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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 13:53

Pacô a écrit:

arwen a écrit:
Deux ou trois mots d'un style très soutenu font un peu incongru cependant : " assertions" "allégations". Des termes un peu moins soutenus conviendraient aussi bien, je trouve avec l'ensemble de ton texte.
Soutenu, soutenu... pas tant que ça.
Assertions et allégations, sont les mots couramment usités dans le vocabulaire du fonctionnaire d'état. J'aurais plus dit "un peu trop administratif" mais comme on est dans un milieu qui fait très référence à la SNCF...
exact, administratif convient mieux que soutenu, je ne trouvais pas le mot juste. Reste que ça fait bizarre de les retrouver dans un récit romancé.


arwen a écrit:
aie, le cours de géopolitique... je comprends que tu veuilles nous expliquer tout ça. C'est important. Mais là, je suis inondée d'infos, de noms à retenir, en un seul coup. Non, c'est trop... Tu ne pourrais pas voir à diluer toutes ces infos ? A t'on vraiment besoin de savoir tout ça alors qu'il descend du train ? J'en doute...
Sinon, point de détail, je ne sais pas pourquoi mais je trouve l'expression élections présidentielles mondiales maladroite. est ce qu'on dit élection présidentielle nationale ? Je crois comprendre que tu veux introduire cette notion de mondialité politique, mais c'est un raccourci un peu bizarre, je trouve.
j'ai peur de pouvoir difficilement y couper.
Le principal (pour ne pas dire l'unique et énorme Laughing ) reproche qui m'a été fait par des éditeurs et lecteurs avisés amis de mes parents lors de ma version précédente, c'est que j'étais beaucoup trop fébriles sur le contexte géopolitique justement. Je n'en disais pas assez et le tout devenait très peu crédible. On m'a poussé à faire des recherches et à mieux expliquer ce nouvel ordre mondial et surtout, de le justifier (ce qui n'est pas une mince affaire).
Cette nouvelle version les contente plus ou moins. En vérité, ils trouvent qu'il n'y a pas encore assez de justificatifs (pour leur défense, ils sont pour la plupart prof d'histoire géo...).
Ce que j'ai donc peur en n'en disant pas assez, c'est de faire une énorme impasse sur la crédibilité de l'histoire. Quand tu prends un contexte connu (comme toi avec la guerre israëlo-palestinienne), le lecteur est déjà informé du conflit et tu peux te contenter de développer ton histoire à partir de ça.

Mais quand il s'agit de construire un monde tout entier et, en plus de ça, sur les bases d'un monde connu, c'est une autre paire de manches. Et si je prends le risque de ne pas expliquer des choses essentielles (j'ai peur que tu fasses une crise cardiaque par la suite, quand j'amène des théories de philosophie... Laughing ), il y a le risque que le lecteur ne prenne pas conscience de l'ampleur du message que je veux faire passer.

Pour ma part, l'histoire passe au second plan, un peu comme 1984 de Georges Orwell.
Mon objectif premier, c'est l'analyse. Et avant que le lecteur analyse avec l'auteur, il faut que ceux-ci soient sur un pied d'égalité et que les deux comprennent dans quoi ils sont plongés.

Y'a un terme pour expliquer ce genre : l'anticipation pour critiquer le présent. Mais je sais plus lequel...
Bon, j'ai fait des études d'histoire et j'ai des potes profs d'histoire et je vois le défaut.
Le truc, c'est que c'est pas une dissert que tu écris. Tu as le droit de faire l'impasse, des ellypses ( le probleme c'est de bien gérer ça, je suis d'accord) tu as le droit de pas tout dire d'emblée. J'ai souligné le passage où tu y arrives très bien pour ça. Le problème, là, entre autre c'est que tu nous infliges ça à un moment où on en a absolument pas besoin pour suivre l'histoire. Et du coup, ben j'ai peur d'oublier tout ça quand on va arriver au point crucial de ton histoire...
mais sinon, je me répète, apparemment tu vas avoir encore de longs passages de ce style. Ok. mais soigne les particulièrement. C'est là dessus que ton récit s'appuie donc ça doit être inébranlable.


pas très joli le quelque chose et un tressaillement c'est pas progressif, donc le tout à coup est inutile.
Tu proposerais genre quoi ?[/quote]
un tressaillement (mais je préfererais un autre mot genre une vibration ) coupa...


arwen a écrit:

la moitié des disponibilités des puces modernes.
maladroit comme formulation
Tu proposes quoi ?
En fait, ça aussi c'est maladroit : et une archive de plusieurs milliers de musiques
Si les puces modernes affichaient des capacités bien supérieures, leurs ancêtres pouvaient contenir plusieurs centaines de fonctionnalités différentes et quelques milliers de morceaux de musiques.
C'est qu'une proposition.

arwen a écrit:
Il l’imaginait en quelque sorte.
idem
Pourquoi ?
Au contraire, je trouve ça plutôt pas mal pour faire comprendre simplement. La puce stimule l'hallucination pour faire voir son contenu ; ce qui implique le réglage mental.
Donc... on l'imagine quoi, non ?
Le en quelque sorte passe pas. Très oral.

arwen a écrit:Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb
encore maladroit. on comprend, mais c'est un peu lourd comme explication... surtout la fin de ta première phrase
C'est-à-dire ?
le d'au moins une génération passe pas. je comprends que tu veuilles dire qu'il considère qu'il faudrait un recul de vingt ans pour affirmer que c'est innofensif, mais la encore tu veux trop en dire en une seule phrase. ton idée est à peine ébauchée. Fais une seconde phrase sur cette précision si tu tiens à cette idée ou zappe là... Je n'aime pas trop le "présenter autant d'applomb" : ca pombe ta phrase. boom.

arwen a écrit:
Ca ne veut pas dire grand chose. Le travail empiète plutot sur le temps consacré au cercle familial, non ?
Je trouvais ça plutôt cool l'image du travail qui empiète sur la famille. Enfin, ça fait plus concret que de passer par une notion un peu trop convenue : le temps.
C'est peut-être sympa, mais en bon français ça ne veut rien dire...

arwen a écrit:

Son regard sombre et profond transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles.
ouais, ça m'a fait sourire cette image. Ca doit faire mal un regard qui transperce un coeur...
Mince, j'aurais cru que tu m'aurais dit que c'était pas assez originale comme formulation...
Ca ne l'est pas en effet, mais surtout un regard n'a jamais transpercé un coeur. Vaut mieux éviter ces formules toutes faites qui font plus sourire qu'etre utiles...

arwen a écrit:
Ca fait très bouquin de socio. Au lieu de le dire comme ça, pourquoi ne pas donner plutot les exemples concrets de leur aide ?
Bouquin de socio ?
ou une citation sortie d'une dissert ! C'est un roman que tu écris pas une rédac sur l'intégration sociale. développe, mets en scène ce fait au lieud e l'énoncer comme ça.

arwen a écrit:
évite l'usage du on... c'est vraiment pas joli et ça fait très "pauvre" niveau style.
Ah, ça je note.
M'enfin, j'ai plusieurs sons de cloche. Le "on" à toutes les sauces, oui, incontestablement.
Mais le "on" pour présenter quelque chose d'immense (comme une république mondiale !), ça renforce ce côté d'immense et d'impersonnelle !
Je trouve que ça ne renforce rien du tout, moi... Ca affaiblit même ton discours.


Ce qu'il faut retenir néanmoins de ce premier chapitre est fort simple (et je ne trouve pas qu'il y ait tant d'informations que ça) :
=> Une république mondiale qui a connu quelques déboires par le passé, au niveau économique
=> elle a été sauvée dans un premier temps par l'Empire
=> elle se rend néanmoins compte que ce sauvetage a un lourd tribu : l'implication permanente de l'Empire dans ses affaires
=> ce nouveau contexte économique a renversé les situations : les riches sont devenus pauvres et les pauvres sont à présent riches.
Et dans un regard plus "personnel" sur Marc, on apprend que cette crise a faire perdre l'emploi de sa mère (qui avait l'air d'y être très attachée) et par le même coup, la bonne atmosphère de la famille.
C'est ENORME pour un seul chapitre !
et c'est présenté un peu scolairement en fait. Tu ne romances pas beaucoup.
Par exemple cette famille à la fin... pourquoi ne pas y consacrer un chapitre entier ? C'est intéressant comme illustration de ce que tu veux dire. Tu comprends ce que j'essaie de te dire : montrer, plutot que de dire. Plutot que de dire il les les ont aidés à s'intégrer socialement, ben nous faire rencontrer cette famille, nous la présenter, nous raconter son histoire, les moments importants. ecrire un roman pas une dissert de philo ou de socio ...
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Message  Pacô Sam 12 Juin 2010 - 14:58

Je te trouve un peu dure tout de même.
Et incohérente aussi.

Si je m'amuse à amener la famille Adjahid dès maintenant, à narrer un fait précis, le chapitre devient encore plus fourmillant de choses à retenir et ce sera encore plus "complet".
Je te vois déjà dire : et bah oui, fais le dans un prochain chapitre.
Oui mais non : c'est ce que je faisais avant, le chapitre qui amenait de nouveaux personnages, qui nous les faisait présenter etc.

Mais alors là, j'ai reçu un total refus, déni etc. de tout le monde. Plusieurs m'ont dit que ça faisait surtout l'auteur qui construit son histoire en mettant bout à bout, sans recherche de profondeur. C'est pour cela que le premier chapitre, le pilote, doit contenir plusieurs informations pour les prochains, comme commencer à parler des Adjahid mais les présenter et les faire entrer en scène bien plus tardivement.
Histoire de donner un aperçu au lecteur, de ne pas lui donner l'impression "tiens l'auteur vient d'avoir une idée alors il la rajoute" lorsque je fais découvrir de nouveaux personnages, mais pas de faire non plus un premier chapitre avec pleins pleins pleins de scènes.


Pour ce qui est de l'histoire et des ellipses... NON ! Ce n'est pas ce que je veux ^^.
Si j'en dis tant, c'est volontaire. Et ne dit-on pas de 1984 que c'est une énorme dissertation ?
Je veux la même chose : je veux exploiter un maximum ce monde pour en ressortir un maximum d'idées ; quitte à léser un peu l'histoire.
C'est un choix : je sais pertinemment que certains lecteurs qui s'attendent à l'histoire hollywoodienne iront se brosser.
Quelques éléments sont là pour néanmoins stimuler le scénario, mais l'objectif est de présenter une approche philosophique, analytique (etc.) de la destruction du monde.
Donc, pas d'ellipse. Du moins, pas d'ellipse sur ce qui doit être expliqué et justifié. Un auteur qui fait ça est vu comme un auteur qui ne sait pas comment l'expliquer.

Et le dire au moment crucial ? Alors là non plus ! Le dire au moment crucial, ce serait demander au lecteur et de comprendre ce qui l'entoure, le mécanisme qui s'enclenche au moment où il s'enclenche. Et là, c'est le vrai dawa.

Tous me recommandent pourtant de faire ce travail en amont, pour que le lecteur puisse appréhender le déclenchement de l'action dans les meilleures conditions.
Comme si tu demandais à un scientifique de comprendre une réaction nucléaire au moment de la catastrophe nucléaire, afin qu'il y remédie. Non, il doit l'avoir fait avant pour que ce soit une réparation optimale.

Après, je veux bien admettre qu'une lecture fragmentée, ce n'est pas le plus top pour assimiler un roman comme celui-ci.
D'autant plus que là, je ne modifie rien car je ne veux surtout pas perdre mon temps de la semaine de révision à retoucher mon bouquin.
J'ai deux mois de vacances ensuite pour ça (et un boulot où on se la coule douce ^^).
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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 15:34

rhaaa, je ne suis pas dure !
Tu sais quand je suis dure, c'est quand y'a tellement d'erreurs d'écriture, de défauts, que je n'ai plus le courage de les relever un par un... que j'y arrive avec ton texte indique qu'il est loin d'etre mauvais.

