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Le Véritable Visage de la Lumière

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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 26 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Nérouje Sam 4 Sep 2010 - 10:57

Nérouje a écrit:Je n'utilise pas le terme "passif" dans son acceptation grammaticale (voie passive) mais dans son sens français => qui subit une action, qui n'agit point. Donc oui, les verbes d'états rentrent dans cette catégorie, les pronominaux aussi.
Bon, écoute, je n'ai aucune envie que l'on se prenne la tête, hein ? Après tout, ce n'est pas mon problème. J'ai voulu te faire prendre conscience de quelque chose - qui n'existe pas. Carrément stupide de ma part.

Tiens, au fait :
Le train glissait à vive allure sur ses rails pneumatiques gonflés au néon. Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait DANS la ville préfectorale du département allemand à plus de mille kilomètres par heure. La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace maintenue à température par des machines réfrigérantes. Des marqueurs rugueux diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.

Le train s’aventura au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau. Marc fut arraché au sommeil DANS lequel il avait progressivement sombré depuis le début du voyage. Les yeux écarquillés par la brusquerie du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées. Il s’était assoupi, blotti contre ses bagages, DANS une petite cabine sphérique. Elle était de dernière classe, par conséquent démunie de tout mobilier, de tout service et de tout confort en général. Les modestes affiches publicitaires égayaient tant bien que mal les cloisons translucides. Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac. Paris, jadis la ville-lumière et sanctuaire de la philosophie révolutionnaire, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprit peu à peu de la vitesse. Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoire passée. La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre DANS la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?

D’une pression de l’index sur l’écran tactile, Marc fit pivoter la porte de sa cabine qu’il ouvrit au reste du train. Une pressante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. À cette heure si matinale, les couloirs du wagon demeuraient paisibles et déserts. Les lumières au plafond projetaient un pâle éclat qui se reflétait sur les autres sphères opaques. A travers les fenêtres ceinturées de barres métalliques, le paysage défilait à une vitesse inconcevable et le cerveau manquait de temps pour traduire ce qu’il voyait au-dehors. Même avec une extrême concentration, le garçon ne distinguait qu’un trait sombre constellé de taches colorées. Elles gravitaient et prenaient des formes étranges, comme une longue vue d’illusionniste. Cependant, il évitait de les contempler longuement ; elles lui provoquaient des haut-le-cœur incontrôlables qui ne disparaissaient qu’en s’allongeant une minute au sol. Par ailleurs, s’il avait pu apercevoir ce qui séparait Berlin de Leipzig, il en aurait eu d’autres nausées. En effet s’étendaient désormais de longues plaines désolées, mourantes, abattues par de lourdes industries et terrassées par des chantiers à perte de vue. Les arbres avaient été coupés et les forêts arrachées, tandis que plus loin d’énormes carrières trouaient la terre comme autant de plaies béantes que présenteraient le corps sans vie d’un mutilé de guerre. Parfois, à divers endroits, des touffes de végétations survivaient, rescapées de ce génocide écologique. Elles ployaient alors sous le vent sec et froid du vieux continent et attendaient leur heure avec autant de réserve qu’un condamné.

En vérité, cette situation était le résultat d’une politique de restructuration – ou de dévastation – des campagnes de manière à puiser les ressources naturelles et construire la République Terrae, le rassemblement de toutes les civilisations humaines sous une même et unique constitution. Le monde n’était plus qu’unité, aussi bien DANS la joie que DANS la peine. Cette mesure répondait à « La Crise », terrible gouffre économique DANS lequel avait sombré l’institution tout juste née, qui pillait le trésor mondial et qui endettait le citoyen lambda. Le gouvernement de Bagdad, DANS la capitale mère, avait instauré un plan de centralisation ; les campagnes ne seraient plus que cultures ou manufactures. Les hommes des ministères s’étaient inspirés des grands empires coloniaux, au temps des nations indépendantes, qui prélevaient leur puissance DANS l’admirable énergie de leurs territoires conquis. Le projet en avait ému plus d’un et des mouvements populaires avaient contesté ce dessein. L’Assemblée Mondiale aurait été le seul organe politique capable d’appliquer un point final. Elle avait été plusieurs fois convoquée mais les discussions entre les représentants du peuple formaient très vite une impasse. Lorsqu’ils avançaient un jour, ils reculaient le lendemain. Au terme d’une année entière de piétinement diplomatique, le Président de la République usa de son pouvoir exécutif et annonça le début de la reconversion des jachères.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si, finalement, la bourse en chute libre se serait redressée, puisque moins d’un mois après ces réformes, tout avait été bouleversé…

Marc pressa le pas. Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement essentiel alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg, il lui avait paru d’une utilité insignifiante, voire absurde. Il atteignit enfin une porte opaque et la poussa d’un geste pressé. Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique et vida sa vessie avec soulagement. Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide disparut DANS les ténèbres de la tuyauterie. Le jeune garçon n’aurait su dire quelle réaction chimique exacte s’était produite ; ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du Champ de Mars. Aujourd’hui, à dix-neuf ans, son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi il étudiait à Saint-Pétersbourg, DANS l’une des plus prestigieuses universités du monde : Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et surtout par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle – et qu’il connaissait par cœur.
Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’un savon désinfectant présent DANS tous les lieux publics planétaires qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.

Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, d’humanité pour tout dire, vibra DANS les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig ».
Comme si ce ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azurés suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas. D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et d’en étaler sur le visage. Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût. Un nez légèrement sévère et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, ce qui dissimulait facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine. Les examens de fin de trimestre le fatiguaient beaucoup et il ne désirait pas inquiéter sa mère, de nature anxieuse. La sélection pour la seconde année universitaire était rude : le moindre signe de défaillance le mènerait à l’échec ; chose qu’il pouvait difficilement se permettre. Tel était l’enjeu qui accaparait toute son énergie ces dernières semaines et qui tirait les traits de sa figure amincie.

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids. Les rails pneumatiques se remplirent d’hélium et s’élevèrent DANS les airs afin de freiner le train ; tels le prévoyaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences DANS les cabines et plusieurs têtes se cognèrent contre leurs parois. D’autres passagers furent éjectés DANS le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender cet arrêt brutal. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant DANS le ciel. D'étranges hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules sportifs noirs aux vitres fumées et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur frisait l’explosion. Ils suivaient l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’Hôtel de Ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité ; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins DANS le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée DANS les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course en un crissement de pneus simultané, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, DANS la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer un dernier grognement DANS les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient DANS les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi succombé au milieu du brasier. Ils ramassèrent quelques débris à terre et parurent satisfaits de leur découverte. Puis, avant que les premiers secours n’interviennent et sans un regard pour les hommes et les femmes qui s’étaient rassemblés, ils remontèrent DANS leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
Là, au moins on est dans du concret.
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Message  nico4g Dim 5 Sep 2010 - 0:59

J'interviens juste pour donner mon opinion.
Je crois qu'il faut déjà faire une lecture globale et revenir ensuite sur ce qui nous accroché.
Il n' y a pour moi pas de méthode, parfois des répétitions, des adverbes, des formes passives vont bien "passer" et les chasser systématiquement revient à voir l'écriture comme un programme et le lecteur comme une machine. Bref, j'accorde plus d'importance au ressenti qu'à une forme qui ressemblerait à un formatage.
Attention, je n'ai pas dit te tout laisser passer et si Nérouje accroche, il bien de le dire mais ta correction est-elle "scolaire" ou vraiment celle du lecteur Nérouje ?
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Message  Nérouje Dim 5 Sep 2010 - 7:08

nico4g a écrit:J'interviens juste pour donner mon opinion.
Je crois qu'il faut déjà faire une lecture globale et revenir ensuite sur ce qui nous accroché.
Il n' y a pour moi pas de méthode, parfois des répétitions, des adverbes, des formes passives vont bien "passer" et les chasser systématiquement revient à voir l'écriture comme un programme et le lecteur comme une machine. Bref, j'accorde plus d'importance au ressenti qu'à une forme qui ressemblerait à un formatage.
Attention, je n'ai pas dit te tout laisser passer et si Nérouje accroche, il bien de le dire mais ta correction est-elle "scolaire" ou vraiment celle du lecteur Nérouje ?
Salut Nico. Tu fais bien de donner ton avis ! Twisted Evil
Bien sûr, qu'il n'y a pas de méthode.
Bien sûr qu'il ne faut pas chasser systématiquement certaines formes, sinon, pourquoi existeraient-elles ? Hein ?
Moi aussi, j'accorde plus d'importance au ressenti personnel qu'a un espèce de programme. Pour l'exemple du VVL, j'ai lu le premier extrait et je me suis dit "mon dieu, que c'est mou ! Je sens que je m'enlise..." et immédiatement après "Pourquoi ? " Là est la question clé. Alors, je relis de nouveau, puis relis et désosse le texte pour essayer de trouver pourquoi j'ai ressenti cela. Et je tombe sur une foule de forme passives (ou non-actives, si vous préférez) puis à force de relire (j'y ai passé une matinée, tout d'même) y'a d'autres trucs qui titillent "Tiens, j'ai l'impression de rencontrer très souvent ce mot..." Petite recherche => 23 fois le mot Dans.
Voilà comment je procède.
Vous constaterez donc que je pars d'un ressentit. Donc que :
1 - cet avis est subjectif
2 - qu'une autre personne ne ressent pas forcément la même chose
3 - que l'auteur n'est en aucun cas obligé de modifier quoi que ce soit car Nérouje ne représente certainement pas la majorité des lecteurs.

Dans ton cas, Nico, le passage sur lequel j'ai abandonné m'a fortement déplus. Et j'ai procédé de la même manière pour répondre à la même question " Pourquoi n'ai-je pas aimé ? " Le fond n'a rien à voir là dedans. Preuve en est le Gardien d'Azul, dont le fond ne m'attire pas mais la forme me paraît au point.
Donc, pour répondre à ta question (ta correction est-elle "scolaire" ou vraiment celle du lecteur Nérouje ?), je répondrais les deux, mon capitaine ! Twisted Evil D'abord lecture, puis ressentit et enfin, scolaire.
Il y a toutefois certaines choses que je relève dès le départ, quand je ne comprends pas, par exemple :
Ils suivaient l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’Hôtel de Ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité ; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux (qui eux ?) et leurs canons rugirent.
Parce que le report est trop loin pour mon petit cerveau... Rolling Eyes

Voili, voilou. Après, certains (comme Azul) m'ont signifié clairement se passer de mes com'. Loin de me vexer, je respecte leur choix - car après tout - ça me libère du temps pour aut'chose.
Ai-je été clair ?
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Message  azul Dim 5 Sep 2010 - 9:52

Après, certains (comme Azul) m'ont signifié clairement se passer de mes com'
Je crois que tu oublies de terminer la phrase : "... si c'est pour le faire avec ironie."

