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Le Véritable Visage de la Lumière

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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 23 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  nico4g Ven 21 Mai 2010 - 16:50

(extrait 2)

Le sénateur acquiesça, à la grande surprise du général. Il donnait l’impression d’avoir déjà envisagé cette éventualité et Scrooge n’appréciait pas la malice qui se peignait peu à peu sur la figure du politicien. Le visiteur s’enfonça davantage dans le cuir noir du sofa et redressa la tête. Il examina la Marquise et son regard se perdit parmi les plis sinueux de sa lourde robe.
« Il est rare de posséder un aussi beau tableau dans ses appartements, dit-il enfin.
– C’est l’un de mes rares privilèges, répondit le militaire, surpris par la tournure de la discussion. Les autres pièces de cette collection sont enfermées au Louvre, à l’abri des curieux.
– Je vois. Vous aussi estimez que la richesse de Terrae doit être partagée plutôt que contenue sous des coupoles de verre. »
Le ton de Rommel était d’une extrême finesse. Complaisant et régulier, il oscillait entre le cœur et l’âme de l’interlocuteur ; excellent pour endormir la vigilance des plus aguerris. Le général se releva et ramassa le verre de son invité. L’esprit occupé, la verve du politicien ne pourrait pas l’envahir et l’alanguir.
« Général Scrooge, reprit le sénateur, croyez-vous que la Marquise eût souhaité un jour diriger la cour ? »
Par instinct, l’hôte se retourna vers le tableau. Il s’imagina Pompadour assise près du feu à murmurer dans l’oreille du politicien, comme elle l’avait déjà tant fait auprès de son amant. Pourtant, les yeux figés de la femme l’observaient comme pour comprendre pourquoi elle était si brusquement prise à parti.
« Je pense qu’elle a su saisir les rennes qui l’ont conduite dans la course de la vie,pourquoi de la vie ? la course au pouvoir, non ? hasarda-t-il comme pour esquiver les pièges que lui tendaient son visiteur.
– C’était avant tout une femme convaincue de son charme et de son succès, corrigea Rommel. La Marquise ne jouait pas qu’à l’extravertie de fantaisiepléonasme et extravertie est plus fort que fantaisiste ; elle a compris qu’elle dirigeraitpourrait influencer le roi dès ses premiers pas à Versaillesvirgule car elle en avait l’opportunité et le pouvoir.
– Je crains ne pas comprendre où vous voulez en venir, Monsieur.
– À la simple réalité transposée, Général, reprit l’invité. Vous êtes l’un des plus hauts gradés de cette section et peut-être le soldat le plus méritant de cette planète. Vous recevez les faveurs des plus grands de la République et vous êtes persuadé du danger impérial. À quoi bon vivre dans la contrainte alors que l’action vous est permise ? Il vous faut croire au triomphe de ce projet comme Pompadour a cru en son influence sur son souverain ah, mince du coup ça me fait une répétition : comme Pompadour a su amener son souverain et la cour vers ses désirs.et la cour. Vous avez l’opportunité d’accomplir ce qu’il vous semble juste et légitime. Vous contemplez avec horreur, tout comme moi, la menace qui plane tel un oiseau de malheur au-dessus des pauvres proies que nous sommes. Il est indispensable pour la survie de cette démocratie que vous reveniez sur votre décision et que vous combattiez l’envahisseur. Pour le bien de tous, je vous en assure. »
Dans la lueur des braises, Rommel s’était enflammée à mesure que sa voix prenait de l’ampleur. L’expression de ses traits s’était embrasée d’une passion si révoltée j'aurais inversé : d'une révolte si passionnéeque Scrooge eut du mal à concevoir que le sénateur puisse lui jouer la sérénade afin de l’attirer dans ses filets. Mais tout de même ! Ne disait-on pas de lui qu’il demeurait vil et manipulateur ?
« Sénateur, je ne crois effectivement pas être disposé à Sénateur, il est encore trop tôt pour que je sois à même de réviser mon jugement en toute quiétude, admit-il.éclaircir mon premier jugement ce soir, consentit-il. Ce que vous me demandez sort de mon entendement, tout militaire que je suis. Toutefois, je peux vous promettre de reconsidérer votre proposition et d’apporter une nouvelle vision à mes réflexions grâce aux arguments que vous venez de me fournir. »
Voilà comment gagner du temps, pensa le général. Le politicien en vint aux mêmes conclusions puisqu’il se redressa et prit son manteau. Il s’habilla d’une manière volontairement nonchalante. Le général Scrooge, imperturbable, l’attendit, le verre à moitié plein de son invité entre les doigts. Un certain malaise transpirait des deux individus dans la moiteur de la pièce. Lorsque Rommel se décida enfin à partir, il lui tendit la main. Tandis que Scrooge la lui serrait et éprouvait la même surprise quant à la poigne de son interlocuteur, le visiteur tenta s'enquit d'uneune dernière explication.
« M’apprendrez-vous alors, lorsque votre décision sera reconsidérée, l’objet qui entrave l’envolée de votre gloire ?
– Je peux vous le dire à l’instant, Monsieur, déclara le général. Le doute est le seul sentiment qui embarrasse mon esprit. Quand bien même je sois intimement convaincu de la nécessité de chasser l’Empire de la République, je suis sans cesse dérangé dans ma sérénité. Parce que l’Empire me suscitec'est correct ? ou suscite en moi une sorte de fascination incontrôlable. Je veux croire qu’il est dangereux mais je n’arrive pas à l’admettre complètement. Alors, dans le doute, je préfère boire mon scotch écossais et faire part de mon trouble, comme lors des signatures de Bagdad, aux oreilles indécises. Mais rien de plus tant que je n’en suis pas certain. »
Edgard Rommel opina du chef et retira sa main encore vigoureuse dans une poche de son manteau. Il haussa les épaules et déclara, en guise de conclusion :
« Alors quand ce doute sera éliminé, vous serez acquis à ma cause. »

Rommel partit. Lorsque la porte fut fermée, Scrooge soupira. C’était un peu comme si tous les piliers de son organisme avaient cédé au même moment. Il s’affaissa sur le fauteuil de son bureau et accorda un regard aveugle aux documents qui défiaient encore la plume de son stylo sur son sous-main. Un crépitement dans la cheminée attira son attention. Le général fut frappé par l’attitude de la Marquise. La tournure de la discussion ne lui avait visiblement pas plu : elle était furieuse. La crispation soudaine de sa bouche et l’ombre des flammes de la cheminée qui dansait dans ses yeux témoignèrent de son aversion pour le militaire. Celui-ci l’ignora – du moins il en donna l’apparence. Il chercha sa pipe dans une poche intérieure de sa veste ; il l’alluma ensuite avec un simple briquet argenté, comme il s’en faisaitconnais pas : comme cela se faisait il y a une certaine époque où le tabac n’était pas aussi tabou qu’aujourd’hui. Alors qu’il aspirait une grande goulée de fumée, il ressentit tout le fardeau de la culpabilité sur ses épaules. Pompadour l’accablait de reproches invisibles. Quand il ne tint plus, il lui répondit, seul dans son bureau.
« Il n’y avait que le poids de ta perruque à supporter quand tu vivais à Versailles. »
Ah, magnifique cette dernière réplique. Quoique j'aurais aimé t'y voir avec les corsets qu'elle mettait Razz Bon, sinon c'est très bon, très travaillé, très riche, dense et intéressant. N'en jetez plus, la coupe est pleine.
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Message  Pacô Ven 21 Mai 2010 - 18:37

Déjà, merci beaucoup monsieur Smile.

nico4g a écrit:
« Je pense qu’elle a su saisir les rennes qui l’ont conduite dans la course de la vie,pourquoi de la vie ? la course au pouvoir, non ? hasarda-t-il comme pour esquiver les pièges que lui tendaient son visiteur.
Effectivement, ce serait un peu plus subtil comme réponse ^^.

