’union du monde. Aujourd’hui, la reconnaissance de la République lui était acquise et il terminait sa brillante carrière dans des administrations militaires où il exerçait une influence considérable quant à la direction de la section occidentale.
« Mon général ? l’incita le secrétaire d’un ton pressé.
– Henry, une minute, je vous prie. Faites-le patienter. »
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute. Une soudaine crainte avait germé dans son esprit. Il écarta les dossiers sur sa droite et ouvrit doucement un tiroir de son écritoire situé au niveau de ses genoux. Un petit écran doré y prenait toute la place. Scrooge le saisit et le déposa devant luitira doucement un compartiment de son écritoire à ses genoux. Un petit écran doré, unique malgré la taille du tiroir, reposait au fond. Scrooge le saisit et le posa devant lui. D’une petite friction sur son flanc, il l’alluma et observa l’image nette de l’antichambre située juste à l’arrière de la cloison sur sa gauche. Henry avait fait asseoir le visiteur sur l’un des sièges de la réception et tentait une conversation maladroite ; comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre. Le militaire écarquilla les yeux lorsqu’il le reconnut. Les probabilités étaient minces mais la réalité ridiculisait les chiffres. Un colonel et vieil ami du régiment détaché à Berlin l’avait informé de son éventuel entretien, ici, à Boulogne. Toutefois, ceci n’expliquait certainement pas les raisons qui le poussaient à se présenter en personne dans son bureau.
Le général rangea l’écran à la même place. Il se leva de son fauteuil et saisit sa veste grise, étalée et négligée sur l’accoudoir du sofa qui avoisinait l’âtre de la cheminée. Les décorations brillaient dans le reflet des braises. L’homme eut une légère sueur ; due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui. Il saisit un mouchoir en lin blanc et le passa sur ses tempes poivre et sel. Un dernier coup d’œil à la Marquise qui le dominait de toute sa hauteur, comme elle aimait tant le faire. Elle semblait pourtant ici fuir son regard, trop occupée depuis des siècles à caresser d’une main distraite les pages d’un ouvrage versaillais. Le peintre lui-même ne parviendraitn'était pas parvenu pas à capter son attention en cet instant. Scrooge soupira. Il se rassit sur son fauteuil, emplit ses poumons de l’air confiné de la pièce et appuya enfin sur l’interphone.
« Il peut entrer ».
Lorsque la porte s’ouvrit, le général se tourna vers le nouvel arrivant et feintasimula la surprise :
« Sénateur Rommel ? L’on ne m’avait pourtant pas prévenu de votre venue ?
– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Scrooge approuva sans mot dire et sourit à son invité. Il lui tendit sa forte poigne de militaire et fut étonné du répondant vif du politicien. A vrai dire, sa main était osseuse mais familiarisée aux griffes de la haute société. Edgard Rommel Rommel ! tu m'étonnes qu'il a l'accent germanique retira son élégant manteau de velours et le plia sur le sofa tandis que ses yeux observaient avec minutie l’ensemble de la pièce. Ils se posèrent sur la Marquise de Pompadour ; elle guettait sans un bruit le moment où les deux hommes entretiendraient une conversation privée qu’elle seule aurait le droit d’entendre.c'est très bon ça : je repère certaines touches qui apportent un vrai cachet à ton récit, qui le magnifient par des détails jamais superfétatoires mais ajoutant au climax.
« Un scotch ? proposa le général.
– Volontiers, acquiesça Rommel, je suis curieux de goûter à votre spécialité écossaise qui, dit-on, n’a d’égal nulle part ailleurs. »
Scrooge s’exécuta. Il remplit à moitié les deux verres d'alccoldeux verres d’un liquide orangé, en conserva un entre ses mains et tendit le second à son interlocuteur. Celui-ci but une gorgée et parut apprécier le "old malt"l’alcool comme s’il venait de plonger sa langue dans un jus d’orties. Cependant, la réserve avec laquelle le politicien déglutit sans faire transparaître son dégoût amusa le vieux général.
« Vous savez, Sénateur, fit-il, il est inutile de vous forcer à aimer l’Écosse pour requérir mes services.
– Vous avez raison, approuva le visiteur en reposant le verre sur la table basse disposéedevant la cheminée. Asseyons-nous je vous prie. »
Sans attendre la réaction de son hôte, il se courba et prit place dans le sofa. Il croisa ensuite les jambes et fixa l’âtre du regard d’une manière si particulière que Scrooge crut un instant que quelque chose était dissimulé entre les bûches qui se consumaient en de brefs cris plaintifs. Tout à coup, Rommel brisa le chaud silence.