Je suis d'accord avec Nico. Je crois que c'est la maladie de l'auteur débutant en recherche de perfection que de vouloir supprimer toutes les répétitions, tous les adverbes et autres formes passives. À se demander ce que tous ces mots font dans la langue française si c'est pour les éviter systématiquement.
Maintenant, et pour reprendre un exemple classique, il est clair qu'il vaut mieux employer la tournure "les vagues secouent le bateau" que "le bateau est secoué par les vagues". Privilégier l'action plutôt que de la subir.

Je crois aussi qu'il faut s'attacher à créer son propre style, ou à défaut quelque chose qui nous ressemble, plutôt de copier celui d'un auteur connu et reconnu. Ça ne devrait pas être le premier but de l'écriture. À mon sens, le premier but est de raconter une histoire, de faire passer un message, de mettre en scène des personnages ; c'est un plaisir avant tout et la forme devrait être réservée à la relecture. C'est pour ça que tu n'avances pas Pacô : tu n'arrives pas à poursuivre tant que tu n'as pas atteint la perfection du passage précédent. De là à dire que tu te prives du plaisir de l'écriture... no sé ; c'est à toi de voir.
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Message  Pacô Dim 5 Sep 2010 - 9:54

Effectivement, tu risques de toujours trouver ce texte mou.
Mais peut-être que ça ne viendra pas que de la forme ; il est tout de même envisagé une réflexion à travers ce texte. Cette réflexion prime sur l'action hollywoodienne, je le crains.

L'objectif de cet extrait est d'ouvrir le roman sur un univers pas forcément très agréable. C'est un monde futuriste, tout nouveau, mais je n'ai pas envie que le lecteur ait envie d'y vivre. Au contraire, je veux qu'il frémisse et qu'il se dise : "bon sang, jamais je n'irai là-bas."

J'avoue aussi que je suis un peu moins enclin à modifier en fonction de tes remarques, pas forcément à cause de toi, mais parce que je crois avoir réécrit ce passage une bonne douzaine de fois, j'ai l'impression qu'on me donne des critiques contraires et je n'arrive pas à avancer.

Là, ton avis me laisse circonspect parce que tu dis ne rien ressentir.
Après avoir vu plein de commentaires positifs, celui-ci me casse dans mon élan et me fout, effectivement, de mauvaise humeur parce que je ne pourrais pas revenir au 7ème chapitre si j'ai le sentiment que le premier est raté...
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Message  Nérouje Dim 5 Sep 2010 - 10:11

Pacô a écrit:Là, ton avis me laisse circonspect parce que tu dis ne rien ressentir.
Après avoir vu plein de commentaires positifs, celui-ci me casse dans mon élan et me fout, effectivement, de mauvaise humeur parce que je ne pourrais pas revenir au 7ème chapitre si j'ai le sentiment que le premier est raté...
Hé bien, désolé... Embarassed
Suit le conseil d'Azul : "Je crois que c'est la maladie de l'auteur débutant en recherche de perfection que de vouloir supprimer toutes les répétitions, tous les adverbes et autres formes passives", oublie mon com' inopportun et poursuit. Je suis aussi persuadé que c'est plus plus important. Je ne suis venu te commenter que parce que tu l'as demandé et ça été une erreur. Si tu veux, je peux supprimer (bien que ça ne serve pas à grand chose.)

Après, certains (comme Azul) m'ont signifié clairement se passer de mes com'
Je crois que tu oublies de terminer la phrase : "... si c'est pour le faire avec ironie."
Non non, il n'y avait aucune ironie. Tes termes avaient été plutôt virulents à propos du Ciel d'espagne, je te rappelle.
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Message  Pacô Dim 5 Sep 2010 - 12:45

Non, tu peux continuer à le donner, puisque je te dis que par là même je consulte tes indications.
Je dis juste que pour ce passage-ci, j'ai l'impression de piétiner puis aussi de perdre un peu mon style...
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Message  Nérouje Dim 5 Sep 2010 - 14:13

Pacô, il faut que tu t'affirmes, bon dieu ! C'est à dire, choisir une ligne de conduite et t'y tenir. Sinon, c'est pas vivable.

1 - Tout d'abord, regarde au fond de toi si l'usage de formes non-active dans ce que tu écris te gêne ou si, finalement, tu trouves ça tout à fait normal et approprié. Oui ou non, et t'en tenir à cette décision, quoique les autres te disent.

2 - Si effectivement ces formes te gênent (que tu les trouves préjudiciable à ton texte) essaye plutôt de travailler in vivo, c'est à dire au fur et à mesure que tu écris. "Ah... tiens, je suis en train de pondre une phrase non-active. Stop. Je la tourne vite fait autrement." Tu verras le travail de réécriture plus tard, quand ceci sera devenu un automatisme.