nico4g a écrit:La Marquise ne jouait pas qu’à l’extravertie de fantaisiepléonasme et extravertie est plus fort que fantaisiste ; elle a compris qu’elle dirigeraitpourrait influencer le roi dès ses premiers pas à Versaillesvirgule car elle en avait l’opportunité et le pouvoir.
=> pour le premier, j'ai tout simplement retiré "fantaisie".
=> pour le second, j'ai plutôt mis : "elle a compris qu’elle mènerait le roi selon ses désirs dès ses premiers pas à Versailles"


nico4g a écrit: Il vous faut croire au triomphe de ce projet comme Pompadour a cru en son influence sur son souverain ah, mince du coup ça me fait une répétition : comme Pompadour a su amener son souverain et la cour vers ses désirs.et la cour.
Du coup, je n'ai rien modifié ici.

nico4g a écrit:L’expression de ses traits s’était embrasée d’une passion si révoltée j'aurais inversé : d'une révolte si passionnéeque Scrooge eut du mal à concevoir que le sénateur puisse lui jouer la sérénade afin de l’attirer dans ses filets.
Bien vu !

nico4g a écrit:
« Sénateur, je ne crois effectivement pas être disposé à Sénateur, il est encore trop tôt pour que je sois à même de réviser mon jugement en toute quiétude, admit-il.éclaircir mon premier jugement ce soir,
J'ai repris ta phrase, au détail près : j'ai laissé le verbe consentir, puisque "admettre" est repris trois lignes en-dessous.

nico4g a écrit: le visiteur tenta s'enquit d'uneune dernière explication.
« M’apprendrez-vous alors, lorsque votre décision sera reconsidérée, l’objet qui entrave l’envolée de votre gloire ?
Euh... ça se dit "s'enquérir d'une dernière explication" ?
Dans tous les cas, ça alourdit, ça rajoute un verbe pronominal... donc je ne prends pas ^_^.

nico4g a écrit:Parce que l’Empire me suscitec'est correct ? ou suscite en moi une sorte de fascination incontrôlable.
Théoriquement oui.
Nous verrons si d'autres tiquent...

nico4g a écrit: il l’alluma ensuite avec un simple briquet argenté, comme il s’en faisaitconnais pas : comme cela se faisait il y a une certaine époque où le tabac n’était pas aussi tabou qu’aujourd’hui.
En fait, j'ai mélangé deux expressions là.
J'aurais plutôt dû écrire : "comme il s'en faisait à une certaine époque" et non "il y a une certaine époque".

nico4g a écrit:
Ah, magnifique cette dernière réplique. Quoique j'aurais aimé t'y voir avec les corsets qu'elle mettait Razz Bon, sinon c'est très bon, très travaillé, très riche, dense et intéressant. N'en jetez plus, la coupe est pleine.
Ah merci, ça fait vraiment plaisir.
C'est drôle, parce que cette dernière réplique, je n'étais pas tellement sûr de son effet... ou si elle allait faire un gros bide.

Le plus étrange, c'est que j'ai écris ces deux extraits en deux jours d'intervalle tandis que ceux précédant, pendant le cours de Monsieur Bretchev, m'ont pris plus d'un mois.
Conclusion ? Smile

Je mets à jour pour que les nouveaux lecteurs ne remarquent pas mes anciennes bourdes Razz.
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Message  azul Dim 23 Mai 2010 - 18:02

Le général Scrooge redressa un sourcil grisonnant
C’est bizarre, on s’attend à ce qu’il redresse la tête et c’est le sourcil. Du moins c’est ce qu’induit le verbe redresser. Après, on est souvent victime d’automatisme avec les mots que l’on croit seulement adaptés à certaines situations. Pourtant je verrais plutôt « haussa » ou « arqua » pour ne pas avoir à se poser la question
l’Europe du sud-est
L’Europe du Sud-Est (il ne s’agit pas d’une direction mais d’une partie du monde, différent de « au sud-est de l’Europe »)
« Mon général ? l’incita le secrétaire d’un ton pressé.
– Henry, une minute, je vous prie. Faites-le patienter. »
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute.
Je ne comprends pas trop là ; il y a un dialogue, puis cette phrase : « Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute. » On dirait que le secrétaire insiste (après l’incitation). De quelle façon ? Il rajoute quelque chose que nous n’entendons pas ? Il soupire ou je ne sais quoi ? Ou bien tu veux dire « le général ne lui prêta plus aucune écoute », signe que l’autre est toujours à l’autre bout, même s’il ne dit rien.
Il écarta les dossiers sur sa droite et ouvrit doucement un tiroir de son écritoire au niveau de ses genoux. Un petit écran doré, unique malgré la taille du compartiment, reposait au fond.
Situé au niveau de ses genoux ?
Je ne comprends pas pourquoi l’écran est unique malgré la taille du compartiment
il l’alluma et observa l’image nette de l’antichambre située juste à l’arrière de la cloison sur sa gauche
Ah ok, je comprends pourquoi tu as évité « situé » plus haut. À moins que tu ne l’aies pas fait exprès. (Placé, au-dessus ?)
J’ai l’impression d’un jeu de piste avec ces droite-gauche. C’est nécessaire ?
Il se leva de son fauteuil et saisit sa veste grise, étalée et négligée sur l’accoudoir du sofa qui avoisinait l’âtre de la cheminée.
Je suppose que tu as voulu éviter « négligemment » ( ?) étalée négligemment sur l’accoudoir du sofa, près de la cheminée. (tu sais que l’âtre, c’est le foyer de la cheminée ? Et en plus elle est allumée)
« Il peut entrer ».
Devine où est le point :-)
et feinta la surprise
Feignit ?
Il lui tendit sa forte poigne de militaire
Il ne lui tend pas sa poigne. La poigne c’est la force ou l’énergie que l’on met quand on serre la main à quelqu’un. Je dirais plutôt qu’il lui offre sa poigne de militaire (ou un autre verbe en rapport)
Il croisa ensuite les jambes et fixa l’âtre du regard d’une manière si particulière que Scrooge crut un instant que quelque chose était dissimulé entre les bûches qui se consumaient en de brefs cris plaintifs.
Wouah ! Déjà, peut-être que s’il fixe l’âtre c’est forcément du regard. Dans cette situation en tout cas. Ensuite, il faudrait remédier les « que que qui » qui alourdissent vraiment la phrase. « et fixa l’âtre d’une manière si particulière que Scrooge crut voir dans ce regard quelque… dissimulé entre les bûches… » Je n’ai pas la suite et je ne suis de toute façon pas sûre que ton idée soit conservée.
N’a-t-il néanmoins pas retenu un peu plus votre attention
N’a-t-il pas néanmoins retenu un peu plus votre attention ?
– Je dois avouer que mes yeux vous sont reconnaissants d’avoir préféré un support papier plutôt qu’électronique. »
Lol, il le prend pour un con là
et reprit la contemplation étrange du feu
Sa
mais je crains devoir décliner votre proposition.
Je crains de devoir

Pas mal de petites choses ont arrêté ma lecture. Certaines sont peut-être seulement de mon fait, à toi de voir.

Je n’arrivais plus à me souvenir du fameux sénateur Rommel. Un moment je l’ai confondu avec Nixon. Mais ça y est, je l’ai retrouvé : il s’agit de Le Pen n°2. Ou presque. ô_ô Celui qui prône, entre autre, le « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur. »
Qui donc veut-il assassiner ? Le président ? Nixon ?