Sinon, hélas, je ne peux pas savoir ce qu'on t'a dit avant moi...
et hélas, tu vas te retrouver en effet confronté à des avis contradictoires.
Moi voilà, je ne suis pas d'accord avec les gens qui t'ont conseillé précédemment. Je trouve difficile à lire les romans qui nous imposent une tonne d'info dès le départ. Et ce n'est pas histoire d'avoir un récit hollywodien ( faut pas tomber dans la carricature non plus : une histoire avec un scénario prenant, ce n'est pas forcement synonymes de cinéma américain médiocre)
Maintenant ça se fait de planter le décor géopolitique d'emblée. Y'a des auteurs à le faire et à bien le faire. Là où tu pêches c'est que justement les parties où tu essaies de faire ça sont moins bien écrites que le reste et donc je te dis, si tu tiens à ces parties, c'est de bien les bosser. là, elles ne sont pas encore très réussies (je trouve... ) Je ne te dis pas de renoncer à la façon dont tu procèdes, je te dis de bosser dessus, de remettre ton ouvrage sur le métier et de t'y atteler.
Et lis vraiment le nom de la rose. C'est un bouquin excellent qui procède justement comme tu veux faire, je crois.

mais je vais quand même défendre mon point de vue

Et le dire au moment crucial ? Alors là non plus ! Le dire au moment crucial, ce serait demander au lecteur et de comprendre ce qui l'entoure, le mécanisme qui s'enclenche au moment où il s'enclenche. Et là, c'est le vrai dawa.
pourquoi ce serait le dawa. c'est le mécanisme le plus souvent exploité dans les romans, tu sais... et ça marche !

Comme si tu demandais à un scientifique de comprendre une réaction nucléaire au moment de la catastrophe nucléaire, afin qu'il y remédie. Non, il doit l'avoir fait avant pour que ce soit une réparation optimale.
sauf que c'est pas une expérience scientifique, c'est un roman... rien à voir !


Oui mais non : c'est ce que je faisais avant, le chapitre qui amenait de nouveaux personnages, qui nous les faisait présenter etc.

Mais alors là, j'ai reçu un total refus, déni etc. de tout le monde. Plusieurs m'ont dit que ça faisait surtout l'auteur qui construit son histoire en mettant bout à bout, sans recherche de profondeur. C'est pour cela que le premier chapitre, le pilote, doit contenir plusieurs informations pour les prochains, comme commencer à parler des Adjahid mais les présenter et les faire entrer en scène bien plus tardivement.
Tu devais avoir un autre souci qu'un souci de construction. Tu as lu le fléau de stephen king ? il introduit chaque nouveau personnage ou nouveau groupe de personnages chapitre par chapitre et ça nous permet de les intégrer petit à petit. Maintenant si tu fais un chapitre sur la famille truc alors que la famille truc n'a aucun autre intérêt dans l'histoire bien sur que... ça posera probleme.

Je comprends que ce soit décourageant ce que je te dis ( surtout si avant on t'a dit le contraire ! ) Ca implique du boulot, beaucoup de boulot. Mais c'est excitant, non ? De bosser sur un roman auquel on tient ?

eh désolée, mais Orwell est quand même à un sacré autre niveau que toi ou moi ... non ? donc on évite de se comparer à lui, hein ?

C'est ambitieux ce que tu veux faire, tu sais. Ca va te prendre du temps à le finaliser. tu en es surement conscient.
Et puis, cool ! Je te dis pas, je ne t'ordonne pas de faire ça pour demain, hein ? ni même de le faire tout court Wink
Ce sont des éléments de réflexions, c'est tout.

Sinon dans la discussion que j'avais eu avec toi, j'avais l'impression qu'il te manquait un peu de culture sur le sujet... tu devrais lire, voir des films. beaucoup. Voir ce qui a été fait avant.
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Message  domingo Ven 18 Juin 2010 - 15:26

Bon, j'ai décidé de commencer ton roman !
J'ai lu le premier extrait, pour le moment rien à dire. Il se lit bien, l'introduction avec le train nous fais rentrer dans le bain et Marc me semble sympathique.
Le seul petit bémol concerne l'accroche, en fait. Visiblement tu as fait un futur (en te basant sur le réel) avec un système politique tout à fait différent. Soit !
Vas-tu expliquer de quelle manière notre monde à évolué ? Sur le principe cela ne me dérange pas mais je trouve cela très ambitieux et très casse-gueule !
Autant pour le lecteur lambda il s'en satisfera sans sourciller mais pour les férus de géopolitiques ça risque de tiquer, non ? m'enfin ce commentaire n'a de valeur qui si tu te lance dans des explications. maintenant, si tu pose un état de fait : "le monde est ainsi" je ne pense pas qu'il y ait de problème !

je te laisse je vais lire la suite !

EDIT :
En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
« Une augmentation de quinze pour cent, dit Nathalie. Encore une … »
Une petite suggestion : Tu penses qu'à l'époque des voitures volantes et des puces oreillettes les tickets de parkings existe toujours ? Pourquoi ne pas imaginer un espèce de téléphone portable qui fait carte de crédit ? Tu sais comme le télé-péage ? Tu passes devant une borne et le débit se fait automatiquement avec un message rétro-projeté sur le parebrise ?
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Message  Pacô Ven 18 Juin 2010 - 16:32

domingo a écrit:Bon, j'ai décidé de commencer ton roman !
J'ai lu le premier extrait, pour le moment rien à dire. Il se lit bien, l'introduction avec le train nous fais rentrer dans le bain et Marc me semble sympathique.
Le seul petit bémol concerne l'accroche, en fait. Visiblement tu as fait un futur (en te basant sur le réel) avec un système politique tout à fait différent. Soit !
Vas-tu expliquer de quelle manière notre monde à évolué ? Sur le principe cela ne me dérange pas mais je trouve cela très ambitieux et très casse-gueule !
Autant pour le lecteur lambda il s'en satisfera sans sourciller mais pour les férus de géopolitiques ça risque de tiquer, non ? m'enfin ce commentaire n'a de valeur qui si tu te lance dans des explications. maintenant, si tu pose un état de fait : "le monde est ainsi" je ne pense pas qu'il y ait de problème !
Effectivement, je risque de m'enfoncer dans un terrain casse-gueule.
Mais comme tu dis, je vais limiter les explications dans le sens où j'expliquerai ce qui m'intéresse et poserai pour fait, ce qui serait dangereux d'exploiter. Wink
A savoir que ce qui m'intéresse, c'est l'aspect philosophique de la question : "comment peut réagir une civilisation qui se croit à son apogée et unique maîtresse lorsqu'elle se retrouve confrontée à une rivale ?"

Une rapide analogie pourrait nous faire opposer Rome et Carthage. C'est sur le même principe qu'est exploitée l'idée Wink.
M'enfin, avec tout un aspect philosophique du pouvoir et de la psychologie des citoyens.

Tout ce qui est "esprit pratique", je vais le poser comme "fait".
Par contre, l'explication incontournable et qui me fait tourner les méninges depuis un sacré bout de temps, c'est l'explication du : "qu'est-ce qui a poussé l'homme à se fédérer en un seul état ?"
Là, c'est sûrement l'explication la plus épineuse, j'en conviens, c'est pourquoi je la fais venir plus vers la fin du tome (ça me laisse du temps).


domingo a écrit:
En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
« Une augmentation de quinze pour cent, dit Nathalie. Encore une … »
Une petite suggestion : Tu penses qu'à l'époque des voitures volantes et des puces oreillettes les tickets de parkings existe toujours ? Pourquoi ne pas imaginer un espèce de téléphone portable qui fait carte de crédit ? Tu sais comme le télé-péage ? Tu passes devant une borne et le débit se fait automatiquement avec un message rétro-projeté sur le parebrise ?
Justement, ça se sont mes travers de ma conversion non-totale à la science fiction.
A l'origine, je ne souhaitais pas particulièrement la faire dans le futur. Mais pour un esprit plus pratique (et plus crédible) j'y ai été contraint et "obligé" de construire toute cette République mondiale qui me causera, j'en suis certain, beaucoup de problèmes fondamentaux à régler.

Je pense remplacer le ticket par une "validation électronique" sur le tableau de bord quand elle s'en va du parking. Genre elle peut pas démarrer tant qu'elle a pas payé...

Mais ça m'enlève mon image de la reine et son garde en faction ^_^.

=> et sinon, as-tu perçu le côté "pas original" ou plutôt "trop classique" de ce premier chapitre, que m'a reproché (à juste titre) arwen ?
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Message  domingo Ven 18 Juin 2010 - 16:57

Non, je n'ai pas ressenti cela. Je dois cependant reconnaitre que je ne suis pas partisan de l'originalité à tout prix, car pour moi se fixer l'originalité comme objectif c'est forcément prendre le risque du grotesque et du pathétique. genre la toile blanche qui se vend des millions et qui acclamé par plein de bobos sous prétexte qu'une toile blanche ça n'a jamais été fait en peinture ! Laughing
Par contre ce que j'ai ressenti c'est l'extrème densité du début de ton roman. C'est pas un point négatif, hein ! mais c'est juste que lorsqu'on commence ton roman faut être bien accroché et savoir ou on met les pieds ! Parce que certes tu nous donnes pleins d'explications sur la société actuelle mais dans le même temps on perd un peu le fil du récit. Pour ma part en tout cas !^^

je le répète c'est pas un mal, au contraire mais je pense simplement que ton roman n'est pas fait pour une édition numérique, il est pas fait pour être sur un forum mais dans un bouquin, tu vois ce que je veux dire ?
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Message  Gavroche Dim 20 Juin 2010 - 12:52

Je précise, que ma réflexion ne portait que sur la course poursuite et ne portait pas sur un manque d'originalité mais sur une msie en scène relativement cliché et trop évocatrice des films américains... Perso, depuis que le film des blues brothers s'est moqué - et avec génie ! - de cette manie très américaine ( hélas reprise par les cinéastes français avec la série taxi), je trouve assez pitoyable ces scènes...

la suite...

Le message envoyé, Marc retourna oralement sur l’accueil.
Pas clair, maladroit, surtout l'usage de l'adverbe. Faut réfléchir pour comprendre l'action.

Il restait une petite dizaine de minutes avant le terminus.
J'sais pas pourquoi mais j'aime aps l'expression petite dizaine

Son esprit vagabonda sur les titres de musique.
Hum ? là je ne comprends pas ce que tu veux dire... je comprends avec le suite, mais l'expression me semble mal choisie

Le garçon opta pour une valeur sûre. Il changea d’archive et ouvrit celle qu’il cachait parfois à ses camarades lorsqu’il prêtait sa puce.
Bizarre, ons 'attend à ce qu'il choissise tout de suite un morceau, pas à un changement d'archives. Remets les actions dans l'ordre. Il ne peut pas choisir, tant qu'il n'a pas changer d'archive !

Plusieurs avaient oublié la musique classique et la magie de ses sons.
L'utilisation de plusieurs est bizarre. Ca renvoie à camarades, mais qui est bien loin. D'emblée on va sur le mot puce.


L’homme ne jouait plus, il programmait.
l'être humain ?

Les instruments avaient été remisés au profit des outils informatiques qui synthétisaient les notes et les codaient de manière à produire une sonorité originale. Il n’était plus question de talent mais de technologie.
C'est un peu laborieux comme passage. Ce que tu décris, c'est ni plus ni moins ce quis e fait déjà. Un peu décevant pour un roman d'anticipation...

Quelques notes du « Printemps » ouvrirent le mouvement des Quatre Saisons.
ouvre un nouveau paragraphe ici

On ne se souvenait plus du compositeur.
plus personne ne se souvenait ? ( le on, c'est vraiment très moche... )

Un Mozart peut être, seul nom resté emblématique.
Bizarre l'usage de ce "un".