3 - Si tu juges, au contraire, que ces formes te plaisent et qu'elles embellissent ton texte et bien... fait comme Nico ! Y'a pas de honte de n'en avoir cure. Lui n'en a rien à cirer et il n'en est pas mort. Et puis regarde ce qui est édité ! Il y a absolument de tout. Alors, on a tous notre chance.

Je ne pense pas avoir de meilleur conseil à te donner. Un roman, il faut que ça avance. Et pour progresser dans son style, il faut écrire - non piétiner et ressasser.

EDIT : un truc simple, lis du Nérouje, si tu trouves ça insipide et mal écrit et bien ne t'emmerde pas ! Razz
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Message  Nérouje Mer 8 Sep 2010 - 10:46

Oups... c'est encore moi. Embarassed
Je viens encore de remarquer un truc et je te le signale car je ne sais pas si tu l'as fait exprès.
Il ne s'agit pas d'un problème de forme (pour une fois Razz ) mais de fond, de psychologie pour être plus précis.
Reprenons passage après passage et observons où se situe le lecteur.

Premier paragraphe.
Spoiler:
=> Point de vue du narrateur. Le lecteur observe le paysage.

Deuxième paragraphe.
Spoiler:
=> Tu amènes le personnage de marc sur le devant de la scène. Le lecteur s'identifie à lui car c'est le héros du VVL, aucun doutes. Il découvre qq traits personnels comme son jeune âge et son manque de moyens financiers.

Troisième paragraphe.
Spoiler:
=> Tu continues avec le point de vue de Marc. Le lecteur ressent son envie de pisser et ses malaises, par exemple.

Quatrième paragraphe.
Spoiler:
=> Tu quittes Marc pour en revenir à un point de vue plus général. Le lecteur apprend quelques informations sur le monde du VVL. Que pense Marc de la situation que tu nous décrit, que ressent-il face à elle ? On n'en sait rien puisque dans ce paragraphe, celui-ci est inexistant.

Cinquième paragraphe.
Spoiler:
=> OK, tu reviens sur Marc et le lecteur réintègre le personnage pour ressentir quelques sensations triviales et en apprendre un peu plus sur son compte (ses études, ou encore sa passion pour Napy.)

Sixième paragraphe.
Spoiler:
=> Toujours Marc et le lecteur s'enfonce un peu plus dans sa personnalité et en apprend un peu sur son entourage.

Sixième paragraphe.
Spoiler:
=> On repart sur notre héros. Ah, surgit une action et il se passe pleins de trucs. Le lecteur tente de comprendre seulement, Marc a disparu ! Que ressent-il face à ce qu'il voit ? A-t-il déjà assisté à ce genre de spectacle ? Comprend-il ? A-t-il une idée de ce qui se déroule ? Le lecteur n'en sait rien car logiquement, il est resté avec Marc et celui-ci n'est plus là !

Septième paragraphe.
Spoiler:
=> Vue extérieure, toujours pas de marc à l'horizon...

Huitième paragraphe.
Spoiler:
=> Le lecteur réintègre tranquillement son héros. Celui-ci s'intéresse à des broutilles (comme son ticket de train), ce qui n'est pas le cas du lecteur, je te le rappelle. Le lecteur, lui, est toujours en train de se demander ce qu'il s'est passé.
=>(1) Ah ! Enfin des infos. Mais celle-ci restent très impersonnelles, à un tel point que l'on se demande si c'est l'avis de Marc (un avis impersonnel !) ou celui du narrateur.

As-tu vu ce que j'ai voulu te faire remarquer ?
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Message  Pacô Mer 8 Sep 2010 - 12:03

J'emploie ici une forme de narration assez complexe. Ce qu'on pourrait appeler la semi-interne.
Marc est présenté à la 3ème personne toutefois, les pensées du narrateur sont celles du personnage principal ; ou plutôt, celles du personnage qui est en scène.

N'as-tu jamais lu un Victor Hugo ? C'est exactement le même phénomène : on parle de la condition du forçat, en l'absence du forçat. Pourtant, ce sont bien les reflets de la profonde analyse de Jean Valjean. Même si tout au long du chapitre qui déclame la pauvre condition des prisonniers au ban, nulle trace de Jean Valjean.

Je pense être légèrement influencé dans ma rédaction, depuis tout petit, j'écris de cette façon. Un narrateur qui s'adapte à la psychologie du personnage en scène. Un narrateur intrusif comme on l'appellerait dans un cours de français.

Par conséquent, les réflexions que le narrateur peut faire à propos de cet évènement, sont les réflexions que se fait le protagoniste : Marc.
Par ailleurs, ce premier chapitre pose l'univers du récit et cet énorme contraste sidérant : ce déploiement de force ahurissant n'est surprenant que sur l'instant pour les habitants de Terrae. Parce que c'est assez impressionnant à voir ; mais finalement, ce n'est ni plus ni moins quelque chose de naturel qui se fait depuis dix ans.

On le voit à travers Marc qui pense au remboursement de son billet (une petite économie) mais aussi à travers la SCTE qui s'excuse pour les "turbulences" occasionnées.
Le contraste est accentué lorsqu'on met un troisième élément en place : la place des médias. Ceux-ci ont pris en grippe l'Empire et veulent le faire tomber ; ce pourquoi il tente d'en rajouter un paquet en le dénonçant dans les journaux. Mais le peuple est plus ou moins réceptif à cela, puisque finalement, c'est comme si aujourd'hui les médias se mettaient à dénoncer en force que les supermarchés nous font manger des fruits et légumes cueillis pas mûrs. Tout le monde le sait ; à une époque ça en aurait horrifié plus d'un. Aujourd'hui, tout le monde s'en fout et achète quand même parce que c'est naturel.