Je ne sais pas où la Marquise va me mener dans la suite, mais je vois que l’a personnifiée : « elle guettait sans un bruit le moment où les deux hommes entretiendraient une conversation privée qu’elle seule aurait le droit d’entendre. »

Un petit détail a retenu mon attention en relisant le début. Le secrétaire annonce un visiteur, mais à aucun moment le général ne s’enquiert de son nom. Il lui faut le visualiser sur un écran pour savoir de qui il s’agit. Normal ?
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Message  Pacô Lun 24 Mai 2010 - 8:36

azul a écrit:
C’est bizarre, on s’attend à ce qu’il redresse la tête et c’est le sourcil. Du moins c’est ce qu’induit le verbe redresser. Après, on est souvent victime d’automatisme avec les mots que l’on croit seulement adaptés à certaines situations. Pourtant je verrais plutôt « haussa » ou « arqua » pour ne pas avoir à se poser la question
Comme tu es la seconde à m'en faire la réflexion, je vais opter pour "arqua".

azul a écrit:
L’Europe du Sud-Est (il ne s’agit pas d’une direction mais d’une partie du monde, différent de « au sud-est de l’Europe »)
Ah je ne savais pas Wink.

azul a écrit:
Je ne comprends pas trop là ; il y a un dialogue, puis cette phrase : « Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute. » On dirait que le secrétaire insiste (après l’incitation). De quelle façon ? Il rajoute quelque chose que nous n’entendons pas ? Il soupire ou je ne sais quoi ? Ou bien tu veux dire « le général ne lui prêta plus aucune écoute », signe que l’autre est toujours à l’autre bout, même s’il ne dit rien.
Non, tout est dans le ton.
On voit bien que le secrétaire veut lui faire comprendre quelque chose et surtout lui dire : "je vous conseille franchement de le faire entrer c'est urgent."
Mais il ne le dit pas, puisque le "visiteur" doit sûrement se trouver à deux doigts de lui.

azul a écrit:
Situé au niveau de ses genoux ?
Je ne comprends pas pourquoi l’écran est unique malgré la taille du compartiment
Comme tu as vu, situé ne convient pas.
Placé... pourquoi pas. Mais est-ce vraiment si dérangeant ?

Je veux dire qu'il est unique pour ainsi dire : "malgré le fait que le tiroir soit énorme et que l'on s'attendrait à ce qu'il soit utilisé au complet, il n'y avait qu'un petit écran (ridicule) au fond."

azul a écrit:
Ah ok, je comprends pourquoi tu as évité « situé » plus haut. À moins que tu ne l’aies pas fait exprès. (Placé, au-dessus ?)
J’ai l’impression d’un jeu de piste avec ces droite-gauche. C’est nécessaire ?
Je pensais que c'était nécessaire pour faire monter un peu la pression. On veut savoir qui est ce visiteur que Scrooge craint. "droite" "gauche" ça donne un peu le tournis non ?

azul a écrit:
Je suppose que tu as voulu éviter « négligemment » ( ?) étalée négligemment sur l’accoudoir du sofa, près de la cheminée. (tu sais que l’âtre, c’est le foyer de la cheminée ? Et en plus elle est allumée)
Et alors ? o_O
Le sofa peut très bien avoisiner l'âtre, tant qu'on ne dit pas qu'il est dedans Laughing.
Tu as jamais vu les films où il y a une scène avec des vieux riches qui complotent assis dans un canapé en cuir à côté du feu crépitant ?

azul a écrit:
Devine où est le point :-)
Ahah.

azul a écrit:Feignit ?
Nico m'avait proposé simuler Smile.

azul a écrit:
Il ne lui tend pas sa poigne. La poigne c’est la force ou l’énergie que l’on met quand on serre la main à quelqu’un. Je dirais plutôt qu’il lui offre sa poigne de militaire (ou un autre verbe en rapport)
Va pour offrir alors.

azul a écrit:
Wouah ! Déjà, peut-être que s’il fixe l’âtre c’est forcément du regard. Dans cette situation en tout cas. Ensuite, il faudrait remédier les « que que qui » qui alourdissent vraiment la phrase. « et fixa l’âtre d’une manière si particulière que Scrooge crut voir dans ce regard quelque… dissimulé entre les bûches… » Je n’ai pas la suite et je ne suis de toute façon pas sûre que ton idée soit conservée.
En effet, ça change l'idée. Ce n'est pas dans le regard de Rommel que Scrooge croit voir quelque chose, mais dans le feu.
Ensuite, plusieurs lecteurs m'ont toujours dit qu'il fallait toujours préciser "du regard" ou du moins bien le sous-entendre pour le verbe "fixer", parce que sinon ça faisait très con.
Alors j'ai opté pour ça :
"Il croisa ensuite les jambes et fixa l’âtre du regard d’une manière si particulière que Scrooge crut un instant voir quelque chose dissimulée entre les bûches qui se consumaient en de brefs cris plaintifs."

azul a écrit:
N’a-t-il pas néanmoins retenu un peu plus votre attention ?

azul a écrit:
Lol, il le prend pour un con là
Oui, mais c'est le but de la tournure.
Enfin... il gagne surtout du temps.

azul a écrit:
et reprit la contemplation étrange du feu
Sa
Euh... sûre ?

azul a écrit:
mais je crains devoir décliner votre proposition.
Je crains de devoir
Mais ça fait pas un peu "de de de" ?

azul a écrit:Pas mal de petites choses ont arrêté ma lecture. Certaines sont peut-être seulement de mon fait, à toi de voir.
Si ça t'arrête, c'est pas bon signe. Vaut mieux aplanir Wink.

azul a écrit:
Je n’arrivais plus à me souvenir du fameux sénateur Rommel. Un moment je l’ai confondu avec Nixon. Mais ça y est, je l’ai retrouvé : il s’agit de Le Pen n°2. Ou presque. ô_ô Celui qui prône, entre autre, le « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur. »
Qui donc veut-il assassiner ? Le président ? Nixon ?
J'ose espérer que le sénateur Rommel, tu t'en souviendrais si tu lisais sur papier et de façon régulière.
Surtout qu'il apparaît juste dans le chapitre précédent, et non à des années lumières.
Après, c'est aussi le problème d'une histoire qui fait intervenir beaucoup d'acteurs : il faut savoir les gérer, ne pas trop insister sur l'un au dépend de l'autre etc.

Après, qui veut-il assassiner ? Ce serait moins drôle si on te le disait tout de suite.
Mais ne t'attends pas à un complot basique. Je mise sur la surprise dans ce roman !

azul a écrit:
Je ne sais pas où la Marquise va me mener dans la suite, mais je vois que l’a personnifiée : « elle guettait sans un bruit le moment où les deux hommes entretiendraient une conversation privée qu’elle seule aurait le droit d’entendre. »
Je me suis inspiré d'un auteur ou plutôt, j'ai élaboré une idée à partir d'un truc qui m'avait plu dans un extrait de texte pour en faire carrément toute une scène.
La Marquise de Pompadour sera une protagoniste malgré elle ; j'aime faire intervenir un personnage qui n'a pas de raison d'être ici, mais comme si la réunion n'était pas entre deux mais plutôt entre trois comploteurs.
Dans le prochain passage, elle est encore plus présente puisque directement prise à parti Wink.

azul a écrit:
Un petit détail a retenu mon attention en relisant le début. Le secrétaire annonce un visiteur, mais à aucun moment le général ne s’enquiert de son nom. Il lui faut le visualiser sur un écran pour savoir de qui il s’agit. Normal ?
Oui !
Parce que le sénateur a sûrement voulu ne pas se faire nommer tout de suite. Beaucoup le font, et pas que pour des complots (mon père me dit quelque fois que des snobs le font aussi dans son bureau). Genre, ça fait un peu "je crée l'effet de surprise."
Sauf que c'est plus justifié pour un sénateur candidat aux élections mondiales qui cherchent la discrétion, plutôt qu'un snob du bureau à mon père.