Pourquoi avait-on oublié l’Art ?Personne ne répondait à cette vaine question. « Le passé est le passé », disait-on. Si on fouillait dans les archives de la République, on retrouverait sans nul doute le vrai Vivaldi. Cependant, on l’évitait car lui et ses comparses virtuoses tels que Chopin, Liszt, ou plus tard Rachmaninov en région russe, incarnaient le génie humain des nations indépendantes

Toujours ce on... là, y'a vraiment overdose dans ce passage.


. Marc ne doutait pas que certains érudits éprouvaient quelques regrets sur cette absence de culture et qu’ils les dissimulaient sous une impassibilité déconcertante.
A vrai dire, on s'en moque de ces érudits... lui, Marc, il en pense quoi ?

Marc sursauta. Il se colla à la vitre de la bulle, résistant aux nausées engendrées par le tournis.
J'aime aps ce participe présent.

La ville des Lumières n’avait pas été entièrement défigurée par les grands travaux de la République – le faisait-on croire ! Se dressaient pourtant ci et là de hautes cheminées qui brûlaient on ne savait quoi.
"Onnite" aigue...

Plus loin, le Louvre, le musée débordant du génie humain, avait été lui aussi muselé sous d’imposants échafaudages qui enfermaient également de leurs couvertures de verre l’Arc de Triomphe, le jardin des Tuileries et une partie de la place de la Concorde.
phrase trop longue ! coupe !

À l’intérieur, l’air était épuré, les gens contrôlés et les accès réduits. Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public présent pour que d’éventuelles générations futures en bénéficient. Un moyen doublement efficace car elle permettait aussi d’oublier le fastueux passé des nations indépendantes, octroyant à la République Terrae le monopole de l’attention universelle.
J'suis gênée par ces explications très scolaires... tu ne laisses pas au lecteur le soin de comprendre tout seul...

Les portes transversales se séparèrent en deux lentement et le garçon fut l’un des premiers à sortir.
pas joli l'adverbe

Bon, y'a vraiment une profusionde "on" très moches...
Et y'a un truc que je n'aime pas, c'est ta façon de vouloir trop expliquer les choses... C'est un peu lourd. Je ne sais pas quoit e dire pour améliorer ça, c'est unr essenti dans la lecture, pas franchement une analyse... mais c'est comme si tu avais peur que le lecteur ne comprenne pas alors tu insistes bien. Le coupd e sbatiments cachés, tu vois y'a pas besoind e nous souligner que c'est bien pratique pour le pouvoir...

sinon, mis à part des détails d'écriture, aps grand chose à dire de plus.
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Message  Pacô Dim 20 Juin 2010 - 16:20

Pour le "on", je me réfère directement à deux conseils de deux profs de français.
Selon eux, et il me semble que je l'avais déjà dit plus haut, le "on" augmente la sensation d'impersonnelle et surtout de généralité. "Et quand on parle d'une république mondiale, c'est bon d'insister" m'ont-ils dit.
Alors qui croire ?

Ce passage là est fait pour présenter la République. Bien sûr, tu me diras : on ne voit que Paris.
Mais le "on" est justement là pour ça : à travers Paris, on comprend toute la névrose du système.

Néanmoins, je veux bien admettre que j'insiste un tantinet sur le fait que la République veut "s'imposer".
Mais si toi tu l'as compris dès que je parle d'échafaudages qui cachent les bâtiments, d'autres n'ont pas saisi la portée politique de cette manœuvre. Et j'en suis persuadé pour avoir des exemples concrets. Alors, histoire de ne pas laisser à l'arrière les lecteurs qui n'ont pas compris tout de suite, j'explique. Et je n'ai pas l'impression non plus d'en faire trop (sauf si 6 lignes, c'est trop.) Sinon, c'est une pratique d'élitiste pour moi Laughing.

Je prends note pour les participes présents et les adverbes.
Je ferais un chapitre épuré, revu et corrigé après le bac Wink.
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Message  Gavroche Dim 20 Juin 2010 - 16:32

Ben, pour moi c'est surtout franchement très très très moche. Et je pèse le nombre de "très". En plus c'est gênant à la lecture. Ca donne l'impression d'un texte écrit maladroitement par un collégien dans ces passages là précisement...
C'est bien d'intellectualiser, de conceptualiser, mais faut que la forme soit agréable à la lecture quand même. Là, c'est pas le cas. L'usage du "on" reste rébarbatif dans un texte littéraire écrit en français... quoi que tu fasses. Tes profs sont p'tre pas les meilleurs conseils question littérature, j'ai l'impression (peut-être en géopolitique...)

Non seulement je trouve que t'en fais trop dans l'explication, mais en plus c'est pas super bien amené... C'est trop scolaire, c'est écrit comme une disserte... Pas romancé.

En fait, là en te répondant, je me pose une question. Je me demande si le choix de narration est très judicieux. Et si l'usage de la 1ere personne ou d'un point de vue exclusivement interne à ton personnage ne serait pas mieux. simple reflexion. Je sais que ça amenerait de sacrés travaux ! Mais y as tu réfléchi ?
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Message  Gavroche Dim 4 Juil 2010 - 18:51

Tiens les blues brothers sur arte...
scène phénoménale de course poursuite en voitures; on n'a pas fait mieux, depuis dans le cinéma ! Enfin perso, j'adore la satire de ce rite cinématographique américain !
T'as le temps,c 'est à la fin du film si je me souviens bien ( enfin y'en a d'autres avant, mais c'est celle là qu'il faut pas manquer ! )
Et musique géniale en prime ! oh shake your tail feather !
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Message  Pacô Dim 4 Juil 2010 - 23:18

D'ailleurs à ce sujet, je compte bien me mettre aux corrections.
J'attends encore les résultats du bac... sait-on jamais, s'il fallait se remettre à réviser pour le rattrapage T_T.

J'irais voir ce film... par mes propres moyens Le Véritable Visage de la Lumière - Page 24 Icon_lol .
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Message  EvaDevilleroy Mer 7 Juil 2010 - 15:01

Bluebrothers, je l’ai vu ! Quelle brochette de chanteurs !

Bref, now it’s time.
Urg Urg c'est à mon tour, je reprends au premier extrait, tu ne m'en voudras pas !

Le train glissait à vive allure sur ses rails gonflés au néon.

Alors là j’aimerai que tu m’expliques, je ne suis pas une férue de SF, mais le néon est un gaz, tu gonfles des rails avec du gaz ? Tu gonfles du métal tout court d’ailleurs ? Ou alors tes rails ne st pas en métal ? Tu parles du néon pour l’effet fluo/couleur ou pcq c’est ce qui fait que ça va vite ? En quoi le néon qui est un gaz réfrigérant fait que ça va plus vite ?

La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace régénérée par des machines réfrigérantes.
Beaucoup de « ré », « maintenue à température » ?

Des zones rugueuses diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes.
Des démarcations rugueuses, ou des ralentisseurs ? Des zones on se demande de quoi tu parles.
Ta phrase est un peu longue, tu ne peux pas en faire 2

Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.
Très joli.
Oui je fais aussi des compliments Very Happy

Les yeux écarquillés par la dureté du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées.
Bof, quand on te réveille tu as les yeux écarquillés toi ? Moi je bats de paupières je me demande ce qu’il se passe, mais je ne peux pas tenir mes yeux ensommeillés tout grand ouverts.

La succincte décoration des affiches publicitaires égayait les cloisons translucides.
Pour moi succinct c’est plus bref, or il n’y a pas de notion de temps.
La modeste décoration ? La décoration sommaire ?

Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres.
Un peu trop hachuré cette phrase : En face de lui, le petit écran tactile indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Es tu obligé de mettre des majuscules, c’est dur à lire.

Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts.
Non non Paris n’est pas la ville des Lumières : Paris est la « Ville-lumière », nuance !

…s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprenait peu à peu de la vitesse.
Passe à la ligne entre les 2 paragraphes.

Le train reprenait peu à peu de la vitesse.
Reprit peu à peu de la vitesse ? tu es dans l’action non ?

La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre,
Alors si c’est « bientôt », ce n’est pas « jour pour jour » ! tu peux retirer « jour pour jour »

l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte,
tu peux peut-être préciser : le cinquantième, le centième… Comme tu mélanges notre vrai passé (Napoléon qui a existé) et une planète qui n’existe pas, ça intrigue, on en veut plus.

déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique.
C’est une bataille qui connait un revers, on ne dit pas ça d’une guerre je crois…

Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées assez désagréables.
A qui ?

L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires.
Bizarre ton « évertuer », pour moi après « évertuer » il y a un « à », tu t’évertues à faire qq chose.

elles vouaient une confiance totale à leur gouvernement et croyaient en lui comme au Messie.
Ce serait-ti pas un stéréotype ça ?

On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes,
tout avait été bouleversé ca me fait toujours bizarre les « si » coller au « rait », t’es sur du temps ?

Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel alors qu’à sa montée,

J’aurai retiré « si » car deux voyelles à lire j’aime pas ! « cet outil devenait primordial » ?

dégrafa son pantalon en cuir synthétique,
en skai quoi... t’as pas un truc plus futuriste ? en peau de dauphin Very Happy

à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé.
Ben pendant qu’il la vide il est pas soulagé, c’est une fois qu’il l’a vidée qu’il est soulagé

Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide avait disparu, capricieux et frivole
En quoi un liquide qui disparait est capricieux et frivole, je te suis pas là.

« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig ».
Pas besoin de traduire, on n’est pas neuneu. A la rigueur à faire apparaitre en note de l’auteur en bas de page

Comme si son ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme.
J’aurai fait une phrase :
« Comme si ce ton fade donne réellement envie de séjourner ici ! », pensa amèrement le jeune homme. bon faut voir quelque chose de plus parlé.

Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits.
Pas la peine de préciser « par endroits ».

D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et de se le passer sur le visage.
J’aurai fait deux phrases

facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine.
Passe à la ligne, nouvelle idée

Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement.
Pas très joli. Parle de secousse ou viens -en directement aux têtes qui se cognent contre les cabines

Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger.
D’appréhender les raisons de cet arrêt brutal…

Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit.
Je ne suis pas sûre qu’il y ait un cockpit dans un hélico ?
« Gouvernails », t’es dans un bateau ? Ce sont des « commandes » plutôt !

Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
Les courbatures ça arrivent après les blessures, là ils sont juste blessés, non ?

Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime.
« d'un esthétique sportif », c’est bof, j’aurai mis « à l’allure sportive »,

Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent :
Ca me fait bizarre le plus proéminent me fait la mm impression que « le plus mieux », alors j’aurai mis « le plus imposant »

Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée.
Trop de « dans »

Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol.
Tu coupes souvent tes phrases avec des subordonnées, c’est dur à lire je trouve. Ne peux tu pas dire « Les machines volantes se posèrent et quatre hommes habillés de noir sautèrent au sol. »

Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes.
« d’expirer un dernier grognement », sinon entre "leur" et "son" on a du mal à faire le lien entre l’article et le mot.

Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes
ambulances carillonnaient, peut être que dans ce monde elles carillonnent, mais dans le notre ce n’est pas le cas, le mot ne convient peut être pas. Selon le son que tu veux leur donner…

et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier.
C’est normal « l’éclat de la vie » ? Comme c’est de la SF je ne sais pas mais sinon c’est too much !
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Message  Pacô Mer 7 Juil 2010 - 21:12

EvaDevilleroy a écrit:
Alors là j’aimerai que tu m’expliques, je ne suis pas une férue de SF, mais le néon est un gaz, tu gonfles des rails avec du gaz ? Tu gonfles du métal tout court d’ailleurs ? Ou alors tes rails ne st pas en métal ? Tu parles du néon pour l’effet fluo/couleur ou pcq c’est ce qui fait que ça va vite ? En quoi le néon qui est un gaz réfrigérant fait que ça va plus vite ?
J'avais demandé, à l'époque, à ma prof de physique qui m'avait assuré que c'était potentiellement possible mais pas encore faisable parce que les technique pour ce faire coûteraient beaucoup trop chères.
On peut toutefois imaginer qu'à présent, on a trouvé une autre méthode pour le faire moins cher.
Quand aux rails, je parle de pneumatiques... elles ne sont donc pas en ferraille...