« Général Scrooge, je vous ai envoyé un courrier il y a quelques semaines déjà. L’avez-vous lu ?
– Comme tous les courriers que je reçois du Sénat, bien évidemment, confirma le militaire.
– N’a-t-il néanmoins pas retenu un peu plus votre attention que n’importe quel autre courrier ?
– Je dois avouer que mes yeux vous sont reconnaissants d’avoir préféré un support papier plutôt qu’électronique. »
Le sénateur contint une légère torsion de la bouche et reprit la contemplation étrange du feu. Scrooge se servit un second verre de scotch et le porta à ses lèvres. Se faisant, il adressa un regard complice à la Marquise et alla s’asseoir en face du politicien.
« Pour tout vous dire, je dois même reconnaître que cette proposition d’assassinat m’a paru bien singulière. »
Le visage de Rommel s’éclaira. Il se tourna vers son hôte et sourit.
« Singulière, peut-être, mais nécessaire, à n’en pas douter, souligna le sénateur. Vous et moi comprenons très bien la dérive dans laquelle s’engage notre politique d’ouverture avec les chasseurs de « proies ». L’Empire est une menace ; il faut que chacun le sache.
– Ce n’est pas à moi que vous apprendrez comment recharger un revolver, répondit le général. Dès les premières déviations, j’ai compris que ces étrangers représentaient un réel danger pour la République et j’ai alerté bien assez tôt le président à ce sujet mais…
– Je ne vous reproche rien, Général Scrooge, l’interrompit le sénateur. Je suis pleinement conscient de votre détermination à limiter les actions des étrangers au sein du territoire et j’ai écouté vos revendications lors des accords signés à Bagdad. Je partage votre point de vue.
– Mais votre mesure est radicale, poursuivit le militaire comme s’il n’avait jamais été coupé dans sa réplique. Je conçois parfaitement l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, mais je crains devoir décliner votre proposition. »
Très bon passage. Tu es vraiment doué pour les description grâce à une richesse d'images et de détails subtils. Le dialogue entre les deux militaires est également très bien mené. ça sent le complot !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Oui, les probabilités de voir l'homme dans le bureau.petitebrise a écrit: Les probabilités étaient minces mais la réalité ridiculisait les chiffres. (??j'ai pas bien compris le but de cette phrase. Les probalités de quoi ? de voir l'homme qui attendait à la réception ici ?)
Il dit que en gros, il y avait peu de chance pour qu'il vienne en personne, mais finalement, si, il le fait .
Non.petitebrise a écrit:
Le général rangea l’écran à la même place. Il se leva de son fauteuil et saisit sa veste grise, étalée et négligée (négligée ? elle est sale ?) sur l’accoudoir du sofa qui avoisinait l’âtre de la cheminée.
Mais négligé ne veut pas forcément dire sale . Négligé, ça veut surtout dire "dont on ne s'occupe pas".
Ah là je sais pas à vrai dire. Les deux peuvent se dire ?petitebrise a écrit: L’homme eut une légère sueur (suée ?); due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui.
...
Azuuuuuuuuuuuuuull ?
Yep.petitebrise a écrit:
« Sénateur Rommel (Rommel ? décidemment après Mesrine... non, je plaisante)
Mais là, étrangement (ou inconsciemment) le Rommel était plus voulu que Mesrine
Et beh oui. Mais au moins, ça pose la narration ce genre de petit détail. Et surtout, ça fait ressurgir le côté : calme avant la tempête. Les deux veulent se dire la même chose, mais aucun ne fait le premier pas. Effet "comble le vide" si tu veux .petitebrise a écrit:
Scrooge s’exécuta. Il remplit à moitié deux verres d’un liquide orangé, en conserva un entre ses mains et tendit le second à son interlocuteur.(hé ben, heureusement qu'ils sont pas quatre ! )
Pas vraiment .petitebrise a écrit:
Celui-ci but une gorgée et parut apprécier l’alcool comme s’il venait de plonger sa langue dans un jus d’orties (tu as déja goûté un jus d'orties ?).