C'est un peu le contraste que je veux appliquer ici :
=> d'une part un Empire qui effectue des actions ahurissantes (pour nous lecteurs du XXème siècle)
=> d'autre part, une population blasée qui continue à vivre comme ça
=> et en bordure, des médias qui soutiendront (plus tard) une politique anti-empire.

Mais pour en revenir à Marc effacé ; non il ne l'est pas tant que ça. Le narrateur pourrait être ni plus ni moins Marc.
Mais comme beaucoup d'auteurs l'ont dit avant moi, je déteste écrire avec "je" Smile.
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Message  Nérouje Mer 8 Sep 2010 - 13:32

Par conséquent, les réflexions que le narrateur peut faire à propos de cet évènement, sont les réflexions que se fait le protagoniste : Marc.
Ouaip, pourquoi pas... reste que je trouve ton septième paragraphe trop impersonnel et sans ressenti. Du narratif sans questionnement (le narrateur/marc ne s'étonne pas => c'est normal.) Est-ce bien ce que tu as voulu dire ? Est-ce que ce que tu nous racontes - et que voit marc - ne soulève aucune question (hormis chez le lecteur) ? Si c'est le cas, tu devrais peut-être souligner qu'il n'est absolument pas étonné. Si ce n'est pas le cas, il manque toutes les questions qu'il se pose en assistant à cette exécution sommaire et ses éventuelles réponses/suppositions.
Enfin, je ne me sens pas impliqué par ton texte, ça fait un peu creux, comme un synopsis (oui, j'exagère... Rolling Eyes )
Je t'en parle car ça m'est venu, comme ça, cette nuit... et que je me suis dis "faut qu'j'lui dise... le problème ne vient peut-être pas de ce que j'ai soulevé précédemment (la forme non-active) mais peut être de cette non-implication due à un fond trop maigre."
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Message  Pacô Mer 8 Sep 2010 - 16:05

Nérouje a écrit:
Ouaip, pourquoi pas... reste que je trouve ton septième paragraphe trop impersonnel et sans ressenti. Du narratif sans questionnement (le narrateur/marc ne s'étonne pas => c'est normal.) Est-ce bien ce que tu as voulu dire ? Est-ce que ce que tu nous racontes - et que voit marc - ne soulève aucune question (hormis chez le lecteur) ? Si c'est le cas, tu devrais peut-être souligner qu'il n'est absolument pas étonné. Si ce n'est pas le cas, il manque toutes les questions qu'il se pose en assistant à cette exécution sommaire et ses éventuelles réponses/suppositions.
Oui, c'est bien ce que j'ai voulu dire. Plusieurs éléments le prouvent par ailleurs (ce qui souligne donc le non-étonnement...) :
Il reprenait son chemin, imperturbable face à cet événement ahurissant.
Peut-être ne mentionnerait-on même pas cette exécution sommaire
Marc remarqua d’ailleurs l’extrême négligence qui voilait les visages des autres passagers.
Ceux-ci retournèrent dans leurs cabines et reprirent leurs occupations jusqu’à leur arrêt.
Plusieurs éléments en quelques lignes qui t'affirment que non, ce qu'il vient de se passer, ça fait un petit "coup de sang" sur le coup, mais après on s'en fout. C'est comme d'hab'.

Marc, pour sa part, n'est pas indifférent à cela ; il est plutôt blasé. Il trouve ça ahurissant, certes, mais finalement, il se dit qu'on peut pas y faire grand chose. (comme quand on voit les gosses qui s'extasient devant Secret Story ^^).

Donc je ne vois pas ce qu'il manque. Tu voudrais une cinquième phrase qui souligne cette indifférence... ? ^^

Nérouje a écrit:
Enfin, je ne me sens pas impliqué par ton texte, ça fait un peu creux, comme un synopsis (oui, j'exagère... Rolling Eyes )
Ah.
Pour l'instant, un éditeur m'a dit qu'il se passait peut-être un peu trop de choses, de détails et de renseignements, mais que ce n'était pas une entrave à la fluidité du récit. Toi tu me dis que c'est creux, comme un synopsis (= absence de détails et d'informations). Va falloir se mettre d'accord entre vous Rolling Eyes.

Nérouje a écrit:
Je t'en parle car ça m'est venu, comme ça, cette nuit... et que je me suis dis "faut qu'j'lui dise... le problème ne vient peut-être pas de ce que j'ai soulevé précédemment (la forme non-active) mais peut être de cette non-implication due à un fond trop maigre."
Il faut pas non plus que tu en fasses des cauchemars tongue !
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Message  Nérouje Mer 8 Sep 2010 - 17:50

Pacô a écrit:Il faut pas non plus que tu en fasses des cauchemars tongue !
Non, pas encore ! Razz

Pour l'instant, un éditeur m'a dit qu'il se passait peut-être un peu trop de choses, de détails et de renseignements, mais que ce n'était pas une entrave à la fluidité du récit. Toi tu me dis que c'est creux, comme un synopsis (= absence de détails et d'informations). Va falloir se mettre d'accord entre vous
Hum... je pense que je n'arrive pas à me faire comprendre. Creux au niveau de la psychologie de marc. Je regrette mais les cinq phrases que tu cites (disent effectivement qu'On s'en fout) mais ne donnent pas l'avis de marc sur la question.
Je serais d'ailleurs curieux d'avoir l'avis d'une tierce personne sur ce que j'ai relevé, de Dom' par exemple; Je vais de ce pas le lui demander. Wink
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Message  domingo Mer 8 Sep 2010 - 18:32

Me voilà !