EvaDevilleroy a écrit:
Beaucoup de « ré », « maintenue à température » ?
Pas bête.

EvaDevilleroy a écrit:
Des démarcations rugueuses, ou des ralentisseurs ? Des zones on se demande de quoi tu parles.
Ta phrase est un peu longue, tu ne peux pas en faire 2
Je suis un adepte des phrases loooongues.
Et j'aime pas forcément les phrases courtes qui donnent un côté moins sentencieux au livre.
En vrai, j'écris avec des phrases courtes pour des histoires contemporaines et avec de longues phrases pour les histoires qui requiert une certaine formalité dans l'acte.

EvaDevilleroy a écrit:
Très joli.
Oui je fais aussi des compliments Very Happy
Merci Smile.

EvaDevilleroy a écrit:
Bof, quand on te réveille tu as les yeux écarquillés toi ? Moi je bats de paupières je me demande ce qu’il se passe, mais je ne peux pas tenir mes yeux ensommeillés tout grand ouverts.
Hin hin... c'est pas faux.
Toutefois, moi, je me faisais plus l'image du gars réveillé en sursaut (et non celui qui vient de se réveiller dans son lit et qui arrive pas encore à s'habituer à la lumière). C'est-à-dire que lorsque tu te réveilles tranquillou, tu n'as aucun intérêt à ouvrir en grand les yeux ; alors que quand t'es réveillé en sursaut, par une petite peur brusque... essaie, tu verras si t'ouvres pas les yeux en grand Laughing.

EvaDevilleroy a écrit:
La succincte décoration des affiches publicitaires égayait les cloisons translucides.
Pour moi succinct c’est plus bref, or il n’y a pas de notion de temps.
La modeste décoration ? La décoration sommaire ?
Je prends note.

EvaDevilleroy a écrit:
Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres.
Un peu trop hachuré cette phrase : En face de lui, le petit écran tactile indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Es tu obligé de mettre des majuscules, c’est dur à lire.
Comment ça dur à lire ? o_O

EvaDevilleroy a écrit:
Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts.
Non non Paris n’est pas la ville des Lumières : Paris est la « Ville-lumière », nuance !
En fait je fais un peu une simplification de la formulation. Je parlais des "Lumières" en tant que philosophes. "La ville des philosophes des Lumières".
Pas de son éclairage Smile.

EvaDevilleroy a écrit:
…s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprenait peu à peu de la vitesse.
Passe à la ligne entre les 2 paragraphes.
Pourquoi ?

EvaDevilleroy a écrit:
Le train reprenait peu à peu de la vitesse.
Reprit peu à peu de la vitesse ? tu es dans l’action non ?
Je ne sais pas, il est plutôt dans la réflexion le petit Marc. Surtout que là, c'est une procédure habituelle, c'est pas "soudain". Quand il sort de la ville, il reprend peu à peu de la vitesse, mais c'est sur la durée et non une action immédiate (pour échapper à un poursuivant par exemple)

EvaDevilleroy a écrit:
La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre,
Alors si c’est « bientôt », ce n’est pas « jour pour jour » ! tu peux retirer « jour pour jour »
Bah non !
Ce sera "jour pour jour", mais ça ne l'est pas encore. C'est bientôt Razz.

EvaDevilleroy a écrit:
l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte,
tu peux peut-être préciser : le cinquantième, le centième… Comme tu mélanges notre vrai passé (Napoléon qui a existé) et une planète qui n’existe pas, ça intrigue, on en veut plus.
Surtout pas, malheureuse.
Le gros truc de l'anticipation, c'est de ne pas dater. Si tu dates, tu ne passes pas à la postérité.
Tu donnes des indications très très vagues, mais tu donnes pas de date fixe !

EvaDevilleroy a écrit:
C’est une bataille qui connait un revers, on ne dit pas ça d’une guerre je crois…
Il faut croire que si. Cette phrase est tirée de mon petit livret adoré sur Napoléon. Mot pour mot (je pourrais même le citer en source Very Happy)

EvaDevilleroy a écrit:
Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées assez désagréables.
A qui ?
Eh bien, au jeune homme.

EvaDevilleroy a écrit:
L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires.
Bizarre ton « évertuer », pour moi après « évertuer » il y a un « à », tu t’évertues à faire qq chose.
Hum... c'était Barbara qui m'avait proposé cette phrase.
Faudra lui demander si c'est correct à madame la correctrice en chef Smile.

EvaDevilleroy a écrit:
elles vouaient une confiance totale à leur gouvernement et croyaient en lui comme au Messie.
Ce serait-ti pas un stéréotype ça ?
C'est surtout une expression française ^_^.

EvaDevilleroy a écrit:
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes,
tout avait été bouleversé ca me fait toujours bizarre les « si » coller au « rait », t’es sur du temps ?
Je suis d'accord avec toi.
Je m'emmêle toujours les pinceaux de toute façon T_T.

EvaDevilleroy a écrit:
Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel alors qu’à sa montée,

J’aurai retiré « si » car deux voyelles à lire j’aime pas ! « cet outil devenait primordial » ?
Pourquoi pas. Mais ça reste très subjectif là...

EvaDevilleroy a écrit:
dégrafa son pantalon en cuir synthétique,
en skai quoi... t’as pas un truc plus futuriste ? en peau de dauphin Very Happy
Mais arrêter à vouloir faire du SF bidon !
Est-ce que les tissus pour faire les vêtements ont tellement changé par rapport au siècle dernier ? Non !
Alors arrêtons de s'inventer n'importe quoi de grotesque ! Cette histoire d'ailleurs se fout éperdument des techniques basiques. Elle s'intéresse au contexte géopolitique.
Niark ! ^_^

EvaDevilleroy a écrit:
à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé.
Ben pendant qu’il la vide il est pas soulagé, c’est une fois qu’il l’a vidée qu’il est soulagé
Mouais... non, on dit bien "ça soulage" pendant qu'on est en train de pisser remarque...

EvaDevilleroy a écrit:
Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide avait disparu, capricieux et frivole
En quoi un liquide qui disparait est capricieux et frivole, je te suis pas là.
C'est une image (tu verras, ça aussi j'en suis friand et on me limite parfois ^^)
Par capricieux et frivole, c'est un genre de personnification. Il faut t'imaginer une vapeur (parce que c'est une vapeur...) qui s'en va en se déhanchant.
Mais bon, le souci, c'est qu'on a l'impression que c'est la pisse. Et forcément, ça brise le truc...

EvaDevilleroy a écrit:
« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig ».
Pas besoin de traduire, on n’est pas neuneu. A la rigueur à faire apparaitre en note de l’auteur en bas de page
Je vous prends pas pour des neuneus tongue
Mais c'est juste histoire d'appuyer le sentiment de "blasé de service" qu'est Marc.

EvaDevilleroy a écrit:
Comme si son ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme.
J’aurai fait une phrase :
« Comme si ce ton fade donne réellement envie de séjourner ici ! », pensa amèrement le jeune homme. bon faut voir quelque chose de plus parlé.
On met pas de guillemet quand ce sont des pensées (selon l'académie).
Et puis Marc est un intellectuel... il pense bien !

EvaDevilleroy a écrit:
Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits.
Pas la peine de préciser « par endroits ».
Ben si, parce qu'il n'est pas fissuré tout court tongue.

EvaDevilleroy a écrit:
D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et de se le passer sur le visage.
J’aurai fait deux phrases
Pourquoi ?

EvaDevilleroy a écrit:
facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine.
Passe à la ligne, nouvelle idée
Oui mais on reste dans la description...

EvaDevilleroy a écrit:
Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement.
Pas très joli. Parle de secousse ou viens -en directement aux têtes qui se cognent contre les cabines
C'est que tu n'aimes pas le mot "turbulence" ? Razz

EvaDevilleroy a écrit:
Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger.
D’appréhender les raisons de cet arrêt brutal…
Je prends.

EvaDevilleroy a écrit:
Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit.
Je ne suis pas sûre qu’il y ait un cockpit dans un hélico ?
« Gouvernails », t’es dans un bateau ? Ce sont des « commandes » plutôt !
Ah un gouvernail, t'en trouves sur les bateaux, pour se guider dans la mer, mais aussi sur les avions ET sur les hélicoptères. Eux aussi ont besoin de se diriger.
Et il y a un cockpit dans un hélico. Et si je ne m'abuse... il n'y a en que dans des hélico...

EvaDevilleroy a écrit:
Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
Les courbatures ça arrivent après les blessures, là ils sont juste blessés, non ?
Bah pas tellement blessés.
Ils ont juste pris une grosse secousse et des beaux bleus. Et les courbatures, ce sont des douleurs internes qui ne se voient pas ? C'est un peu ça quoi.
Y'a pas eu d'accident... c'est juste que ça a été un arrêt TRÈS brutal qui a fait tomber les gens et ils ont, au pire, une grosse bosse.

EvaDevilleroy a écrit:
Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime.
« d'un esthétique sportif », c’est bof, j’aurai mis « à l’allure sportive »,
Bah une allure, c'est moins prononcé qu'un esthétique.
Une allure, c'est qu'une impression.
Une esthétique... bah c'est ça et pas autrement. Ce sont des voitures sportives, elles n'ont pas que l'allure ^_^.

EvaDevilleroy a écrit:
Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent :
Ca me fait bizarre le plus proéminent me fait la mm impression que « le plus mieux », alors j’aurai mis « le plus imposant »
Mais je garde tout de même proéminent Smile.

EvaDevilleroy a écrit:
Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée.
Trop de « dans »
Hé, ça plairait au dentiste (ahah).
Je vais voir ce que je peux faire...

EvaDevilleroy a écrit:
Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol.
Tu coupes souvent tes phrases avec des subordonnées, c’est dur à lire je trouve. Ne peux tu pas dire « Les machines volantes se posèrent et quatre hommes habillés de noir sautèrent au sol. »
J'aime pas "habillé"...

EvaDevilleroy a écrit:
Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes.
« d’expirer un dernier grognement », sinon entre "leur" et "son" on a du mal à faire le lien entre l’article et le mot.
Ok. Je prends.

EvaDevilleroy a écrit:
Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes
ambulances carillonnaient, peut être que dans ce monde elles carillonnent, mais dans le notre ce n’est pas le cas, le mot ne convient peut être pas. Selon le son que tu veux leur donner…
J'avoue que là le verbe est mal choisi.
Mais je l'avais pris dans son sens large, c'est-à-dire, les ambulances qui font un bruit abominable...

EvaDevilleroy a écrit:
et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier.
C’est normal « l’éclat de la vie » ? Comme c’est de la SF je ne sais pas mais sinon c’est too much !
Too much ?
Bon ok, cette antithèse là... c'est pas la plus fameuse T_T

Et sinon, tu en as pensé quoi de l'ensemble ?

Merci pour ton relevé. Faut vraiment que je m'y remette à présent. A chaque fois je veux, mais j'ai un truc en rapport avec ID qui est plus urgent à faire, quand je suis sur le PC.
J'ai plus pris l'habitude de rédiger des dossiers que d'écrire pour ma propre fantaisie T_T.
Pacô
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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 24 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  EvaDevilleroy Ven 9 Juil 2010 - 16:03

Hello !

Pacô a écrit: J'avais demandé, à l'époque, à ma prof de physique qui m'avait assuré que c'était potentiellement possible mais pas encore faisable parce que les technique pour ce faire coûteraient beaucoup trop chères. On peut toutefois imaginer qu'à présent, on a trouvé une autre méthode pour le faire moins cher.
Quand aux rails, je parle de pneumatiques... elles ne sont donc pas en ferraille...
Ben si tu parles de rail, ils peuvent pas être gonflés et si tu parles de pneumatiques, ds ce cas pourquoi tu dis rails rabbit et pourquoi tu dis plus loin que c'est de l'hélium.
De plus, je comprends bien que l'hélium fasse gonfler et s'envoler les roues, mais je ne comprends pas à quoi sert le néon...
Tu peux expliquer ?