Mais l'image, même si pas forcément vraie pour tout le monde, dégage bien ce qu'elle veut dire. Rommel grimace quand il boit de l'alcool. De plus, l'ortie, c'est aussi là pour faire comme s'il s'était piqué la langue : je trouvais cet exemple là bien choisi : par le goût et par la sensation de la piqûre d'orties.
Pas tout à fait.petitebrise a écrit:
Si j'ai bien compris le Sénateur est venu aborder l'idée d'une guerre civile ?
Mais le fait que tu ne comprennes pas, c'est souhaité. Ou du moins, c'est fait pour t'aiguillonner sur une mauvaise piste.
Ils n'ont mentionné aucun nom : qui serait assassiné ? Où ? Comment ? Pourquoi ? (ah si un peu le pourquoi ).
Bref, ce sont les éléments de l'intrigue qui s'enchaîneront et qui conduiront au dénouement de ce premier tome. Mais vous ne saurez le fin mot de cet assassinat qu'à la fin du livre é_è.
Oui... canapé ?petitebrise a écrit:Le visiteur s’enfonça davantage dans le cuir noir du sofa (attention, tu le cites très souvent ce sofa.) et redressa la tête.
Mais sofa et canapé, pour les maniaques, ce n'est pas tout à fait la même chose. Sofa étant l'évolution plus moderne du canapé (un peu comme le clavecin et le piano)
Ah, tu as saisi la métaphore filée alors ?petitebrise a écrit:
Dans la lueur des braises, Rommel s’était enflammée (enflammé ) à mesure que sa voix prenait de l’ampleur. L’expression de ses traits s’était embrasée d’une passion si révoltée (enflammé, embrasé, révolté...) que Scrooge eut du mal à concevoir que le sénateur puisse lui jouer la sérénade afin de l’attirer dans ses filets. Mais tout de même ! Ne disait-on pas de lui qu’il demeurait vil et manipulateur ?
Je ne crois pas non.petitebrise a écrit: le verre à moitié plein de son invité entre les doigts. Un certain malaise transpirait (entre les deux ?) des deux individus dans la moiteur de la pièce.
Le malaise transpire des deux hommes, mais pas forcément entre les deux. Surtout pour ensuite rajouter la couche : "moiteur de la pièce". La pièce, c'est l'ensemble et pas seulement entre les deux .
Oui dans : "Lorsque Rommel se décida enfin à partir". J'ai tout simplement retiré le second "enfin".petitebrise a écrit: Lorsque la porte fut enfin (je l'ai déja vu qui tranait pas là... un peu avant.)
Non, "tous les piliers" est le simple sujet de la phrase.petitebrise a écrit: C’était un peu comme si tous les piliers de son organisme avaient cédé(s cédé quoi ? tous les piliers.) au même moment.
Certes, mais tu peux aussi être frappé par la surprise tu sais.petitebrise a écrit: Le général fut frappé (frappé ? elle lui donne un coup ? je veux bien que tu sois un adepte de la personnalisation des objets mais parfois tu pousses le bouchon un peu loin... non?) par la Marquise.
Ce n'est pas du tout une personnification .
Devrais-je peut-être rajouter "frappé par l'attitude de la Marquise" non ?
Ah oui, la présence figurée de la Pompadour... j'voulais le faire à un moment ou à un autre de l'histoire. Elle reviendra sûrement d'ailleurs .petitebrise a écrit:
Bon passage. Je l'ai trouvé meilleur que celui dans la salle de cours. La rencontre entre les deux hommes est empreinte de tension non dite. Bel exercice de style. Et cette présence invisible de la Pompadour : Bravo ! Très intéressant.
Et puis quelle femme ! Rien de mieux qu'elle pour encadrer une discussion sur un complot.
Proposition intéressante mais... je sais pas, elle me gêne XD.nico4g a écrit:
"Mon général, un visiteur souhaite vous parler." La voix avait retentit dans l'interphone placé sur le bureau.
J'ai l'impression que ça fait moins immédiat... moins "surprise" pour le général. A cause du plus-que-parfait, à n'en pas douter.
On redresse bien la tête et elle n'était pas plus tombée.nico4g a écrit: redressapourquoi, il était tombé ? haussa ? un sourcil
Alors pourquoi pas le sourcil ?
Oh je crois que je prends. Du moins l'idée !nico4g a écrit:, mais suffisante pour lui mettre la puce à l'oreillecela suffisait à lui faire tendre l’oreille.