M'enfin, le secrétaire fait bien sentir au général que ce visiteur a quelque chose de particulier.
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Message  azul Lun 24 Mai 2010 - 18:36

Pacô a écrit:
azul a écrit:
Je ne comprends pas trop là ; il y a un dialogue, puis cette phrase : « Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute. » On dirait que le secrétaire insiste (après l’incitation). De quelle façon ? Il rajoute quelque chose que nous n’entendons pas ? Il soupire ou je ne sais quoi ? Ou bien tu veux dire « le général ne lui prêta plus aucune écoute », signe que l’autre est toujours à l’autre bout, même s’il ne dit rien.
Non, tout est dans le ton.
On voit bien que le secrétaire veut lui faire comprendre quelque chose et surtout lui dire : "je vous conseille franchement de le faire entrer c'est urgent."
Mais il ne le dit pas, puisque le "visiteur" doit sûrement se trouver à deux doigts de lui.
« Mon général ? l’incita le secrétaire d’un ton pressé.
– Henry, une minute, je vous prie. Faites-le patienter. »
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute.
Ce qui me perturbe c'est la dernière phrase. Je comprends bien l'incitation et le ton pressé ; c'est clair, il n'y a rien à rajouter. Ensuite le général demande au secrétaire de faire patienter le visiteur. Ok. Là où ça ne va plus, c'est : "Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute." Là on dirait que le secrétaire fait quelque chose de plus que le général ne veut pas écouter.

azul a écrit:
Situé au niveau de ses genoux ?
Je ne comprends pas pourquoi l’écran est unique malgré la taille du compartiment
Comme tu as vu, situé ne convient pas.
Placé... pourquoi pas. Mais est-ce vraiment si dérangeant ?

Parce qu'un tiroir placé au niveau des genoux, c'est plus clair qu'un tiroir au niveau des genoux^^

Je veux dire qu'il est unique pour ainsi dire : "malgré le fait que le tiroir soit énorme et que l'on s'attendrait à ce qu'il soit utilisé au complet, il n'y avait qu'un petit écran (ridicule) au fond."

Ok, je n'avais pas vu unique dans ce sens, plutôt dans celui "c'est le seul de sa catégorie"

azul a écrit:
Ah ok, je comprends pourquoi tu as évité « situé » plus haut. À moins que tu ne l’aies pas fait exprès. (Placé, au-dessus ?)
J’ai l’impression d’un jeu de piste avec ces droite-gauche. C’est nécessaire ?
Je pensais que c'était nécessaire pour faire monter un peu la pression. On veut savoir qui est ce visiteur que Scrooge craint. "droite" "gauche" ça donne un peu le tournis non ?
C'est surtout que les détails donnent l'impression au premier abord qu'ils vont avoir leur importance. Or non, si ce n'est pour servir à user les nerfs du lecteur. Ce qui est une tactique comme une autre^^

azul a écrit:
Je suppose que tu as voulu éviter « négligemment » ( ?) étalée négligemment sur l’accoudoir du sofa, près de la cheminée. (tu sais que l’âtre, c’est le foyer de la cheminée ? Et en plus elle est allumée)
Et alors ? o_O
Le sofa peut très bien avoisiner l'âtre, tant qu'on ne dit pas qu'il est dedans Laughing.
Tu as jamais vu les films où il y a une scène avec des vieux riches qui complotent assis dans un canapé en cuir à côté du feu crépitant ?
Avoisiner c'est assez près. J'espère qu'il y a un pare-feu (j'ai oublié le vrai nom), parce que dans les films le feu crépitant envoie rarement les étincelles qui te crament ton canapé en cuir comme qui rigole.

azul a écrit:
Wouah ! Déjà, peut-être que s’il fixe l’âtre c’est forcément du regard. Dans cette situation en tout cas. Ensuite, il faudrait remédier les « que que qui » qui alourdissent vraiment la phrase. « et fixa l’âtre d’une manière si particulière que Scrooge crut voir dans ce regard quelque… dissimulé entre les bûches… » Je n’ai pas la suite et je ne suis de toute façon pas sûre que ton idée soit conservée.
En effet, ça change l'idée. Ce n'est pas dans le regard de Rommel que Scrooge croit voir quelque chose, mais dans le feu.
Ensuite, plusieurs lecteurs m'ont toujours dit qu'il fallait toujours préciser "du regard" ou du moins bien le sous-entendre pour le verbe "fixer", parce que sinon ça faisait très con.
Alors j'ai opté pour ça :
"Il croisa ensuite les jambes et fixa l’âtre du regard d’une manière si particulière que Scrooge crut un instant voir quelque chose dissimulée entre les bûches qui se consumaient en de brefs cris plaintifs."

Ah oui, j'oubliais la méthode qui consiste à prendre le lecteur pour un blaireau (je plaisante). Si tu es assis devant la cheminée et que tu fixes l'âtre, c'est pas avec un tournevis cruciforme, une clé de douze ou à pipe^^. C'est pour ça que je te parlais du contexte et que je t'avais quand même garder "regard" plus loin. "et fixa l'âtre d'une manière si particulière que Scrooge crut voir dans ce regard (tu ne pourrais pas trouver autre chose que "quelque chose", style (je dis n'importe quoi) quelque mystère... En tout cas, dissimulé s'accorde au masculin.

azul a écrit:
et reprit la contemplation étrange du feu
Sa
Euh... sûre ?

Ben oui, il est dans la contemplation, il reprend sa contemplation, non ? Et je verrais plus "et repris son étrange contemplation du feu".

azul a écrit:
mais je crains devoir décliner votre proposition.
Je crains de devoir
Mais ça fait pas un peu "de de de" ?

Ben si, mais tu ne peux pas faire une faute de syntaxe pour supprimer une répétition.

azul a écrit:
Je n’arrivais plus à me souvenir du fameux sénateur Rommel. Un moment je l’ai confondu avec Nixon. Mais ça y est, je l’ai retrouvé : il s’agit de Le Pen n°2. Ou presque. ô_ô Celui qui prône, entre autre, le « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur. »
J'ose espérer que le sénateur Rommel, tu t'en souviendrais si tu lisais sur papier et de façon régulière.

Bien évidemment. À moins que je ne pose ton livre et ne le reprenne que quelques semaines plus tard.
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Message  Pacô Lun 24 Mai 2010 - 19:28

Merci beaucoup !

Bon je vais reprendre avec ton complément d'info (sachant que j'ai repris certaines de tes corrections, rien que pour comprendre. J'avais déjà appliqué la nouvelle correction)

Après, je n'essaie pas d'user les nerfs du lecteur... mais plutôt de le rendre sur le qui-vive et lui faire dire : "bon c'est qui bon sang ?!"

J'vais essayer de trouver un "avoisiner" qui fasse moins près. C'est vrai que la scène ferait beaucoup moins sérieuse si le canapé prenait feu (\o/).
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Message  azul Lun 24 Mai 2010 - 20:04

Après, je n'essaie pas d'user les nerfs du lecteur... mais plutôt de le rendre sur le qui-vive et lui faire dire : "bon c'est qui bon sang ?!"
Oui, je plaisantais, je l'avais compris comme ça.
J'vais essayer de trouver un "avoisiner" qui fasse moins près. C'est vrai que la scène ferait beaucoup moins sérieuse si le canapé prenait feu
MDR ! Après ce n'est que ma vision, mais si tu veux que les flammes se reflète dans les yeux de la Marquise, comme plus bas, il vaut mieux que rien ne cache le feu (pare-feu - je n'arrive pas à retrouver ce bon Dieu de mot).

(extrait 2)


Dans la lueur des braises, Rommel s’était enflammée
Enflammé
il est encore trop tôt pur que je sois à même de réviser mon jugement
Pour

Il est quasi parfait cet extrait, très bien écrit avec de belles images. Par ses doutes le général ne semble pas tout à fait acquis à la cause de Rommel ; la Pompadour si.

Fais attention à tes « comme », il y en a pas mal.
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Message  Pacô Lun 24 Mai 2010 - 20:13

J'ai corrigé.
Ah ça, c'est la rapidité de la correction suite à nico. Faudrait que je prenne garde à bien relire mes passages modifiés u_u".

J'ai retiré un comme. C'est vrai qu'à un moment, il y a en avait trois à la suite Le Véritable Visage de la Lumière - Page 23 Icon_pale.