Pacô a écrit: Je suis un adepte des phrases loooongues.
Ah voui ? Smile j'avais pas remarqué
Pacô a écrit:Et j'aime pas forcément les phrases courtes qui donnent un côté moins sentencieux au livre.
En vrai, j'écris avec des phrases courtes pour des histoires contemporaines et avec de longues phrases pour les histoires qui requiert une certaine formalité dans l'acte.
ca c'est un point de vue intéressant. j'avoue que quand il y a de l'action mm ds de la fantasy, j'aime bien les phrases courtes. Chacun son style !

EvaDevilleroy a écrit:Un peu trop hachuré cette phrase : En face de lui, le petit écran tactile indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Es tu obligé de mettre des majuscules, c’est dur à lire
Comment ça dur à lire ? o_O
Les majuscules, les gras, soulignés, italique, etc : oui ! et comme tu as en plus le "en face de lui" au milieu de ta phrase...

Pacô a écrit:En fait je fais un peu une simplification de la formulation. Je parlais des "Lumières" en tant que philosophes. "La ville des philosophes des Lumières". Pas de son éclairage Smile.
Je te dis ça parce qu'un éditeur m'a fait exactement la mm remarque !

EvaDevilleroy a écrit:
Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées assez désagréables.
A qui ?
Eh bien, au jeune homme.
Je me doute Smile mais ce n'est pas clair "cela lui causait des nausées" ?

EvaDevilleroy a écrit:
elles vouaient une confiance totale à leur gouvernement et croyaient en lui comme au Messie.
Ce serait-ti pas un stéréotype ça ?
C'est surtout une expression française ^_^.
Mé euh moi aussi mes stéréotypes, c'étaient des expressions françaises chizz

EvaDevilleroy a écrit:
dégrafa son pantalon en cuir synthétique,
en skai quoi... t’as pas un truc plus futuriste ? en peau de dauphin Very Happy
Mais arrêter à vouloir faire du SF bidon !
Mé euh (re)

EvaDevilleroy a écrit:
à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé.
Ben pendant qu’il la vide il est pas soulagé, c’est une fois qu’il l’a vidée qu’il est soulagé
Mouais... non, on dit bien "ça soulage" pendant qu'on est en train de pisser remarque...
ben s'il dit "ca soulage" en effet il a le droit, mais c'est pas ça toi tu dis qu'il est soulagé, c'est pas pareil, c'est à la fin de pisser qu'il est soulagé.
M'enfin ça n'engage que moi...

EvaDevilleroy a écrit:
Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide avait disparu, capricieux et frivole
En quoi un liquide qui disparait est capricieux et frivole, je te suis pas là.
C'est une image (tu verras, ça aussi j'en suis friand et on me limite parfois ^^)
oui j'avais bien compris, mais justement une image est qd mm là pour refléter la réalité en + poétique, là je ne vois pas trop la signification...
Par capricieux et frivole, c'est un genre de personnification. Il faut t'imaginer une vapeur (parce que c'est une vapeur...) qui s'en va en se déhanchant.
scratch euh ben non vraiment, une vapeur ça s'en va pas en se déhanchant mm si c'est une image. comme si tu voulais dire qu'lele le nargue, or une vapeur ne nargue pas quelqu'un ? Tu peux dire évanescente ou qq chose comme ça ?

EvaDevilleroy a écrit:
facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine.
Passe à la ligne, nouvelle idée
Oui mais on reste dans la description...
ben non "marc réajuste le col" c'est de l'action, pas de la description ?

Ah un gouvernail, t'en trouves sur les bateaux, pour se guider dans la mer, mais aussi sur les avions ET sur les hélicoptères. Eux aussi ont besoin de se diriger. Et il y a un cockpit dans un hélico. Et si je ne m'abuse... il n'y a en que dans des hélico...
Ben vraiment j'insiste pas de cokpit dans les hélico, juste dans les avions, et pas de gouvernail mais des commandes !
J'ai l'impression d'avoir raison, renseigne toi peut être, moi c'est aussi ce que me dit le web, mais bon je peux me tromper !

J'aime pas "habillé"...
"de noir vétu" ?

EvaDevilleroy a écrit:
Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes
ambulances carillonnaient, peut être que dans ce monde elles carillonnent, mais dans le notre ce n’est pas le cas, le mot ne convient peut être pas. Selon le son que tu veux leur donner…
J'avoue que là le verbe est mal choisi.
Mais je l'avais pris dans son sens large, c'est-à-dire, les ambulances qui font un bruit abominable...
un carillon c'est un bruit abominable pour toi ? Moi je trouve ça joli (à part ds les ch'ti Smile )

Et sinon, tu en as pensé quoi de l'ensemble ?
trop tot pour le dire, désolée...
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Message  Pacô Ven 9 Juil 2010 - 16:24

EvaDevilleroy a écrit:
Ben si tu parles de rail, ils peuvent pas être gonflés et si tu parles de pneumatiques, ds ce cas pourquoi tu dis rails rabbit et pourquoi tu dis plus loin que c'est de l'hélium.
De plus, je comprends bien que l'hélium fasse gonfler et s'envoler les roues, mais je ne comprends pas à quoi sert le néon...
Tu peux expliquer ?
Alors je m'explique.
Le néon, c'est un gaz rare qui possède 40 fois la capacité de réfrigération de l'hélium. Pour des rails pneumatiques (si je dis simplement pneumatiques, je pense que la plupart ne comprendront pas) qui utilise la glace pour faire glisser le train, c'est plutôt pratique (surtout en été é_è).
Toutefois, si on ne l'utilise pas actuellement, c'est que c'est un gaz qui se trouve en forme de traces dans l'atmosphère (18 ppm pour être exact).
Quant à l'hélium, il est utilisé pour ses propriétés volatiles. Lorsque le train a besoin de freiner, il lui faut redresser les rails ainsi, selon la mécanique de Newton, il est naturellement stoppé.

En gros, le néon c'est pour faire accélérer, les marques rugueuses c'est pour faire ralentir et l'hélium c'est pour freiner.

EvaDevilleroy a écrit:
Pacô a écrit:En fait je fais un peu une simplification de la formulation. Je parlais des "Lumières" en tant que philosophes. "La ville des philosophes des Lumières". Pas de son éclairage Smile.
Je te dis ça parce qu'un éditeur m'a fait exactement la mm remarque !
Si tu ne faisais aucune référence à la philosophie des Lumières, ça peut être compréhensible qu'il t'en ait fait la remarque oui ^_^.

EvaDevilleroy a écrit:
Je me doute Smile mais ce n'est pas clair "cela lui causait des nausées" ?
Oui j'ai mis ce "lui". Toutefois, je suis persuadé que c'est un correcteur ici qui me l'a fait retirer o_O.

EvaDevilleroy a écrit:
Mé euh moi aussi mes stéréotypes, c'étaient des expressions françaises chizz
Beh si tu peux me le prouver...

EvaDevilleroy a écrit:
ben s'il dit "ca soulage" en effet il a le droit, mais c'est pas ça toi tu dis qu'il est soulagé, c'est pas pareil, c'est à la fin de pisser qu'il est soulagé.
M'enfin ça n'engage que moi...
J'ai mis : "avec soulagement".
Comme ça, c'est dans la continuité.

EvaDevilleroy a écrit:
scratch euh ben non vraiment, une vapeur ça s'en va pas en se déhanchant mm si c'est une image. comme si tu voulais dire qu'lele le nargue, or une vapeur ne nargue pas quelqu'un ? Tu peux dire évanescente ou qq chose comme ça ?
J'ai changé la formulation. Il n'y a plus de caprice ni de frivolité, mais parler que le liquide disparaissait dans les ténèbres de la tuyauterie.

EvaDevilleroy a écrit:
ben non "marc réajuste le col" c'est de l'action, pas de la description ?
Non, c'est considéré comme de la description ça...

EvaDevilleroy a écrit:
Ben vraiment j'insiste pas de cokpit dans les hélico, juste dans les avions, et pas de gouvernail mais des commandes !
J'ai l'impression d'avoir raison, renseigne toi peut être, moi c'est aussi ce que me dit le web, mais bon je peux me tromper !
Perso, je trouve que ce site pourra répondre à ta question.
http://psk.blog.24heures.ch/tag/hélicoptère

EvaDevilleroy a écrit:"de noir vétu" ?
Aïe, ça c'est pas une expression française... Rolling Eyes

EvaDevilleroy a écrit:
un carillon c'est un bruit abominable pour toi ? Moi je trouve ça joli (à part ds les ch'ti Smile )
Bon, pas abominable dans le sens horrible, mais dans le sens "très bruyant" ^^
Sinon voilà à quoi il ressemble maintenant cet extrait :

Le train glissait à vive allure sur ses rails pneumatiques gonflés au néon. Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait dans la ville préfectorale du département allemand à plus de mille kilomètres par heure. La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace maintenue à température par des machines réfrigérantes. Des marqueurs rugueux diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.

Le train s’aventura au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau. Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait progressivement sombré depuis le début du voyage. Les yeux écarquillés par la brusquerie du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées. Il s’était assoupi, blotti contre ses bagages, dans une petite cabine sphérique. Elle était de dernière classe, par conséquent démunie de tout mobilier, de tout service et de tout confort en général. Les modestes affiches publicitaires égayaient tant bien que mal les cloisons translucides. Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac. Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprit peu à peu de la vitesse. Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoire passée. La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?

D’un mouvement de l’index, Marc ouvrit la porte vitrée de sa cabine. Une pressante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. À cette heure si matinale, les couloirs du wagon demeuraient paisibles et déserts. Le paysage défilait à une vitesse inconcevable, le cerveau manquait de temps pour interpréter les images. Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela lui provoquait des nausées assez désagréables. Et à quoi bon ? Ici s’étendaient des usines, des industries et des chantiers à perte de vue ; seule solution qu’avait imaginée le gouvernement de Bagdad, la capitale mère, pour résoudre « La Crise » suite à l’unification du monde. Oui, les hommes des ministères avaient conclu que la reconversion – ou la dévastation – des campagnes en chantiers de travaux nationaux, que l’on appelait communément « les grands travaux », relancerait l’économie mondiale. L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son Histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires. Plusieurs hauts membres de l’Assemblée – seule maîtresse de la législation mondiale – avaient contesté cette initiative, mais le gouvernement avait agi, déterminé à affronter les démons de sa ruine. Quant aux populations, elles vouaient une confiance totale à leur gouvernement et croyaient en lui comme au Messie.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si, finalement, la bourse en chute libre se serait redressée, puisque moins d’un mois après ces réformes, tout avait été bouleversé …

Marc pressa le pas. Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement essentiel alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg, il lui avait paru d’une utilité insignifiante, voire absurde. Il atteignit enfin une porte opaque et la poussa d’un geste pressé. Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique, à la mode actuellement, et vida sa vessie avec soulagement. Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide disparut dans les ténèbres de la tuyauterie. Le jeune garçon n’aurait su dire quelle réaction chimique exacte s’était produite ; ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du Champ de Mars. Aujourd’hui, à dix-neuf ans, son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et surtout, par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle –, et qu’il connaissait par cœur. Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’un savon désinfectant présent dans tous les lieux publics planétaires qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.

Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, d’humanité pour tout dire, vibra dans les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig ».
Comme si ce ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas. D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et d’en étaler sur le visage. Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût. Un nez légèrement sévère et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, ce qui dissimulait facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine. Les examens de fin de trimestre le fatiguaient beaucoup et il ne désirait pas inquiéter sa mère, de nature anxieuse. La sélection pour la seconde année universitaire était rude : le moindre signe de défaillance le mènerait à l’échec ; chose qu’il pouvait difficilement se permettre. Tel était l’enjeu qui accaparait toute son énergie ces dernières semaines et qui tirait les traits de sa figure amincie.