Nérouje à parler de quelque chose que j'ai ressenti lors de ma première lecture : le côté impersonnel du récit.
Je pense que cela est du à trois choses

- La quantité importantes d'informations concernant l'Univers
- Les formes passives très présentes
- La personnalité de Marc

Ce début est très dense, beaucoup d'informations sur le contexte
=>
Paris, jadis la ville-lumière et sanctuaire de la philosophie révolutionnaire
célèbre pour son histoire passée. La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?
En effet s’étendaient désormais de longues plaines désolées, mourantes, abattues par de lourdes industries et terrassées par des chantiers à perte de vue. Les arbres avaient été coupés et les forêts arrachées, tandis que plus loin d’énormes carrières trouaient la terre comme autant de plaies béantes que présenteraient le corps sans vie d’un mutilé de guerre. Parfois, à divers endroits, des touffes de végétations survivaient, rescapées de ce génocide écologique. Elles ployaient alors sous le vent sec et froid du vieux continent et attendaient leur heure avec autant de réserve qu’un condamné.
En vérité, cette situation était le résultat d’une politique de restructuration – ou de dévastation – des campagnes de manière à puiser les ressources naturelles et construire la République Terrae, le rassemblement de toutes les civilisations humaines sous une même et unique constitution. Le monde n’était plus qu’unité, aussi bien dans la joie que dans la peine. Cette mesure répondait à « La Crise », terrible gouffre économique dans lequel avait sombré l’institution tout juste née, qui pillait le trésor mondial et qui endettait le citoyen lambda. Le gouvernement de Bagdad, dans la capitale mère, avait instauré un plan de centralisation ; les campagnes ne seraient plus que cultures ou manufactures. Les hommes des ministères s’étaient inspirés des grands empires coloniaux, au temps des nations indépendantes, qui prélevaient leur puissance dans l’admirable énergie de leurs territoires conquis. Le projet en avait ému plus d’un et des mouvements populaires avaient contesté ce dessein. L’Assemblée Mondiale aurait été le seul organe politique capable d’appliquer un point final. Elle avait été plusieurs fois convoquée mais les discussions entre les représentants du peuple formaient très vite une impasse. Lorsqu’ils avançaient un jour, ils reculaient le lendemain. Au terme d’une année entière de piétinement diplomatique, le Président de la République usa de son pouvoir exécutif et annonça le début de la reconversion des jachères.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si, finalement, la bourse en chute libre se serait redressée, puisque moins d’un mois après ces réformes, tout avait été bouleversé…
Le jeune garçon n’aurait su dire quelle réaction chimique exacte s’était produite ; ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du Champ de Mars.
Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et surtout par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle – et qu’il connaissait par cœur.
La première question que je me suis posé c'est : Est-ce bien utile ?
Au début, je me suis dit que c'était trop mais en fait, on comprend au fil de la lecture que ces informations sont issues de l'esprit de Marc donc elles sont des renseignements sur le niveau social et culturel du personnage.
Il est tout à fait exact de dire que les deux premiers extraits sont froids parce que je crois que cela correspond au tempérament du personnage. C'est un cérébral. Ce voyage n'est pour lui qu'un interlude et le lecteur vagabonde au gré de ses pensées.
D'où peut-être les utilisation excessives des formes passives : le personnage subit le trajet et fait vagabonder sont esprit pour s'occuper.

Mon avis au final est que le passage est réussi car il semble correspondre à la personnalité du personnage mais il est dérangeant pour le lecteur (en l'occurence : moi) car l'auteur ne s'adresse pas au lecteur mais c'est le personnage qui s'adresse à lui-même. On est forcé de rentrer dans la façon de voir du personnage est c'est peut-être cela qui te pose problème Nérouje ?

Pour ma part, je n'ai pas continué au delà de l'extrait 1 de l'épisode 2 car je crois que l'histoire de Paco doit être lu tranquillement dans son canapé et pas devant son PC ( les conditions de lecture sont importantes pour ce genre d'histoires très dense).

Ai-je été assez clair ? On peut continuer en à parler si vous voulez ! Wink
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Message  Nérouje Mer 8 Sep 2010 - 18:52

dom' a écrit:Mon avis au final est que le passage est réussi car il semble correspondre à la personnalité du personnage mais il est dérangeant pour le lecteur (en l'occurence : moi) car l'auteur ne s'adresse pas au lecteur mais c'est le personnage qui s'adresse à lui-même. On est forcé de rentrer dans la façon de voir du personnage est c'est peut-être cela qui te pose problème Nérouje ?
Oui, peut-être. Pour être franc, depuis longtemps je cherche ce qui me gêne mais n'arrive pas à le cerner. Tu sens le personnage de marc froid et impersonnel, moi je ne le sens pas du tout, ni froid ni chaud : absent. Je me pose des questions, personne ne s'en pose. Pas grave tu me dira, c'est voulu par Pacô, néanmoins je n'ai pas dis que marc ne s'en pose pas, j'ai dis personne. Car je le trouve totalement absent dans le passage d'action. Pacô ne dit même pas qu'il ne ressent rien, et c'est ce qui me gêne le plus. Marc suit la scène mais rien ne se passe sous sa caboche, un peu comme un pot de fleur, une image de marc collée au train ou une machine. C'est cela qui me fait décrocher. Marc n'est pas un être humain et je ne peux m'identifier à lui. C'est pour cette raison que je dis que ça manque de psychologie.