Maintenant, tout reste à savoir si Scrooge reviendra sur sa décision et, surtout, dans quoi il va s'impliquer au final...
Merci beaucoup !
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Message  azul Lun 24 Mai 2010 - 20:24

Je ne sais pas s'il reviendra sur sa décision, mais cette réflexion m'a beaucoup plu. Elle est sage :

"Le doute est le seul sentiment qui embarrasse mon esprit. Quand bien même je sois intimement convaincu de la nécessité de chasser l’Empire de la République, je suis sans cesse dérangé dans ma sérénité. Parce que l’Empire me suscite une sorte de fascination incontrôlable. Je veux croire qu’il est dangereux mais je n’arrive pas à l’admettre complètement. Alors, dans le doute, je préfère boire mon scotch écossais et faire part de mon trouble, comme lors des signatures de Bagdad, aux oreilles indécises. Mais rien de plus tant que je n’en suis pas certain. "
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Message  azul Lun 24 Mai 2010 - 21:44

Re !

En lisant un extrait du roman de Kat, un détail m'est revenu sur le tien. J'ai cherché et... j'ai trouvé :

Épisode 6
(extrait 1)

Sans attendre la réaction de son hôte, il se courba et prit place dans le sofa.

(extrait 2)
Il s’affaissa sur le fauteuil de son bureau

On s'assoit dans un fauteuil mais on s'assoit sur une chaise, un sofa, un canapé.
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Message  Pacô Lun 24 Mai 2010 - 21:48

Euh... j'ai pas compris ta dernière phrase !!

On s'assoit dans un fauteuil mais on s'assoit sur une chaise, un
sofa, un canapé.
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Message  azul Lun 24 Mai 2010 - 22:01

Il est tard mon p'tit loup, il faut aller faire dodo Very Happy

Je dis que l'on s'assoit dans un fauteuil et que tu as écrit :"Il s’affaissa sur le fauteuil de son bureau"

Et que l'on s'assoit sur un sofa ou un canapé, et que tu as écrit : "Sans attendre la réaction de son hôte, il se courba et prit place dans le sofa."
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Message  Gavroche Lun 31 Mai 2010 - 18:02

1er chapitre

Salut, je viens de lire le 1er chapitre.
J'vais commencer par ce que j'ai aimé. Comme premier chapitre, c'est pas mal du tout. On découvre un monde, un personnage par des détails. C'est agréable. On se représente bien le train, le monde dans lequel on plonge.

Ce qui ne va pas, je crois. Le style. On sent que tu essaies des trucs, on sent une petite pépite mais pas encore taillée, comme un diamant à l'état brut avec pas mal de scories autour. Je m'explique. Tu en fais souvent trop dans tes phrases. Elles sont parfois trop longues et il t'arrive de t'emberlificoter dans la syntaxe et d'user d'expressions maladroites. Si je peux me permettre un conseil : quand tu peux faire deux phrases, fais deux phrases ! Quitte à les enrichir ensuite.
Tu t'essaies également à des effets de style mais qui sonnent maladroits, trop compliqués. Ca alourdit considérablement la lecture je trouve, comme dans ce passage. Tu as des formulations alambiquées assez inutiles.

Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoire passée. La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?

Paradoxalement, ces tentatives côtoient des passages carrément plus relâchés et plus maladroits.

Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées assez désagréables. Le paysage défilait à une vitesse inconcevable, le cerveau manquait de temps pour interpréter les images. Et à quoi bon ? Ici s’étendaient des usines, des industries et des chantiers à perte de vue ; seule solution qu’avait imaginée le gouvernement de Bagdad, la capitale mère, pour résoudre « La Crise » suite à l’unification du monde.
Tu as déjà eu des nausées agréables ? Usage d'adjectifs qui appauvrissent ta description : inconcevable ? Ca ne nous renseigne pas beaucoup... A perte de vue , Oui, mais bon, ça c'est un cliché d'écriture. Décrire et non dire, c'est le secret... Ne dit pas que le ciel est magnifique, décrit les nuages, les nuances de bleu, le rougeoiement du soleil, etc...


« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig ».

On avait compris, je crois... ;-)


Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits.
vouais, le coup du miroir pour introduire une description du personnage, c'est un peu blasant...

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids. Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train, tels le voulaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité ; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
Je n'aime vraiment pas tout ce passage. Tout d'abord un bloc comme ça c'est indigeste. Fais des paragraphes
ensuite, l'avalanche de clichés littéraires :" guetter leur proie, à plein régime, rugirent, redoutables prédateurs, " pitié !
plein d'adjectifs parfois en plus très mal utilisés : proéminent, ça le fait pas, par exemple, la ville effarée non plus ( une personne peut etre effarée, pas une ville ) une voiture ne peut hurler un cri. Bref, à revoir complètement selon moi, là ça fait franchement star wars, j'entends presque les zwip des sabres lasers... croisé avec p'tre un poil de taxi 3...
Je suis dure sur ce passage et j'ai conscience que les scènes d'action sont ce qu'il y a de plus dur à écrire ( au moins pour moi ! ) mais je le trouve franchement mauvais. Les autres erreurs relevées plus haut sont plus des lourdeurs dans ton style à corriger, rien de méchant. Juste épurer ta prose. Et tu sais le faire, il y a des passages très bien ( quand le personnage se lève pour pisser, tu ne tombes pas dans les excès relevés. Essaie de faire plus simple en règle générale. Même en cherchant un style un peu recherché, fais dans la simplicité. Pas de phrase à rallonges, pas 36 000 adjectifs.
J'espère ne pas être décourageante. Ce n'est pas le but.
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Message  Pacô Mer 2 Juin 2010 - 16:57

Je suis à moitié d'accord avec toi.
Pour ce qui est des tournures parfois alambiquées, je l'admets et j'essaie d'en supprimer le plus possible (le fait est qu'ici j'ai bossé Razz).

Ce qui me couperait cependant un peu les bras, c'est que tu n'aimes pas du tout un passage que certaines autres personnes ont adoré et ont trouvé judicieusement bien narré.
Notamment le coup de l'hélicopète qui prend sa proie et les canons qui rugissent.
J'aurais aussi tendance à prendre la comparaison à Star Wars comme un compliment : quoi d'autres, pour de vrais fans de SF, que Star Wars comme icône ?

J'en viens donc à me demander si tu aimes la SF et si ton avis est objectif sur la question. ce n'est pas un reproche, mais il est évident qu'on a tendance à ne pas pouvoir digérer un genre qu'on n'apprécie pas du tout.
Si j'écoutais ma mère, on réécrirait Tolkien sous de multiples autres façons différentes.

Pour une ville effarée, qu'es-ce qui ne va pas au juste ? Au contraire, réduire la ville à un être unique, c'est faire comme si toutes les personnes habitant cette ville réagissaient exactement pareil lorsqu'ils vivent la scène.

Et que me conseillerais-tu, en terme de réécriture, pour le premier paragraphe cité trop "maladroit" (celui avec Napoléon) ?

Ce n'est pas forcément décourageant, mais ça me laisse surtout perplexe ^_^.
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Message  Gavroche Mer 2 Juin 2010 - 17:20

J'aime bien la science fiction, mais dans ce que je lis y'a pas ce genre de scène d'action...
Mais je déteste Star Wars, c'est vrai ( à part peut-être le tout tout premier) . Ça n'a rien à voir avec la science fiction pour moi, Star Wars...
Enfin, ce n'est pas trop le sujet.
C'est que ton paragraphe, c'est trop ! C'est caricatural. C'est taxi 3 version guerre des étoiles et... j'y crois pas une seconde parce que ça me fait également trop penser aux centaines de films d'actions américains que j'ai vus et toi aussi certainement. C'est un scénario vu mille fois sur le grand écran... Et je suis sure que tu l'as écris avec ces images dans la tête.
Après, au delà de ça, ce qui me gêne vraiment c'est le suremploi d 'adjectifs et de clichés. si déjà tu corrigeais ça, ce serais nettement meilleur, je pense ( et là, bon, malgré l'aspect cliché cinématographique, ça tiendrait la route au moins d 'un point de vue écriture).
Je t'ai souligné précisément, tout ce qui me gêne, y'a les adjectifs en trop, les clichés d'écriture, certaines maladresses de style et puis des passages qui sont tellement "trop" qu'ils me font rire quand je les relis. En fait, t'as essayé d'utiliser quantité d'images qui mal employées et additionnées les unes aux autres donnent un résultat assez étrange...