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids. Les rails pneumatiques se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train ; tels le prévoyaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines et plusieurs têtes se cognèrent contre leurs parois. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender cet arrêt brutal. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules sportifs noirs aux vitres fumées et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur frisait l’explosion. Ils suivaient l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’Hôtel de Ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité ; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course en un crissement de pneus simultané, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer un dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi succombé au milieu du brasier. Ils ramassèrent quelques débris à terre et parurent satisfaits de leur découverte. Puis, avant que les premiers secours n’interviennent et sans un regard pour les hommes et les femmes qui s’étaient rassemblés, ils remontèrent dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.

Les rails investis par le néon s’abaissèrent. Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa, lentement au départ puis de plus en plus vite. Il reprenait son chemin, imperturbable face à cet événement ahurissant. À Paris, gare Montparnasse, serait annoncé un retard pour cause de perturbations sur la ligne. Peut-être ne mentionnerait-on même pas cette exécution sommaire – car il en s’agissait bien d’une. Marc remarqua d’ailleurs l’extrême négligence qui voilait les visages des autres passagers. Ceux-ci retournèrent dans leurs cabines et reprirent leurs occupations jusqu’à leur arrêt. Ils venaient d’assister à une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces derniers mois. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Ces hommes en noirs appartenaient à une puissance supérieure, indépendante du monde dans lequel tous ces voyageurs vivaient, qui se faisait nommer « L’Empire » et qui était présentée comme la nation salvatrice d’une économie en ruine dix ans plus tôt.
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Message  EvaDevilleroy Lun 12 Juil 2010 - 16:46

Nettement mieux si je puis me permettre !
Plus fluide, plus clair...
Il y a juste une phrase sans verbe, c'est un effet de style ?
Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit.
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Message  EvaDevilleroy Lun 12 Juil 2010 - 17:22

Les rails investis par le néon s’abaissèrent.
Bof le "investi", peut être gonflé de, saturé de
Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa, lentement au départ puis de plus en plus vite.
j'aurai mis "d'abord lentement puis de plus en plus vite"

À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française.
ben je trouve que l'imparfait collerait mieux, je ne pourrais pas te l'expliquer.
Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus.
pourquoi "mise à part", juste "à part" ça suffit, non?

Marc s’était rassis dans la cabine. Une voix monotone, au plafond, présentait encore ses plus plates excuses pour l’incident survenu durant le trajet.
"Au plafond" bof. "La voie monotone diffusée par les haut parleurs" ?
Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée.
Bof bof, 1 peu lourdeau, là tu peux peut être indiqué ce que Marc en pense ? comme il soupire plus loin... genre : Et le discours se terminait par la salutation habituelle qui agaça Marc"... enfin à toi de voir

Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant, c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique.
Quels mystérieux étrangers, comme ceux des voitures de sport ?

De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, ce depuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice.
Un peu lourdeau : "De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, et ce, depuis deux ans et demi. Jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice. "
Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel ?
Ca c'est bizarre comme image, il faut que tu arrêtes de regarder des films goore. Very Happy
J'aurai mis "panserait ses plaies avec du sel... C'est pas assez ? Parceque fleur de sel ça fait un peu joli pour ce que tu es en train de dire
Marc se concentra sur l’accueil et il n’eut aucun mal à apercevoir le logo des messages qui scintillait par intermittences.
Ca fait bizzarre "l'accueil". Le "menu d'accueil"? le menu principal ?
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux.
Eux ? avec ces technologies, ces téléphones, ces gadgets, je trouve que ça manque de précision, les "eux" font toujours bizzarre.
Il avait hérité de cette anxiété abusive de sa mère.
de l'anxiété abusive de sa mère
Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance.
Avaient été élevés ensemble non ? ils s'auto élèvent tous les 2, c'est bizarre il faudrait peut être reformuler ?

C'est bien écrit, mais je m'interroge sur l'utilité de tous ces détails, certains sont très utiles pour situer l'intrigue (genre l'organisation de ce nouveau monde), mais le détail à la fin sur les deux familles me laisse perplexe... Encore une fois je n'ai pas l'habitude de la SF, et j'aime bien être dans l'intrigue de suite, là je ne sais pas trop vers où ça va. Mais la suite me le dira...
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Message  Pacô Mar 13 Juil 2010 - 11:19

EvaDevilleroy a écrit:
Les rails investis par le néon s’abaissèrent.
Bof le "investi", peut être gonflé de, saturé de
Beuh ? Il est très bien ce "investi".
On parle bien en physique d'un liquide qui investit une surface... alors pourquoi pas un gaz hein ?
(ou même, une armée qui investit un territoire aussi...)

EvaDevilleroy a écrit:
Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa, lentement au départ puis de plus en plus vite.
j'aurai mis "d'abord lentement puis de plus en plus vite"
Bof, le "d'abord", c'est franchement pas un mot conseillé pour mettre dans une narration.
Dans le dialogue oui.
Ou alors dans une narration qui transpire de l'âme de l'auteur, ou plutôt, de son personnage. Mais là puisque le narrateur n'est qu'un conteur extérieur au récit, sans réelle familiarisation avec l'un des protagonistes, ce mot considéré presque comme de la familiarité... ça ne conviendrait pas.

EvaDevilleroy a écrit:
À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française.
ben je trouve que l'imparfait collerait mieux, je ne pourrais pas te l'expliquer.
Ah non !
L'imparfait, c'est pour une action sur une durée indéterminée, ou une habitude.
Là on est dans l'action : le train franchit et se dirige.
Sinon, tu dénatures le sens.

EvaDevilleroy a écrit:
Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus.
pourquoi "mise à part", juste "à part" ça suffit, non?
Oui c'est pas faux ^_^.

EvaDevilleroy a écrit:
Marc s’était rassis dans la cabine. Une voix monotone, au plafond, présentait encore ses plus plates excuses pour l’incident survenu durant le trajet.
"Au plafond" bof. "La voie monotone diffusée par les haut parleurs" ?
Oui, mais si je te dis qu'il n'y a pas de haut-parleur ?
Faudrait ptètre expliquer que la voix semble sortir d'en haut... sans qu'il y ait de hauts parleurs pour autant ^_^.

EvaDevilleroy a écrit:
Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée.
Bof bof, 1 peu lourdeau, là tu peux peut être indiqué ce que Marc en pense ? comme il soupire plus loin... genre : Et le discours se terminait par la salutation habituelle qui agaça Marc"... enfin à toi de voir
Non, je voulais surtout souligner le caractère très "formel" de la chose. Comme si ça n'avait pas une très grande importance et que c'était comme si on disait "n'oubliez pas de sortir vos bagages lorsque vous serez à quai".

EvaDevilleroy a écrit:
Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant, c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique.
Quels mystérieux étrangers, comme ceux des voitures de sport ?
Oui.
Enfin on en a déjà parler dans le paragraphe d'avant :
Ils venaient d’assister à une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces derniers mois. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Ces hommes en noirs appartenaient à une puissance supérieure, indépendante du monde dans lequel tous ces voyageurs vivaient, qui se faisait nommer « L’Empire » et qui était présentée comme la nation salvatrice d’une économie en ruine dix ans plus tôt.

EvaDevilleroy a écrit:
De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, ce depuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice.
Un peu lourdeau : "De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, et ce, depuis deux ans et demi. Jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice. "
C'est pas lourdeau alors, puisque tu proposes juste de couper la phrase Very Happy.
C'est juste un peu... essouflé ?

EvaDevilleroy a écrit:
Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel ?
Ca c'est bizarre comme image, il faut que tu arrêtes de regarder des films goore. Very Happy
J'aurai mis "panserait ses plaies avec du sel... C'est pas assez ? Parceque fleur de sel ça fait un peu joli pour ce que tu es en train de dire
Ben non, pas avec du sel lui même.
Tu sais, maintenant on fait des glaces à la fleur de sel ; le secret de fabrication est toutefois religieusement conservée (puisque théoriquement, la glace fond au contact du sel Wink).

Par habitude, lorsqu'on se fait mal, qu'on s'ouvre quelque chose etc. on se met de la glace pour apaiser la douleur.

L'image consiste donc à dire que le gouvernement était si désemparé qu'il n'a pas hésité à panser ses plaies avec de la glace à la fleur de sel ; entre guillemets donc : un soulagement de courte durée qui va lui raviver de sacrées douleurs.
Un peu comme si d'ailleurs il s'était fait berner par l'Empire aussi... Rolling Eyes

(tu l'auras compris, cette image là, je l'aime bien tongue)

EvaDevilleroy a écrit:
Marc se concentra sur l’accueil et il n’eut aucun mal à apercevoir le logo des messages qui scintillait par intermittences.
Ca fait bizzarre "l'accueil". Le "menu d'accueil"? le menu principal ?
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux.
Eux ? avec ces technologies, ces téléphones, ces gadgets, je trouve que ça manque de précision, les "eux" font toujours bizzarre.
Non, en fait eux = clients.
Je croyais avoir arrangé ce problème. J'ai pas mis à jour je crois T_T.

EvaDevilleroy a écrit:
Il avait hérité de cette anxiété abusive de sa mère.
de l'anxiété abusive de sa mère
Je prends Smile.

EvaDevilleroy a écrit:
Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance.
Avaient été élevés ensemble non ? ils s'auto élèvent tous les 2, c'est bizarre il faudrait peut être reformuler ?
Ah mais mince, c'est dingue ça que tout le monde bute sur cette expression T_T.
Je vais prendre "avaient été"... mais à la rigueur, c'est exactement pareil que "s'étaient élevés"... c'est juste pas au même temps.

EvaDevilleroy a écrit:C'est bien écrit, mais je m'interroge sur l'utilité de tous ces détails, certains sont très utiles pour situer l'intrigue (genre l'organisation de ce nouveau monde), mais le détail à la fin sur les deux familles me laisse perplexe... Encore une fois je n'ai pas l'habitude de la SF, et j'aime bien être dans l'intrigue de suite, là je ne sais pas trop vers où ça va. Mais la suite me le dira...
Ce livre est une foule de détails.
Et puis, nous n'en sommes qu'au premier chapitre.
Hugo dans Les Misérables, il consacre une centaine de pages à un évêque qui n'a que très peu d'importance dans l'histoire qui suivra. Le pire, c'est qu'il commence par dire "Monseigneur l'évêque de Digne, qui n'a que très peu d'intérêt dans cette histoire...".
Je peux alors me permettre de faire une page de plus sur le contexte.

Et s'il y a un détail sur les deux familles, c'est bien pour montrer quelque chose. Si tu ne le vois pas encore ici, tu le comprendras plus tard quand j'en rajouterai une couche (plus parlante je pense).

Merci pour la correction Very Happy.
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Message  Gavroche Lun 19 Juil 2010 - 12:58

J'ai lu l'épisode 2 (1er extrait) au boulot (pas bien, mais c'est calme aujourd'hui et la solitaire du figaro m'inspire pas trop !)

Je te fais un rapport rapide, puis je détaillerai ça plus tard (p'tre ce week-end, p'tre avant si j'en ai le courage un soir ! )

D'abord te dire que sa lecture est bien plus agréable que les précédents extraits. Ca coule tout seul. Vraiment c'est réussi.
Y'a quelques détails qui me chiffonnent, je t'en reparlerai après, mais ça reste du détail.

2 trucs cependant m'ont moins plu

la personnalisation de la voiture : quel est le but de cette description ? Certes je suis une fille et les bolides me laissent de marbre, mais je ne comprends pas le but de cette façon d 'écrire. Surtout qu'on n'est même pas dans le point de vue du personnage, mais dans celui omniscient du narrateur. Ca fait étrange tous ces qualificatifs, cette description qui en fait presque une personne.
Pas que ce ne soit pas réussi. Ca l'est. Mais à quoi ça sert ? Ca distrait le lecteur je trouve et n'apporte rien au récit... tu t'es fait plaisir, plutot, on a l'impression...