Je voulais ajouter que l'afflux d'info ne me gêne pas ; c'est, à vrai dire, chose courante en S-F. Wink
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Message  domingo Mer 8 Sep 2010 - 18:56

Tu veux dire sur l'accident ?
Marc est totalement absent de l'action (= de l'incident sur le trajet), c'est ça ?
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Message  Pacô Mer 8 Sep 2010 - 18:57

Je pense que domingo a bien résumé l'idée.
Avec des termes différents que les miens toutefois ^_^.

Quand il dit que c'est impersonnel, moi je dis que le narrateur est plus le fond de la pensée de Marc. Toutes les informations que tu découvres au fil du texte, ce sont des informations géopolitiques pour l'ensemble.
Ce qui tombe très bien puisque Marc est un étudiant en Sciences Humaines.

De là à dire que Marc subit le voyage, d'où l'utilisation du passif... arf', ça c'est peut être contre ma volonté ôO.
Mais il est vrai que j'ai délibérément employé un ton "blasé" pour souligner le côté naturel et intouchable de la situation.

Mais j'attends de voir ce qu'en pense Nérouje.
Merci Dom' Wink.

PS : mais pas de questions ? C'est normal puisqu'il n'y a rien à se poser. C'est na-tu-rel !
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Message  Nérouje Mer 8 Sep 2010 - 19:00

domingo a écrit:Tu veux dire sur l'accident ?
Marc est totalement absent de l'action (= de l'incident sur le trajet), c'est ça ?
Non, reportes-toi au quatrième paragraphe (et à mon message les récapitulant sous spoiler.) Celui où Marc, les passagers du train et donc le lecteur assistent à une course poursuite puis à une exécution sommaire.

EDIT : PS : mais pas de questions ? C'est normal puisqu'il n'y a rien à se poser. C'est na-tu-rel ! et bien, dis-le noir sur blanc, qu'on ait au moins l'impression que marc vit.
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Message  domingo Mer 8 Sep 2010 - 19:07

ok, je vois.

Cela me fait penser à une phrase de Staline :
"La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un million d'hommes est une statistique"

Ben là je crois que c'est pareil. Tu as tout à fait raison Nérouje, ici Marc est inexistant (il ne donne pas son avis) et pour cause c'est un faciste(=> prononcé faquiste ; un mec qui va à la fac), c'est à dire que cet évènement lui rapelle des cours, il sait pourquoi cela se passe mais ça ne le touche pas plus que ça. Peut-être parce que pour lui c'est juste un sujet d'étude intéressant mais pas une tragédie humaine qui l'indigne ou l'attriste.

M'enfin... c'est l'impression que me fait le personnage.
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Message  MrSonge Mer 8 Sep 2010 - 19:08

Peut-être Marc est-il tout simplement un lointain descendant de Mersault ?
Et je dis cela sans ironie aucune.
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Message  domingo Mer 8 Sep 2010 - 19:13

Meursault il essaie de sauver des gens quand même, il essait de convaincre ses confrères que c'est la peste et qu'il faut agir.
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Message  MrSonge Mer 8 Sep 2010 - 19:17

Je crois que tu confonds avec Rieux. ^^
Meursault est le narrateur de L'étranger.
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Message  domingo Mer 8 Sep 2010 - 19:18

(Ça m'apprendra à ne pas aller sur wikipédia avant de parler^^)
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Message  Pacô Mer 8 Sep 2010 - 22:35

Le dire noir sur blanc ?
Mais où est l'intérêt de la gymnastique littéraire alors ?

Je n'écris pas une notice de l'histoire avec un warning qui te dit "attention, ici Marc reste indifférent à la scène qu'il bien d'apercevoir".
Non, tu dois ressentir que ce garçon est totalement blasé par ce qui arrive, comme beaucoup de gens dans le train, et qu'il remarque une fois de plus que tout le monde se fout des actions de l'Empire, tant c'est naturel.
D'ailleurs, j'ai tendance à croire que j'ai bel et bien réussi mon coup puisque tu persistes à me dire : "mais ce gosse n'est pas impliqué !"
Bien sûr que non qu'il ne l'est pas. Si tu veux un bon scénario, si tu veux poser un bon univers, le faire passer tout de suite au créneau serait une erreur de débutant.

Prenons un exemple : toi, quand tu vas à MacDonald, te dis-tu à chaque fois : "Bon sang !! Mais c'est du self-service !!"
Je ne crois pas (ou alors tu es un illuminé et je ne peux plus rien pour toi)
Pourtant, quand le premier MacDo a ouvert en France, le premier client a du se dire : "Bon sang ! Je mange mon premier menu en self-service !!"