Leur surprise fut( déjà j'aurais embrayé direct avec les engins volant sans passer par la surprise des passagers, ça allégerait le récit et nous plongerait direct dans l'action) à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité ; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. ( cette phrase est particulièrement "trop") Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux(zwip ! on va croiser dark vador à la ligne suivante ?) transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué (une voiture qui hurle c'est déjà marrant mais en plus avec un cri caverneux...) , avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée.( je réfléchis à combien de fois j'ai vu cette scène au cinéma après une course poursuite) Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient(les cloches carillonnent, pas les ambulances !) dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.

Sinon sur le passage de Napoléon, je couperais la 1ere phrase et en ferait deux
et pour celle là
Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?
Tu veux dire en une phrase quelque chose qui est assez important, la situation géo politique du monde, et de la France. Ça demande à être plus développé que ça. J'ai pas d'idée particulière de comment le faire. C'est à toi de trouver
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Message  Pacô Mer 2 Juin 2010 - 17:28

Bon alors, je vais essayé de revoir ça... mais après le bac. Je ne veux pas trop me disperser.
Je pense même t'enregistrer sur MSN (si tu as msn...) pour avoir un avis plus "direct live" sans avoir à prendre 15 mille messages sur le forum Wink.

Concernant la scène revue et corrigée... mouis et non. Enfin je veux dire par là, il em fallait une scène "choc" pour débuter : une scène qui montre de but en blanc que l'Empire n'est pas un rigolo et qu'il emploie des grands moyens pour finalement quelque chose de futile.
L'idée, c'est d'analyser le comportement de deux organismes : la République et l'Empire puis, dans un second temps, de les confronter et montrer qu'ils sont incompatibles.
D'où peut-être le fait de ne pas encore en dire plus sur l'aspect géopolitique français. C'est parce que tu n'as lu que le début, mais tu verras (si tu poursuis) que mes lecteurs ont plutôt tendance à me dire que j'en fais trop sur l'aspect géopolitique, philosophique etc. Que j'ai tendance même à pousser une analyse qui sort de l'histoire et qui pourrait limite être mise en annexe.
C'est pour ça que cette action, il faut en profiter avec moi : elles se font rares.

Aussi, l'aspect géopolitique est plus que développé par la suite : tu le verras à travers le Sénat, à travers les réflexions de Marc, à l'Université Sokolov... tout le tome 1 se concentre sur la République : ses avancées mais aussi les dilemmes auxquelles elle n'a pas encore pu répondre de manière franche.

Alors oui, je conçois que ce type d'action peut être "déjà vue" mais j'ai envie de dire... quoi d'autre ?
Au chapitre 4, il y en a une autre avec l'assassinat d'un homme à Pékin. Là, je suis vraiment dans l'idée du spectaculaire parce que l'Empire cherche à être spectaculaire, à impressionner.

Et il a une très bonne raison à cela. Wink
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Message  Gavroche Mer 2 Juin 2010 - 17:38

Dans ce cas, si tu développes, plus loin, pas de souci. Reste que la phrase est compliquée et difficile à lire... déjà parce que tu commences par une subordonnée et une phrase non verbale, mais en plus complexifiée par l'utilisation des deux points et d'une seconde partie interrogative.

Ah mais la présence d'une scène d'action c'est très bien. J'ai rien contre l'idée en elle même d'une arrestation impressionnante. Mais là tu emploies des outils stylistiques qui ne passent pas, c'est tout. Trop d 'adjectifs, trop de clichés ( marié à la scène qui est en elle même un cliché ! ça fait beaucoup ! ), trop de personnification des objets qui n'est pas justifiée.
Après sur le scénario lui même, y' a p'tre moyen de le rendre plus intéressant. Bon, je ne critiquerai pas, j'suis pas douée pour ça !

hum, sinon, l'empire et la république , ah oui, fan de star wars ! ;-)

vi, j'ai msn :-)
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Message  Pacô Mer 2 Juin 2010 - 17:43

Enfin je précise que l'effet Star Wars s'arrête à la rigueur à l'action, mais pas plus.
Dans Star Wars, je ne crois pas qu'ils cherchent constamment à palier l'idéologie de Rousseau ; je ne crois pas non plus qu'il y ait un parallèle constant avec les oeuvres d'art et les génies de notre monde actuel.

Ce roman, en plus d'être de la SF, je le veux satirique. Mais pas dans le sens où il fera bidonner tout le monde, mais plutôt où il sera une analyse de notre société, du comportement humain face à un élément extérieur qui casse tous les principes : l'Empire.

Et pour msn, ce sera par MP si tu veux toujours bien me le passer =).

(mais je te jure que même des gens biens et lecteurs par passion m'ont dit que ce passage leur plaisait et qu'il était original... d'où ma perplexité).
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Message  Gavroche Mer 2 Juin 2010 - 17:49

Hum, le thème de l'opposition de l'empire et de la république est très présent dans star wars quand même.
Le passage est original, oui... mais trop par rapport au reste de ton récit. Et s'il plait, c'est p'tre parce qu'il rappelle ces scènes de cinémas...
oki, par mp
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Message  Pacô Mer 2 Juin 2010 - 18:25

Ah oui, mais dans Star Wars, ça reste très superficiel comme opposition :
=> bouh la République c'est la démocratie alors que l'Empire c'est le pouvoir absolu et la tyrannie.

Excuse-moi, mais j'espère avoir fait passer un message un peu plus évolué. Razz
Autant l'histoire de Star Wars, je l'adore, autant l'aspect profondeur philosophique, je le cherche encore...
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Message  Gavroche Mer 2 Juin 2010 - 18:27

j'ai lu que quelques lignes de ton roman, je ne peux pas deviner sa profondeur ou pas ! Wink Je ne parle que du thème !
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Message  Pacô Mer 2 Juin 2010 - 19:00

Voui.
Encore que dans le premier chapitre, on commence à avoir des aspects de Paris et d'une politique de sauvegarde qui peut faire réfléchir sur l'approche déontologique de la gérance du pouvoir républicain.
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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 11:29

salut

ouille tes extraits sont vraiment longs !

dur d'aller dans le détail sur la longueur.

Quelques remarques cependant :

les premiers paragraphes sont bons. tu as là une écriture plus simple que précédemment, et plus agréable du coup.
Deux ou trois mots d'un style très soutenu font un peu incongru cependant : " assertions" "allégations". Des termes un peu moins soutenus conviendraient aussi bien, je trouve avec l'ensemble de ton texte.



Les élections présidentielles mondiales, prévues au mois de juin, embarrassaient le pouvoir en place. Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant, c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique. De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, ce depuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice. Au plus bas de la crise, il avait accueilli les émissaires impériaux comme la Providence et avait assumé leurs exigences, approuvées par l’Assemblée, tant elles semblaient dérisoires : un droit de passage sur la Terre, sections Américaines – Nord et Sud – et Australienne comprises, la reconnaissance de son taux monétaire, similaire à celui de Terrae, et une présence de sa propre police pour surveiller les commerces en son intérêt. Le gouvernement avait-il été si ingénu ? Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel ?
aie, le cours de géopolitique... je comprends que tu veuilles nous expliquer tout ça. C'est important. Mais là, je suis inondée d'infos, de noms à retenir, en un seul coup. Non, c'est trop... Tu ne pourrais pas voir à diluer toutes ces infos ? A t'on vraiment besoin de savoir tout ça alors qu'il descend du train ? J'en doute...
Sinon, point de détail, je ne sais pas pourquoi mais je trouve l'expression élections présidentielles mondiales maladroite. est ce qu'on dit élection présidentielle nationale ? Je crois comprendre que tu veux introduire cette notion de mondialité politique, mais c'est un raccourci un peu bizarre, je trouve.