2eme point : les dialogues. C'est le premier extrait qui en contient vraiment.
D'abord la ponctuation : on ne peut pas écrire "...," les trois petits points sont à supprimer. règle typographique.
Sinon, y' une suite de répliques un peu lourde, bourrées d'incises qui mériteraient d'etre extraites des dialogues pour décrire tes personnages pendant qu'ils se parlent, histoire de rendre ça plus digeste et plus intéressant.

Mais vraiment, c'est largement plus agréable à lire que les extraits précédents.
Je reviendrai sur quelques petits détails donc plus tard
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Message  Pacô Lun 19 Juil 2010 - 16:18

Tu as vu juste pour la voiture, c'est exactement ça : du simple très gros plaisir personnel.
Mais bon, comme on le disait je ne sais plus dans quel sujet, quel auteur ne prend pas plaisir à ce qu'il fait et qu'est-ce qu'un livre si ce n'est pas le péché mignon de celui qui l'écrit ?

Cette métaphore filée a sinon, pour ma part, une incidence sur le récit. Je la place à la plus haute importance pour un objet dans une famille. A un rang qui s'apparente à celui de l'animal de compagnie (le félin) et je vais jusqu'à la comparer à une reine.
C'est juste histoire de souligner. Mais je me dis que vu le nombre d'auteurs qui se permettent de rester sur des choses totalement inutiles mais juste "belles" à dire, je peux essayer de le faire aussi Smile.

Merci pour les compliments, et hâte de voir le détail !
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Message  Gavroche Lun 19 Juil 2010 - 16:26

Pacô a écrit:Tu as vu juste pour la voiture, c'est exactement ça : du simple très gros plaisir personnel.
Mais bon, comme on le disait je ne sais plus dans quel sujet, quel auteur ne prend pas plaisir à ce qu'il fait et qu'est-ce qu'un livre si ce n'est pas le péché mignon de celui qui l'écrit ?

Cette métaphore filée a sinon, pour ma part, une incidence sur le récit. Je la place à la plus haute importance pour un objet dans une famille. A un rang qui s'apparente à celui de l'animal de compagnie (le félin) et je vais jusqu'à la comparer à une reine.
C'est juste histoire de souligner. Mais je me dis que vu le nombre d'auteurs qui se permettent de rester sur des choses totalement inutiles mais juste "belles" à dire, je peux essayer de le faire aussi Smile.

Merci pour les compliments, et hâte de voir le détail !

Voui, mais comme disait Stephen King, faut savoir tuer ses "chéries".
Sans aller jusque là, je trouverai plus judicieux de placer ce type de description quand tu utilises le point de vue de ton personnage. Ca ferait moins étrange à la lecture, parce que là d'un coup ( excuse mon peu de references en matière de voiture) j'ai eu l'impression de me retrouver plongé dans ce film de Pixar avec les tutures et leurs gros yeux... (j'exagère la comparaison, ce n'est pas ça évidemment, mais pour te dire que ça ne cadre pas avec le reste de ton écriture, tu ne peux pas trimballer ton lecteur d'un style d'écriture à un autre comme ça... sans que la raison soit évidente, ça nous distrait, on se demande ce que ça fout là en mettant l'accent sur un point qu'est pas spécialement important si je comprends bien. Parce qu'un animal domestique, ne me dis pas que ça joue un role primordial dans ton histoire ? meme si la voiture est importante aux yeux de ton personnage et d'où mon avis que c'est à travers ses yeux qu'elle doit etre décrite)

pour les détails, ne t'attends pas à une tartine ! Wink
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Message  EvaDevilleroy Mer 21 Juil 2010 - 16:10

extrait 3 : rien à redire. Et je réitère que qd tu fais moins de description c'est plus digeste (comme c'est le cas pr cet extrait), mais ce n'est que mon humble avis...

Episode 2

Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager.
Il y a plusieurs fauteuils coté passager ?

Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer.
trop de "ré", je propose "il n'était pas prêt à s'en séparer". ou "préparé à s'en défaire"
Le "vestige de la richesse familiale atrophiée" me semble être redondant également.

Elle faisait parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. Se présenter en sa compagnie signifiait encore une haute distinction dans la société, mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage. On succombait au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de complimenter sa physionomie féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de sa silhouette lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie.
j'ai lu qq commentaires et moi je la trouve bien ta description, bien sûr il faut que la voiture soit importante dans ton livre, mais sinon j'aime bien !

Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main en cuir synthétique usé puis se pencha sur le tableau de bord.
Là c'est assez typique, je crois que tu donnes trop de détail, tu vas me dire que c'est pour montrer qu'elle a pas de sous pr s'en acheter Ok, ds ce cas juste "sac à main élimé" ?

L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris.
oui ben ça non plus pas très utile, c'est comme un gps quoi ?

Totalement contrôlée par électronique, la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking, telle une reine. En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien robotisé en faction.
tu m'expliques comment un vol peut être pudique ? là encore je t'entends me dire que tu as personnifié la voiture, ok j'entends bien mais le mot est un peu fort pour une voiture, j'aurai mis silencieux, discret. Pudique ça sous-entend qu'elle souhaite cacher une partie de son corps...

La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière glissa un ticket à la fente de la machine.
quelle femme ? Nathalie ? si oui alors il vaut mieux mettre Nathalie, c'est froid "la femme"

En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement.
Pr éviter de redire Nathalie, tu peux dire "la conductrice"

Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
Elle est pudique et elle fait la révérence ta voiture, ouaouh !

Elle soupira et fourra le billet dans son sac tandis que la voiture poursuivait sa route, guidée par un cerveau de fils et de circuits intégrés
Là ça fait bizarre, on sait pas bien de quoi tu parles, mm si on devine.
J'aurai peut-être mis "tandis que la voiture poursuivait sa route, guidée par l'ordinateur de bord, un cerveau de fils et de circuits intégrés.

Sa mère ne se lamentait presque jamais sur les dérives du monde ; une petite réflexion de temps à autre lui échappait, mais ses reproches mouraient bien vite sur ses lèvres comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable.
Genre elle est blasée dc elle ne dit plus rien ?

Des augmentations, il y en avait partout : sur les taxes de logements, sur les dépenses en énergies,
j'aurai mis logement et énergie au singulier, ce sont des termes génériques.
Et puis c'est quoi des taxes locatives ou foncières ?

« Chéri, l’interpella sa mère d’une manière si emprunte de sentiments que Marc en fut déboussolé, j’ai vraiment eu peur aujourd’hui en voyant tous ces journalistes et ces médecins."
pas facile à lire. Enfin dans le sens de ta phrase on écrit "empreinte" pas "emprunte"
Moi j'aurai fait plusieurs phrases genre :
"Soudain, Nathalie interpella son fils. Le ton de sa voix, bouleversée, le déboussola.
– Chéri, j’ai vraiment eu peur aujourd’hui en voyant tous ces journalistes et ces médecins."

Elle se tourna vers son enfant, les yeux embués de larmes. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage si ordinairement pauvre d'émotions.
là faut faire le lien, tu peux peut être mettre :
"Elle se tourna vers son enfant. Ses yeux embués de larmes scintillaient tel des diamants. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage d'ordinaire inexpressif."

– Les journalistes ont surtout usé de beaucoup d’hyperboles, maman, la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
son fils c'est mieux, là on a l'impression qu'il a dix ans. quite à te répéter, ou alors tu dis "Marc".

Ses larmes cessèrent de couler et ses yeux perdirent l’éclat qui les avait rendus si remplis de défi.
Ca fait beaucoup de si dans ton chapitre tu pourrais peut être en changer qq uns.

Le reste est OK, ce chapitre est très sympa à lire, on situe mieux les perso, c'est + chaleureux, + humain, je ne sais pas trop comment t'expliquer mais j'ai préféré au début. Les petites touches techno aussi sont sympa et pas lourdes.
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Message  Pacô Dim 25 Juil 2010 - 20:29

Merci Eva.
Ayant bouclé mon sixième chapitre, je me remets docilement sur les premiers et seconds épisodes.

J'espère pouvoir vous montrer les modifications d'ici la fin de semaine. Tout dépend le trafic des VNF de la semaine en fait tongue.
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Message  nico4g Dim 25 Juil 2010 - 20:31

extrait 3)

L’appartement n’était pas très spacieux. Juché au faîte de l’un des plus grands immeubles du campus, il surplombait une Saint-Pétersbourg engourdie par le froid. Néanmoins, ce logement était l’un des derniers à se priverse priver indique une action volontaire, je mettrais à être privé de la lumière du soleil lorsque celui-ci disparaissait à l’arrière de ses rideaux nuageux, très – ou trop – tôt dans la soirée. Il comportait deux uniques pièces : un salon, qui servait aussi bien de chambre à coucher que de cuisine, et les sanitaires. Le large canapé noir qui barrait tout le flanc gauche de la pièce recevait les invités la journée et se parait d’une literie la nuit. Sur la droite, un large plan de travail était aussi bien réservé pour l’application drastique des devoirs de Sokolov que pour la préparation des repas. Le plus surprenant résidait toutefois dans la décoration. Au contraire du charme classique de la demeure du 5, rue Georges-Jacques Danton, les murs de l’appartement arboraient de larges tâches colorées sur fond blanc, dessinées par on ne sait quelle logique la logique ne dessine pas dessinées sous l'impulsion d'on ne sait quelle logique ? et appréciées par on ne sait quel goût pareil un goût n'apprécie pas : appréciées par on ne sait quel amateur ?. Nonobstant cette singularité, il fallait souligner que ce logement n’était en aucun cas original ; Marc et les Pasceli n’avaient simplement jamais habité un endroit aussi neuf et aussi autantsoumis aux règles des nouveaux arts. Le prix très peu élevé de la location leur avait, pour ainsi dire, fait oublier leurs critères de beauté.

Face à la fenêtre et blotti dans un petit fauteuil en mousse qui avait la particularité de masser son invité, Marc lisait et relisait l’un des essais d’Adam Smith ; économiste très certainement incontournable pour l’examen exigé par l’Empire. Toutefois, il avait beau mesurer l’importance capitale de son entreprise, son esprit semblait prendre un malin plaisir à entraver l’apprentissage du monde libéral. En réalité, les mots sur la dix-huitième page adoptaient d’étranges dispositions dans tout ce harassant discours. À bien y regarder, ils se contorsionnaient dans des formes insolites et paraissaient ne plus suivre la rectitude des lignes rigoureuses de l’ouvrage. Puis tout à coup, en un voluptueux instant, ils échangèrent leurs places avec ceux des paragraphes précédents. Le garçon écarquilla les yeux et chassa cette grossière hallucination. Rien n’y fit. À présent, les lettres s’entrecroisaient parfois à quelques virgules et se rapprochaient les unes les autresles unes des autres comme valsent les amantstel une valse entamée par des amants. Une silencieuse musique d’un compositeur lyrique guidait leurs mouvements accorts et rythmait leurs soudains échanges. La feuille de papier n’était plus qu’une immense piste de marbre blanc sur laquelle se mouvait un élégant ballet du temps des plus grandes cours d’Europe. La grâce de leurs pas figea un moment l’attention stoïque de l’étudiant : cette danse incongrue n’était-elle finalement pas une délivrance convoitée en secret ? Ses pupilles, transies par l’intense concentration nécessaire à l’acquisition d’une montagne de sciences, couraient maintenant le long des marges et appréciaient, en retrait, ce petit spectacle intime qui s’offrait à elles. La claire vérité jaillissait dans ce sombre amas de théories capitalistes, comme un peu de jour dans cette conscience ensevelie sous les blocs de connaissances. tu connais la théière de Flaubert ? ben, j'y pense là