Là c'est un peu la même chose : toi tu es un peu le premier client à manger au Mac Donald, comme tu es confronté pour la première fois à voir l'Empire perpétrer un acte assez violent.
Marc, quant à lui, est comme ce gosse lambda qui va manger après les cours au MacDo dix fois par mois. Il ne se dit pas : "Chouette, je mange un hamburger de Mac Do", il n'y pense peut-être même pas. Car pour lui c'est naturel ; comme de voir ici un acte de violence de l'Empire.

Si je veux faire ressentir cet effet "naturel", il serait très inconvenant de lui faire mille et une questions.
Comme si je voulais décrire un gosse qui mange comme d'hab' au MacDo, il serait très malvenu de lui faire poser mille et une questions sur "comment sont faits les hamburger au MacDo".

Est-ce que tu comprends un peu mieux maintenant ou tu risques d'en faire un autre cauchemar ?

Je pense, sans vouloir non plus être présomptueux, que je maitrise la situation concernant VVL puisque c'est une histoire marinée et re-marinée qui ne date pas d'une envie soudaine de 3 mois.
Avant de rédiger ce chapitre, ça a été un long travail de plus d'un an d'informations retranscrites sur des bouts de papier, sur des plans narratifs construits, sur un scénario ficelé.
Je ne pars pas à l'aveuglette, je sais comment cette histoire se termine et je connais le destin de chacun des protagonistes. Je ne suis bien sûr pas protégé d'une nouvelle idée qui viendrait déranger le plan construit, mais je m'arrangerais toujours pour l'insérer de manière ordonnée, sans ébranler le reste du contexte.

En l'occurrence, ici, Marc je le connais mieux que quiconque. Je sais que c'est un étudiant qui est passionné par Napoléon (Cf : une inspiration à la Julien Sorel) et qui rêve intérieurement de grandeur. Une grandeur qu'il cache pour l'instant sous un masque de négligence : il est accaparé par ses études, le contexte politique de son "monde" est troublant, puisqu'un Empire qui fait sa loi est toujours troublant, mais ça fait dix ans que ça dure. Et ce n'est pas la première fois qu'il voit ce genre de manifestations.
Pourquoi se poserait-il des questions maintenant ?
Ne t'inquiète pas, il viendra à se poser des questions. Mais lorsqu'elles seront posées, c'est parce qu'un fait inhabituel va s'immiscer dans sa vie et le contraindre à "changer sa stratégie", à se ré-interroger sur ce qu'il croyait acquis.

C'est là qu'on pourra faire le contraste entre sa sérénité d'avant ce fait inhabituel et son inquiétude après ce fait inhabituel.

Le scénario est construit. Là j'avoue je l'explique un peu plus.
Je pense qu'il serait judicieux que je spoile un peu sur cette histoire, pour mieux développer la trame en entier (qui peut paraître assez nébuleuse, j'en conviens).
Mais je pense maîtriser cette histoire et son personnage. Et je ne pense pas que faire poser dix mille questions à un gamin qui n'a aucune raison de s'en poser soit très judicieux.

Mais oui, on peut en débattre Smile.

EDIT : tout ça pour dire, au final, que non, ce que vous me proposez (ou ce que Nérouje me propose plutôt) ce serait complètement dénaturer l'esprit du roman.
Il faudrait à mon avis que tu prennes conscience de l'ensemble de l'univers avant de me suggérer une refonte du fond de cette ampleur.

Prenons Stephen King : lui aurais-tu conseillé de virer son "Pistolero" dans la fresque des Tours Sombres ? Ce pistolero est mou, sans aucune action (qui se résume à deux hommes qui se poursuivent) et il est aussi très passif. Pire que moi, le "pistolero" constitue le premier tome de son heptalogie.
Si quelqu'un lui avait dit de virer ce tome complètement "creux", tu aurais ébranlé complètement les six autres tomes car, au final, on s'aperçoit que tout repose sur lui.

Là c'est la même chose un peu : la situation d'ouverture est essentielle. Elle montre un univers complètement désintéressé de ce qui se passe, complètement soumis aux aléas du pouvoir. Il me faut cette situation "passive", que j'appellerais plutôt "neutre", pour qu'ensuite il y ait vraiment un contraste. Pour qu'il y ait vraiment une "révolution".
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Message  Nérouje Jeu 9 Sep 2010 - 6:28

Oui, oui, je comprends mais j'ai l'impression que tu ne lis pas entièrement mes remarques, ou que tu fais un tri qui t'arranges. Il me semble que j'ai évoqué deux solutions et tu ne t'obstines que sur une. Qu'est-ce que ça te coute de rajouter une phrase (rien qu'une), style : "mais marc s'en fout car il est blasé par ce qu'il voit" ? Non, au lieu de cela, le lecteur (moi - Dom') doit sentir qu'il n'y a rien à sentir et du coup, il décroche. Crois-tu vraiment que tout le monde va se forcer à lire le VVL pour savoir ce qui se cache derrière et ne pas refermer ton roman car il ne ressent rien ? C'est qu'il y a une différence entre ne rien ressentir et ressentir qu'on est blasé... Crois-tu que l'éditeur à qui tu proposera ton VVL ne vas pas tenir compte du fait que les lecteurs potentiels risquent de refermer le bouquin qu'ils ont acheté ?
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