Quelque chose tressaillit tout à coup dans la poche du garçon, coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence.
pas très joli le quelque chose et un tressaillement c'est pas progressif, donc le tout à coup est inutile.


Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique.
le y fait référence ici à la somnolence. probleme dans ta phrase.


Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive de plusieurs milliers de musiques…
cependant et tout de meme répètent la même idée. J'aurais plutot mis, elle contenait pourtant


la moitié des disponibilités des puces modernes.
maladroit comme formulation

Il l’imaginait en quelque sorte.
idem

Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb. De toute manière, la réponse serait visible à grande échelle. Ceux et celles qui ne possédaient pas de puces, riches ou pauvres, se comptaient facilement sur les doigts de la main dans ce train bondé.
encore maladroit. on comprend, mais c'est un peu lourd comme explication... surtout la fin de ta première phrase


Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux.
A qui, quoi fait référence le eux ? je ne comprends pas...


Les techniciens de l’agence Psychie, principale productrice de cet appareil, avaient prétendu, après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment, la partie désirée du cerveau à la structure informatique du gadget.

il a fallu que je relise deux fois pour comprendre... ta phrase est trop longue, trop compliquée et la fin, en me triturant justement le cerveau, j'arrive à saisir l'idée mais ça ne coule pas tout seul. Je crois que ça gagnerait en clarté déjà si tu en faisais deux phrases, voire trois !


Soulagé, Marc desserra les dents. Ce n’était pas la première fois que le dur travail de son père empiétait sur le cercle familial.
Ca ne veut pas dire grand chose. Le travail empiète plutot sur le temps consacré au cercle familial, non ?


Combien d’anniversaires avait-il manqué à cause d’un accidenté ? Combien de moments chaleureux lui avaient-ils été contés à son retour d’une opération chirurgicale à haut risque ? Marc soupira et supprima le message. Il profita de son passage sur sa boîte de réception pour envoyer un message à son meilleur ami, Roald, et ainsi le prévenir de son arrivée. Il le voyait déjà au garde-à-vous devant sa propre puce, impatient. Marc sourit : l’image était bien choisie. Roald s’était engagé dans une carrière militaire l’an passé. On croyait souvent que l’armée n’existait plus, que l’absence de nations multiples impliquait la disparition de guerres. Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pas moins amoindrie. Et les risques de guérillas entre populations anciennement rivales n’étaient pas à écarter. Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.
Là, tu vois, tu insères très bien les notions géopolitiques dans ton récit. Bon, le on croyait est maladroit, mais sinon c'est bien amené. Je te le souligne par rapport à l'extrait plus haut.

Son regard sombre et profond transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles.
ouais, ça m'a fait sourire cette image. Ca doit faire mal un regard qui transperce un coeur...

Elle avait alors aidé les Adjahid, la famille de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant.
Ca fait très bouquin de socio. Au lieu de le dire comme ça, pourquoi ne pas donner plutot les exemples concrets de leur aide ?

Et surtout chargé de préjugés … tellement que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser.
évite l'usage du on... c'est vraiment pas joli et ça fait très "pauvre" niveau style.

À présent, la situation s’était inversée. Les Adjahid s’étaient enrichis grâce à un commerce florissant de pépinières et des échanges fructueux avec l’Empire. Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il avait nécessité moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur. La firme la plus prisée de toute la section eurasiatique – une pionnière de la technologie électropsychique – était entrée en procédure de faillite en quelques mois, sans avoir eu le temps de pousser un cri de détresse. Déstabilisé, le gouvernement avait révisé ses plans de grands travaux avant de les appliquer, comme s’il avait soudainement douté de leur efficacité. Elle avait dû son salut grâce au rachat par l’entreprise multisections Psychie, elle-même revendue quelques jours plus tôt à l’Empire. Madame Pasceli possédait un haut poste administratif au siège social de la firme. La première décision du nouveau propriétaire avait été de renvoyer sans préavis toute la direction et d’installer des dignitaires impériaux à leurs places. Les quelques syndicats survivants avaient revendiqué leurs droits auprès de la République affaiblie et dépassée. Aucune poursuite n’avait été amorcée à l’encontre de la nouvelle puissance. Trop d’argent avait été mis en jeu pour risquer un nouvel effondrement des bourses. La mère de Marc avait ainsi perdu son emploi et son sourire. Elle ressemblait aujourd’hui à un automate, un automate qui paraissait heureux mais qui souffrait en réalité, et elle effectuait sa tâche de maman modèle comme s’il n’y avait plus que ça de vrai dans ce monde ébranlé.
ouille, encore pleins d'infos à ingurgiter... avec celles déjà plus haut ça fait vraiment beaucoup dans un seul chapitre...

ouf, j'ai réussi à aller au bout !
Alors, il y a des passages excellents et d'autres où on te sent ramer, particulièrement dans les explications du monde, ou celles techniques que tu veux donner. On sent que tu veux nous faire comprendre, découvrir ce monde, mais c'est un peu laborieux, ça ne coule pas tout seul et ton style devient compliqué du même coup. peut-être essayé d'en dire moins, juste ce qu'il faut. Pas besoin d'etre aussi exhaustif d'un coup ? Je crois que tu me parlais d'Hugo, non, précédemment ? On retrouve le même travers d'explications historiques un peu chiantes ( à mon sens, y'en a qui adorent) mais Hugo était simple à lire. Si tu tiens vraiment à ce style d'écriture, fais une ffort particulier sur ces passages. Rends les hyper lisibles.

et euh, t'as eu d ela chance, si j'avais pas sauvé cette tartine, elle se serait perdu dans les limbes d'unr éseau wifi défaillant !
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Message  Pacô Sam 12 Juin 2010 - 12:39

arwen a écrit:
ouille tes extraits sont vraiment longs !
A ce point là ?
Je les ai plutôt coupés en plus XD.

arwen a écrit:
Deux ou trois mots d'un style très soutenu font un peu incongru cependant : " assertions" "allégations". Des termes un peu moins soutenus conviendraient aussi bien, je trouve avec l'ensemble de ton texte.
Soutenu, soutenu... pas tant que ça.
Assertions et allégations, sont les mots couramment usités dans le vocabulaire du fonctionnaire d'état. J'aurais plus dit "un peu trop administratif" mais comme on est dans un milieu qui fait très référence à la SNCF...


arwen a écrit:
aie, le cours de géopolitique... je comprends que tu veuilles nous expliquer tout ça. C'est important. Mais là, je suis inondée d'infos, de noms à retenir, en un seul coup. Non, c'est trop... Tu ne pourrais pas voir à diluer toutes ces infos ? A t'on vraiment besoin de savoir tout ça alors qu'il descend du train ? J'en doute...
Sinon, point de détail, je ne sais pas pourquoi mais je trouve l'expression élections présidentielles mondiales maladroite. est ce qu'on dit élection présidentielle nationale ? Je crois comprendre que tu veux introduire cette notion de mondialité politique, mais c'est un raccourci un peu bizarre, je trouve.
j'ai peur de pouvoir difficilement y couper.
Le principal (pour ne pas dire l'unique et énorme Laughing ) reproche qui m'a été fait par des éditeurs et lecteurs avisés amis de mes parents lors de ma version précédente, c'est que j'étais beaucoup trop fébriles sur le contexte géopolitique justement. Je n'en disais pas assez et le tout devenait très peu crédible. On m'a poussé à faire des recherches et à mieux expliquer ce nouvel ordre mondial et surtout, de le justifier (ce qui n'est pas une mince affaire).
Cette nouvelle version les contente plus ou moins. En vérité, ils trouvent qu'il n'y a pas encore assez de justificatifs (pour leur défense, ils sont pour la plupart prof d'histoire géo...).
Ce que j'ai donc peur en n'en disant pas assez, c'est de faire une énorme impasse sur la crédibilité de l'histoire. Quand tu prends un contexte connu (comme toi avec la guerre israëlo-palestinienne), le lecteur est déjà informé du conflit et tu peux te contenter de développer ton histoire à partir de ça.