Plusieurs pensées surgirent alors du néant. L’Empire s’intéressait-il à l'un des systèmes économiques de notre monde, système qu'il n'avait sans doute jamais instauré dans sa société ? un système économique de ce monde-ci, qu’il n’avait probablement jamais instauré sur ses propres terres ? S’il fallait croire en les prédictions de Madame Roumanov, toutes les facultés de la République – celles de son passé, de son présent et de son éventuel futur – étaient autant de sujets potentiels pour l’examen ; l’étudiant avait donc le devoir d’enregistrer le moindre chiffre, concept ou encore doctrine. Il s’en gavait jusqu’à ce tous les vides du cerveau de son cerveausoient comblés. L’élève deviendrait alors un monstre de savoir, régurgitant de manière automatique le chapitre qu’on lui quémandait.je doute qu'on lui quémande, on lui exige plutôt Néanmoins, en son for intérieur, Marc était persuadé que la directrice se trompait. L’Empire cherchait-il à sélectionner des machines ou plutôt des individus ? À en juger par son admirable force militaire et ses excessives démonstrations, l’étudiant ne doutait pas qu’il n’avait nul besoin de ces premières. Les candidats devaient-ils alors les imiter pour satisfaire les ambitions d’un autre monde ? Ils avalaient les enseignements comme des disques durs enregistraient des données. Pour autant, l’accumulation systématique de culture suffit-elle à faire d’un homme quelqu’un capable de diriger ? Faut-il être le plus instruit pour gouverner ? DansPar un certain aspect, les sciences permettent à l’homme de connaître ce qui l’entoure et éventuellement de comprendre l’univers dans lequel il évolue. Concevoir est un premier pas vers la liberté de l’action. L’homme maître de ses actes est déjà un homme supérieur. De plus, la richesse de l’argent consent à prendre l’ascendant sur les plus pauvres.euh, celle-là tu peux t'en passer. Un peu trop d'aphorismes, c'est limite ennuyeux jété en bloc comme ça. Par analogie, celle des érudits prend sans nul doute une forme d’autorité et soumet les ignorants. Toutefois, la question véritable serait : les sciences rassasient-elles la soif du pouvoir ? L’argent des puissants se renouvelait dans les dettes payées par les sujets miséreux ; ainsi les souverains fortifiaient-ils leur prépondérance dans la société. Les sciences doivent suivre la même logique et devenir rentables ; c’est-à-dire ne pas rester un tas d’informations sans aucune dynamique. Dans leur état inerte, peut-être étaient-elles adaptées pour saisir la puissance et la contenter dans les premiers instants, mais certainement pas pour la conserver. Il s’agit d’un semblant d’empire, puisque très vite, il nous échappe et n’octroie pas le plaisir du contrôle. Sa sauvegarde nécessite l’apport d’une autre capacité, non précisée et recommandée par Madame Roumanov et par l’université Sokolov.

Cette nouvelle mesure, nous la nommerions « sensibilité ». Les sciences en elles-mêmes ne créent pas la faculté du pouvoir, mais constituent les outils à sa conquête. Le commandant n’est pas seulement érudit, il éprouve aussi la psychologie des sciences et sait alors interpréter ce qui lui est nécessaire pour diriger. Par ailleurs, il lui faut puiser l’énergie de son intelligence au sein même de ceux qu’ils gouvernent, comme l’impôt prélève les bourses des administrés. Il n’est alors pas nécessaire de remiser dans l’esprit des cargaisons de connaissances, pas plus que le souverain n’alourdissait son propre grenier de farine de façon à en posséder plus que les autres, car il lui suffit de savoir où piocher les éléments qui fourniront la force à son autorité. Et ce procédé diminue les risques de perdre les commandes de son gouvernement, car le pouvoir n’est pas statique mais, au contraire, sans cesse enrichi par ceux qu’il dirige et surtout présent à divers endroits de sa propre société. Il annule son caractère exclusif et le rend général ; non comme un entrepôt qui accumule des richesses et qui peut disparaître par les flammes avides de l’incendie, détruisant ainsi la fortune et le souverain. De ce fait, la « sensibilité » perçoit l’attitude à adopter vis-à-vis d’autrui et sélectionne les connaissances qu’il faudra employer pour protéger l’intégrité de sa place au sommet.

Et c’était sûrement tant mieux ! Si le pouvoir ne résidait que dans l’accumulation de données, les machines seraient douées d’autorité. Leur suprématie serait alors totale sur l’homme car il leur est bien plus simple et rapide d’enregistrer les sciences que n’importe quel encéphale humain. La « sensibilité » marque alors la frontière entre l’individu et la machine et le pouvoir de commandement ne sera jamais accessible à cette dernière ; leurs facultés intellectuelles sont inscrites dans un domaine fini où la psychologie n’est pas de mise. Marc comprit alors que l’Empire, dans tout son génie, ne rechercherait très certainement pas à saisir l’étudiant le plus cultivé – puisque tous ceux de Sokolov ou des autres universités l’étaient plus ou moins par l’enseignement sévère qu’ils recevaient – mais celui qui aurait une âme de gouvernant.j'avoue avoir décroché, non pas que je n'ai pas compris mais parce que celà tourne au cours rébarbatif car forcément didactique. Peut-être le rendre moins scolaire, moins long. Après, c'est une question de style, donc rien à ajouter mais je livre mon ressenti. L'argent apporte le pouvoir et permet une main mise sur les pauvres. La science permet-elle la même chose avec les ignorants ?Non, car à un moment elle nous échappe. Mais l'homme qui gouverne doit être un homme qui comprend car gouverner c'est prévoir.

Cette réflexion décontenança Marc qui sursauta sur son fauteuil. La douce mélodie inaudible, qui avait jusque là animé les lettres sur l’ouvrage de Smith en une admirable danse, sembla tout à coup se taire pour de vrai et celles-ci se saluèrent en une élégante révérence. Elles reprirent leurs places initiales et les paragraphes studieux de l’auteur louèrent à nouveau leurs assommantes théories. Un étrange malaise accompagna ce brusque retour à la terrible réalité. Le garçon eut l’étrange sensation que toutes les idées qui avaient défilé au cours des dernières minutes dans son esprit, s’étaient immiscées en lui de manière curieuse, comme si toutes ses pensées n’étaient finalement pas siennes. Cette impression désagréable se renforça lorsqu’il ressentit une profonde fatigue ; une intense énergie semblait se retirer peu à peu de son corps, l’abandonnant à la quiétude d’un sommeil bienfaiteur. Le livre lui échappa des doigts et embrassa farouchement le sol. Les organes et les membres de son anatomie rendaient les armes un par un et cédaient sans aucune formalité à ce surprenant épuisement. Quand Marc ferma enfin les yeux, la dernière image qui lui restait en tête était le soleil couchant au-dessus de Saint-Pétersbourg, qui illuminait la cité de ses froids rayons et s’apprêtait à rejoindre son royaume de Lumière, satisfait de son action en ce bas monde…

Une première partie descriptive et une deuxième philosophique. Vu que je suis fatigué par mon taf, ça m'a ennuyé. Je relirai à tête reposé, voir si j'arrive à m'immerger (je prendrais une aspirine avant Laughing
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Message  Pacô Mar 27 Juil 2010 - 20:53

nico4g a écrit:se priver indique une action volontaire, je mettrais à être privé

nico4g a écrit:les murs de l’appartement arboraient de larges tâches colorées sur fond blanc, dessinées par on ne sait quelle logique la logique ne dessine pas dessinées sous l'impulsion d'on ne sait quelle logique ? et appréciées par on ne sait quel goût pareil un goût n'apprécie pas : appréciées par on ne sait quel amateur ?.
Pourquoi pas pour la première proposition, mais c'est un nom catégorique pour la seconde parce qu'on perd justement TOUTE l'idée.
J'étais parti sur un genre de personnification, histoire d'en donner une allure générale. Ce n'est pas l'artiste qui a dessiné, mais la logique, dans le sens où on reproche ce manque de logique à la logique elle-même et de goût au goût lui-même.

nico4g a écrit:Marc et les Pasceli n’avaient simplement jamais habité un endroit aussi neuf et aussi autantsoumis aux règles des nouveaux arts.
Je prends.

nico4g a écrit:À présent, les lettres s’entrecroisaient parfois à quelques virgules et se rapprochaient les unes les autresles unes des autres comme valsent les amantstel une valse entamée par des amants.
=> Oui, mais si tu mets "des", c'est que tu donnes un caractère impersonnel. Ce ne sont plus "les" lettres mais "des" lettres, et ça change la perception de la chose.
=> pour la seconde proposition, il faudrait déjà que ce soit "telle". Mais

nico4g a écrit: tu connais la théière de Flaubert ? ben, j'y pense là
Euh pas spécialement.
Mais je connais L'éducation sentimentale oui, si c'est de ça que tu veux parler...

nico4g a écrit: l'un des systèmes économiques de notre monde, système qu'il n'avait sans doute jamais instauré dans sa société ? un système économique de ce monde-ci, qu’il n’avait probablement jamais instauré sur ses propres terres ?
C'est tout de même maladroit, dans une narration, de répéter deux termes ainsi. Dans un discours, ça passe et ça donne de la profondeur (et du temps à celui qui discourt ^^) mais pas à l'écrit...

nico4g a écrit:Il s’en gavait jusqu’à ce tous les vides du cerveau de son cerveausoient comblés.
Pourquoi alourdir ?

nico4g a écrit: L’élève deviendrait alors un monstre de savoir, régurgitant de manière automatique le chapitre qu’on lui quémandait.je doute qu'on lui quémande, on lui exige plutôt
Je vérifie que je n'utilise pas ce terme autre part, et j'adopte. Wink

nico4g a écrit: De plus, la richesse de l’argent consent à prendre l’ascendant sur les plus pauvres.euh, celle-là tu peux t'en passer. Un peu trop d'aphorismes, c'est limite ennuyeux jété en bloc comme ça.
Je veux bien me passer de la seconde, et la caser plus loin, mais certainement pas la dernière.
C'est la base de toute la comparaison qui suit entre la puissance par l'économie et la puissance par les sciences...

nico4g a écrit:j'avoue avoir décroché, non pas que je n'ai pas compris mais parce que celà tourne au cours rébarbatif car forcément didactique. Peut-être le rendre moins scolaire, moins long. Après, c'est une question de style, donc rien à ajouter mais je livre mon ressenti. L'argent apporte le pouvoir et permet une main mise sur les pauvres. La science permet-elle la même chose avec les ignorants ?Non, car à un moment elle nous échappe. Mais l'homme qui gouverne doit être un homme qui comprend car gouverner c'est prévoir.
En vérité, je pense (et c'est une réflexion tout à fait personnelle ici) que le pouvoir ne doit pas être "acquis" mais "ressenti" et sans cesse renouvelé. D'où l'analogie de l'impôt pour renouveler sans cesse la puissance de l'économie d'un pays.
On dit souvent : "J'ai le pouvoir". Mais on devrait plutôt dire "J'entretiens le pouvoir !".

D'où cette réflexion qui doit avoir quelques hics philosophiques. Ensuite, pour ce qui est de la longueur... je répète encore une fois, on ne lit pas un texte pseudo philosophique pour avoir "du sexe, de la drogue et de la violence".
Je préfèrerais plus qu'on me souligne les incohérences de la réflexion. J'ai compris que vous n'aimez pas le développement philosophique, mais le fait est que ce roman est voué à cela... On ne va pas demander à Voltaire de rajouter des scènes purement "baston" pour dégager un peu la longueur de l'histoire...

nico4g a écrit:
Une première partie descriptive et une deuxième philosophique. Vu que je suis fatigué par mon taf, ça m'a ennuyé. Je relirai à tête reposé, voir si j'arrive à m'immerger (je prendrais une aspirine avant Laughing

Ceci dit, j'aurais aussi aimé que tu lises avec plus de concentration le dernier paragraphe qui explique le pourquoi de cette réflexion soudaine et qui annonce l'arrivée d'un nouveau "personnage" clef...
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