Pourquoi ?nico4g a écrit:Scrooge était un gradé respecté.c'est surtout l'oncle Picsou
Je crois que je prends aussi.nico4g a écrit: Il écarta les dossiers sur sa droite et ouvrit doucement un tiroir de son écritoire situé au niveau de ses genoux. Un petit écran doré y prenait toute la place. Scrooge le saisit et le déposa devant luitira doucement un compartiment de son écritoire à ses genoux.
Cette phrase me turlupinait un peu .
Sauf que j'enlève le fait que l'écran y prenne toute la place, puisque c'est justement l'idée inverse : un grand tiroir pour un tout petit écran. tout seul.
Oui, ça aurait été juste si j'avais voulu dire que, à l'époque, le peintre n'avait pas capté son attention.nico4g a écrit:Le peintre lui-même ne parviendraitn'était pas parvenu pas à capter son attention en cet instant.
Or là non, je veux montrer qu'elle feint l'indifférence, qu'elle l'ignore et que ainsi perchée, même son propre créateur ne serait pas parvenu à la faire sourciller.
D'ailleurs je vais mettre "sourciller" à la place de "capter son attention".
Yeap.nico4g a écrit: Edgard Rommel Rommel ! tu m'étonnes qu'il a l'accent germanique retira son élégant manteau de velours
As-tu remarqué qu'on a déjà parlé de lui dans l'histoire ?
Je ne sais pas, j'avoue...nico4g a écrit:
Scrooge s’exécuta. Il remplit à moitié les deux verres d'alccoldeux verres d’un liquide orangé, en conserva un entre ses mains et tendit le second à son interlocuteur. Celui-ci but une gorgée et parut apprécier le "old malt"l’alcool comme s’il venait de plonger sa langue dans un jus d’orties.
Les deux me plaisent plutôt bien (ma façon de faire et la tienne...) Est-ce que "old malt" parlera à tout le monde ?
Il est utile ce rajout ?nico4g a écrit:
– Vous avez raison, approuva le visiteur en reposant le verre sur la table basse disposéedevant la cheminée.
Merci !nico4g a écrit:
Très bon passage. Tu es vraiment doué pour les description grâce à une richesse d'images et de détails subtils. Le dialogue entre les deux militaires est également très bien mené. ça sent le complot !
Mais attention, ce ne sont pas deux militaires. Sur les deux, seulement un seul ne l'est.
Rommel est le politicien candidat à la présidence contre l'actuel chef du monde.
Merci à vous deux pour vos commentaires. Je mets à jour pour les prochains !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pour moi on penche la tête donc on la redresse alors que le sourcil...On redresse bien la tête et elle n'était pas plus tombée.
Alors pourquoi pas le sourcil ?
Pour l'oncle Picsou, c'est parce qu'en VO c'est oncle Scrooge. Je crois que ça veut dire radin.
Oui mais tu vas avoir un problème de temps : le peintre renvoie forcément au passé.Oui, ça aurait été juste si j'avais voulu dire que, à l'époque, le peintre n'avait pas capté son attention.
Or là non, je veux montrer qu'elle feint l'indifférence, qu'elle l'ignore et que ainsi perchée, même son propre créateur ne serait pas parvenu à la faire sourciller.
Pour Rommel, je me rappelais du nom mais pas de son rôle. Le problème de la lecture par chapitre sur internet.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Eh bien pour un sourcil c'est la même chose. On le lève, on le laisse redescendre... et ainsi on marque son expression !nico4g a écrit:Pour moi on penche la tête donc on la redresse alors que le sourcil...On redresse bien la tête et elle n'était pas plus tombée.
Alors pourquoi pas le sourcil ?
En fait, pour le nom, je me suis inspiré du drôle de noël de Mr Scrooge de Dickens.nico4g a écrit:Pour l'oncle Picsou, c'est parce qu'en VO c'est oncle Scrooge. Je crois que ça veut dire radin.
Mais à part le nom, ils n'ont rien à voir en commun (c'est juste qu'il me plaisait bien !).
Pourquoi aurais-je un problème avec le temps ? o_O Et le peintre ?
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Donc s'il le redresse, c'est qu'il était baissé donc qu'il faisait un clin d'oeil (oui on ne pas froncer un seul sourcil)Eh bien pour un sourcil c'est la même chose. On le lève, on le laisse redescendre... et ainsi on marque son expression !
Pour le peintre, il a fait l'oeuvre il y a longtemps donc je pense que le passé est obligatoire si tu l'évoques en train de peindre.
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