Mais quand il s'agit de construire un monde tout entier et, en plus de ça, sur les bases d'un monde connu, c'est une autre paire de manches. Et si je prends le risque de ne pas expliquer des choses essentielles (j'ai peur que tu fasses une crise cardiaque par la suite, quand j'amène des théories de philosophie... Laughing ), il y a le risque que le lecteur ne prenne pas conscience de l'ampleur du message que je veux faire passer.

Pour ma part, l'histoire passe au second plan, un peu comme 1984 de Georges Orwell.
Mon objectif premier, c'est l'analyse. Et avant que le lecteur analyse avec l'auteur, il faut que ceux-ci soient sur un pied d'égalité et que les deux comprennent dans quoi ils sont plongés.

Y'a un terme pour expliquer ce genre : l'anticipation pour critiquer le présent. Mais je sais plus lequel...

arwen a écrit:
pas très joli le quelque chose et un tressaillement c'est pas progressif, donc le tout à coup est inutile.
Tu proposerais genre quoi ?

arwen a écrit:
le y fait référence ici à la somnolence. probleme dans ta phrase.
Aïe, je vais revoir ça.

arwen a écrit:
cependant et tout de meme répètent la même idée. J'aurais plutot mis, elle contenait pourtant
Je note.

arwen a écrit:

la moitié des disponibilités des puces modernes.
maladroit comme formulation
Tu proposes quoi ?

arwen a écrit:
Il l’imaginait en quelque sorte.
idem
Pourquoi ?
Au contraire, je trouve ça plutôt pas mal pour faire comprendre simplement. La puce stimule l'hallucination pour faire voir son contenu ; ce qui implique le réglage mental.
Donc... on l'imagine quoi, non ?

arwen a écrit:
encore maladroit. on comprend, mais c'est un peu lourd comme explication... surtout la fin de ta première phrase
C'est-à-dire ?

arwen a écrit:

Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux.
A qui, quoi fait référence le eux ? je ne comprends pas...
Eh bien aux clients...
C'est pas la première fois qu'on me fait la remarque. Je vais tenter de revoir tout ça...

arwen a écrit:
il a fallu que je relise deux fois pour comprendre... ta phrase est trop longue, trop compliquée et la fin, en me triturant justement le cerveau, j'arrive à saisir l'idée mais ça ne coule pas tout seul. Je crois que ça gagnerait en clarté déjà si tu en faisais deux phrases, voire trois !
Pourquoi pas oui.

arwen a écrit:
Ca ne veut pas dire grand chose. Le travail empiète plutot sur le temps consacré au cercle familial, non ?
Je trouvais ça plutôt cool l'image du travail qui empiète sur la famille. Enfin, ça fait plus concret que de passer par une notion un peu trop convenue : le temps.

arwen a écrit:

Son regard sombre et profond transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles.
ouais, ça m'a fait sourire cette image. Ca doit faire mal un regard qui transperce un coeur...
Mince, j'aurais cru que tu m'aurais dit que c'était pas assez originale comme formulation...

arwen a écrit:
Ca fait très bouquin de socio. Au lieu de le dire comme ça, pourquoi ne pas donner plutot les exemples concrets de leur aide ?
Bouquin de socio ?

arwen a écrit:
évite l'usage du on... c'est vraiment pas joli et ça fait très "pauvre" niveau style.
Ah, ça je note.
M'enfin, j'ai plusieurs sons de cloche. Le "on" à toutes les sauces, oui, incontestablement.
Mais le "on" pour présenter quelque chose d'immense (comme une république mondiale !), ça renforce ce côté d'immense et d'impersonnelle !

arwen a écrit:
ouille, encore pleins d'infos à ingurgiter... avec celles déjà plus haut ça fait vraiment beaucoup dans un seul chapitre...
Même chose... le contexte social va se renforcer par la suite : comment faire l'impasse maintenant ?
Je peux toujours le faire, mais ce serait pire après parce qu'il faudrait vraiment TOUT assimiler d'un coup.

arwen a écrit:ouf, j'ai réussi à aller au bout !
Alors, il y a des passages excellents et d'autres où on te sent ramer, particulièrement dans les explications du monde, ou celles techniques que tu veux donner. On sent que tu veux nous faire comprendre, découvrir ce monde, mais c'est un peu laborieux, ça ne coule pas tout seul et ton style devient compliqué du même coup. peut-être essayé d'en dire moins, juste ce qu'il faut. Pas besoin d'etre aussi exhaustif d'un coup ? Je crois que tu me parlais d'Hugo, non, précédemment ? On retrouve le même travers d'explications historiques un peu chiantes ( à mon sens, y'en a qui adorent) mais Hugo était simple à lire. Si tu tiens vraiment à ce style d'écriture, fais une ffort particulier sur ces passages. Rends les hyper lisibles.
Je répète, ce livre a une vocation presque philosophique. C'est de la SF faite pour faire réfléchir, et non pour être transporté dans un univers pour rêver (quoique, on peut toujours Very Happy).
Tu as vu juste avec Hugo... mais je n'ai pas encore la prétention de l'égaler T_T.

Je vais tenter deux ou trois manœuvres pour le rendre appréciable ce bout de texte. Mais c'est pas gagné (surtout que là, avec le bac, je mets tout en stand-by !).
Ce qu'il faut retenir néanmoins de ce premier chapitre est fort simple (et je ne trouve pas qu'il y ait tant d'informations que ça) :
=> Une république mondiale qui a connu quelques déboires par le passé, au niveau économique
=> elle a été sauvée dans un premier temps par l'Empire
=> elle se rend néanmoins compte que ce sauvetage a un lourd tribu : l'implication permanente de l'Empire dans ses affaires
=> ce nouveau contexte économique a renversé les situations : les riches sont devenus pauvres et les pauvres sont à présent riches.

Et dans un regard plus "personnel" sur Marc, on apprend que cette crise a faire perdre l'emploi de sa mère (qui avait l'air d'y être très attachée) et par le même coup, la bonne atmosphère de la famille.

arwen a écrit:
et euh, t'as eu d ela chance, si j'avais pas sauvé cette tartine, elle se serait perdu dans les limbes d'unr éseau wifi défaillant !
Euh... c'est-à-dire ? XD
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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 13:01

J'essaierai un peu plus tard de répondre à tes demandes précises (pas évident sur un passage aussi long de s'attarder en détail... j'y ai déjà passé une bonne heure. Et en fait ma connexion a planté quand j'ai voulu envoyer ma réponse. si je ne l'avais pas copiée avant de la valider, elle était perdue ( et mon courage avec)

Je comprends tout à fait que tu veuilles expliquer ce monde. c'est nécessaire je le crois aussi. Mais c'est la façon de le faire qui me pose problème.

1. C'est assez significatif je trouve que tu t'embrouilles niveau style dans ces passages et non pas dans ceux où tu es juste sur ton personnage. Donc une première chose que je te dirais, et je me répète. C'est de vraiment soigner ces passages. Bosse les plus que d'autres. S'ils sont indispensables, ils doivent être vraiment nickels pour que tout soit bien compris par le lecteur.
2. Si tu as peur de devoir en dire trop ensuite, c'est peut-être (je ne sais pas) que ton roman va trop vite ? un problème de construction ? Je ne peux trop te proposer de solutions concrètes, je n'ai pas ce souci dans mes récits ( quoique, quand j'écris sur le moyen-orient, ce sont des sociétés et une histoire mal connues par chez nous et je pêche en n'en disant pas assez, donc tu vois l'équilibre est pas simple) disons que je serais plus favorable à introduire tous ces éléments uniquement quand on en a besoin. Mais ce n'est qu'une solution parmi d'autres.
peut-être devrais tu lire le nom de la rose d'umberto eco, les 100 premières pages sont un peu ardues car il y décrit la société du 13eme siècle, ses enjeux politiques... mais c'est très bien écrit et très bien fait.
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